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Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

13

26. 3. 2014

Editorial 515

Systèmes de santé européens:

l’herbe est-elle vraiment plus verte chez nos voisins?

SwissFamilyDocs Conference 519

«La médecine de famille a toujours été reconnue en tant que médecine hautement personnalisée»

Tribune 542

Standespolitik und Einheitskasse

Rencontre avec l’ambulancier Michel Eigenmann 545

«So schnell, aber auch so sicher wie möglich»

Horizons 552

Der Schweizer Pionier der modernen Genetik

«Et encore…» par Jean Martin 554

TED, cela vous dit-il quelque chose?

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

515 Systèmes de santé européens: l’herbe est- elle vraiment plus verte chez nos voisins?

Remo Osterwalder Chambre médicale 517 Séance ordinaire de

la Chambre médicale, jeudi 8 mai 2014

Aperçu provisoire des objets à l’ordre du jour de la pro- chaine Chambre médicale.

518 Nouvelles du corps médical

Organisations du corps médical SwissFamilyDocs Conference

519 «La médecine de famille a toujours été reconnue en tant que médecine hautement personnalisée»

Winfried Suske

Interview des présidents du comité de congrès de la SwissFamilyDocs Conference 2014: François-Gérard Héri- tier et Thomas Rosemann. Ils nous présentent les princi- paux points qui seront abordés lors de la conférence et ce que les médecins pourront en retirer.

swiss orthopaedics

521 Offener Brief an Herrn Bundesrat Berset Bernhard Christen, Stephan Heinz

Swiss orthopaedics estime que le projet d’ordonnance sur l’adaptation de structures tarifaires dans l’assurance- maladie représente une intervention dans le TARMED ju- ridiquement contestable.

Autres groupements et institutions sécurité des patients suisse

522 Telefon-Triage in der Grundversorgung Katrin Gehring, David Schwappach

Une enquête réalisée par «sécurité des patients suisse»

auprès de médecins et d’assistantes médicales a montré que les mauvaises appréciations lors du tri téléphonique

Courrier / Communications

524 Courrier au BMS

527 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

528 Seminare / Séminaires / Seminari 2014 530 Effectuez le check-up de votre LPP!

531 Emplois et cabinets médicaux

Tribune

Compte rendu de conférence 539 Die Datenqualität lässt noch

zu wünschen übrig Felicitas Witte

Il est question ici de la manière de résoudre les prob- lèmes rencontrés: rapport du 3e forum DRG, qui a réuni à Berne des spécialistes venus d’Allemagne, d’Autriche, de Grande-Bretagne et de Suisse pour faire le point sur la situation actuelle des forfaits par cas.

Point de vue

542 Standespolitik und Einheitskasse Walter Grete

L’auteur tient à préciser que pour définir sa position sur la caisse unique, la FMH ne devra pas se laisser influencer par certaines frustrations éphémères rencontrées par des médecins dans leurs relations avec les caisses-maladie, mais qu’elle devra plutôt garder à l’esprit les principes de la politique professionnelle. En conclusion: une caisse unique incarnerait un acteur tout-puissant en politique de santé.

P. Brandenberger

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 300, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe SA, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Photo de couverture: Martin Konopka/

Dreamstime.com

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Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2014 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Horizons

Rencontre avec…

545 «So schnell, aber auch so sicher wie möglich»

Daniel Lüthi

«Beaucoup, y compris des médecins et des soignants, ne savent même pas ce que nous faisons et quelle est notre responsabilité. Nous sommes souvent traités comme de simples transporteurs.» L’ambulancier Mi- chel Eigenmann fait partager toute la complexité de sa profession à Daniel Lüthi.

Sous un autre angle

548 Entscheiden zwischen Kopf und Bauch

Marianne Jossen

Chaque jour, de nombreuses décisions essentielles sont prises dans le domaine médical. Le présent article retrace l’évolution de l’appréciation de ces décisions au cours de l’histoire. Une exposition sur ce thème a également lieu au Stapferhaus de Lenzburg.

Vitrine

550 Dernières nouvelles Julia Vecsey

Histoire d’un contemporain très curieux.

Notes de lecture

551 Ein Lebenswerk für die zweite Revolution in der Medizin

Peter Weibel

Présentation de l’autobiographie de Rolf Adler «Von der Biomedizin zur biopsychosozialen Medizin», qui évoque ses combats, ses déceptions – mais aussi sa satisfaction tardive.

Horizons

Notes de lecture

552 Der Schweizer Pionier der modernen Genetik Vera Storia

Tout le monde connaît Mendel – mais qu’en est-il de Joseph Gottlieb von Ott? Difficile de comprendre pour- quoi ce chercheur suisse d’envergure est si peu resté dans les mémoires. A l’occasion de son 200e anniversaire, une biographie lui rend enfin l’hommage qu’il mérite pour son travail sur le processus héréditaire.

Et encore…

554 TED, cela vous dit-il quelque chose?

Jean Martin

Cela peut vouloir tout dire: TED est l’abréviation de

«Technology Entertainment Design», ce qui reste assez énigmatique. Sans vraiment savoir de quoi il s’agissait, Jean Martin s’est rendu à une TED Conférence à l’Univer- sité de Lausanne. Et il a été surpris en bien.

Badoux

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Portons notre regard vers l’ouest et comparons notre système de santé à celui de la France. En ce qui concerne la répartition des tâches entre médecins de premier recours et spécialistes, les deux pays font jeu égal: en principe, ils distinguent les prestations hospitalières des prestations ambulatoires, ces dernières étant majoritairement four- nies dans le secteur ambulatoire non public. L’Allemagne, la Belgique et l’Autriche connaissent des structures similaires.

En Suisse, le taux de médecins exerçant dans le secteur ambu- latoire est de 53,1 %. En France il s’élève à 46,6 %. La propor- tion des coûts totaux de la santé dans le produit national brut est également comparable (11 % en CH et 11,6 % en F).

Cependant, des divergences significatives apparaissent en matière d’accès aux soins: en Suisse, 92 % des patients sont examinés dans le mois par un spécialiste, en France, ils ne sont que 67 %. Cette différence persiste en médecine de pre- mier recours: une consultation souhaitée en urgence a lieu dans 81 % des cas le même jour en Suisse alors qu’en France ce n’est possible que dans 59 % des cas. En soins aigus, les écarts

sont moins perceptibles, comme le montrent les taux de léta- lité après un infarctus du myocarde (5,9 % en CH contre 6,2 % en F) ou un AVC (7,0 % en CH contre 8,5 % en F). Mais le nombre de lits d’hôpitaux de soins aigus pour 100 000 habi- tants est 15,7 % inférieur en Suisse (320, contre 380 en F).

Notons toutefois que les deux pays affichent une tendance similaire à vouloir les réduire.

On pourrait croire que le flux d’informations entre les hôpitaux et les médecins traitants devrait être nettement plus performant (réseau) dans un système de santé étatique orga- nisé de manière relativement centralisée (Agence régionale de la santé, ARS). Mais ce n’est pas le cas. Lors d’un suivi post- hospitalier, seuls 10 % de nos confrères en France reçoivent une information détaillée dans les 48 heures suivant la sortie du patient. La Suisse ne se place pas à la meilleure place mais

ce taux s’élève quand même à 40 % chez nous. En matière de productivité, un médecin de famille en Suisse consacre environ 15,6 minutes à une consultation contre 22,2 minutes en France, soit 42,3 % de temps en plus. En revanche, il est frappant de constater que 91,3 % des sondés en Suisse estiment que la du- rée de consultation est suffisante alors qu’en France, ils ne sont «que» 85,4 %.

