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Contribution à l'étude craniologique des Boschimans

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Contribution à l'étude craniologique des Boschimans

PITTARD, Eugène

PITTARD, Eugène. Contribution à l'étude craniologique des Boschimans. Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris , 1928, vol. 9, no. 1, p. 43-57

DOI : 10.3406/bmsap.1928.4065

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:106616

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(2)

Extrait des Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropotogie de Paris.

(Séance du f 6 fdvrier f 928.)

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE CRANIOLOGIQUE DES BOSCHIMANS ..

PAR EUGÈNE PITTARD,

Professeur d' Anthropologie à l'Université de Genève.

Ce mémoire 1 représente l'étude d'une série de 45 crânes, dont 23 masculins et 22 féminins. Ces crânes font partie d'un lot important de squelettes Boschimans-Hottentots envoyés au laboratoire d' An Lhropologie de l'Université de Genève, par le Musée de Cape-Town, pour en faire une monogrnphie générale.

Les crânes qui font l'objet de cette étude détachée proviennent, selon la terminologie de M. Peringuey, ancien directeur du Musée de Cape- Town, des Dunes de Sable.

Diamètres antéro-postérieur et transverse. Indice céphalique.

Diamètre antéro-postérieur Diamètre métopique Diamètre transverse .

TABLEAU {

Crdnes masculins Crânes {eminins

MoyennBs Exlrêmes Moyennes Extr'êmes mllllm.

182.36 181 59 135 48

mllllm.

(171 - 190) (171 - 191) (128 - 144)

milllm.

175.4 176.2 137 3

millim.

(168 - 186) (167 - 187) (129 -- 150) Les crânes féminins ont un diamètre métopique plus développé que le diamètre antéro-postérieur, ce que ne montrent pas les crânes masculins.

Le diamètre transverse est plus grand chez les crânes féminins que chez les crânes masculins. Ce caractère nous indique probablement que les crâries féminins seront moins dolichocéphales que les crânes masculins ou ren- fermeront des types plus teintés de brachycéphalie.

1 Je remercie Ici M11 • Marguerite Dellenbaeb qui a bien voulu m'aider dans la préparation de ce mâmoire.

(3)

44 SOClÉTÉ n' ANTHROPOLOGJI! Dl! P.lRIS

L'indice céphalique moyen des crânes masculins est 74.36 et l'indice moyen féminin 78.45. Les extrêmes vont de ô8.42 à 8i.82 chez les hommes, et de 73.08 à 83.43 chez les femmes. Par leur indice moyen les hommes se classent dans la catégorie des dolichocéphales vrais et les crânes féminins dans la catégorie des mésaticéphales.

En examinant les indices extrèmes on voit combien la dolichocéphalie vraie est plus accentuée chez les crânes masculins. La répartition qui suit va nous le prouver mieux encore.

Dolichocéphales.

Sous-dolichocéphales Mésaticéphales . Sous-brachycéphales Brachycéphales .

Crdnes ml!sculins 14 soit le 63.64 %

6 27.27 %

2 9.09 %

Crdnes féminina.

4 soit le 20 %

5 25 %

5 25 %

4 20

2 10 %

Ce tableau nous confirme ce que pouvait nous faire supposer la valeur de l'indice moyen, à savoir que les crânes masculins, dans leur majot·ité (63.64 0/0) doivent se classer dans la série des dolichocéphales vrais, tan dis que 20 0/0 des crânes féminins seulement appartiennent à cette caté- gorie. Aucun crâne masculin ne dépasse le caractère de mésaticéphalie, tandis que les femmes présentent i!û ûiO de types sous-brachycéphales (20 0/0) et brachycéphales (100/0). Il est probable que parmi les restes squeletiques féminins de cette série il en est plusieurs qui ne font pas partie réellement du groupe ethnique des Boschimans ou qui ont subi un fort métissage avec de populations plus brachycéphales, mais es- quelles 'l

Hauteur basio-bregmaeique et indices verticaux de longueur et de largeur.

Ilaut. basio-bregmatique.

Indice vert. de longueur.

Indice vert. de largeur .

TABLEAU 2.

Crânes masculins

Moyennes millim.

126.10 69.65 92.99

Extrêmes milllm, (116 -137 ( 63 74- 75 ) ( 91.12-100.75)

Crdnes féminins

Moyennes mllllm.

123 70.44 87.70

Extrêmes millim.

(114 "'"".'133 ) ( 61.29- 76.92) ( 83.33- 98.52)

Cette hauteur basiobregmatique qui représente le dévelopement verti- cal du crâne est inférieure à celle que nous avons mesurée chez les Gri- quas, elle est inférieure aussi à celles mesurées sur des crânes Hottentots par Shrubsall (13t mm) et Broom (1.43 mm.)

L'indice vertical de longueur est de valeur plus élevée chez les crànes féminins. La dilîéreoce entre les extrêmes est de 15 unités 63 chez les femmes alors qu'elle n'est que de 12 unités chez les hommes. L'indice

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!!. PITTARD. - CONTRIBUTION A L'ÉTUDI! CRANIOLOGIQUI! Dl!S BOSCHIMANS 45 vertical de largeur est de valeur moindre chez les crânes féminins que chez les crânes masculins

Répartition de l'indice vertical de longueur :

Chamaecéphales.

