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A. D´ etermination exp´ erimentale de la conductivit´ e ´ electrique du cuivre

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Devoir surveill´ e de Sciences Physiques n

3 du 18-11-2021

— Dur´ee : 4 heures. Solutions —

Calculatrice interdite

Probl` eme n

o

1 – La loi de Wiedemann-Franz

Mines MP 2020

A. D´ etermination exp´ erimentale de la conductivit´ e ´ electrique du cuivre

1.C’est le plus petit calibre 500 Ω qu’il faut bien sˆur utiliser. L’incertitude est surtout repr´esent´ee par les 3 UR, elle vaut 0,3 Ω. Elle vaut trois fois la mesure ! On a ∆RR = 300%. L’ohmm`etre n’est pas adapt´e `a la mesure d’une aussi petite r´esistance. Il nous situe juste l’ordre de grandeur de la valeur `a mesurer. Pour faire une mesure, il faut envisager une autre m´ethode. On peut se r´ef´erer aux deux montages propos´es utilisant un amp`erem`etre et un voltm`etre. Il ne faut pas oublier une m´ethode plutˆot sensible utilisant la structure du pont deWheastone.

2.Il faut raisonner `a l’aide des r´esistances ´equivalentes. Dans le montage 1, on a dans la branche de R une s´erie constitu´ee par R et RA de r´esistance ´equivalente R+RA. On a doncU1 = (R+RA)I1. On en d´eduit que R1 = R+RA, l’erreur syst´ematique est ε1 = R1RR = RRA. Plus la r´esistance R est petite, plus l’erreur syst´ematique est ´elev´ee ! On peut d´ej`a pressentir que le montage 1 n’est pas int´eressant. Pour le second montage, on a une structure parall`ele deRet du voltm`etre de r´esistance interneRV. La r´esistance ´equivalente est R+RRRV

V. La tension U2 est reli´ee `a l’intensit´e I2 par la relation : U2 = R+RRRVV. On peut donc ´ecrire que R2 = R+RRRVV. L’erreur syst´ematique estε2=R+RRV. On aε2RRV pour toutes les r´esistancesR≪RV. Comme la r´esistance interne du voltm`etre est de l’ordre de 10 MΩ, cela laisse pas mal de cas concern´es par l’expression approch´ee.

Dans le cas du montage 2, on peut voir que l’erreur syst´ematique est d’autant plus faible queRest faible ce qui est notre cas assur´ement puisque l’ordre de grandeur a ´et´e fix´e par la mesure avec l’ohmm`etre. Le montage 2 sera plus favorable. Cela sera exact jusqu’`a ce que l’on ait RRA = RRV et donc jusqu’`a R = √

RARV. Pour

´evaluer cette r´esistance discriminant le choix du montage, il faut poss´eder les valeurs deRAet de RV. Pour la r´esistance interne du voltm`etre, on retiendra RV ≃ 10 MΩ. Pour l’amp`erem`etre, c’est un peu plus compliqu´e car elle change beaucoup plus en fonction du calibre que pour le voltm`etre. Mais, ici, comme la r´esistance `a mesurer est tr`es faible, on peut s’attendre `a ce que l’intensit´e du courant la traversant soit vite de l’ordre de 1 A puisque l’on va mettre une tension de l’ordre de 1 V. Il faut plutˆot raisonner avec le calibre 10 A. On voit que la chute de tension maximale est 0,7 V obtenue donc pour 10 A. On a donc une r´esistance voisine de 0,07 Ω. Pour simplifier, on retiendraRA≃0,1 Ω. On en d´eduit que√

RARV ≃1 kΩ. On a donc bien R≪1 kΩ, cela justifie bien le choix du montage 2. Les graphiques de la figure 1 ont ´et´e r´ealis´es avec les valeurs deRAet deRV retenue ci-dessus. Sont repr´esent´ees : les courbes logεien fonction deRen ´echelle log. On constate maintenant de fa¸con plus visuelle que le montage 2 est `a privil´egier pour les r´esistancesR≤1 kΩ et qu’ensuite c’est le montage 1 qu’il faut r´ealiser.

3. On a R = UI = 0,055 Ω. L’incertitude se calcule en r´ealisant ∆RR = q ∆U

U

2

+ ∆II 2

. Pour ´evaluer ∆U comme ∆I, il faut se reporter aux tables fournies extraites des notices des appareils. On trouve que ∆U = 0,2 mV car l’incertitude est domin´ee par 2UR qui correspond `a deux fois la r´esolution. Pour ∆I, les choses sont un peu diff´erentes car comme on travaille `a la moiti´e du calibre 1% de la lecture et 3UR sont du mˆeme ordre de grandeur.