Il est également intéressant de voir que la rémunération des prestations, mesurée en parité de pouvoir d’achat, se comporte à l’inverse de l’impression générale: chez les méde- cins de premier recours français, elle est inférieure de 23,3 % à celle de leurs confrères en Suisse. Chez les spécialistes, c’est le contraire, les confrères en Suisse se situent 19,4 % plus bas qu’en France [1].

En Suisse, 69 % de la population indique être satisfaite de son système de santé alors que seuls 40 % de nos voisins par- tagent cette opinion. Autre fait surprenant: les patients en France paient de leurs poches les factures inférieures à 100 $ dans 42,1 % des cas [2], bien que tous les citoyens soient affi- liés à la sécurité sociale et que près de 95 % d’entre eux aient contracté une assurance supplémentaire («mutuelle» d’inté- rêt public ou complémentaire privée). En Suisse, ce taux pour les factures n’est «que» de 26,8 %. En outre, les assurances en France refusent de prendre en charge les coûts de santé dans 17 % des cas, taux légèrement supérieur à celui de la Suisse qui se situe à 15,7 %.

Un système à forte régulation étatique ne garantit donc ni l’équité sociale ni une satisfaction des patients / assurés supé- rieure à la moyenne. Au contraire, un domaine de la santé très réglementé induit un recul de la productivité. En matière de santé, l’herbe n’est donc pas plus verte en France.

Dr Remo Osterwalder, membre du Comité central de la FMH, responsable du département Médecins en libre-pratique

1 Base de données de l’OCDE sur la santé 2008.

2 Commonwealth Fund, International Health Policy Survey 2013.

Systèmes de santé européens: l’herbe est-elle vraiment plus verte chez nos voisins?

Un système étatique n’est pas synonyme

d’un meilleur flux d’informations entre hôpitaux et médecins traitants.

Pour les patients, le système de santé helvétique est plus efficace

que le système français.

(5)

517

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 13

Séance ordinaire de la Chambre médicale Jeudi, 8 mai 2014, Palais des Congrès, Bienne

Ordre du jour provisoire – Accueil, communications – Rapports d’activité 2013 – Comptes annuels 2013

– Rapport de la Commission de gestion – Approbation des comptes annuels 2013 – Octroi des décharges

– Exposé d’un intervenant invité – Elections

– Président de l’ISFM *

– Vice-président de la Commission de déontologie de la FMH – Organe de contrôle

– Confirmation des membres de l’Assemblée des délégués nommés par les organisations faîtières – Modifications des Statuts, du Règlement d’exécution et du Code de déontologie

– Augmentation du capital-actions de HIN

– Règlement d’indemnisation des séances et des frais pour organes et commissions de la FMH – Elaboration des statistiques sur les soins de santé ambulatoires de la Confédération – Initiative populaire «Pour une caisse-maladie publique»

– Révision TARMED: crédit supplémentaire pour des ressources en personnel liées à des projets – Contributions à des organisations externes

– Information concernant la collaboration avec l’IPI

– Information concernant l’article constitutionnel «Soins médicaux de base»

– Information concernant le «Pilotage des admissions»

– Informations du Comité central, du Secrétariat général et des divisions – Divers

* Election du Président de l’ISFM: le mandat du Dr Werner Bauer, président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM), expire au printemps 2014. La direction de l’ISFM s’est prononcée à l’unanimité pour sa réélection. Ce mandat dure deux ans et se terminera au printemps 2016 lors de l’élection générale des organes de la FMH.

C h a m b r e m é d i c a l e

F M H

(6)

Personalien

innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent­

scheidet die Geschäftsleitung über Gesuche und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder ha­

ben sich angemeldet:

Daniela Uebersax, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin FMH, Praxiszentrum am Bahn­

hof Hirslanden, Parkterrasse 10, 3012 Bern Ralph Silvio Binggeli, Facharzt für Neurochir­

urgie FMH, Salem­Spital, Schänzlistrasse 39, 3000 Bern 25

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in­

nerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge­

reicht werden. Nach Ablauf der Frist entschei­

det der Vorstand über die Aufnahme der Gesu­

che und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Kathrin Rast-Theus, Allgemeine Innere Medizin FMH, Ärztezentrum Adligenswil, Dorfstrasse 4, 6043 Adligenswil

Josias Mattli, Allgemeine Innere Medizin FMH, c/o Dr. med. Andrea Ludwig, Grendelstrasse 21, 6004 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Rita Marga Annemarie Bartenstein, Praktische Ärztin FMH, Hausärzte Region Reiden AG, Walke B, 6260 Reiden

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu rich­

ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Todesfälle / Décès / Decessi Ernst Rudolf Froesch (1929), † 6. 3. 2014, Facharzt für Endokrinologie/Diabetologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8703 Erlenbach ZH

Susanne Schärer-Kunz (1942), † 1. 3. 2014, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, 3072 Ostermundigen

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Aymeric Blaser,

Praktischer Arzt, Stedtli­Praxis, Hauptstrasse 43, 3800 Unterseen ZG

Diana Craatz,

Praktische Ärztin, Schöngrund 1, 6343 Rotkreuz

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever­

band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Jürgen Feltgen, D­79713 Bad­Säckingen, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Praxis­

eröffnung in Praxisgemeinschaft in Zeiningen seit 1. Juli 2013

Christoph Zubler, 5600 Lenzburg, Facharzt für Radiologie FMH, Schwerpunkt Diagnostische und Invasive Neuroradiologie FMH, Praxis­

eröffnung in Praxisgemeinschaft in Aarau per 1. Juli 2014

Zur Aufnahme als Assistenz­ und Oberarzt­Mit­

glied hat sich gemeldet:

Namir Lababidi, 5000 Aarau, Facharzt für Psych­

iatrie und Psychotherapie FMH, Oberarzt Psych iatrische Dienste Aargau AG, Externer Psychiatrischer Dienst in Aarau seit 1. Juni 2013 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte­

verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan­

tons Schwyz hat sich angemeldet:

Christoph Stähli, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Kardiologie FMH, Leitender Arzt Kardiologie, Spital Schwyz, 6430 Schwyz Einsprachen gegen diese Aufnahme richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med. Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Chunyan Wu, Im Zelgli 10, 8370 Sirnach, Ärztin FMH

Preise / Prix / Premi

Forschungspreis der Schweizerischen Hirnliga/ Prix de la recherche de la Ligue suisse pour le cerveau

Der Lausanner Forscher Prof. Micah Murray und sein deutscher Kollege Prof. Christoph S.

Herrmann zeigen in ihrer herausragenden For­

schungsarbeit auf, wie visuelle Reize in unse­

rem Gehirn verarbeitet werden. Dafür haben sie am 12. März 2014 im Rahmen der «Woche des Gehirns» den mit 20 000 CHF dotierten Forschungspreis der Schweizerischen Hirnliga erhalten.

Dans leur excellent travail de recherche, le profes- seur et chercheur lausannois Micah M. Murray et son collègue allemand, le Prof. Christoph S. Herr­

mann montrent comment notre cerveau traite les stimuli visuels. Ce travail leur a valu le prix de la recherche de la Ligue suisse pour le cerveau doté de 20 000 CHF. Le prix leur a été remis le 12 mars 2014 à l’occasion de la semaine du cerveau.

F M H

Nouvelles du corps médical

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519

S w i s s Fa m i l y D o c s C o n f e r e n c e

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 13

Interview avec la présidence du comité du congrès de la SwissFamilyDocs Conference 2014

«La médecine de famille a toujours été reconnue en tant que médecine hautement personnalisée»

La diversité de la médecine de famille, où se manifeste-t-elle?

