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Culture Nationale et précocité de l internationalisation des PME dans le contexte Marocain : un modèle conceptuel

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Culture Nationale et précocité de

l’internationalisation des PME dans le contexte Marocain : un modèle conceptuel

ABAKOUY Mostafa (1) et HAFIANE Mohammed Amine (2)

(1)Enseignant chercheur, HDR à ENCG- Université Abdelmalek Essadi-Tanger mabakouy@yahoo.fr

(2) Doctorant en Sciences de gestion GREFAM/ ENCG-Université Abdelmalek Essadi-Tanger (hafianeamine@gmail.com)

Culture Nationale et précocité de

l’internationalisation des PME dans le contexte Marocain : un modèle conceptuel

Résumé :

L’internationalisation de la PME a fait l’objet d’un grand nombre d’écrits en se basant sur les modèles traditionnels d’internationalisation. L’internationalisation rapide et précoce des PME comme

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nouveau champs de recherche de l’entrepreneuriat international est expliquée par plusieurs déterminants. Dans ce papier nous nous intéressons a comprendre la variable de culture nationale Marocaine et son degré d’influence sur la précocité de la PME a intégrer la scène internationale avec

la construction d'un modèle théorique.

Mots Clés : Internationalisation rapide, précocité, PME, Culture, Maroc.

Abstract :

The internationalization of the SME underwent a great number of writings based on the patterns of internationalization. Internationalization quick and early SMEs as new fields of research of international entrepreneurship is explained by several determinants. In this paper we are interested to understand the Moroccan national culture variable and its degree of influence on the precocity of the SMEs integrate the international scene with the construction of a theoretical model

Key Words: Internationalisation express, precociousness, SMES, Culture, Morocco.

INTRODUCTION :

La proportion croissante et non négligeable d’entreprises qui, très tôt dans leur existence, présentent un développement rapide à l’international, c’est-à-dire sans passer par une phase de consolidation de leurs activités dans un environnement local, a attiré l’attention des pouvoirs publics et des chercheurs en sciences de gestion depuis le début des années 90. Ces entreprises, appelées

«international new ventures» (INVs) (Oviatt & McDougall, 1994), «global start-ups» (Oviatt &

McDougall,1995), ou «early internationalizing firms (Rialp, Josep, & Knight, 2004), s’internationalisent pratiquement dès leur début. En se précipitant ainsi dans l’arène internationale (Moen & Servais, 2002), elles défient les théories traditionnelles de l’internationalisation qui décrivent l’internationalisation de ces entreprises principalement comme un processus incrémental, qui passe nécessairement par différentes étapes et s’étend sur une période prolongée (Aharoni, 1966; Barrett & Wilkinson, 1986; Bilkey & Tesar, 1977; Cavusgil, 1982; Crick, 1995; Czinkota, 1982; Hedlund & Kverneland, 1985; Lim, Sharkey, & Kim, 1991; Moon

& Lee, 1990; Reid, 1981; Stopford & Wells, 1972; Wortzel & Wortzel, 1981).

Ces entreprises a internationalisation rapide et précoce (Servantie, 2007), suscite l’intérêt par le phénomène qui s’explique, d’une part, par l’impact économique qu’il représente sur la croissance générale des exportations des petites et moyennes entreprises (Rennie, 1993 ; Cavusgil, 1994). D’autre part, leur processus d’internationalisation présente un enjeu pour la recherche en internationalisation des entreprises dans la mesure où il remet en cause l’universalité des modèles traditionnels d’internationalisation par étape des PME (voir par exemple Johanson et Vahlne, 1977 ou Bilkey et Tesar, 1977). Par ailleurs, la spécificité de ces entreprises rejoint aussi les discussions du champ de l’entrepreneuriat qui s’intéresse aux phénomènes entrepreneuriaux à l’international. Si le phénomène a été observé dans de nombreux pays et dans plusieurs secteurs d’activité, son étude est

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récente et s’insère dans un champ de recherche encore en construction, celui de l’entrepreneuriat international.

La présente contribution vise à cerner et à étudier les variables culturelles en se basant sur le Modèle fondateur de la culture nationale de Geert Hofstede, 2010 susceptibles d’influencer la précocité et la rapidité de l’internationalisation des PME dans le contexte Marocain. L’objectif général est la construction d'un modèle théorique qui fera l'objet d'un test empirique ultérieur.

1. L’internationalisation rapide et précoce des PME : Revue de littérature 1.1. Le contexte et les raisons d'émergence.

La façon de s'internationaliser décrite par Les approches traditionnelle n'est pas la seule possible.