On a donc ∆I= 0,05+0,03 = 0,08 A. On peut calculer (`a la main. . . ) l’incertitude relative sur la r´esistance. On trouve ∆RR = 1,5%. En majorant un peu l’incertitude ∆R que l’on calcule, on peut afficher le r´esultat suivant : R= (0,055±0,001) Ω . Dans l’incertitude de mesure deR, il intervient ∆UU =287,50,2 et ∆II = 0,085,23. On voit tr`es clairement que c’est le terme sur l’intensit´e qui domine nettement l’incertitude surR car il est beaucoup plus grand que celui surU. Si l’on veut am´eliorer la mesure, il faut commencer par am´eliorer la qualit´e intrins`eque de l’amp`erem`etre. On peut aussi songer `a changer de m´ethode de mesure et utiliser, comme cela a ´et´e ´evoqu´e avant, l’´equilibrage d’un pont deWheastone.

4.La r´esistance ´electrique d’un conducteur cylindrique de longueurL et de section πd42 est donn´ee parR=

1 γ

4L

πd2. On en tire que γ= πd4L2R = 6×1071·m1 .

(2)

R(log) logεi

bbbb b

b b b b

b

b

2

-4

ε2Montage-82

ε1

Montage1

1 Ω 10 Ω 1 kΩ

RA

RV

0,01 Ω 1 MΩ

Figure1 – ´Evolution des erreurs syst´ematiques

B. Relation entre conductivit´ es thermique et ´ electrique dans un m´ etal

5.Dans le r´ef´erentiel galil´een du laboratoire, on ´ecrit le principe fondamentalmd~dtv =−e ~E−mτ~v`a condition de n´egliger le poids ce qui est tr`es classique et justifi´e. En r´egime permanentd~dtv =~0. On en d´eduit que~vlim=−mE.~ Par d´efinition de la densit´e volumique de courant, on a~j=−ne~vlim. Cela conduit `a~j= nem2τE. On peut donner~ l’expression de la conductivit´e ´electrique : γ= nem2τ .

6.La quantit´e de mouvement `a la datet+ dtest la r´esultante de deux choses possibles : il y a un choc ou bien il n’y a pas de choc. La probabilit´e qu’il se produise un choc entret ett+ dtest donn´ee par dtθ, il y correspond une quantit´e de mouvement~pi,0+. Le probabilit´e qu’il ne se produise pas de choc est l’´ev´enement compl´ementaire du pr´ec´edent, sa probabilit´e est donc 1−dtθ pour une quantit´e de mouvement~pi(t). Quelle que soit la situation (choc ou non), la variation de la quantit´e de mouvement est donn´ee par le principe de la Dynamique d~dtpi =f~C

d’o`u d~pi =f~Cdt se r´ealise. On int`egre entre t et t+ dt si l’on peut dire et cela correspond `a une quantit´e de mouvementf~Cdt. On a donc bien la relation : ~pi(t+ dt) =dtθ~pi,0+ + 1−dtθ

~pi(t) +f~Cdt.

7.A partir de la relation de la question pr´ec´edente, on peut ´ecrire que` d~dtpi+~pθi =~p

+ i,0

θ +f~Ccar on raisonne pour dt→0. On a~p=PN

i=1p~i. Il faut donc sommer la relation diff´erentielle pr´ec´edente suripour arriver `a l’´equation diff´erentielle v´erifi´ee par la quantit´e de mouvement sans oublier de diviser parN. On notera quePN

i=1~pi,0+ =~0 car toutes les orientations des vecteurs quantit´e de mouvement juste apr`es un choc sont ´equiprobables. On obtient alors d~dtp +~pθ =f~C. On comprend imm´ediatement que θ=τ .

8.On raisonne entret ett+ dt. Π(t+ dt) est la probabilit´e de ne pas avoir subi de choc depuis la datet= 0 jusqu’`a la date t+ dt. Il faut remplir deux conditions : tout d’abord ne pas avoir subi de choc entre la date t = 0 et la datet. Ensuite, il ne faut pas subir de choc pendant la dur´ee dt qui suit la date t. La probabilit´e de remplir ces deux conditions ind´ependantes est le produit de deux probabilit´es : d’une part Π(t) et 1−dtτ. On a donc Π(t+ dt) = Π(t)(1−dtτ). On obtient alors l’´equation diff´erentielle dt +Πτ = 0. La solution est de la forme Π(t) = Aexp−τt. Pour d´eterminer la constante d’int´egration, on dit qu’`a t = 0, la probabilit´e de ne pas avoir subi de choc depuis la date t = 0 est certaine puisque l’´electron vient juste de sortir d’un choc. On a donc Π(t = 0) = 1 = A. La loi de probabilit´e est donc : Π(t) = exp−τt . Si le choc se produit entre les dates t et t+ dt, la dur´ee entre deux chocs est t. Mais cet ´ev´enement est r´egi par la probabilit´e que nous venons de d´eterminer Π(t) = exp−τt. La dur´ee moyenne qui s’´ecoule entre deux chocs est donc

∆tmoy,choc=R

0 Π(t)dt=R

0 exp−τtdt. On trouve ∆tmoy,choc= [−τexp−τt]0 =τ. La dur´ee caract´eristiqueτ repr´esente la dur´ee moyenne qui s’´ecoule entre deux chocs.