FGH: La diversité et la complexité de la médecine de famille se révèlent chaque jour chez de multiples patients, souvent plutôt âgés. Cette tendance aug- mente avec le vieillissement de la population ainsi qu’avec la multiplication des maladies chroniques.

L’interventionnisme médical d’aujourd’hui est si dé- veloppé que les gens ont tendance à recourir, aux moindres signes de maladie ou de trouble, à une thé- rapie ou à prendre des médicaments. De plus, une polymédication pas toujours maîtrisée accroît la complexité déjà existante.

TR: Il n’y a pas d’autre spécialité médicale que la mé- decine de famille qui ait autant de diversité. Celle-ci touche non seulement l’origine des symptômes, le diagnostic, le traitement mais aussi les gens allant chez le médecin de famille. D’une part, la diversité est associée à des grands défis, d’autre part elle est considérablement enrichissante. Malheureusement, nous voyons souvent le domaine de la médecine d’une façon trop naïve ou unilatérale. Il suffit de penser par exemple aux directives ne reflétant pas adéquatement la diversité des maladies existantes (mot-clé : multimorbidité).

Quels sont les thèmes les plus importants et les plus pertinents pour les médecins de famille et de l’enfant suisses lors de la 4e SwissFamilyDocs Conference ? TR: Le congrès couvre un large éventail de sujets s’étendant de la prévention au traitement des maladies chroniques. Il traitera en particulier des thèmes sur- venant fréquemment au cabinet médical, mais qui ne sont que rarement abordés lors des formations, comme par exemple la dermatologie ou l’infectiologie.

En outre, nous nous consacrerons aussi aux soins de médecine générale à l’avenir.

Quelles sont les nouvelles approches que la devise du congrès cherche à impulser? Cette devise n’est-elle pas

en contradiction avec l’exigence « back to the roots », une demande entendue en médecine de famille? Dans la né- gative, pour quelle raison?

FGH: Le médecin de famille est le spécialiste de la di- versité et de la complexité, car il dispose d’une vue d’ensemble de son patient et pas seulement d’une vision parcellaire d’un spécialiste. Cette approche globale au long cours n’est donc pas contradictoire avec un retour aux sources. Il faudra d’abord définir ces sources! Parlons-nous d’un retour aux fondamen- taux de la médecine, comme l’anamnèse, le bon sens, la qualité de la relation, un savoir très large et un esprit critique surtout envers les pseudo-nou- veautés ?

TR: Le titre choisi devrait souligner le défi men- tionné auquel les médecins de famille doivent faire face. Ce défi vise notamment à ce que ces médecins ne traitent généralement pas uniquement le «simple»

patient qui est «seulement» atteint du diabète.

Contrairement aux études cliniques, les maladies sont plus diversifiées et une vue simple/unilatérale ne nous apportera rien. A mon avis, la désignation

«back to the roots» est mal choisie. Ce dont nous avons besoin est plutôt un «back to real life», c’est-à- dire une orientation sur les patients «réels». La méde- cine de famille est loin d’être un domaine rudimen- taire, au contraire, il s’agit d’un champ hautement complexe en raison de la diversité des patients.

Y a-t-il des domaines des soins généraux ambulatoires où il est grand temps de prendre congé d’une certaine simpli- cité dans le sens de solutions uniques, de manque d’origi- nalité ou même de bêtises médicales. Serait-t-il judicieux d’adopter de nouvelles approches?

FGH: Un vaste mouvement initié aux Etats-Unis est en train de prendre de l’ampleur : «Choosing wisely»

avec un questionnement de la médecine qui dans certains domaines est allé trop loin : abus d’imageries Interview: Winfried Suske

Correspondance:

Dr Winfried Suske Sennweidstrasse 46 CH-6312 Steinhausen

winfried.suske[at]healthworld.ch

Dr méd. François-Gérard Héritier (FGH)

Président SSMG

«Le médecin de famille est le spécialiste de la diversité et de la complexité.»

Prof. Dr méd. Thomas Rosemann, PhD (TR) Professeur ordinaire de médecine générale, Directeur de l’Institut de médecine générale

«Le médecin de famille sera le capitaine d’une équipe multiprofessionnelle.»

(8)

S w i s s Fa m i l y D o c s C o n f e r e n c e

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

ou d’autres examens, surprescription de certaines classes de médicaments comme les antibiotiques.

«Less is more» en est la conclusion. La SFD Conference de cette année accordera une bonne attention à ce sujet avec notamment une keynote lecture et un ate- lier présenté par le Prof. Nicolas Rodondi de Berne.

TR: Le cabinet du médecin de famille n’était jamais le lieu de la simplicité, mais toujours celui de l’indi- vidualité. A l’avenir, le traitement des patients ne sera plus effectué par un seul médecin, mais par une équipe. Le médecin de famille sera le capitaine d’une équipe multiprofessionnelle, idéalement combinée à une intégration verticale des deux niveaux de soins ambulatoires, représentés par les médecins de famille et les spécialistes. De tels soins intégrés permettent un accès facile au système et garantissent la conti- nuation d’un traitement le mieux adapté au patient.

Une meilleure utilisation de la diversité thérapeutique des soins médicaux de base, dans quelle mesure contribue-t- elle à un traitement optimisé et/ou à la réduction des coûts du système de santé?

TR: Il s’agit bien moins d’une meilleure utilisation que d’une sélection appropriée face à la diversité. Les médecins ainsi que les patients sont aujourd’hui confrontés à une incroyable variété d’options diag- nostiques et thérapeutiques. Dans un système de santé de plus en plus commercialisé, le médecin de famille joue un rôle capital en tant que conseiller et accompagnateur de confiance. Il est dépourvu de tout intérêt commercial et capable de communiquer à son patient, de façon crédible, que «le minimalisme est parfois un plus».

Quelle est l’importance de la médecine personnalisée pour la médecine de famille et de l’enfant – aujourd’hui et à l’avenir ?

FGH: Un bon médecin de famille pratique déjà la médecine personnalisée depuis longtemps. Grâce à une relation de confiance établie depuis plusieurs années, il connaît son patient, son contexte de vie, ses habitudes. Il choisit ensemble avec lui les meil- leures options thérapeutiques, tout en sachant que les guidelines ne sont peut-être pas directement appli- cables à la personne assise en face de lui.

TR: La médecine de famille a toujours été une méde- cine hautement personnalisée, plus que tout autre domaine médical. Le médecin de famille connaît ses patients depuis des années, souvent avec toute leur famille dans leur environnement socioculturel. Il prend en considération tous ces facteurs qui déter- minent son diagnostic et sa thérapie. Où d’autre y a- t-il des soins médicaux s’orientant, d’une telle façon, vers les besoins individuels?

Quels objectifs les Instituts de médecine générale pour- suivent-ils à la SwissFamilyDocs Conference en général et particulièrement pour l’édition 2014?

TR: Au premier plan, il y a bien sûr la formation continue de haut niveau axée sur la pratique avec les

meilleurs conférenciers dans leurs domaines de com- pétence spécifique. De plus, le congrès offre la possi- bilité de mettre l’accent sur leurs propres instituts ainsi que sur leurs activités scientifiques.

Avec quels projets de recherche respectivement avec quelles études l’Institut de médecine générale de l’Univer- sité de Zurich est-il présent à la SFD Conference?

TR: Beaucoup d’exposés principaux traitent des thèmes auxquels nous nous consacrons aussi dans nos études comme par exemple les altérations malignes de la peau, la BPCO ou une pharmacothé- rapie adéquate s’orientant au principe «moins, c’est plus». Au premier plan, il y a la transmission du sa- voir et non pas la présentation des résultats d’études.

Nous voudrions surtout montrer que nos études abordent des questions brûlantes de la médecine de famille!

