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Étude dynamique théorique de BaTiO3 dans la phase cubique. II

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HAL Id: jpa-00208195

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Submitted on 1 Jan 1974

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Étude dynamique théorique de BaTiO3 dans la phase cubique. II

L. Gnininvi, J. Bouillot

To cite this version:

L. Gnininvi, J. Bouillot. Étude dynamique théorique de BaTiO3 dans la phase cubique. II. Journal

de Physique, 1974, 35 (9), pp.679-684. �10.1051/jphys:01974003509067900�. �jpa-00208195�

(2)

ÉTUDE DYNAMIQUE THÉORIQUE DE BaTiO3

DANS LA PHASE CUBIQUE. II

L. GNININVI

(*)

et J. BOUILLOT

Laboratoire de

Diélectriques,

Faculté des

Sciences, Dijon,

France

(Reçu

le 13 novembre 1973, révisé le 22 mars

1974)

Résumé. 2014 Dans un article précédent [1] nous avons présenté une étude dynamique théorique

de BaTiO3 dans la phase cubique. Les calculs numériques effectués sur un modèle des couches pour les vecteurs d’onde parallèles à la direction [001] sont complétés ici pour les directions [110] et [111].

Les courbes de dispersions ainsi calculées sont comparées à celles obtenues expérimentalement par Shirane et al. [2], [3], [4]. Ces courbes permettent de plus le calcul de la constante élastique C12 qui

ne

pouvait

pas être évaluée avec les résultats précédents. Une légère modification du modèle nous

permet d’obtenir la courbe théorique donnant la constante diélectrique 03B5 en fonction de la fréquence.

Abstract. 2014 In a previous paper we reported a theoretical study of BaTiO3 in the cubic phase.

The calculation was performed using the shell model for the particular case where the wave vector

is parallel to the [001] direction. In this paper we complete the calculation for the [110] and [111] direc-

tions and we obtain dispersion curves which are compared with the

experimental

results of Shirane

et al. From these curves we deduce the numerical value of the elastic constant C12 which could not

be evaluated from our previous results. The theoretical curve giving the dielectric constant 03B5 versus

frequency

is drawn using slightly modified equations.

Classification Physics Abstracts

7.340

Introduction. - Dans le cadre d’une

approche dynamique

de la ferroélectricité nous avons

présenté

dans un article

précédent [1]

l’étude des

symétries

de

BaTi03

dans la

phase cubique puis

nous avons

effectué le calcul des

fréquences

de vibration sur un

modèle des couches pour les vecteurs d’onde

paral-

lèles à la direction

[001].

Nous nous proposons de

compléter

ces calculs pour les autres directions

remarquables [110]

et

[111] ]

ce

qui

nous permettra de

juger

de la validité de notre modèle.

Dans une

première partie

nous

rappellerons

le

modèle utilisé ainsi que les

principaux

résultats anté- rieurs afin de

préciser

nos notations. Les résultats

seront

complétés

dans une deuxième

partie

afin

d’obtenir les

principales

courbes de

dispersion qui

seront alors

comparées

aux résultats

expérimentaux

de Shirane et al.

[2], [3], [4].

Dans la troisième

partie

nous

donnerons,

en

application,

le calcul de la cons-

tante

élastique C12

et la courbe donnant la constante

diélectrique

e en fonction de la

pulsation

w.

Enfin,

dans la dernière

partie,

nous discuterons les résultats donnés par nos courbes de

dispersion

et par la courbe

d’absorption.

En

particulier,

nous comparerons les

différentes valeurs obtenues pour e suivant que l’on utilise la relation de

Lyddane

Sachs

Teller,

la courbe

d’absorption

ou

l’expérience.

1.

Rappel

du modèle et résultats dans la direction

[001].

- 1.1 MODÈLE DES COUCHES. - Nous avons

utilisé le modèle des couches dans

lequel chaque

ion

est divisé en 2

parties :

- Une

coquille

formée d’électrons de la couche extérieure et à

laquelle

on attribue une

charge ( - Y)

e

(e désigne

la

charge élémentaire).