9. On fixe une section S `a l’abscisse x. On va compter les ´electrons qui passent `a travers cette section en provenant d’une abscisse inf´erieure `a x. Les ´electrons sont suppos´es tous poss´eder la vitesse v, ceux qui traversent la section S pendant dt sont contenus dans un volume Svdt. La densit´e est n mais la moiti´e des

(3)

´electrons vont sur la droite et l’autre moiti´e vers la gauche. Il y aura donc 12nSvdt´electrons qui vont contribuer au transfert d’´energie `a travers S. Il faut connaˆıtre l’´energie de ces ´electrons. Comme le dernier choc subit l’a ´et´e `a la date t−τ, leur ´energie est E(T(x−vτ)) car le choc s’est produit `a une abscisse x−vτ o`u se situait l’´electron avant d’arriver surS. L’apport ´energ´etique est 12nvE(T(x−vτ))Sdt. En divisant parSdt, on obtient bien des W·m2, ce qui correspond `a un flux surfacique d’´energie. Il faut compl´eter le raisonnement en

´etudiant les ´electrons qui traversentS dans l’autre sens. Le raisonnement est le mˆeme sauf qu’il faut consid´erer des ´electrons qui se d´eplacent de la droite vers la gauche qui ont subi leur dernier choc `a la date t−τ. Ils proviennent de l’abscissex+vτ. On oriente le flux surfacique dans le sens de l’axe Ox croissant, en comptant positivement l’´energie des ´electrons se d´epla¸cant `a x croissant et n´egativement les autres. On arrive bien `a :

jq = 12nv[E(T(x−vτ))− E(T(x+vτ))] .

10. On va effectuer un d´eveloppement limit´e de l’´energie par rapport `a la temp´erature : E(T(x−vτ)) = E(T(x)) + dTdE(T(x−vτ)−T(x)). Pour exprimer la temp´erature, on effectue encore un d´eveloppement limit´e T(x−vτ) =T(x)−vτdTdx. On peut donc ´ecrire queE(T(x−vτ)) =E(T(x))−CVdTdx. Pour l’autre terme du flux surfacique, il suffit de changerven−v. On aura doncE(T(x+vτ)) =E(T(x)) +CVdTdx. En combinant ces deux expressions dansjq, on obtientjq = 12nv(−2CVdTdx). Cela conduit `a une loi deFourierdans laquelle jq =−CVnv2τdTdx. Cela nous permet de donner l’expression de la conductivit´e thermique du gaz d’´electrons dans le cuivre : λ=CVnv2τ .

11. Pour un gaz parfait classique monodimensionnel, on a une ´energie cin´etique moyenne 12mv2 = 12kBT puisqu’il n’y a qu’un seul degr´e de libert´e quadratique repr´esenter par la vitesse sur l’axeOx. On peut remplacer v2= kBmT dans l’expression pr´ec´edente mais cela permet aussi de donner l’expression de la capacit´e thermique CV = 12kB. On obtient l’expression de la conductivit´e thermique en fonction de la temp´erature : λ= k2B2mT . 12.Nous avons d´emontr´e queγ=nem2τ ce qui donnem =eγ2. On peut donc ´ecrire queλ=2ek2B2γT. On identifie le coefficient de Lorenzcomme ´etant : κ=12ke2B2 . Si l’on passe au cas tridimensionnel, il faut faire attention au fait que sur chaque direction, on auraλ=CVnvi2τ. Par ´equipartition de l’´energie sur les trois directions, la norme de la vitesse quadratique est donc le triple devi2. On a doncλ= 13CVnv2τ. L’´energie cin´etique moyenne pour une boule dure dans un mouvement `a trois degr´es de libert´e est 12mv2= 32kBT. On a en plusCV = 32kB. Le coefficient deLorenz´evolue un peu par rapport `a l’expression unidimensionnelle : κ3D= 32ke2B2 .

13.On aǫF =12mvF2,λ=13CVnvF2τ etγ=nem2τ. En utilisant la mˆeme d´emarche qu’`a la question pr´ec´edente et l’expression quantique de la capacit´e thermique, on arrive `a κq =π32ke2B2 .

14.On constate que κq ≃2κ3D . On reste dans le mˆeme ordre de grandeur mais le mod`ele classique n’est pas satisfaisant pour l’´energie carE=32kBT ≃ ǫ30F.

