A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
M. L AUDET
Contribution à l’étude du calcul numérique des champs et des trajectoires en optique électrique des systèmes cylindriques
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 20 (1956), p. 111-230
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1956_4_20__111_0>
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CONTRIBUTION A L’ETUDE DU CALCUL
NUMERIQUE DES CHAMPS ET DES TRAJECTOIRES EN OPTIQUE ELECTRONIQUE DES SYSTÈMES
CYLINDRIQUES
INTRODUCTION
. Nous avons
étudié,
dans cetravail
lessystèmes électromagnétiques . cylindriques présentant
unplan
desymétrie.
Onpeut distinguer
deuxgrandes parties
dans ces recherches. Lapremière
concerne le calcul numé-rique
deschamps
et la deuxième celui destrajectoires.
Les fonctions
analytiques qui
donnent leschamps
sont assez souventconnues pour les
systèmes cylindriques, grâce
à la méthode des transfor-mations
conformes ;
mais leséquations auxquelles
on aboutit sontgénéra-
lement très
compliquées
et leur utilisation est de ce fait difficile. Il enrésulte que la « méthode de
relaxation »,
à la fois trèssimple
et trèsgéné-
rale, estprécieuse
dans tous les cas. C’estpourquoi
nous avonsentrepris
une étude
systématique
destinée à résoudre les nombreuses difficultésqui
se rencontrent dans son
emploi.
Celles-ci tiennent essentiellement à lapré-
sence de
singularités
pour la fonction étudiéeet
de limitesrejetées
à l’infiniou
possédant
desanglés
vifs. Il étaitnécessaire,
pourpouvoir
traiter lesproblèmes qui
se posent en électricité.statique,
de résoudre ces difficultés dont lesthéoriciens, qui exposent
enquelques
pages lesprincipes
de laméthode,
n’ont pas semblé sepréoccuper.
C’est
pourquoi,
dans lapremière partie
de cetteétude,
nous examinons dessystèmes
variésprésentant
desparticularités
intéressantes. Dans laplupart
des cas, nousdisposons
de la solutionanalytique qui
nouspermet
de contrôler d’une manière très
précise
les solutions obtenues par la méthode de relaxation. Nous sommes ainsi en mesure d’affirmerqu’elle
conduit à des résultats satisfaisants.
,
Dans la deuxième
partie,
nous donnons d’abord les formulesgénérales qui régissent
lestrajectoires
desparticules
dans lessystèmes électroniques
symétriques:
La théorie dessystèmes
déviateurs(antisymétriques)
a donnélieu à de nombreuses
publications.
On netrouve,
par contre, que peu de choses sur lesdispositifs symétriques
dont lesapplications
auspectro-
graphe
de masse laissentprévoir
undéveloppement important. Enfin,
dans112
les derniers
chapitres,
nous étudions les lentillesélectrostatiques
à troisfentes. Les calculs ont été conduits
jusqu’au
bout par les méthodes numé-riques.
En
définitive,
la méthode de relaxation dont la mise en oeuvre absolu- mentautomatique
constitue unavantage pratique
desplus importants,
nousparaît particulièrement adaptée
auxexigences
del’optique électronique.
Elle
permet
enparticulier
le calculnumérique
deschamps
en despoints
régulièrement espacés
commel’exige
le calcul aisé destrajectoires.
PREMIÈRE
PARTIECONTRIBUTION A L’ÉTUDE DE l’INTÉGRATION NUMÉRIQUE
DES ÉQUATIONS AUX DÉRIVÉES PARTIELLES
.
PAR LA MÉTHODE DE RELAXATION
Nous
rappellerons
brièvement leprincipe
de la méthode utilisée dans lecas d’une fonction satisfaisant à
l’équation
deLaplace
à deux variables. La méthode reste valable pour uneéquation
aux dérivéespartielles quelconque.
Considérons,
dans leplan
xoy, un domaine(D)
tout entier à distance finie. Soit(~ )
la frontière de(D) ( f ig. 1 ) . Proposons-nous
de déterminerune
fonction 1/1
satisfaisant àl’équation
, ’dans le domaine
(D)
et se réduisant à une fonction donnée sur(~).
_
Traçons
dans leplan
xoy un réseau à mailles carrées obtenu aumoyen
des droites
x = mh
y=nh
m et n étant deux entiers
quelconques,
et h unelongueur
fixe. Leproblème préliminaire
consiste à trouver une fonction :1. exclusivement définie aux n~oeuds du réseau
précédent,
2. telle
qu’en chaque
noeud intérieur à(D )
elle satisfasse àl’équation
aux
différences
finies3.
prenant
des valeurs données aux n~oeudspériphériques.
C’est un
problème
linéaireayant
autant d’inconnues qued’équations
etl’on démontre
qu’il
admet une solution et une seule. Deplus, quelle
que soit la discontinuité des valeurs sur lafrontière, lorsque
h tend verszéro,
les valeurs tendent vers les valeurscorrespondantes §;
de la solution de.
l’équation
de LAPLACE[ 1 ] , [ 2 ] , [3].
