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Un plan stratégique pour le développement des zones d ombre

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Academic year: 2022

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Photo :FatehGuidoum ©

Quotidien National d’Information - 9

e

Année - Jeudi 28 janvier 2021 - 15 Joumada Al Thani 1441 - N° 2609 - Algérie : 10 DA / 1 €

Il comprend plusieurs segments

Un plan stratégique pour

le développement des zones d’ombre

Les données relatives à la mise en œuvre du Plan stratégique pour le développement stratégique des zones d’ombre au titre de l’année 2020 font ressortir un bilan positif en termes de concrétisation

des objectifs tracés et de réalisation d’effets concrets sur le terrain.

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I N F O R M E R E T P E N S E R L I B R E M E N T Q u o t i d i e n N a t i o n a l d ’ I n f o r m a t i o n w w w . l e c h o d a l g e r i e - d z . c o m

Grève des 8 jours

Un appui à la lutte pour l’indépendance sur la scène internationale

Algérie-Etats-Unis

Boukadoum félicite Antony Blinken pour sa nomination au poste

de secrétaire d’Etat

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ONU-UA

Boukadoum : «L’Afrique doit rester unie pour réformer le Conseil de sécurité»

Lutte contre la Covid-19

L’Algérie respecte les droits de l’homme et ses engagements internationaux

Lire page 4 Lire page 5

Armée

Chengriha préside une réunion de travail sur la situation sécuritaire dans

le pays et dans la région

OIRP

Taghreed Jabr salue les efforts de l’Algérie pour faire face à la pandémie

de la Covid-19

Lire page 16 Lire page 5

Nouveaux cas Guérisons Décès

262 202 6

Lire page 3

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Echos u ou r

2 d j

Edité par la Sarl Echo Medias Algérie

www.lechodalgerie-dz.com

E-mail : echodalgerie@gmail.com

Directeur Général

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Quotidien National

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Compte N° :

lechodalgerie-dz.com

w w w.

Directeur Technique Walid Boumaaraf Rédacteur en Chef Mouloud Hamdi Directeur de la Publication

Ahsene Saaid Directrice de la Rédaction

DrLila Meraou

Lutte contre le terrorisme

Reddition d’un terroriste et arrestation de trois éléments de soutien

au terrorisme en une semaine

Affaire de braquage d’une bijouterie à Skikda

Deux accusés sous mandat de dépôt

Le juge instructeur près le tribunal de Skikda a ordonné mardi de placer en détention deux personnes accusées du braquage avec arme à feu d’une bijouterie du centre-ville de Skikda. Les deux prévus ont été accusés de

«constitution d’une association de malfaiteurs avec l’intention de voler et braquer par le recours à une arme à feu et le port d’arme et de munitions de la catégorie 5 sans autorisation». Les services de sûreté de wilaya de Skikda ont indiqué qu’à la suite du braquage avec utilisation d’un fusil de chasse perpétré, samedi dernier vers 18h, dans une bijouterie du centre- ville de Skikda et des appels lancés par des citoyens et le propriétaire du commerce, les patrouilles à pied des forces de la police sont intervenus avec professionnalisme en sécurisant le lieu et en encerclant l’un des braqueurs en flagrant délit «dans moins de cinq minutes». Les policiers ont réussi à récupérer les bijoux volés et saisir l’arme utilisée qui est un fusil de chasse de 12 mm de calibre. L’enquête préliminaire approfondie et élargie vers une autre wilaya de l’Est pour déterminer l’origine de l’arme a conduit à l’arrestation du second complice dans la wilaya de Skikda et à l’identification d’un troisième suspect. Un dossier pénal a été constitué contre les deux prévenus pour «constitution d’une association de

malfaiteurs avec l’intention de préparer et commettre un vol avec violence et utilisation d’une arme à feu, l’atteinte à l’ordre public, port et trafic d’arme de la catégorie 5 sans autorisation» avant leur présentation devant le parquet du tribunal de Skikda. Les services de la sûreté ont salué, dans le communiqué, le rôle des citoyens dans le soutien de l’intervention des éléments de la police se trouvant sur le terrain.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des forces de l’ANP et des services de sécurité, un terroriste s’est rendu aux autorités militaires à Bordj Badji Mokhtar, dans la 6eRM, ajoutant qu’il s’agit de «Larbi Ladmi Mahdi, alias Abba, qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 au niveau du Sahel. Ledit criminel avait en sa possession un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et une quantité de

munitions, tandis que des détachements de l’Armée nationale populaire ont arrêté trois éléments de soutien aux groupes terroristes à Tiaret et Khenchela».

Une quantité de 14,106 kg de kif traité, 18 131 comprimés psychotropes et trois véhicules

touristiques ont été saisis par les services de sûreté de wilaya de Batna dans des opérations distinctes. «Les brigades relevant de la police judiciaire ont, lors d’opérations distinctes, saisi ces quantités de stupéfiants et confisqué trois véhicules utilisés dans le transport de ces produits hallucinogènes.» «Sept repris de justice, impliqués dans cette affaire, ont été arrêtés», précisant que les mis en cause, âgés entre 28

et 42 ans, et issus des wilayas de Batna, M’sila et d’El Oued, s’apprêtaient à vendre la marchandise saisie. Ces opérations ont été mises sur pied après l’exploitation de renseignements et l’élargissement du domaine de compétence aux wilayas de M’sila et d’El Oued, dans lesquelles 10,250 kg de kif traité ont été saisis en possession d’un individu interpellé par les force de l’ordre. Une quantité de 8400 comprimés psychotropes a également été confisquée lors de ces opérations. Dans le même contexte, deux personnes,

âgées de 37 et 43 ans, ont été mises hors état de nuire dans la ville de Aïn Touta (Batna) pour possession de substances psychotropes. La perquisition du domicile de l’un des deux suspects a permis de découvrir une quantité de 9731 comprimés d’hallucinogène et 30 cartouches de 12 et 16 mm. Après l’achèvement des démarches judiciaires, les mis en cause ont été présentés devant les instances judiciaires territorialement compétentes,

Aïn Témouchent

Deux corps sans vie rejetés par les vagues

Deux corps sans vie rejetés par les vagues ont été découverts, mardi, dans la zone rocheuse des côtes de la commune de Terga (Aïn Témouchent). Les deux corps sans vie de sexe masculin, dans un état de

décomposition très avancé, ont été évacués par les services de la Protection civile vers la morgue de l’Etablissement public hospitalier Ahmed Medeghri, de Aïn Témouchent. Les services de sécurité compétents territorialement ont ouvert une enquête pour connaître les circonstances de cette découverte macabre.

Douanes

Saisie de 16 tonnes de kif traité, 1,5 million de comprimés psychotropes et 18 kg de cocaïne en provenance du Maroc

Batna

Prise de plus de 14 kg de drogue et 18 131 comprimés psychotropes

Aïn Defla

Démantèlement d’un réseau international spécialisé dans la contrebande et le trafic d’ivoire

Le directeur de la répression de la fraude auprès de la direction générale des Douanes algériennes, Arezki Hennad, a annoncé, mardi à Alger, la saisie en 2020 de 16 tonnes de kif traité, plus de 1,5 million de comprimés psychotropes et 18 000 kg de cocaïne en provenance du Maroc. Intervenant sur les ondes de la Radio internationale (RAI), M. Hennad a déclaré que «les services des Douanes ont saisi, en 2020, 16 tonnes de kif traité et plus de 1,5 million de comprimés psychotropes, en sus de 18 kg de cocaïne». «Nous connaissons tous la provenance

de ces drogues, le côté ouest du pays.» Le responsable a rappelé, également, la saisie de 220 000 unités de différents produits contrefaits, dont la plupart provenaient du Maroc durant la même période. Invité de la même émission, le sous-directeur des contentieux à la DG des douanes, Abderrahmane Hamdi, a indiqué que les services des Douanes ont traité 17 286 affaires en 2020 et dressé des contraventions d’une valeur de 156 mds de dinars, outre la saisie de 456 620 euros, 34 900 dollars et 23 kg d’or.