C. D´ etermination exp´ erimentale de la conductivit´ e thermique du cuivre

15.Pour mesurer la masse volumique du cuivre, on peut imaginer de peser sur une balance de pr´ecision un morceau de cuivre pour obtenir sa masse et l’incertitude associ´ee. . . Pour mesurer le volume, on peut proposer une mesure par d´eplacement d’eau. Dans un r´ecipient rempli, on plonge le morceau de cuivre et on recueille l’eau qui d´eborde. La mesure du volume de l’eau donnera celle du bloc de cuivre. La masse volumique (moyenne) sera ρ= mV . Pour mesurer la capacit´e thermique massique du cuivre, il faut envisager une mesure tradition- nelle de calorim´etrie. On peut placer dans un calorim`etre un certain volume d’eau `a la temp´erature ambiante que l’on mesure T1. On place un bloc de cuivre dont on connaˆıt la masse dans de l’eau bouillante suffisam- ment longtemps pour que la temp´erature T2 de celui-ci soit uniforme, selon toute vraisemblance 100C. En prenant ce bloc de cuivre rapidement s´ech´e, on le plonge dans le calorim`etre. On enregistre l’´evolution de la temp´erature jusqu’`a ce que l’´equilibre soit atteint `a la temp´eratureT3. Le calorim`etre est suppos´e parfait, la transformation est monobare. On a donc ∆H = 0. Le syst`eme est d´ecompos´e en la capacit´e thermique propre du calorim`etre Γ qu’il faut connaˆıtre (soit une donn´ee pr´ealable, soit une premi`ere exp´erience par m´elange d’eau

`

a des temp´eratures diff´erentes), la capacit´e thermique de l’eau mece et la capacit´e thermique du cuivre mc.

∆H = 0 = (Γ +mece)(T3−T1) +mc(T3−T2) permet de d´eterminer la capacit´e thermique massique du cuivre : c=(Γ+mmece)TT3T1

2T3 .

16.On ´etudie un morceau de la plaque compris entrexetx+ dxde sectionS. On ´ecrit le bilan ´energ´etique en puissance dEdt =Pentre−Psort+Pcr´ee. Il n’y a que de la conduction, pas de terme de cr´eation ou de disparition Pcr´ee= 0. La puissance qui entre correspond au flux de conduction enx`a la datet Pentre =jcond(x, t)S, celle qui sort est Psort =jcond(x+ dx, t)S. La capacit´e thermique du syst`eme estρcSdx. On peut donc ´ecrire que

(4)

ρc∂T∂tSdx=jcond(x, t)S−jcond(x+dx, t)S. On d´eduit de cette ´equation le bilan local d’´energie : ∂j∂xcond+ρc∂T∂t = 0. La loi de Fourierpermet d’´ecrire que jcond =−λ∂T∂x. Cela conduit `a l’´equation de diffusion thermique :

2T

∂x2 = D1 ∂T∂t avec un coefficient de diffusion thermiqueD= ρcλ.

17.Les d´erivations partielles conduisent `a ´ecrire que ∂T∂t =f(x)dgdt et ∂x2T2 = ddx2f2g(t). En s´eparant les variables, on obtient l’´egalit´e entre une fonction du temps et une fonction de x: Df(x)1 ddx2f2 = g(t)1 dgdt. Cette ´egalit´e doit ˆetre vraie∀xet ∀t. Les deux membres ne peuvent donc qu’ˆetre ´egaux `a la mˆeme constante que l’on noteK. On obtient les deux ´equations diff´erentielles : dgdt−Kg(t) = 0 et ddx2f2KDf(x) = 0 .

18. L’´equation temporelle ne peut pas proposer de solution divergente du temps, ni non plus de solution oscillante. Ce serait contraire au sens physique qui veut que, sans pertes, avec un apport d’´energie va tendre vers une temp´erature d’´equilibre. La constanteK est forc´ement un r´eel n´egatif que l’on poseraK=−α∈R+. La solution est de la formeg(t) = exp−αten reportant l’amplitude dimensionn´ee sur la fonction f(x). Dans ces conditions, l’´equation diff´erentielle spatiale devient ddx2f2 +Dαf(x) = 0. On posek ∈Rtel quek2 = Dα. Les solutions sont de la formef(x) =Acoskx+Bsinkx. La solution est de la formeT(x, t) = exp−αt(Acoskx+ Bsinkx) +Tmoy o`u Tf correspond `a la temp´erature finaleTf que prendra la plaque. En effet, elle re¸coit une certaine ´energie fournie par le flash et on suppose qu’il n’y a aucune perte vis-`a-vis de l’ext´erieur. La temp´erature finale correspond `a la moyenne du profil temp´erature `a la datet= 0 juste apr`es le flash. Notre ´etude ne porte que sur de la conduction thermique cons´ecutive au gradient de temp´erature dans la plaque. Avec le mod`ele propos´e, le gradient est infini en x=δet nul ailleurs, c’est un pic deDiraccons´equence du mod`ele de temp´erature en marche d’escalier. Quoi qu’il en soit, on a Tf = L1 RL