..La détermination de
.ph h
nécessitedonc,
aupréalable,
la résolutiond’un
système
linéaireayant
engénéral
un nombre d’inconnues tel que lesprocédés
habituels de résolution ne sontpratiquement
pas utilisables. Il est alors nécessaire de faireappel
à la méthode dite « de relaxation »qui,
par le
procédé classique d’itération, permet
la détermination aisée de~;,
h.Cette méthode a fait
l’objet
denombreuses publications (1) [4]
à[7].
Signalons,
toutparticulièrement~ l’ouvrage
de M. E.DURAND, qui
consacreun
chapitre
entier à cettequestion (2 ) .
La méthode
classique
consiste à utiliser un réseau(R)
à mailles iden-’
tiques (f ig.
2a).
Dans lesrégions
de fortsgradients
on utilise ensuite unquadrillage plus
fin(r)
enprenant
pour valeurde Ç
sur les n0153udspériphé- riques
les valeurs déduites du réseauprécédent ( f ig. 2 ~b ) .
Pour déterminer lesrégions
où il est nécessaired’opérer
avec unquadrillage plus dense,
onapplique
aux différentsn~oeuds
une formule faisant intervenir unplus grand
nombre de
points,
et l’onregarde
si le résultat estdifférent,
à laprécision
que l’on s’est fixée.
FIG. 2.
1. Une bibliographie sommaire est indiquée à la fin de cette première partie.
2. E. DURAND, Électrostatique et Magnétostatique, Masson, Paris, 1953, chapitre XII.
Si cette
façon
deprocéder permet
de délimiter .lesrégions
où deuxréseaux sont
nécessaires,
elle nepermet
pas de tenircompte
des modifi-cations,
souvent trèsimportantes de Ç
sur les n~oeudspériphériques
de(r), qui
résulteraient due l’utilisation duquadrillage
leplus
fin s’étendant surtout le domaine
(D).
C’estpourquoi
nous avons utilisé des réseaux nonhomogènes (fig. 3 ) qui permettent,
avec le même nombre de n~oeuds quepré- cédemment,
de ne faireappel qu’aux
valeursconnues 0/1 , Çn
...de Ç
sur lalimite
(1)
de(D)
etd’obtenir,
parsuite,
uneprécision
bien meilleure sanspour cela
augmenter
la durée des calculs.FIG. 3.
RICHARDSON et GAUNT
[8] ] d’abord,
HARTREE et WOMERSLEY[9] ensuite,
ont montré
qu’il
étaitpossible,
àpartir
des valeurs relatives à différentsréseaux,
d’obtenir parextrapolation
une solutionplus
correcte. Cette méthode n’apourtant
pas étépratiquement
utiliséejusqu’ici
par suite de ladifficulté
de choisir danschaque
casparticulier
la formule àappliquer.
Nous avons montré dans le
chapitre
III comment il convenait deprocéder
pour déterminer l’indice
d’extrapolation
de cette méthode. Sonemploi
sys-tématique permet
de diminuer considérablement la durée des calculs et d’avoir une idée trèsprécise
de l’erreur commise dans la détermination dev.
La Méthode de Relaxation suppose essentiellement la connaissance
de Ç
sur les n~oeuds
périphériques
du domaine étudié. C’estpourquoi,
à notreconnaissance,
elle n’a pas été utilisée dans l’étude dessystèmes
pourlesquels
les limites étaientrejetées
à l’infini. Nous avonsmontré,
dans le dernierchapitre,
comment onpouvait
aborder leproblème
dans les casles
plus fréquents
en électricitéstatique.
Enfin,
laprésence
depoints
auxvoisinages desquels
lesgradients de ~
sont
trop
considérables(sommets
de distributionsvolumiques
ousuperfi-
. cielles de
charges,
dedipôles,
decourants,
parexemple) exigeaient,
avec lesformules
classiques, l’emploi
de réseauxtrop
denses pour êtrepratiquement
utilisés. Nous avons montré sur différents
exemples
comment il convenaitde
procéder
dans ces conditions.’ CHAPITRE PREMIER.
RAPPEL DES FORMULES UTILISÉES
. Nous nous sommes limités au cas de l’étude des fonctions
potentiel
sca-laire V et flux d’induction 4>. ’
Dans le vide et dans le cas des
systèmes
à deuxvariables,
ces deux fonc-tions satisfont à
l’équation
deLaplace
Dans le cas des
systèmes
de révolution d’axe oz, elles vérifientl’équation
avec K = 1 pour la fonction
potentiel
V et K = -1 pour la fonction flux ~.Nous
désignerons paf t/J,
la valeurde ~
au noeud d’indice i( f ig.
4 parexemple).
1. -
SYSTÈMES
A DEUXVARIABLES.
1 ° Réseaux à mailles carrées de côté h.
