6. Les substituts

6. Les substituts

a. Observations

Consigne :

Lis

attentivement le texte qui suit et réponds aux quelques questions.

Archimède

Archimède

qui

vécut

6s

Jème srècle avant J.-C., est une des grandes

fisures

de

la

science

antique.

Cet

habitant

de Syracuse

entrevit

la

possibilité d'appliquer

les principes

mathématiques à

Ia

réalité

physique.

De

nombreuses

inventions

mécaniques lui

sont attribuées, parmi

/esquelles la roue

dentée et la

vis sans fin-

De

^plus, Ie

génial mathématicien établit

Ia

théorie

de la

multiplication d'une

force à

I'aide d'un

levier. Enfin, il semble que le savant {,rec

ait été

l'inventeur

du palan,

si

I'an en

croit

une

démonstration qu'ilfit

de ses théories,

au

cours de laquelle Archimède

parvint à mettre à

la

mer

un

trois-mâts qu'il déplaçait

sans

effort à

I'aide

d'une

corde et

d'un

système

de

^poulies

D'après une encyclopédie

De qui parle-t-on dans ce court article extrait d'une encyclopédie ?

Dans cet article, relève tous les mots ou groupes de mots qui désignent ce personnage et qui permettent donc

d'éviter

la répétition de son nom. Donne ensuite la nature de ^ces mots ou groupes de mots.

Ces différents mots ou groupes de mots sont appelés

b. ^Synthèse

La répétition d'un

même

mot

dans un texte est à

éviter,

sauf

s'il y

a

volonté,

de la

part

de

I'auteur dtinsister sur un terme

précis.

Définition:

Pour éviter la répétition d'un mot,

on

peut recourir

à :

c. ^Exercices

1.

Souligne dans le texte suivant tous les mots ou groupes de mots qui remplacent

< le centre médical et

pédiatrique Clairs

Vallons >. Donne ensuite la nature de ces mots ou

grclpË !q

_rygts.

Le centre médical...

, _Le centre médical et pédiatrique Ctairs blèmes psychologiques d'origine familiale.

Vallons vient de fêter

son

trentième anniver- ClairsVallons

est situé dans un domaine de

dix saire. Cette institution était à I'origine à la ^{hectares, bien protégés de la ville et de la}

pointe de la lutte contre la tuberculose. Par pollution. Les

enfants

y séjoument

dans

cinq

après,

elle

a assuré

le traitement

des

maladies ^paviilons

^{entourés des services}

^médicaux,

^ad-

respiratoires et allergiques. L'établissement ministratifs et techniques. Les groupes

sont

accueille aujourd'hui ^davantage des enfants ^confiés

^à

un personnel dynamique et

^compé-

affectivement perfurbés. Ceux-ci, ^en plus ou

^tent.

non d'une maladie somatique, souffrent ^de

pro-

Extrait de presse

2.

Réécris le texte qui suit en remplaçant les informations en italique par des pronoms qui te permettront

d'éviter

les répétitions.

Dans ^les jours qui suivirent le début de la maladie de Maxence, le vieil homme s'occupa beaucoup deMaxence.Levieilhomme ^lisait àMaxence des passagesentiers de Robinson Crusôe, ^{Ce livre} fascinait/e vieilhomme depuis son enfance. ^Le vieilhomme ne connaissait pas le livre ^par cæur, mais le vieit homme pouvait ^réciter des passages entiers du livre.

3. Dans le texte qui suit, varie les reprises

d'information

en remplaçant 1e maximum de par d' autres substituts.

Exemple

Dès I'enfance, il faisait l'apprentissage...

Dès I'enfance, le jeune seigneur faisait I'apprentissage.,.

Le

jeune _noble

Dès I'enfance, il faisait I'apprentissage du métier des armes. Lorsqu'il était écuyer d'un autre seigneur, il apprenait à se tenir à cheval et à manier les armes. Vers 1B ans, au cours d'une cérémonie appelêe uadoubemepfu, le jeune noble était armé chevalier par un parrain.

Aussitôt, pour montrer son adresse, il sautait sur un cheval et allait renverser de

sa

lance

un

mannequin posê

sur un pivot.

Par ailleurs, de temps

en temps,

il participait à des tournois, simulacres de combat qui opposent deux ou plusieurs chevaliers.

Extrait de manuel scolaire

<ilt

Avec les informations suivantes sur l'école, rédige un petit texte sur une

feuille

annexe en paragraphes et en

veillant

bien à utiliser des substituts.