Les entreprises qui deviennent internationales dès leur création existent depuis très long temps (Oviatt et McDougall 1994, Mudambi et Zahra 2007). Cependant, elles étaient longtemps ignorées par les chercheurs, intéressés davantage par le développement des entreprises grandes et matures (Oviatt et McDougall 1994; Knight et Cavusgil 1996).

C'est à partir du milieu des années 1980, que le phénomène de petites entreprises internationales, voire globales, dès leur création s'est amplifié et a attiré l'attention des chercheurs. De nombreuses études de cas, concernant des entreprises dans des régions du monde différentes ont remis en cause les modèles traditionnels (Welch et Luostarinen 1988; Ganitsky 1989; McKinsey Anc Co 1993; Holstein 1992, Jolly et al. 1992). Les premières études qui tentaient d'expliquer le phénomène ont identifié trois facteurs interdépendants de l'émergence de ces entreprises (Oviatt et McDougall 1994; Knight et Cavusgil 1996; Madsen et Servais 1997). Premièrement, il s'agit de nouveaux conditions de marché qui consistent en : la spécialisation de plus en plus poussée et liée à cela l'apparition des marchés de niches;

le global sourcing et les réseaux internationaux qui caractérisent de nombreuses industries; la globalisation du système financier qui permet aux entrepreneurs de chercher le financement à l'échelle globale. Deuxièmement, les transports plus accessibles et les TIC sont des facteurs qui facilitent la spécialisation et l'émergence des marchés des niches. Le troisième facteur est le niveau très élevé des compétences et de l'expérience internationale des entrepreneurs et plus largement de l'équipe dirigeante.

1.2. Les déterminants de L’internationalisation rapide et précoce La littérature sur l’internationalisation propose toute une gamme de facteurs influençant l’internationalisation des PME ,( Etemad, 2004),( figure 1),. Parmi les facteurs les plus importants figurent notamment les ressources, l’environnement, le secteur industriel et les ressources humaines de l’entreprise.

Selon Oviatt et al. (1995), les jeunes entreprises qui disposent de ressources intangibles ont tendance à s’internationaliser rapidement et avec succès. La réputation, par exemple, s’avère avoir son importance dans les activités d’internationalisation des PME (Zahra, Matherne,

& Carleton, 2003). Bürgel & Murray (1998) ont montré que les start-ups qui ne s’étaient pas internationalisées avaient tendance à offrir des produits moins innovants.

Les contraintes environnementales, notamment une croissance limitée du marché domestique, jouent un rôle lorsque les entreprises envisagent d’aborder les marchés étrangers (Coviello & Munro, 1995 ; Karagozoglu & Lindell, 1998). Plus une industrie est globalisée, plus ses entreprises ont tendance à s’internationaliser (Coviello et al., 1995). Or, il a aussi été établi que les marges brutes d’une industrie étaient liées négativement au degré d’internationalisation des entreprises qui la constituaient (Bloodgood, Sapienza, & Almeida, 1996).

Si la grande majorité des recherches dans le domaine de l’internationalisation porte sur des entreprises de production, nous disposons toutefois de résultats de recherche sur les sociétés

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de services qui s’aventurent à l’étranger, et par là d’un aperçu intéressant de la relation entre le secteur industriel d’une entreprise et le schéma d’internationalisation de celle-ci. Il ressort que les entreprises ne parviennent pas à atteindre le degré d’exportation des entreprises industrielles (Erramilli, 1991 ; Winsted & Patterson, 1998). Une autre étude d’Erramilli & Rao (1993) a montré que les spécificités des compétences d’un prestataire de services en voie d’internationalisation exerçaient une influence significative sur le choix de sa manière d’aborder les marchés étrangers.

Le personnel peut avoir un certain impact sur le degré et l’étendue de l’internationalisation d’une entreprise. Oviatt et McDougall ont montré que les nouvelles entreprises dirigées par des managers disposant d’une expérience à l’étranger étaient capables d’internationaliser leurs affaires plus rapidement et avec plus de succès (McDougall & Oviatt, 1996 ; Oviatt et al., 1995). Une recherche de Bloodgood et al. (1996) constate que les sociétés comptant un nombre important de top managers expérimentés sur les marchés étrangers parviennent à une croissance plus rapide hors des frontières que les entreprises dont le top management manque d’expérience internationale. Selon Bürgel et al.

(1998), les start-ups dirigées par des managers ayant suivi une formation à l’étranger ont, de manière significative, davantage tendance à s’internationaliser que celles dont les managers se sont formés uniquement dans le pays.

