• Aucun résultat trouvé

SP´ECIALE MP* : DEVOIR SURVEILL´E

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "SP´ECIALE MP* : DEVOIR SURVEILL´E"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

Notations et rappels :

(1) L’expression ”s´erie enti`ere” signifiera ”s´erie enti`ere `a coefficients complexes”.

(2) Pour tout (a, R) ∈ C × R , on note D(a;

R) 1’ensemble des nombres complexes z tels que

|z − a| < R.

(3) On notera C( R / Z ) (respectivement, C( R

2

/ Z

2

)) l’ensemble des fonctions continues f de R vers C (respectivement, de R

2

vers C

2

) telles que pour tout (x, n) appartenant `a R × Z (respectivement `a R

2

× Z

2

) on ait :

f(x + n) = f(x).

(4) Soit n un entier > 1 et soit F une fonction continue de [0, 1]

n

vers C .

On admettra que l’on d´efinit par recurrence sur 1’entier k ∈ {0, . . . , n − 1} une suite de fonctions continues G

k

: [0, 1]

n−k

→ C en posant :

G

0

= F, G

k

(x

1

, . . . , x

n−k

) = Z

1

0

G

k−1

(x

1

, . . . , x

n−k

, t) dt et l’on posera

Z

1 0

. . . Z

1

0

F (x

1

, . . . , x

n

) dx

1

. . . dx

n

= Z

1

0

G

n−1

(t) dt.

On admettra de plus que, pour toute permutation σ de [[1, n]], on a Z

1

0

. . . Z

1

0

F (x

σ(1)

, . . . , x

σ(n)

) dx

1

. . . dx

n

= Z

1

0

. . . Z

1

0

F (x

1

, . . . , x

n

) dx

1

. . . dx

n

Ces ´enonc´es ´etendent aux fonctions de n variables la definition et les propri´et´es des int´egrales doubles et triples.

(5) On admettra l’in´egalit´e suivante :

Si A = (a

ij

)

(i,j)∈[[1,d]]2

est une matrice complexe a d lignes et d colonnes. on a

| det A|

2

6 Y

d

j=1

X

d

i=1

|a

ij

|

2

! .

Premi` ere partie

I.1. On dit qu’une application f de C vers C est une fonction enti`ere s’i1 existe une s´erie enti`ere

+∞

P

n=0

a

n

z

n

de rayon de convergence infini telle que

∀z ∈ C , f (z) = X

+∞

n=0

a

n

z

n

.

a. Soit f : C → C une fonction enti` ere et soit a ∈ C . Montrer que, pour tout R ∈ R

+

et tout z ∈ D(a;

R), on a f (z) =

Z

1 0

f (a + R e

2πiθ

) R e

2πiθ

a + R e

2πiθ

−z dθ.

1

(2)

(On pourra commencer par montrer que, pour tout k ∈ N et tout w ∈ C tel que

|w| < 1, on a

Z

1 0

e

2πikθ

1 − e

−2πiθ

w dθ = w

k

.) b. Montrer que la fonction

g : z ∈ C 7→ f(z + a) ∈ C est une fonction enti`ere.

c. Montrer que, si f n’est pas identiquement nulle, alors il existe un entier n ∈ N et une fonction enti`ere ˜ f telle que

f ˜ (a) 6= 0 et ∀z ∈ C , f (z) = (z − a)

n

f ˜ (z).

d. Montrer que, si f n’est pas identiquement nulle, alors pour toute partie compacte K de C , l’ensemble

{z ∈ K | f(z) = 0}

est fini.

I.2. a. Soit R ∈ R

+

et soit

+∞

P

n=0

b

n

z

n

une s´erie enti`ere dont le rayon de convergence est sup´erieur ou ´egal R.

Montrer que pour λ ∈ C , il existe une unique s´erie enti`ere

+∞

P

n=0

a

n

z

n

de rayon de convergence sup´erieur ou ´egal `a R telle que, si l’on pose, pour tout z ∈ D(0;

R),

A(z) = X

+∞

n=0

a

n

z

n

, A

(z) = X

+∞

n=1

na

n

z

n−1

et B(z) = X

+∞

n=0

b

n

z

n

,

alors on ait

∀z ∈ D(0;

R), A

(z) = B (z)A(z) et A(0) = λ.

