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Formation et organisation professionnelle

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Academic year: 2022

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(1)

COMMUNICATION ORALE

Formation et organisation professionnelle

O-149

Le simulateur de chirurgie robotique

Mimic

®

dV-Trainer, un outil pour l’enseignement et la certification ?

C. Perrenota, M. Pereza, T. Nguyena, J.P. Jehla, J. Felblingerb, P. Eschwegea, J. Huberta

aÉcole de chirurgie, CHU Nancy-Brabois, France ;

bIadi-UHP-Inserm (U947), CHU Nancy-Brabois, France ;

cService d’urologie, CHU Nancy-Brabois, France

Objectifs.— Le développement de la chirurgie robot assistée nécessite un entraînement et une validation de l’expérience spécifique acquise. L’enseignement et l’entraînement sur animaux ou sur l’homme sont onéreuses et exposent à des suites médi- colégales. L’objectif de ce travail était de vérifier et de valider l’outil Mimic®simulator pour l’apprentissage de la chirurgie robot assistée.

Méthodes.— Une étude prospective a été effectuée entre décembre 2009 et mars 2010 à l’aide du simulator dV-Trainer (Mimic®).

75 chirurgiens (5 experts ayant réalisé plus de 100 procédures robot assisté (PRA), 6 chirurgiens confirmés ayant 10 à 40 PRA, 8 débutants, 37 internes, 19 infirmiers (ères) et étudiants en médecine) ont été inclus. 5 exercices représentatifs de la chirurgie robotique (mobilisation de la caméra, repositionnement des outils, manipulation endocorporelle, coordination manuelle et retour visuel de la force) ont été choisis. L’analyse a été faite par 2 experts et basée sur une étude de plus de 1100 scores sur le simulator et sur des exercices vidéo similaires réalisés sur le robot Da-Vinci-S actuel.

Résultat.— L’aspect et le contenu des programmes étaient considérés très intéressant par la plupart des sujets. Cepen- dant, la rotation, la fluidité des mouvements et la vision 3D étaient limités selon les participants. La vérification des compétences avec le dV-Trainer était corrélé à la pratique (coefficient de correlation = 0,783). Le simulator était capable de mettre en évidence 5 niveaux de compétences (Anova p< 0,05).

Conclusion.— Le simulator dV-Trainer est un outil permettant l’entraînement et la certification des acquis pour la chirurgie robot assistée.

夽 Communications présentées lors du 105e Congrès franc¸ais d’urologie. Paris, 16 au 19 novembre 2011.

O-150

Comment arriver à suivre la morbidité en pratique quotidienne ?

J. Terrier, A. Ruffion, G. Fiard, H. Habchi, T. Castaings, A. Arvin-Berod, N. Arnouil, P. Paparel

Urologie, Lyon-Sud, Lyon, France

Objectifs.— Les réunions de morbidité mortalité sont une nouvelle obligation réglementaire qui s’impose progressivement. Au-delà de la nécessité de mettre en place un dispositif pour répondre à un texte, nous avons décidé de trouver un moyen d’utiliser un outil standardisé pour rendre compte des complications survenues dans le service. Nous rapportons ici les résultats après les 6 premiers mois d’utilisation.

Méthodes.— Début novembre 2011, nous avons ajouté dans notre dossier informatique une nouvelle information binaire : morbidité oui/non. Cette case a été rendue obligatoire pour la réalisation d’un CR de sortie des patients. En cas de réponse«oui», un système de tableau prérempli, utilisant la classification internationalement reconnue pour les morbidités postopératoires (Clavien) apparaissait systématiquement. En cas d’infection, une fiche mise en place avec le CLIN de l’hôpital apparaissait également. Une réunion mensuelle de RMM a été mise en place afin de suivre les nouveaux indicateurs ainsi obtenus.

Résultat.— La réunion mensuelle a permis que l’ensemble des dos- siers soit renseigné en informatique. Le traitement automatisé d’une partie des requêtes a permis d’avoir des renseignements sur les complications habituelles du service. Au final sur les 6 premiers mois de l’analyse, 2157 patients ont été hospitalisés dans le ser- vice. 134 complications ont été déclarées (65 Clavien 1, 43 Clavien 2, 18 CLavien 3, 6 Clavien 4, 5 Clavien 5). Le taux d’ISO validé par le CLIN était de 1,7 %.

