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COURS DE MECANIQUE DU POINT MATERIEL. POUR LE PREMIER SEMESTRE DES FILIERES SM ET SMI.

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(1)

UNIVERSITE MOHAMED V Année Universitaire 2004/2005 FACULTE DES SCIENCES

RABAT-AGDAL

DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

COURS DE MECANIQUE DU POINT MATERIEL.

POUR LE PREMIER SEMESTRE DES FILIERES SM ET SMI.

Par : MHIRECH Abdelaziz

Professeur à L’Université Mohamed V Faculté des Sciences – Rabat – Agdal.

(2)

SOMMAIRE

CHAPITRE 1 :

- Système de coordonnées.

- Cinématique du point matériel (avec et sans changement de référentiel).

CHAPITRE 2 :

Loi fondamentale et théorèmes généraux de la dynamique du point matériel.

CHAPITRE 3 :

Travail et énergie.

CHAPITRE 4 :

Les mouvements à force centrale.

CHAPITRE 5 :

Vibrations simples : Systèmes à un degré de liberté.

CHAPITRE 6 :

Chocs de deux particules.

(3)

CHAPITRE 1 :

A) SYSTEMES DE COORDONNEES

Selon la nature de la trajectoire d’une particule, sa position sera repérée par l’un des systèmes de coordonnées : cartésiennes, cylindriques ou sphériques.

Soient R0(O,x0y0z0) un repère direct orthonormé de base (i,j,k) et M la particule à repérer.

I ]] Système de coordonnées cartésiennes.

Dans R0, la position de la particule M est donnée par ses trois coordonnées cartésiennes (x,y,z) telles que :

x = abscisse de M ; y = ordonnée de M ; z = côte de M.

OM oj x Ox0

=Pr ; y oj OM

Oy0

=Pr ; z oj OM

Oz0

=Pr .

Dans R0, le vecteur position s’écrit :

k z j y i x mM Om

OM = + = + + .

Déplacement élémentaire.

Le vecteur déplacement élémentaire MM' (M’ est rès voisin de M) s’écrit:

k dz j dy i dx M d OM d

MM'= = = + +

(Dans R0, di=d j=dk =0)

II]] Systèmes de coordonnées cylindriques.

Si la trajectoire du point M possède une symétrie axiale de révolution, il est intéressant d’utiliser les coordonnées cylindriques de ce point (ρ,ϕ,z) définies comme suit :

= Om

ρ ( m est la projection de M sur le plan (x0Oy0)), ϕ=angle(Ox0,Om) et z est la projection du vecteur position OM sur l’axe Oz0.

x0

z

x

y

y0

O

M

m k j

i

(4)

Une nouvelle base orthonormée directe (eρ,eϕ,k) est associée à ce système de coordonnées telle que :

. sin

cos i j

eρ = ϕ + ϕ . cos

sin i j

eϕ =− ϕ + ϕ avec ρ ϕ

ϕ e d

e d =

et ϕ ρ

ϕ e d

e

d =− .

Quand le point M décrit tout l’espace, les intervalles de variation de ρ, ϕ et z sont : 0 ρ < +∞ ; 0 ϕ 2π ; -∞ < z < +∞.

Dans la base (eρ,eϕ,k), le vecteur position Om s’écrit : k z e mM Om

OM = + = ρ ρ + . Déplacement élémentaire:

Le vecteur déplacement élémentaire MM' (M’ très voisin de M) est:

k z e d e d M d OM d

MM'= = = ρ ρ +ρ ϕ ϕ + . Cas particulier:

Si la trajectoire de M est plane, ce point peut être repéré par ses coordonnées polaires ρ et ϕ.

O

i

j

eρ

eϕ

ϕ ϕ x0

y0

z z0

O

M

ϕ m

eρ

eϕ

eϕ

k

ρ k

i

j

(5)

III]] Système de coordonnées sphériques.

Lorsque le problème présente une symétrie sphérique autour d’un point O que l’on prend pour origine du repère d’espace, il est pratique d’utiliser les coordonnées sphériques (r,θ,ϕ) de la particule à étudier telles que :

OM

r = ; θ=angle(Oz0,OM) ; ϕ=angle(Ox0,Om).

Quand M décrit tout l’espace,

0 r < +∞ ; 0 ϕ 2π ; 0 θ π.

Une nouvelle base s’introduit alors : (er,eθ,eϕ). Où





+

=

− +

=

=

+ +

= +

=

. cos sin

sin sin

cos cos

cos sin

cos

cos sin

sin cos

sin cos

sin

j i

e

k j

i k

e e

k j

i k

e er

ϕ ϕ

θ ϕ

θ ϕ

θ θ

θ

θ ϕ

θ ϕ

θ θ

θ

ϕ

ρ θ

ρ

Dans la base (er,eθ ,eϕ), le vecteur position s’écrit : er

r OM = . Déplacement élémentaire :

Le déplacement élémentaire de la particule M en coordonnées sphériques est donné par:

ϕ

θ θ ϕ

θe r d e rd

e dr OM

d = r + + (sin ) . z0

y0

z

O

M

ϕ m ρ k

i

j

eθ

er

θ

eϕ

eϕ

x0

eρ

eϕ

i O j

ϕ

e O

k

er

eθ

eρ

θ θ

ϕ ϕ

(6)

B) CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL.