Orthocéphales . Hypsicéphales

C1°dnes masculins

1.7 soit le 80.85 % 3 1.4.29 %

1. 4.76 %

Crdnes /éminins

10 soit le 62.5 % 5 - 31.25 %

1. 6,2 ·,

Selon cette répartition (Topinard et Broca) les crânes des deux sexes appartiennent surtout à la catégorie des chamaecéphales. Nous constalons pourtant qu'il existe des crânes de lypes orthocéphale et hypsicéphale ; les premiers plus nombreux chez les femmes que chez les hommes, les seconds en petite proportion dans les deux sexes.

Répartition selon la terminologie de R. Martin.

Chamaecrânes Orlhocrânes . Hypsicrânes .

Crdnes masculins

l2 soit le 57.1.4 %

8 38.09

i 4.i6 %

Crdnea féminins

6 soit le 37.6 % 9 - 56.25 % 1. 6.25 % Selon cette terminologie les crânes de cette série se répartissent surtout enchamaecrânes el orlhocrânes. Chez les crânes masculins, le pourcentage destypes chamaecrânes est plus élevé que le pourcentage des typesortho- crânes Chez les c~ânes féminins c'est l'inverse qui se présente. Les crânes du type élevé sont peu représentés dans les deux sexes.

Répartition de l'indice vertical de largeur (selon R. Martin) :

Tapeinocrânes MétriocrAnes.

Akrocrânes .

Crdnes masculins

9 soit le 42.86 % 9 42.86 % 3 1.4.29 %

Crdnes /dminins

10 soit le 62.5 %

4 - 25 %

2 - 1.2.50 % Nous voyons que les crânes masculins et féminins se répartissent très inégalement selon ces diverses catégories. Les crânes féminins sont surtout tapeinocrânes.

Longueur de la buse du crâne (N.B.). - Elle est de 97.85 chez les crânes masculins (extrêmes 90, 108 mm.) et de 91 mm. chez les crânes fémi- nins (extrêmes 84 mm. et 100 mm.).

Cette longueur, chez les crânes masculins, dépasse de 6 mm. la même longueur chez les crânes fémininb. La longueur naso-basilaire des crânes masculins dépasse de quelques millimètres les chiffres donnés par Brink (94 mm. 9) et Shrubsall (95 mm.) pour la même longueur dans une série de Boschimans. Mais le chiffre fourni par les crânes féminins de cette série des Dunes de Sable est inférieur à ceux donnés par les deux autres séries ci-dessus (Brink et Shrubsall).

L'indice individuel féminin minimum est très inférieur à l'indice indi-

(5)

46 SOCIÉTÉ D' ANTHROPOLOGIH DE PARIS

viduel masculin minimum L'indice individuel maximum masculin étant plus fort que le maximum individui>l féminin, l'écart entre les extrêmes est tout de même d'égale valeur numérique.

Diamètrds du front et indice frontal.

Fronlal minimum . Frontal maximum . Indice frontal .

TABLEAU 3 Crdnes masculins

Moyennes mlllim.

94.7 112

84.69

Extrêmes milllm.

( 89 -103 (101 --127 ) ( 78.69- 91.67)

Crdnes féminins

Moyennes milllm.

92.7 111 7 83.06

Extrêmes milllm.

88 - 99 ( 103 -125 ) ( î7.88-- 88.79) Les diamètres du front sont presque de même valeur dans les deux sexes, pou1·tant un peu plus faibles chez les crt\.nes féminins. L'indice frontal m ntre une grande différence entre les extrêmes masculins allant jusqu'à 13 uniLès. Le fieux indices frontaux ci·dessus sont moins élevés que ceux. calculé pour les

autres

éries de Boschimans (Colonie du Cap, Abris sous roches, Cimetièt'e d'une vieille ferme el Kalahari).

Diamètre transverse de l'occipital et diamètre du trou occipital.

TABLEAU 4

Crdnes masculins Crdnes féminins

Moyennes Extrêmes Moyennes Extrêmes milllm. mllllm. mi Ill m. millim.

Diamètre biastérique 108.1 (95 .. 114 ) 106.9 (103 -104 Longueurtrou occipital. 36 (21 - 41 ) 34.3 ( 32 - 39 Largeur trou occipital. 29.4 (23 - 34 ) 28.4 ( 25 - 31 ) Indice trou occipital 81.82 (69.23-103.03) 83.05 ( 71.43- 96.88) Les diamèlres du trou occipital sont absolumeot p: us grands chez les crâ.nes masculins. C'est J'inverse de ce que nous avons trouvé dans une série précédemment étudiée (Cimetière d'une vieille ferme).

L'écart trntre les extrêmes du diamètre biastérique est assez considé- rable ( i5 unités) chez les crânes masculins.

La moyenne de l'indice du trou occipital est absolument plus elevée chez les femmes. Pour ce même indice les valeurs individuelles présen- tent de moins grandes ditlérences chez les crânes fémininins que chez les crânes masculins.

