• Aucun résultat trouvé

À propos de marches aléatoires

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "À propos de marches aléatoires"

Copied!
59
0
0

Texte intégral

(1)

À propos de marches aléatoires

Lucile Laulin

Image, Optimisation et Probabilités 12 Mars 2021

(2)

1. Marche aléatoire classique

2. Quelques marches originales

(3)

Marche aléatoire classique

(4)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique.

Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

2 0 1 Sn

1p p 1p p

(5)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

2 0 1 Sn

1p p 1p p

(6)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

1

−2 0 1 Sn

1p p 1p p

(7)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p 1p p

(8)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p

1p p

(9)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p 1p p

(10)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p 1p p

(11)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p 1p p

(12)

Marche aléatoire classique

Supposons qu’un crabe se promène horizontalement sur la plage, représen- tée parZ. Il part de l’origine et à partir de l’instantn≥1, le crabe se dé- place vers la droite avec probabilitépou vers la gauche avec probabilité 1−p. Lorsque p= 1/2 on parle de marche aléatoiresymétrique. Si on note(Xn)la suite des pas effectués par le crabe, on a pour toutn∈N

Xn=

( +1 avec probabilité p,

−1 avec probabilité 1−p.

La position du crabe à l’instantn+1 est donnée par Sn+1=Sn+Xn+1.

−1

−2 0 1 Sn

1p p

1p p

(13)

Marche aléatoire symétrique pour 300 pas

(14)

Marche aléatoire pour p = 0 . 4 et 300 pas

(15)

Marche aléatoire pour p = 0 . 6 et 300 pas

(16)

Étude du comportement

La suite des pas(Xn)est une suite de variables aléatoiresindépendantes et identiquement distribuées.

On peut donc appliquer la loi des grands nombres et le théorème central limite.

Théorème (Loi des grands nombres)

n→∞lim Sn

n

=P 2p−1

Théorème (Central limite)

Sn−(2p−1)n p4p(1−p)n

−→L

n→∞N 0,1

(17)

Étude du comportement

La suite des pas(Xn)est une suite de variables aléatoiresindépendantes et identiquement distribuées. On peut donc appliquer la loi des grands nombres et le théorème central limite.

Théorème (Loi des grands nombres)

n→∞lim Sn

n

=P 2p−1

Théorème (Central limite)

Sn−(2p−1)n p4p(1−p)n

−→L

n→∞N 0,1

(18)

Étude du comportement

La suite des pas(Xn)est une suite de variables aléatoiresindépendantes et identiquement distribuées. On peut donc appliquer la loi des grands nombres et le théorème central limite.

Théorème (Loi des grands nombres)

n→∞lim Sn

n

=P 2p−1

Théorème (Central limite)

Sn−(2p−1)n p4p(1−p)n

−→L

n→∞N 0,1

(19)

Étude du comportement

La suite des pas(Xn)est une suite de variables aléatoiresindépendantes et identiquement distribuées. On peut donc appliquer la loi des grands nombres et le théorème central limite.

Théorème (Loi des grands nombres)

n→∞lim Sn

n

=P 2p−1

Théorème (Central limite)

Sn−(2p−1)n p4p(1−p)n

−→L

n→∞N 0,1

(20)

Illustration de la convergence en loi

Vn= Sn−(2p−1)n p4p(1−p)n

(21)

Marche aléatoire symétrique en dimension 2

14

(22)

Marche aléatoire symétrique en dimension 2

14

(23)

Marche aléatoire symétrique en dimension 2

14

(24)

Marche aléatoire symétrique 2D pour 3000 pas

(25)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=21 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=21 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(26)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=12 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=21 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(27)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=12 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=12 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(28)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=12 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=12 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(29)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=12 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=12 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(30)

Retour au point de départ

Le crabe va-t-il repasser par son point de départ ? Plusieurs fois ?

• Sip6=12 : oui, mais au plus un nombre fini de fois.