- L’objet de la cinématique est de décrire les mouvements d’une particule sans tenir compte des causes qui les produisent.

- La description du mouvement d’une particule met en œuvre trois vecteurs : i) Le vecteur position.

ii) Le vecteur vitesse.

iii) Le vecteur accélération.

- Le corps mobile sera appelé point matériel. On parle de point matériel lorsque les dimensions du mobile sont considérées négligeables dans les conditions du problème.

- En mécanique classique, la vitesse V du point M est négligeable par rapport à la vitesse de la lumière dans le vide.

-

I) Vecteur vitesse : a) Vitesse moyenne.

Le vecteur vitesse moyenne d’une particule M qui se trouve à l’instant t1 en M1 et à l’instant t2 en M2 est donnée par:

1 2

1 2

1 2

1

2) ( )

) (

( t t

OM OM

t t

t OM t

M OM Vm

= −

= −

b) Vitesse instantanée.

Le vecteur vitesse instantanée de la particule en M par rapport à un repère orthonormé R(O,xyz) est :

t

t OM t t M OM

V R

M

V m t

t

= +

=

) ( )

lim ( ) ( lim ) /

( 0 0 ,

donc

dt R

OM R d

M V( / )=

b) Vitesse algébrique:

Dans ce cas, c’est la trajectoire elle même qui sert à repérer le mobile à l’aide de l’abscisse curviligne s (ou coordonnée intrinsèque) du point M. ∆s = arc (M(t)M(t+∆t)).

Le vecteur vitesse est porté par le vecteur unitaire T tangent à la trajectoire.

k

i j

x

y z

O

M(t) M(t+dt)

T

(7)

La vitesse algébrique de M est dt

v= ds. Le vecteur vitesse instantanée peut donc s'écrire:

T dt R ds M

V( / ) = .

II) Vecteur accélération.

La dérivée par rapport au temps du vecteur vitesse ci-dessus donne le vecteur accélération, qui s'écrit comme suit :

. )

/

( 2

2

dt T d dt T ds dt

s R d

M = +

γ

Or dt

d d

T d dt

T

d θ

θ.

= et

d N T d =

θ désigne le vecteur normal dirigé vers le centre de courbure de la trajectoire du point M.

Par ailleurs, nous avons, ∆s=Rcθ ou ds=Rcdθ Donc

c

c R

v dt ds R dt

= 1 = .

Par conséquent, N

R v dt

T d

c

= .

Le vecteur accélération instantanée du point M s’écrit alors :

n t n

t c

N T

R N T v dt R dv

M γ γ γ γ

γ( / )= + 2 = + = + .

- La direction définie par le vecteur N est la normale principale en M à la trajectoire.

- Le vecteur unitaire B=TN est appelé vecteur de la binormale.

- Le repère (M;T,N,B) est le repère de Frenet-Serret.

Hodographe du mouvement.

Définition :

L’hodographe d’un mouvement (noté (H)) est l’ensemble des point P tels que : A tout instant, OP =V(M/R); où O désigne le pôle de (H).

Rc

M(t+dt)

dθ M(t)

(H) P’

P V

' V

(8)

III) Composantes des vecteurs vitesse et accélération.

a) Coordonnées cartésiennes (x,y,z)

Soit un référentiel R(O,xyz) fixe muni d’une base (i, j,k). Le vecteur position est :

OM =xi+ yj+zk. Le vecteur vitesse s’écrit alors :

k z j y i x dtk j dz dt i dy dt R dx M V

. . .

) /

( = + + = + +

Les vecteurs unitaires i, j et k sont fixes dans le repère R, donc :

.

=0

=

=

R R

R dt

k d dt

j d dt

i d

Et l’accélération instantanée du point M s’écrit : . )

/ (

..

..

..

2 2 2

2 2 2

k z j y i x dt k

z j d dt

y i d dt

x R d

M = + + = + +

γ

b) Coordonnées cylindriques (ρρ,ϕϕ,z) : Le vecteur position est

. k z e OM =ρ ρ +

Le vecteur déplacement élémentaire s’écrit :

. k dz e d e d OM

d = ρ ρ+ρ ϕ ϕ + Le vecteur vitesse est alors :

dt k e dz dt e d

dt d dt

OM R d

M V

R

+ +

=

= ρ ρ ρ ϕ ϕ

) /

( .

Ou bien ( / ) .

. . .

k z e e

R M

V =ρ ρ +ρϕ ϕ +

Le vecteur accélération est:

) , / ) (

/ (

..

. ..

. . .

..

k dt z

e e d

dt e e e d

dt R M V R d M

R R

R

+ +

+ +

+

=

= ρ ϕ ϕ ϕ

ρ ρ ρϕ ρϕ ρϕ

ρ γ

Qui peut encore s'écrire:





 +

=

..

. . ..

. 2 ..

, ,

2 )

/ (

z R

M

k e e

ϕ ρ ϕ ρ

ϕ ρ ρ γ

ϕ ρ

Remarque:

Dans le cas d'un mouvement plan, nous avons z = 0 et le vecteur accélération s'écrit alors:

(9)





 +

= −

. 2

) . / (

. . ..