Répartition des indices individuels selon Broca :

Microsèmes Mésosèmes Mégasèrues

Crdnes masculins 12 soit le 70.59 %

1 5.88 %

4 - 23.53 %

Crdnes féminins 7 soit le 46.67 % 5 33.33 %

3 - 20 %

(6)

J!, PITTARD, - - CONTRIBUTION A L'ÉTUDE CRANIOLOGIQUE DES BOSCHIMANS 47 L'examen de ce petit tableau montre une assez grande variation sexuelle du caractère envisagé. Alors que les crânes masculins sont en grande majorité microsèmes, les crânes féminins sont à la fois microsè- mes et mésosèmes.

Les caractères de la face.

TABLEAU 5.

Crdnes masculins Crânes

f

6minins

Moyennes Extrlimes Moyennes Extrêmes millim. mllllm. mi Ili m. mlllim.

Longueur alvéolo-basilaire 95.88 ( 89 - 102) 89.4 ( 84- 94) Hauteur ophryo-alvéolaire 84.4 ( 78 - 91) 81.1 ( 71- 90) naso-alvéolaire 63.2 ( 56- 70) 61.6 ( 53- 66) Largeur bijugale 110.1 (105-117) 105.t (100-109) bizygoma tique 124.1 (117-131) 117.1 (112-125) Hauteur ou vert ure nasale 44.3 ( 40- 48) -43.5 ( 37- 47) Largeur de l'ouverture nasale 25.1 ( 20- 30) 23.4 ( 22- 25) Longueu1· voûte palatine . 53 ( 49- 57) 48.8

l

43- 53) Largeur de la voûte palatine 34.6 ( 31- 38) 33.4 ( 29- 38) Largeur de la cavité 01·bitaire 36.7 ( 34- 49) 35.3 ( 32- 38) Hauteur cavité orbitaire . 31.1 ( 28- 35) 31.7 ( 29- 33) Toutes ces mesures sont plus petites chez les crânes féminins, ex- cepté, cependant, la hauteur de la cavit.é orbitaire qui est à peu près égale dans les deux sexes, un peu supérieure chez les crânes féminins.

C'est par la lflrgeur b1zygomatique les crânes fémmins s'é'oignenl le plus des crânes masculins, puis par la longueur alvéolo-basilaire, la lon- gueur bijug~le et celle de la voô.te palatine. Il n'y a pas une grande JiŒérence sexuelle entre l'écartement maximum des arcades zygomati- ques et l'écal'tement des pommettes (14 mm. chez les crânes mascul.ins et 12 mm. chez les crânes féminins). Nous avons déjà constat~ ce fait dans une série de Boschimans Jes Abris-sous-Roches, étudiés précédem- ment.

C'est par la haoleu~ de l'ouverture nasale que les crânes féminins se rapprochent le plus des crânes masculins, avec une différence qui n'atteiht pas tout à fait un millimèlre au profit de ces derniers.

Par leurs hauteurs ophn o-al véolaire et naso-alvéolaire ces crânes de Boschimans des Dunes de Sable se rapprocheraient des crânes Griquas alors que dans la série des Abris- sous-Roches c'est par ces deux dimen- sions qu'ils s'en éloignaient.

indice du prognathisme (d'après Flower) - Il est de \l9.45 (de 96. 77 à i06.67) chez les crânes masculins el dll 9!H6 (de 96.55 à f04 55) chez les crânes féminins. Par leur mdice moyen ces deux séries sont méeo-. gnathes.

Répartition des indices individuels

(7)

48

SOCIÉT ÉD' ANTHROPOLOGll! DE PARIS

Orthognathes. Mésognathes.

Prognates. •

Crdnes masculins 9 soit le 52.94 %

7 -

41.18 %

1 5.88 %

Crdnes féminin&

4 soit le 44 44 % 4 - 44·44 % 1 - 11.11 % Plus nous avaocons dans l'étude de ces crânes Boschimans, plus nous avons confirmation que le type prognathe est particulièrement rare chez les crânes Boschimans. Les crânes masculins sont surtout orthognalhes, tandis que les crânes féminins sont orthognathes et mésognathes avec des valeurs numériques équivalentes.

Indice facial no 1.

Indice facial no 2.

Les indices faciaux.

Crdnes masculins

Moyennes 67.66 50.37

Extrêmes (61.54-75.21) (46.15-55.56)

Crânes féminins

Moyennes Extrènles 69

52

(61.74- 75.89) (46.09--58.04) Ces deux indices sont plus élevés chez les crânes féminins. L'écart entre les extrêmes est, pour ce qui concerne l'indice facial n° i, pareil dans les deux sexes. Lorsqu'on examine l'indice facial n• 2 nous cons-

tatons que l'écart entre les extrême<;; est plus considérable cher. les crânes féminins.

Par la répartition des indices individuels ces crânes sont surtout lepto- prosopes (ancienne classification de Kollmann ).

Leptoprosopes • Chamaeprosopes.

Crdnes masculin~

8 soit le 57.14 %

6 - 42.86 -

Crdnes féminins 4 soit le 66 67 % 2 - 33.3:-! - Selon la nouvelle classification de Kollmann, le 50 0/0 des crânes féminins et des .crânes masculins sont du type mésène. Le reste se répartit ainsi:

Bypereuryènes Euryènes.