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L’environnement

 Accélération des opportunités d’affaires à l’étranger (Nummela, 2004)

 Innovation et haute technologie(Harveston, et al . 2001)

 Technologies de transport et de communication peu couteuse (internet) (Dana, Etemad, & Wright, 1999)

 Les facteurs nationaux et culturels (G.Hosfstede, 2001)

L’entreprise

 Stratégie agressive (Chetty &

Campbell-Hunt, 2004 )

 Proactivité (Pla-Barber & Escriba- Esteve, 2006)

 La vision et la complexité du produit ou du service (Perks &

Hughes, 2008)

 La structure de propriété et sa relation avec la tolérance au risque (Yang, Leone, & Alden, 1992).

 la capacité d’innovation ((Kwaku, 1995 et al.)

 les réseaux sociaux(Ellis & Pecotich, et al.2001)

 Facteurs de démarrage (mesure des occasions d’affaire) et facteurs de croissance(l’âge du gestionnaire, à son expérience internationale,) (Anderson et al. (2004)

Entrepreneur et équipe dirigeante

 la vision internationale du dirigeant (Filion, 1991)

 L’expérience internationale (Zucchella, Palamara, & Denicolai, 2007)

 le désir d’être les leaders, la cognition, l’identification d’opportunités, la perception du risque , la compétences en gestion internationale (Acedo & Florin, 2006; Johnson, 2004; Karra, Phillips, & Tracey, 2008;

Manolova, Brush, Edelman, &

Greene, 2002)

Internationalisation rapide et précoce

Source : Etemad, (2004) (adapté par el chercheur)

Figure 1 : les facteurs influençant l’internationalisation rapide et précoce

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1.3. Définition de l’internationalisation rapide et précoce

Selon Servantie, 2007, les entreprises a internationalisation rapide et précoce sont celle dont on peut observer plus tôt que d’ordinaire une capacité à développer et coordonner des liens réguliers avec l’étranger. Dans leur article fondateur, Oviatt et McDougall (1994) insistent fortement sur la spécificité de l’EIRP (ou « international new venture» l’expression originale): pour ces auteurs, l’EIRP n’est pas un cas particulier d’internationalisation de la PME mais une forme radicalement nouvelle d’organisation multinationale. Ils proposent ainsi la définition suivante : «Organisation commerciale qui, dès sa naissance, cherche à tirer un avantage concurrentiel significatif de l’utilisation de ressources (matérielles, humaines, financières, temps…) et de la vente de produits dans de multiples pays.»

Cette définition d’Oviatt et McDougall (1994) a été reprise par de nombreux chercheurs en entrepreneuriat international (Bloodgood, Sapienza et Almeida, 1996; Rialp, Rialp et Knight, 2005).

Oviatt et McDougall (1994) affirment que ce phénomène de l’EIRP ne correspond pas aux caractéristiques traditionnellement observées chez les entreprises multinationales. Selon ces auteurs, au contraire des organisations traditionnelles qui se développent graduellement depuis l’environnement national, l’EIRP débute avec une stratégie internationale proactive. Oviatt et McDougall (1994) distinguent quatre types d’EIRP selon deux critères: le nombre de pays impliqués, d’une part, et le nombre d’activités de la chaîne de valeur qui sont coordonnées, d’autre part, les EIRP coordonnant un nombre restreint d’activités (principalement les activités logistiques) à travers les pays se divisent en deux premières catégories: les «export/import start-ups» se concentrent sur un faible nombre de pays avec lesquels l’entrepreneur est familier tandis que les «multinational traders» servent un champ plus large de pays et restent constamment à la recherche d’opportunités commerciales dans les endroits où elles ont des réseaux établis ou faciles d’accès. Un troisième type d’EIRP regroupe les «geographically focused start-ups». Ces dernières tirent leur avantage concurrentiel de leur capacité à répondre aux besoins spécifiques d’une région en mobilisant des ressources qui viennent de l’étranger (figure 2)

En d’autres termes, la source de l’avantage concurrentiel de ce type d’entreprises réside dans la coordination de multiples activités de la chaîne de valeur, telles que le développement technologique, les ressources humaines et la production. Enfin, suivant la dénomination de Mamis (1989), les «global start-ups» correspondent à la manifestation la plus radicale de l’EIRP car elles fondent leur avantage concurrentiel sur la coordination extensive de multiples activités organisationnelles réparties sur un nombre élevé de territoires géographiques. Dans le même ordre d’idées, Madsen et Servais (1997) adoptent la dénomination de «born globals», introduite par Rennie (1993) et déjà reprise par Knight et Cavusgil (1996). Les «born-global firms» – qu’ils définissent comme étant des « entreprises qui adoptent une approche internationale, ou même globale, dès leur naissance ou peu de temps après» – croissent d’une manière qui peut être conforme à la pensée évolutionniste.