,
Au
voisinage
dupoint (xo, yo)
lafonction Ç
admet undéveloppement
dela forme
Limité au second ordre et
appliqué
successivement auxquatre points 1, 2, 3,
4( f ig. 4)
cedéveloppement permet
d’obtenir les relations :et
(1 )
s’écrit sous formed’équation
aux différences finiesEn
appliquant
la formule(3)
auxquatre points 5, 6, 7, 8,
on trouve :d’où la nouvelle
expression
de(1 ) :
Les formules
(4)
et(5)
sont ditesrespectivement
formules normales etdiagonales.
Cesrelations
ne seraient pas modifiées si l’on tenaitcompte
destermes du troisième ordre dans le
développement (3) ;
c’est ce que l’on tra- duitgénéralement
en disantqu’elles correspondent
àl’approximation
du‘
troisième ordre. Ceci ne doit pas laisser supposer
qu’il
est indifférent aupoint
de vue de laprécision
d’utiliser l’une ou l’autre de ces formules. Si la relation(4) correspond
bien à des carrés de côtéfi,
la formule(5)
est rela- tive en fait à des carrés de côtéhx/2.
’ ’FiG.4.
~
FIG.5.
On
peut
encore mettrel’équation (1 )
sous la formeLe
premier
termenégligé
dans ledéveloppement (3)
est alors du huitièmeordre.
Lorsque
les dérivéespartielles
sont discontinues aupoint 0,
il estpossi-
ble de les
exprimer
en fonction des valeursde Ç
en deuxpoints
situés d’un même côté de 0( f ig. 5 ) .
On obtient :2° Distance
inégale
entre les n0153uds du réseau utilisé.’
On
peut également,
pour despoints disposés
comme il estindiqué
sur lafigure 6,
calculer leLaplacien de Ç
et obtenir pourl’équation (1 ) l’expression
qui
se réduit à-(4)
pourSl
=S2
=S3
=S~
4. FIG. 6.
_
2. -
SYSTÈMES
DERÉVOLUTION.
Au
voisinage
d’unpoint (po, zo),
lafonction Ç (p, z) peut
sedévelopper
suivant
l’expression :
1 " Points hors de l’axe
( fig.
7 ) . ..Appliquée
successivement auxpoints 1, 2, 3, 4,
d’unepart, 5, 6, 7, 8,
d’autrepart,
la relationprécédente,
limitée aux termes du second ordre,permet
d’écrirel’équation (2)
sous les deux formes :~
.
,
dites
respectivement
forme normale et formediagonale.
FIG. 7. FIG. 8.
Pour K = 1 on obtient
l’équation
deLaplace
àlaquelle
satisfait dans le vide la fonctionpotentiel
V :Pour K = - 1 on obtient les
équations
aux différences finies relatives à la fonctionflux
dans le vide :2° Points sur l’axe
( fig.
8 ) .Les formules
précédentes
ne sont pas valables pour lespoints
del’axe.
On établit pour ces noeuds les formules suivantes
qui
donnent pour lepotentiel :
Signalons
enfin la relationqui
nous serautile.
CHAPITRE II.
CHOIX DU RÉSEAU
Les réseaux formés de
carrés,
detriangles équilatéraux
oud’hexagones réguliers
sontd’usage
courant. Certains auteurs choisissent les uns depré-
férence aux
autres,
suivant la formedes
limites du domaine étudié ou la discontinuité des valeursde Ç
sur la frontière.Nous nous sommes efforcés dans les
exemples qui suivent,
de montrerque les réseaux à mailles carrées
pouvaient
être utilisés dans laplupart
des cas.
1. - POTENTIEL
D’UNE
TRIODE PLANE.Nous donnons à propos de ce
dispositif
unexemple
de détermination dupotentiel
fait àpartir
des trois réseauxprécédemment indiqués.
Nous étudierons une triode constituée par une
plaque
et une cathodeplanes
entrelesquelles
sontrégulièrement disposés
les fils de lagrille
(fig. 9).
FIG. 9.
Le domaine étudié n’est pas
limité,
mais par suite de lapériodicité,
ilsuffit de considérer l’aire BCEF et
même,
AD étant unplan
desymétrie,
de se limiter à l’étude de la surface ABCD.
1 ° Réseau à mailles carrées.
. Nous supposerons que la
plaque,
la cathode et lagrille
sontrespecti-
vement
portées
auxpotentiels 1000,
0 et - 250(fig. 10).
..Nous avons tracé un
quadrillage régulier
et nous avonsappliqué
laformule
(4)
dans tout le domaine.Toutefois,
par suite de lasymétrie,
ondoit poser
VI == V3 -
pour les n~oeuds situés sur la droite BC( f ig. Il)
etV3
=Vo
pour les noeuds voisins de AD( f ig. 12).
~
FIG. 11. _
12.
En l’absence d’indications
précises,
on apris
comme fonction dedépart
les valeurs obtenues en admettant une variation linéaire du
potentiel
entrela
plaque
et lagrille
d’unepart,
la.grille
et la cathode d’autrepart.