. 2

..

, composante orthoradiale radiale composante

R M

e

e ρϕ ρϕ

ϕ ρ γ ρ

ϕ ρ

c) Coordonnées sphériques (r,è,ö)

La base associée à ce système de coordonnées est (er,eθ,eϕ).

Nous rappelons que, le vecteur position est OM =rer et le vecteur déplacement élémentaire s'écrit dOM =drer +rdθeθ +r(sinθ)dϕeϕ .

- Le vecteur vitesse est alors: θ θ θ ϕ ϕ

dt e r d

dt e rd dte dr dt

OM R d

M

V r

R

) (sin )

/

( = = + + .

Ou V M R rer rθeθ r θ ϕeϕ . .

.

) (sin )

/

( = + +

- Le vecteur accélération est:

ϕ

θ

θ ϕ θ ϕ θ

θ ϕ θ

θ ϕ θ θ θ

ϕ θ γ

e r

r

r e

r r r e

r r r R

M r

) sin cos

2

sin 2 ( ) sin cos 2

( ) sin (

) / (

..

. .

. 2 .

. ..

. . 2

. 2 .2 ..

+

+ +

− + +

=

IV) Exemple de mouvement particuliers.

1) Mouvement circulaire.

Dans ce cas, le mobile se déplace sur un cercle (C) de rayon R et de centre O.

Ce cercle est situé dans le plan (xOy). Pou étudier le mouvement de M, il préférable d'utiliser les coordonnées ses polaires (ñ,ö).

En coordonnées polaires, le vecteur position s'écrit: OM =ρeρ = Reρ. i

j

eρ

T eϕ =

x y

ϕ

M0

M O

(10)

Le vecteur vitesse du point M est: V M R Rϕeϕ .

) /

( = ,

et le vecteur accélération est donné par:

( / ) ( ) (2 ) .

2 ..

. ..

. 2 .

. ..

ϕ ρ

ϕ

ρ ρϕ ρϕ ϕ ϕ

ϕ ρ ρ

γ M R = − e + + e =−R e +R e Dans le cas où le mouvement circulaire est uniforme, nous avons:

ö = ùt et ϕ. =ω=Cte. Le vecteur vitesse de M devient: V(M/R)=Rωeϕ, et le vecteur accélération se réduit à: γ(M/R) =−2eρ.

L'accélération du point M est alors normale à sa trajectoire (l'accélération tangentielle est nulle, car le module du vecteur vitesse est constant).

En coordonnées intrinsèques, l'arc M0M =∆s = (t),

d'où T R T

dt R ds M V

.

) /

( = = ϕ ,

et l'accélération est γ N RϕT eϕ

R T v dt

s R d

M

c

.2 2 ..

2 2

) /

( = + = + .

Et γ(M/R)=γteϕγneρ, donc eϕ =T et eρ =−N. Remarque: Le vecteur vitesse peut aussi s'écrire:

T R e R e R k OM R

M

V( / )=ω∧ =ωρ = ω ϕ = ω .

2) Mouvement à accélération centrale.

Un mouvement à accélération centrale est un mouvement dont l'accélération de la particule M, γ(M/R), est parallèle au vecteur position OM à tout instant t. Il en découle OMγ(M/R)=0.

Par ailleurs:

)] 0 / ( ) [

/

( = ∧ =

dt

R M V OM R d

M

OM γ .

D'où OMV(M /R)=C.

C est un vecteur constant en module, en sens et en direction. C est alors perpendiculaire au plan formé par OM et V(M/R). Le vecteur position OM et le vecteur vitesse V(M/R) appartiennent donc au même plan quelque soit l'instant t considéré.

Par conséquent, tout mouvement à accélération centrale est un mouvement plan.

Pour étudier le mouvement du point M, il est alors préférable d'utiliser ses coordonnées polaires.

(11)

Nous rappelons que dans le cas général d'un mouvement plan les vecteurs position, vitesse et accélération s'écrivent, respectivement, comme suit:

. ρeρ

OM =

. )

/ (

. .

ϕ

ρ ρϕ

ρe e R

M

V = +

ϕ

ρ ρϕ ρϕ

ϕ ρ ρ

γ(M/R) ( )e (2 )e

..

. . .

.. 2

+ +

= .

Puisque l'accélération du point M est centrale (parallèle au vecteur position), elle doit s'écrire dans ce cas:

ϕ ρ

ρ ρ

γ(M/R) ( )e

. .. 2

= , et donc sa composante orthoradiale est nulle:

0 2

..

.

. ϕ+ρϕ=

ρ qui peut s'écrire 1 ( ) 0

2 .

dt = d ρ ϕ

ρ d'où ρ2ϕ. =Cte.

Finalement, ( / )

2 .

R M V OM

C= ∧

= ϕ

ρ , appelée constante des aires.

Loi des aires:

Calculons l'aire balayée, par unité de temps, par le rayon vecteur OM =ρeρ.

) / (M R V M O

C = ∧

2 '

1 OM MM

ds = ∧ , M' est très voisin de M.

Donc ds ρeρ dρeρ ρdϕeϕ ρ2 2 ) 1

( + =

= , et

2 C dt

ds = d'où Cdt

ds= 2 et

0sds =C2

0tdt.

