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Faisceaux virtuels de photons polarisés

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206377

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206377

Submitted on 1 Jan 1966

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Faisceaux virtuels de photons polarisés

P. Kessler, R. Lachaux, C. Berdah, D. Schulmann

To cite this version:

P. Kessler, R. Lachaux, C. Berdah, D. Schulmann. Faisceaux virtuels de photons polarisés. Journal

de Physique, 1966, 27 (3-4), pp.125-127. �10.1051/jphys:01966002703-4012500�. �jpa-00206377�

(2)

125

FAISCEAUX VIRTUELS DE PHOTONS

POLARISÉS

Par P.

KESSLER,

R.

LACHAUX,

C. BERDAH et D.

SCHULMANN,

Laboratoire de

Physique Atomique

du

Collège

de France

(1),

Résumé. 2014 Nous avons calculé les intensités et taux de

polarisation

des « faisceaux

équi-

valents » de

photons

hors couche que l’on peut

obtenir,

en se

plaçant

dans des conditions

réalistes,

dans les

expériences d’électroproduction (comportant

des mesures en

coïncidence).

Abstract. 2014 We have calculated the intensities and

polarization

rates of "

equivalent

beams " of off-shell

photons

which can be obtained under realistic conditions in

electropro-

duction

experiments (with

coincidence

measurements).

LE JOURNAL DE PIiYSIQUE TOME 27, i biAR~-A~’RIL 1966,

Étant

donné

l’intérêt, qui

se manifeste actuel- lement

parmi

les

physiciens

travaillant

auprès

des

grands

accélérateurs

d’électrons,

en faveur

d’expé-

riences de

photoproduction

réalisées avec des fais-

ceaux

polarisés,

il nous

paraît

utile d’attirer l’atten-

tion,

comme l’ont fait récemment d’autres auteurs

également [1, 2]

sur les faisceaux virtuels de

photons polarisés

dont on

dispose

dans les

expériences d’électroproduction

directe.

En

effet,

les

photons

« hors couche »,

qui

sont les

particules

intermédiaires de

l’électroproduction,

pos-

sèdent une

polarisation

bien définie

(plus

ou moins

forte suivant les conditions

cinématiques).

Dans le

présent travail,

notre propos est de

donner,

à l’inten-

tion des

expérimentateurs, quelques

indications

quantitatives

sur les intensités et les

degrés

de

pola-

FIG. 1.

(1)

Le

présent

travail a bénéficié de l’aide du Commis-

sariat à

l’Énergie Atomique.

risation des faisceaux virtuels de

photons

« hors

couché » que l’on

peut espérer

obtenir dans des conditions réalistes.

Nous nous fixons

(dans

le

laboratoire)

un

système

d’axes xyz selon la

figure 1, l’axe y

étant perpen- diculaire au

plan

de la

figure.

D’autre

part,

nous définissons :

E -

énergie

de l’électron

incident,

E’ -

énergie

de l’électron

sortant,

(0 -

énergie

du

photon (cü

= E -

E’),

0 -

angle

de diffusion de

l’électron,

cp -

angle azimuthal,

Que = angle

solide de diffusion de

l’électron, p

-

angle

d’émission du

photon,

Dy

=

angle

solide d’émission du

photon,

A - module du

quadritransfert (à

haute

énergie

m - masse de 1 électron.

On

peut

écrire la section efficace différentielle

d’électroproduction :

où 6.~ est la section efficace de

photoproduction correspondante,

et

(x, À’)

sont les indices de

pola-

risation du

photon.

Les trois états de

polarisation peuvent

se définir par les trois

quadrivecteurs

de

polarisation (compo-

santes

0,

x, y, ~ dans

l’ordre).

les deux

premiers correspondant

à des

polarisations

transversales

linéaires,

la troisième à la

polarisation longitudinale.

On calcule par la méthode habituelle de

l’électrod3lnamique quantique (voir également

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002703-4012500

(3)

126

[3, 4])

les termes de la matrice de

polarisation Nxx’

ainsi définie :

-- --

avec :

p’P

et

étant les

quadri-impulsions

de l’électron

sortant et entrant.

On obtient :

([1.

est

négligeable

dans la

pratique

pour les électrons de haute

énergie).

La

section

efficace

d’électroproduction peut

s’écrire formellement :

les

quantités Nui

définissant ainsi les «

spectres

équivalents

de

photons o (à polarisation

transver-

sale, longitudinale

ou

interférente).

Pour passer de ces

quantités

aux

indensités

Iy des faisceaux virtuels de

photons,

il suffit de faire

où Ie est l’intensité du faisceau

d’électrons,

et ~E’

et

~£2,

sont les valeurs

expérimentales (supposées faibles)

des étalements en

énergie

et en

angle

solide

de

l’électron

diffusé.