Deplus,
pour ne pas avoir à
opérer
avec des valeurspositives
etnégatives,
cequi
entraînerait d’inutiles
complications,
nous avonssupposé
que lespotentiels respectifs
de laplaque
de la cathode et de lagrille
étaient1250,
250 et 0.Il nous a suffi de retrancher ensuite 250 en
chaque
noeud pour être ramené au choix initial dupotentiel
sur les limites du domaine. Les résultats obtenus ont étéindiqués
sur lafigure
10.Quelques équipotentielles
ont étéégalement
tracées.2° Réseaux à mailles
hexagonales
et à maillestriangulaires.
Nous avons donné sur les
f ig. (13)
et(14)
les résultats relatifs à une triode dont laplaque
est aupotentiel
V =1000,
la cathode et lagrille
étant aumême
potentiel
V = 0. Lafigure (13) correspond
à un réseauhexagonal.
Sous forme
d’équation
aux différencesfinies, l’équation (1.)
s’écrit alors(fig. 15)
La
figure (14)
est relative à un réseau detriangles équilatéraux.
Dansce cas,
l’équation (1 ) prend
la forme( f ig. 16)
FIG. 15. FIG, 16.
,Seuls,
lespoints
voisins dela plaque
ou de la cathode sont obtenus àpartir
de la relation( f ig. 17 )
qui
est ,un casparticulier
d’une formuleplus générale
danslaquelle
lepoint
0 n’estplus équidistant
des sixpoints
voisins.FIG. 17. ,
Le réseau
triangulaire
étantplus
dense que le réseauhexagonal,
larépartition
obtenue pour lepotentiel
est meilleure. L’allure del’équipoten-
tielle 40 %
permet d’apprécier
nettement la variation résultant du passage d’un réseau à l’autre.2. - DEMI-CYLINDRE
INDÉFINI PORTÉ
A UN POTENTIELDONNÉ.
Lorsque
le domaine étudié n’est pas limité par unrectangle,
commec’est le cas dans cet
exemple (fig, 18),
l’utilisation d’un réseau à mailles carrées nécessitel’application
des formules faisant intervenir des distancesinégales
entre lespoints.
On aura parexemple,
pour un n~oeud tel que celui de lafigure (19)
afin de faciliter les
calculs,
on aura intérêt à effectuer la sommeet à écrire sur le réseau
l’expression
de au lieu des valeurs deV 1
etV 2
du
potentiel
sur la frontière. Ladisposition
des calculs et les résultats numé-riques obtenus,
sontindiqués
sur lafigure (20).
FIG. 20.
Nous avons admis que l’on
avait
V = 0 sur la demi circonférence BMA et V = 0 sur le diamètre AB( f ig. 18).
_ FIG. 18. Fm. 19.
’
Signalons
que la solution cherchée n’est autre que V=2«On
sait
en effet que « satisfait àl’équation
deLaplace
à deuxvariables,
et que sur le
cylindre
lui-même on a bien’
V=0
. 3. - TROIS CYLINDRES CONDUCTEURS COAXIAUX DE
MÊME DIAMÈTRE
ET DE LONGUEUR FINIE.Nous montrons sur cet
exemple
comment il convient deprocéder lorsque
les valeurs
’de Ç
sont discontinues sur les limites.-
Le
dispositif
étudié( f ig. 21 ) peut,
enpremière approximation, représen-
ter une lentille
électrostatique
de révolution. ’.
~
Fm.21.
Le
système
étantsymétrique
parrapport
auplan OC,
il nous suffit denous
limiter,
dans unplan méridien,
au domaine ABC. Nous avons tracé unquadrillage régulier disposé
de telle sortequ’un
noeudpériphérique
necoïncide pas avec le
point singulier
F. Pour obtenirrapidement
une fonc-tion de
départ satisfaisante,
nous utiliserons d’abord un réseau ne com-prenant
que six n~oeuds( f ig. 21 ) .
On passe ensuite à la fonction dedépart
FIG. 22,
relative au réseau
définitif,
eninterpolant
à l’aide des formules à branches’
inégales.
La discontinuité dupotentiel
aupoint
F nepermet
pas, eneffet,
de passer à un réseau formé de carrés de côtéh/2,
mais nécessited’avoir
recours à des mailles de côté
h/3.
Les résultats
numériques
ont été rassemblés sur lafigure (22).
.4. - LIGNES DE COURANT DANS UN CYLINDRE CONDUCTEUR DE GRANDE
RÉSISTIVITÉ ALIMENTÉ
PARL’INTERMÉDIAIRE
.DE DEUX ANNEAUX lNFl.NIMENT MINCES DE GRANDE
CONDUCTIBILITÉ.
Il est
possible
desimplifier
leséquations (10)
et(12)
enposant
=pk/2.JJ
dans
l’équation (2).
