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Sur les extractions approchées des racines

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Academic year: 2022

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

G ENOCCHI

Sur les extractions approchées des racines

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 20 (1861), p. 48-50

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1861_1_20__48_0>

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( 4 8 )

SUR LES EXTRACTIONS APPROCHÉES DES RACINES;

PAR M. GENOCCHI.

Dans Y Arithmétique de M. Peacock, qui fait partie de YEncyclopedia Metropolitan a de Londres (1825-26), et qui m'a été signalée par le savant prince Boncompa- gni, je trouve rapportées plusieurs règles anciennes pour l'approximation des racines carrées et cubiques (t. I, p. 436-437). La formule

est attribuée aux Arabes (*). Ensuite on mentionne une méthode d'Aronce Fineus comme le pas le plus remar- quable fait avant l'âge de Stevin, savoir l'invention des décimales, ce qui aurait attiré l'attention des mathéma- ticiens et provoqué des perfectionnements postérieurs.

Or l'ouvrage de Fibonacci renferme aussi cette méthode avec ces perfectionnements, sous une forme plus géné- rale : il prescrit, en eflfct, de multiplier le nombre donné par un carré //if, d'extraire la racine carrée du produit, et diviser cette racine par m. Dans l'exemple, il prend m = 100, et remarque qu'on multiplie par m2, en ajou- tant quatre zéros au nombre donné. Il se sert en même temps de la formule

et a

(*) Peut-être M. Peacock a pris cela dans Tartaglia qui toutefois n'est pas très-aftîrmatif. (V. General Trattalo, parte II, lib. II, cap. i.)

Peacock (George), né à Thornton-Hall en 1791, mort en i858, profes- seur à l'université de Cambridge.

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de manière qu'en supposant il a

b

H la

Quant aux racines cubiques, M. Peacock ci le les for- mules erronées de Parieli et d'Aronce Fineus, dont le

X , , X

p r e m i e r p r e n a i t a -+- ,-~—•-> et le second a -f- ^-- •> p o u r

valeur dey/a3-}-^, et rapporte l'opinion de Tartaglia, qui fait remonter la première aux Arabes, par l'intermé- diaire de Fibonacci ; mais Tartaglia s'est trompé, car les formules de Fibonacci sont bien plus exactes. La formule

qu'on déduirait de la méthode de Newton, est indiquée comme due à Cardan, et critiquée par Tartaglia, qui ex- pliquait la formule donnée aussi par Juan de Ortega,

= a 4- 3 a'2 -+- 3*7

Cette formule même fournit une approximation moins rapide que la méthode de Fibonacci (*). J'ajoute que ce

(*) Les opérations étant répétées, la formule de Cardan finit par être la plus convergente de toutes. De même la formule

)/a--+-JC = a-1 2 a

finit par être plus convergente que l'autre

donnée par Juan de Ortega.

Ann. de Mathcm., t. XX. (Février 1861.)

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( 5 o ) dernier énonce et démontre l'équation

et que dans l'extraction de la racine il ne forme pas le cube de la partie trouvée pour déterminer le chiffre suivant, mais les produits 3 a2è , 3#/>2, e:c., comme quelques auteurs le voudraient encore aujourd'hui. [Nou- velles Annales, i844> P- 23 4 ; I 8 5 I , p. 87 et 255.)

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