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Les élections au Conseil national et la Fédération horlogère.

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. .

Première année. Vendredi: 7 octobre 1887.

ABONNEMENTS

Un au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Autres pays . 10 » 5 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant tons les vendredis à Bienne

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonce» se paient d'avance

P r i x du numéro IO centimes Bureaux : Rue Neuve 38 '

Les élections au Conseil national et la Fédération horlogère.

Nous avons reçu, de différents côtés, des lettres émanant de groupes ouvriers, dans lesquelles on -nous demande notre avis sur l'attitude que les ouvriers hor- logers doivent prendre dans la votation prochaine pour le renouvellement du Conseil national; nous y répondons com- me suit :

La Fédération horlogère, dont la mis- sion est de grouper tous les intéressés à notre industrie, sans distinction de partis politiques ou religieux, ne nous paraît pas devoir participer, en tant qu'organisation distincte, aux luttes politiques dans le domaine fédéral ou cantonal. L'introduc- tion de questions politiques dans le plan d'études de la Fédération, y apporterait un germe dissolvant qu'il importe d'en tenir soigneusement éloigné.

Nous envisageons cependant, que nos ouvriers horlogers, tout en conservant leur complète indépendance personnelle au point de vue politique, feront acte de patriotisme pratique en cherchant à ren- forcer, dans les conseils de la nation, les éléments qualifiés pour sauvegarder les intérêts de notre commerce et de notre industrie.

Les questions économiques ont pris, dans les préoccupations des masses popu- laires, une place trop grande pour que les hommes qui ont en mains la direction de nos affaires générales puissent les ignorer. Elles viennent s'ajouter aux questions de politique pure, dont la plu- part sont d'ailleurs résolues en Suisse, fournissant un champ d'activité immense à ceux qui comprennent la nécessité de marcher toujours dans la voie du progrès.

Le grand parti libéral suisse, qui n'en- tend pas s'endormir sur des lauriers que de nouvelles conquêtes doivent rajeunir sera, nous n'en doutons pas, à la hauteur de la tâche nouvelle que lui impose l'étude des problèmes sociaux que ce siècle a

soulevés. Et la Suisse, ce foyer des idées libérales, ne restera pas en arrière dans la recherche des solutions propres à don- ner satisfaction aux vœux légitimes de la classe ouvrière, qui demande qu'on l'aide à trouver, dans le travail, de quoi assurer ses conditions d'existence.

FÉDÉRATION HORLOGÈRE Dans sa première séance dont nous donnons plus loin le procès-verbal, le Comité central de la Fédération horlogère suisse a constitué son bureau d'une façon qui assurera, à l'institution nouvelle, un fonctionnement régulier et normal.

L'accord a pu se faire immédiatement sur les noms proposés pour les postes de président et de secrétaire et il faut voir dans l'unanimité qui a présidé au vote de ces deux titulaires, un gage de la bonne entente qui doit régner au sein du pouvoir directeur de la Fédération.

M. J, Perrenoud, que nul ne songeait à remplacer pour la direction du secré- tariat général qu'il a conduite provisoire- ment avec une intelligence et une activité que nous avons eu l'occasion de constater et d'apprécier, veut bien continuer son travail d'organisation. Le plan général de la Fédération prévoit la création d'un bureau d'informations et de renseigne- ments commerciaux, qui est appelé à rendre à notre commerce, des services incontestés; il y a là un champ nouveau d'activité qui fera, du secrétariat général, l'une des branches les plus importantes du fonctionnement général de la Fédéra- tion.

Nous exprimions, dans notre dernier numéro, la crainte que le choix du prési- dent, ne donnât lieu à quelques difficultés.

Nous sommes heureux de constater qu'il n'en a pas été ainsi. Le nom de M. Robert Comtesse, proposé au début de la séance,

a été acclamé sans discussion et i'hono- rable conseiller d'Etat neuchâtelois, auquel une délégation porta l'offre spontanée du Comité central, a bien voulu accepter ce poste d'honneur. -

Nous félicitons vivement le Comité central de l'heureux choix qu'il a fait, en mettant à la tête de la Fédération un homme que sa grande pratique des affaires publiques et sa puissance de travail ren- dent digne de présider aux destinées de la Fédération.

Mais nous félicitons surtout M. Robert Comtesse d'avoir ajouté à sa tâche déjà grande une tâche qui, les premiers temps surtout, présentera des difficultés qui ne pourront être vaincues que par une éner- gie constante et une persévérance sou- tenue. Nous savons qu'il en viendra à bout, assuré qu'il est du concours loyal et dé- voué de ses collaborateurs.

