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Étude des trajectoires des particules sub-microniques dans les champs ionisés

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Étude des trajectoires des particules sub-microniques

dans les champs ionisés

Jack Joubert, Claude Henry, Charles Eyraud

To cite this version:

(2)

ÉTUDE

DES TRAJECTOIRES DES PARTICULES

SUB-MICRONIQUES

DANS LES CHAMPS

IONISÉS

Par JACK

JOUBERT,

CLAUDE HENRY et CHARLES

EYRAUD,

Institut National des Sciences

Appliquées

de Lyon.

Laboratoire de Génie Chimique de la Faculté des Sciences de Lyon.

Résumé. 2014 L’étude

théorique de la variation du nombre de charges

électriques

élémentaires

acquises par une particule solide dans un

champ

ionisé, fait

appel

à un certain nombre

d’hypo-thèses et de calculs dans lesquels sont introduites diverses

simplifications.

Un

dispositif

expéri-mental est décrit. Il est

spécialement

adapté à la confrontation des résultats

expérimentaux

avec l’analyse théorique.

Abstract. 2014 The theoretical

study of the change in the number of

elementary

electrical charges

acquired

by

a solid particle in an ionised field calls for a large number of assumptions and calcu-lations in which various simplifications are introduced. An

experimental

set-up is described. It is

specially adapted

for

comparison

of

experimental

with theoretical results.

L’étude du mouvement des

particules

sub-micro-niques

dans les

champs

ionisés intenses

nécessite

la connaissance des deux mécanismes de

charge :

10 La collection d’ions sous l’effet du

champ

local

résultant, phénomène

prépondérant

pour les

particules supérieures

à 2 500

Á.

20 La diffusion

thermique,

dont

l’effet

est domi-nant pour les

particules

inférieures à 500

A.

Nous avons confronté nos mesures

expérimen-tales avec les résultats

théoriques

tenant

compte

simultanément des deux mécanismes.

Dispositif expérimental.

-

Un fil

porté

à une

haute tension continue

Vo

= 45 800

V,

est tendu dans l’axe d’un

cylindre

de rayozl

Ro

= 10 cm. L’air est animé d’une vitesse de

0,90=m/s

sur l’axe du

tube

(fig.

1).

FIG. 1.

La

génération

des

particules

est réalisée à l’aide d’un micro-réacteur à buses

concentriques ( fig.

2).

L’aérosol est obtenu par réaction du chlorure de

titane sur de la vapeur d’eau à la sortie des buses

qui

peuvent

être

déplacées

à volonté entre le fil et

la

paroi.

Les dimensions des

particules

dépendent

des

pressions

de vapeur d’eau et de chlorure de titane

( fig. 3).

Nous n’avions pu lors de nos

précé-dentes recherches

[1]

obtenir des

particules

non

FiG. 2,

agglomérées,

mono-dispersées,

de forme

approxi-mativement

sphérique

et de rayon

supérieur

à 1 500

A.

En faisant varier les conditions

expéri-mentales,

nous avons pu obtenir de telles

particules-.

Charge

acquise

par une grosse

particule

collec-tant des ions

négatifs.

-

Afin d’étudier la loi de

charge

des

particules

dont les dimensions sont

supé-rieures au

micron,

Kraemer et Ranz

[2]

admettent les

hypothèses

suivantes :

1. L’effet de

l’agitation thermique

est

négligeable

sur la

charge

des

particules.

- 2. L’effet

d’image

électrique

est

négligeable.

- 3. Les ions cèdent

leur

charge

à

chaque

choc. - 4, La section de

choc reste constante et

égale

à l’aire du

grand

cercle de la

particule

supposée sphérique.

(3)

68

Fic. 3.

Le

champ Eo

au

voisinage

de la

particule

résulte

de la

superposition :

a)

du

champ

appliqué

-

E ;

b)

du

champ

dû à

l’inégalité

de

répartition

des

charges

sur la

particule

(effet

du

champ appliqué) :

E :

pouvoir

inducteur

spécifique ;

c)

du

champ

créé par les

charges

précédemment

acquises

par la

particule :

q = ne :

charge

de la

particule,

n : nombre de

charges

de la

particule,

e :

charge

élémentaire

(

=

4,8

X 10-1° u. e. s.

c. g.

s. ),

a : rayon de la

particule.