0 T(x,0)dx= L1 Rδ 0

ΓL

δ dx= Γ. La forme de la solution est donc provisoirementT(x, t) = Γ + exp−αt(Acoskx+ sinkx). Comme nous allons le comprendre, cette solution n’est pas satisfaisante. En effet, si l’on se place `a la date t = 0, on aT(x,0) = Γ +Acoskx+Bsinkx. Cette solution est incapable de repr´esenter une marche d’escalier. Il faut encore progresser dans la s´election de la solution dans l’ensemble de la famille des solutions. Commen¸cons par les conditions aux limites. La plaque est suppos´ee isol´ee sur toutes ses faces. On a doncjcond(x= 0, t) =jcond(x=L, t) = 0∀t. En utilisant la loi de Fourier, cela correspond `a ∂T∂x

x=0= 0 et ∂T∂x

x=L= 0. Or,∂T∂x = exp−αt(−Aksinkx+Bkcoskx). La premi`ere

´equation conduit `aB = 0. La forme de notre solution test ´evolue et devientT(x, t) = Γ +Acoskx. Passons maintenant `a la seconde condition aux limites enx=L. On obtient−exp−αtAksinkL= 0. ChoisirA= 0 n’a aucun int´erˆet physique puisque la solution se r´esumerait `a la temp´erature finale Γ. Il faut donc que sinkL= 0.

Cette condition am`ene une quantification kL=nπ avecn∈N. On a donck= L etα=Dk2n = n2Lπ22D. La forme de la solution ´evolue pour ˆetre maintenant : T(x, t) = Γ +Anexp−n2πL22DtcosnπxL pour ndonn´e. On a l’impression de ne pas avoir progress´e car la solutionT(x,0) ne permet toujours pas de repr´esenter le profil de temp´erature `a t= 0. Mais grˆace `a la lin´earit´e de l’´equation de diffusion thermique et `a la th´eorie des s´eries de Fourier, on sait qu’en superposant,∀n∈N, la solution pr´ec´edente on peut repr´esenter la marche d’escalier du profil initial de temp´erature. La forme de la solution est donc : T(x, t) = Γ +P

n=1Anexp−n2πL22DtcosnπxL . 19.Nous avons d´emontr´e `a la question pr´ec´edente que wn= 0 ainsi que kn= L et αn =n2Lπ22D . 20.On se place `a la datet= 0 pour laquelleT(x,0) = Γ +P

n=1AncosnπxL . Il faut calculer les coefficients de la s´erie deFourieren se servant du formulaire fourni ou de ses propres connaissances. Pour y parvenir, il faut d´eterminer la p´eriode de la fonctionT(x,0), c’est ´evidemment la plus basse fr´equence qui fixe la p´eriode ce que l’on appelle le fondamental qui correspond `a n = 1. On doit donc examiner cosπxL = cos2πx2L. Il est alors ´evident que la p´eriode est 2L. Le calcul des coefficients de la s´erie deFourierest donc men´e `a partir de An = 2L2 Rx0+2L

x0 T(x,0) cosnπxL dx. La s´erie deFourier est paire en x, il est int´eressant de choisir x0 =−L pour calculerAn selon la formuleAn= L1RL

LT(x,0) cosnπxL dx. Une difficult´e survient li´e au fait que la plaque poss`ede une extensionLselonxet non pas 2L. On prolonge donc la fonctionT(x,0) par parit´e sur [−L,0] pour obtenir la fonction ˜T(x,0) qui est un cr´eneau d’amplitude ΓLδ dans [−δ, δ] et nulle ailleurs.T(x,0) cosnπxL est une fonction paire, son int´egrale sur [−L, L] est le double de son int´egrale sur [0, L]. On peut donc ´ecrire que An = L2RL

0 T(x,0) cosnπxL dx= L2Rδ 0

ΓL

δ cosnπxL dx. Le calcul est simple : An = δ [L sinnπxL ]δ0. On peut donc conclure que : An = 2ΓsinnπδnπδL

L

.