Donc Ct

s= 2 où 2

C est la vitesse aréolaire (Cm²/s).

Ce résultat est appelé 2ème loi de Kepler.

ds C

M M’

eρ

(12)

Formules de BINET:

a) cas de la vitesse:

Dans le cas d'un mouvement à accélération centrale, le carré du module du vecteur vitesse est:

. 2 2 . 2

2 = ρ +ρ ϕ

V .

dt d d d dt

d ϕ

ϕ ρ ρ. = ρ= .

On pose ρ

= 1

u , donc 2

ρ ρ du =−d et

ϕ ρ ρ

ϕ d

d d

du

2

− 1

= ,

Ce qui donne

ϕ ϕ

ρ

d du u d

d

2

− 1

= .

D'autre part,

2ϕ.

ρ

=

C peut s'écrire 2

.

=Cu ϕ .

Et 2 2 2 2 4 12 . 2 4

. 1 )]

(

[ C u

u u d C

du

V = − u +

ϕ ,

La première formule de BINET s'écrit:

] . )

[( 2 2

2

2 u

d C du

V = +

ϕ

Cette formule permet de déterminer l'équation polaire ñ = ñ(ö) ou bien u = u(ö) connaissant la vitesse du point M et inversement.

b) cas de l'accélération

La deuxième formule de BINET permet de déterminer l'accélération de la particule étudiée si l'on connaît l'équation polaire et inversement.

Le mouvement du point M étant à accélération centrale, on a:

ϕ ρ

ρ ρ

γ(M/R) ( )e

. .. 2

= dont la valeur algébrique est

. .. 2

ϕ ρ ρ

γ= − . .

).

( 2

2 2 2 2

. ..

ϕ ϕ ϕ

ϕ ϕ ρ ρ

d u u d C d Cu

C du d

d dt d d

d = − =−

=

Et 2 1 2 4 2 3

u C u uC =

= ϕ

ρ .

La deuxième formule de BINET s'écrit alors ]

[ 2

2 2

2 u

d u u d

C +

= ϕ

γ

(13)

CHANGEM ENTS DE REFERENTIELS

Soit à étudier le mouvement d’une particule M par rapport à un repère fixe R, appelé repère absolu. Il est parfois intéressant d’introduire un second repère R’, dit repère relatif, par rapport au quel le mouvement de M soit simple à étudier.

Soient,

- R(O,xyz) un repère absolu (repère fixe).

- R’(O’,x’y’z’) un repère relatif (repère mobile par rapport à R).

R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R.

La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire ω(R’/R) telle que : Dans le repère R,









=

=

=

' ) / ' ' (

' ) / ' ' (

' ) / ' ' (

k R dt R

k d

j R dt R

j d

i R dt R

i d

R R R

ω ω ω

Dans R’,

' 0 '

'

' '

'

=

=

=

R R

R dt

k d dt

j d dt

i

d .

1) Dérivation en repère mobile.

Soit A un vecteur quelconque. Dans le repère R, ce vecteur s’écrit A= xi+yj+zk.

Dans le repère R’ le vecteur A s’écrit,

A=x'i+y'j+z'k.

' , ' ' ' '

' ' ' '

' ' '

. .

. . . .

R R

R

R dt

k z d k dt z

j y d j dt y

i x d i x k z j y i dt x

A

d = + + = + + + + +

x

y

z y’

z’

O R O’

R’

i k j

'

k j'

' i

x’

M

(14)

qui peut s’écrire aussi,

, ' ' ) / ' ( ' ' ' ) / ' ( ' ' ' ) / ' ( ' ' ' ' ' ' '

. . .

k z R R z j y R R y i x R R x k z j y i dt x

A d

R

∧ +

∧ +

∧ +

+ +

= ω ω ω

Ou

R R A

dt A d dt

A d

R R

∧ +

= ( '/ )

'

ω

2) Composition des vitesses

Soient R(O,xyz) un repère absolu et R’(O’,x’y’z’) un repère relatif.

Les vecteurs position de la particule M dans les repères R et R’ sont, respectivement : .'

'M r O et r

OM = =

On peut écrire,

. '

' OM

OO OM = + Donc la vitesse absolu du point M est,

..

' ) / ' ' (

' '

) ' / ( ) (

'

M O R dt R

M O d dt

OO d dt

M O d dt

OO d dt

OM R d

M V M V

R R

R R

R

a = = = + = + +ω

'

) ' ( ) ' / (

R

r dt

M O M d V R M

V = = désigne la vitesse relative du point M. Et ,

, ' ) / ' ' (

)

( R R O M

dt OO M d

V

R

e = +ω

est la vitesse d’entraînement de M. La vitesse d’entraînement de M est la vitesse absolu du point (imaginaire) qui coïncide avec M à l’instant t et supposé fixe dans le repère R’.

x y

z y’

z’

O R O’

R’

i j

k

' k

'

'

j

i x’

M

r

' r

(15)

On peut aussi noter la vitesse d’entraînement de M comme suit, ).

' (

)

( M fixedans R

dt OM M d

V

R

e =

Nous avons donc,

).

( ) ( )

(M V M V M

Va = r + e

3) Composition des accélérations.