(On pourra exprimer ces conditions sous forme de relations entre les coefficients (a

n

)

n∈N

et (b

n

)

n∈N

puis montrer que ces relations d´eterminent uniquement (a

n

)

n∈N

et que, si (C, r) ∈ ( R

+

)

2

sont tels que

∀n ∈ N

, |b

n

| 6 Cr

−n

, alors on a

∀n ∈ N

, |a

n

| 6 |λ|r

−n

Y

n

i=1

1 + Cr − 1 i

.) b. Montrer que pour toute s´erie enti`ere f(z) =

+∞

P

n=0

f

n

z

n

de rayon de convergence sup´erieur ou ´egal `a R, il existe une unique s´erie enti`ere g(z) =

+∞

P

n=0

g

n

z

n

de rayon de convergence sup´erieur ou ´egal R telle que

∀z ∈ D(0;

R), g(z) = e

f(z)

. I.3. Soit R ∈ R

+

et soit f(z) =

+∞

P

n=0

f

n

z

n

une s´erie enti`ere de rayon de convergence sup´erieur

ou ´egal `a R telle que ∀z ∈ D(0;

R), f (z) 6= 0.

(3)

a. On pose, pour tout (r, θ) ∈ [0, R[× R ,

F (r, θ) = f (r e

2πiθ

).

Montrer que F est une fonction continue sur [0, R[× R et de classe C

1

sur ]0, R[× R et que

∀(r, θ) ∈]0, R[× R , r ∂F

∂r (r, θ) + i 2π

∂F

∂θ (r, θ) = 0.

b. Montrer qu’iI existe une suite (B

n

)

n∈Z

de fonctions continues de [0, R[ vers R , d´erivables sur ]0, R[ telles que

∀(r, θ) ∈ [0, R[× R , 1

F (r, θ) = lim

N→+∞

X

N

n=−N

B

n

(r) e

2πinθ

. Quelle ´equation diff´erentielle la fonction B

n

verifie-t-elle ?

c. Montrer qu’il existe une unique s´erie enti`ere g(z) =

+∞

P

n=0

g

n

z

n

de rayon de convergence sup´erieur o` u ´egal `a R telle que

∀z ∈ D(0;

R), f (z)g(z) = 1.

d. Montrer que, pour tout a ∈ C tel que e

a

= f(0), il existe une unique s´erie enti`ere h(z) =

+∞

P

n=0

h

n

z

n

de rayon de convergence sup´erieur ou ´egal `a R telle que h(0) = a et que ∀z ∈ D(0;

R), e

h(z)

= f(z).

Deuxi` eme partie

II.1. Pour tout h ∈ C( R

2

/ Z

2

) et tout ϕ ∈ C ( R / Z ), on pose K

h

(ϕ) : x ∈ R 7→

Z

1 0

h(x, y)ϕ(y) dy ∈ C .

a. Verifier que l’on d´efinit ainsi un endomorphisme K

h

de I’espace vectoriel C ( R / Z ).

b. Dans la suite de cette partie, on d´esigne par f un ´el´ement de C ( R

2

/ Z

2

). Pour tout n ∈ N

, on d´efinit une fonction Λ

n

f : R

2n

→ C en posant

Λ

n

f(x

1

, . . . , x

n

, y

1

, . . . , y

n

) = det(f (x

i

, y

j

))

(i,j)∈[[1,n]]2

. Majorer |Λ

n

f (x

1

, . . . , x

n

, y

1

, . . . , y

n

)| en termes de n et de sup

(x,y)∈[0,1]2

|f (x, y)|.

c. Montrer que la s´erie 1 +

X

+∞

n=1

1 n!

Z

1 0

. . . Z

1

0

Λ

n

f (t

1

, . . . , t

n

, t

1

, . . . , t

n

) dt

1

. . . dt

n

converge. On notera sa somme D(f ).

Montrer que, pour tout (x, y) ∈ R

2

, la s´erie f(x, y) +

X

+∞

n=1

1 n!

Z

1 0

. . . Z

1

0

Λ

n+1

f(x, t

1

, . . . , t

n

, y, t

1

, . . . , t

n

) dt

1

. . . dt

n

converge et que sa somme m(x, y) d´efinit une fonction de (x, y) ∈ R

2

qui appartient

`a C( R

2

/ Z

2

).

