Les recettes des douanes et la guerre

Vingt-neuvième Année. — N° 67 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

Mercredi 26 Août 1914 Burearx: R u e de l a S e r r e , 5 8

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ANNONGES

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Les mesures de sécurité

à l'Exposition nationale . La circulaire du 19 et. de la Chambre suisse de l'Horlogerie, qui a paru dans noire dernier n u m é r o , reproduisait u n e lettre du président du groupe de l'Horlo- gerie au Comité central de l'Exposition, qui lui signalait certaines éventualités fâ- cheuses qui pouvaient se produire, en raison des faits de guerre qui se déroulent à n o s frontières.

Voici la. réponse reçue du Comité cen- tral de l'Exposition, dont la portée tran- quillisante ne m a n q u e r a pas d'être ap- préciée par les exposants des groupes de l'horlogerie et de la bijouterie.

Berne, le 20 août 1914.

A Monsieur Fritz Huguenin,

Président de la Chambre suisse d'Horlogerie, Président du Groupe 28,

Neuchàlel.

Monsieur,

Nous vous accusons réception de votre lettre du 10 courant et vous remercions vivement de l'intérêt que vous porkz à l'Exposition et des bienveillantes observations que vous formulez à l'égard de la sécurité des objets exposés.

Aux questions que vous nous posez, nous ré- pondrons en substance que:

I. Les Compagnies d'assurances qui ont assu- mé la charge de l'assurance des objets exposés, sont toutes autorisées par le Conseil Fédéral et ont, en conséquence, déposé des cautions qui couvriraient bien au delà le montant des dégàls causés par l'un ou l'autre des désastres prévus dans la police d'assurance.

II. En cas d'aggravation de la situation ac- tuelle, la poste et les chemins de fer, pourraient garantir le transport avec complète sécurité des objets exposés, de l'Exposition au domicile de l'exposant.

III. Nous avons l'assurance entière que si de nouvelles troupes devaient être levées, le Conseil Fédéral prendrait toutes les mesures que néces- siteraient la garde et la sécurité des objets ex-

posés. Passé 300 soldats sont actuellement chargés de veiller à cette sécurité et ils remplis- sent leur devoir avec une conscience et un zèle qui méritent tous les éloges. Si besoin était, celte troupe pourrait être renforcée et, en cas d'extrême gravité, les coffres-forts et trésors des banques de Berne seraient prêts à recevoir en dépôt les objets du pavillon de l'horlogerie-bijouterie.

Nous avons sur place des personnes qui pour-

raient se charger de la besogne délicate du transport des objets.

Nous voulons, avec vous, espérer que nous ne serons pas obligés d'en venir à ces mesures ex- trêmes et vous prions d'agréer, Monsieur le Président, avec nos remerciements, l'expression de notre parfaite considération.

Comité central de

VExposition nationale suisse, à Berne igi4-

Dr C. MOSER.

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A l'Exposition nationale (Communiqué du Secrétariat de la presse.) O n aurait pu croire q u e les graves évé- nements qui se déroulent à nos frontières o n t relégué l'Exposition nationale à l'ar- rière plan. Il n'en est rien. Même p e n d a n t les premiers j o u r s de la mobilisation de notre armée, le peuple suisse n'a pas ou- blié sa grande revue du travail et les visi- teurs ont accouru chez elle de près et de loin. Aujourd'hui le calme et la confiance renaissent et l'Exposilion en ressent les heureux effet. C'est ainsi que samedi passé le n o m b r e des visiteurs s'est élevé à 5119, dont 3332 billets de chemin de fer et cartes valables un j o u r . Dimanche, ces chiffres ont passé à 13659 et 6386 et, si le Dépar- tement militaire, r é p o n d a n t à un vœu gé- néral du m o n d e industriel et commercial, consent à rétablir quelques communica- tions directes, n o u s a u r o n s la joie d'enre- gistrer une nouvelle ère de prospérité p o u r notre grande entreprise nationale.

Une visite à l'Exposition nationale offre aujourd'hui un attrait tout particulier ; dans les parcs et jardins c'est une richesse infi- nie de fleurs et de v e r d u r e ; dans les halles, les stands portent les récompenses obte- nues par les exposants et la plupart des machines exposées, a b a n d o n n é e s par leurs servants au premier m o m e n t de désarroi, cheminent de nouveau. Bref, la vie r e p r e n d en plein à l'Exposition nationale et ceux qui n ' o n t pas encore eu l'occasion de la visiter, profiteront des beaux jour de l'ar- rière-été et de l'automne p o u r faire un voyage à Berne.

Délai de protêt pour les effets de change E n date du 21 août, le Conseil fédéral a pris l'arrêté suivant :

1° L'arrêté du Conseil fédéral du 3 août 1914, concernant la fixation d'un délai de grâce p o u r les effets de change prorogeant de 30 j o u r s le commencement du délai légal de protêt faute de p a i e m e n t , est applicable aux lettres de change et billets de change, payables à fin juillet ou en août 1914.

2° E n ce qui concerne les lettres de change et billets de change, payables en septembre 1914, le délai de protêt faute de paiement commencera à courir le 1e r

octobre 1914.

3° Le présent arrêté entre en vigueur le 21 août 1914.

4° L'arrêté du Conseil fédéral du 3 août 1914, concernant la fixation d'un délai de grâce p o u r les effets de change et le pré- sent arrêté, cesseront d'être en vigueur le l^{o r} octobre 1914.