L’accélération absolue du point M est, . )

/ ( )

( 2

2

R a

R

a dt

V d dt

OM R d

M

M =γ = =

γ

R R R

r

R e r

a

M O R dt R

OO d dt

d dt

M V d

dt M V M V M d





 + ∧

+

=

= +

' ) / ' ' (

) (

)) ( ) ( ) (

(

ω γ

r r

r R

r

R

r R R V M R R V

dt M V d dt

M V

d = + ∧ = + ∧

∗ ( ) ( ) ( '/ ) ( ) ( '/ )

'

ω γ

ω

R dt R

M O R d R M dt O

R R M d

O R dt R

d '

) / ' ( ) '

/ ' ) (

' ) / ' (

( ∧ = ∧ + ∧

ω ω ω

Par conséquent l’accélération absolue peut s’écrire,

).

' ) / ' ( ( ) / ' (

) ' / ' ( '

) ( ) / ' ( 2 ) ( ) (

2 2

M O R R R

R

M dt O

R R d dt

OO d

M V R R M

M

R r r a

+

∧ +

+

∧ +

=

ω ω

ω ω γ

γ

Dont

, ) ( ) ' ) / ' ( ( ) / ' ( ) '

/ ' ( '

2 2

M M

O R R R

R M

dt O R R d dt

OO d

e R

γ ω

ω ∧ +ω ∧ ∧ =

+

désigne l’accélération d’entraînement, et

) ( ) ( ) / ' (

2ω R RVr M =γc M est l’accélération de Coriolis ou complémentaire.

Nous écrivons alors

).

( ) ( ) ( )

(M r M e M c M

a γ γ γ

γ = + +

Cas particulier :

Quand le repère R’ est en translation par rapport à R, 0

) / ' (R R =

ω .

(16)

Par conséquent





+

=

+

=

).

' ( ) ( ) (

) ' ( ) ( ) (

O M

M et

O V M V M V

a r

a

a r

a

γ γ

γ

Si en plus, R’ est en translation uniforme par rapport à R, Va(O')=cte et γa(M)=γr(M).

(17)

CHAPITRE 2

DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL :

LOI FONDAMENTALE ET THEOREMES GENERAUX.

La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes qui les produisent. Ces causes sont les interactions entre particules et sont représentées par les forces.

I) Loi fondamentale de la dynamique.

1) Principe d’inertie.

Lorsqu’un point matériel en mouvement n’est soumis à aucune force, son mouvement est rectiligne uniforme. C’est la première loi de Newton.

2) Loi fondamentale de la dynamique.

L’accélération d’un point matériel M en mouvement est proportionnelle à la résultante des forces qui s’exercent sur lui et inversement proportionnelle à sa masse :

) (M m Fext = γ

C’est la deuxième loi de Newton.

3) Axes de la mécanique.

Nous avons vu au chapitre précédent,

).

( ) ( ) ( )

(M r M e M c M

a γ γ γ

γ = + +

Par conséquent, le principe fondamental de la dynamique ne s’écrira pas de la même manière dans R et dans R’.

Nous nous basons alors sur un résultat de mécanique céleste qui suppose que le principe fondamental de la dynamique est valable dans un système de référence appelé référentiel de Copernic. Ce référentiel est noté Rc(S,XcYcZc).

Le repère Rc(S,XcYcZc) a pour origine le centre du soleil. Ses trois axes sont dirigés suivant trois étoiles supposées fixes.

Remarque :

Si l’on étudie le mouvement du point M par rapport au repère R’, avec R’ en translation uniforme par rapport au repère de Copernic, la loi fondamentale de la dynamique sera aussi valable dans R’.

En effet,

) / ( ) /

(M Rc γ M Rc

γ = ,

car

. 0 ) ( )

(M = c M =

e γ

γ

Etoile 1 Xc

Yc

Zc

S (soleil) Etoile 2 Etoile 3

(18)

Définition :

Tout repère en translation rectiligne uniforme par rapport au repère de Copernic portera le nom de repère galiléen.

4) Dynamique terrestre.

Repère géocentrique.

Soient: Rc(S,XcYcZc) le repère de Copernic et RT(T,XTYTZT) le repère géocentrique.

RT(T,XTYTZT) est un repère orthonormé dont l'origine T est le centre de la terre et les axes TXT, TYT et TZT sont respectivement parallèles aux axes SXc, SYcet SZc du repère de Copernic.

La terre tourne autour du soleil en une année. C'est le mouvement orbital elliptique.

La durée ô des expériences sur terre est très faible devant la période du mouvement orbital elliptique (ô << 365 jours).

Par conséquent, on suppose que le mouvement de la terre autour du soleil est rectiligne uniforme au cours d'une expérience donnée.

Le référentiel RT est donc considéré comme référentiel galiléen. On peut alors écrire:

) / ( ) /

(M RT γ M Rc

γ = .

On définit aussi le repère RL appelé référentiel du Laboratoire dont l'origine est un point L à la surface de la terre, de latitude ë et dont l'axe LZL est perpendiculaire à la surface du sol terrestre. RL est en mouvement de rotation par rapport au repère RT. C'est le mouvement de rotation de la terre sur elle-même. RL est un repère non galiléen.