Dans quelle mesure la SwissFamilyDocs Conference sou- tient-t-elle activement la relève? Quelles sont les expé- riences que les trois SFD Conference nous ont fournies?

FGH: L’image la plus complète que les étudiants en médecine ou les jeunes collègues peuvent se faire de la médecine de famille est certainement en effectuant un stage en cabinet médical. La SFD Conference donne un vaste aperçu de notre métier, des connais- sances actuelles de notre spécialité et permet en plus des rencontres enrichissantes. Les feedbacks reçus des trois premiers congrès étaient très bons et nous espérons attirer et pouvoir motiver un maximum d’étudiants et de jeunes collègues à choisir la profes- sion de médecin de famille.

TR: Les étudiants en médecine envoyés au cabinet médical dans le cadre de leurs études nous rap- portent souvent, d’une manière surprenante, qu’ils n’y attendaient que des personnes âgées. Nous sou- haitons donc corriger de telles images. La SwissFami- lyDocs Conference nous offre une occasion unique de nous faire une idée complète de la profession de médecin de famille, une profession si variée comme pratiquement aucun autre domaine médical.

Manque de médecins de famille voire l’avenir de la méde- cine de famille. Qu’est-ce qui figure en 2014 sur l’agenda politique, en rapport avec le vote du 18 mai ? Quels sont les projets supplémentaires qui préoccupent les médecins de famille ?

FGH: D’abord nous devons déposer un «oui» dans les urnes, le 18 mai, en faveur de cet article constitu- tionnel sur les soins médicaux de base. Avec cet article, nous ancrerions la médecine de famille et sa valorisa- tion dans la Constitution. Après cela, nous atten- dons bien sûr aussi la mise en œuvre du remanie- ment tarifaire annoncé par M. Berset, qui a déjà concrétisé une promesse en valorisant le laboratoire de cabinet depuis le 1.1.2014. D’autres chantiers nous attendent comme les défis de l’interprofession- nalité, de l’e-health et bien sûr de la promotion de la relève et de sa formation.

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous!

Dans la rubrique forum, nous présentons régulière- ment des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé.

Donnez votre avis ou commentez les affirmations de vos confrères. Pour accéder au forum:

www.bullmed.ch/forum/

(9)

521

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 13

Stellungnahme von swiss orthopaedics zum Verordnungsentwurf über die Anpassung der Tarifstrukturen in der Krankenversicherung

Offener Brief an Herrn Bundesrat Berset

Sehr geehrter Herr Bundesrat

Die Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie und Traumatologie (swiss orthopaedics) ist von den Kon- sequenzen des von Ihnen erlassenen Verordnungs- entwurfes direkt betroffen und nimmt dazu wie folgt Stellung:

swiss orthopaedics hat grosses Verständnis, wenn den Hausärztinnen und Hausärzten der Schweiz für die erbrachten Leistungen eine gerechte Entlöhnung garantiert wird, bedauert aber, dass mit- tels eines hilflos anmutenden Entscheides ein juris- tisch mindestens fragwürdiger und in seiner Auswir- kung ebenso kritisch zu beurteilender Eingriff in das Tarfikonstrukt TARMED gemacht wird. Der Verord- nungsentwurf basiert weder auf einer nachgewiese- nen fehlenden Sachgerechtigkeit der bestehenden Struktur, noch ist das gewählte Vorgehen im Sinne einer Zuschlagsposition sachgerecht.

Die fehlenden betriebswirtschaftlichen Grund- lagen für diesen Entscheid spiegeln sich wider in ei- ner willkürlichen Senkung des Taxpunktes der Tech- nischen Leistung (TL) um 9 % für gewisse spezialärzt- liche Gebiete. Weder für die Höhe dieser Senkung noch für die Festlegung, welche der spezialärztlichen Kapitel davon betroffen sein werden, kann auf eine schlüssige Argumentation zurückgegriffen werden.

Der vermeintlich freundschaftliche Schulter- schluss des Bundesrates mit den Hausärztinnen und Hausärzten und die gleichzeitig diskriminierende Haltung gegenüber den Spezialisten werden den Frieden im schweizerischen Gesundheitswesen nicht fördern, und die Vertreter der Hausarztmedi- zin bemerken auch schon, dass der Handel «200 Mil- lionen mehr» gegen den «Rückzug der Hausarztiniti- ative» mittel- bis langfristig kein geschickter war, erste Stimmen erheben sich bereits.

Vonseiten von swiss orthopaedics können wir Ihnen versichern, dass wir uns engagiert und konst- ruktiv in eine Revision des TARMED einbringen wer- den, da auch unsere Mitglieder einen erheblichen

Teil ihres Einkommens aus der Sprechstundentätig- keit erwirtschaften, oder um es mit Ihren Worten zu sagen: aus «intellektuellen Leistungen». Den rechtli- chen Grundsatz, dass gleiche Leistungen gleich ho- noriert werden, egal, von wem und wo sie erbracht worden sind, werden wir vehement verteidigen.

Es kann unseres Erachtens nicht sein, dass der politisch motivierte Befreiungsschlag in Bezug auf die Hausarztinitiative und das gleichzeitige Anhei- zen des politischen Klimas auch in Bezug auf die Dis- kussion der Einheitskrankenkasse in seiner Konse- quenz von einzelnen Berufsgruppen und auch von unserer Bevölkerung getragen werden muss.

Als sehr störend empfindet swiss orthopaedics auch, dass der Bundesrat weder die Räte noch die Be- völkerung über die zu erwartenden Auswirkungen seines Entscheides informiert. Wir, die wir tagtäglich mit Patientinnen und Patienten zu tun haben, von Rechts wegen verpflichtet sind, sie neben den medi- zinischen Konsequenzen einer Behandlung auch über deren wirtschaftlichen Aspekt aufzuklären, können Ihnen versichern:

Jede wirtschaftlich mitdenkende Patientin, jeder kalkulie- rende Patient wird seine Hüftschmerzen bei der Durchset- zung Ihrer Verordnung nicht beim Hausarzt, sondern beim Spezialisten abklären lassen, denn so belastet dies seine Franchise und seinen Selbstbehalt um 11 Taxpunkte und 9 % an Technischer Leistung weniger als beim Besuch seines Hausarztes.

Entsprechende Beispiele liessen sich beliebig für die verschiedensten Spezialgebiete machen. Ist dies die von Ih- nen angestrebte Stärkung der Hausarztmedizin?

swiss orthopaedics lehnt aus den oben angeführten Gründen den Verordnungsentwurf ab und setzt klar auf eine Revision der Tarifstruktur TARMED.

Mit freundlichen Grüssen Für swiss orthopaedics:

Dr. med. Bernhard Christen, MHA, Präsident Dr. med. Stephan Heinz, Tarifdelegierter

Swiss orthopaedics bedauert, dass ein juristisch fragwürdiger Eingriff in das Tarifkonstrukt TARMED gemacht wird.

Ist dies die von Ihnen angestrebte Stärkung der Hausarztmedizin?

s w i s s o r t h o p a e d i c s

O R G A N I S AT I O N S D U CO R P S M E D I C A L

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«patientensicherheit schweiz» wurde 2003 von den Bundesämtern für Gesundheit und Sozialversicherung, der Schweizerischen Akademie der Medizinischen Wissenschaften und zahlreichen Berufsverbänden – unter anderem von der FMH – gegründet. Die FMH unterstützt seit Jahren finanziell und ideell verschiedene Projekte der Stiftung: ERA Error Risk Analysis, CIRRNET, Systemati- scher Umgang mit Zwischenfällen /2nd victim, Safety Hot Spots und Sicherheitsklima in Schweizer Praxen der Grundversorgung.