Mésènes • Leptènes.

Hyperleptènes

Crânes masculin•

6 soit le 42.86 %

7 50

1 7.14 -

Les autres indices de la face sont :

Indice nasal . Indice orbitaire

Indice de la voûte palatine.

Crânes masculins

Moyennes Extrêmes 56.63 (43.48-63.64) 84.71 (75.68-97.14) 65.58 (57 .14-71.43)

Crdnes /dminins

2 soit le 33.33 %

3 50

1 lG.67 -

Crânes féminins

Moyennes Exlrèmes 53.97 (48.94- 59.46) 89.80 (78.BR-100 68.fl4 (60.38- 72.92)

(8)

J:. PITTARD. - CONTRIBUTION A L'ÉTUDE CRANIOLOGIQUI! Dl!S BOSCHIMANS 4Y

Par leur indice nasal moyen les crânes des deux séries sont platyr- rhiniens, les crânes féminins juste à la limite de la platyrrbinie.

Les deux autres indices du tableau ci-dessus (indice orbitaire et indice de la vot\te palatine) sont plus élevés chez les crânes féminins. Nous avons constaté ce fait à. plusieurs reprises déjà dans d'autres séries de crânes boschinans. Pour ce qui concerne l'indice nasal, l'écart entre les extrêmes est plus considérable chez les hommes que chez les femmes.

La différence sexuelle des écarts est de 10 unités en faveur des hommes.

Les écarts entre les extrêmes des deux autres indices sont de valeur équi- valente dans les deux séries sexuelles.

Répm·tition des indices individuels de l'indice nasal :

Leptorrhiniens . Mesorrhiniens . Platyrrhiniens .

Crdn6s masculins

1 soit le 5.88 %

3 - 17.64-

13 . - 76.47 -

Crdnea féminins

5 soit le 45.45 % 6 54.54 - Les crâ.ne féminins ne montrent aucun type leptorrhinien. Ils se répar- tissent presque également en types mésorrhiniens et platyrrhiniens. Les crânes masculins ne présentent pas du tout la même physionomie. La majorité d'entre eux appartiennent au type platyrrhinien et, au contrair~

des crânes féminins ils ne comptent que quelques mésorrhiniens.

Les indices orbitaires se répartissent comme suit:

Microsèmes Mésosèmee Mégasèmes

Crdnes masculins

8 soit le 42.11 % 7 - 38.84 - 4 - 21.05-

Crdnes

f

éminin1

-

1 soit le 8.33 % 4 - 33.~3 - 7 - 58.33 - Par leur indice orbitraire les crânes masculins se groupent presque également parmi les microsèmes et les mésosèmes. Les types à carac- tère mégasème sont représentés par un plus faible pourcentage. Les crânes féminins sont surtout mégasèmes. Ils sont moins mésosèmes que les crânes masculias, et ils ne se présentent qu'un tout petit pourceutage de types à caractère microsèmè.

Les courbes crœniennes.

Elles sont exposées dans le tableau suivant:

Courbes.

Sous-cérébrale . Frontale.

Frontale totale.

ÎABLll:AU6.

Crdnes masculins Crdnes

f

dminins

...____________

- _______...___

Moyennes Extrêmes Moyennes Extrêmes milllm.

22 4 109.l 131 5

( 20- 21S) ( 9L--122)

mllllm.

19.7 Hl.2 130.9

( 16- 26) ( 92-t28)

(9)

ou SOCll!TE D'ANTHROPOLOGIE Dl! PARIS

Pariétale. 120.4 (105-140) 121.4 (110-135)

Occipitale cérébrale 63.8 ( 58- 74) 61.7 (51-70) cérébelleuse 52 5 ( 45- 60) 51.1 ( 45 - ti5)

totale 116.3 112.8

Antéro-postérieure totale. 368.2 365.1

Biauriculaire

Partie antérieu~e d~ l; co~rb~ 292.9 (270-320) 293.9 (275-::l20) horizontale totale 240.5 (225-257) 232.4 (?24-243) Horizontale totale . 510.6 (486-526) 501.2 (482-525) Trois des courbes ci-dessus sont absolument plus grandes chez les crânes féminins : la courbe frontale, la courbe pariétale et la courbe biauriculaire. C'est la première fois que nous observons, chez les groupes Boschimans, une combe biauriculaire et une courbe frontale absolument plus développées chez les crânes féminins que chez les crânes masculins.

La courbe pariétale, elle, est souvent plus développée chez les crânes féminins: nous avons relevé ce fait chez les Boschimans du Cimetière d'une vieille ferme el chez ceux des Abris sous roches. Si nous excep- tons la partie antérieure de la courbe horizontale et la coLirbe horizontale, totale elle-même, toutes les autres courbes du tableau ci dessus ne pré- sentent pas de grandes diITé1·euces sexuelles.

Nous avons calculé les rapports de quelques-unes de ces courbes entre elles.

Nous les exposons dans le tablf'au suivant:

TABLEAU 7.