(4)

d. Etablir les identit´es suivantes, pour tout (x, y) ´ ∈ R

2

m(x, y) +

Z

1 0

f(x, t)m(t, y) dt = D(f )f(x, y) m(x, y) +

Z

1 0

m(x, t)f (t, y) dt = D(f )f(x, y).

e. Montrer que lorsque D(f ) 6= 0, Id +K

f

est un endomorphisme bijectif de C( R / Z ) et que l’endomorphisme (Id +K

f

)

−1

− Id est de la forme K

e

, ou e d´esigne un element de C ( R

2

/ Z

2

) que I’on explicitera.

II.2. a. Montrer que la fonction

∆ : z ∈ C 7→ D(zf ) ∈ C est une fonction enti`ere.

b. Montrer que la restriction de ∆ `a R admet comme d´eriv´ee en 1

(1) = Z

1

0

m(x, x) dx.

Montrer aussi que, si D(f) 6= 0, alors l’application (Id +K

f

)

−1

◦ K

f

est de la forme K

σ

, o` u σ ∈ C( R

2

/ Z

2

), et l’on a

(1)

∆(1) = Z

1

0

σ(x, x) dx.

II.3. a. Montrer qu’il existe une fonction I ∈ C( R / Z ) telle que I(0) = 0 et que, pour tout

´el´ement ψ de K

f

(C( R / Z )), il existe C ∈ R

+

tel que

∀x ∈ R , |ψ(x) − ψ(0)| 6 CI(x).

b. Montrer que l’application K

f

n’est pas surjective.

c. On appelle spectre de K

f

, et on note Sp K

f

la partie de C form´ee des nombres com- plexes λ tel que l’endomorphisme λ Id −K

f

de l’espace vectoriel C( R / Z ) ne soit pas bijectif.

Montrer que Sp K

f

est une partie compacte de C . Troisi` eme partie

Soit H un espace vectoriel complexe muni d’un produit scalaire hermitien < ., . >. On note k.k la norme sur H associ´ee et L(H) l’alg`ebre des applications lin´eaires continues de l’espace vectoriel norm´e (H, k.k) dans lui-mˆeme. Pour tout T ∈ L(H), on pose

|||T ||| = sup

kuk61

kT uk o` u u ∈ H.

III.1. On appelle L

1

(H) l’ensemble des applications lin´eaires T de H vers H telles qu’il existe deux suites (u

n

)

n∈N

et (v

n

)

n∈N

d’´el´ements de H satisfaisant aux conditions suivantes : (Tr 1)

X

+∞

n=0

ku

n

k.kv

n

k < +∞

(Tr 2) ∀v ∈ H, lim

N→+∞

kT v − X

N n=0

< u

n

, v > v

n

k = 0

(5)

Pour tout T ∈ L

1

(H), on d´esigne par kT k

1

la borne inf´erieure de l’ensemble suivant : (

+∞

X

n=0

ku

n

k.kv

n

k | (u

n

)

n∈N

et (v

n

)

n∈N

satisfont `a (Tr 1) et (Tr 2) )

.

a. Montrer que l’ensemble L

1

(H) est un sous-espace vectoriel de L(H) et que l’on a

∀T ∈ L

1

(H), |||T ||| 6 kT k

1

. b. Montrer que k.k

1

est une norme sur L

1

(H).

c. Montrer que, pour tout (T, T

) ∈ L(H)×L

1

(H), on a

T ◦ T

∈ L

1

(H) et kT ◦ T

k

1

6 |||T |||.kT

k

1

.

III.2. On suppose maintenant qu’il existe une suite orthonormale (e

k

)

k∈N

de vecteurs de H telle que

∀v ∈ H, kvk

2

= X

+∞

k=0

| < e

k

, v > |

2

. a. Montrer que, pour tout (v

1

, v

2

) ∈ H

2

, on a

X

+∞

k=0

| < e

k

, v

1

> |.| < e

k

, v

2

> | < +∞

et

< v

1

, v

2

>=

X

+∞

k=0

< e

k

, v

1

>. < e

k

, v

2

> .

b. Soit T ∈ L

1

(H) et soient (u

n

)

n∈N

et (v

n

)

n∈N

deux suites de vecteurs de H satisfaisant aux conditions (Tr 1) et (Tr 2). Montrer que

X

+∞

n=0

| < u

n

, v

n

> | < +∞

X

+∞

k=0

| < e

k

, T e

k

> | < +∞

X

+∞

n=0

< u

n

, v

n

> = X

+∞

k=0

< e

k

, T e

k

> .