Seit 2012 unterstützt die FMH das Projekt «Telefon-Triage in der Grundversorgung», das im nachfolgenden Artikel detaillierter be- schrieben wird. Die FMH ist überzeugt, dass die proaktive Herangehensweise der Stiftung und deren verschiedene Projekte einen zentralen Beitrag für die Sicherheit der Patienten in der Schweiz leisten.

Dr. med. Christoph Bosshard, Mitglied des Zentralvorstandes der FMH, Departementsverantwortlicher Daten, Demographie und Qualität, Schweizerische Akademie für Qualität in der Medizin SAQM

Die Telefon-Triage bei Kontaktaufnahme von Patien- ten mit einer Arztpraxis ist ein wichtiger Hot Spot der Patientensicherheit. Die Ergebnisse einer Studie von patientensicherheit schweiz, in der Ärzte und Medizinische Praxisassistentinnen (MPAs) in Deutsch- schweizer Grundversorgungspraxen befragt wurden, zeigen dies deutlich [1, 2]. So sind Fehleinschätzun- gen der Dringlichkeit des Patientenanliegens bei Kontaktaufnahme des Patienten mit der Praxis kein seltenes Ereignis: 20 % der befragten Ärzte und MPAs berichteten, dass es mindestens monatlich zu einer Fehleinschätzung bei der Telefon-Triage in der Praxis kommt.

Fehleinschätzungen bei der Telefon-Triage kön- nen zudem für die betroffenen Patienten mit ernst zu nehmenden Folgen verbunden sein. 56 % der be- fragten Ärzte und MPAs gaben an, dass es zu einer mindestens geringen Schädigung des Patienten kam, als sich zum letzten Mal in der Praxis eine Fehlein- schätzung ereignete. 2 % der Befragten berichteten sogar von einem schwerwiegenden Schaden oder Todesfall bei der letzten Telefon-Triage-Fehleinschät- zung in der Praxis.

Die Studie hat auch gezeigt, dass das mit der Tele- fon-Triage verbundene Risiko sowohl für Ärzte als auch für MPAs von grosser Bedeutung ist. Auf die offene Frage, welche Risiken für die Patientensicher- heit Ärzte und MPAs in ihren Praxen gerne minimie- ren würden, nannten 15 % der Ärzte und 20 % der MPA die Telefon-Triage.

Auch internationale Studien weisen zunehmend auf die Bedeutung der Telefon-Triage für die Patien- tensicherheit hin. So wird beispielsweise die Dring- lichkeit des Patientenanliegens häufig unterschätzt, oder es werden nicht alle relevanten Fragen zu einem Fall gestellt [3, 4].

In der Schweiz liegen kaum Erkenntnisse über die Sicherheit der Telefon-Triage in der Grundversor- gung vor, obwohl dies für die allermeisten Patienten der primäre Weg für den ersten Versorgungskontakt ist. patientensicherheit schweiz hat daher das Pro- jekt «Sicherheit der Telefon-Triage in der Grundver- sorgung» lanciert, das die Risiken der Telefon-Triage für die Patientensicherheit konkretisieren und praxis-

orientierte Verbesserungsmöglichkeiten aufzeigen soll. Das Projekt wird von der FMH massgeblich finanziell und ideell unterstützt.

In einem ersten Projektteil wurden Expertenin- terviews und Diskussionsrunden mit Hausärztinnen und Hausärzten, MPAs und anderen Fachpersonen aus dem Gesundheitswesen geführt, um Ablauf und Organisation der Telefon-Triage in den Hausarztpra- xen näher beschreiben zu können. Zentrales Ziel der Interviews und Diskussionen war es, relevante Fakto- ren zu identifizieren, die eine sichere Telefon-Triage im Praxisalltag fördern oder auch behindern. Die Gespräche wurden inhaltsanalytisch ausgewertet und die Ergebnisse dazu genutzt, eine Prozessanalyse der Telefon-Triage im Sinne des London-Protokolls [5] durchzuführen.

Die Auswertungen der Interviews und Gruppen- diskussionen zeigen auf, dass eine Reihe von Aspek- Katrin Gehring a,

David Schwappach b a Wissenschaftliche Mitarbei-

terin, patientensicherheit schweiz

b Wissenschaftlicher Leiter, patientensicherheit schweiz

Korrespondenz:

Dr. Katrin Gehring patientensicherheit schweiz Asylstrasse 77

CH-8032 Zürich Tel. 043 244 14 80 Fax 043 244 14 81

gehring[at]patientensicherheit.ch

Telefon-Triage in der Grundversorgung

Fehleinschätzungen bei der Telefon-Triage sind im Praxisalltag leider nicht selten.

S é c u r i t é d e s p a t i e n t s s u i s s e

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

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S é c u r i t é d e s p a t i e n t s s u i s s e

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

ten im Sinne fehlerbegünstigender Faktoren auf die Sicherheit der Telefon-Triage Einfluss nehmen kann.

Dies sind neben medizinischem Fachwissen (z. B. zu Krankheitsbildern, Symptomen, «red flags») und Pa- tientenfaktoren (z. B. Sprachkompetenz, Vollstän- digkeit übermittelter Informationen, Über-/Unter-

treibungen), vor allem Faktoren, die sich auf die Rahmenbedingungen und Prozesse in den Praxen beziehen:

– Arbeitssituation/-umfeld (z. B. Lärm, Unterbre- chungen, Multi-Tasking, Stosszeiten)

– Praxisorganisation (z. B. Sprechstundenplanung, Dienstpläne)

– Management (z. B. Regeln und Prioritäten in der Praxis)

– Zusammenarbeit/Team (z. B. Rückfragenstellen an Arzt, Feedback, Einarbeitung Lernende) Ausgehend von diesen Ergebnissen wurde im zwei- ten Projektteil ein Leitfaden für Hausarztpraxen ent- wickelt. Der Praxisleitfaden ist ein Arbeitsinstru- ment für Praxisteams. Er hilft Strukturen und Rah-

menbedingungen rund um die Telefon-Triage und ihre Auswirkungen auf die Patientensicherheit struk- turiert zu beleuchten. Darüber hinaus unterstützt der Leitfaden die Praxisteams darin, gemeinsam Massnahmen zu entwickeln, um die Sicherheit der Telefon-Triage in den Praxen zu stärken. Um diese Schritte durchzuführen, verzichtet der Leitfaden auf die Vorgabe konkreter Handlungsanweisungen und Richtlinien. Dies wäre aufgrund der grossen Variabi- lität in Bezug auf Grösse, Strukturen und Organisa- tion in den Praxen nicht sinnvoll und zielführend.

Stattdessen gibt der Leitfaden Fragen vor, mit deren Hilfe sich die Praxisteams austauschen und die Situa- tion in ihren Praxen analysieren können.

Der Leitfaden widmet sich sieben Themen, die in voneinander unabhängigen Modulen von den Praxis- teams bearbeitet werden können: A) Erwartungen im Praxisteam, B) Rückfragen an den Arzt/die Ärztin, C) Feedback für die MPA, D) Kommunikation und Kommunikationsgefässe, E) Fallbesprechungen, F) Ler- nende in der Praxis, G) Arbeits(platz)gestaltung.

Der Praxisleitfaden steht als elektronisches Dokument kostenlos zur Verfügung und kann über www.patientensicherheit.ch bezogen werden. Der Leitfaden ist in einer deutschen Sprachversion ver- fügbar. Eine Übersetzung in andere Landessprachen wird derzeit geprüft.

Zudem werden mit interessierten Hausarztpra- xen Workshops zur Telefon-Triage durchgeführt.

Kontakt: Dr. Katrin Gehring, Tel. 043 244 14 80 oder gehring[at]patientensicherheit.ch.