L’émergence de l’EIRP, pour Oviatt et McDougall, correspond à l’apparition d’une nouvelle forme d’entreprise multinationale. Mathews et Zander (2007) distinguent, quant à eux, trois nouvelles sortes d’entreprises multinationales dans l’économie globale. Premièrement, les multinationales plus petites en termes de ressources, de personnel et de capital, appelées «multinationales-enfants» (infant- multinationals) (Lindqvist, 1991, cité dans Mathews et Zander, 2007), ou « micro-multinationales »,

Source : Oviatt et McDougall, (1994)

Figure 2 : Classification des INV

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incluent les PME originaires de pays industrialisés mais qui attaquent le marché mondial avec une telle vigueur et de telles stratégies d’intégration innovantes qu’elles peuvent être considérées comme de nouveaux entrants. Deuxièmement, il existe des firmes qui évitent presque le processus d’internationalisation dès lors qu’elles démarrent et opèrent leurs activités dès leur premier jour, sur des marchés globaux, en tant qu’acteurs globaux. Enfin et troisièmement, les multinationales « retardataires

», dont beaucoup sont originaires de pays émergents, arrivent tard sur la scène internationale, ce qui leur permet de tirer des avantages non accessibles pour leurs homologues plus précoces. Mathews et Zander (2007) nomment ces organisations « dragon multinationals ». D’autres appellations ont été utilisées par les chercheurs en entrepreneuriat international pour compléter la notion d’EIRP. On trouve notamment dans la littérature des expressions telles que «nouvelle entreprise de haute technologie » (high technology start-up; Jolly, Alahuhta et Jeannet, 1992), «petite entreprise investissant à l’étranger » (small foreign investing firm; Kohn, 1997), ou encore « firme s’internationalisant tôt»

(early internationalizing firm; Rialp, Rialp et Knight, 2005).

Les EIRP peuvent être assimilées aux « International New Ventures » (INV) d’Oviatt et McDougall (1994) à la différence près que nous ne les regardons pas sous une approche temporelle mais plutôt sous une approche de capacité organisationnelle à l’international étant donnée leur vraisemblable faible maturité. Dans cet article nous préférons utiliser ce nouveau terme « EIRP », servantie, 2007, plutôt celui de INV. Nous observons que, parmi les concepts relevés dans la littérature, ceux d’ « Entrepreneurial New Ventures et Internationalisation » (Shaw et Darroch, 2004), « Instant International » (Jones et Dimitratos, 2003), ou « Early Internationalising Firms » (Rialp, Rialp et Knight, 2005) ou peuvent aussi être directement associés à celui d’EIRP.

La matrice de classification des types d’INV permet de positionner plusieurs autres termes observés dans la littérature selon des critères de profondeur de chaîne de valeur (Porter, 1986) et de diversité géographique et de comparer leur portée face au concept d’EIRP. Ainsi, dans la première catégorie d’EIRP (I), dite des « Export/Import Start-Ups » (Oviatt et McDougall, 1994), nous pouvons inclure les notions d’ « Innate Exporters » (Ganitsky, 1989) et « Instants Exporters » (McAuley, 1999) qui limitent la connotation internationale à l’activité exportatrice. Dans la deuxième catégorie (II), nous retrouvons les

« Multinational Traders » (Oviatt et McDougall, 1994), qui font des échanges commerciaux entre plusieurs nations. Dans la troisième (III), celle des « Géographically Focused Start-up » (Oviatt et McDougall, 1994), nous introduisons les « Born Glocal », ces entreprises qui étendent leur espace de fonctionnement à l’échelle planétaire mais agissent localement (Torrès, 1997). Finalement, dans la quatrième division (IV), nous retrouvons les « Global Startup » (Oviatt et McDougall, 1994), les « Born Global » (Rennie, 1993 ; Cavusgil, 1994 ; entre autres…) et les « Infant Multinational » (Roux, 1979) qui peuvent être décrites comme l’ensemble des entreprises qui ont atteint un niveau moyen voire élevé d’internationalisation dans chacune des cinq dimensions décrites par Daniels et Radebaugh (2001) plus tôt que d’ordinaire.( figure 3)

Figure 3-Typologie des EIRP

Source : Servantie, (2007)

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1.4. Les caractéristiques distinctives de l’EIRP

Devant cette propagation syntaxique, il est important de définir les caractéristiques clés qui permettent d’encadrer ce concept d’EIRP.

Le premier facteur distinctif sur lequel insistent dès l’origine Oviatt et McDougall (1994) et que renforce Zahra (2005) est logiquement celui de l’âge, c’est-à-dire de la concomitance entre acte de création et acte d’internationalisation. L’authenticité du phénomène tient donc en quelque sorte à ce double acte de naissance (« from inception»): il y a EIRP s’il y a « immédiateté» de création et d’internationalisation. Cependant, aucune détermination fine et exacte de cette spécificité n’est précisé, les auteurs eux-mêmes considèrent que seule la phase de recherche empirique pourra éventuellement résoudre cette question (Oviatt et McDougall, 1994, p. 49).