L'acceptation de M. Comtesse, prouve qu'on ne partage pas, dans tous les milieux, les craintes et les appréhensions que le mouvement fédératif a fait naître. Cette marque de sympathie et de confiance produira certainement une excellente im- pression dans le public horloger et con- tribuera à ramener à la Fédération hor- logère ceux qui ont cru devoir, jusqu'ici, se tenir à l'écart.

En dehors des conflits qui peuvent

surgir d'un moment à l'autre et que le

devoir du Comité central est de régler

lorsqu'il n'aura pu les prévenir, une tâche

urgente s'impose aux divers organes de

la Fédération; c'est d'augmenter le plus

rapidement possible, le nombre des adhé-

rents patrons et ouvriers. Le jour où cette

puissance invincible du nombre nous sera

acquise, la Fédération horlogère aura pris

une place qu'aucune opposition ne pourra

lui enlever.

(2)

402 ._ . . LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE Réunion du Comité central de la Fédé-

ration horlogère, le dimanche 2 oc- tobre, à 11 heures du matin, à la Tonhalle de Neuchâtel.

Sont présents : Messieurs Louis Mùller de Bienne, David Perret de Neuchâtel, Ch. Reber du Locle, Edouard Fallet de St-Imier, Fritz Heng de Bienne, Paul Porchat du Locle, A.

Ducommun de Chaux-de-Fonds, A. Dubois de St-Imier, J. Gaibrois de Porrentruy, F.

Tschui de Granges, Sauser de Moutier.

M. James Perrenoud de Chaux-de-Fonds assiste à la séance en qualité de secrétaire provisoire.

MM. Montandon à Ste-Croix et Dinichert à Montilier se font excuser, MM. A. Grosjean à la Chaux-de-Fonds et J. Dubail à Porrentruy déclinent le mandat de membre du Comité central, pour circonstances indépendantes de leur volonté. Le nécessaire sera fait pour pourvoir à leur remplacement.

L'assemblée nomme un président provi- soire en la personne de M. Louis Muller de Bienne.

•L'ordre du jour appelle : Nominations : 1°

d'un président, 2° d'un secrétaire général.

Comme président, est proposé M. Robert Comtesse, conseiller d'Etat, qui est élu sans opposition et à l'unanimité des suffrages.

Une délégation est désignée pour s'approcher de M. Comtesse, avant reprise de séance de l'après-midi et l'informer du vote intervenu.

M. James Perrenoud de la Chaux-de-Fonds est nommé secrétaire, également à l'una- nimité.

La séance est suspendue pour le dîner.

Reprise de séance à 2 heures après-midi.

Présidence de M. Robert Comtesse, con- seiller d'Etat.

En prenant possession de la présidence, M. Comtesse rappelle que la Fédération doit travailler dans un esprit de conciliation et de paix, il espère que le Comité central saura toujours se montrer à la hauteur de ces prin- cipes, qui peuvent seuls faire la force de notre association et la prospérité de notre industrie horlogère.

Le bureau est chargé d'une mission auprès de la Société des fabricants d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds, tendant à les engager à re- venir sur leur décision de non-entrée dans la Fédération horlogère. La représentation pa- tronale de la Chaux-de-Fonds dans le Comité central restera non repourvue jusqu'à règle- ment de l'affaire.

Il est décidé de surseoir à la nomination de la Commission executive, prévue à titre facul- tatif à l'article 11 des statuts. Le bureau en remplirales attributions jusqu'à nouvel ordre.

En ce qui concerne la composition future d'une commission de ce genre, il est établi que cette commission ressort du Comité cen- tral exclusivement, est nommée par lui, s'il le juge convenable et composée des éléments qu'il choisira, sans devoir tenir compte de la division par moite, entre ouvriers et patrons.

Les membres du Comité central doivent se pénétrer de cette idée, qu'il n'y a, au sein de ce Comité, ni patrons ni ouvriers; ils sont tous au même titre membres du Comité cen- tral et, dans la Commission executive, il ne sera pas forcément nécessaire de répéter la composition du Comité central lui-même.

Un dossier, concernant le conflit existant à Granges, entre la Société d'horlogerie et ses ouvriers, est déposé sur le bureau. L'ar- bitrage du Comité central est d'avance accepté par les parties.

Le Comité central désigne une délégation de trois membres, MM. Robert Comtesse, Fritz Heng et James Perrenoud, pour se trans- porter mardi 4 courant à Granges, arranger si possible le différend par voie de concilia- tion, sinon faire rapport détaillé par les soins du Secrétariat général, le communiquer avec

toutes pièces nécessaires aux membres du Comité, de manière à ce qu'un jugement puisse être rendu.