21.Dans un d´eveloppement en s´erie de Fourier, il est classique que l’amplitude des harmoniques de rang

´elev´e soit d´ecroissante avecn, c’est bien sˆur le cas ici. Pour le physicien, seules les premi`eres harmoniques vont avoir de l’int´erˆet.nsera au maximum de quelques unit´es. Dans ces conditions et avecδ≪L, on peut proposer de consid´erer que sinnπδnπδL

L ≃ 1. Cela simplifie pas mal l’expression de la loi de temp´erature. Si l’on se place en x = L, on aura cosnπxL = cosnπ = (−1)n. On peut donc facilement conclure que T(L, t) ≃ Γζ(t) avec

(5)

ζ(t) = [1 + 2P

n=1(−1)n exp(−αnt)] .

22.Il faut rechercherζ= 12 sur le graphique propos´e. On peut voir que cela correspond `a α1t1/2= 1,4 . 23. Nous avons d´emontr´e que α1 = πL2D2 = t1,41/2. Comme D = ρcλ, on peut ´ecrire que λ = 1,4ρcLπ2t1/22. Sur le graphique du flash lumineux, on peut voir que le maximum deT(L, t) est de 7ua. On peut supposer que la baisse ensuite de la temp´erature est li´ee aux pertes que l’on a n´eglig´ees. Cela veut dire que le rep´erage det1/2doit ˆetre effectu´e pour une temp´erature de 3,5ua. Cela se produit `a la date 60 ms. Comme le flash a eu lieu `a la date 48 ms, on peut d´eterminert1/2 = 12 ms. L’application num´erique permet d’arriver `a λ= 410 W·m1·K1 . Cette valeur num´erique est tout `a fait conforme `a la valeur de la conductivit´e thermique du cuivre que l’on trouve dans la litt´erature.

24. Nous avons trouv´e γ = 6×1071·m1 et λ = 410 W·m1 ·K1. Avec T = 300 K, on trouve κ= 2,3×108V2· K2 . Si l’on prend le mod`ele quantique que nous avons d´eclar´e adapt´e, on trouve κq =

π2 3

k2B

e2 = 2,5×108V2· K2. L’accord est tout `a fait satisfaisant.

Probl` eme n

o

2 – Moteur thermoacoustique

IPHO 2019

A. Onde sonore dans un tube ferm´ e

1.Le mod`ele est celui d’une onde stationnaire, comme on pouvait s’y attendre. La recherche des modes propres s’effectue en utilisant les conditions aux limites du tube de gaz. Les couches d’air situ´ees enx= 0 et enx=Lne peuvent pas se d´eplacer puisque le tube est ferm´e `a ses deux extr´emit´es. On a doncu(x= 0, t) =u(x=L, t) = 0

∀t. La condition enx= 0 est v´erifi´ee par la forme propos´ee. Par contre, enx=L, on obtientasinkLcosωt= 0 valable `a toute date. Cela impose que sinkL= 0 et donckL=nπavecn∈N. Le vecteur d’onde v´erifie donc la relationk=nπL = λn o`u λn est la longueur d’onde du mode propren. On en d´eduit que λn = 2Ln . La plus grande longueur d’onde correspond au mode propre pour lequel on an= 1. On a donc λmax= 2L etk= πL.

2.Le volume de la tranche d’air ´etudi´ee est `a l’´equilibre, en l’absence d’onde sonore,V0=S∆x. Sa limite situ´ee enxse d´eplace deu(x, t) alors que celle situ´ee enx+ ∆xse d´eplace deu(x+ ∆x, t). Le volume de la couche d’air varie et s’exprime selonV(x, t) =S(∆x+u(x+ ∆x, t)−u(x, t)) =V0+Sacosωt(sink(x+ ∆x)−sinkx). On d´eveloppe sink(x+∆x) = sinkxcosk∆x+coskxsink∆x. Commek=Lπ, on peut constater quek∆x= π∆xL . Or, nous savons que ∆x≪L. On peut effectuer un d´eveloppement limit´e `a l’ordre 1 pour ´ecrire que cosk∆x≃1 et sink∆x ≃ k∆x. L’expression du volume ´evolue pour devenir : V(x, t) = V0+Sacosωt k∆xcoskx. On peut ´ecrire cette expression selon V(x, t) =V0+V0kacoskxcosωt. On peut identifier l’expression du volume demand´ee : V1(x) =V0kacoskx.