- il

^{siècle : trois moines} fixent leur cabone dans le site ^de Flône.

-

^{1 189 : Ie} couvent devient ^abbaYe.

-

[lers 1550 : construction dlme ^{brasserie et des bôtiments en} briques à chaînage de pierres.

-

¹⁷⁹⁶ : confiscation des biens au prafit de la République.

-

^{1921 :} installation des Religieuses ^de I'Instruction chrétienne.

-

¹⁹⁷⁸

:

^{pqs:age à} l'enseignemenT rénové.

-

^Dans les années qui suivent : construction ^de plusieurs bâtiments ('école s'agrandit).

-

Auiourd'hui : ^l'école primaire ^et maternelle

:

plus de 400 élèves-

-

^{Trois types} d'enseignements dans le secondaire : l'enseignement secondaire général, l'enseignement technique de transition sciences sociales et éducation, l'enseignement technique de qualification sciences sociales.

-

^{PIus de} 800 élèves dans Ie secondaire- 4.

7.

a. Introduction

Consigne ^:

Lis

attentivement la phrase qui suit et réponds aux quelques questions.

Le

centre

médical

et

pédiatrique

Clairs Vallons vient de

fêter

son

trentième

anniversaire.

De quoi parle-t-on dans cette phrase ?

Que dit-on à propos du thème

b. Théorie

Quand

^on

produit un

texte

oral

^ou

écrit,

on

utilise un certain nombre d'informations qui vont

être véhiculées

par

des phrases.

Chaque phrase que

je produis

met systématiquement en

avant un

élément

d'information

connu ou supposé connu (= le thème) auquel va

s'ajouter un

élément

d'information

nouveau (= le

propos

ou le rhème).

Thèmes et

propos

soenchaînent de phrases en phrases

pour faire

progresser

I'information

et

ainsi

avancer le texte.

Il

existe

trois

types de progressions des

informations...

Consigne ^:

Lis

attentivement les extraits qui suivent. Dans chacun d'eux, souligne en rouge le thème et en vert le propos. Observe alors de quel type de progression

il

^{s'agit et}

schématise-la.

Extrait l

Michel StroSoff était de haute taille, vigloureux. Il avait des épaules largies et la poitrine yaste. ll n'eût pas été facile à déplacer ^malS,ré lui, car lorsqu'il avait ^posé ses deux pieds sur Ie sol,

il

semblait qu'ils s y fussent enracinés. ll avait en outre un beau visage, aux traits rég;uliers, à Ia franchise nefte. ll était enfin remarquablement couragieux.

Extrait

2

Michet Strogoff avait un reéard franc. Cette franchise était accentuée par le bleu foncé particulièrement intense de ses yeux. Ils brillaient sous une arcade dont ^/es musc/es

sourciliers témoisnaient d'un courage élevé. Cette bravoure, Michel Strogoff I'avait prouvée dans les situations /es p/us délicates.

Extrait 3

Michel Strogoff était de haute taille, viSoureux. La tête puissante présentait les beaux caractères de la race caucasique. ^Les épaules étaient larges et carrées. La poitrine musc/ée gonflait une chemise trop étroite. Les membres, bien attachés, étaient autant de leviers drsposés mécaniquement sur le meilleur accomplissement des ouvragies de force.

Remarques:

* Il

est impossible de garder le même type de progrcssion au-delà de quelques phrases.

Dans un texte long, on passera d'une progression à I'autre pour éviter la monotonie.

È

L'information

dont

il

est question dans un texte au niveau du thème et du propos peut être reprise au moyen de substituts. Cela ne change rien au type de progression

thématique.

Exemple : Je mange ^une pomme. Ce-fruit est

déliciew pour

la santé.

t/.

Exercices

1.

^Identifie le type de progression thématique pour chacun des textes suivants en soulignant en rouge le thème et en vert le propos.

Le catharisme est une religion sans temple, aux rites et ^aux sacrements simplifiés, dépouillés même. Cette austérité, qui était souvent dureté pour ceux qui désiraient devenir les prêtres

" parfaits et parfaites

',

^{cache mal}

I'aspect conciliant de cette discipline, face aux faiblesses de tout un chacun.

Une grande compréhension envers les simples humains caractérisait en effet le catharisme pour qui I'humain n'est ^pas entièrement responsable de ses travers.