Rapports:

de la courbe sous-cérébrale à la courbe antéro-postérieure. de la courbe frontale à la courbe antéro-postérieure ; de la courbe pariétale à la courbe antéro-postérieure.

de la courbe occipitale cérébrale à l'antéro-postérieure de la courbe occipitale cérébelleuse à l'antéro-postérieure.

de la courbe frontale à la courbe pariétale.

de la courbe frontal à la courbe occipitale cérébrale de la courbe frontale à la courbe occipitale totale.

de la courbe sous-cérébrale à la courbe frontale

de la courbe occipitale cérébrale à occipitale cérébelleuse.

de la courbe frontale à la courbe occipitale totale.

Hommes 6.08 29.63 32.70 17.33 14.2ti 90.61 l71 207.80

20.73 122.69

!:13.27

Femmes 5.41 30.54 33.34 16.95 14.0 ~

9Ui0 180.39 217.70 18.59 123.40 98.03 Le plus grand nombre (sept sur onze) des rapports ci-dessus sont en faveur des crânes féminins. Ce sont les rapports des courbes frontale et pariétale à la courbe antéro-postérieure ; de la courbe frontale aux courbes pariétale, occipitale cérébrale et occipitale cérébelleuse ; le rap- port de la courbe occipitale cérébrale à l'occipitale cérébelleuse, et celui de la courbe frontale à la courbe occipitale totale. Le rapport de la courbe occipitale cérébelleuse à la courbe antéro-postérieure est presque à égalité dans les deux sexes, très légèrement en faveur des crânes mas- culins. Le rapport de la courbe sous-cérébrale comparée à la courbe

(10)

!!. PITTARD. - CONTRIBUTION A L'ÉTUDE CR~NIOLOGIQUE Dl!S BOSCHIMANS 01

antéro poslérieure et à la courbe frontale est plus élevé chez les crànes masculins. Nous avions déjà fait cette remarque en calculant les rap- ports de ces courbes dans une autre série de Boschimans (Kalahari).

Rayons, angles auriculaires; cordes.

TABLEAU 8.

Crdnes masculins Crànes féminins Rayons aurlculo : Moyennes Extrêmes Moyennes Exlrêmes

mlllim. millim.

alvéolaire 97.5 ( 87-i04) 92.3 ( 86-102)

spinal 90.9 ( 85-102) 86 ( ~0- 97)

nasal 91.3 ( 91-101) 86.9 ( i8- 98)

ophryaque. 99.8 ( 92- ltl6) 96.4 ( 90-106)

bregmatique 110.7 (101-118) 110 (102- 122)

lambda tique 103.6 ( 92-112) 101.7 ( 97-110)

iniaque. 81.1 ( 75- 88) 79.6 ( 73 - 89)

opisthiaque 41.5 ( 34- 49) 38.3 ( 33- 43)

Les valeurs moyennes de ces rayons auriculaires sonl toutes en faveur des crânes masculins. Le rayon auriculo-bregmatique est presque égal dans les deux sexes. Pour quelques uns de ces rapports la différence sexuelle n'est pas grande. C'est par le rayon auriculo-spinal que les femmes s'écartent le plus des hommes, puis par le rayon auriculo-nasal.

Individuellement, deux maxima féminins dépassent les maxima mascu- lins. Ce sont ceux des rayons auriculo-bregmatique et auriculo-iniaque.

Nous avons déjà constaté ce fait dans la série des Boschimans du Kalari précédemment étudiée. Le maximum individuel du rayon auriculo-oph- ryaque est égal dans les deux séries sexuelles.

TARLEAU 9.

Crdnes masculaires Crânes femini:ns Angles aurlculo : Moyennes Extrêmes Moyennes Extrêmes

spinal 10 ()/l4 ( 8- 14) 10 1/9 ( 7- 12)

na~al 27 !3/7 ( 25- 30) 29 .:.!j9 ( 27- 34)

facial 38 ( 33- 44) 39 1/3 ( 35- 45)

sous-cérébral 12 8/21 ( 10- 14) 11 5/7 ( 9 - 15) frontal . 54 1/2 ( 46- 60) 55 10/17 ( 50- 61) frontal plus sous-cérébral. 66 6/7 ( 56- 71) 66 15/17 ( 60- 73) pariétal . 60 2/21 ( 54- 67) 60 13/ 17 ( 55- 65) occipital cérébral • 36 l/~O ( 2i- 52) 33 5/7 ( 26- 41) occipital cérébelleux . 28 ( 19- 35) 28 1/2 ( 23- 37) occipital total . 62 17/18 ( 50- 73) 62 1/4 ( 56- 71) cérébral to1al . 176 5/9 (i69--i86) 179 3/16 (li0-188) cérébral total plus sous-

cérébral • 188 1/2 190 1/4

(11)

SOCIÉTÉ D1ANTHROPOLOGll! Dl! PARIS

Cinq de ces angles auriculaires sont plus ouverls chez les crânes féminins que chez les crânes n'l.asculins. Ce sont les angles: nasal, facial, frontal, cérébral l lai et ce de1'nier pl us le sous cérébral. eux angles seulemenL 'Ont en faveur des crânes masculins : l'ltngle sous cérébral et l'angle occipital cérébral. Les autres angles ùe ce tableau sont à égalité dans les deux sexes, avec quelques petites différences dans les fractions, les unes au profit des crânes masculins Jes autres au pront ùes c1·ânes fémioios.