M. J. Gaibrois de Porrentruy, nantit ver- balement le Comité d'un conflit déjà ancien entre la fabrique Dubail & Cie et ses ouvriers remonteurs et démonteurs.

Un rapport détaillé n'étant pas soumis, cette pièce devra être adressée au Secrétariat à bref délai et contenir l'état exact des sa- laires, la comparaison des prix payés pour le nouveau et l'ancien calibre, en ce qui con- cerne le gain moyen de l'ouvrier et la com- paraison des salaires réalisés dans la fabrique Dubail, avec les salaires payés dans d'autres ateliers du rayon de Porrentruy.

La question de propagande à faire pour généraliser les formations syndicales, la question des ressources financières à procurer pour satisfaire aux différents services de la Fédération, sont remises à l'examen du bu- reau. De même l'examen des règlements des sociétés syndicales, lesquels doivent obtenir la sanction du Comité central avant mise en vigueur.

Séance levée à 4 heures.

Chaux-de-Fonds, le 3 octobre 1887.

Secrétariat général de laFédération horlogère, ' James PERRENOUD.

• * » » < * • —

NOUVELLES DES ASSOCIATIONS Dans sa réunion qui a eu lieu il y a quel- ques jours, la Société des fabricants d'horlo- gerie du Vallon, réunie à St-Imier, a décidé à l'unanimité d'entrer dans la Fédération horlogère. La Société des fabricants et chefs d'atelier de Bienne et environs avait déjà pris une résolution semblable et on nous dit que bon nombre de fabricants de la Chaux-de- Fonds ont exprimé l'intention de se rallier à la Fédération.

Les délégués du Comité central des ouvriers peintres et émailleurs, ont eu une première entrevue avec leurs collègues de Besançon samedi 1e r courant. Tout fait prévoir qu'une entente pourra se faire sur les bases d'un tarif uniforme.

Le conflit survenu dans la fabrique Obrecht, à Granges, a été soumis à un premier exa- men des délégués au Comité central de la Fédération. Les bases d'un arrangement se- ront jetées incessamment.

Les chefs des fabriques d'horlogerie suisses ont eu une réunion à Berne dans laquelle ont été discutées certaines questions concernant la Fédération horlogère, notamment l'opor- tunité qu'il pourrait y avoir à constituer un groupement spécial des chefs de fabriques.

Nous croyons savoir qu'aucune décision dé- finitive n'a été prise.

LA FRATERNITÉ ECONOMIQUE

(Suite.)

Là où nous sommes en parfait accord avec le Journal suisse d'horlogerie, c'est lorsqu'il insiste sur la solidarité qui doit unir les membres d'une famille industrielle. Cet aveu nous coûte d'autant moins que le principe qu'il sanctionne est précisément celui sur lequel les initiateurs du mouvement horloger ont fondé leurs epérances les plus chères.

Au reste, notre population horlogère ignore dans sa généralité les âpres égoïsmes qui alleurs mettent aux prises le travail et Ie caipital. Chez nous, les ouvriers comme les

patrons saventque si parfois la propriété n'est pas légitimement acquise, le principe de la propriété en lui-même n'en est pas moins équitable pour cela. On ne conteste à per- sonne le droit aux fruits de son travail et on admet que sa valeur, donc le salaire de l'ou- vrier, est en raison des avantages que son travail procure à celui qui le paie. Quant aux rapports entre ouvriers et patrons, l'analogie des situations est parfois telle, que plusieurs groupes syndicaux ont dû renoncer à distin- guer les uns des autres. Cette situation favo- rable permet d'espérer que patrons et ouvriers se considéreront toujours plus comme les membres d'une même famille unie par les liens de l'intérêt réciproque. Les haines vio- lentes, les basses jalousies ne sauraient trou- ver place dans leurs cœurs et nous sommes persuadés que ces passions mauvaises ne viendront pas troubler la bonne harmonie si des deux côtés on fait des efforts sérieux pour leur fermer la porte.

De toutes parts d'ailleurs, à la suite des excès reprochés aux capitalistes et aux tra- vailleurs, il souffle un vent de bienveillance et de fraternité dans le monde économique.

La solidarité, déesse hier encore méconnue, semble vouloir de plus en plus présider aux destinées des humains. Nous entendons bien encore les grincements de dents de l'égoïsme qui voit son pouvoir faiblir et son trône vacil-, 1er, mais nous ne voulons pas nous laisser attendrir sur son sort. Il restera toujours assez d'égoïsme ici-bas pour le malheur de l'humanité.