Conclusion.— L’utilisation de l’outil informatique, conjugué à une échelle validée d’évaluation des complications nous a permis d’obtenir une meilleure idée des complications pouvant survenir avec le service. La stabilité des indicateurs obtenus, si elle se confirme, nous permettra peut être à terme d’avoir des indicateurs de qualité permettant de dépister plus rapidement d’éventuelles anomalies de prises en charge pouvant déboucher sur une augmen- tation des complications.

1166-7087/$ — see front matter doi:10.1016/j.purol.2011.08.017

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O-151

Évaluation objective de la production scientifique des services de chirurgie au sein du plus grand CHU de France (Assistance Publique—Hôpitaux de Paris) : analyse des scores SIGAPS. Quelle est la place de l’urologie ?

R. Morganb, S. Drouinb, M. Farona, P. Mozerb, D. Yatesb, Y. Parca, E. Chartier-kastlerb, J. Lefèvrea

aChirurgie digestive Saint-Antoine, Paris, France ;bUrologie Pitié-Salpétrière, Paris, France

Objectifs.— L’un des outils les plus objectifs instauré pour valoriser la production scientifique franc¸aise est le projet SIGAPS (Système d’Interrogation, de Gestion et d’Analyse des Publications Scien- tifiques), initié au CHRU de Lille en 2002. Il s’agit d’un logiciel de bibliométrie qui a pour objectif d’aider au recensement et à l’analyse des publications scientifiques référencées sur Medline, pour un établissement ayant des activités de recherche médi- cale. Analyser les résultats du système de gestion et d’analyse des publications scientifiques (SIGAPS) au sein de l’Assistance Publique—Hôpitaux de Paris (AP—HP) et d’évaluer le poids scienti- fique de l’urologie par rapport aux autres disciplines chirurgicales.

Méthodes.— Principes du score SIGAPS. Globalement, les revues sont classées en 6 catégories (de A à E avec en plus une caté- gorie NC) selon leur impact factor. Le classement dépend de la spécialité médicale et de l’impact factor de la revue. Ces caté-

gories permettent d’assurer le même pourcentage de revues au sein de chaque spécialité. Le nombre de point pour un méde- cin par article varie donc de 1 à 32. Le calcul pour un service est calculé selon deux principes : chaque article n’est compta- bilisé qu’une seule fois pour une structure administrative et en prenant en compte la meilleure des positions.Données analysées.

L’ensemble des 38 709 publications provenant de 832 services de l’AP—HP entre 2006 et 2008 (3 années) a été étudié. Les données disponibles étaient le CHU d’appartenance, l’intitulé du service (23 différents), le nombre d’articles publiés, le nombre de pre- mière place, de dernières places, le score SIGAPS selon les deux méthodes de calculs. Nous avons retrouvé pour chaque service, le nombre de temps plein en se basant sur le site internet de l’AP—HP (www.aphp.fr). Le nombre de PU-PH, MCU-PH, PHU, PH, CCA a été décompté.

Résultat.— La base de données SIGAPS contenait des informations pour 832 services. Parmi eux ; il a été possible de retrouver des informations sur la composition des équipes pour 747 (89,8 %).

Les 747 services étaient composés de 5719 équivalents temps pleins (1895 (33,1 %) PU-PH, MCU ou PHU ; 2772 (48,4 %) et 1052 (18,4 %) CCA ou AHU). Le nombre moyen de temps pleins par service était de 7,66±6,96 (écart : 1—69). La moyenne du nombre total d’articles publiés par service sur la période d’étude était de 51,8±49,40 (écart : 1—453). Le nombre de publication par temps plein sur la période d’étude était en moyenne de 7,97±7,77 (1—45), soit un nombre moyen de 2,66±2,59 par temps plein par an.

Conclusion.— L’urologie est le leader absolue, et de loin, en termes de publications scientifiques au sein de l’Assistance Publique—Hôpitaux de Paris lorsqu’on la compare aux autres dis- ciplines chirurgicales. La discipline est donc organisée de fac¸on efficiente pour mener de front une activité clinique et de recherche qui témoigne d’un dynamisme certain de la part des équipes qui s’y investissent pour remplir les missions qui leur sont dévolues au sein du CHU et dans le cadre de l’autonomisation des universités.