• Sip=12 : oui, mais avec une influence de la dimension – quand d=1,2 une infinité de fois et quandd≥3, au plus un nombre fini de fois.

Dans les cas d = 1 , 2 quelle est la durée moyenne des voyages du crabe ?

La durée moyenne est infinie !

p=0.49 p=0.5 p=0.51

(31)

Applications

• Finance : modèles boursiers

• Casino : ruine du joueur

• Généralisation au temps continu : le mouvement Brownien (déplacement d’une particule de pollen, diffusion dans certains milieux)

(32)

Applications

• Finance : modèles boursiers

• Casino : ruine du joueur

• Généralisation au temps continu : le mouvement Brownien (déplacement d’une particule de pollen, diffusion dans certains milieux)

(33)

Applications

• Finance : modèles boursiers

• Casino : ruine du joueur

• Généralisation au temps continu : le mouvement Brownien (déplacement d’une particule de pollen, diffusion dans certains milieux)

(34)

Quelques marches originales

(35)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(36)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(37)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(38)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(39)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(40)

Marche aléatoire sur un graphe

B A D

C

E

12 1

3 13

61 23

41

16

1

34 56

Applications :

• Réseau d’électricité

• Algorithme de minimisation

• Diffusion sur des fractales régulières

• Algorithme PageRank de Google

(41)

Marche aléatoire de l’éléphant

L’éléphant part de l’origine et, à l’instantn= 1, il va à droite avec prob- abilitéq et à gauche avec probabilité 1−q.

Ensuite, à l’instant n ≥ 1, il choisit uniformément au hasard un instantkparmi les instants précé- dents 1, . . . ,n, et fait un nouveau pas selon

Xn+1=

( +Xk avec probabilité p,

−Xk avec probabilité 1−p.

La position de l’éléphant est donnée par la relation Sn+1=Sn+Xn+1.

Théorème (Central limite) p<3/4 Sn

n

−→L

n→∞N

0, 1 3−4p

p=3/4 Sn

nlogn

−→L

n→∞N 0,1

(42)

Marche aléatoire de l’éléphant

L’éléphant part de l’origine et, à l’instantn= 1, il va à droite avec prob- abilitéq et à gauche avec probabilité 1−q. Ensuite, à l’instant n ≥ 1, il choisit uniformément au hasard un instantkparmi les instants précé- dents 1, . . . ,n, et fait un nouveau pas selon

Xn+1=

( +Xk avec probabilité p,

−Xk avec probabilité 1−p.

La position de l’éléphant est donnée par la relation Sn+1=Sn+Xn+1.

Théorème (Central limite) p<3/4 Sn

n

−→L

n→∞N

0, 1 3−4p

p=3/4 Sn

nlogn

−→L

n→∞N 0,1

(43)

Marche aléatoire de l’éléphant

L’éléphant part de l’origine et, à l’instantn= 1, il va à droite avec prob- abilitéq et à gauche avec probabilité 1−q. Ensuite, à l’instant n ≥ 1, il choisit uniformément au hasard un instantkparmi les instants précé- dents 1, . . . ,n, et fait un nouveau pas selon

Xn+1=

( +Xk avec probabilité p,

−Xk avec probabilité 1−p.

La position de l’éléphant est donnée par la relation Sn+1=Sn+Xn+1.

Théorème (Central limite) p<3/4 Sn

n

−→L n→∞N

0, 1 3−4p

p=3/4 Sn

nlogn

−→L

n→∞N 0,1

(44)

Marche aléatoire de l’éléphant

L’éléphant part de l’origine et, à l’instantn= 1, il va à droite avec prob- abilitéq et à gauche avec probabilité 1−q. Ensuite, à l’instant n ≥ 1, il choisit uniformément au hasard un instantkparmi les instants précé- dents 1, . . . ,n, et fait un nouveau pas selon

Xn+1=

( +Xk avec probabilité p,

−Xk avec probabilité 1−p.