Le deuxième facteur distinctif porte sur le sens même de l’internationalisation. S’il est clair que, par définition, une EIRP doit mener une activité hors de ses frontières nationales, il reste à définir à partir de quel(s) seuil(s) on peut réellement parler d’internationalisation. Oviatt et McDougall (1994, p. 49) parlent de « multiple countries », mais ajoutent quelques lignes après, à savoir que l’EIRP est impliquée dans plus d’un pays (multiplication des pays ). Par ailleurs, rien n’est dit sur la part que peuvent représenter ces activités internationales. On se doute qu’elle doit être non marginale, c’est- à-dire engager le développement stratégique de la jeune entreprise. Mais il s’agit ici d’une interprétation, car les auteurs ne détaillent pas, à proprement parler, cette définition de l’internationalisation (Bacq, Sophie, Coeurderoy, Régis, 2011).

Un troisième facteur distinctif porte sur la nature de l’avantage concurrentiel. Selon Oviatt et McDougall (1994), l’EIRP tire son avantage concurrentiel de sa capacité à mobiliser des ressources et à réaliser des ventes internationales. Cette définition implique, en quelque sorte, que l’EIRP développe un modèle d’affaires original dans la mesure où elle possède à la fois les caractéristiques d’une nouvelle entreprise entrepreneuriale et celles d’une multinationale, (Bacq, Sophie, Coeurderoy, Régis, 2011).

L’âge, l’internationalisation et l’avantage concurrentiel représentent donc les trois caractéristiques distinctives d’une EIRP. La délimitation théorique de ces critères reste cependant en partie imprécise. Pour cela, les travaux empiriques qui posent nécessairement la question de la mesure jouent un rôle décisif pour la validation de ces critères.

2. Culture nationale Marocaine et Internationalisation rapide et précoce : hypothèses et modèle thèorique

2.1. Analyse de la culture Marocaine selon le modèle de la culture nationale de Geert Hofstede :

Afin de traiter les déterminants de la culture nationale, nous avons opté pour le modèle de Geert Hofstede. Bien que divers modèles culturels sont proposés dans la littérature, et malgré beaucoup de critiques (Mc Sweeny, 2002), l’applicabilité du modèle d’Hofstede dans les travaux inscrits en sciences de gestion, et sa validité, demeurent remarquables, comparé à d’autres modèles culturels (Merrit, 2000, Magnusson et al, 2008). Le modèle d’Hofstede est adopté également dans les travaux qui ont pour objectif la comparaison entre les cultures nationales (Magnusson et al, 2008, Merrit, 2000). Finalement, le modèle d’Hofstede représente le modèle fondateur de la culture nationale, et montre une certaine facilité de compréhension, avec une explication claire des déterminants de la culture nationale. La culture nationale peut être définie selon Hofstede (2010), comme une programmation mentale ; car cette programmation débute à l’intérieur de la famille, et se développe, ensuite, à l’école, dans le quartier, sur les lieux de travail et généralement dans la vie en groupe.

L’anthropologie sociale montre que la culture nationale est l’addition des façons de penser, d’agir et

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de ressentir. La culture nationale, selon Hofstede, est donc, la programmation collective de l’esprit qui différencie les membres d’un groupe à des membres d’un autre groupe. Le modèle de Geert Hofstede, 2010 ( figure 4) est composé de cinq principales dimensions de la culture nationale :

La distance hiérarchique :

Cette dimension s'occupe du fait que tous les individus dans les sociétés ne sont pas égaux, elle exprime l'attitude de la culture vers ces inégalités. La distance hiérarchique est définie comme la mesure vers laquelle les membres dans les organisations sont moins vigoureux dans un pays et admettent que le pouvoir est inégalement distribué.

À un score de 70, le Maroc est une société hiérarchique. Cela signifie que les gens acceptent un ordre hiérarchique dans lequel tout le monde a un endroit et qui n'a besoin d'aucune justification de plus.

La hiérarchie dans une organisation est vue comme la réflexion des inégalités inhérentes, la centralisation est populaire, les subalternes s'attendent être dits que faire et le patron idéal est un autocrate bienveillant.

La culture marocaine est marquée par le principe de la hiérarchie prononcée et par le principe d’autorité (Bourqia, 2010). De la même manière, d’autres études ont montré le fort degré hiérarchique existant au Maroc (Mezouar et Semeriva, 1998 ; Al Maache, 2002 ; Eddakir, 2003, Nouiga, 2003 ; House et al, 2004 ; Balambo, 2014). La distance hiérarchique et les inégalités sont attendues et acceptées par les marocains, et sont traduites généralement par la notion de « arzaq » et

« aqdar », et que « généralement les inégalités sont interprétées de point de vue religieux en mettant en avant la notion de « arzaq » ou « aqdar ». Les inégalités ne sont pas dues à des politiques ou à des conditions historiques et idéologiques, mais au « mektoub » qui veut dire que les conditions de vie et la situation dans laquelle vit chaque être humain sont décidée bien avant sa naissance ».( Hamri M.A, Zerouali O.O, Lechheb.H ; 2016).