Les services de sécurité de Aïn Defla ont démantelé récemment un réseau international de dix personnes, (dont un ressortissant d’un pays africain), versé dans la contrebande et le trafic d’ivoire, en saisissant 17,44 kg de cette matière rare. Ayant eu vent des agissements suspects d’individus s’adonnant à la contrebande et au trafic d’ivoire à Aïn Defla, les éléments de la brigade de lutte contre la cybercriminalité, relevant de la sûreté de wilaya de Aïn Defla, en coordination avec la Brigade de renseignement et d’investigation (BRI) de la même institution ainsi que du parquet de Aïn Defla, ont mis en place un plan minutieux visant leur neutralisation. Après les avoir identifiés,

les policiers ont lancé de vastes investigations, lesquelles ont permis d’arrêter, jeudi dernier, trois d’entre eux à bord d’un camion à hauteur de Aïn Defla, dont la fouille minutieuse a permis de mettre la main sur 4 morceaux de défenses d’éléphants d’un poids total de 6 kg que les suspects envisageaient d’écouler de manière clandestine. Acculés, les trois individus ont fait état de sept de leurs acolytes appartenant au même réseau et résidant dans l’une des communes de la wilaya de Tlemcen. Après avoir identifié ces derniers, les policiers, munis d’un mandat de perquisition délivré par le parquet de Aïn Defla, et en vertu du principe de l’élargissement

des compétences, les policiers les ont arrêtés, après avoir procédé à la fouille minutieuse de leurs domiciles, saisissant 11 kg d’ivoire, dont une partie sous forme d’objets d’art sculptés.

En sus de l’ivoire, l’opération a également permis la saisie d’un véhicule touristique utilisé par les membres du réseau dans leur activité illicite. Les mis en cause (âgées entre 28 et 38 ans) ont été présentés mardi devant procureur de la République près le tribunal de Aïn Defla en vertu d’un dossier comportant les griefs de «constitution d’un groupe de malfaiteurs en vue de préparer une activité liée à la contrebande par le recours à un moyen de locomotion».

Tlemcen

Saisie de plus de 11 kg de kif traité

Les éléments de la police de Tlemcen ont saisi 11,790 kg de kif traité dans les environs de la commune. L’opération a été menée par la brigade de lutte contre la drogue relevant de la police judiciaire en collaboration avec des douaniers, sur la base d’informations faisant état d’un véhicule

transportant une quantité de drogue. Un plan a été mis en œuvre. Ce dernier a permis d’intercepter le véhicule suspect à son bord deux personnes (un homme et une femme) au niveau de la RN35 à proximité du village de Boutrik dans la commune de Fellaoucene. Lors de la fouille du véhicule,

11,700 kg de kif traité ont été découverts dissimulés à l’intérieur de la voiture ainsi qu’une somme de 23 000 DA qui ont été saisis. L’enquête a permis l’arrestation d’un troisième prévenu en possession de 910 grammes de kif traité et la saisie d’un motocycle, a-t-on souligné. Une procédure

judiciaire a été engagée contre les trois mis en cause pour les présenter devant le procureur de la République près le tribunal de Nedroma qui a ordonné de les placer en détention préventive et d’accorder la liberté provisoire à la femme en attendant le procès.

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3 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le conflit engagé entre le Maroc et la République sahraouie (RASD) pourrait menacer la stabilité régionale, a déclaré mardi, à l’agence Sputnik, le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, soulignant l’urgence de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. «L’escalade» que connaît le conflit entre le Royaume du Maroc et la RASD «pourrait menacer la stabili- té régionale et «nous voulons trouver une solution le plus tôt possible», a-t-il indiqué, ajoutant que «la principale tâche à accomplir est la mise en œuvre du plan visant à faire cesser les hostilités et à la tenue d’un référendum pour l’autodéter- mination» du peuple sahraoui. Le chef du CPS a signalé que le président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa, avait

demandé à l’Organisation des Nations unies de désigner rapi- dement un émissaire pour contribuer à régler le conflit. Un poste vacant depuis la démission de l’envoyé du secrétaire général de l’ONU, Horst Kohler, en mai 2019. L’organisation du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental a été décidée en 1991. Date à laquelle un cessez- le-feu a été proclamé et qui a été rompu en novembre dernier par l’armée marocaine. Le 10 décembre 2020, l’ancien prési- dent américain, Donald Trump, avait annoncé reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en contre- partie de la normalisation des relations entre le Maroc et l’en- tité sioniste, allié des Etats-Unis. Cette proclamation a été décriée aussi bien à l’étranger qu’aux Etats-Unis et au sein

même du parti de Donald Trump. Plusieurs personnalités politiques aux Etats-Unis et dans d’autres pays ont signalé le caractère illégal de l’annonce faite par le 45

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président améri- cain, rappelant que le Sahara occidental était considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome. De son côté, le président de l’UA, Cyril Ramaphosa, a appelé, dimanche, les Etats-Unis à «annuler rapidement» la décision de Donald Trump concernant le Sahara occidental. Il a expri- mé son «inquiétude» quant au «manque de progrès dans le processus de résolution du conflit au Sahara occidental, dans le sens de la reconnaissance du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance».

R. N.

Smaïl Chergui à l’agence Sputnik

«L’escalade du conflit entre le Polisario et le Maroc menace la stabilité régionale»

Il comprend plusieurs segments

Un plan stratégique

pour le développement des zones d’ombre

Les données relatives à la mise en œuvre du Plan stratégique pour le développement stratégique des zones d’ombre au titre de l’année 2020 font ressortir un bilan positif en termes de concrétisation des objectifs tracés et de réalisation d’effets concrets sur le terrain.

L e plan de développement vise à «satisfaire les besoins de la population des zones d’ombre en eau potable, généraliser le raccordement à l’électricité, au gaz naturel et à désenclaver les zones isolées et montagneuses, tout en améliorant les conditions de la scolarisation des enfants. Dans ce cadre, il a été procédé, selon la même sour- ce, à «l’organisation d’un recensement moderne et partici- patif des zones d’ombre, dans le but d’orienter les opéra- tions de développement, et ce, à travers la mise au point d’un système informatique au niveau local, renfermant 16 critères d’évaluation. De même qu’il a été procédé à l’ins- cription des opérations, en associant les citoyens et les asso- ciations locales, ce qui a permis de recenser 13 587 zones d’ombre au niveau national. Les indicateurs de l’année écoulée montrent «l’achèvement de 7276 projets sur 8143 projets recensés, soit un taux de réalisation de 89,35%», selon la même source, qui fait état de l’enregistrement d’un taux d’avancement de 80% dans 633 opérations et d’un taux de 50% dans 635 opérations, ainsi que d’un nombre global des projets inscrits qui s’élève à 12 841 projets. Dans le but de parachever les opérations inscrites, «une enveloppe de 188,42 milliards DA a été mobilisée, à la faveur de la réorientation des programmes inscrits précédemment à la charge du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, des budgets des Collectivités locales et des Plans communaux de développement (PCD). Bien que coïncidant avec les efforts de lutte contre le Covid-19, la mise en œuvre du Plan de développement des zones d’ombre a permis d’avoir «des effets concrets sur le terrain». Ainsi, en termes de l’Alimentation en eau potable (AEP), «le réseau de l’eau s’est vu renforcer par la réalisation de 2700 km de réseaux».