La position de l’éléphant est donnée par la relation Sn+1=Sn+Xn+1. Théorème (Loi des grands nombres)

p<3/4

n→∞lim Sn

n

p.s.=0

p=3/4

n→∞lim Sn

nlogn

p.s.=0

p>3/4

n→∞lim Sn

n2p−1

p.s./L4

= L

Théorème (Central limite) p<3/4 Sn

n

−→L

n→∞N

0, 1 3−4p

p=3/4 Sn

nlogn

−→L

n→∞N 0,1

(45)

Marche aléatoire de l’éléphant

L’éléphant part de l’origine et, à l’instantn= 1, il va à droite avec prob- abilitéq et à gauche avec probabilité 1−q. Ensuite, à l’instant n ≥ 1, il choisit uniformément au hasard un instantkparmi les instants précé- dents 1, . . . ,n, et fait un nouveau pas selon

Xn+1=

( +Xk avec probabilité p,

−Xk avec probabilité 1−p.

La position de l’éléphant est donnée par la relation Sn+1=Sn+Xn+1.

Théorème (Central limite) p<3/4 Sn

n

−→L n→∞N

0, 1 3−4p

p=3/4 Sn

nlogn

−→L

n→∞N 0,1

(46)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit.

À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses

Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(47)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit. À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses

Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(48)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit. À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses

Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(49)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit. À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses

Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(50)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit. À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses

Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(51)

Marche aléatoire des cookies

Un marcheur se trouve à l’origine en 0 et se déplace surZ. En tout point deZse trouve une pile deM cookies notésc1, . . . ,cM du haut au bas de la pile et qu’à chaque cookieci de la pile est associé un paramètrepi, en particulierp1, . . . ,pM sont indépendants de l’endroit. À l’instantnle marcheur regarde la pile des cookies là où il se trouve

• si il reste au moins un cookiecjsur la haut de la pile, il le mange puis se déplace vers la droite avec probabilitépjet vers la gauche avec probabilité 1−pj,

• si il ne reste plus de cookies, il se déplace vers la droite avec probabilitép0et vers la gauche avec probabilité 1−p0.

On notep= (p0, . . . ,pM). Quandp0=1/2 on a sous certaines hypothèses Théorème

Loi des grands nombres Sn

n

p.s.=cM,p

Central limite Sn

n

−→L n→∞YM,p

(52)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(53)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(54)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(55)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(56)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(57)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(58)

Applications

• Phénomènes de physique statistique

• Biologie

• Déplacement de personnes ou d’argent

• Mouvement des membranes

• Diffusion/propagation dans des milieux poreux

• Un lien avec les urnes de Pòlya pour la marche de l’éléphant

• Un lien avec le gaz de Lorentz en physique statistique pour la marche des cookies

(59)

Merci pour votre attention !

Références

Documents relatifs

Ainsi comme le montre la figure 4, on peut suivre le mouvement de la particule au cours du temps, ou simplement l’évolution au cours du temps de sa position selon l’axe X ou l’axe

Lorsque la construction précédente est e ↵ ectuée en partant de l’excursion brownienne, l’arbre aléa- toire T e est l’arbre continu brownien (T,d) qui appa- raît dans

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Le rôle fondamental de la constante diélectrique d’un milieu à l’équilibre décrit à l’approximation des anneaux est ensuite étudié dans les deux cas suivants :

Annales de l’Institut Henri Poincaré - Probabilités et Statistiques.D. LA SUITE

nous établissons un développement asymptotique des temps locaux d’auto- intersection d’ordre p du mouvement brownien plan en un point.. lorsque une ou plusieurs

´ erant les marches al´ eatoires simples limit´ ees au voisins proches, ` a valeurs dans Z d , d ≥ 2, conduites par une collection de conductances al´ eatoires i.i.d. La loi

L’idée est que par la propriété de Markov (forte) et par symmétrie, le deuxième processus est aussi un mouvement Brownien.. Justifier que X est un