L’orientation individualiste ou communautaire : ( le familisme marocain)

La question fondamentale adressée par cette dimension est le niveau d'interdépendance qu'une société maintient parmi ses membres. Il concerne si l'image de soi des gens est définie du point de vue de “moi” ou “Nous”. Dans l'individualiste les gens de sociétés sont censés soigner eux-mêmes et leur famille directe seulement. Dans les sociétés Collectivistes les gens appartiennent à des groupes qui s'occupent d'eux en échange de la loyauté.

Le Maroc, avec un score de 46 est considéré une société collectiviste. C'est le manifeste dans un engagement à long terme proche au membre 'le groupe', être qu'une famille, une famille étendue ou des rapports étendus. La loyauté dans une culture collectiviste est suprême et passe outre à la plupart des autres textes réglementaires sociétaux. La société encourage de forts rapports où chacun prend la responsabilité des collègues de leur groupe. Dans les sociétés collectivistes l'offense mène à la honte et à la perte de visage, les rapports d'employeur/employé sont perçus dans les termes moraux (comme un lien de famille), en louant et les décisions promotionnelles tiennent compte de l'employé dans le groupe, la direction est la direction de groupes.

L’orientation masculine ou féminine :

Un haut score (Masculinité) sur cette dimension indique que la société sera rendue par la concurrence, l'accomplissement et le succès, avec le succès étant défini par le vainqueur / la meilleure dans le champ – un système de valeur qui commence dans l'école et continue paut dans la vie d'organisation.

Un score bas (Féminin) sur la dimension signifie que les valeurs dominantes dans la société aiment d'autres et la qualité de la vie. Une société Féminine est celle où la qualité de la vie est le signe de succès et la réputation de la foule n'est pas admirable. La question fondamentale est ici ce qui motive les gens, en voulant être le meilleur (Masculin) ou en aimant ce que vous faites (Féminin).

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La culture marocaine a tendance à adopter une orientation féminine des valeurs (Nouiga, 2003 ; Bourqia, 2010 ; Balambo, 2014). En effet, Geert Hofstede (2010) a annoncé également que les sociétés marquées par une orientation féminine des valeurs, sont caractérisées par l’humanisation du travail, par le contact et la coopération, par l’entraide et la collaboration dans le cadre des relations sociales également. Le Maroc reçoit un score intermédiaire de 53 sur cette dimension et cela dans le peu concluant, Geert Hofstede (2010).

La relation à l’incertitude :

Le degré d’acceptation d'incertitude et une dimension qui concerne la façon qu'une société s'occupe du l'avenir et du futur: devrions-nous essayer de contrôler l'avenir ou juste y permettre d'arriver ? Cette ambiguïté apporte avec cela l'inquiétude et les différentes cultures ont appris à s'occuper de cette inquiétude différemment. La mesure vers laquelle les membres d'une culture se sentent menacés par les situations équivoques ou inconnues et ont créé des convictions et des institutions qui essaient d'éviter ceux-ci est reflétée dans le score sur le degré d’acceptation des événements incertains et ambigus.

Les scores du Maroc 68 sur cette dimension et ont ainsi une très haute préférence pour éviter l'incertitude. Les pays exposant le haut degré d’acceptation des événements incertains maintiennent des codes rigides de conviction et de comportement et sont intolérants du comportement peu orthodoxe et des idées. Dans ces cultures il y a un besoin émotionnel pour les règles (même si les règles ne semblent jamais travailler) le temps est de l'argent, les gens ont un désir intérieur d'être occupés et travailler dur, la précision et la ponctualité sont la norme, l'innovation peut être opposée, la sécurité est un élément important dans la motivation individuelle.

Nous avons découvert que plusieurs études intéressées au contexte marocain, ont montré que la culture marocaine est caractérisée par un faible degré du contrôle de l’incertitude (Nouiga, 2003 ; Eddakir, 2003 ; Balambo, 2014). Ce faible niveau de contrôle de l’incertitude se ressource de notre religion et de la notion du Maktoub (Al Maache, 2003).

Conjointement, Geert Hofstede (2010), a précisé que dans les cultures à faible contrôle de l’incertitude, le risque et l’ambigüité font partie de la vie de chaque jour, et acceptés pour ce qu’ils sont, ainsi (Balambo, 2010) a relié cette dimension avec une autre qu’il l’appelle « religiosité ».