Son

déplacement

par rapport à sa

position d’équilibre

est

désigné

par vo dans la maille

origine.

- Un coeur formé du noyau de l’ion et des électrons n’entrant pas dans la

composition

de la

coquille. 05

appelle (Z

+

Y)

e, uo et m

respectivement

sa

charge,

son

déplacement

par

rapport

à sa

position d’équilibre

dans la maille

origine,

et sa masse.

(Ze) désigne

la

charge

de l’ion.

Une

hypothèse simplificatrice

a été faite en

adop-

tant un facteur d’ionicité

f,

le même pour tous les

ions,

si bien que :

(les

indices

1, 2, 3,

4 et 5

désignant respectivement Ba,

Ti et les 3

oxygènes

de la maille

élémentaire).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003509067900

(3)

680

On a 10 centres de

charge

en interaction par les forces suivantes :

- forces coulombiennes

développées

au

premier ordre ;

- forces internes entre 2 centres d’un même ion pour tenir compte de la

polarisabilité

a ;

- forces à courte distance entre les

coquilles

les

plus proches. L’énergie

d’interaction entre 2

coquilles

distantes de z est de la forme

K/zq,

les coefficients K et q ne

dépendant

que de la nature des

coquilles

considérées.

1. 2 ETUDE DYNAMIQUE POUR LE VECTEUR D’ONDE k PARALLÈLE A LA DIRECTION

[001]. -Rappelons

briè-

vement les résultats

exposés

dans notre article

précé-

dent

[1].

Les

équations

du mouvement des centres de

charge peuvent

se mettre sous forme matricielle :

pour les « coeurs »

pour les «

coquilles » qui

se ramène à

l’équation

matricielle

unique :

les masses des

coquilles

sont

négligées

devant celles des coeur,

B t est la matrice

transposée

de la

matrice B, Uo

est un vecteur dont les 15 composantes uo

repré-

sentent les

déplacements

des coeurs de la maille o

dans les 3 directions du trièdre de référence

(o,

x, y,

z)

de la maille

élémentaire,

,

Vo

est attaché aux

coquilles.

Les valeurs

assignées

aux

paramètres

sont les

mêmes que dans l’article

précédent [1].

Elles ont été

ajustées

sur les

pulsations

transversales obtenues

expérimentalement

pour le vecteur d’onde k = o par Last

[5]

Jacenko

[6]

et

Ballantyne [7]

pour une

tempé-

rature voisine de 160 °C. Le tableau 1

rappelle

la

valeur des

paramètres

ainsi

ajustés.

TABLEAU 1

Les courbes de

dispersion

obtenues pour un vecteur d’onde k

parallèle

à la direction

(001)

sont données

par la

figure

1. Elles ont été calculées pour 6 valeurs de (1 =

d

2 7T

k d ( représentant

p la

longueur

de l’arête

de la maille

élémentaire).

Sur la même

figure

nous

avons

reporté,

en

pointillé,

les résultats

expérimentaux

de Shirane et al.

[2], [3], [4].

La branche

longitudinale acoustique

calculée ici est en bon accord avec

l’expé-

rience. Par contre, l’accord est moins bon en ce

qui

concerne les 2 branches transversales les

plus

basses.

FIG. 1. - Courbes de dispersion pour un vecteur d’onde k paral-

lèle à la direction [001] : a) Vibrations longitudinales ; b) Vibra- tions transversales : - en trait continu : nos courbes calculées ;

- en pointillé : les résultats de Shirane [2], [3], [4] obtenus à 230 °C.

Les pentes à

l’origine

des branches

acoustiques

que

r ous avons obtenues permettent d’évaluer les cons-

Lantes

élastiques Cll

1 et

C44 :

et

L’expérience

donne

Cll

=

1,7

x 1011

N/m2

et

C44

=

1,07

x

1011 N/m2 [8].

Nous trouvons une

(4)

valeur trop élevée pour

C11

et du bon ordre de gran- deur pour

C44·

Nous pouvons aussi trouver une valeur pour la constante

diélectrique statique

e. en

appliquant

la

relation de

Lyddane

Sachs Teller

(L.