Il s’agit également de la réhabilitation 495 km et le raccor- dement au réseau d’eau, de plus de 173 000 foyers au profit de près de 830 000 habitants. Quant à l’assainissement, «un nouveau réseau de 1100 km a été réhabilité et plus de 79 000 foyers raccordés, au profit de près de 398 000 habitants». En matière d’énergie électrique, «un nouveau réseau de 218 km a été réalisé et plus de 33 000 foyers raccordés au profit de près de 166 000 habitants, en sus de l’équipement de 2531 logements de 860 panneaux solaires». S’agissant de l’éclai- rage public et de l’approvisionnement en gaz, la même sour- ce a fait état de la réalisation de 600 km de réseau d’éclaira- ge public et de la réhabilitation de 253 km», outre «la réali- sation de 2055 km du réseau et du raccordement de plus de 56 000 foyers en gaz, au profit de près de 284 000 habi- tants». Les opérations de désenclavement ont permis de

«renforcer le réseau routier par la réalisation de 1323 km, la réhabilitation de plus de 2800 km et l’ouverture de 884 km de voies dans des zones isolées».

la mise en œuvre du Plan de développement des zones d’ombre a permis d’avoir

«des effets concrets sur le terrain»

Afin d’améliorer les conditions scolaires, «375 salles d’étu- de et 84 cantines scolaires ont été réalisées et 298 écoles et 51 restaurants réhabilités, outre le renforcement du parc du transport scolaire par 471 nouveaux bus et 515 bus loués».

A l’effet de renforcer les structures de santé de proximité,

«32 nouvelles salles de soins ont été réalisées et 175 autres réhabilitées», en sus de «225 espaces de loisirs réalisés». À ce titre, une délégation, composée de représentants de la société civile et de notables des régions les plus reculées du pays, a été reçue ces derniers jours par plusieurs ministres

qui ont écouté leurs doléances et se sont engagés à résoudre les préoccupations soulevées par les habitants de ces régions dans le cadre du programme de prise en charge des zones d’ombre. Les membres de l’exécutif, qui ont longuement écouté les préoccupations des citoyens portant essentielle- ment sur l’alimentation en eau potable, en gaz, en électrici- té et en infrastructures de base, ont assuré que tous les moyens permettant une prise en charge rapide de ces zones vont être déployés. De même qu’ils ont mis en avant l’im- pératif de proposer des solutions rapides, efficaces et durables pour résoudre ces problèmes. Ils ont également relevé l’intérêt suprême accordé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au dossier du dévelop- pement des zones d’ombre à travers l’ensemble du territoire national, notamment les régions du Sud, soulignant l’impor- tance des solutions optimales pour le désenclavement et le développement de ces zones. Ceci intervient au moment où le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, ne cesse de réaffir- mer la volonté du président de la République d’accorder une priorité absolue au développement des zones d’ombre.

Les citoyens incités à se tourner vers l’avenir et à veiller au respect des devoirs

envers le pays

S’engageant à répondre à toutes les demandes de dévelop- pement des zones d’ombre en termes de transport, d’électri- cité, de gaz et de prestations de santé, le Premier ministre a rappelé qu’il s’agit d’accumulations de plusieurs années. Il a appelé, dans ce sens, les citoyens à se tourner vers l’ave- nir et à veiller au respect des devoirs envers le pays. Le Premier ministre avait mis l’accent, lors de la dernière ren- contre avec les walis, sur l’impérative ouverture d’un dia- logue avec les citoyens avant d’imposer toute idée dans la

résolution des questions soulevées sur le terrain. Djerad qui a plaidé pour l’assimilation et la prise en charge des pro- blèmes et des préoccupations des citoyens, dans le cadre de la démocratie participative, a également mis l’accent sur l’importance de la communication, notamment avec les citoyens des zones d’ombre afin de prendre connaissance de leurs préoccupations et leurs priorités. Parmi les premières, le Premier ministre a cité l’adoption d’une approche globa- le pour «une intervention rapide dans les zones d’ombre» et la définition d’un calendrier de travail pour l’exécution du programme destiné à ces régions, car l’Algérie nouvelle, c’est à la fois un mécanisme, des moyens et un nouveau mode de gestion, a-t-il soutenu. Il a annoncé, par la même occasion, le renouvellement prochain du cadre éthique applicable à l’ensemble des agents publics pour la préven- tion des conflits d’intérêt, précisant que le gouvernement procèdera, dans les prochains jours, au renouvellement du cadre éthique applicable à l’ensemble des agents publics, cadres et fonctionnaires de l’Etat, pour prévenir les conflits d’intérêt, soulignant que la charte en vigueur dans l’admi- nistration et les entreprises publiques visait la moralisation des relations dans ces milieux. Mettant l’accent sur l’impé- rative moralisation de la vie politique, M. Djerad a exhor- té les ministres et les walis à combattre toutes les formes de corruption et les corrupteurs, qui sapent les efforts actuels. À ce propos, il a affirmé que la lutte contre la cor- ruption et la bonne gestion des deniers publics étaient de nature à renforcer la confiance entre le citoyen et l’Etat.

Plaidant pour une rupture totale avec les pratiques des anciens gouvernements qui ont conduit, a-t-il dit, à des dérives graves et inacceptables, M. Djerad a insisté sur la rationalisation des dépenses et la rigueur dans la gouver- nance des affaires de l’Etat.

T. Benslimane

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4 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a souligné, mardi soir, la néces- sité pour les pays africains de «préserver leur unité» et leur «cohésion» et de parler d’une

«même voix» afin d’obtenir deux sièges per- manents au Conseil de sécurité des Nations unies. «Nous devons préserver notre unité et notre cohésion et parler d’une seule et même voix (en formant un bloc) autour d’une

même position africaine», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne intervenant au cours de la réunion ministérielle de la Commission de l’Union africaine en charge du dossier de la réforme du Conseil de sécu- rité de l’ONU. «Notre groupe est le plus grand bloc électoral, il représente 28% de l’Assemblée générale des Nations unies et si nous restons unis et résolus, nous serons cer-

tainement capables d’atteindre notre objectif et de corriger l’injustice de longue date que l’Afrique continue à subir», a-t-il soutenu.

C’est «en accordant (à l’Afrique) deux sièges permanents et en augmentant sa repré- sentation dans la catégorie des sièges non permanents», que cette injustice sera levée, assure le ministre qui a mis l’accent sur la

«nécessité de réformer les méthodes de tra- vail du conseil de sécurité». Lundi dernier, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Sofiane Mimouni, a indiqué que la réforme des Nations unies ne peut être complète qu’avec une «augmenta- tion de la taille et de la composante» du Conseil de sécurité de manière à refléter les

«réalités géopolitiques actuelles». «Nous partageons l’avis selon lequel toute réforme de l’ONU ne sera complète sans une aug- mentation de la taille et de la composante du Conseil de sécurité de manière à refléter les réalités géopolitiques actuelles», a déclaré le représentant de l’Algérie au cours de la pre- mière réunion informelle sur la réforme du Conseil de sécurité. Une telle réforme devrait rendre le Conseil de sécurité plus

«représentatif, efficace et transparent», tout en légitimant et renforçant ses capacités de contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales, a relevé le diploma- te. A ce titre, l’ambassadeur a estimé que les revendications de l’Afrique concernant l’at- tribution de sièges permanents au continent

étaient «légitimes» et que le soutien crois- sant d’un grand nombre d’Etats membres à la position commune africaine était une preuve concluante de la nécessité de réparer l’injustice historique qui affecte le continent africain. En février 2020, l’Algérie avait appelé New York à réparer l’injustice histo- rique que l’Afrique continue de subir, en attribuant dans le cadre de la réforme du Conseil de sécurité deux sièges permanents au continent. La délégation algérienne à New York avait alors réitéré le soutien de l’Algérie à la position africaine commune sur cette réforme, telle que reflétée dans le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte. Pour l’Algérie, les deux sièges perma- nents doivent avoir «tous les privilèges et droits inhérents à cette catégorie, y compris le droit de veto», réclamant par la même occasion deux autres sièges non permanents.

