EFFETS
DE LACONSANGUINITÉ
CHEZ LA CAILLEJAPONAISE
(Coturnix
c.japonica T. et S.)
E. BOESIGER. - Laboratoire de
Génétique
évolutive et deBiométrie, C.N.R.S., 9I -Gif-sur- Yvette
Cette note
présente
les résultatspréliminaires
d’une rechercheprospective
sur différentseffets de la
consanguinité
chez la caillejaponaise.
Lescomparaisons
concernent unegénération parentale P,
nonconsanguine,
unegénération consanguine F 1
issue de croisements frères par soeurs et lagénération consanguine
suivanteF..
Lapopulation
deréférence,
créé par des croisementsappropriés
d’une dizaine desouches,
est entretenue parpermutation
des mâles dans des groupes de femelles.Dans ces
conditions,
on constate que le taux d’éclosion passe en moyenne de 80 p. 100 pour lagénération
P à58,6 %
enF, et
à32,7 %
enF 2 .
- La mortalité des cailleteauxpendant
les 3 pre- mières semaines est de9,7 %
pourP,
de12,8 %
pour laF 1
et de28,9 %
pour laF 2 .
- La conser- vation des oeufs au froidpendant
5 semaines avant l’incubationaugmente
la mortalitéembryon-
naire
plus
fortement chez lesembryons consanguins.
Lerapport
du taux d’éclosion en condi- tion normale et en conditionexpérimentale
est de10,7
pourP,
de15,3
pour laF I
et on n’obtientplus
d’éclosion pour laF 2 .
- Lerapport
entre le taux d’éclosion obtenu en condition normale d’incubation et celui obtenu sans retournement des oeufs est de2,1
pourP,
de3,5
pour laF,
et de7,9
pour laF,.
- La durée moyenne de la fécondité desfemelles, après séparation
dumâle,
est de
6,23 jours
pour des mâles de lagénération
P et de4,11 jours
pour des mâlesF..
- Lenombre moyen d’oeufs fécondés
après
isolement du mâle est de4,76
pour les mâles P et de2,57
pour les mâlesF..
- La continuation de cesexpériences
devraitpermettre
d’établir le mode de corrélation entre ledegré
deconsanguinité
et les effets délétèresqui
en résultent.EFFETS D’HÉTÉROSIS
ETCARACTÉRISTIQUES LAINIÈRES
E. GELEKIS A. DESVIGNES. Station de
Génétique quantitative
etappliquée, C.N.R.Z, 7 8-Jouy-en-Josas.
Cette étude se situe dans le cadre d’une
expérimentation
destinée à améliorer laprolificité
de la race Berrichon du Cher par croisement avec des races
prolifiques :
BorderLeicester, Cotentin,
Romanov. Elleporte
sur des animaux de 2 ansapartenant
aux racesparentales
et à 3produits
decroisement : mâle Cotentin X femelle Berrichon
(F I ),
mâle Border Leicester X femelle Berrichon(F’
l
)
et mâle Romanov x femelle Berrichon(F" l ) ’
Sur 15 à 30 animaux dechaque génotype,
on a contrôlé la même année le
poids
brut et le tassé de la toison ainsi que le diamètre des fibres et lalongueur
de la mèche àl’épaule
et à la cuisse. On a, deplus,
mesuré la densité et le pourcen-tage
de crins parrapport
à l’ensemble des fibres.Par
rapport
auBerrichon,
les autres races sedistinguent
par les caractères suivants :poids
de toison
plus
faible(2,4
contre 3kg),
laineplus
fine(23
contre 32IL)
etprésence
d’une propor- tionimportante
de crins(23 %
desfibres)
chez leRomanov;
mèchelongue (17
cm contre11), poids
de toison élevé(3,6 kg)
chez le BorderLeicester;
diamètre élevé des fibres(37 IL)
pour le Cotentin. Le tassé de la toison estcomparable
pour ces 4 races. Chez lescroisés,
lepoids
de toison(brut
ouexprimé
parcm’)
estsupérieur (F 1
etF’ B )
ouégal (F’,)
à celui de la raceparentale
laplus productive.
Le diamètre des fibres estcomparable,
soit à la moyenne des racesparentales (F’,
etF",),
soit à celui de la race laplus
fine(F,). Quand
à lalongueur
de lamèche,
elle est soit intermédiaire(F 1
etF’ 1 ),
soitsupérieure
à celle de chacun desparents (F".).
Laproportion
et ladensité des crins sont réduits de moitié chez les
F" 1
parrapport
auRomanov ;
on note toutefois des variations individuellesimportantes
dans larépartition topographique :
alorsqu’aucun
croiséne