5) Loi fondamentale de la dynamique dans un référentiel non galiléen.

Soient R un référentiel galiléen et R' un référentiel non galiléen. R' est mobile par rapport à R.

R est le référentiel absolu. R' est le référentiel relatif.

On désigne par γa(M) l'accélération du point M dans le repère R et par γr(M) l'accélération du même point dans le repère R'.

La loi de composition des accélérations donne:

γa(M)=γr(M)+γe(M)+γc(M). Le principe fondamental de la dynamique dans R s'écrit:

) ( )

( )

( )

(M m M m M m M

m

Fext = γa = γr + γe + γc

,

S (soleil) T (terre)

Xc

Yc Zc

XT

ZT

YT

(19)

où m est la masse du point m et

Fext désigne la résultante de toutes les forces extérieures appliquées à M.

Dans le repère R', le principe fondamental de la dynamique est,

+ +

=

= a e c ext e c

r M m M m M m M F F F

( ) γ ( ) γ ( ) γ ( ) .

Fe est la force d'inertie d'entraînement,

Fe est la force d'inertie de Coriolis ou complémentaire.

Dans le référentiel non galiléen, la loi fondamentale de la dynamique s'écrit de la même façon que dans le repère galiléen à condition de tenir compte des forces d'inertie Fe et Fc.

6) Classification des forces.

a) Forces réelles (ou extérieures):

Les forces réelles sont de deux types, - Forces à distance:

Exemple : - Force d'attraction universelle.

- Force électrostatique.

- Forces de contact:

Exemple: - Force de frottement.

- Force élastique ( cas d'un ressort).

b) Forces d'inertie (ou intérieure):

C'est la résistance que manifestent les corps au mouvement. Cette résistance est due à leur masse. Se sont,

- La force d'inertie d'entraînement: Fe =−e. - La force d'inertie de Coriolis: Fc =−c.

Les forces Fe et Fc n'apparaissent que dans les repères galiléen.

7) Quantité de mouvement et moment cinétique.

1) Définition:

Soit un point matériel M de masse m et de vecteur vitesse V(M) dans un repère R(O,xyz) quelconque.

- La quantité de mouvement de M dans le repère R est )

( )

(M mV M

P = .

- Le moment cinétique de M par rapport au point fixe O est:

) ( )

( )

(M OM P M OM mV M

O = ∧ = ∧

σ .

- Le moment cinétique du point M par rapport à une droite (D), passant par O et de vecteur unitaire u, est donnée par le scalaire,

MD(P)=σO(M).u.

(20)

2) Théorème.

( ) ( ( )) ( ) ( / ) R M dt m

M V md dt

M V m d dt

M P d

R R

γ

=

=

=

Donc

=

= ext

R

F R

M dt m

M P

d ( ) γ( / ) .

La dérivée par rapport au temps de la quantité de mouvement n'est autre que la résultante des forces extérieures appliquées à la particule M ( le repère R est supposé galiléen).

Dans le cas où R n'est pas galiléen:

( ) ( / ) .

e c ext R

F F F R

M dt m

M P

d = γ =

+ +

2) Quantité d'accélération, moment dynamique, théorème du moment cinétique.

a. Définition du vecteur quantité d'accélération.

On appel quantité d'accélération, Γ(M), du point M par rapport à un repère R, le produit de sa masse m par son vecteur accélération γ(M/R):

dt R

R M P R d M m R

M ( / )

) / ( ) /

( = =

Γ γ .

b. Moment dynamique du point M par rapport au point fixe O.

Le moment dynamique, δO(M /R), d'une particule M par rapport à un fixe O, dans un repère R, est par définition:

) / ( )

/

(M R OM M R

O = ∧Γ

δ .

c. Théorème du moment cinétique.

) / ( )

( ) )) (

( (

)

( V M mV M OM m M R

dt M V m OM d dt

M d

R R

O γ

σ = ∧ = ∧ + ∧ .

Donc: = = Γ =

ext

R O

O OM m M R OM F

dt R M R d

M ( / ) ( / )

) /

( σ

δ .

Le moment dynamique d'une particule M, en un point fixe O, dans un repère galiléen R est égal au moment, en ce point, de la résultante de toutes les forces appliquées à M.

(21)

CHAPITRE III

TRAVAIL ET ENERGIE

I) Puissance et travail d'une force.

- La puissance instantanée d'un point matériel M est le produit scalaire de la résultante des forces qui agissent sur M par la vitesse de ce point:

=

Ρ F.V(M) [Watts].

- Le travail élémentaire fourni par un point matériel se déplaçant d'une quantité finie OM

d , est donné par,

= FdOM

dW . .

Comme

dt OM M d

V( )= , nous écrivons dW =

F.V(M).dt =Ρ.dt.

II) Forces conservatives: Energie potentielle.

- Si une force F est conservative, alors elle dérive d'une énergie potentielle Ep. Donc cette force peut s'écrire:

Ep

grad F =− .

L'énergie potentielle n'est définie qu'à une constante additive près (grad(Cte)=0).