L’Algérie avait également réaffirmé la perti- nence du cycle de négociations intergouver- nementales en tant que forum unique et légi- time pour poursuivre le débat sur la réforme du Conseil de sécurité en vue de réaliser une réforme qui englobe les cinq principaux aspects de cette réforme, à savoir les catégo- ries de membres, la question du droit de veto, la représentation régionale, la taille du Conseil de sécurité élargie et ses méthodes de travail et la relation entre le Conseil et l’Assemblée générale.

N. I.

ONU-UA

Boukadoum : «L’Afrique doit rester unie pour réformer le Conseil de sécurité»

Grève des 8 jours

Un appui à la lutte pour l’indépendance sur la scène internationale

La grève des 8 jours (du 28 janvier au 4 février 1957), observée en pleine guerre de Libération nationale, a constitué un appui considérable pour porter la lutte pour l’indépendance sur la scène internationale,

a affirmé le professeur Mohamed Lhacène Zeghidi, historien et enseignant à l’université d’Alger.

C ette action, décidée par le Front de libération nationale (FLN), était un

«choix salutaire» pour appuyer le combat des Algériens pour l’indépendance, lors la tenue de la 11

e

session de l’Assemblée générale de l’ONU consacrée à la cause nationale, a expliqué l’universitai- re dans un entretien à l’APS. L’historien estime qu’après le congrès de la Soummam,

«il était impératif de mobiliser l’opinion publique internationale sur la cause algé- rienne et que le FLN en était le seul guide».

«C’est la raison pour laquelle les membres du CCE avaient décidé de se lancer dans la lutte pacifique», a-t-il dit, ajoutant que jus- qu’en 1956, les dirigeants du FLN «focali- saient sur l’organisation et la mobilisation à l’intérieur». L’universitaire considère que la grève des 8 jours était un modèle d’organi- sation, car «tout a été pris en considération pour permettre au peuple, notamment les couches sociales défavorisées, de subvenir à leurs besoins durant la période de la grève», soutenant que cette action, qui était un tour- nant dans la guerre de Libération nationale, était «un pari réussi pour les dirigeants du FLN». M. Zeghidi souligne que l’adhésion à l’appel du FLN à travers le territoire natio- nal était le fruit de l’organisation et de la restructuration de la société après le Congrès de la Soummam. Cela s’explique, poursuit-t-il, par le fait qu’en 1956 plusieurs organisations ont vu le jour, notamment l’Union des étudiants musulmans algériens, l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l’Union générale des commer- çants algériens (Bugac). En plus de l’écho jugé retentissant de la grève sur le plan inter- national, l’événement a eu aussi des retom- bées à l’intérieur, selon l’historien. «La grève a fait avorter les réformes annoncées sous Jacques Soustelle et démoli la politique de la force et la solution militaire décidée par l’administration coloniale. Cet événe- ment historique a brisé le mur de la peur et

montré l’adhésion du commerçant algérien à la révolution», a-t-il ajouté.

La Zone autonome d’Alger mise à rude épreuve

La grève des 8 jours était aussi une période difficile pour les militants de la Zone auto- nome d’Alger (ZAA), selon plusieurs témoins. Lachgar Mohamed Laïd, militant dans la ZAA, affirme que la grève était une réponse à l’administration coloniale qui

«voulait démontrer par tous les moyens que le FLN ne représentait rien. «A ce moment- là, il y avait plusieurs tiraillements, les mes- salistes ont créé le MNA, un mouvement contre-révolutionnaire. Ensuite, il y a eu la création des (combattants de la liberté) par les communistes. Le FLN a donc décidé de prendre les choses en main et voulait démon- trer que le peuple était derrière lui», souligne M. Lachgar. Il affirme que l’armée coloniale considérait la grève comme «une action insurrectionnelle» pour justifier la répres- sion, les tortures et les massacres qui ont été commis. En dépit de la répression, l’organi- sation de la ZAA, décapitée durant la grève, a été recréée au bout de deux mois, soutient M. Lachgar, soulignant que «La Zone auto- nome a résisté pendant plusieurs mois, mal- gré le quadrillage de la ville par l’armée coloniale et des actions spectaculaires y ont été organisées». Belkacem Khezmat, délé- gué des moudjahidine de la daïra de Bab El Oued, était au moment des faits un transpor- teur d’armes à La Casbah d’Alger. Il dit se rappeler que la réaction des soldats français pour tenter de casser la grève n’a eu lieu qu’au troisième jour. «Les soldats ont sacca- gé les magasins et forcé les employés gré- vistes à se rendre à leur travail. Il y a eu plu- sieurs arrestations, des emprisonnements, des tortures et des disparitions», raconte-t-il.

«On a compris que le peuple devait être entendu dans le monde entier et que l’ALN

n’était pas composé de bandits, mais de révolutionnaires», ajoute l’ancien transpor- teur d’armes, qui a été chargé durant la grève de collecter des fonds pour aider les familles nécessiteuses. Si Tahar, un militant de l’ALN au Clos Salembier, à Alger, évoque, pour sa part, «les glorieuses journées» de la grève des 8 jours, mais qui ont été marquées par une violence de la part de l’armée coloniale.

«Les paras avaient encerclé Alger et forcé des portes de maisons durant la nuit à la recherche de militants. Ils ont même désha- billé des femmes devant leur mari, des maga- sins de commerçants grévistes ont été pillés», se remémore-t-il, les larmes aux yeux. Ce témoin considère que la grève avait permis de «fournir» les maquis, notamment ceux des Wilayas IV et III, en militants. «Ces derniers fuyaient Alger. Ils préféraient mou- rir au maquis les armes à la main que de

mourir torturés», confie Si Tahar, rappelant que c’était la première fois qu’il voyait «les bérets verts», des unités de parachutistes spé- cialisés dans la torture. Avec amertume, il estime que l’ALN avait perdu, lors de cette grève, plusieurs de ses militants qui ont été soit arrêtés, soit liquidés et dont un nombre important demeure, selon lui, disparu à ce jour. Bourahla Mohamed, militant de la Zone autonome et ancien condamné à mort, a été, lui, arrêté à l’issue de la grève et est resté détenu près de trois mois dans une villa en construction occupée par les paras à El Biar.

«J’étais au milieu de plusieurs personnes qui étaient avec moi en détention, torturées à mort pour certaines d’entre-elles, portées disparues à ce jour, pour d’autres», se sou- vient l’ancien condamné à mort, 64 ans après les faits.

Ahsene S. / Ag.

Ph :D.R.©

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5 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Bouzid Lazhari, a assuré, hier, que l’Algérie était soucieuse du respect des droits de l’homme et de ses enga- gements internationaux dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Lors d‘une rencontre organisée par le Conseil national des droits de l’homme, en coordination avec l’Association internationale de réforme pénale, Lazhari a précisé que «l’Algérie respecte les droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, et ce, conformément à ses engagements interna- tionaux contractés en toute liberté et souveraineté».