A titre

d’exemple,

nous avons calculé ces inten- sités pour les

conditions

suivantes : Ie =

1012js ;

8 =

100 ; CÜIE

=

0,1, 0,3, 0,5, 0,7

et

0,9 ;

en nous

fixant les étaments suivants :

Nous donnons dans le même tableau les étalements

correspondants (ù (ù 1 (ù, 8 S?~)

des faisceaux virtuels

de

photons ;

ainsi que les taux de

polarisation linéaire,

définis par

Nous donnons

également chaque

fois la valeur de

p.

Notons que toutes les données du tableau

sont

indépendantes

de E.

Les

intensités

sont relativement faibles. Notons toutefois que dans la limite de ce

qui

est

expérimen-

talement

possible

et

souhaitable,

on

peut

les faire

varier,

soit en

changeant l’angle

0

(elles augmentent

rapidement

en allant vers des

angles plus faibles),

soit en modifiant les divers étalements.

Par

ailleurs,

le tableau ci-dessous fait ressortir le haut

degré

de

polarisation linéaire

que l’on

peut

obtenir pour ces faisceaux

virtuels,

en

particulier

pour les faibles valeurs de

c~~’E. (Remarquons

que les taux de

polarisation

sont assez peu sensibles à

des variations de

0,

ainsi que nous l’avons

vérifié.)

Il convient en outre de

souligner

deux

avantages

très

appréciables

des faisceaux virtuels correspon- dant à

l’électroproduction

par

rapport

aux faisceaux de

photons libres,

même

polarisés :

a)

Les faisceaux virtuels

présentent

une

impor-

tante

polarisation longitudinale,

ce

qui

fournit une

source d’informations

supplémentaires

dans l’étude des processus de

production.

b)

Les

photons

hors couche

présentent

un

spectre

en

~,

alors que les

photons

libres

correspondent

seulement au cas limite Li ==

0).

L’étude des fac-

teurs de forme

électromagnétiques (donc,

de tout un

champ

de la

physique)

ne

peut

se faire

qu’avec

les

photons

hors couche.

Il est bien évident

cependant

que le choix éven- tuel entre faisceaux réels et faisceaux

virtuels,

en

(4)

127

vue d’une

expérience (ou

d’une série

d’expériences)

de

photoproduction implique

aussi des considé- rations de

technique expérimentale ;

nous n’avons

pas voulu entrer dans ces considérations dans le cadre du

présent

article.

Nous sommes reconnaissants à ~4r. D. Chemla pour

son aide dans les calculs

numériques.

Nous remer-

cions d’autre

part

In!. M.

Crozon,

avec

qui

nous

avons eu d’utiles discussions.

Manuscrit reçu le 27

juillet

1965.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

AKERLOF

(C. W.),

ASH

(W. W.),

BERKELMAN

(K.)

et TIGNER

(M.), Phys.

Rev.

Letters, 1965, 14, 1036.

[2]

BERKELMAN

(K.),

The

Phenomenological Theory

of

Single-Pion Electroproduction,

Communication à la Conférence Internationale de

Hambourg (juin 1965).

[3]

KESSLER

(P.), Rapport

interne PAM 65.02.

[4]

KESSLER

(P.),

Electro-

(ou mu-) production

du

N*,

et

analyse

du vertex

03B3NN*,

Annales de l’Institut

H.

Poincaré, 1665, 3,

363.

INFORMATION 61e EXPOSITION DE

PHYSIQUE

La 61e

Exposition

de

Physique organisée

par la Société

Française

de

Physique

se tiendra au niveau 2

du C. N. J. T. du 14 au 21 avril 1967. Elle

gardera

le

caractère

d’Exposition Scientifique qui

la caractérise et réunira à côté des

grands

Laboratoires Nationaux les

Etablissements

Industriels

qui présenteront

leurs der-

nières réalisations.

La 61e

Exposition

de

Physique

aura lieu en même

temps que MESUC~RA

qui

occupera les niveaux ’1 et 3

du C. N. I. T. Cette

conjugaison

des deux

expositions

a été décidée pour éviter la

multiplicité

des

expositions

et pour attirer un nombre

plus grand

de visiteurs

notamment de visiteurs

étrangers.

Les demandes de

participation

peuvent être

envoyées

dès maintenant et

jusqu’au

14

juin

1966. Pour tout

renseignement

écrire au Comité

d’Exposition : SOCIÉTÉ FRANÇAISE

DE

PHYSIQUE

33,

rue

Croulebarbe,

PARIS 13e

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