TABLEAU lü.

Crânes masculins Crânes féminins

Cordes: Moyennes Extrêmes Moyennes ]birèmes

mlllim. mlllim.

alvéolo-spinale • 19 (16- 23) 17.8 (12- 22)

nasale 42.9 (3!1- 49) 42.6 (36- 47)

ophryaque 22.4 (19- 26) 20.8 (16- 26)

frontale . 96.6 (84-103) 97.2 (92-112)

pariétale i07.7 (95-126) 107.9 (99-118)

occipitale cérébrale 6t (46- 70) 56.6 (50- 64) occipitale cérébelleuse. 49 (38- 55) 49.2 (44-- 58) La corde frontrale est absolument plus développée chez les crânes féminins, fait que nous n'avons rencontré da.os aucune des séries de Bos- chimans précédemment étudiées. Au contraire, dans ces séries, la dilfé·

rence sexuelle est assez prononcée au détriment des crânes féminins.

Trois cordes : nasale, pariétale et occipitale cérébelleuse sont à égalité dans les deux sexes.

Les cordes alvéolo spinale, ophryaque et occipitale cérébrale sont plus petites chez les crânes féminins. L'occipitale cérébrale montre une diffé- rence sexuelle assez grande (5 mm. 6).

Voici chez les deux sexes, quelques rapports de grandeur de divers diamètres craniens et faciaux et de quelques cordes craniennes entre elles, et rayons auriculaires entre eux.

TABLEAU H.

Diamètres crâniens et faciaux. Rapports du diamètre naso-basilaire à la hauteur du crâne.

de la longueur du trou occipital au D. A. P. du crâne de la longueur du trou occipital au naso-basilaire frontal minimum à l'occipital maximum : . naso spinal au naso-alvéolaire

largeur de l'ouverture nasale au bizigomatique largeur de la voûte palatine au bizygomatique.

largeur de l'ouverture nasale à la largeur palatine

Hommes Femmes 77.76 74.58 19.79 19.60 36.91 37.64 87.17 87.11 70.28 70.47 20.45 20 4i 28.42 28.26 72.55 70.49

(12)

1!. PITTARD. - CONTRIBUTION A L'J!TUDI! CRANIOLOGIQUE Dl!S BOSCHIMANS Oii

La plupart de ces rapports présentent des valeurs égales dans les deux sexes à quelques dixièioes près. L'un d'eux est légèrement plus g1·and chez les crânes féminins; celui de la longueur du Lrou occipital au diamètre naso·basilaire. \Un aulre est not11blt:menL plus peliL, celui qui établit la comparaison entre la largeur de l'ouvertLU'e nasale à la largeur de la voüte palatine.

Quelques cordes et rayons auriculaires.

Rapports:

corde frontale à corde pariétale.

du rayon auricul. nasal au rayon auriculo-bregmatique du rayon auriculo·nasal au rayon auriculo iniaque.

Hommes

90.24 83.21 H2.31

Femmes

90.77 78.85 108.43 Parmi les valeurs exposées au tableau ci-dessus deux sont au déficit des crânes féminins : les rapports du rayon auri1·.ulo· nasal aux rayons auriculo·bregmatique et iniaque. Nous avons fait la même observation pour ce qui concerne ces deux rayons en examinant les crânes des Bos·

chi mans des Abris sous roches. Un de ces rapports est presque égal dans les deux sexes, légèrement plus élevé chez les crânes féminins : c'est le

rapport de la corde frontale à la corde pariP.tale.

La région antérieure du plancher crânien féminin a un plus faible développement que celle des crânes masculins, si on la compare à la région postérieure de ce même plancher el également si on la compare à la hauteur maximum du crâ:oe. Les femmes de ce groupe eth.1ique seraient plus platybasiques que les hommes.

Poids du crdne. - Il est de 632 gr. 6 chez les crânes masculins (463 gr.

à 814 gr.) et de 554 gr. 8 chez les crânes féminins (de 462 gr. à 74ù gr.).

La différence entre les extrêmes individuels est de 351. gr. chez les crânes masculins, ce qui est énorme. Chez les crâ.nes Féminins la diffé- rence entre les extrêmes est de 278 g. ce qui, évidemment, est considé · rable.

Le poids de 8t4 gr. atteint par l'un des crânes masculins est excep- tionnel.

Le crâne le plus lourd qui vient ensuite pèse 750 grammes.

La plupart des .::rânes masculins paraissent particulièrement favorisés au point de vue de la quantité de leur matière osseuse.

Capacité cranienne. - Elle est en moyenne de 1.343 cc. 89 chez les crânes masculins et de 1302 cc. 85 chez les crânes féminins. Les extrêmes s'échelonnent ; chez les crânes masculins de 11.25 cc. à 1500 cc. et chez les crl\nes Féminins, de 12t0 cc. à 1410 cc. Les crânes féminins ont une capacité cranienoe minimum individuelle plus élevée que les crânes masculins. Il n'y a, entre les moyennes sexuelles, qu'une différence de 41 cc.

lndice cranio-cérébral. - L'indice moyen des crânes masculins est de 46,08, celui des crânes féminins de 43,37. Les extrêmes masculins s'éten -

(13)

SOCIÉTÉ D'ANTHROPOLOUIE Dl! PARIS

dent de 37,0!l à 61.,43. Ce dernier chiffre Lrès élevé provient du crâne exceptionnellement lourd dont il a été question ci-dessus. Après lui l'indice le plus élevé est 53, 75 provenant d un crâne pesant 688 gram·

mes.