L’orientation à court terme et l’orientation à long terme

Cette dimension décrit comment chaque société doit maintenir quelques liens avec son propre passé pendant que s'occupant des défis du présent et futur et des sociétés hiérarchisent ces deux buts existentiels différemment. Sociétés normatives, qui réussissent bas sur cette dimension, par exemple, préférez maintenir des traditions honorées du temps et des normes en voyant le changement sociétal avec le soupçon. Ceux avec une culture avec des scores élevés, d'autre part, prennent une approche plus pragmatique : ils encouragent l'économie et les efforts dans l'éducation moderne comme une façon de se préparer à l'avenir.

Avec le score très bas de 14, la culture marocaine est clairement normative. Les gens dans de telles sociétés ont une forte inquiétude avec l'établissement de la Vérité absolue ; ils sont normatifs dans leur réflexion. Ils exposent le grand respect pour les traditions, une relativement petite propension de sans l'avenir et un foyer sur l'accomplissement des résultats rapides.

Nous avons conclu que la culture marocaine est spécifique par une orientation à court terme, qui se traduit par un attachement fort de la culture marocaine, aux traditions et aux normes sociales.

Comme a affirmé Bourqia (2010), que la coutume, la tradition, les droits coutumiers sont les principales sources de valeurs, véritables référentiels de valeurs morales, qui régissent l’appréciation de l’individu, les relations sociales et les rapports à la communauté, et que « malgré les mutations que connait la société marocaine, il semble que les normes sociales les traditions ont encore leur

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place et jouent un rôle important dans les relations sociales entre individus dans la vie privée et la vie professionnelle » ( Hamri M.A, Zerouali O.O, Lechheb.H ; 2016).. D’après Geert Hofstede (2010), les cultures à orientation à court terme sont toujours liées au passé.

Indulgence

Un défi qui affronte l'humanité, maintenant et dans le passé, est le degré auquel de petits enfants sont socialisés. Sans socialisation nous ne devenons pas “humains”. Cette dimension est définie comme la mesure vers laquelle les gens essaient de contrôler leurs désirs et impulsions, basées sur la façon qu'ils ont été levés. On appelle le relativement faible contrôle “l'Indulgence” et on appelle le relativement fort contrôle “la Contrainte”. Les cultures peuvent, donc, être décrites comme Indulgentes ou Contenues.

Le score bas du Maroc sur cette dimension (25) indique que c'est une culture de Contrainte. Les sociétés avec un score bas dans cette dimension ont une tendance au cynisme et au pessimisme.

Aussi, à la différence des sociétés Indulgentes, les sociétés contenues ne mettent pas beaucoup d'accentuation sur les loisirs et contrôlent la satisfaction de leurs désirs. Les gens avec cette orientation ont la perception que leurs actions sont retenues par les normes sociales et estiment que l'indulgence à eux-mêmes est incorrecte un peu.

2.2. Le lien entre culture nationale et précocité et rapidité de l’internationalisation : hypothèses et modèle théorique :

Comme déjà cité précédemment, la culture marocaine est une culture qui est marquée par un fort degré de distance hiérarchique. Cette distance hiérarchique influence fortement l’accélération de l’internationalisation. En fait, dans les pays à forte distance hiérarchique, l’importance est donnée au statut social et aux signes extérieurs. Compte tenu des conclusions de notre revue de littérature,

nous formulons notre première hypothèse : H1 : Une

culture à forte distance hiérarchique influe positivement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

Source : Geert Hofsetede , (2010)

Figure 4 : Scores de la culture Marocaine selon le Modèle de Geert Hofsetede

(12)

La culture marocaine, est une culture marquée par les valeurs communautaires, basées sur l’importance de l’entourage et sur la prédisposition à l’entraide (Franceso et Chen, 2004). Les partenaires ont tendance à construire des liens affectifs, et la communauté prend un essor sur l’individu. Cette cohésion perçue entre les partenaires se fonde, en effet, sur les liens affectifs. La personne bénéficie de la bienveillance et de la protection du groupe, qui lui doit loyauté en contrepartie (Akhalfou.M, Lechheb.H, 2016). Sur la base de ces conclusions nous élaborons la deuxième hypothèse : H2 : Une culture communautaire influe positivement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

On se basant sur la revue de la littérature, la culture marocaine représente une culture à faible contrôle de l’incertitude. Dans des cultures similaires, la prise de risque est considérée comme un fait habituel. Le comportement des individus n’est pas marqué par une anxiété et une inadaptation aux situations nouvelles. Les personnes sont beaucoup plus ouvertes et tolèrent les différences d’avis, et ne respectent que les règles formelles demeurant fondamentales. Contrairement aux cultures à fort contrôle de l’incertitude. Les individus appartenant à une telle culture apparaissent plus flegmatiques, relâchés et contemplatifs (Hofstede et Bond, 1988). Leurs relations avec l’autre sont marquées par la recherche de bienveillance et d’attachement (Elahee et al. 2002), ils ne sont pas préoccupés par l’ambiguïté de l’avenir et leurs choix se fondent sur l’intuition et l’affectivité. Dans une telle culture, la confiance est développée à travers des processus affectifs (El Akremi et al. 2007).