Nous donnons à propos dudispositif
étudié unexem-
ple
de cechangement
de variable.Le
système
considéré schématise les résistances’blocs(fig. 23 )
constituées parexemple
par un bâton de charbon danslequel
l’arrivée et ledépart
ducourant se font par l’intermédiaire de deux colliers en laiton.
Nous admettrons que l’intensité du courant dans le
cylindre
vérifie laloi d’Ohm
Les
lignes
de courant coincident donc avec leslignes
de force duchamp,
c’est-à-dire
avec
les méridiennes des surfaceséquiflux.
FIG. 23.
Par suite de la
symétrie
dusystème,
nous nous limiterons à l’étude de la surface OABC(f ig. 24).
FIG. 24.
Les
lignes
de courant suivant la surface duconducteur,
ainsi d’ail- leurs que l’axe ducylindre,
nousprendrons
pour la fonctionflux,
la valeur03A6 = 1000 le
long
deCF,
et 03A6 = 0 lelong
de FBAO.On
pourrait
dans le domaine ainsilimité, appliquer
les formules(12)
ou
(13)
et obtenir larépartition
cherchée. Mais il estpréférable
dansle
casprésent
où la valeur de 03A6 est connue sur l’axe de révolution dusystème,
deposer .
En faisant K = -1
l’équation (2 )
s’écrit, ,
soit,
sous formed’équation
aux différences finiesrelation
plus simple
que(12)
maisqui
nepeut
être utilisée que dans le casoù l’axe de révolution est exclu du domaine
étudié, puisque,
pour p =0,
~
devient infini.Les résultats ont été rassemblés sur la
figure (25).
Danschaque
carrésont
inscrites,
d’abord les valeurscorrespondant
à la fonction~r, puis
au-dessus,
celles de 03A6 déduitesde Ç
par la relationFIG. 25.
Quelques lignes
de courant ont été tracées. On voit qued’après
l’allurede ces
dernières,
que l’onpeut
sanstrop
modifier la valeur de larésistance,
remplacer
les crayonspleins
par des tubes de section convenable.CHAPITRE ,
~
EXTRAPOLATION DES RÉSULTATS RELATIFS A DIFFÉRENTS RÉSEAUX
Il est en
général impossible,
avec un nombre raisonnable ded’obtenir une bonne
précision
surtout auvoisinage
despoints
de disconti- nuité. Ce n’est que pour des réseaux suffisamment denses que la différence- ~~
estpratiquement négligeable. Or,
la mise en oeuvre rationnelle de la méthode derelaxation, exige
l’étude successive pour un même domaine de réseaux de côtéh, h/2, h/4
... conduisant en un mêmepoint
P, aux valeursh~
~i~
h/2~~b~
h/4 ,... ,,Nous
allons dans cechapitre préciser
une méthoded’extrapolation qui permet,
àpartir
des différentes valeurs ainsicalculées,
d’obtenir une valeur meilleure. ’~
1. - PRINCIPE.
Supposons
que, pour unproblème
biendéterminé,
et avec un réseau à mailles carrées de côtéh,
on ait obtenu en un certainpoint
P une valeurLorsque
h tend verszéro, 03C8h
tend vers la valeurexacte Ç
queprend
au ,point
P la fonctioncherchée.
L’ensemble
des valeur~h
en cepoint,
définit une fonctionep( h)
telle que’p(0) = ~
Nous supposerons
qu’au voisinage
de h =0, ep(h)
admet undéveloppe-
ment limité
généralisé
de la forme .Lorsque
h =hl,
cr(hl )
==tfhl
et la relationprécédente
s’écritDésignons
par ~1,~2, ~3,
les valeurs de~h, ~2,~,
~4h, en un mêmepoint
P.La relation
(17)
limitée aux troispremiers
termes donne :En éliminant eo hk et el hk entre ces trois
équations,
on obtient :La considération de deux valeurs
~1
et ~2 conduirait aux deuxpremiers
termes- seulement.
En un
point
donnéeP,
la constante kdépend
de lafonction 03C6 qui,
pourune
équation
aux dérivéespartielles donnée,
est liée àl’équation
aux diffé-rences finies
utilisée,
et aux conditions aux limitesimposées
à~.
Ladétermination
apriori
de k n’est pastoujours
facile. Par contre, ellepeut
être faite aisément dès que l’ondispose
des trois valeurso/H 0/2’ ~3~
On a, en
effet,
en limitant ledéveloppement (17)
aux deuxpremiers
termes
tf1 = tf + eo
h~ .0/2 = t/1
+ 2~ eo hk= t/1
+ 22k enEn
éliminant Ç
et eo hk entre ces troiséquations,
on obtientrelation
permettant
de déterminer k..
Enfin,
la constante kdépend
dupoint
P.Toutefois,
on a constaté sur de nombreuxexemples,
que les valeurs kcorrespondant
auxdifférents points P,
du domaineétudié,
oscillaient autour d’une valeur moyennekm
voisine de 1 ou de 2. La valeur entière de k laplus
voisine dekm
estappelée
« indice »
d’extrapolation
de la méthode.Nous obtiendrons une solution meilleure que celle relative au réseau le
plus dense,
enprenant pour Ç l’expression (18) après
avoirremplacé
k par l’ « indice »correspondant.