Les extrèmes réminins vont de 34,98 à 59,67. Ce dernier chiffre appar- tient au crA.ne le plus lourd de cette série sexuelle.

Par l'exposé de ces quelques chiffres nous voyons combi n les écarts individuels sont grands. Ils sont de 24 unités, aussi bien chez: les crâ.n s masculins que chez les crânes féminins.

Quelques comparaisons ~eœuelles. - Nous avons cherché quelques corn paraisons sexuelles - comme dans les autres groupes de Boschimans - en établi sant les rapports des principaux diamètres craniens et faci11ux et des principales courbes selon la formule sui vante :

Si crâ.nes masculins = 100, crânes féminins =

ÎAbLEAU 12.

Si pour les diamil.tres craniens ci-dessous les crânes masculins

=

1.00,

les crànes féminins =

pour le diamètre antéro·postérieur.

tran~ verse . pour le basio-bregmatique pour le naso-basilaire.

pour le frontal minimum. pour le frontal maximum. pour l'occipital maximum

pour la longueur du trou occipital.

pour la largeur du trou occipital .

96.18 1U1.34 97.5(l 93 97.88

!}9,73

\.18.89 95.27 96.59 u début de ce mémoire nous avions constaté que la moyenne dn diamètre transverse était plus élevée ch z les remm s qne chez les hom- mes. Cetlc moyenne plus élev'e n'esl pas cul ment un résultat arlîh- métique, cardans letablen11 ci-dessu oou voyons que 111 lvaleurféminine du rapport de r.e diamètre clépa e la valeur masculine.

A l'aide des rapports ci-dessus, nou con talons que les crânes fémi- nins, ne s'éloignent pa beaucoup des c1·ànes masculins. C'est par le diamètre naso-basilni1·e ln longueur du Lrou occipital et 1 diamètre antéro-postérieur 'ln'ils s'en éloignent le plus. C'est par le frontral maximum et l'occipitnl maximum fJU'ils s'en approchent le plus.

ous continuons l'ex1>osé de ces rapports par l'énumération des dia- mètres faciaux.

TABLEAU 1.3.

Si pour les diamètres faciaux ci-dessous, les crânes masculins= 100, les crAnes féminins=

(14)

!!. PITTARD. - CONTRIBUTION A L'J!TUDll CRANIOT.OGIQUE DES BOSCHIMANS 55 pour le diamètre alvéolo-basilaire

pour le diamètre bijugal . bizygomatique.

pour la longueur ophryo-alvéolaire.

naso-al véo 1 aire naso-spinal pour la largeur de l'ouverture nasale

l'orbite.

pour la hauteur de l'orbite .

93.24 95 45 94.35 96.09 97.46 98.19 98.22 96.18 101.92 La hauteur de l'orbite est absolumenl plus grande chez les femme-s. C'est par les longuèurs naso-spinl~le, nnso-atvéolaire, par la largeul' de l'orbiLe et par la lon,,.ueur ophtyo-alvéolaire que les femmes se rappro- chent le plus des hommes.

C'est par les diamèlres bijugal el bizygomatique, le diamètre alvéolo- basilaire et la lar eur de l'ouverture nasale qua les crânes féminins s'éloignent le plus des crânes masculins.

Nous terminons cet exposé par les comparaisons sexuelles des courbes craniennês.

TABLEAU f4.

Si pour les courbes ci-dessous les crânes masculins

=

tOO, les crânes féminins=

pour la courbe sous- cérébrale frontale • pariétale ,

occipitale cérébrale . occipitale cérébelleuse . bialll'ÎCulaire .

pour la partie antériP.uJ"e de la courbe horizontale totale pour la courbe horizontale totale .

87.94 101.92 100.83 96.70 97.33 100.34 96.63 98.15 C'est par les rapports des courbes horizontale totale, occipitale céré·

belleuse, occipitale cérébrale et la partie antérieure de la courbe hori- zontale totale que les crânes féminins se rapprochent le plus des crânes masculins.

Ils s'en éloignent le plus par le rapport de la courbe sous-cérébrale.

Trois de ces rapports sont plus élevés chez les crânes féminins. Ce sont le rapport de la courbe frontale, le rapport de la courbe pariétale et celui de la courbe biauriculaire.

Résumé et conctusions. - Par leur indice, céphalique moyen les crânes boschimans de cette série des Dunes de Sable se classent : les crânes masculins dans la catégorie des dolichocéphales vrais, les crânes fémi- nins dans celle des mésaticéphales. ·

La répartition des indices individuels, plus intéressante que l'indica- tion donnée par l'indice moyen, montre chez les crânes féminins une dispersion des types craniens que la série masculine ne présente pas au

(15)

56 SOCIÉTÉ D'ANTHROPOGIE DE PARIS

même degré

. Celle dernière ne pr' ente aucun caractère

dépassant, en allant vers le. formes

arrondies,

ln. mésa.licé1 h1die,

tandis que dans

la série féminine le 30 0/0

<le se l'Cpré en

lanls sont sous brachycéphales.

et brachycéphal

s

.

i cette r.rnière conslnLaLion doit être envisagée

comme un phénomène de mélis

age

nous nou

repré enlons

mal le groupe ethnique qui

en est

lu

source.