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O-152

Étude Préobs : prévention du risque

thromboembolique veineux après intervention pour cancer abdominopelvien (analyse du sous-groupe des patients issus de la chirurgie urologie)

J.D. Doubleta, P. Rischmannc, P. Colobyb, C.M. Samamad

aHôpital Mignot-Versailles, France ;bCH René-Dubos, Pontoise, France ;cCHU Rangueil, Toulouse, France ;dHôtel-Dieu, Paris, France

Type de financement : observatoire de pratique Sanofi Synthélabo.

Objectifs.— L’AFU et la SFAR ont publié en 2005 des recom- mandations pour la pratique clinique dans la prévention postopératoire de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV) après chirurgie urologique. L’objectif de l’observatoire Préobs était de décrire les pratiques réelles de thrombo- prophylaxie en chirurgie abdomino-pelvienne carcinologique notamment en urologie. Le but de cette communica- tion est de décrire les stratégies de prévention dans le sous-groupe de patients issus de la chirurgie urologique carcinologique.

Méthodes.— Préobs est une étude observationnelle longitu- dinale multicentrique réalisée par des anesthésistes et des chirurgiens. Ont été inclus les patients opérés pour chirur- gie d’un cancer urologique, digestif ou gynécologique. Les patients ont été suivis 9±3 semaines après leur sortie de l’hôpital.

Résultat.— De septembre 2009 à janvier 2011, 2380 patients ont été inclus dont 976 (40 %) patients suite à une chirurgie urolo- gique. 87 % étaient des hommes, l’âge médian était de 65 ans et la durée médiane d’hospitalisation était de 9 jours. Une laparo- tomie a été pratiquée chez 68 % des patients et une cœlioscopie chez 32 %. La chirurgie urologique pour cancer de la prostate, du rein et de la vessie représente respectivement 59 %, 22 % et 13 % des cas avec un curage ganglionnaire pratiqué dans 57 % des cas pour une durée médiane d’intervention de 3 heures. Une thromboprophylaxie de la MTEV a été instaurée chez 99,2 % des patients en urologie. Les HBPM, l’HNF et le fondaparinux ont été utilisés dans 96 %, 3 % et 1 % des cas avec une initiation post- opératoire dans 86 % des cas. Cette thromboprophylaxie a été poursuivie après la sortie de l’hôpital chez 95 % des patients.

Une méthode de contention veineuse a été utilisée chez 82 % des patients à l’hôpital et prescrite chez 45 % des patients à la sortie. La durée recommandée de la thromboprophylaxie médi- camenteuse de 4 à 6 semaines a été respectée chez 55 % des patients. Durant l’hospitalisation, 5 patients (0,5 %) ont présenté une thrombose veineuse profonde (TVP) et 5 patients (0,5 %) une embolie pulmonaire (EP). Après la sortie, 2 patients (0,2 %) ont pré- senté une TVP et 3 patients (0,3 %) une EP. Au total, 12 patients (1,2 %) ont présenté au moins un ETEV durant l’étude. On note durant la période totale de l’étude que 19 patients (2,0 %) ont pré- senté une hémorragie ayant nécessité une réintervention (1,3 % à l’hôpital et 0,7 % après la sortie) et 2 patients (0,2 %) ont déve- loppé une hémorragie au niveau d’un organe critique (0,1 % à l’hôpital et 0,1 % après la sortie). L’étude ne rapporte aucune hémorragie fatale en urologie. Cependant, parmi les 19 patients (1,9 %) ayant présenté au moins un épisode hémorragique majeur, celui-ci a été considéré par l’investigateur comme raisonnable- ment relié au traitement anticoagulant dans seulement 26 % des cas (5 patients).

Conclusion.— Cette étude montre que la prophylaxie périopératoire de la METV est instaurée chez la quasi-totalité des patients. Néan- moins, la durée la thromboprophylaxie postopératoire inférieure aux recommandations pourrait contribuer au taux relativement élevé d’ETEV.

O-153

Chirurgie robotique chez les urologues en formation

J. Guillotreaua, J.B. Beauvalb, P. Bigotb, T. Bessedeb, P.O. Faïsb, P. Colinb, J.E. Terrierb, O. Celhayb, J. Branchereaub, N. Koutlidisb, C. Mazzolab, I. Souillacb, J.B. Terasab, T. Murezb, T. Ripertb, X. Gaméc

aGlickmann Urological And Kidney Institute, Cleveland, United States of America ;bAssociation franc¸aise des urologues en formation Afuf, France ;cService d’urologie, transplantation rénale et andrologie, Toulouse, France

Objectifs.— Déterminer la place de la chirurgie robotique et évaluer la formation dans la population des urologues en formation.