S.

T.)

avec les

valeurs des

pulsations

propres Wû que nous avons

obtenues pour un vecteur d’onde nul :

(O’? désignant

la i-ième

pulsation

propre

longitudinale optique,

(O’? désignant

la i-ième

pulsation

propre transversale

optique.

En prenant s =

5,8 [9]

on obtient 8s = 40.

Expé- rimentalement,

dans la

phase cubique,

à 160 °C

8s a une valeur variant de 2 000 à 4 000 selon les auteurs

[10], [11], [12], [13].

Nous constatons en accord avec Burns

[14]

que la valeur calculée de 8s au moyen de la relation de L. S. T.

est très inférieure à la valeur

expérimentale.

Ce

point

sera discuté

plus

loin.

2. Vecteur d’onde k

parallèle

aux directions

[110]

et

[111].

- 2.1 DIRECTION

[110].

- La

représenta-

tion

niécanique

se

décompose

en :

Toutes ces

représentations

sont de dimension 1 : les

E 1

donnent les vibrations

longitudinales

caractérisées par les

déplacements :

Les autres

représentations

donnent les vibrations transversales avec les

déplacements

suivants :

- pour

E3 :

- pour

E 4 :

- pour

L 2 :

Les courbes de

dispersion

sont données par la

figure

2. Elles ont été calculées pour 6 valeurs de

u

= d k

dans la direction

[110]

de la

première

2 n

fi

zone de Brillouin. Sur la même

figure

sont

représentés,

FIG. 2. - Courbes de dispersion pour un vecteur d’onde k parallèle

à la direction [110] : a) Vibrations transversales parallèles à oz,

b) Vibrations transversales perpendiculaires à oz, c) Vibrations longitudinales : - en trait continu : nos courbes calculées ;

- en pointillé : les résultats de Shirane [4] obtenus à 150 OC.

en

pointillé,

les résultats

expérimentaux

de Shirane et al.

[4]

en assez bon accord avec les nôtres.

2.2 DIRECTION

[111].

- La

représentation

méca-

nique

se

décompose

en :

Ai

et

A2

sont de dimension 1 et donnent les vibra- tions

longitudinales

avec les

déplacements ioniques :

- pour

Al :

et

- pour

A2 :

Les

représentations A3

sont de dimension 2 et

donnent les vibrations

transversales,

avec les

dépla-

cements :

et

(5)

682

FIG. 3. - Courbes de dispersion pour un vecteur d’onde k parallèle

à la direction [111] : a) Vibrations longitudinales ; b) Vibrations

transversales : - en trait continu : nos courbes calculées ; - en trait pointillé : les résultats de Shirane [4] obtenus à 150 °C.

Les courbes de

dispersion

sont données par la

figure

3. Elles ont

«été

calculées pour 6 valeurs de

a

= d k

dans la direction

[ 11] ]

de la

première

2 n -,/3

zone de Brillouin. On trouve une instabilité pour la valeur (7 =

0,5

du mode

acoustique longitudinal.

Sur

la même

figL7 re

nous avons

représenté,

en

pointillé,

les résultats

expérimentaux

de Shirane et al.

[4].

L’accord est bon pour les branches transversales. Par contre, pour les branches

longitudinales, l’expérience

ne révèle pas d’anomalies.

3.

Applications.

- 3 1 CONSTANTE

ÉLASTIQUE Cl 2

- Les pentes des courbes

correspondant

aux modes

acoustiques,

mesurées au centre de la zone de Brillouin

permettent

d’évaluer les constantes

élastiques.

On a

ainsi :

notre calcul donne

C12

=

0,25

x 1011

N/m2.

Berlincourt et Jaffe

[5]

ont trouvé

expérimentalement

les

compliances élastiques :

et

d’où il est

possible

de calculer la valeur de

C12

par la relation :

on trouve ainsi

Le calcul donne donc une valeur

plus

faible que la valeur

expérimentale.