Comme signe de la tendance que nous signalons, nous citerons l'article résumant une conférence de M. Frédéric Passy, de Paris, sur «Lasolidarité du capital et du tra- vail », que le Journal suisse d'horlogerie re- produit d'après le Petit Journal. D'autre part, nous avons lu avec intérêt dans la Gazette de Lausanne une intéressante variété de M.

Philippe Godet de Neuchâtel, dans laquelle sont dépeints avec vigueur les bienfaits de

«La fraternité au village». Dans son récit, M. P. G. met en scène une association de viticulteurs que assure à ses membres les avantages du travail mutuel, en cas de mala- die. L'époque actuelle, dit-il, tend à faire revivre les puissantes confréries de travailleurs d'autrefois, mais sous une forme plus libre, plus souple, plus moderne en un mot. Par- tout dans les villes, l'esprit corporatif se ranime, on comprend que l'ouvrier trouvera dans la solidarité et l'association le plus sûr moyen de résister à la misère. Il importe, conclut M. P. G., que le travailleur des cam- pagnes adapte ce principe à la nature parti- culière de son activité.

C'est la même pensée qui a inspiré M.

Robert Comtesse, conseiller d'Etat neuchâte- lois, lorsque, dans son discours d'ouverture de la Ve exposition fédérale d'agriculture, il s'est écrié : Le but et le bienfait d'une expo- sition comme celle d'aujourd'hui, est de réu- nir tous les agriculteurs, tous les combattants de l'armée du travail agricole, pour leur faire comprendre qu'à la faiblesse de l'individu on doit substituer la force de l'association.

Ailleurs, dans le récent congrès des catho- liques belges, à Liège, c'est M. YVinterer, député de Mulhouse au Reichstag, qui vient rappeler les doctrines du pape et des évoques sur l'urgence de donner une solution à Ia question sociale, c'est-à-dire de mettre un terme à l'antagonisme des classes et plus spécialement de réconcilier le travail et le capital.

En France, de grands hommes comme Thiers et Gambetta, niaient même après la commune l'existence d'une question sociale.

Aujourd'hui l'opinion de ce pays est autre, voici, en effet, comme s'est exprimé à ce sujet M. E. de Pressensé, sénateur français, dans un des discours qu'il a prononcé au congrès

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈKE SUISSE 403

de Lausanne pour le relèvement de la mora- lité : « Dans le domaine social, l'économie politique individualiste qui régnait encore en maîtresse il y a quelque vingt ans, celle du laisser passer et du laisser faire, doit être abandonnée. L'Etat se doit, dans une très large mesure, à la protection des faibles, il ne doit pas permettre que nulle part l'homme soit écrasé par l'homme, même sous prétexte de liberté économique ou du jeu normal de la concurrence. »

Ecoutons une autre voix : L'Economiste français, journal spécialement consacré à la défense de la doctrine du libre-échange com- mercial et industriel, ne craint pais, daWs'son numéro du 17 septembre, de s'exprimer com- me suit, en parlant des récents congrès catholiques : Reconstitution des associations ouvrières, tel a été, pour ainsi dire, le cri de ralliement à Liège, à Trêves, en Bohême et en Hollande. Dans toutes les contrées du monde, un mouvement analogue se manifeste avec un élan irrésistible et il est probable que notre sciècle ne s'écoulera pas sans en voir la réalisation. Tous les partis, catholiques, protestants, libre-penseurs, socialistes, pos- sibilistes, etc., se rencontrent sur ce terrain commun. De toutes parts, dans toutes les classes de la société, aussi bien chez les ou- vriers que chez les employés et les hommes adonnés aux carrières libérales, se manifeste un besoin impérieux de se grouper, de s'en- tendre, de s'associer pour la défense de leurs intérêts communs. Chacun a compris que l'individu réduit à lui-même n'est rien, qu'il n'est qu'un atome à la merci des événements, que tous ses efforts pour améliorer sa condi- tion resteront vains et que sa voix isolée se perdra dans le désert.

En Suisse aussi, les mêmes préoccupations se font jour, avons-nous vu. En voici une nouvelle preuve. Dans un rapport sur l'ex- tension de la responsabilité civile, animé

d'un beau souffle patriotique, que publie la Feuille fédérale dul7septembre, M.Théodore Wirz, conseiller des Etats, l'éminent repré- sentant de la Suisse primitive, nous dit : Gardons-nous surtout de prêter l'oreille aux doctrines de ces théoriciens absurdes qui prétendent que, entre les intérêts, selon eux diamétralement opposés, des industriels et des ouvriers, aucune conciliation n'est pos- sible. Nous prétendons, au contraire, que la prospérité des uns est le meilleur gage de la prospérité des autres, qu'une industrie floris- sante stimule l'esprit de solidarité civique, élève les salaires, et que, d'autre part, toute amélioration de la situation des ouvriers per- fectionne par contre-coup la qualité des pro- duits et forme le meilleur rempart pour pro- téger le capital et l'industrie contre l'assaut des tendances destructives. Ce n'est pas en politique seulement, mais aussi au point de vue social, que nous devons être des frères confédérés, et non pas des citoyens parqués chacun dans sa caste séparée des autres couches sociales par la muraille de Chine et l'égoïsme collectif.