Literatur

1 Gehring K, Schwappach D, Battaglia M, Buff R, Huber F, Sauter P, et al. Frequency of and Harm Associated With Primary Care Safety Incidents. Am J Manag Care. 2012;18(9):e323–e337.

2 Schwappach D, Gehring K, Battaglia M, Buff R, Huber F, Sauter P, et al. Threats to patient safety in the primary care office: concerns of physicians and nurses.

Swiss Med Wkly. 2012;142:0.

3 Huibers L, Smits M, Renaud V, Giesen P, Wensing M.

Safety of telephone triage in out-of-hours care:

A systematic review. Scand J Prim Health Care.

2011;29;29(4):198–209.

4 Derkx HP, Rethans JJ, Muijtjens AM, Maiburg BH, Winkens R, van Rooij HG, et al. Quality of clinical aspects of call handling at Dutch out of hours centres:

cross sectional national study. BMJ. 2008;337:a1264.

5 Taylor-Adams S, Vincent C. Systems analysis of clinical incidents: the London protocol. AVMA Medical &

Legal Journal. 2004; 10(6):211–20.

Der Leitfaden soll zur Verbesserung der Sicherheit bei der Telefon-Triage beitragen.

Ärzte und MPAs würden in ihren Praxen gerne die Risiken der Telefon-Triage minimieren.

«Der Praxisleitfaden ist ein Arbeits-

instrument für Praxisteams.»

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Briefe an die SÄZ

che Personen) geeignet ist [2]. Erste Daten zei- gen immerhin, dass medizinische Smartphone- Apps auf dem Weg zu einem gesünderen Lebensstil unterstützen können [5]. Die mobile Gesundheit ist und wird eine aufregende Zeit in der Geschichte der Medizin bleiben.

Dr. oec. troph. Martin Hofmeister, Verbraucherzentrale Bayern e.V., München 1 Spectrum. Gesund dank Smartphone?

Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(9):358.

2 Hayes DF, Markus HS, Leslie RD, Topol EJ.

Personalized medicine: risk prediction, targeted therapies and mobile health technology.

BMC. Med. 2014;12(1):37.

3 Food and Drug Administration. Mobile medical applications: guidance for industry and Food and Drug Administration staff. (Sept. 25, 2013) www.fda.gov/downloads/medicaldevices/

deviceregulationandguidance/

guidancedocuments/ucm263366.pdf 4 Bierbrier R, Lo V, Wu RC. Evaluation of the

accuracy of smartphone medical calculation apps. J Med Internet Res. 2014;16(2):e32.

5 Derbyshire E, Dancey D. Smartphone medical applications for women’s health: what is the evidence-base and feedback? Int J Telemed Appl.

2013;2013:782074.

6 Martínez-Pérez BI, de la Torre-Díez I, López- Coronado M, et al. Mobile clinical decision support systems and applications: a literature and commercial review. J Med Syst. 2014;38(1):4.

UVG versus KK – ein staatlich verordnetes Zweiklassensystem

Die Autoren beklagen die Abgrenzungsschwie- rigkeiten bei den UKS und die ethisch bedenk- lichen Verschiebungstendenzen über die UKS hin zum UVG. Zwei Aspekte kommen dabei zu wenig zur Sprache:

1. Bis vor 6–7 Jahren war die Abgrenzungspro- blematik sehr bland. Es bestand offenbar ein Konsens, dass eine gewisse Verschiebung hin zum UVG gesellschaftlich sinnvoll sei. Die Schwierigkeiten kamen erst auf mit dem heute bestehenden Abgrenzungskampf, in dem jede UVG-Versicherung zum frühestmöglichen Zeitpunkt jeden Fall mit allen Mittel zulasten der KK loswerden will. Der ursprüngliche gesellschaftliche Konsens wird da unter Zuhil- fenahme aller Rechtsmittel verschoben, nicht nur bei den UKS.

2. Was im Artikel nur ganz kurz im Schlusssatz antönt, ist allerdings die Hauptfrage. Wenn im Sicherheit und Regelung

von «Mobile Medical Apps»

Zum Spectrum-Beitrag

«Gesund dank Smartphone?» [1]

Das Smartphone wird in der Medizin der Zu- kunft ohne Zweifel eine Schlüsselfunktion in- nehaben [1, 2, 6]. Die rasant wachsende Zahl von mobilen medizinischen Anwendungen im Gesundheitswesen hat das Potential, den Res- sourcenverbrauch und die Kosten zu verrin- gern. Ein wichtiger Gesichtspunkt im Bereich der mobilen Gesundheit ist aber die Sicherheit und Regelung der Smartphone-Apps [2]. Im September 2013 hat die U. S. Food and Drug Administration (FDA) Leitlinien publiziert, um die Anwendungen von «mobile medical apps and other health software» zu regulieren und die Verbraucher zu schützen [3]. Es wird zurzeit heftig diskutiert, ob nun auch US-Gesetze fol- gen sollten. Die Europäische Kommission hat zudem Vorschriften, die die Entwicklung und Anwendung von Medizinprodukten, die Soft- ware in «healthcare apps» nutzt, abdeckt (http://ec.europa.eu/health/medical-devices/

documents/guidelines/index_en.htm).

Da mobile benutzerfreundliche Anwendungen zunehmend in klinischen Settings eingesetzt werden, darf nicht unerwähnt bleiben, dass der Mangel an Genauigkeit ein ernstes Risiko be- deuten kann [2, 6]. In einer aktuellen kanadi- schen Evaluationsstudie zu 14 «smartphone medical calculation apps» von Bierbrier et al.

zeigte sich, dass zwar die meisten Apps genaue und zuverlässige Ergebnisse liefern (98,6 Pro- zent: 17 Fehler in 1240 Tests), bei der Berech- nung beispielsweise des Child-Pugh-Score und dem MELD-Score (Model for End-Stage Liver Disease), aber bei einigen Apps klinisch rele- vante Fehler auftreten können [4]. Das heisst, mehr Kontrolle wünschenswerterweise durch eine unabhängige staatliche Agentur ist not- wendig, um die volle Genauigkeit der medizini- schen Apps sicherzustellen [2, 4].

Der Schutz der persönlichen Daten sollte im Hacking-Zeitalter als weiteres wichtiges Anlie- gen gewährleistet sein. Und die Auswirkungen der App-Verwendung über die Interaktion zwi- schen Ärzten und Patienten muss in zukünfti- gen genderspezifischen Forschungsansätzen vermehrt untersucht werden [2, 5], da die kon- tinuierliche mobile Gesundheitsüberwachung auch nicht für alle Menschen (z. B. sehr ängstli-

Zusammenhang mit UKS/UVG die Ethik be- müht wird, stellt sich viel früher die Grundsatz- frage nach der Rechtfertigung der immensen Leistungsunterschiede zwischen den zwei Sozi- alversicherungseinrichtungen UVG und KK.

Was rechtfertigt eigentlich, dass die Hausfrau und Mutter, die 4 zukünftige AHV-Zahler auf- zieht, so viel schlechter gestellt ist bei einem Unfall als eine Sachbearbeiterin bei einer Versi- cherung? Der Anfang der Überlegungen war si- cher der Bauarbeiter, der wegen seines Arbeits- einsatzes eine schwere Verletzung erleidet. Die Generalisierung der Grosszügigkeit aus dieser Sicht hat jedoch zu einer ethisch problemati- schen Zweiklassen- Sozialversicherung geführt.

So gesehen sind die Schwierigkeiten bei den UKS eigentlich nur ein Symptom der Unge- rechtigkeit im ganzen UVG/KK-System. Erfolgt im ganzen System eine Anpassung, wird das Konstrukt der UKS wieder zu einem prakti- schen pragmatischen Tool der Vereinfachung.