3.2 COURBE 9

= f(w)

POUR LE VECTEUR k = 0.- En attribuant des masses m = mo Y aux

coquilles (mo représente

la masse au repos de l’électron et Y le nombre d’électrons de la

coquille)

et en faisant

agir

dans la direction oz un

champ électrique

extérieur E sinusoïdal de

pulsation

w, les

équations dynamiques

du mouvement des centres de

charges

peuvent s’écrire

sous la forme matricielle :

pour les cours et

pour les

coquilles,

M étant la matrice des masses des coeurs,

m étant la matrice des masses des

coquilles,

Z + Y étant la matrice des

charges

des coeurs,

- Y étant la matrice des

charges

des

coquilles, U,

et

V.,

sont des vecteurs à 5

composantes

seulement Uzi et Vzi

puisque

seuls les

déplacements

suivant oz

sont

considérés,

Ez

est un vecteur à 5

composantes égales

à E.

Nous avons donc un

système

de 10

équations

linéaires à 10 inconnues

(Uzi

et

Vzi)

avec un

paramètre

w.

La résolution de ce

système

pour une valeur fixée du

paramètre

w donne les valeurs des

déplacements

uzi et Vzi en fonction de

E,

d’où la valeur de la

pola-

risation en fonction de E :

d’où la valeur de la constante

diélectrique :

Nous avons fait le calcul en faisant varier ev de 0 à 1017

s-1.

La

figure

4

représente

la variation de E

(6)

FIG. 4. - Courbe a,= f(w) : : a) Domaine infrarouge ; b) Domaine visible ; c) Domaine ultraviolet.

en fonction de w que nous avons

partagé

en 3 domaines.

Dans la

figure 4a, qui correspond

au domaine de

l’infrarouge,

nous retrouvons les 3

fréquences

de

résonance

correspondant aux

modes

optiques

trans-

versaux au centre de la zone de Brillouin. Dans la

figure

4b

qui correspond

au domaine

visible,

nous

retrouvons la valeur de l’indice de réfraction n =

2,12 (soit

E =

4,5)

pour une

longueur

d’onde  = 5 900

A

en assez bon accord avec

l’expérience [9] qui

donne

n =

2,4,

et dans la

figure 4c, qui correspond

au

domaine de

l’ultraviolet,

nous trouvons 3

fréquences

de résonance. Les seuls résultats

expérimentaux

que

nous connaissons

[15]

ont été obtenus à la

tempé-

rature ambiante dans la

phase ferroélectrique

et ne peuvent donc pas être

comparés

aux nôtres

qui

ont

été calculés dans la

phase paraélectrique.

Les trois

absorptions

dans

l’infrarouge correspondent

aux

fréquences

de résonance des coeurs et les trois

absorp-

tions dans l’ultraviolet

correspondent

à celles des

coquilles auxquelles

nous avons attribué des masses non nulles.

La

figure

4a nous donne es = 30. En

prenant

pour Goo la valeur de G obtenue dans le domaine

visible,

nous trouvons

esle,,,

=

6,7.

Ce

résultat, légèrement

différent de celui obtenu à l’aide de la relation de

L.S.T., s’explique

par le fait que le modèle est sensi- blement modifié par la

prise

en compte des masses des

coquilles.

4. Discussion. - Les courbes de

dispersion

que

nous obtenons sont en assez bon accord avec les

résultats

expérimentaux partiels

obtenus par Shirane

et al.

[2], [3]

et

[4].

Nous trouvons toutefois une ano-

malie

(ru

=

0)

au

voisinage

de Q =

0,5

pour le mode

longitudinal acoustique correspondant

à un vecteur

d’onde

parallèle

à la direction

[111].

Si ce résultat

était correct, il

correspondrait

à une structure anti-

ferroélectrique

du cristal pour le mode en

question.

Or,

cette structure

particulière

n’a été détectée ni par diffraction de rayons X ni par diffraction de neutrons. L’anomalie

provient

donc du modèle que

nous avons choisi. Un modèle

théorique plus

élaboré

devrait nous permettre de lever ce désaccord.