Bref, dans tous les domaines de l'activité humaine, dans les réunions au but les plus divers, et dans tous les pays civilisés s'élève la grande voix de l'opinion publique qui répète en les adaptant à notre époque les mots qui jadis furent offerts aux hommes comme un programme d'avenir : Paix sur la terre et bonne volonté entre les hommes.

C'est le cri de la fraternité humaine, trop longtemps comprimée par l'égoïsme qui, pour régner, dut diviser et susciter les jalou- sies de personnes, de classes, de métiers, de pays. La fraternité économique dont nous avons spécialement à nous occuper ici est un des anneaux de la grande chaîne qui unira l'humanité lorsque la solidarité sera partout acclamée. Travaillons dans cette sphère à

hâter son triomphe. Cette noble tâche s'im- pose à nous, et si nous savons nous rappeler que l'union fait la force, nous en viendrons

à bout. G.

. i . iay**.

Contre la mévente d'en haut et d'en bas.

(Traduit de la Deutsche Uhrmacherzeitung.) (Suite.)

Si nous parlons d'association de fabricants et de grossistes dans le but de maintenir des prix fixes, il ne faut pas croire que nous vou- drions favoriser des,mesures qui auraient., ,à notre préjudice, une influence sur la volonté personnelle ou qui exerceraient une pression sur le libre développement des forces indivi- duelles, en un mot que nous voudrions tra- vailler au renchérissement des montres et soutenir des associations qui rendraient diffi- cile ou même impossible la baisse des prix des produits. Nous ne saurions avoir une telle intention parce que la réalisation en serait impossible. Le progrès général aura toujours la tendance d'améliorer les prix des objets à l'usage du genre humain, à mesure qu'ils deviennent des objets de nécessité.

D'un côté une consommation plus grande permettra un profit plus restreint sur un seul objet, de l'autre la fabrication de l'objet par un plus grand nombre de fabricants mènera à l'invention de méthodes de fabrication tou- jours meilleures avec des frais toujours moindres et par là au bon marché des pro- duits.

Mais cette baisse progressive des prix dans un certain espace de temps que nous pou- vons observer sur chaque article d'usage a aussi ses limites fixées par la nature des circonstances. Le bon marché des marchan- dises ne doit jamais s'effectuer aux dépens de leur solidité et de leur bonne qualité et ces prix ne doivent jamais, forcés par une concur- rence sans limite, baisser à un point où la vente cesse d'être profitable pour le fabricant ainsi que pour le négociant. Cette limite franchie la ruine de l'industrie et de ceux qui y sont intéressés est certaine et c'est pour empêcher cela que nous proposons l'associa- tion des fabricants et grossistes, comme elle se trouve déjà dans d'autres branches de l'industrie. Ces associations ne doivent abso- lument pas exercer sur leurs membres une pression qui arrête l'action des talents indivi- duels. Dans le cercle de l'association chaque membre trouvera la liberté complète néces- saire au développement de ses forces, tant qu'elles travailleront au profit de l'industrie générale. Les améliorations que l'individu apportera à la méthode de fabrication ou à autre chose et qui rendent sa marchandise supérieure à celle de ses concurrents, seront finalement au profit de tous et de cette façon le progrès peut se faire même au centre de l'association la plus sévèrement organisée.

Les associations doivent servir de digue contre l'abus de la force individuelle s'exer- çant au détriment de l'ensemble ; elles doivent empêcher que par les excès de quelques-uns les prix baissent jusqu'à un niveau qui n'est plus proportionné ni au travail ni au risque du commerce et qui rend impossible les affaires loyales.

Avec la ferme volonté d'unir leurs efforts, les fabricants peuvent atteindre le but. Ils se sentiront bientôt la force de contraindre cer- tains concurrents opposants à s'unir à eux, ou à les rendre impuissants en les isolant.

Les grossistes dont les intérêts sont identiques à ceux des fabricants s'associeront à leurs efforts et ces grandes et puissantes associa- tions forceront finalement les éléments im- purs, dans les rangs des fabricants et des marchands de gros, à abandonner leurs tra- fics nuisibles.