Les autorités algériennes «ont pris très vite une série de mesures pour faire face à la pandémie, dont la fermeture des frontières, des écoles et des universités, afin de protéger un droit fondamental qui sous-tend les droits de l’homme : le droit à la vie et à la santé». Et d’affirmer que le Conseil

national des droits de l’homme «ne souscrira jamais à l’idée selon laquelle les mesures prises pour lutter contre la pan- démie ne doivent être soumises à aucune restriction légale».

«Le principe de transparence doit prévaloir et les droits de l’homme doivent être respectés dans la lutte contre cette épi- démie», a insisté Lazhari. A cette occasion, il a rappelé que l’Algérie est parvenue, en cette conjoncture marquée par la pandémie du coronavirus, à organiser un référendum sur la révision de la Constitution, considérant cela comme étant

«une concrétisation sur le terrain de la volonté politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune visant à édifier une Algérie nouvelle où les droits de l’homme sont respectés». Par ailleurs, Lazhari a salué le rôle de la société civile dans l’accompagnement de l’effort national de lutte contre la Covid-19, appelant à lui (la société civile) per- mettre de «contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre

des politiques nationales, étant un partenaire central dans la concrétisation du véritable sens de la démocratie participa- tive». Les différentes stratégies sectorielles élaborées pour faire face au coronavirus ont été présentées lors de cette ren- contre durant laquelle les différents corps de sécurité ont présenté le plans d’action de lutte contre cette pandémie ainsi que le bilan de leurs activités durant la période de pro- pagation du virus et de la collaboration des associations caritatives, du Croissant-Rouge algérien (CRA) et des Scouts musulmans algériens (SMA). Dans son intervention par visioconférence, la directrice régionale de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de l’Organisation internationale pour la réforme pénale (PRI), Taghreed Jabr a salué les efforts que déploie l’Algérie en matière de lutte contre la pandémie de la Covid-19.

A. B.

Lutte contre la Covid-19

L’Algérie respecte les droits de l’homme et ses engagements internationaux

Décidément, il ne se passe pas un jour sans que les Algériens se réveillent sur une nou- velle augmentation successive des prix de l’un des produits alimentaires de large consommation. Depuis près d’un mois, la hausse des prix de volaille crée l’actualité et agace les consommateurs qui jugent ces aug- mentations injustifiées, alors que de l’autre côté, les éleveurs et détaillants mettent en avant la cherté de l’aliment sur les marchés internationaux. Par exemple, le prix de pou- let a augmenté de plus de 50 % dans les bou- chers et les détaillants; alors que les prix étaient en baisse il n’y a pas longtemps.

Et n’en parlons pas de la dinde

Pour l’Office national des aliments du bétail et de l’élevage avicole (ONABEA), les causes de cette flambée des prix de volaille sont l’augmentation des prix des aliments pour animaux sur les marchés internatio- naux, conséquences de la pandémie de Covid-19. «Les prix des aliments pour ani- maux, y compris le soja et le maïs, qui repré- sente 80 % de la composition des aliments pour volaille, ont augmenté de manière significative en moins de six mois», a expli- qué, hier, sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio nationale, Mohamed Betraoui, prési- dent de l’ONABEA. «Le prix du maïs sur le

marché mondial en juin 2020 était d’environ 265 dollars/tonne, mais il a dépassé 270 dol- lars/tonne ce mois-ci, ainsi que le prix des extraits de soja en juin dernier qui était de 350 dollars, et actuellement son prix dépas- se 590 dollars. Cette augmentation est sou- mise à des facteurs internationaux qui impactent les bourses mondiales, mais j’an- nonce aux éleveurs la disponibilité prochai- ne de ce produit à nouveau au niveau inter- national et le retour de la stabilité des prix dans les semaines à venir», a-t-il rassuré.

L’Algérie importe plus de 5 millions de tonnes d’extraits de maïs et de soja, et dans le but de réduire la facture d’importation estimée à plus de 1,2 milliard de dollars, un certain nombre de mesures ont été prises pour assurer l’indépendance dans la produc- tion d’aliments pour volailles. Après le suc- cès de l’expérience de production de maïs jaune sur 79 hectares à Adrar en 2019, 8900 hectares ont été programmés pour cultiver du maïs à Adrar, Ménéa, Ghardaïa, El Oued, Biskra, Naâma et Djelfa, ce qui permettra la production de 30 ou 35 000 tonnes au maxi- mum. «Nous prévoyons que la moitié de nos besoins alimentaires seront satisfaits à l’ho- rizons 2030», a estimé Mohamed Betraoui.

Révélant que la consommation moyenne par les algériens de la viande blanche est à d’en- viron 50 000 tonnes/mois, le président de

l’ONABEA a affirmé que la production de viande blanche en Algérie dépasse les besoins du marché intérieur, ajoutant que le prix moyen du kilogramme ne dépasse pas 260 DA. Betraoui a fait savoir que les niveaux de consommation de viandes blanches en Algérie sont en ligne avec les moyens de consommation mondiaux qui sont à 18 kg par personne, expliquant que la consommation moyenne de volaille en Algérie est à15 kg par personne. Concernant les mesures prises pour assurer la commercialisa- tion des produits de large consommation pen- dant le mois de Ramadhan, le même respon- sable a déclaré que les préparatifs en ce qui concerne les poussins et même les chambres froides sont en cours, ajoutant que de la viande fraîche et surgelée sera fournie pour couvrir toutes les demandes. Pour rappel, en début de ce mois de janvier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hemdani, avait présidé une réunion consa- crée à la situation de la filière avicole au cours de laquelle il a annoncé des mesures urgentes pour permettre à la filière de dépas- ser la crise actuelle. Lors de cette réunion d’examen de la situation à laquelle fait face la filière avicole suite aux conséquences de la crise sanitaire et la hausse des prix des matières premières composant l’aliment, Hemdani a affirmé que des mesures urgentes

vont être prises pour permettre à la filière de dépasser la crise actuelle, notamment via la relance du Système de régulation des pro- duits agricoles (Syrpalac) pour absorber le surplus de production et éviter des pertes supplémentaires aux producteurs.

Au cours de cette réunion, tenue en pré- sence des membres du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole (CNIFA), des directeurs des groupes écono- miques et instituts techniques concernés ainsi que des cadres du secteur, le ministre de l’Agriculture a également demandé l’exa- men d’une éventuelle exonération temporai- re de la TVA sur les tourteaux de soja impor- tés dont les prix ont flambé sur le marché international. De plus, Hemdani a donné ins- truction pour suivre la mise en œuvre des dispositions prévues dans la convention cadre signée entre le ministère et la BADR notamment celle relatives au rééchelonne- ment des dettes des producteurs et l’octroi des crédits de campagne et celui de l’inves- tissement à toutes les filières agricoles y compris l’aviculture. Pour la mise en œuvre de ces mesures d’urgence et le suivi de l’évolution de la situation de la filière, Hemdani a installé un groupe de travail composé des représentants de l’administra- tion et des membres du CNIFA.

M.W. Benchabane

Flambée des prix de volaille

Plusieurs causes sont derrière leur hausse

OIRP

Taghreed Jabr salue les efforts de l’Algérie pour faire face à la pandémie de la Covid-19

La directrice régionale de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) de l’Organisation internationale pour la réforme pénale (OIRP), Taghreed Jabr a salué, mercredi, les efforts consentis par l’Algérie en matière de lutte contre la pandémie de la Covid-19.