- Pour qu'une force F soit conservative, il faut que :

=0 F rot . Travail d'une force conservative

Soit F une force conservative. Son travail étant: dW =F.dOM . Cette force est conservative, elle peut donc s'écrire





−∂

−∂

−∂

=

=

z E

y E

x E

E grad F

p p p

k j i p

, ,

et





= dz dy dx OM

d

k j i, ,

p p

p

p dz dE

z dy E y dx E x

dW E =−

−∂

−∂

−∂

= .

Le travail d'une force conservative pour déplacer un point matériel est égal à la diminution de son énergie potentielle.

II) Energie cinétique.

1) Définition:

L'énergie cinétique d'une particule M de masse m et de vecteur vitesse V(M) est le scalaire Ec défini par:

) 2 (

1 2

M mV

Ec = .

(22)

2) Théorème:

Le travail de la résultante,

F , de toutes les forces (conservatives et non conservatives) appliquées à un point matériel M, dans un référentiel quelconque R0, entre la position initiale A et la position finale B, est égale à la variation de son énergie cinétique entre A et B

Démonstration:

Le travail de la résultante des forces,

F, quand la particule se déplace de la position A à la position B, est

∫ ∑

= =

=

AB R AB

B

A dM mV M R dV M R

dt R M V md M d F

W ( / ) ( / ). ( / )

. 0 0 0

0

Car dM =V(M/R0)dt Donc

= ( )

)

( 0

2( / ))

2 (1

0

B M V

A M R V

B

A d mV M R

W ,

et

) 2 (

) 1 2 (

1 2 2

0

A M mV B

M mV

WAB R = ≡ − ≡ .

D’où

) / ( ) /

(B R0 E A R0 E

WAB = cc , et

dEc

dW = .

III) Enérgie mécanique.

1) Définition.

On appel énergie mécanique (ou énergie totale) Em(M/R0) d’une particule M, la somme de ses énergies cinétique Ec(M/R0) et potentielle Ep(M/R0) :

Em(M/R0) = Ec(M/R0) + Ep(M/R0) 2) Cas d’un système conservatif.

Définition.

Une particule M constitue un système conservatif si les seules forces, appliquées à cette particule, qui travaillent au cours du mouvement, dérivent d’un potentiel.

Dans ce cas, nous avons :

dW = -dEp. D’autre part ,

dW = dEc. Donc

dEc = -dEp ou d(Ec +Ep) = dEm = 0.

Par conséquent :

Em = Cte.

(23)

L’énergie mécanique Em(M/R0), d’un système conservatif, reste constante au cours du mouvement et conserve sa valeur initiale.

V) Stabilité d'un équilibre.

Soit un référentiel R(O,xyz), et soit un point matériel M soumis à des forces conservatives dont la résultante F:

Nous avons, F =−gradEp. Donc,

z F E

y et F E

x

Fx Ep y p z p

−∂

∂ =

−∂

∂ =

−∂

= , .

Si le point M est à l'équilibre,F =0 et par conséquent:

=0

= ∂

= ∂

z E y E x

Ep p p

. L'énergie potentielle est donc extrémale (Ep est minimale ou maximale).

On dit que l'équilibre est stable quand le point M est soumis à une force de rappel qui le ramène à sa position d'équilibre. Dans le cas contraire, l'équilibre est dit instable.

a) Ep minimale (équilibre stable).

Soit M la position d'équilibre et M' est très voisin de M.

On a: l'énergie potentielle en M', Ep(M'), est supérieure à celle en M, Ep(M).

Hors équilibre, la force exercée pour déplacer la particule de M vers M' est non nulle. Son travail de M vers M' est donné par:

0

. =− <

= FdM dEp

dW .

La force F est alors une force de rappel. Elle ramène la particule M à sa position d'équilibre.

b) Energie potentielle maximale (équilibre instable).

Dans ce cas, l'énergie potentielle de la particule en M' est inférieur à celle en M'. Donc

<0 dEp .

Le travail élémentaire effectuer par la force F pour déplacer la particule de la position M à la position M' est: dW =F.dM =−dEp >0.

Par conséquent la force F tend à éloigner le point M de sa position d'équilibre.

M d

F M’

M

F

M M’ d

(24)

CHAPITRE IV

MOUVEMENTS A FORCE CENTRALE I) Définition

Une force F est centrale si sa ligne d'action passe constamment par un point O appelé pôle.

Le vecteur position et la force appliquée à la particule sont alors dirigés suivant le même vecteur unitaire er relatif aux coordonnées polaires de M.

Nous avons alors, er

r

OM = , et

er

F

F = . (force radiale).

Donc le moment de la force F par rapport au point O est: OMF =0. Exemples de forces centrales:

- Force d'interaction gravitationnelle entre deux masses m et M distantes de r:

er

r F GmM

2

= .

Où G désigne la constante d'attraction universelle.

- Force d'interaction électrostatique entre deux particules de charges électrostatiques q1 et q2 distantes de r:

er

r q F q121

4 0

1

= πε .

ε0 est la permittivité du vide.

II) Propriétés des mouvements à force centrale.

- Le moment cinétique de la particule M par rapport à un point fixe O, dans un repère R, est constant.

) 0 / (

( =OMF =

dt R M d

R

σO

. Donc le moment cinétique de M s'écrit:

) / ( )

/ ( )

/

(M R OM mV m R mC OM0 mV0 m R

O = ∧ = = ∧

σ ,

où M0 et V0(M/R) sont la position et la vitesse initiales de M dans R.