Nous considérons l'association des horlo- gers contre la baisse des prix dans la vente en détail comme le couronnement des me- sures propres à relever et à assainir notre profession. Tous les efforts des fabricants et grossistes pour le relèvement du commerce ne peuvent servir à grand chose, si nous ne les soutenons vigoureusement et si nous con- tinuons à agir contre nous-mêmes, par une concurrence ruineuse. Nous avons en mains les moyens de nous aider en ayant la ferme et sérieuse volonté d'employer les forces mises à notre disposition par une association générale. Puisse le bon exemple donné par les fabricants de régulateurs trouver bientôt des imitateurs dans toutes les branches de notre industrie, afin que nous soyons unis dans le combat pour nos intérêts généraux qui doivent sauvegarder les conditions princi- pales de notre existence. Nous aurons fait le premier pas dans le chemin qui nous mènera à un avenir plus facile.

Le projet d'association des commerçants en horlogerie d'Allemagne que la Deutsche Uhrmacher-Zeitung développe dans l'article que nous avons traduit, prouve que le besoin de réagir contre la baisse continue des prix de vente se fait sentir aussi au-delà de nos frontières.

Nos exportateurs d'horlogerie suisses au- raient-ils, moins que leurs confrères d'Alle- magne, le sentiment de cette nécessité? Nous ne pouvons le croire et nous pensons que, s'il devait en être ainsi pour quelques-uns d'entre eux, l'initiative prise par nos voisins contribuera à leur ouvrir les yeux, en leur faisant envisager le but poursuivi par la Fédération horlogère d'une façon plus favo- rable qu'ils ne l'ont fait jusqu'ici.

RÉDACTION.

NOUVELLES DIVERSES

Nous lisons dans le Genevois :

« La question de la représentation ouvrière dans les assemblées législatives étant à l'ordre du jour un peu partout, nous croyons inté- resser nos lecteurs en traduisant à leur inten- tion une lettre que M. J. Bright, un des coryphées du radicalisme anglais, vient d'adresser sur cette question a u n e association d'ouvriers qui lui avait demandé son avis.

« . . . Je ne suis pas de ceux qui tiennent à rétribuer les membres du Parlement, et je ne désire pas faire de la vie parlementaire un négoce — elle l'est déjà suffisamment comme cela. — Quant au cas des mineurs du Northumberland, je ne crois pas qu'il soit sage de convertir les associations ouvrières, coopératives ou autres, en associations ayant des buts politiques. Je ne suis pas favorable non plus à ce qu'on appelle un parti ouvrier au Parlement; la meilleure représentation des intérêts industriels n'a pas été dans le passé celle des gens que vous appelez les ouvriers. M. Hume n'était pas un ouvrier, au sens que vous donnez à ce mot, ni M.

Cobden, ni M. Ch. Villiers, ni tant d'autres;

je ne le suis pas davantage qu'eux et cepen- dant combien n'avons-nous pas fait, tous, en faveur des populations laborieuses? Une représentation parlementaire doit tendre à protéger les intérêts de tous et à être équi- table envers tout le monde

Un parlement divisé en catégories de mé- tiers est exposé à être moins sage et moins juste qu'un autre et donnera prise à la con- fusion plutôt qu'à l'union ; il risquera même de n'être plus un puissant instrument de législation et de gouvernement. Dans le passé nous avons eu trop de législation deseclasses.»

De 1815 à 1846 ce furent les propriétaires

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404 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SU'SSE

fonciers et les fermiers qui dominèrent dans les deux chambres pour le plus grand préju- dice de la nation. Ne revenons pas à ce sys- tème, sous prétexte d'avancer les affaires de ceux qui vivent du travail de leurs mains...»

Il est clair que M. John Bright ne prétend point ici exclure les candidatures ouvrières.

Ce qu'il n'approuve pas, c'est qu'on veuille remplacer, au sein des corps législatifs les partis politiques par des catégories de travail- leurs, et que l'une ou l'autre de ces catégories aspire à une supériorité quelconque sur les autres.

Ce que désire surtout le célèbre parlemen- taire anglais, c'est que le parti ouvrier con- tinue à confier ses revendications si justes et légitimes au parti radical, lequel n'a jamais démérité de cette grande et noble clientèle ; c'est qu'on n'arrive pas, en émiettant la représentation nationale, à perdre de vue les intérêts généraux. Or c'est là ce qui arrive- rait infailliblement, aussi bien à vouloir re- présenter les différentes branches du travail qu'à prétendre donner des sièges à tous les partis, à toutes les minorités qui existent dans un pays. »

l i e G r u t l i e t l e s é l e c t i o n s a u C o n s e i l n n t i o n a l . — Le National suisse a reçu, avec prière de le publier, le compte-rendu ci-après de la réunion de dimanche, à Cernier, des sections neuchâteloises du Grutli.