Méthodes.— Étude transversale réalisée auprès de l’ensemble des membres de l’Association franc¸aise des urologues en forma- tion au cours du mois d’avril 2011. Un questionnaire comprenant 25 questions concernant l’âge, le genre, le statut professionnel actuel, le nombre d’heures travaillées, le centre d’origine, l’année de réussite au concours de l’internat ou l’examen national clas- sant, la pratique de la laparoscopie, la mise à disposition d’outils d’entraînement, la disponibilité d’un robot, la place du robot dans la pratique actuelle et future, la formation à la chirurgie roboti- sée a été envoyé par courriel. Les données quantitatives ont été comparées à l’aide du test de Student et les données qualitatives à l’aide du test de Chi2.

Résultat.— Le taux de réponses était de 64,5 % (193 sur 299). Âgés en moyenne de 30,2±2,5 ans, 113 étaient internes et 80 chefs de clinique. Ils déclaraient travailler en moyenne 64,9±9,6 heures par semaine. 97,4 % pratiquaient la chirurgie laparoscopique dans leur centre de formation et 67,0 % disposaient d’un laparotrainer.

55,9 % avaient accès à un robot. Plus de 73 % d’entres eux avaient déjà aidé sur une chirurgie robotisée, 56,3 % avaient pratiqué un geste sur console et 24,3 % avaient réalisé une intervention roboti- sée. 7 % d’entres eux disposaient d’un robot trainer et 1,8 % d’une double console. La place actuelle et future de la chirurgie roboti- sée en urologie était jugée élevée (respectivement 5,5±1,9/10 et 7,3±1,8/10). La formation pratique et théorique étaient jugées insuffisantes (respectivement, 3,2±2,5/10 et 3,6±2,6/10). 10,9 % se déclaraient autonomes en chirurgie robotisée. Les limites au développement de la chirurgie robotisée étaient le coût (83,4 %), l’accessibilité (65,8 %) et le manque de formation (42,5 % des cas).

L’absence de robot représentait une limite à l’installation pour 39,4 % d’entres eux. Les chefs de clinique avaient significativement réalisé plus de gestes sur console (p< 0,0001) et plus d’intervention (p< 0,0001) que les internes, étaient plus satisfaits de leur forma- tion pratique (p= <0,001) et théorique (p= 0,001) et se sentaient plus autonomes (p< 0,0001). Ceux qui avaient à disposition un robot avaient plus aidé (p< 0,001) et réalisé d’intervention (p= 0,009) que ceux qui n’avaient pas accès au robot, étaient plus satisfaits de leur formation en général (p= 0,0001), pratique (p< 0,001) et théorique (p= 0,006), jugeaient plus limitant l’absence de robot lors de leur installation future (p= 0,026). De plus, ils jugeaient plus importante la place actuelle et future de la chirurgie robotisée en urologie (respectivement,p= 0,007 etp= 0,006).

Conclusion.— Malgré un engouement pour la chirurgie robotisée de la part des jeunes urologues, la formation est jugée actuellement insuffisante.

O-154

Prise en charge des patients porteurs de sonde vésicale à demeure : enquête auprès des médecins généralistes

E. Valgueblasse, A. Roux, J. Berger, X. Plainard, M. Lanoe, A. Bouhlel, P. Colombeau, J.P. Dumas, A. Descazeaud Sevice d’urologie, CHU Limoges, France

(4)

Objectifs.— Évaluer la prise en charge des patients porteurs de sonde vésicale à demeure au long cours (SV) par les médecins géné- ralistes (MG).

Méthodes.— Un auto-questionnaire a été envoyé à 603 MG du Limou- sin pour les interroger sur leur prise en charge des patients porteurs de SV.