3.On consid`ere toujours la tranche de volumeV0 au repos et donc de massem=ρ0V0. On n´eglige toutes les forces autres que celles de pression exerc´ees sur ses deux extr´emit´es. On applique la relation de la Dynamique dans le r´ef´erentiel du laboratoire o`u le tube est au repos que l’on consid`ere comme galil´een. Enx, la couche d’air subit une force de pression orient´ee dans le sens +~ex li´ee `a la pressionp(x, t). Enx+ ∆x, la force est orient´ee dans le sens −~ex et due `a la pressionp(x+ ∆x, t). L’acc´el´eration de la tranche d’air est la d´eriv´ee seconde de son d´eplacement. On a donc ρ0V02u

∂t2 = S(p0−p1(x) cosωt)−S(p0−p1(x+ ∆x) cosωt). On en d´eduit que

−ρ0V0ω2asinkxcosωt=S(p1(x+ ∆x)−p1(x)) cosωt. Cette ´equation ´etant valable quel que soitt et comme

∆x repr´esente une tr`es fine couche d’air, on peut assimiler le taux de variation et la d´eriv´ee pour ´ecrire que

−ρ0V0ω2asinkx = Sdpdx1∆x= V0dp1

dx. On a donc dpdx1 = −ρ0ω2asinkx. Cette ´equation diff´erentielle s’int`egre selonp1(x) =ρ0ω2

k acoskx+ Cte. On sait que le d´eplacement de la couche d’air est nul enx= 0, par cons´equent la surpression acoustique doit ˆetre maximale. Il faut donc prendre Cte = 0. On en d´eduit l’expression de la surpression acoustique : p1(x) =ρ0ω2

k acoskx.

4.La loi de Laplaceest pVγ = Cte. On la diff´erentie de fa¸con logarithmique et on arrive `a dppdVV = 0.

Il faut traiter cette ´equation `a l’ordre le plus bas : on prendV =V0 et p=p0. Pour les variations dpet dV, on ne prend en compte que les termes variables en −p1(x) cosωt et V1(x) cosωt. Cela nous permet d’´ecrire que −p1p(x)0V1V(x)

0 = 0. Or, nous avons vu que V1(x) = V0kacoskx et p1(x) = ρ0ω2a

k coskx. On a donc ρ0ω2a

k 1

p0 = γka. Apr`es simplification, on arrive `a ωk22 = γpρ00. Comme l’onde ´evolue selon le mod`ele id´eal de D’Alembert, la relation de dispersion est de la forme k2= ωc22. On peut donc identifier la c´el´erit´e des ondes acoustiques : c=qγp

0

ρ0 .

(6)

5.On utilise encore la loi deLaplaceen privil´egiant les variablesT etV. Grˆace `apVγ = Cte et la loi des gaz parfaitsP V =nRT, on peut donner la forme ´equivalenteT Vγ1 = Cte’. On pratique de la mˆeme fa¸con qu’`a la question pr´ec´edente en diff´erentiant dTT + (γ−1)dVV = 0. Cette relation devient, toujours au premier ordre,

T1(x)

T0 = (γ−1)V1V(x)

0 . On peut donc obtenir la forme de l’amplitude de variation de la temp´erature le long du tube : T1(x) =T0(γ−1)kacoskx.

6.Enx= 0 etx=L, les couches sont fortement comprim´ees (et d´etendues. . . ). Cela engendre la plus grande variation de temp´erature entre les deux instants s´epar´es par une demi-p´eriode temporelle. On a aux points A et C une variation de temp´erature ∆T = 2T0(γ−1)πaL. Au contraire au point B, la couche d’air ne fait que se d´eplacer sans ˆetre comprim´ee ou d´etendue, on a ∆T = 0. On peut conclure qu’ en B la temp´erature restera la mˆeme . En A et C, il y a en permanence des compressions et des d´etentes du fluide. Les ph´enom`enes d’irr´eversibilit´e qui en d´ecoulent vont certainement faire augmenter la temp´erature locale du tube, un peu comme lorsque l’on utilise une pompe `a v´elo, l’extr´emit´e basse de la pompe voit sa temp´erature augmenter sous l’effet des irr´eversibilit´es des compressions de l’air que l’on admet dans la pompe.

B. Amplification des ondes sonores induite par contact thermique externe

7.Enx0=L/4, on akx0= πLL4 =π4. Le d´eplacement de la couche d’air est donn´e paru1(x) =asinkx0=a 2. On a doncTenv(t) =T0a2τcosωt. On en d´eduit que : Tst=

2 . 8. Il faut que Tst ≥ T0(γ −1)kacoskx0. Cela permet d’´ecrire que

2 ≥ T0(γ −1)Lπa

2. On aboutit `a τ≥T0(γ−1)πℓL. On peut en d´eduire l’amplitude critique de temp´erature demand´ee : τcr=T0(γ−1)kℓ .

9. On ´ecrit le premier principe de la Thermodynamique appliqu´e `a une transformation infinit´esimale de la tranche de gaz. On a dU = δQ+δW en l’absence d’´energie cin´etique macroscopique et d’´energie potentielle li´ee aux forces ext´erieures. Le travail ´el´ementaire est envisag´e dans une transformation r´eversibleδW =−pdV, la variation d’´energie interne s’exprime avec la capacit´e thermique `a volume constant puisque le gaz est parfait dU = CVdT = γnR1dT. On a donc δQ = γnR1dT +pdV. La loi des gaz parfaits dit que nRT = pV que l’on diff´erentie nRdT = d(pV) = pdV +Vdp. En utilisant les deux relations pr´ec´edentes, on obtient δQ =

1

γ1(Vdp+γpdV). On peut passer `a la relation demand´ee, par unit´e de temps, en travaillant toujours `a l’ordre le plus bas ce qui consiste, ici, `a ´ecrire quep=p0etV =V0. On arrive finalement `a δQdt = γ11

V0dp

dt+γp0dV dt

.