Chaux-de-Fonds, 3 octobre 1887.

Monsieur le rédacteur,

Je vous prie de bien vouloir accorder l'hos- pitalité bien connue de vos colonnes au résu- mé des délibérations (par un auditeur et so- ciétaire) de l'assemblée des délégués des sections neuchâteloises du Grutli, qui ont eu lieu hier à Cernier.

Après une discussion des mieuK nourrie, la candidature ouvrière proposée a été éven- tuellement abandonnée et sur le préavis motivé du comité cantonal et de la section française du Grutli de la Chaux-de-Fonds, qui vient de se former, il a été adopté à l'una- nimité :

Que le Grutli neuchâtelois, faisant abstrac- tion de toutes personnalités politiques, votera pour les candidats au Conseil national qui s'engageront à soutenir toutes propositions ou pétitions demandant :

a) L'extension de la loi sur les fabriques à tous les métiers, concernant la limitation des heures de travail, et le paiement de la main- d'œuvre au comptant et sans escompte ;

b) La constitution légale des syndicats pro- fessionnels avec tous les attributs de la per- sonne juridique.

L'assemblée grutléenne a manifesté le ferme espoir que les candidats qui seront maintenus ou proposés par la prochaine assemblée radi- cale de Corcelles, prendront cet engagement

sans arrière-pensée, puisque ces deux ques- tions font partie du programme radical depuis 4885.

Quand ces candidats seront connus, une assemblée populaire sera provoquée par les bureaux des groupes ouvriers et les sections française et allemande du Grutli de la Chaux- de-Fonds, où les dits canditats seront invités à venir se prononcer à l'égard des deux questions spécifiées.

Agréez, etc. H. H.

!Législation «les f a c t u r e s p o u r l ' A - m é r i q u e . — A propos d'une décision prise par le secrétaire du Trésor aux Etats-Unis exigeanldésormais la signature manu propria par les chefs d'industrie, des factures et dé- clarations accompagnant les soieries présen- tées à la douane, le correspondant américain du Journal des Débats écrit deXew-York à ce journal :

Un décret du département du Trésor va paraître prochainement, prohibant désormais

l'usage des certificats consulaires pro forma, et je vous expliquais les raisons motivant .ce décret. Toute facture pro forma d'exportation permettait à !'importateurs en Amérique de faire passer en douane les marchandises à lui envoyées. Si la douane estimait que les prix réels avaient été diminués sur la facture, dans le but d'éviter le paiement des droits entiers, l'importateur était quitte pour payer le surplus sans subir aucune pénalité. Or, un grand abus de cette licence ayant été fait, notamment par les importateurs allemands, si nombreux ici, le gouvernement avait résolu d'exiger à l'avenir le certificat consulaire officiel, rédigé d'après les déclarations faites sous serment par l'expéditeur des marchan- dises, et qui entraînait une amende de 20 %>

en plus des droits réels, au cas où les mar- chandises auraient été déclarées au-dessous de leur prix véritable. Le décret fut lancé, en effet, mais non pas dans un esprit absolu- ment prohibitif et exclusif. Le département du Trésor écrivait, il y a huit jours, au collec- teur de la douane de New-York :

« Nous savons qu'il y a plusieurs maisons, et une en particulier, qui ont eu l'habitude de passer leurs marchandises, avec des in- voices (factures) pro forma, intentionnelle- ment, et après être convenues avec leurs expéditeurs de l'autre côté de l'Océan d'omet- tre le certificat officiel. L'application plus stricte de la loi a pour but de mettre un terme à cela. Par le moyen des factures pro forma, les importateurs peuvent éviter la peine des 20 % sur la taxe. Le bruit que les factures pro forma seraient entièrement abolies est inexact. Nous ne refusons jamais d'examiner les marchandises sous cette forme, dès que l'importateur peut nous convaincre que l'omission du certificat consu- laire est bien sérieusement non intentionnelle.

Aucun honnête homme n'a besoin d'avoir peur qu'il n'y ait aucun dé!ai pour cause de factures pro forma en cas d'urgence. »

Voilà donc, pour le moment, l'état de la question. Le nouvel édit du département du trésor rappelle aux agents des douanes que les factures certifiées sous serment sont seules légales, et leur laisse la faculté d'apprécier s'il faut laisser passer les marchandises ac- compagnées d'un invoice pro forma. Ce qui revient à dire que ces agents n'oseront guère se prononcer sur «l'honnêteté » des impor- tateurs et exportateurs, mentionnée dans l'avis supplémentaire explicatif du trésor. Par con- séquent, les expéditeurs feront bien de ne pas courir le risque d'une facture pro forma, et de se munir du certificat légal consulaire.