Ces éléments théoriques, nous amènent vers la formulation de la troisième hypothèse : H3 : Une culture à faible contrôle de l’incertitude influe positivement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

Notre revue de la littérature nous a révélé que la culture marocaine est une culture marquée par une orientation féminine des valeurs. Dans des cultures similaires, les membres sont supposés être modestes, tendres et préoccupés par la qualité de la vie (Hofstede, 1994), avec une orientation vers la coopération, la bienveillance et l’altruisme (Hofstede, 1991). Les individus des cultures féminines mettent l’accent sur les relations sociales, l’entraide où l’intérêt collectif domine l’individuel.. Ces conclusions vont conforter la formulation de la quatrième hypothèse : H4 : Une culture à orientation féminine influe négativement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

A travers notre revue de la littérature, que la culture marocaine fait partie des cultures identifiées par une orientation à court terme, et marquée par le respect des traditions, des obligations sociales, l’altruisme et la création des relations. Nous pouvons conclure que la culture à orientation court terme, construit un blocage dans l’accélération d’internationalisation de la PME, A travers ces éléments, nous pouvons formuler notre cinquième hypothèse : H5 : Une culture à orientation court terme influe négativement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

Finalement, et pour la simple raison de respecter au mieux notre contexte de recherche, nous avons intégré la dimension de l’indulgence comme sixième déterminant caractérisant la culture nationale.

Comme nous avons cité dans notre revue de littérature que la société Marocaine a un score bas relatif a l’indulgence (Hofstede.G, 2010), ce qui s’explique par l’orientation des gens dans cette culture à une tendance au cynisme et au pessimisme. Dans ces sociétés les gens ne mettent pas beaucoup d'accentuation sur les loisirs et contrôlent la satisfaction de leurs désirs, ainsi ils ont la perception que leurs actions sont retenues par les normes sociales et estiment que l'indulgence à eux-mêmes est incorrecte un peu. A travers ces éléments, nous pouvons formuler notre cinquième hypothèse : H6 : Une culture à faible degré d’indulgence influe positivement sur le degré de rapidité et de précocité d’internationalisation de la PME.

(13)

Modèle de recherche :

Conclusion :

la culture nationale demeure un élément critique et crucial, puisque son influence est notable sur les valeurs et les modes de vie ( Sun, Horn et Merritt, 2004), sur la perception de la qualité du service et la satisfaction ( Ultshy et al, 2004), sur les négociations ( Adair et Brett, 2005), sur la manière de rechercher l’information ( Doran , 2002), sur les pratiques en matière de publicité ( Taylor et Okazaki, 2006), et sur les comportements et l’éthique ( Elahee, Kirby et Nasif, 2002). Ainsi l’internationalisation rapide et précoce des PME comme nouveau champs de recherche de l’entrepreneuriat international est expliquée par plusieurs déterminants. Parmi lesquels certains facteurs nationaux et culturels (Hofstede, 2001), dans les études de (Hofstede, 2001), où il explique que « les dimensions de la culture nationale en comparant les Asiatiques par rapport aux

P3

+

P1

+

P2 +

P6

-

Faible contrôle d’incertitude

Féminité

Orientation à court terme Forte Distance hiérarchique

Collectivisme

Faible Degré d’indulgence

Geert Hofstede & Minkov,( 2010)

Rapidité et précocité de l’internationalisation de la PME

Servantie .V, (2007) P4

-

P5

-

(14)

Occidentaux, peuvent freiner l’internationalisation précoce et rapide puisqu’ils affectent le comportement des dirigeants dicté par les méthodes d’affaires traditionnelles ». (Zhang & Dodgson, 2007). D’où la nécessité de comprendre pourquoi dans certaines cultures l’accélération de l’internationalisation de la PME et plus rapide et précoce par rapport a d’autre cultures tardives.

Dans ce papier nous pouvons estimer que la culture nationale, peut avoir des influences sur la rapidité et la précocité de l’internationalisation des PME, dans ce sens nous avons essayé d’élaborer un modèle conceptuel élaboré de six hypothèses en se basant sur le modèle de (Hofstede & Minkov ; 2010) et celui de (Servantie.V ; 2007) qui sera testé dans le contexte des PME agroalimentaire Marocaines.

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