Dr med. Christoph Reich-Rutz, Zürich 1 Dubs L et al., Das «Unfallähnliche Ereignis»

und seine bedenklichen Folgen.

Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(10):402–5.

Ärztemangel … die ewige Geschichte Selbstverständlich haben wir schweizweit genug Ärzte, aber wir haben zu wenig, die überhaupt noch 100 Prozent arbeiten wollen! Verschärft wird die Situation noch dadurch, dass in vielen Kantonen praktizierende Ärztinnen mit Kin- dern bis zum 3. Lebensjahr vom ärztlichen Not- falldienst dispensiert sind, Ärzte in gleicher Situation in diskriminierender Weise dagegen nicht.

Von den jährlich über 800 neudiplomierten Schweizer Ärztinnen und Ärzten verzichtet über ein Drittel auf eine Weiterbildung als Spital- assistent, sondern macht ein Praktikum in der Banken-, Lebensversicherungs- oder Pharma- industrie, wo sie als Consultant oder Risiko- berater im Healthmanagement in kürzester Zeit einiges mehr verdienen können als ein Landarzt, inklusive geregelter Altersvorsorge und 5 Wochen bezahlte Ferien.

Begünstigt wird dies noch durch eine grosszü- gige, politisch basierte eidgenössische Fort- und Weiterbildung der Ärzteschaft, wonach man keine(n) Arzt oder Ärztin zwingen kann, z. B.

nach dem Staatsexamen sein/ihr Wissen für

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Courrier au BMS

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2 Jahre, notabene bezahlt, an einem Schweizer Spital als Assistenzarzt zum Nutzen aller einzu- setzen, quasi als Abgeltung der 500 000 Franken, welche die Steuerzahler pro Arztausbildung be- rappen müssen.

Dr. med. Mathias Oechslin, Schwyz

Menschen mit Demenz:

Ohne Betreuung geht es nicht

Pflege und Betreuung von Menschen mit und ohne Demenz zeigen sich als grosse gesell- schaftliche Herausforderung. Aktuell wird eine öffentliche Diskussion über deren Finanzie- rung geführt. Dabei geht es aus unserer Sicht um die Begriffe wie Effizienz der Pflegeleistun- gen, Unnötigkeit von Betreuungsleistungen und letztendlich um die Frage, was der Mensch mit und ohne Demenz kosten darf. Als Institu- tion für Menschen mit Demenz, und das sind zum grossen Teil diejenigen, um die es geht, möchten wir dazu einen Diskussionsbeitrag leisten.

Heute werden Pflege und Betreuung als zwei scheinbar klar voneinander trennbare Leis- tungskategorien betrachtet. In dieser Denk- weise wird Pflege reduziert auf die gesetzlich definierten Leistungen, an welche die Kranken- kasse Beiträge erbringen muss. Der Umfang dieser Pflegeleistungen wird über ein Pflegebe- darfserfassungssystem zeitlich quantifiziert und ärztlich verordnet. Er ist so scheinbar ob- jektiv ausgewiesen. Betreuung hingegen ist nicht gesetzlich definiert. Ihr Bedarf muss nicht erfasst werden. Diese «Nichtregelung»

impliziert, dass Betreuungsleistungen es nicht wert sind, definiert, erfasst und solidarisch finanziert zu werden.

Diese heute gültige Praxis zur Finanzierung der Leistungen eines Pflegeheims führt in Kombination mit dem unerschütterlichen Glauben an die Messbarkeit jeglicher Leistun- gen zwangsläufig zu einer Diskussion. Pflege- leistungen sind offiziell anerkannt, objektiv erfasst und werden von der Allgemeinheit fi- nanziert. Betreuungsleistungen sind nicht defi- niert, nur subjektiv notwendig und persönlich zu finanzieren.

Ist menschliche Zuwendung qualifizierbar und quantifizierbar? Ohne Betreuungsleistung ist keine optimale Unterstützung möglich. Beson- ders wenn es um die Betreuung von Menschen mit Demenz geht, ist es immer schwierig zwi- schen Pflege und Betreuung zu unterscheiden.

Es braucht beides. Die Schnittstelle zwischen den beiden Bereichen ist immer unscharf und nicht eindeutig zu identifizieren. Wo hört Pflege auf, wo fängt Betreuung an?

Wie können Menschen mit Demenz betreut werden? Dazu gibt es zwei Sichtweisen. Die

«kassenpflichtigen» Pflegeleistungen erfassen nur minimale pflegerische Leistungen, die un- seres Erachtens nur dem Nötigsten entspre- chen. Die existentiellen Bedürfnisse nach Zu- wendung, Anerkennung, im eigenen, langsa- men Rhythmus bleiben können, Sinnfindung usw. finden darin keinen Platz.

Die zweite Sichtweise betrachtet Betreuung als Teil der Pflege und Pflege als Teil der Betreuung.

Das könnte zum Beispiel bedeuten, dass die Unterstützung beim Essen über die reine Hand- lung hinaus durch Zuwendung, Anregung und auch Abwarten ergänzt wird. Bis ein Bissen ge- schluckt ist, können bei Menschen mit De- menz gut einige Minuten vergehen. So kann die Unterstützung bei einer Mahlzeit schon einmal bis zu einer Stunde dauern. Und diese Stunde geht weit über die Zeit hinaus, welche über das Erfassungssystem als Normzeit vorge- geben wird. Man kann natürlich auch den Weg des geringsten Widerstands gehen und eine Magensonde legen. Es stellt sich allerdings die Frage, wer für sich selber entscheiden würde, aus «Effizienzgründen» so betreut zu werden.

Pflege und Betreuung sind nicht trennbar. Lei- der – oder glücklicherweise? – ist die Realität von Pflege und Betreuung komplexer. Im Erle- ben der Menschen, welche diese beiden Arten von Leistung in Anspruch nehmen, sind Pflege und Betreuung gleichberechtigt miteinander verbunden. Sie gehören zusammen. Das eine verliert ohne das andere an Bedeutung. Dem Anspruch, den Menschen ein Umfeld bieten zu können, in dem sie sich selbst positiv wahr- nehmen können, werden Heime nur gerecht, wenn pflegerische und betreuerische Aufgaben gleichwertig erbracht werden.

Betreuung trägt entscheidend zum Wohlbefin- den bei. Ein Mensch, der in einer Institution lebt, leben muss, wird sich dort nicht wohl fühlen, wenn er nur die «kassenanerkannten»

und ärztlich verordneten Pflegeleistungen er- hält. Ihm wird nicht das zuteil, was ihm zu- steht und was wir als Gesellschaft den altern- den Menschen zugestehen sollten.

Michael Schmieder, Heimleitung Sonnweid AG, Wetzikon

Ein Deutungsversuch der Person In der Buchbesprechung «Ein stilles musikali- sches Credo in einer lauten Faktenwelt» von Prof. Kesselring [1] steht im dritten Absatz

«Der lateinische Ausdruck der Persona (‹das, was durch-tönt›) hat sich zum Glück in unse- ren Sprachen erhalten». Dieser etymologische Deutungsversuch ist verlockend, aber mögli- cherweise als sogenannte Volksetymologie einzustufen.

Person: Die Wurzel könnte entweder auf das etruskische phersu (Maske) zurückgehen oder auf das griechische prosopon aus proti-op-on d. h. was gegenüber den Augen, dem Anblick (des Partners) liegt, An-gesicht [2, 3]. Eine As- soziation mit dem lateinischen personare (durchtönen) ist eher als eine reine Ideenasso- ziation zu deuten.

Person ist also eine Maske, was eine ganz andere Bedeutung hat als das, was durch-tönt.