Avec un certificat obtenu honnêtement, il n'y aura ni risques à courir, ni retards à subir pour passer les expéditions par la douane d'ici, qui se montre fort âpre et méticuleuse, quoique le trésor reçoive maintenant, chaque année, un demi-milliard de plus qu'il n'en faut pour couvrir les exigences du budget.

E x p o r t a t i o n l i o r l o g è r e . — L'agence consulaire des E'ats-Unis à la Chaux-de- Fonds communique les chiffres suivants relatifs à l'exportation d'horlogerie du district consulaire de la Chaux-de-Fonds aux Etats- Unis de l'Amérique du Nord :

1886 1887 Fr. Fr.

Juillet 4-27,898 86 477,389 64 Août 486,321 14 554,380 08 Septembre 562.161 47 576.673 38 Total: 1,470,38147 1,608,443 10

1886 1887 Fr. Fr.

P- trimestre 846,397 84 1,399,166 37 U"1" » 923,601 63 1,298,104 81 III'"* » 1,476.381 47 1,008,443 10 Total : 3,240,3SU 94 4,305,714 28

F a b r i c a t i o n d u r o u g e à p o l i r . — Le journal anglais Industries signale un incon- vénient que présente quelquefois le rouge à polir, ou rouge d'Angleterre. Cette matière, que l'on appelle aussi colcolhar, est, comme on sait, un oxyde de fer que l'on peut pré- parer de différentes façons, mais qu'on pré- pare le plus souvent en calcinant du sulfate de fer ou vitriol vert. Dans ce cas, toutes les fois que la calcination n'a pas été complète, le rouge présente une acidité dont on peut se rendre compte en en mettant un peu sur la langue. Les métaux polis avec un rouge acide, si brillants qu'ils puissent être immédiate- ment après le polissage, ne tardent pas à se ternir. Quelquefois, dans la fabrication du colcothar, on ajoute de l'ammoniaque à l'eau dans laquelle on opère le broyage de la ma- tière, afin de neutraliser l'acide qu'elle pour- rait renfermer; mais il est bien préférable de calciner complètement le sulfate.

N e t t o y a g e d e s i n o u v e i n e n t s . — Voici, pour nettoyer les mouvements d'une pendule ou d'une montre, une solution recommandée par un de nos confrères britanniques.

Le bain à préparer est le suivant : un litre d'eau, une cuillière à thé d'alcali et du savon ordinaire.

L'article à nettoyer γ est déposé une dizaine de minutes : pour les horloges, il est bon de les y laisser une demi-heure. On essuie en- suite sèchement, et l'on frotte avec de la poudre au moyen d'une brosse.

Remarque : l'alcali a le grand avantage de ne pas s'attacher aux pièces en acier.

Ce bain est en même temps hygiénique ; en cas d'une coupure à la main, on peut y tremper sans crainte la partie malade, et la guérison est prompte. (Journal suisse d'horl.)

C o n s u l s é t r a n g e r s e n S u i s s e . — L'exé- quatur fédéral a été accordé à M. C. P. Etienne, en qualité de consul de la République de Co- lombie, à Genève.

C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r - g e n t . — Le Conseil fédéral a, en date du 20 septembre 1887, retiré à Oscar Sécher, fon- deur et acheteur, à La Chaux-de-Fonds, l'au- torisation de faire métier d'acheter et de fondre des déchets d'or et d'argent, autori- sation qui lui avait été accordée le 24 décem- bre dernier.

Dimanche 9 courant, aura lieu à Bienne, une réunion générale des ouvriers travaillant sur la partie des ébauches, dans le but de constituer une section de la Fédération lior- logère.

Le Comité central de la Fédération va s'oc- cuper de la recherche du meilleur moyen à employer pour arriver à augmenter rapide- ment le nombre des adhérents pilrons et ouvriers.

On nous dit que le conflit entre les fabri- ques de boites de la Chaux-de-Fonds et ses ouvriers n'a pas fait un pas dans la voie d'un règlement amiable. La position serait la sui- vante: les ouvriers des deux ateliers qui ont fondé la nouvelle fabrique ont tous trouvé de l'occupation ailleurs. Les deux autres fabri- ques ont un délai de trois mois, pour modi- fier leur organisation actuelle.

P e t i t e P o s t e .

A. T., Fleurier. La question que vous posez n'a aucun rapport avec la Fédération liorlo- gère.

H. K., Cernier. Le Comité central pourra juger le cas si une entente n'intervient pas directement dans le syndicat.

Le rédacteur responsable: Fritz HUGOENIN.

(5)

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 405

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