Résultat.— 228 questionnaires on été analysés provenant de 126 MG exerc¸ant en secteur urbain ou semi-urbain et 102 MG exerc¸ant en secteur rural. Les MG suivaient en moyenne 1,3 patients por- teurs de SV. Selon l’enquête, la SV était changée par eux même dans 23,2 % des cas, par un urologue dans 23,7 % et par une infir- mière dans 53,1 %. La fréquence rapportée de changement était de 2, 4, 6 et 8 semaines dans respectivement 7,4 %, 59,2 %, 15,4 % et 10,5 % des cas. 64,5 % disaient prescrire systématiquement des soins locaux par une infirmière. Les poches collectrices utilisées étaient stériles dans 42,5 % des cas et non stériles dans 38,2 % des cas. Une majorité de MG faisaient changer la poche collec- trice quotidiennement (56,1 %) et ne faisaient faire d’ECBU qu’en cas d’infection symptomatique (58,3 %). En cas d’ECBU positif sans symptômes, l’attitude était un changement de SV avec traite- ment antibiotique dans 23,2 % des cas, un traitement antibiotique sans changement de SV dans 14,5 % des cas, un ECBU de contrôle dans 23,7 % des cas ou de ne rien faire dans 35,5 % des cas. Des différences significatives ont été observées en fonction du type d’exercice.

Conclusion.— Cette étude met en évidence une hétérogé- néité des pratiques des MG pour la prise en charge des patients porteurs de SV. Les habitudes étaient différentes selon le mode d’exercice rural ou urbain des MG. Certaines pra- tiques rapportées apparaissent éloignées des recommandations des sociétés savantes. Ce travail pourrait constituer une base pour l’élaboration d’un document d’information à destinée des MG.

O-155

Le programme personnalisé de soins est-il homogène d’un centre à l’autre ? Exemple

appliqué aux décisions de Réunion de concertation pluridisciplinaire (RCp) pour des cas de cancers de la prostate, du rein et de la vessie dans 4 centres universitaires d’ î le de France.

F. Audeneta, A. Mejeana, A. De La Tailleb, C.C. Abboub, T. Lebrec, H. Bottoc, M.O. Bitkerd, M. Roupretd

aHôpital européen Georges-Pompidou, Paris, France ;bHôpital Henri-Mondor, Créteil, France ;cHôpital Foch, Suresnes, France ;

dHôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris, France

Objectifs.— Un des objectifs prioritaires du plan cancer est de garantir à tous les patients la discussion de son dossier au sein d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Ces RCP sont aujourd’hui le lieu de référence de la prise de déci- sion thérapeutique dans le domaine de l’oncologie. La mise en commun de compétences individuelles a pour but de ne pas faire perdre de chance au patient, notamment dans le cas de dos- siers complexes. L’objectif de ce travail était de comparer les propositions thérapeutiques de plusieurs RCP d’île de France à partir de dossiers discutés successivement dans chacune d’entre elle.

Méthodes.— Trois dossiers d’onco-urologie concernant des cancers de la prostate, du rein et de la vessie ont été sélection- nés pour leur caractère atypique et hors-recommandations.

Ces dossiers ont été présentés en insu dans 4 services d’urologie d’île de France : la Pitié-Salpêtrière, l’hôpital Henri- Mondor, l’hôpital européen Georges-Pompidou et l’hôpital Foch.

Dossier 1 : patient de 29 ans ayant un carcinome à cellules rénales localement avancé avec un doute sur une métastase pulmonaire et une forme histologique juvénile à la biopsie (translocation Xp11).

Dossier 2 : patient de 75 ans avec de nombreuses comorbidités présentant une tumeur de vessie pT1 de haut grade associé à du carcinome in situ (CIS) récidivant après BCG-thérapie.

Dossier 3 : patient de 47 ans ayant un cancer de prostate de risque intermédiaire (PSA = 11,58 ng/mL, Gleason 3 + 4, cT2) avec un doute sur un franchissement capsulaire en IRM, consultant pour un deuxième avis après début d’une hormonothérapie

Résultat.— Les dossiers 1 et 3 faisaient l’objet de propositions comparables dans les 4 centres avec une prise en charge chi- rurgicale, respectivement par néphrectomie élargie par voie sous-costale avec contrôle du scanner thoracique à distance et pros- tatectomie totale avec curage étendue par voie ouverte (1 centre) ou cœlioscopie robot-assistée (3 centres). Les explorations pré- opératoires différaient cependant : pour le dossier 3, 2 centres sur 4 demandaient une réévaluation par IRM avec dans un cas la réalisation d’un PET-scan à la choline. Pour le dossier 2, 3 centres proposaient une cystoprostatectomie avec Bricker en l’absence de contre-indication anesthésique. Un centre demandait une évaluation oncogériatrique préalable et un autre proposait une réévaluation après un deuxième cycle de BCG-thérapie.