Le Bantous, voisins des Boschi- mans sont, autant que nous le savons, des Dolichocéphales. Peut être faudra

-t-i

l chercher du côté du

groupe des

Py<'mées, chez qui les formes brachycéphale ont

été

maintes

foi

signalées"/

Ou encore

parmi ce1·- taine catégories d'Européens habitant le

sud

de

l'

lrique '!

Les Boschimans de celle série oot un faible développement du crâne dans le sens ve1'tical

(diamèti·e

basio-bregmatique)

. Il

sont, dans leur majol'ilé, surtout les crùnes

mu culins - chez

qui c'est presque l'unani- mité - des cbamaecéphales (lll'oca et opinal'd).

La longueur moyenne de lu base du crâne (naso·basilail'e) est de

97

mm.

85

chez les crânes masculins et de

91

mm. ch

ez les

crânes féminin

s. Celle pnrliA rie la

base du crâne

esL

ua peu plus longue chez les cranes Boschimans des Oun

es

de

able

que dans les séries de Boschi- mans publiées par hrubsall

el Uriock.

Chez les Boschimans de notre série, les diamètres du fronlal sonl pres- que de même valeur dans les deu

se 'P.S.

Les indices frontaux ma culins et féminins sont moins élevés que ceux des

autres sérles de

Boschimans a.ctuellemenl ét-udiés par nous-mèmes. L s deux diamètres du trou occi- pital soal de valeurs absolument plus "Tandes chez ies crâ.nes masculins (ce qui n'est pas Loujours le cas). l'l1ais l'indi

ce du trou occipital esl

plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Les crti.nes masculins sont en forte majorité microsèmes. QuanL aux crânes féminins,

ils

distribuent leurs indices très int'lga lement

en

lte les trois catégories créées par lkoca.

Toutes les mesut"es de la race - moins une - sonL plus grandes chez Jea crânes masculins. Seule la hauteur de ln cavité orbitaire l'emporte chez les crânes féminins.

L'écartement bi2. ygomatique ne montre pas, par rapport

à

l'écarte- ment bijugal, une bien grande diITérence

(respec~ivemenl

de

14

mm

.

el

i2

mm. cbei les crllnes masculins

et fém

inins).

Par leur indice moyen du prognaLhisme

(Flower)

les ci•ànes boschi.

-

mans des Dunes de able sont mésognathes. Dans le détail des indices individuels on constate que les crânes masculins

sont

plus souvent ortbognatbes que les Cl'à.nes féminins. Le prognathisme est rare dans les deux séries. Plus nous avançons dans celte étude des crânes bo chi mans plus nous avons conrlrmation que celle population n'appartient pas

à

un groupe prognathe, comme ses voisins les Bantous, par exemple.

L'indice facial numéro

2,

classe la majorité des crânes boschimans

-

des deux sexes - de la présente série parmi les leptoprosopes (classi- fication Kollmann).

Par leur indice nasal moyen ces crânes boschimans son

·, chez les deux

séries sexuelles, platyrrhiniens. Les crânes féminins très prèa de la

(16)

I!, PITTARD, - CONTRIBUTION A L1ÉTUDI! CRANIOLOGIQU1! DRS BOSCHIMANS 57

mésorrhinie. Un seul type leplorrhioien a été rencontré (crâne mascu·

lin). Lïndice nasal ne montre pas, chez les deux exes; une physionomie identique. Les femmes sont moins souvent platyrrhiniennes, mais beau- coup plus souvent mésorrhiniennes que les hommes.

Par leur indice orbitaire les crânes ma culins se répartissent presque également en rnicrosèmes et en mèsosèmes. Les types mé.,nsèmes sonl chez eux faiblement représentés. Au conlraire chez les crânes féminins ce sont ceux-là qui sont les plus fréquents.

L'examen des courbes montre que trois d'entre elle sont plus graodP.s chez les crânes féminins : la courbe Frontale, la courbe pariétale et la courbe biauriculnire. La région frontale, marquée par la courbe frontale est bien développée chez les crâaes féminins. l1 en est de même de la région pariétale et de la région occipitale cérébrale.

Le poids du crâne masculin est de 632 gr. 6 chez les crânes masculins et de 554 gr. 8 chez les crânes féminins. Les extrêmes individuels mon- trent de très grands écarts chez les deux sexes.

La capacité cranienne moyenne est de f343 cc: 89 chez les crânes masculins et de 1.302 cc. 85 chez les crânes féminins. La différence sexuelle est faible.

Lorsque les diverses séries des crl\.nes boschimans auront été étudiées individuellemeol, nous g1•ouperons tous ces crânes en un seul contingent.

Celui-ci représenlera les Boschimans en général que nous pourrons com- parer au contingent des Hottenlots et des riqoas dont nous avons déjà publié l'analyse cranienne.

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