Henri Dunant se trouve par hasard spectateur de la bataille de Solférino, gagnée par les Français sur les Autrichiens, en 1859. lldécouvre

I'horreur. ll organise aussitôt des secours pour les blessés des deux camps,

abandonnés sur le terrain. ll fait adopter la Convention de Genève. ll prévoit I'organisation de ^la santé et la lutte contre toutes les misères en temps ^de paix.

llfonde

la Croix-Rouge en 1963.

La meilleure façon de dire non à ^la cigarette est de s'arrêter tout de go. Pour atteindre ce but, ^il faut se débarrasser de la dépendance psychologique, cette mauvaise habitude qui pousse le fumeur à tâter ses poches à la recherche ^du

paquet, dans des circonstances variables (au téléphone, devant ^la télé, en cas de stress, pour établir un contact, se donner une contenance...). Cette dépendance-là afflige tous les fumeurs. Certains souffrent en outre d'une dépendance

physique. Celle-ci se traduit par un état de manque quis'installe dès que la concentration en nicotine dans le sang atteint un plancher critique.

De

rnmbreu

^pays s'organisent pour lutterconûe

h

rnalnutrition. En Ouganda, des æspstsaHes de la santé

pæent

tous les nxfs, dans les villages pour mesurer et peser les enfanb. Au Vietnam,

m

distribue desampoulæ de vitamines. Àu7âtre, on enoourage les- paysars à cultiver le soja, une plante très riche en protéines vegétales.

2.

^Dans

^I'exhait zuivant identifie

les

tlpes

de progression thématique adoptés par l'auteur.

Le village

ébit

Ë. Et il semblait attendre. ll semblait attendre avec confiance. C'était un

villaæ patient et de bonne foi. Cela sautait aux yeux, rien qu'à voir ^la tête des gens. Elles

éhient

serusées et pacifiques et il y en avait plusieurs ^rangs- Celui des notables se tenait

assb gra\rement sur un banc de bois. ^Au milieu trônait le maire. Le maire avait la face glabre

et les cheveux raidæ et blancs.

lls'était

endimanché. ^Un énorme faux colamidonné sortait

de sa jaquette, et probablement le gênait beaucoup. A droite, se tenait le vieux curé. ll

crcrisait, par habitude, les mains sur son ventre- A gauche, le gardechampêtre sommeillait. A

cfté

de lui, le notaire, petit, vieux, maigre comme un clou, à la bouche railleuse, se grattait ^le

nez

^Le

rar€des

^yillæeob se dressait derrière celui des notables.

8. Le plan de texte

a. Observations

Consigne :

Lis

attentivement le texte suivant, puis complète le petit résumé ainsi que le plan figurant sur la page suivante.

LA RELIGION GRECQUE Le culte des dieux

Les Grecs, chaque jour, _{rendent un culte à} leurs dieux, à ceux qui protègent la famille, comme à ceux qui protègent la cité.

Dans la tamille

Une flamme, toujours entrelenue dans

le

foyer, représente l'âme de la famille. Le père lui rend un culte quiconsiste en offrandes. ll brûle sur la flamme une partie du repas, répand devant elle un peu de vin et y place des fruits, des fleurs, du miel.

Les grands événemenls familiaux : naissance, mariage, funérailles, s'ac- compagnent de cérémonies religieuses. Par exemple, ls nouveau-né, après avoir été accepté par le père, est présenté à la flamme du foyer. Mais si le père le refuse, on I'abandonne dans la rue ou dans la campagne.

Dans la cité

Les dieux protègent la cité, et un bon citoyen doit les honorer. ^Le patriotisme et la religion ne sont pas séparés. Le culte est rendu aux dieux de la cité par des prêtres. Ces prêtres, qui concourent à la prospérité de la cité en lui assurant I'amitié des dieux, sont choisis parmi

les

magistrats. Toute séance d'une assemblée ou d'un tribunalcommence par une prière aux dieux.

On élève, pour les dieux, des temples qui sont leur demeure. On ^y place leur statue. On les honore par des otfrandes et des sacrifices d'animaux. Chaque cité adore tout spécialement sa divinité protectrice. A Athènes, c'est Athéna; à Argos, Héra; à Sparte, Aoollon. Tous les quatre ans, les Athéniens célèbrent, en l'honneur d'Athéna, de grandes fêtes appelées les "Panathénées" où ^est conviée toute la population de I'Attique et des villes amies.

Les grands sanctuaires

Les sanctuaires "panhelléniques"

La religion grecque ne se limite pas à la religion de ^la lamille et à celle de la cité.

ll

existe, en quelques lieux célèbres, des sanctuaires où sont le plus souvent édifiés des lemples en l'honneur d'un dieu, et où tous les habitants de toutes les villes de Grèce, même de la Grèce d'Asie, peuvent se rassembler.