Beide weit auseinanderstehenden Deutungs- versuche sind in ihren etymologischen Ge- heimnissen staunenswert, umsomehr, wenn es um die psychiatrische Terminologie geht, wie z. B. De-Personalisation u. a. m.

Dr. med. Gabriel Picard, Neggio 1 Kesselring J. Ein stilles musikalisches Credo in

einer lauten Faktenwelt. Schweiz Ärztezeitung.

2014;95(11):456.

2 Ernout A, Meillet A. Dictionnaire étymologique de la langue latine. Paris; 1985.

3 Frisk H. Griechisches etymologisches Wörter- buch. Heidelberg; 1970.

Primäre Toxoplasmoseprävention:

«wäg dr Chatz für d’Chatz» oder:

gezielte IgG-negative primäre

Toxoplasmose-Prävention in graviditate Zum Beitrag «Screening nach zwei Jahrzehn- ten aufgegeben» [1]

Das «wilde Toxoplasmose-Screening» mit häu- figen und wiederholten IgG- UND IgM-Ana- lysen ist dank Eurotoxo auch in der Schweiz grösstenteils Geschichte. Unsere Schwangeren sind aber individuell nicht bereit, > 9 Monate auf rohen Fleischkontakt und Jungkatzen zu verzichten, wenn jeder vierten Schwangeren (Anteil mit positivem Toxoplasmose-IgG) mit einer einzigen Laboranalyse à 18 CHF unnötige Toxo-Präventionsmassnahmen attestiert wer- den könnten, da kein fetales Risiko besteht. Seit meinem publizierten Plädoyer für eine gezielte IgG-negative Toxoplasmose-Primärprävention [2] haben sich >90 % meiner Patientinnen mit Kinderwunsch resp. meiner Schwangeren für die selbst zu bezahlende Toxoplasmose-IgG-

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire.

Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/

auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

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CO U R R I E R

Bestimmung ausgesprochen. Das präkonzep- tionelle Gespräch soll also nicht nur die Fol- säure-Supplementierung, sondern auch die ge- zielte Abklärung des Immunitätsstatus bein- halten. Dazu gehören die Überprüfung der Dokumentation von 3 HepatitisB- und 2 MMR- Impfungen, die positive Windpocken-Ana- mnese oder (bei unsicherer Anamnese und ne- gativen VZV-IgG) 2 VZV-Impfungen und we- gen der bereits präkonzeptionell nötigen primären Prävention die Kenntnis des Toxo- plasmose-Immunstatus (IgG!). Zusätzlich er- fordert die berufliche Exposition nach Mutter- schutzverordnung weitere Immunitäts-Abklä- rungen wie CMV (z. B. KiTa-Mitarbeiterin mit Kinderwunsch), Parvovirus B19 (z. B. Lehrper- sonen von jüngeren Kindern mit Kinder- wunsch) und eben den Toxoplasmose IgG-Test zulasten des Arbeitgebers (z. B. Metzgerei-Ange- stellte mit Kinderwunsch).

Mit diesen Umsetzungsfragen hat sich die Schweiz. Arbeitsgruppe für KT bis heute zu wenig auseinandergesetzt, und dieses Kapitel bleibt zu ergänzen. Eine Konsensrunde mit Geburtshelfern, Arbeitsmedizinern und dem Seco (das WBF ist das Departement der Mutter- schutzverordnung) ist anzustreben.

Dr. med. Daniel Brügger, Laupen

1 Schweizerische Arbeitsgruppe für konnatale Toxoplasmose. Screening nach zwei Jahrzehnten aufgegeben. Schweiz Ärztezeitung. 2014;

95(9):351–3.

2 Brügger D. Toxoplasmose-Paradigmenwechsel:

Quídquid agís prudénter agás et réspice fínem.

Plädoyer für eine gezielte IgG-negative Toxoplasmose-Primärprävention. Schweiz Med Forum. 2009;9(32):553.

Ewige Jugend (ohne spätere Alters- oder Krankheitsgebrechlichkeit) Man erinnert sich, wie jemand das Bundesge- richt wegen dessen Weigerung, Ablebebeihilfe zu den sogenannten Grundrechten zu zählen, beim europäischen Gerichtshof für Menschen- rechte verklagte, welcher (als Urteil oder an- stelle eines solchen) dem Staat Vorhaltungen machte: Er habe versäumt, sich gesetzgeberisch deutlich zu äussern.

Wenn jemand die einerseits nicht auszuschlies- sende, anderseits zum menschlichen Dasein fast als «condition humaine» gehörende Gebrech- lichkeit im Älterwerden umgehen möchte, in-

dem er sich zum sich selbst Auslöschen verhel- fen lässt, muss der Staat dann daraus ein Grund- recht machen und darf sich eines Urteils nicht enthalten?

Man müsste ja auch blöde sein, «ins Blaue hin- aus» anzunehmen, die Ablebebeihilfe als Tätig- keit habe selbstverständlich keinesfalls, ja nie und nimmer etwas mit einer heimlichen Freude an der Aussicht, dass es in der Folge, in Person des Ablebewilligen, jeweils einen Mitmenschen weniger gebe, zu tun «homo homini lupus …» – wer wäre absolut gefeit gegen heimlich-unein- gestandene eigennützige Tendenzen? Dies würde bedeuten, ein solcherart zwar nicht zu ta- getretender, jedoch möglicherweise bestehender Eigennutz könne auch seitens des Staats nicht ausgeschlossen werden, als «Grundtatsache».

Im Übrigen möchte der Staat dem Bürger viel- leicht noch so gerne «ewige Jugend» garantie- ren, hat anderseits das Recht, realistisch zu bleiben und es nicht als seine Pflicht anzuse- hen, denjenigen, die ein alters-(oder krank- heits-)gebrechliches Dasein ablehnen möch- ten, Ablebebeihilfe zu garantieren.

Peter Süsstrunk, Seewis

Sujets actuels de forum

Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch

PD Dr méd. Christoph Rageth, Centre du Sein, Zurich

Débat sur la mammographie

Nous avons besoin de dépistages cantonaux généralisés, à la qualité garantie!

Andreas Faller, gérant de l’entente système de santé libéral

Négociations TARMED

Ensemble contre les interventions de l’Etat

Prof. Dr méd. Peter Meier-Abt, membre du Conseil d’experts du Swiss Medical Board (SMB)

Débat sur la mammographie: prise de position du SMB

Diverses publications concordent avec les recommandations du SMB

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 13

Mitteilungen

Société Suisse de Médecine d’Urgence et de Sauvetage SSMUS Examen Attestation de formation complé- mentaire médecine d’urgence hospitalière SSMUS 2014

Examen oral (français et allemand) Lieu: Berne, UniS

Date: 21 novembre 2014 Délai d’inscription: 15 aôut 2014 Examen pratique (français et allemand) Lieu: Lausanne, CHUV

Date: 1er décembre 2014 Délai d’inscription: 15 août 2014

Coûts: 600 CHF pour les membres SSMUS, 1000 CHF pour les non-membres

Vous trouvez des informations supplémen- taires sur le site de la SSMUS www.sgnor.ch

→ AFC’s → AFC médecine d’urgence hospita- lière SSMUS ou vous les recevez auprès le secré- tariat général: sekretariat[at]sgnor.ch

Examens de spécialiste Examen de spécialiste pour le titre de spécialiste en anesthésiologie Première partie (examen écrit) Date: samedi, 20 septembre 2014 Lieu: Berne

Deuxième partie (examen oral) Date: samedi, 24 janvier 2015 Lieu: Berne

Délai d’inscription: le 28 avril 2014

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécialiste et formations approfondies (formation postgra- duée) → Anesthésiologie

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