Conclusion.— Le programme personnalisé de soins dépend donc du patient mais aussi de l’expertise et des habitudes du centre amené à le prendre en charge. Pour les dossiers complexes sans référentiel clairement établi, la discussion entre experts peut conduire à des attitudes différentes selon les centres et est largement influencée par la construction locale de la RCP.

O-156

Alerte sur l’accessibilité prévisible du post-internat d’urologie jusqu’en 2013 : une étude de l’Afuf

O. Celhay, B. Faivre D’arcier, N. Koutlidis, J.B. Beauval, P. Bigot, J. Branchereau, N. Brichart, P. Colin, P.O. Faïs, C. Mazzola, T. Murez, T. Ripert, I. Souillac, J.E. Terrier, J.B. Terrasa, T. Bessede Afuf, Paris, France

Objectifs.— Évaluer l’accessibilité du post-internat pour les internes d’urologie prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2010 et 2013.

Méthodes.— De novembre 2010 à janvier 2011, les internes ins- crits au DESC d’urologie dans les centres hospitalo-universitaires franc¸ais ont été contactés par courrier électronique, en utilisant le registre AFUF. Un questionnaire a recensé le nombre d’internes prévoyant de terminer leur internat entre novembre 2010 et 2013.

Les postes de chef de clinique-assistant (CCA) et d’assistant spécia- lisé (AS) d’urologie permanents et provisoires ont été répertoriés sur la même période dans chaque région, ainsi que leur occupation prévue.

Résultat.— Notre étude a recensé 306 urologues en formation ins- crits au DESC d’urologie (190 internes, 76 CCA, 30 AS, 10 sur postes autres). En novembre 2010, 56 internes ont terminé leur internat, alors que 68 puis 79 internes prévoyaient de terminer leur internat respectivement en novembre 2011 et 2012. Cent six postes vali- dant le post-internat ont été répertoriés en novembre 2010, dont 54 étaient disponibles. L’accessibilité nationale au post-internat a été estimée à 96,4 %, 67,6 % et 31,6 % pour les internes terminant leur internat respectivement en novembre 2010, 2011,

Le déficit prévisible de postes de post-internat a été calculé à 22 postes pour novembre 2011 et 54 postes pour novembre 2012.

Conclusion.— Le nombre d’internes d’urologie prévoyant de termi- ner leur internat entre novembre 2010 et 2013 devrait augmenter chaque année, témoignant de l’attrait pour la spécialité et de l’absence de régulation des inscriptions au DESC d’urologie. En

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raison d’une inadéquation de postes de CCA et d’AS, un post- internat validant ne devrait être accessible immédiatement que pour 67,6 % et 31,6 % des internes qui termineront leur internat respectivement en novembre 2011 et 2012.

O-157

Évaluation d’une nouvelle plate-forme robotisée dans le traitement ablatif percutané des tumeurs rénales

J. Guillotreaua, S. Hillyera, J. Guerinb, G.P. Habera

aGlickmann Urological and Kidney Institute, Cleveland, United States of America ;bMedtech SAS, Montpellier, France ;cService d’urologie, transplantation rénale et andrologie, Toulouse, France Type de financement : Fondation de France, Association franc¸aise d’urologie.

Objectifs.— Démontrer la faisabilité et à évaluer la précision d’une plate-forme robotisée RosaTM, initialement développée en neuro- chirurgie, pour application dans les traitements ablatifs percutanés des tumeurs rénales.

Méthodes.— Des cibles radio-opaques ont été placées dans un modèle de corps humain sur lequel étaient déposées des pastilles radio-opaques. Une tomodensitométrie a été réalisée sur le fan- tôme et les images transférées dans le système RosaTM. Ensuite, un recalage a été effectué par pointeur, à l’aide des marqueurs radio- opaques, permettant de valider la précision dans les 3 dimensions.

Les cibles et trajectoires ont ensuite été planifiées selon deux méthodes : définition sur les images TDM d’un point d’entrée, d’une cible et de la trajectoire cible (groupe 1,n= 10 cibles), définition de la cible à l’aide du bras du robot sur l’image TDM (groupe 2, n= 10 cibles). Le centre de la cible était défini comme le point cible. Le bras du robot était ensuite déployé permettant selon les trajectoires permettant de réaliser les biopsies des cibles. La longueur des trajectoires, le volume et le diamètre des cibles, le temps nécessaire à la définition des marqueurs, au recalage et à au déploiement du robot pour chaque cible ont été mesurés. La précision a été mesurée dans les 3 axes x, y, z et la définition de l’erreur de trajectoire a été définie comme la longueur entre le point cible retenu sur le scanner et le point cible retrouvé sur le fan- tôme. L’erreur de trajectoire cumulée était ensuite calculée selon la formule√x2+y2+z2.