10. On a δQdt = −βV0(Tst−T1) cosωt. On calcule les d´eriv´ees utiles dpdt = paωcosωt+pbωsinωt et dVdt = Vaωcosωt−Vbωsinωt. On peut en d´eduire l’expression de la puissance thermique transf´er´ee δQdt =γ11((V0pa+ γp0Va)ωcosωt+ (V0pb−γp0Vb)ωsinωt). On compare les deux expressions du transfert thermique par unit´e de temps, l’´egalit´e entre elles doit ˆetre vraie `a toute date. Cela conduit `a deux relations :γVbp0=pbV0 et V0pa+ γp0Va =−1)βVω 0(Tst−T1). On utilise aussi Tst=

2 et k= T τcr

01)ℓ, cela permet d’´ecrire queT1 = cr

2. Apr`es calcul, on obtient les deux expressions demand´ees : Vb= γppb

0V0 et Va =−γpV00(ωℓ1)βa

2 (τ−τcr) +pa) . 11.Le travail ´el´ementaire estδWproduit=δWpr=−δW =pdV =pdVdtdtqu’il va falloir, `a la fin du calcul, int´e- grer sur une p´eriodeTω= ω. Pour obtenir le travail par unit´e de volume, il faut encore diviser par le volume de la tranche de gaz consid´er´eeV0=S∆x. On a doncWpr=R2π/ω

0 (p0+pasinωt−pbcosωt)(Vaωcosωt−Vbωsinωt)dt.

Dans ce calcul, on retrouveR

sinωtdt =R

cosωtdt= 0 sur une p´eriode et R

sin2ωtdt= R

cos2ωtdt = ωπ. On trouveWpr =−(paVb+pbVa)π d’o`u le travail par unit´e de volume w =−(paVb+pbVa)Vπ

0. Pour tout le gaz affect´e par les lamelles entre la source chaude et la source froide, il faut multiplier par son volume Sℓ. On obtient donc Wtot = −(paVb +pbVa)πSℓV

0 . On utilise maintenant les expressions des volumes Va et Vb d´eter- min´ees avant. On arrive dans un premier temps `a l’expression Wtot = γpπS

0pb1)aβ ω

2 (τ−τcr). Ensuite, il faut

´eliminerpbde cette expression en le rempla¸cant par la pressionp1(x0) puisque l’´enonc´e nous incite `a ´ecrire que la pression reste assimilable `a celle de l’onde stationnaire sans la pr´esence des sources chaude et froide. On a donc pb = p1(x0) = ρ0ω2a

k

2. En utilisant le fait que ωk22 = c2 = γpρ0

0 , on peut aboutir `a l’expression voulue : Wtot= π(γ−1)βka2S(τ−τcr) .

12. On a Qtot = R

−δQ. Pour faire le calcul, il est important de consid´erer une p´eriode temporelle ω mais aussi de prendre en compte le d´eplacement u(x0, t) = a

2cosωt. On a donc Qtot = R2π/ω

0 βV0(Tst− T1) cosωt∆xa

2cosωtdt. On trouve Qtot=π βa2S(τ−τcr) .

(7)

13.Le rendementηd’un moteur correspond au rapport de l’´energie utile `a savoir le travail produit sur l’´energie coˆuteuse, c’est-`a-dire l’´energie fournie par la source chaude. Dans notre cas, il s’agit deWtot et deQtot. On a donc η = WQtottot = (γ−1)kℓ. Nous avons d´emontr´e que τcr = T0(γ−1)kℓ. On peut en d´eduire une premi`ere expression du rendement :η = τTcr0. Le rendement de Carnot est ηc = THTHTC = TτH. Or,TH =T0+τ2. On en d´eduit queTH= ητc. On a donc ητc =T0+τ2 d’o`uT0=τ(η1c12) =τ2ηcc. Cela permet de conclure sur le rendement du moteur thermoacoustique : η=ττcr2ηc

c . Ce rendement est n´ecessairement inf´erieur `a 1 puisque l’on a d’une partτ > τcr pour qu’il y ait des transferts thermiques de la source chaude vers la source froide. Le terme 2c

ηc est aussi inf´erieur `a 1 puisque ηc= Tτ

HTτ0 carτ ≪T0. On a donc bien ηc <1.

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