I ntervenant en visioconférence, lors d’une table ronde organisée par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH), en coordination avec l’OIRP à Alger sur «Les enseignements tirés dans la lutte contre la pandémie du nouveau Coronavirus, selon les normes internationales en Algérie», Mme Jabr a salué «l’ensemble des mesures et dispositions prises par l’Algérie, en vue de faire face à la pandémie de la Covid-19», qualifiant ses efforts de

«colossaux». Après avoir souligné que l’Etat algérien «a classé la protection du droit à la vie et à la santé en tête de ses priorités dans le cadre de sa stratégie pour endiguer le Coronavirus», elle a qualifié cette démarche de «vision importante adoptée par l’Algérie, en dépit des défis imposés par la pandémie».

Elle a également évoqué les aides internatio- nales initiées par l’Algérie en vue d’enrayer cette épidémie. La directrice régionale de la région MENA de l’OIRP s’est attardée sur le rôle de la Justice en Algérie qui a assuré la continuité des audiences des procès, ainsi que la contribution des détenus à l’effort national pour garantir les moyens de prévention

contre la propagation de la Covid-19, notam- ment la confection des bavettes, et ce, en par- tenariat avec l’OIRP, louant, par ailleurs, les efforts des staffs médicaux, des corps de sécurité et des services de la protection civile ainsi que le rôle de la société civile dans la riposte à la pandémie en Algérie. Evoquant la contribution de l’Organisation en matière de lutte contre la pandémie, la directrice a énu- méré, entre autres, les directives à suivre pour endiguer la propagation du virus au niveau des structures de la justice dans le monde et le soutien technique et financier au profit de celles dans la région arabe, aussi bien que le rôle de l’Organisation dans la désinfection des établissements sécuritaires et carcéraux, etc. Créée en 1989, l’OIRP dont le siège cen- tral est basé à Londres, est une organisation internationale non gouvernementale (ONG) qui a pour mission la réforme de la justice cri- minelle et pénale dans le monde et l’applica- tion des mécanismes universels des droits, ainsi que l’évaluation de la situation des éta- blissements carcéraux en réponse à la deman- de des gouvernements et des ONG qui préco- nisent des améliorations durables, etc. Ont

pris part à cette table ronde, des représentants des différents secteurs ministériels et des corps de sécurité et ce à la faveur d’un expo- sé exhaustif des stratégies sectoriels diverses

adoptées face à la Covid-19, tels que la santé, la solidarité nationale et l’emploi.

Yasmine D. / Ag.

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6 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, a présen- té, mardi, devant la Commission des transports et des télécommunications de l’Assemblée populaire nationale (APN), le bilan d’activités du secteur pour l’exercice 2020 ainsi que ses perspectives, rappelant la poursuite de la moderni- sation et du renforcement du réseau national de télécommunications. Le ministre a présenté, devant la commission, le bilan des réalisations de son secteur durant l’exercice 2020 notamment aux volets télécommunications et postes, à savoir le projet du câble sous-marin en fibre optique Alval/Orval (reliant Alger et Oran à Valence en Espagne) qui permettra d’améliorer la capacité de transmission, outre

«la poursuite du programme de modernisation et du renforcement du réseau de télécommunications et des transports». Il a également fait état de «réalisation de 7000 km de fibres optiques».

Dans ce sillage, Boumzar a fait savoir que son secteur «œuvre à la valorisa- tion et la rationalisation du spectre national des fréquences en vue d’amélio- rer les prestations des opérateurs». Pour ce qui est des zones d’ombre et du grand sud, le ministre a indiqué que son secteur avait réalisé «166 000 points d’accès pour la 4G, outre l’élargissement de la couverture à 85% au niveau de 508 zones isolées». Au volet Poste, Boumzar a mis en avant «la coordination efficace entre son département et la Banque d’Algérie, soulignant que les retraits en 2020 ont atteint près de 4549 mds DA, un chiffre avoisinant le niveau enregistré en 2019». Par ailleurs, le ministre a affirmé que le paiement électronique via la plate-forme d’Algérie Poste a connu une croissance de +487% alors que les opérations enregistrées au niveau des dispositifs de paie- ment électronique d’Algérie Poste ont vu une hausse de +773%. Quant à la

numérisation du secteur, le représentant du gouvernement a passé en revue

«les efforts déployés afin de finaliser la numérisation du retrait de l’allocation forfaitaire de solidarité (AFS), le versement des taxes des inscriptions sco- laires des trois cycles d’enseignement via le service e-paiement ou par carte Eddahabia». Concernant l’amélioration de l’accueil des clients de la Poste, Boumzar a tenu à rappeler que «la période de distribution des retraites est passée de 4 à 12 jours», citant également l’optimisation de l’opérateur public Express mail service (EMS), passant de la 61eposition à la 16eà l’échelle mon- diale». S’attardant sur l’utilisation rationnelle des deniers et la promotion des micro-entreprises, le ministre a mis en avant le rôle du portail «Safqatik» dédié à l’encouragement des projets à travers la publication des appels d’offres publics du secteur de la Poste. De même qu’il a souligné l’importance de la Convention destinée aux entreprises financées dans le cadre du dispositif de l’Agence natio- nale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), rappelant par la même l’élaboration d’un guide des bonnes pratiques simplifiant l’accès des micro-entreprises à la commande publique.

Intervenant suite à l’exposé du ministre, les députés se sont félicités «des efforts consentis par l’Etat au service du citoyen et du pays, notamment en matière de mise en service du câble sous-marin à fibre optique, et l’élaboration de textes réglementaires à approuver ultérieurement par le Gouvernement». Cependant, les membres de la Commission ont jugé primordial de traiter le faible débit d’Internet, développer les prestations des services postaux, remédier à l’insuffi- sance de liquidités et au manque de bureaux postaux.

A. S.

Télécommunication

Boumzar présente le bilan de son secteur et ses perspectives

Les données relatives à la mise en œuvre du Plan stratégique pour le développement stratégique des zones d’ombre au titre de l’année 2020 font ressortir un bilan positif en terme de concrétisation des objec- tifs tracés et de réalisation d’effets concrets sur le ter- rain, a fait savoir, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du terri- toire. Le plan de développement vise à «satisfaire les besoins de la population des zones d’ombres en eau potable, généraliser le raccordement à l’électricité et au gaz naturel et à désenclaver les zones isolées et montagneuses, tout en améliorant les conditions de la scolarisation des enfants». Dans ce cadre, il a été pro- cédé, selon la même source, à «l’organisation d’un recensement moderne et participatif des zones d’ombre, dans le but d’orienter les opérations de développement, et ce, à travers la mise au point d’un système informatique au niveau local, renfermant 16 critères d’évaluation. De même qu’il a été procédé à l’inscription des opérations, en associant les citoyens et les associations locales, ce qui a permis de recen- ser 13 587 zones d’ombre au niveau national. Les indicateurs de l’année écoulée montrent «l’achève- ment de 7276 projets sur 8143 projets recensés, soit

un taux de réalisation de 89.35%», selon la même source qui fait état de l’enregistrement d’un taux d’avancement de 80% dans 633 opérations et d’un taux de 50% dans 635 opérations, ainsi que d’un nombre global des projets inscrits qui s’élève à 12 841 projets. Dans le but de parachever les opérations inscrites, «une enveloppe de 188,42 milliards de dinars a été mobilisée, à la faveur de la réorientation des programmes inscrits précédemment à la charge du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, des budgets des Collectivités locales et des Plans communaux de développement (PCD). Bien que coïncidant avec les efforts de lutte contre le Covid-19, la mise en œuvre du Plan de développe- ment des zones d’ombre a permis d’avoir «des effets concrets sur le terrain». Ainsi, en termes de l’Alimentation en eau potable (AEP), «le réseau de l’eau s’est vu renforcé par la réalisation de 2700 km de réseaux». Il s’agit également de la réhabilitation 495 km et le raccordement au réseau d’eau, de plus de 173 000 foyers au profit de près de 830 000 habi- tants. Quant à l’assainissement, «un nouveau réseau de 1100 km a été réhabilité et plus de 79 000 foyers raccordés, au profit de près de 398 000 habitants».