Résultat.— La navigation, la planification et la définition de la trajectoire optimale étaient bonnes dans tous les cas. Les résultats sont exposés dans le tableau 1.

Groupe 1n= 10 cibles Groupe 2n= 10 cibles

Diamètre moyen des cibles (mm) 11,3±4,3 18,2±2,3

Volume moyen des cibles (ml) 1,2±0,7 2,1±0,3

Précision du recalage (mm) 2,23 0,78

Temps de recalage (min) Non disponible 5

Temps définition des marqueurs (min) Non disponible 7

Longueur trajectoire (mm) 142 mm (115—201) 150

Taux de réussite 10/10 10/10

Erreur de trajectoire (mm)xyz 2,9±1,9 2,1±2,8 1,0±0,9 2,8±1,6 1,4±2,6 2,9±1,8

Erreur de trajectoire cumulée (mm) 4,2±2,3 5,1±2,1

Conclusion.— Nous rapportons la première application urologique du robot Rosa. L’assistance robotisée pour les traitements abla- tifs est faisable et garantit une précision dans le placement des

aiguilles. Cette étude préliminaire doit être confirmée sur modèle animal avant application clinique. De plus, des nouvelles améliora- tions techniques sont attendues pour encore optimiser le système aux besoins de la chirurgie urologique.

O-158

Évaluation de l’activité d’une unité d’urgences urologiques en CHU

L. Martin, J. Lillaz, G. Delorme, Y. Nguyen Huu, E. Chabannes, S. Bernardini, G. Guichard, H. Bittard, F. Kleinclauss

Service d’urologie et transplantation rénale, hôpital St-Jacques, CHU Besanc¸on, Besanc¸on, France

Objectifs.— Déterminer le profil épidémiologique des urgences uro- logiques en CHU et l’intérêt d’un service d’urgences urologiques indépendant du service d’accueil des urgences (SAU) adultes.

Méthodes.— En 2009, nous avons ouvert une unité d’urgence urolo- gique assurant une prise ne charge direct des patients sans passage préalable par le SAU. Nous avons conduit une étude rétrospective incluant la totalité des patients pris en charge au sein de cette unité pendant l’année 2009. Nous avons réalisé un recueil des données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.

Résultat.— 1257 patients, dont 73,3 % d’hommes, d’âge moyen 56 ans (15 à 98 ans) ont consulté aux urgences urologiques durant l’année 2009. 44,4 % venaient directement de leur domicile, 32,4 % du SAU, 17,9 % adressés par leur médecin, 5,3 % des hôpitaux péri- phériques et 2,2 % par SOS médecin. Les motifs de consultations étaient la douleur de l’appareil urinaire (56 %), les problèmes de sondes (21,2 %), les signes irritatifs (19,6 %), un syndrome fébrile uri- naire (17,4 %), la présence d’une hématurie (15,8 %) et la rétention aiguë d’urine (15,2 %). Les diagnostics retenus à l’issue de la consul- tation sont les problèmes techniques sur sondes vésicales ou de stomies (21,8 %), les coliques néphrétiques (17,4 %), les infections de l’appareil urinaire (22,1 %), les complications postopératoires (11,2 %), l’HBP symptomatique (5,2 %), les cancers urogénitaux (4,9 %), les traumatismes (3,4 %). Dans 5,9 % des cas, le diagnos- tic retenu ne concernait pas l’urologie. Les traitements entrepris ont été médicaux dans 49,2 % des cas, chirurgicaux dans 16,9 % et 29,4 % des patients ont nécessité un geste sur sonde urinaire. 52,8 % des patients ont bénéficié d’une prise en charge ambulatoire alors que 43,5 % ont été hospitalisés en service d’urologie et 3,9 % ont été réorientés.

Conclusion.— En 2009, l’ouverture d’une unité dédiée aux urgences urologiques a abouti à une activité de 1257 consultations d’urgence.

Les urgences les plus fréquentes ont été les problèmes de drainage urinaire, les coliques néphrétiques et les infections de l’appareil urinaire.

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