Pour la

comparaison

d’ensemble de nos courbes

théoriques

avec les courbes

expérimentales,

nous

pensons

qu’une amélioration,

et de notre

modèle,

encore relativement

simple,

et des résultats

expé- rimentaux,

encore assez

imprécis

et

incomplets,

devrait donner une meilleure concordance.

Les

valeurs des constantes

élastiques

que nous

avons calculées sont, soit en assez bon accord avec

l’expérience (C44),

soit trop

grandes (Cll),

soit trop faibles

(C12). Or,

ces constantes sont étroitement liées aux interactions entre coeurs. Il nous semble donc

qu’une

meilleure

approche

de ces

interactions,

par

exemple

par la

prise

en

compte

de

quelques

termes

anharmoniques prépondérants,

devrait permettre d’améliorer nos résultats.

Enfin,

le calcul de la constante

diélectrique statique

er, à

partir

des relations

(1)

ou

(2)

donne un résultat

nettement trop faible. Nous avons

représenté

sur

la

figure

5 les valeurs de la constante

diélectrique

relative e, pour des

pulsations

ru allant de zéro à la

FIG. 5. - Courbe e, = f(úJ) dans le domaine w = 0 à 1013 SI :

- en trait continu : notre courbe calculée ; - en trait discontinu : le résultat expérimental de Murzin [12].

(7)

684

première absorption.

La courbe

expérimentale [12]

commence par décroître tandis que la courbe théo-

rique

obtenue à

partir

de la relation

(2)

est croissante.

Il serait

possible

de faire coïncider ces deux courbes

au niveau de la

première absorption.

Le modèle

théorique

dont nous partons revient à considérer un

ensemble d’oscillateurs

harmoniques,

interconnectés les uns aux autres, sans

prise

en compte de termes d’amortissement. Il ne peut donc donner

qu’une courbe e,

=

f(m) toujours

croissante du

type

de

celle que nous obtenons. Pour retrouver la courbe

expérimentale

il faudrait donc considérer un autre processus de

polarisation

induite

qui apporterait

à la

constante Gr’ et pour les très basses

fréquences

seu-

lement une contribution

prépondérante.

Nous ne

connaissons pas

l’origine

de ce processus, mais il peut

provenir

du fait

qu’avant

la transition le cristal est

ferroélectrique.

Nous pensons donc

qu’au-dessus

de la

température

de

transition

il reste encore une

structure en

domaines,

sensible essentiellement aux

excitations de très basses

fréquences.

La relation de

L.S.T. ne tenant pas compte de ce processus ne peut que donner des résultats inférieurs aux résultats

expérimentaux

pour ES dans le cas de corps ferro-

électriques.

Conclusion. - A l’aide d’un modèle des couches relativement

simple

nous avons calculé les courbes de

dispersion

de

BaTi03,

dans sa

phase cubique,

pour des vecteurs d’onde

parallèles

aux trois direc- tions

principales [001], [110]

et

[111].

Ce

modèle,

avec les valeurs des

paramètres

telles que nous les

avons

ajustées,

donne des résultats en assez bon accord avec les

quelques

courbes

expérimentales

obtenues par Shirane et al.

L’application

au calcul

des constantes

élastiques

donne des résultats moins satisfaisants. Il est à remarquer,

toutefois,

que les résultats

expérimentaux

obtenus sur

BaT’03

sont

toujours

assez

dispersés quand

on se réfère à

plu-

sieurs auteurs. Nous avons constaté enfin que la relation de L.S.T. ne peut pas donner une valeur satisfaisante pour la constante

diélectrique statique

car elle ne tient pas compte du fait

qu’au-dessus

de

la

température

de transition il demeure des restes de structure dus à

la.

ferroélectricité.

Remerciements. -

Qu’il

nous soit

permis

de remer-

cier le Professeur L.

Godefroy

pour l’intérêt

qu’il

a

porté

à ce

travail ;

de même le Professeur Koster de l’Université du Ghana pour les moyens de calcul

qu’il

a

généreusement

mis à notre

disposition.

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