Danscessanctuaires "panhellénieuêsn,lesGrecs sententqu'ilsfontpartie d'un même peuple. A côté du temple, on trouve souvent ^un stade, un gymnase et un théâtre.

Chaque sanctuaire est souvent sous l'influence d'une cité. ^Les plus célèbres sanc.tuaires sonlOlympieconsacréàZeus,DelphesetDélosconsacrésàApollon, el Epidaure où l'on vient consulter Asclépios, le dieu de la médecine,

Les Jeux Alympiques

L'unité morale de la Grèce se rnanifeste dans tout son éclat à l'occasion des grandes compÉtitions sportives organisées principalement

à

Olympie. Ces

"Jeux Olympiques" ^{ont lieu} tous ^les quatre ans. Les Grecs leur accordent une telle importance qu'ils en font la base de leur datation. La première olympiade conespond à llannée 776 av. J.-C. Pendant le déroulementdes ^jeux, les gueres s'arrêtent, une trêve sacrée est proclamée, Les fêtes commencent par un sacrilice aux dieux, puis les athlètes rivalisent dans les différentes épreuves. La gloire du vainqueur rejaillit sur sa cité.

15

L'oracle de Delphes

De toutes les parties de ^la Grèce, et même de l'étranger, on vient à Delphes pour consulter Apollon. Aux questions qui lui sont posées, aux conseils qui lui sont demandés, le dieu donne des réponses ^: les oracles. Ces oracles ne sont pas donnés directement, ils sont transmis par I'inlermédiaire d'une prêtresse :

la Pythie, que I'on appelle "l'oracle de Detphes". ^{On obéit} toujours soigneuse- ment aux prescriptions d'Apollon; celles-ci, il est vrai, sont exprimées d'une manière assez vague et assez obscure pour permettre plusieurs interpréta- tions.

L'oracle de Delphes donne le plus souvent ses conseils dans I'intérêt de I'ensemble de la Grèce. ll contribue ainsi à renforcer les liens entre les cités.

Mais il anive parfois que l'oracle, tomM sous l'influence de certaines villes, essaie ^de jouer un rôle politique. ll perd alors sa réputation d'arbitre impartial.

Ce qu'il faut retenir

Les

interviennent dans ^la vie des

dans la lamllle, dans la , el dans

des

.

Un

leur est rendu

,

^{notamment à}

. Tous

les

^{ans, à} , les Jeux Otympiques rassem- blent des habitants de toutes les parties de la

Fxtmit de nânuel scolaire, Bordas

l. ^Le culte des dieur

Plan du texte La religion

grecque

Ponctuellement

(...

...,...) Cérémonies religieuses

a.

Les Grecs rendent un culte à leurs dieux

5-ù

protecteurs ^de

\ prot""teurs

de

Une flamme entretenue dans le foyer représente

b. Dans la cité

Les

...

^{protègent la cité et le bon} citoyen se

doit

de les Les demeures sont des -...-....--

I

t.

a.

En plus de la religion

dans

la famille et

dans

la

cité,

il y a

des

...

... édifiés en

l'honneur d'un

...

en particulier et

où peuvent se rassembler.

b. Les ieux olvmoiques

A ...,

...r tous

les

^des

^jeux ont lieu. Durant

cette période, une

...-....

est proclamée.

On vient y

consulter

le dieu ^{.. . On lui}

^{pose des}

..'...'...

...

et

les réponses

(: ...

^...) parviennent

par

l'intermédiaire d'une prêtresse, Ia...

b.

Pour réaliser

le

plan d'un

texte,

je _dois...

c.

Exercices

Consigne ^: réalise le plan ^des trois textes suivants sur une

feuille

quadrillée.

o,.

Deux causes principales favorisèrent ^le développement des villes au moyen-âge.

Premièrement, la reprise du commerce sur terre et sur mer qui s'explique d'une

part par

I'amélioration des voies de communication et des moyens de transport :

routes pavées, généralisation du collier d'épaule ^et de I'attelage en file, utilisation de la boussole ^et du gouvemail par les marins, etc. D'autre part, par I'accroissement de l'autorité des rois et des grands féodaux qui eut pour effet de rendre les communi- cations plus sûres par la répression du brigandage et des guerres privées.

De plus, il faut tenir compte du fait que les Croisades avaient favorisé les échanges entre

l'Orient

et I'Occident.