On notera Tr T la valeur commune des deux membres de cette ´egalit´e. Verifier qu’elle ne d´epend que de T , et non pas du choix des (u

n

)

n∈N

et (v

n

)

n∈N

, ni de celui de (e

k

)

k∈N

. c. Comparer | Tr T | et kT k

1

. Les normes k.k

1

et |||.||| sur L

1

(H) sont-elles ´equivalentes ? III.3. On suppose dans la suite de cette partie que H = C ( R / Z ) et que

< f, g >=

Z

1 0

f (t)g (t) dt.

a. Verifier que les hypoth`eses de la question III.2. sont satisfaites.

b. Soit f un ´el´ement de C( R

2

/ Z

2

) tel que les d´eriv´ees partielles ∂f (x, y)

∂y et ∂

2

f(x, y)

∂y

2

existent et d´efinissent des fonctions continues de (x, y ) ∈ R

2

.

Montrer que K

f

appartient `a L

1

(H) et que Tr K

f

=

Z

1 0

f(x, x) dx.

(6)

(On pourra consid´erer les fonctions f

n

∈ C( R / Z ) d´efinies par f

n

(x) =

Z

1 0

e

−2πiny

f (x, y) dy.)

c. Montrer que, si l’on pose ∆

f

(z) = D(zf ) pour tout z ∈ C (cf. II.2.a.) et si l’on note

f

(t) la d´eriv´ee en un point t ∈ R de la restriction `a R de ∆

f

, alors on a

∀t ∈ R , ∆

f

(t) 6= 0 ⇒ ∆

f

(t)

f

(t) = Tr[(Id +tK

f

)

−1

◦ K

f

].

d. Que dire de D(f) lorsque Id +K

f

est un endomorphisme de C ( R / Z ) inversible dans L(C( R / Z )) ?

e. Montrer que, pour tout n ∈ N

, K

fn

appartient `a L

1

(H) et que le rayon de convergence R de la s´erie enti`ere

X

+∞

n=1

(−1)

n−1

n Tr(K

fn

)z

n

est strictement positif. Pour tout z ∈ D(0;

R), on note T

f

(z) la somme de cette s´erie.

f. Montrer que

∀z ∈ D(0;

R), e

Tf(z)

= ∆

f

(z).

g. On note SpK f

f

la partie de C form´ee des nombres complexes λ tels que l’endomorphisme λ Id −K

f

de C( R / Z ) ne soit pas inversible dans L(C( R / Z )). Ex- primer R en fonction de SpK f

f

.

III.4. Soit ϕ un ´el´ement de C( R / Z ) de classe C

2

et soit f la fonction de C ( R

2

/ Z

2

) d´efinie par f (x, y) = ϕ(x − y).

a. Exprimer Tr K

fn

au moyen des coefficients de Fourier b

ϕ(k) = Z

1

0

e

−2πikx

ϕ(x) dx, k ∈ Z . b. Etablir, pour tout ´ z ∈ C , l’´egalit´e suivante :

N→+∞

lim Y

N

k=−N

(1 + z ϕ(k)) = ∆ b

f

(z).

Ce r´esultat peut-il s’´etendre `a des fonctions ϕ ∈ C( R / Z ) qui ne sont pas de c1asse C

2

.

Références

Documents relatifs

Etablir que ´ M B se d´eduit par permutation de lignes et de colonnes de la matrice N dont tous les ´el´ements sont nuls sauf ceux de la premi`ere ligne et de la diagonale qui,

Dans toute la suite de cette partie, E et F d´esignent deux espaces de Banach et T : E → F une application lin´eaire continue et bijective. Montrer que T −1

Comparer les ensembles S k du point de vue de l’inclusion...

questions pr´ec´edentes montrent que la r´eciproque

• Le développement suivant une ligne ou une colonne peut être est pratique pour obtenir par exemple des relations de récurrence...... On l’appelle polynôme caractéristique

Montrer que c’est une isométrie lorsque R d est muni de son produit scalaire usuel..

[r]

Montrer que toute partie finie de E est ferm´ ee et d’int´ erieur vide.. Trouver une partie infinie de E qui est ferm´ ee et d’int´