La relation
(18)
donne : ,Outre l’intérêt
qu’elle présente
pour l’amélioration desrésultats,
cetteméthode
d’extrapolation permet,
par la considération des termes correctifssuccessifs,
d’avoir une idée très nette de laprécision
aveclaquelle
estdéterminée en
chaque
noeud la fonction~.
Onpeut
ainsi limiter aisément lesrégions
où il est nécessaire de faireappel
à unquadrillage plus
fin.2. -
ÉTUDE
DE QUELQUES EXEMPLES.1 ° Potentiel à l’intérieur d’un carré.
Nous avons choisi cet
exemple
parce que les conditions aux limites étaientparticulièrement simples
et que la solution était connue. Nous noussommes
attachés à mettre en évidence l’intérêt considérable del’extrapo-
lation sous le double
rapport
de laprécision
et de la durée des calculs.Le
potentiel
V(x, y )
en unpoint
P intérieur à un carré(fig. 26)
dontl’un des côtés est au
potentiel
V =IOn,
les trois autres côtés étant aupotentiel zéro,
a pourexpression (1 )
,On en déduit les
valeurs
exactes dupotentiel
auxpoints
FIG. 26.
La médiane A’B’ étant un axe de
symétrie,
il noussuffit;
pour la déter- mination de V par la méthode derelaxation,
de considérer le domaine A’ABB’. Nous avons utilisé la formule(4).
Signalons qu’au voisinage
dupoint singulier A,
les formules(5)
et(6) qui
font intervenir lepotentiel
de cepoint
nepeuvent
pas êtreappliquées.
Nous avons utilisé successivement des réseaux de côté
4h, 2h,
et h. Les résultats relatifs à ce dernierquadrillage
sontindiqués
sur lafigure
27.Nous avons déterminé les valeurs de k en
chaque
noeud comme auxréseaux
(fig.
28a).
Nous avons obtenu la valeur moyenne km =1,9.
L’indice est donc
égal
à2.
,La
figure 28 (b )
est relative à larépartition
obtenueaprès extrapolation.
Nous avons calculé ensuite le
potentiel
auxpoints Pl
etP3
àpartir
dela formule
(21).
.. ’1. E. DURAND, pp. 359 à 360.
Les résultats sont rassemblés dans le tableau I. Nous avons
désigné
parVi, j
les valeursextrapolées
àpartir
deVH V;...
.
TABLEAU t
On constate en
particulier
que les valeursV23
conduisent à uneréparti-
tion du
potentiel comparable,
aupoint
de laprécision,
à celle que l’on obtiendrait avec un réseau de côtéh/2. Mais,
tandisqu’un
tel réseau -con- duirait dansl’exemple
traité à 2016noeuds,
le calcul deV2
etVg n’exige respectivement
que 120 et 28points.
2° Plan conducteur
percé
d’une fente.Cet
exemple permet
de mettre en évidence la difficulté de déterminera
priori
l’indiced’extrapolation
de laméthode,
Alors que dans le cas.précédent
il étaitégal
à2,
il estici,
pour la mêmeéquation
aux dérivéespartielles, égal
à1,
que l’on utilise la formule(4)
ou la formule(6).
Le
potentiel
créé en unpoint
P(x, y )
par unplan
conducteur( fig. 29) porté
aupotentiel
V etpercé
d’une fente delargeur
a, a pourexpression (2 ) :
dans
laquelle Ei
etE~
sont leschamps
pour y = - oo et y = + 00. Nous étudierons le casparticulier
oùet nous poserons On obtient ainsi :
FIG. 29.
Pour
pouvoir appliquer
la méthode derelaxation,
nous avonscalculé,
par cette
formule,
les valeurs dupotentiel
sur le contour ACB. Nous avonsensuite utilisé successivement les formules
(4)
et(6)
au domaine ainsiborné,
et nous avons dans les deux cas, déterminé k aux noeuds communs 2. E. DURAND, p. 318.aux trois réseaux successivement utilisés. Les résultats sont
indiqués
sur lesfigures (30 )
et(31 ) .
Nous avons obtenu ainsi
’
km
=1,01
pour la formule(4)
-(fig. 30)
et
k,
=1,04
pour la formule(6 )
-( f ig.
30 et31 ) .
FIG. 30. FIG. 31.
L’indice
d’extrapolation
est doncégal
à 1 dans les deux cas. Il nedépend
pas de
l’équation
aux différences finies utilisée.Nous avons calculé les
potentiels
auxpoints Pi (0, 0), P2 (1/2, 0), P3 (0, 1/2)
àpartir
de la formule(20).