• Si le vecteur C est nul, alors le vecteur vitesse V(M/R) et le vecteur position OM sont parallèles. Le mouvement est alors rectiligne.

• Si le vecteur C est non nul, les vecteurs position OM et vitesse V(M/R)

appartiennent à un plan perpendiculaire à C. La trajectoire du point M est alors plane.

- les mouvements à force centrale vérifient la loi des aires:

En effet, supposons que la trajectoire de la particule M est situé dans le plan (xOy) d'un repère R(O,xyz), nous aurons,

M’

M

O

F

er F'

(25)

le vecteur position OM =rer, le vecteur vitesse V M R rer rϕeϕ . .

) /

( = + et le

vecteur moment cinétique O M R mr k

2 .

) /

( ϕ

σ = . La constante des aires s'écrit alors,

2ϕ.

r C = .

- L'énergie cinétique d'une particule M soumise à une force centrale est



 

 +

=

= 2 2 ( )2 2

2 1 2

) 1

( u

d mC du mV

M Ec

ϕ . C'est la première formule de Binet.

Avec u=1/r.

- La force s'exerçant sur une particule est:

er

d u u u d mC R

M m

F

 

 +

=

= ( / ) 2 2 22

γ ϕ . C'est la deuxième formule de Binet.

III Champ Newtonien.

On considère un axe polaire de référence Ox pris dans le plan de la trajectoire, et repérons la position du point matériel M par ses coordonnées polaires (r,ö).

Un champ Newtonien est un champ de forces dont l'expression est de la forme:

3

2 r

k r r e

F =− k r =− . K est une constante.

Si la constante k est positive, la force est attractive.

Si k est est négative la force est répulsive.

La force F étant centrale. Donc,





=

=



 

 +

=

r r

r

e ku r e

F k

e d u

u u d mC F

2 2

2 2 2 2

ϕ

Par conséquent,

2 2

2 2

2 u ku

d u u d

mC =−

 

 +

ϕ .

La solution u = 0 correspond à r infini et ne présente donc aucun intérêt.

Il reste alors: 2 2

2

mC u k d

u d + =

ϕ .

C'est une équation différentielle du second ordre à coefficients et second membre constants.

La solution générale de cette équation est la suivante:

0 2

0cos( )

)

( mC

u k

u ϕ = ϕϕ + ,

Axe focal x M

ϕ0 r ϕ

e

F

(26)

u0cos(ϕϕ0) est al solution de l'équation sans membre et 2 mC

k est la solution particulière de l'équation différentielle ci-dessus.

Les constantes u0 et ö0 sont déterminées à partir des conditions initiales.

On pose

k m k

P mC O

2 σ2

=

= ou bien

2 2

O

mk mC

k

P σ

ε = = et e=Pu0, avec å = +1 si k > 0, et å = - 1 si k < 0.

L'équation de la trajectoire de la particule M s'écrit donc,

P P

u(ϕ)= e cos(ϕϕ0)+ ε ou bien

) ) cos(

(

ϕ0

ϕ ϕ ε

= + e

r P .

C'est l'équation en coordonnées polaires d'une conique de paramètre P et d'excentricité e, dont l'axe focal fait un angle ö0 avec l'axe polaire et dont l'un des foyers coïncide avec le point O.

N.B.

Dans la suite de ce chapitre, nous prendrons ö0 = 0 et å = +1 (cas des forces attractives correspondant au mouvement des planètes et des satellites du système solaire). L'équation de la trajectoire se réduit donc à:

ϕ ϕ

cos ) 1

( e

r P

= + .

1) Recherche de l'équation de la conique par la méthode géométrique.

L'excentricité de la conique est donnée par:

MK e= MF .

Donc h rcosϕ

e r e

MK = MF = = − . Or e

h

P = et donc e h = P. D'où rcosϕ

e P e

r = − ou bien

ϕ cos 1 e r P

= + .

(D) = directrice de la conique

F M M1

K K1

P

h r ϕ

(C)

(27)

2) Classification de la trajectoire de M en fonction de son excentricité e.

a) e = 0.

r(ö) = P = R, la trajectoire de la particule est un cercle de centre O et de rayon k

P mC R

= 2

= .

b) 0 < e < 1. La trajectoire de M est une ellipse.

• Dans le cas d'une orbite autour de la terre:

- Le périgée est le point le plus rapproché de la terre. Il correspond à ö = 0 et donc 1 rmin

e rp P =

= + .

- L'apogée est le point le plus éloigné de la terre. Il est donné pour ö = ð et 1 rmax

e rA P =

= − .

• Dans le cas d'une orbite autour du soleil:

- le périhélie est le point le plus proche du soleil.

- L'aphélie est le point le plus éloigné du soleil.

c) e = 1. La trajectoire du point M est une parabole.

ϕ cos 1+

= P

r

L'angle ö = 0 correspond à 2 rp = P,

et = =1

MK e FM .

Pour ö = ð/2, P = r = FM1.

M

Apogée Périgée

F

F(foyer)

(D) = F

M M1

K K1

P

h ϕ M F

O

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