Deuxièmement,

le

trèp grand accroissement

de la

population

qui

favorisa ie développement

de I'industrie: les

paysans

en

sumombre

se

transformèrent en artisans. D'année en année, la population augmenta.

Mais il ne faut pas oublier que les villes attirèrent aussi les manants parce qu'ils

y jouissaient de nombreuses libertés et parce que la monnaie redevint une source de richesse aussi importante que la terre.

D'après un ^manuel d'histoire

t.

^Nq

^I

^{È â}

g::i-rat-=; t-ii? 6:**-i ⁱ

es interventions humaines modifient l'équilibre naturei et sont

la

cause de 1a

disparition de quantité

d'espèces.

Au

XIXè*" siècle,

pâr

exçmple,

on

^a

constaté

la disparition

d'environ

70

espèces d'oiseaux. Depuis

1900,

150 espèces ont disparu

Les causes en sont diverses.

D'abord, i1

y a

les chasses inconsidérées

: on tue

les éléphants

pour I'ivoire

de leurs défenses, les rhinocéros

pour la valeur

de leurs cornes, les 1éopards pôur leur ^peau.

Ensuite, d'importants défrichements déboisent les grandes forêts : si on

détruit

le milieu naturel des animaux, ceux-ci disparaissent en même temps.

Par ailleurs, la

poliution

frappe, elle aussi : les insectes meurent parce que les fer- miers, pour protéger leurs cultures, ^les détruisent par des insecticides. Les oiseaux qui se nourrissaient de ces insectes meurent à leur tour. Les engrais, amenés par les eaux d'écoulement dans les rivières et les fleuves, causent la

multiplication

des algues qui elles-mêmes provoquent la mort des poissons-

C'est la raison pour laquelle certains proposent ^des solutions ^à la portée de tous ^: si perscnne n'achète

plui

de produits fabriqués avec

I'ivoire

des défenses d'é1é- phants, les trafiquants n'auront plus de raison de 1es abattre...

D'après J.D., Actualquarto-J ,27 octobre 1998

c.

COMMENT OBSERVER LES ASTRES ?

Lorsque le ciel est pur en été ou en hiver, au momeni de la nouvelle lune ^quand la nuit est très noire, il est ^possible

d'observer à l'æil nu plusieurs milliers d'étoiles. Mais pour en voir davantage, 0u pour détailler certains éléments, comme par exemple les ^plaines et les cratères de la Lune ou les anneaux de Saturne, il faut des instruments perfectionnés.

Est-ce à la portée de chacun ?

Le premier instrument d'optique est la ^paire de ^jumelles.

C'est un instrument simple, facile à trouver et pas trop cher.

Des jumelles 10x50, par exemple, munies de

2

^lentilles

d'entrée de diamètre 50mm ont un grossissement de

l0

^et

permêttent d'observer facilement la Lune et les principales planètes du système solaire. Si cet instrument permet déjà d'excellents résultats, ceux-ci ne suffisent pas à celui que les astres passionnent.

Le deuxième instrument d'optique, beaucoup plus couteux et moins accessible au plus grand nombre est

la

lunetie astronomique. En 1610 déjà, l'astronome italien Galilée ^a utilisé

la

première lunette pour observer

le

ciel.

ll

^a

notamment découvert les satellites de Jupiter, que l'on appelle d'ailleurs galiléens, et les ^anneaux de Saturne ^qui intriguent encore aujourd'hui les astronomes. La lunette est restée pendani longtemps I'instrument de prédilection des observatoires.

La ^plus

grande lunette

est celle

de l'Observatoire

de

Yerkes,

aux

Etats-Unis. Celle de l'Observatoire de Paris, situé

à

^Meudon,

est, par ses

dimensions,

la

troisième lunette du monde : 16 mètres de long ^pour

un

diamètre

de 83 cm. La

^lunette

astronomique

est un

instrument ^très encombrant. Plus on veut observer des

étoiles peu

lumi- neuses, plus il faut un

gros _diamètre pour I'objectif

. C'est

^un

principe de physique.

Un autre instrument

plus maniable vient

au secours

des

amateurs. C'est le

télescope. S'il garde _{un grand} diamètre, il a des dimensions réduites grâce à un jeu de miroirs concaves. Les plus gros télescopes atteignent 5m de diamètre comme celui du Mont Palomar en Californie. Le télescope utilisé par les amateurs

a un diamètre qui varie de 20cm

à 1m.

Dans tous les observatoires, le télescope a évincé les Iunettes.