Les résultats ont été rassemblés dans les tableaux II et III.~
-
TABLEAU II TABLEAU III
Comme on
pouvait
leprévoir,
les valeurs obtenues àpartir
de la for- mule(6)
valable au sixièmeordre,
sont nettement meilleures que celles relatives à(4)
valable ausecond
ordre seulement. Dans les deux cas, l’extra-polation permet
d’améliorer considérablement laprécision
des calculs.3°
Plaque
conductricepercée
d’un trou circulaire.’ La
simple
considération de ladifférence 0/2
-0/1 permet
de délimiter ’ aisément lesrégions
où il est nécessaire de passer à un réseauplus fin.
Nous montrons sur cet
exemple
comment il convient deprocéder.
Un tel
dispositif
constitue laplus simple
des lentillesélectrostatiques
derévolution
(fig. 32 ) .
Nous étudierons la distribution dupotentiel
auvoisinage
de la
plaque
dans le cas où celle-ci estportée
aupotentiel
V =0,
et où lechamp,
devientuniforme
à l’infini. Nous supposerons deplus,
que lesystème
admet la
plaque
commeplan
desymétrie.
En un
point
P(p, z)
lepotentiel
a pourexpression (3) :
avec
Le
long
de l’axe de la lentille on a :FIG. 32.
3. K. DuRAND, pp. 416 à 419.
Pour obtenir un domaine
limité,
nous avons calculé les valeurs dupoten-
tiel aux n~oeuds
périphériques
du réseau utilisé àpartir
de la formule(23)
danslaquelle
nous avonsposé
Nous avons ensuite
appliqué
le processus habituel de relaxation àpartir
de la formule
(10).
Les résultats sont rassemblés sur lafigure (33).
Danschaque
carré nous donnons les valeursVi
etV2
relatives aux deux réseauxutilisés,
et la valeurextrapolée
avec l’indice 1. Lafigure (34)
a trait à lacomparaison
des valeurs calculées sur l’axe par la méthode de relaxation à celles déduites de(24).
La courbe(1)
est relative aux valeurs obtenues directement àpartir
du réseau leplus dense,
et la courbe(2)
aux valeursextrapolées.
On voit ainsi la valeur considérable que
présente l’extrapolation
desrésultats.
Toutefois,
l’erreur demeure sensible auvoisinage
de laplaque
oùles
gradients
sontimportants.
Il est donc nécessaire d’utiliser dans cetterégion
unquadrillage plus
fin. Nous nous sommes limités au domaine A’C’ B’
(fig. 32).
. Les valeurs relatives aux n~oeudspériphériques
sont cellesobtenues
précédemment après l’extrapolation.
Les résultats sontindiqués
sur la
figure (35).
L’erreur AV relative à cette nouvellerépartition
estindiquée
enpointillé
sur lafigure (34)
..Fm. 34.
CHAPITRE IV.
EXEMPLES DANS LESQUELS LE DOMAINE D’INTÉGRATION
.
N’EST PAS LIMITÉ
L’application
de la méthode de relaxation nécessite la connaissance de la fonction sur la frontière du domaine étudié.Or,
pour laplupart
dessystèmes
couramment utilisés en électricité
statique (distributions
decharges,
decourants...),
les fonctionspotentiel
ou flux ne sont pas connues, et il n’est paspossible,
comme dans lesexemples précédents,
de calculer les valeursde ces fonctions à
partir
de leurexpression analytique.
Il est alors nécessaire de faireappel
à desdéveloppements
limités. Nous traiterons dans cechapitre
un certain nombre
d’exemples
en nous attachant à varier les méthodesqui permettent
d’obtenir des domaines bornés.L . - DISQUE
UNIFORMÉMENT CHARGÉ.
Nous nous sommes efforcés dans cet
exemple
de monter comment, pourune distribution
superficielle
donnée decharges,
onpeut,
soit limiter com-.
plètement
le domaine et faire ensuiteappel
au processus habituel- de relaxa-tion, soit,
en tenantcompte
des discontinuités relatives aux dérivées par- tielles dupotentiel,
obtenir deséquations
aux différences finies valablessur la distribution elle-même. -
’
Le
disque
de rayon a et d’axe o.z estreprésenté
par un traitépais
sur la’
figure (36).
Nousdésignerons
par Q la densitésuperficielle
decharges,
parQ
lacharge totale,
et parV 0 == a a
lepotentiel
au centre dudisque (1 ) .
1 °
Étude
dupotentiel.
A
grande
distance del’origine,
lepotentiel peut
sedévelopper
suivant Bl’expression (2)
P. (u)
étant lepolynome
deLegendre
d’ordre n.C’est à
partir
de cedéveloppement
limité aux troispremiers termes,
quenous avons
calculé
les valeurs de V sur le contourACB.
Nous nous sommesassurés que les valeurs ainsi obtenues pour le terme suivant étaient suffi-
sàmment approchées,
en vérifiant que le terme suivant dudéveloppement
était
négligeable.
AvecVo
= 1000 parexemple pour 0
= 0 etRla= 2,4
lepremier
termenégligé
estégal
à0,085.