Le flux d’ions

dn /dt

frappant

une

particule

sphé-rique

située à la distance r du fil est :

K : mobilité des ions

négatifs ;

No

=

E/403C0

re : densité

ionique.

Pour des

particules

conductrices c = oo,

l’ex-pression précédente

s’écrit :

dont la solution

est,

en tenant

compte

des condi-tions aux limites n =

0, t

= 0

Pauthenier et Moreau-Hanot

[3]

ont déterminé cette loi de

charge

par une méthode

purement

élec-trostatique.

Leurs

hypothèses

sont les mêmes à

l’exception

de la 4e. Pour ces

auteurs,

la surface

d’impact

des ions n’est pas constante mais diminue

lorsque

la

charge

croit. D’autre

part,

ils ne

(4)

dont

l’intégration,

en

supposant

constante la den-. sité

ionique,

est :

L’équation

(1)

donne une loi de

charge plus

rapide

que celle obtenue à

partir

de

l’équation

(2’).

Les deux courbes

représentatives

sont

tangentes

à

l’origine

des

temps.

e-Nous avons

préféré

utiliser

l’équation

différen-tielle

(2)

obtenue par Pauthenier dont la démons-tration semble

plus rigoureuse.

Charges

acquises

par diffusion des ions. - Dans le cas où les dimensions des

particules

sont

plus

faibles,

on doit tenir

compte

de

l’agitation

ther-mique

des ions.

Le flux d’ions

frappant

un élément de surface

unité a pour valeur :

en

supposant

que les vecteurs

Eo

et

grad

N sont

normaux à l’élément de surface considéré. N : densité

ionique,

Eo : champ

au

voisinage

de la

particule,

D : coefficient de

diffusion,

relié à K par la rela-tion :

KID

=

e/kT,

k : constante de

Boltzmann,

T :

température

absolue.

Le nombre de chocs

ioniques

sur une

particule

de rayon z a pour valeur :

White

[4],

Arendt et Kallman

[5]

ne tiennent

compte,

au

voisinage

de la

particule,

que du

champ

répulsif

nefz2,

et non du

champ

appliqué.

Pour faciliter

l’analyse

mathématique,

Arendt et

Kallman admettent

qu’au

bout d’un

temps

relati-vement très

court,

la

charge

déjà acquise

par la

particule

est suffisamment

grande

pour que l’on

puisse

considérer que

dn/dt

et n sont des

cons-tantes dans

l’équation

précédente.

La solution est

alors :

La constante est déterminée par la condition :

d’où :

étant

négligeable

devant

la densité

ionique

au

voisinage

d’une

particule

de

rayon a est :

La valeur de

dn/dt

est déterminée à

partir

de la théorie

cinétique

des gaz :

C =

V3kT lm:

vitesse

quadratique

moyenne des ions.

m : masse de l’ion

négatif (02

principalement).

D’où

l’équation :

White a établi une

équation

analogue

à

partir

de

l’hypothèse

d’une distribution de Boltzmann des

énergies.

La densité

ionique

au

voisinage

d’un ion

d’énergie

W a pour

expression :

.

Si l’on

néglige l’énergie

cinétique

devant

l’énergie

électrostatique ne2tz

due au

champ

répulsif

(z :

dis-tance de l’ion à la

particule

de

charge

n).

La

cons-tante est déterminée par la condition :

On obtient dans ces conditions :

Le nombre de chocs

ioniques

sur une

particule

de rayon a a donc pour

valeur,

en admettant que

tous les ions incidents cèdent leur

charge :

Remarque. -

En

fait,

la

répartition

ionique

autour du

grain

ne

peut

être fournie par la

thermo-dynamique

classique

que dans les conditions

d’équ

:-libre. Or

pendant

la

charge

le

système

se trouve hors

d’équilibre.

Faute de

mieux,

l’analyse

de

White,

ainsi que

l’approximation

de Arendt et

Kallman, qui

conduisent l’une et l’autre à un résul-tat

semblable,

seront utilisées dans la suite.

(5)

70

appliqué.

La fonction

potentiel

en un

point

d’un

parallèle

de latitude 0 s’écrit :

Le nombre d’ions

qui frappent

la

particule

pen-dant l’unité de

temps

est alors :

ou

avec

Étude

théorique

de la

trajectoire.