Enfin, les observatoires modernes utilisent une ^gamme d'instruments complexes qur permettent d'analyser le rayonnement des astres, qu'il s'agisse du rayonnement visible que l'æil humain perçoit, ou du rayonnement émis par

des ondes identiques aux ondes radio, captées par des antennes,

Voyager dans la sphère céleste, distinguer les éioiles et les planètes, est une activité à la portée _de tous, qui nécessite

certes un investissement

en

^{matériel mais qui ne}

revient pas plus cher ^que la pratique d'un sport ou d'un instrument de musique.

il**ËTïKTï#s=r **sæilv#s" ^Ëæm ffiffiËflffis ^?

æzt - **-,a^>-*r# .!- -!'<tl- uAÊ:cdl'-tr- rC'À'L=-+-c'È't-.'v.

Trois possibilités ^:

É

o

téléscope lunette astronomique jumelles

9.

C'est pas sorcier : I'origine et la formation du français

Ouestionnaire

1) A queile vaste famille de langues le 2) Cite

trois

autres langues

qui

ont la 3) Au

tout

début,

il

devait

y

avoir une languen mère ^o. Quelles familles de engendrées ?

français

appartient-il

? même origine.

lere l&1g11s appelée par les linguistes la langues cette langue ^< mère ⁿ a-t-elle

4) Quel pourcentage

du

vocabulaire français provient

du latin

? ...

5) Trois racines anciennes

signifiant

^u cheval ^D

ont

servi à créer des mots français.

Cite ces

trois

racines et deux mots dérivés de chacune d'elles.

6) Explique i'origine

du mot hippopotante-

^.-.--

Z) Quel évènement ma-rqua la

fin

de

l'utilisation du latin

en Gaule ? En quelle année ?

8) Qu'est-ce

qui

remplaça le

latin

en Gaule ?

9) Vers

l'an

1000,

trois

types de langues dominaient la France. Lesquelles ?

10)

11)

Lequel de ces types de langues est à

lbrigine

du français Quand ^et par

qui

le français

fut-il

officialisé en France ^?

?

Lors de quel édit ?

r2l

13)

Qui fonda l'Académie nationale ? En quelle année ?

Quel évènement historique

du

début

du

20tue siècle généralisa

i'utilisation du

français en France aux dépens d'une

multitude

de patois parlés dans les régions ? Pour quelle raison ?

Qui ^est

Mr

Poirot-Delpech ?

Selon

lui,

qu'est-ce

qui

pollue très

fort

la langue française

aujourd'hui

?

Combien de membres lâcadémie française compte-t-elle ?

Est-on élu à l'Académie pour une durée limitée dans le temps ? ...

14J

1s) 16)

17l

18) Quelles sont les

trois

fonctions essentielles que lAcadémie a eu (et a encore) à exercer depuis son origine

jusquâ aujourd1rui

^?

19) Pour quelle raison ne trouve-t-on pas

toujours

les mêmes mots dans tous les dictionnaires ?

20) Quelle fonction les étymologistes

ont-ils

dans la rédaction des dictionnaires ?

211 Le mot ^< révolution r est

pris

comme exemple pour

illustrer

ce

qubn

appelle

lévolution du

sens

d'un

mot.

- Quel est le sens premier

du mot rêaolution?

- Quel évènement de

thistoire

de France a amené

un

deuxième sens ?

- Quel est ce deuxième sens ^?

- Et

aujourdhui, réaalutlonpourrait

s'employer dans quel contexte ?

221 Cornplète

la

généalogie

du

mot ^< ponev ^).

)France (15e*'

siècle) :

...

{= le

petit

de ^1a jument)

)

^læs Ecossais

vivant

en France reviennent en Ecosse et

utilisent

ce nom pour désigner

un

cheval de petite tail1e.

Mais avec

leur

prononciation, ce mot devient

)

Très vite, ce mot devient en anglais

'..."...'..

+ ...

^{revient en France pour désigner}

^toujours

^{des chevaux}

de petite tai11e, mais

il sécrira

231 L,e français empruntera ^de nombreux mots à I'anglais. Mais

ii

le fera êgalement avec d'autres langues.

[s

^tgene siècle, à quelle langue le français

empruntera-t-il

beaucoup de mots ?

Qu'est-ce

qui fait

que cette langue sera

plus

particulièrernent

un

^o réseryoir o

pour l'emprunt

de nouveaux mots ?

Et d'une façon générale, dans

l'histoire du

français, qu'est-ce qui _va favoriser I'entrée des mots étrangers ? ^'