1. E. DURAND, p. 394.
2. E. DURAND, p. 394.
Si l’on désirait une
précision meilleure,
onpourrait
soitéloigner
leslimites du domaine
étudié,
soit conserver unplus grand
nombre de termes dans ledéveloppement (25).
.FIG. 36.
On obtient ainsi un domaine
borné auquel
la méthode de relaxation estapplicable.
En unpoint quelconque,
on utiliserait larelation (10) par
exemple.
Sur EB’qui
est un axe desymétrie,
il suflirait de faireV 1
=V3
dans cette formule. Sur l’axe de révolution on ferait
appel
à la formule(14).
Enfin,
pour lespoints
dudisque lui-même,
il estpossible
d’obtenir uneéqua-
tion aux différences finies
analogue
à(10). .~
Les
points 0, 2, 4,
étant considérés comme extérieurs à la distribution(fig. 37),
les dérivéespartielles
dupotentiel
aupoint
0 s’écrivent :En
portant
ces valeurs dansl’équation
deLaplace
en coordonnéescylin-
driques,
on trouve :Compte
tenu de lasymétrie,
la discontinuitéal fo
de lacomposante
normale du
champ
à la traversée dudisque
se traduit par la relation :Fic.37.
qui
s’écrit sous formed’équation
aux différences finies :Dans ce cas on
peut également
calculer V sur tout le contour du domaine OACBO.Sur
l’axe,
lepotentiel
a pour valeurAu
voisinage
de l’axe ilpeut
sedévelopper
suivantl’expression (3 )
3. E. DURAND, pp. 382 à 384.
Ce
développement
a été utilisé pour calculer V dans leplan
dudisque (z
=0)
pourpla égal
à0,2
à0,4
et à0,6.
Au
voisinage
des bords dudisque,
les calculsprécis
de V àpartir
desdéveloppements (25)
et(28) exigerait
untrop grand
nombre determes.
Il estpréférable
d’utiliserl’expression intégrale (4)
’
qui
pour z = 0 se réduit àJn étant la fonction de Bessel de
première espèce
d’ordre n.Les valeurs du
potentiel
dans leplan
dudisque
pour0,6 pla 2,4
ont été calculées àpartir
de cetteexpression.
Nous avons ensuite
appliqué
la méthode de relaxation au domaine ainsi limité.Les résultats
numériques
obtenus sont rassemblés sur lafigure (38).
.2°
Étude
de la fonction flux. ,Dans le cas des
systèmes
derévolution,
les fonctions V satisfontaux relations
qui
s’écrivent sous formed’équation
aux différences finiesCes relations
permettraient
de déduire de larépartition
obtenuepour V.
Mais les valeurs de 03A6 sur les noeuds
périphériques étant particulièrement
faciles à
déterminer,
nous avonspréféré
recommencer le calcul direct de 03A6 par la méthode de relaxation.°
Dans le
plan
dudisque,
les valeurs de 03A6 se déduisent aisément du théo- rème de Gauss. Onobtient,
enpartant
de lavaleur
0 sur l’axe :Le
développement
en série de 03A6 limité au termequadrupolairé.
4. E. DURAND, p. 407.
permet
decalculer 03A6
lelong
du contour ACB. Les calculs ont été effectués àpartir
de la relation(12).
Les résultats sontindiqués
sur lafigure (38).
, Dans
chaque carré,
on a inscrit d’abord la valeur dupotentiel, puis
celledu
flux. Quelques équipotentielles
etquelques équiflux
ont étéégalement
tracées.
, 2. - DISQUE DE ROWLAND.
Nous avons montré sur cet
exemple,
comment la connaissance de la fonc-tion ~
en des noeuds auvoisinage desquels
lesgradients
ont des valeursnotables, permet
d’obtenir une bonneprécision
avec un trèspetit
nombrede
points.
Nous avons utilisé un réseau nonhomogène
formé de carrés dedimensions différentes. ,
On fait tourner, avec une vitesse
angulaire
constante (o undisque
derayon a
portant
une densitésuperficielle
uniforme ~ decharges électriques ( fig. 39).
FIG. 39. ,
On se propose de déterminer la fonction flux d’induction
magnétique
enun
point quelconque
del’espace.
-
°
La densité
superficielle
k de courant en unpoint M
dudisque
a pourexpression (5 )
et l’induction B en un
point
de l’axe a pour valeur’
UL C07
Soit,
endésignant
parBo
==-~2014
l’induction au centre dudisque :
La fonction flux d’induction définie
par
satisfait à
l’équation
aux dérivéespartielles °;
qui,
en dehors des courants(1 ç
=0 ),
estidentique
àl’équation
de la fonc-tion flux
électrostatique.
FIG. 40. - Fic. 41.
Au
voisinage
dudisque,
B satisfait aux conditions(fig. 40)
En
remplaçant
Bz etBp
par leursexpressions (30),
et en tenantcompte
de lasymétrie,
on obtient :5. E. DURAND, p. 504.