-

Une

parti-cule

sphérique

de rayon a, de

charge n(t),

placée

dans le

champ

radial

E(r),

est soumise à une force

d’origine électrique :

Si elle est animée en outre d’une vitesse

V(r)

parallèle

à l’axe du

cylindre,

sa

trajectoire

est

déterminée par les

équations [1] :

f :

coefficient

de.

glissement,

U : coefficient de viscosité

dynamique,

dr/dt :

vitesse

radiale,

61tfLa dr

force d’origine visqueuse due à la

i dt

force

d origine visqueuse

due a la

résistance de l’air.

L’intégration

du

système

précédent

nécessite la connaissance de la loi de

charge

n(t).

On

peut

admettre que les deux mécanismes

parti-cipent

simultanément à la

charge

de la

particule.

La loi de

charge,

en

première

approximation,

est

alors définie par

l’équation

différentielle :

(dn jdt)c

caractérise la vitesse de

charge

par collection

d’ions ;

(dn/dt)d

caractérise la vitesse de

charge

par diffusion.

Pour

{dn jdt)c

on utilisera

l’expression

établie par Pauthenier

(2)

et pour

(dn jdt)a

celle de White

corrigée

de l’effet de doublet

(7).

Résultats

théoriques.

- lo NOMBRE

DE CHARGES

EN FONCTION DU RAYON DES PARTICULES. - NOUS avons

représenté

sur la

figure

4 le nombre de

charges

acquises

juste

avant le

point d’impact

sur

l’électrode

collectrice,

pour une distance

d’injec-tion ri

=

3,6

cm, en fonction du rayon des

particules.

FIG. 4.

La courbe 1 ne tient

compte

que de la collec-tion d’ions sous l’effet du

champ

résultant

(équa-tion

(2)).

La courbe 2 a été établie en considérant

uniquement l’agitation

thermique

(équation (7)).

La loi de

charge globale correspondant

à

l’équa-tion

(8)

est

représentée

par la courbe 3.

On constate que pour une

particule

de rayon

(6)

juste

avant le

point

d’impact

en tenant

compte

simultanément des deux mécanismes est

plus

grand

que si l’on

néglige

l’un des deux. Si le rayon des

particules

est inférieur à 1 200

Á,

le nombre de

charges

acquises

est le même que l’on tienne

compte

simultanément des deux

phénomènes

ou

unique-ment de

l’agitation thermique.

Les

temps

de

charge

fournis par le calcul sont très

courts,

de l’ordre du centième de seconde.

20 VITESSE RADIALE. DISTANCE DE

SÉDIMEN-TATION. - La vitesse radiale d’une

particule juste

avant

l’impact dépend

du nombre de

charges

acquises

(courbe

3, fig. 5).

Elle est

supérieure

à celle obtenue en tenant

compte

de l’un ou l’autre des deux mécanismes de

charge envisagés (courbe

1 pour la collection

d’ions,

courbe 2 pour la

diffusion).

Nous obtenons un

minimum de vitesse radiale pour un rayon de

Fic. 6.

FIG. 7.

différents auteurs

[6], [7], [9].

La distance de sédimentation en fonction de la

taille des

particules (fig.

6,

courbe

3)

conduit à des remarques

analogues.

Il existe une distance

maxi-mum de collection pour un rayon de

particule

voisin de 1 200

Á.

Nous avons résolu

numériquement

l’équation

(8)

pour différentes valeurs de la distance

d’injection ri

(fig. 7, 8, 9).

Pour une distance

d’injection

r; ^_

1,5

cm, on doit observer une distance

maxi-morum de sédimentation

( fig. 9).

FIG. 8.

FIG. 9.

Résultats

expérimentaux.

-

(7)

72

l’intensité du

champ

appliqué.

La seule variable d’une

expérience

à l’autre est la grosseur des

parti-cules

injectées

à la

distance ri

=

3,6

cm du fil.

Il est intéressant de noter que

lorsque

le rayon croît au delà de 1 200

Á,

la distance de

sédimen-tation diminue

( fig. 6), [8], [9].

Nous tenons à remercier

MI"’

Bardot

qui

nous a

constamment aidé pour les mesures au

microscope

électronique,

et M. Nallet

qui

nous a initié au

calcul sur ordinateur.

BIBLIOGRAPHIE

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EYRAUD

(Ch.)

et GRUAT

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