En matière d’énergie électrique, «un nouveau réseau de 218 km a été réalisé et plus de 33 000 foyers rac- cordés, au profit de près de 166 000 habitants, en sus de l’équipement de 2531 logements de 860 panneaux solaires». S’agissant de l’éclairage public et de l’ap- provisionnement en gaz, la même source a fait état de la réalisation de 600 km de réseau d’éclairage public et de la réhabilitation de 253 km», outre «la réalisation de 2055km du réseau et du raccordement de plus de 56 000 foyers en gaz, au profit de près de 284 000 habitants». Les opérations de désenclave- ment ont permis de «renforcer le réseau routier par la réalisation de 1323 km, la réhabilitation de plus de 2800 km et l’ouverture de 884 km de voies dans des zones isolées». Afin d’améliorer les conditions sco- laires, «375 salles d’étude et 84 cantines scolaires ont été réalisées et 298 écoles et 51 restaurants réhabili- tés, outre le renforcement du parc du transport sco- laire par 471 nouveaux bus et 515 bus loués».

À l’effet de renforcer les structures de santé de proxi- mité, «32 nouvelles salles de soins ont été réalisées et 175 autres réhabilitées», en sus de «225 espaces de loisirs réalisés».

H. H.

Développement des zones d’ombre

Des effets concrets du Plan de développement stratégique

Formation professionnelle

Benfriha :

«Les conventions signées, une opportunité

pour raffermir le lien avec l’économie»

Les conventions conclues par le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels avec les différents partenaires ont été une véritable opportunité pour conforter le rapprochement avec le monde économique, a affirmé, mardi à Djelfa, la ministre du Secteur, Houyam Benfriha. Présidant une rencontre à l’Institut national de formation et d’enseignement professionnels à la cité «Bahrara» dans la ville de Djelfa, au terme de sa visite dans la wilaya, la ministre a indiqué que les «seize conventions conclues récemment avec différents secteurs ont eu un impact positif pour le secteur et permis de raffermir le lien avec l’environnement économique». Benfriha a souligné que les conventions conclues «ont permis de développer des formations qui répondent aux besoins du marché», mettant en avant l’efficacité de la toute première convention avec secteur de la Pêche qui a permis de dispenser des formations

«qualitatives» dans 29 métiers de la pêche et de l’aquaculture. Pour Benfriha, «la convention ne se limite pas seulement aux cérémonies de signature, mais englobe un travail et un grand effort, à travers l’élaboration des programmes et la mise à disposition d’équipements, ainsi que la répartition des spécialités créées de la formation aux établissements du secteur». Le tout correspondant à une cartographie nationale claire et ordonnée, en fonction des besoins de chaque wilaya. La wilaya de Djelfa, bien qu’elle ne soit pas une wilaya côtière, est également concernée par la convention conclue avec le secteur de la Pêche, en ce sens qu’un travail de promotion de l’aquaculture est en cours devant encourager les jeunes à investir ce domaine. Énumérant les secteurs concernés par les conventions de partenariat, la ministre a cité, entre autres, l’Environnement, l’Industrie, ainsi que d’autres départements ministériels en lien avec le développement économique. Lors de cette rencontre, la ministre a écouté un nombre de préoccupations des affiliés au secteur, portant sur plusieurs sujets en lien avec la performance, les promotions et les aspects pédagogiques, ainsi que sur des questions qui concernent les établissements du secteur de la Formation professionnelle dans la wilaya.

La visite de travail et d’inspection effectuée par la ministre Benfriha a concerné plusieurs structures et instituts de formation implantés au chef-lieu de la wilaya, où elle a écouté les préoccupations et intérêts des stagiaires.

Commerce

Lancement des soldes à distance à travers l’ensemble du pays

Le ministère du Commerce a porté à la connaissance de tous les opérateurs économiques que les soldes à distance (commerce électronique) pour la saison hivernale 2021 sont autorisées à travers toutes les wilayas durant la période allant de janvier à fin février 2021.

C

e type de vente est consacré en vertu du décret exécutif 20-399 du 26 décembre 2020 modifiant et complétant le décret exécutif 06-215 du 18 juin 2006 fixant les conditions et les modalités de réalisation des ventes en solde, des ventes promotionnelles, des ventes en liquidation de stocks, des ventes en magasins d’usines et des ventes au déballage. Les opérateurs économiques concernés doivent se rapprocher de la direction du commerce territorialement compétente pour demander la délivrance d’une autorisation pour exercer la vente en solde, conformément à l’article 6 du nouveau décret exécutif, et obtenir toute information utile concernant les modalités de cette activité. Le ministère souligne que les soldes ordinaires sont interdites, en raison de la conjoncture actuelle marquée par la propagation du Covid-19 et des mesures prises par les autorités pour protéger la santé des citoyens et éviter

les rassemblements.

La vente en solde permet aux agents économiques de promouvoir leurs activités

Dans ce cadre, le ministère a appelé les opérateurs économiques à proposer des prix concurrentiels pour permettre aux consommateurs de bénéficier de marchandises et de services à des prix

promotionnels. Les services du ministère du Commerce (administration centrale, directions régionales et directions de wilayas) restent au service des opérateurs pour toute information à travers la cellule d’écoute du ministère du Commerce via le site électronique www.commerce.gov.dz.

Ali B. / Ag.

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7 Actualité w w w. lechodalgerie-dz.com

Le taux d’inflation annuel en Algérie a atteint 2,4% en 2020, a annoncé l’Office national des statistiques (ONS). En 2020 et comparativement à 2019, en dehors des services dont le rythme d’évolution a accusé une baisse, un relèvement a caractérisé les biens alimentaires (+0,2%) et les produits manufacturés (+5,35%), «ce qui a nécessairement influé sur l’évolution du rythme global d’inflation dont le taux passe de 2% en 2019 à 2,4% en 2020», a indiqué l’Office. A fin décembre dernier les biens alimentaires ont connu une légère variation haussière (+0,2%), qui a été tirée essentiellement par les produit alimentaires industriels avec (+1,07%), malgré une baisse de près de 0,7% des prix des produits agricoles frais. La baisse, des prix des produits agricoles frais en 2020, est induite notamment par un recul de près de 4,9%

des prix des légumes frais, la pomme de terre (-12,1%), la viande de poulet (-7,8%). Par ailleurs, l’office relève que d’autres produits ont connu des aug- mentations de prix en 2020. Il s’agit des œufs (+10%) des poissons frais (+13,2%) et des fruits frais avec +6,5%. La variation haussière de prix des produits alimentaires industriels, a été tirée, essentiellement, par une hausse

de huiles et graisses (+1,01%), des céréales (+1,9%) et des lait, formage et dérivés avec près de (+1%), a détaillé l’organisme, relevant une «importan- te» baisse de 6% des prix du sucre. En 2020 les prix des services ont égale- ment enregistré une variation haussière de 1,6% par rapport à l’année d’avant. Quant à la variation mensuelle des prix à la consommation, qui est l’évolution de l’indice du prix du mois de décembre dernier par rapport à celui du mois de novembre 2020, elle est de +0,1%, selon l’Office. En termes d’évolution mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont affiché une baisse de -0,2%, conséquence directe d’un recul de près de 1,4% des produits agricoles frais.Quant aux produits alimentaires industriels, les prix ont connu une hausse modérée de 0,9%

durant le mois de décembre dernier et par rapport au mois de novembre 2020, selon l’organisme des statistiques. Les prix des produits manufactu- rés ont enregistré un taux de près de +0,5%, alors que ceux des services se sont caractérisés par une stagnation.

N. I.

ONS

Le taux d’inflation annuel a atteint 2,4% en 2020

Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, a reçu, mardi à Alger, l’ambassadeur italien en Algérie, Giovanni Pugliese, avec lequel il a évoqué les perspectives du développement des relations de coopération dans le secteur de la transition énergé- tique. Au cours de l’entretien, qui s’est déroulé au siège du ministère, «l’état des relations algéro-ita- liennes dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et les perspectives de leur développement a été passé en revue». À ce titre, le ministre a proposé les axes de coopération que l’Algérie «souhaite approfondir» avec la partie ita- lienne concernant la géothermie, l’énergie solaire, la locomotion électrique, la recherche scientifique, l’hydrogène vert, ainsi que l’appui aux laboratoires de normalisation, à travers le partage mutuel d’ex-

pertise et d’expérience, de savoir-faire, de renforce- ment des capacités, notamment la formation à tra- vers l’appui à la création d’instituts tel que l’Institut de la transition énergétique et des énergies renouve- lables (ITEER). M. Chitour a également saisi cette opportunité pour inviter les entreprises italiennes à

«investir davantage» dans le domaine de la fabrica- tion locale des équipements nécessaires au dévelop- pement de l’industrie des énergies renouvelables, dans ce cadre, «des partenariats sont vivement encouragés et ce dans un esprit gagnant- gagnant».

Dans ce contexte, le ministre a exprimé sa volonté

«d’asseoir une coopération bilatérale avec l’Italie dans le domaine de la géothermie et l’hydroélectri- cité». Pour sa part, M. Pugliese a mis l’accent sur

«les intérêts communs des deux pays dans les domaines des énergies renouvelables et de l’effica-

cité énergétique». Ceci permettra de créer «un cli- mat propice aux nouveaux partenariats, et assurer par là même un développement durable».

L’ambassadeur a aussi marqué la disponibilité des entreprises italiennes à accompagner le secteur dans ses différents projets et à faciliter et encourager la croissance des micro-entreprises et start-ups ainsi que les PME. Il a été ensuite ajouté que parallèle- ment, les deux parties veulent prendre des mesures concrètes en construisant un partenariat renforcé dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique pour accélérer la voie vers une transition énergétique «juste et équitable», ainsi que la possibilité d’un nouveau mémorandum d’en- tente, à l’instar de celui de 2016 qui a été évoqué.

A. B.

Algérie - Italie

La coopération dans le domaine de la transition énergétique évoquée

AOM Invest

Le 1

er

titre participatif assimilé à des

«Soukouks» émis

«incessamment»

Le premier titre participatif assimilé à des «Soukouks» de la finance islamique sera émis

«incessamment» par la société AOM Invest, a indiqué mardi son PDG Hichem Attar, qui compte émettre 2,5 millions de titres d’une valeur nominale de 1000 DA/titre. Le but de ce nouveau produit est «de financer les projets touristiques en difficulté», a expliqué le responsable lors d’une audition accordée par les membres de la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’APN, considérant l’émission de ces titres comme une manière de lever des fonds pour remédier au déficit en matière de

financement du secteur du tourisme.

Ajoutant que ces titres, d’une rémunération, qui varie entre 7 et 8%, contribueront à capter l’argent qui circule dans l’informel, estimant sa valeur «à près de 50 milliards de dollars».

Par ailleurs, le PDG d’AOM Invest a évoqué quelques contraintes administratives, notamment la signature avec l’intermédiaire en opération de Bourse (IOB), révélant que les négociations sont en cours avec les responsables de la CNEP Banque pour conclure le contrat d’intermédiation en Bourse et pouvoir émettre les titres en question. Le responsable a souligné que sa société a rempli les deux obligations

réglementaires, à savoir l’obtention du visa de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (Cosob) en juillet 2020, ainsi que la certification du Haut Conseil islamique attestant que ces titres sont conformes à la Charia, obtenue en septembre dernier. La société souhaite, selon M. Attar, que le ministère des Finances parraine cette opération qualifiée «d’intérêt public» et qui servira, a-t-il estimé, de modèle d’affaires pour d’autres projets et d’autres émissions. Ainsi,

l’accompagnement du ministère assurerait le succès de cette opération, a indiqué M. Attar.

D’autant plus que plusieurs établissements financiers et de banques seraient «ouverts», selon lui, à ce type de

financement et «n’attendent que l’émission de ces titres pour y souscrire». Il a, en outre, cité les partenaires de sa société, en l’occurrence la Banque nationale d’Algérie (BNA), le Fonds d’investissement Djazair Istithmar, Alliance Assurances, ainsi que l’Agence nationale de développement du tourisme (ANDT). A noter que la société AOM Invest spa est la seule PME cotée en Bourse, en Algérie. Ce groupe d’investissement et de placements financiers, à capital mixte public-privé, est spécialisé dans les études de destinations touristiques d’excellence et le développement et l’exploitation de projets touristiques à vocation thermale. Elle a procédé, dernièrement, à l’augmentation de son capital social par émission d’actions nouvelles pour un montant de 56 millions de dinars.

R. E.

Algérie-UE

L’Algérie, un «partenaire important pour garantir la sécurité énergétique des pays de l’UE», affirme John O’Rourke

L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne (UE) en Algérie, John O’Rourke, a estimé, lors d’une audience accordée par le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, que l’Algérie constituait

un «partenaire important» pour garantir la sécurité énergétique des pays de l’UE.

L

e ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, a reçu mardi au siège de son département ministériel, l’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, John O’Rourke, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales, notamment dans le secteur énergétique.

Les deux parties ont mis en exergue, à cette occa- sion, «la solidité des relations et l’impératif de les renforcer à tous les niveaux, d’autant que les pays de l’UE comptent parmi les grands clients et prin- cipaux partenaires de l’Algérie dans le secteur de l’énergie». M. Attar a plaidé, en outre, pour la poursuite et la consolidation de cette coopération à travers la réalisation davantage de projets de parte- nariat dans le cadre du principe gagnant-gagnant.

Le ministre a souligné, par ailleurs, l’importance de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, étant le cadre juridique fondamental à même de booster l’investissement, notamment après la finalisation de l’élaboration de 32 textes d’application. Pour sa part, l’ambassadeur de l’UE a mis en avant l’im- portance du «partenaire algérien dans la sécurité énergétique pour les pays de l’UE». Le diplomate européen a également exprimé l’intérêt des compa- gnies européennes pour l’investissement énergé- tique en Algérie, évoquant les opportunités de coopération et de partenariat notamment en matière de formation, de transfert de technologie et d’assistance technique, pouvant être assurées par l’UE au profit de l’Algérie dans le domaine de la sécurité énergétique. Le même jour, le ministre de l’Energie a reçu l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, avec lequel il a évo- qué les relations bilatérales notamment dans le

domaine de l’énergie. Les deux parties ont exami- né, par la même occasion, les voies de renforcer les relations dans ce domaine. De son côté, l’am- bassadeur français a rappelé nombre de projets et d’investissements réalisés en Algérie en partena-

riat avec des entreprises algériennes. M. Gouyette a également mis l’accent sur les opportunités de coopération et d’échange d’expertises entre les PME des deux pays.

Moussa O. / Ag.

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