Suspension des poursuites

E n date du 21 août, le Conseil fédéral a pris l'arrêté s u i v a n t :

1° La suspension des poursuites sur tout le territoire de la Confédération suisse, or- donnée par arrêté du Conseil fédéral en date du 5 août 1914 est prolongée j u s - qu'au 30 septembre 1914.

2° Le p r é s e n t arrêté entrera en vigueur le 1e r septembre 1914.

L'emprunt fédéral

L ' e m p r u n t fédéral a produit 41.800,000 francs dont 37 millions souscrits par les b a n q u e s .

Les souscriptions supérieurs à fr. 1000 seront réduites proportionnellement. Le n o m b r e des souscripteurs s'élève à 16.600.

Carte rouge et carte verte

On écrit qu'un habitant de Sonvilier qui s'occupe de placer des vins entre ses heures de travail pour une maison de Genève, avait été

494 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

mis en contravention parce qu'il ne possédait pas de carte rouge (patente payante) pour voyager, croyant que la carte verte (patente gratuite) était suffisante. Le tribunal de Courte- lary lui affligea une amende de 50 francs, contre laquelle il recourut. La Cour d'appel vient de rejeter son recours en invoquant que le siège de la maison pour laquelle il voyageait est Genève et que, en l'occurence, son siège social à lui était aussi Genève. Il était donc obligé de se munir de la carte rouge, qui coûte de cent à cent cin- quante francs, ou alors de faire inscrire au regis- tre du commerce son domicile de Sonvilier.

Ce jugement peut servir de mise en garde à nombre de personnes qui occupent leurs loisirs en faisant les placiers. Si elles travaillent pour des maisons dont le siège social est dans le canton, cela va bien ; mais dans le cas contraire, elles peuvent s'attirer des désagré- ments dans le genre de celui que nous venons de signaler.

Rétablissement d'un horaire civil Sur l'ordre du général de l'armée, l'ho- raire de guerre est mis hors de vigueur à partir de dimanche soir à minuit. Depuis lundi matin un horaire civil le remplace.

Il est afliché dans les g a r e s , en atten- dant la publication générale.

Finance et commerce

Le Matin insiste sur la nécessité de maintenir la vie économique du pays et signale le danger que font courir au travail national les personnes qui accumulent d'inutiles réserves monétaires.

Au ministère français des finances, on estime à deux milliards au moins la somme, en or ou en billets, qui a été retirée de la circulation par les thésauriseurs durant la courte période de tension qui a précédé la guerre.

Or, pour maintenir la production et l'échange, pour maintenir, autrement dit, le travail et l'a- cheminement des produits du travail à ceux qui en ont besoin, l'argent est l'instrument indis- pensable, et l'argent caché est de l'argent perdu. L'argent ne représente de la richesse qu'à condition de circuler perpétuellement. Il faut donc que les commerçants et les industriels rouvrent usines et magasins afin d'assurer ou- vrage et salaires aux mères, aux filles, aux sœurs demeurés seules au foyer.

T o u t e s p r o p o r t i o n s gardées, le môme p h é n o m è n e s'est produit en Suisse.

— La Banque de France a abaissé le taux de son escompte de 6 à 5°/» et le taux de l'intérêt dés avances de 7 à 6 °/o.

/Le rôle de la Banque de France On lit dans le Journal des Débats :

La Banque de France, en ces circonstances diffi- ciles, se montre à la hauteur de la lourde tâche qui est la sienne. Son gouverneur, M. Georges Pallain, dirige ce grand établissement avec une compétence, une force de décision et un grand sang-froid qu'on ne saurait trop louer. La Ban- que travaille à conjurer la crise quo nous subissons forcément. Elle a, dès le début, mis ses ressources au service des intérêts vitaux du crédit. Son portefeuille commercial, qui était de 1500 millions de francs il y a quelque temps atteignait le 1er août déjà, trois milliards de francs. C'est la preuve quelle est venue au se- cours des banques et des établissements de crédit, qui peuvent ainsi faire face à leurs engagements vis-à-vis du pubic. Le billet de la Banque de France est hors de toute atteinte comme crédit.

La Banque de France possède une caisse de plus de quatre milliards d'or et son portefeuille com- mercial est de tout premier ordre. Nous sommes à ce point de vue le pays d'Europe le mieux préparé. Il ne faut pas l'oublier.

En Allemagne et en Autriche L'empire allemand, dont la puissance militaire passe pour atteindre son apogée, comptait pour écraser la France sur une autre force, l'argent.

Au moment de la déclaration de guerre, ses chefs financiers enregistraient avec dédain la procla-

mation du moratoire dans la plupart des pays, comme si pareille mesure était au-dessous de sa dignité. Cependant depuis huit jours, la situation monétaire s'est tellement aggravée dans cet étrange pays que des mesures plus exception- nelles sont à l'étude. C'est d'abord la création de caisses de prêts de guerre, destinées à sup- pléer la Banque d'empire et les établissements de crédit dans les avances sur titres et sur mar- chandises. Puis, c'est une « Hilfsbank» ou ban- que de secours, imaginée par le ministre prussien du commerce en faveur de la haute banque, de la grande industrie et du gros commerce en mar- chandises. Société anonyme au capital de 15 millions, souscrits mais non versés en entier par ses intéressés, disposant d'un fonds de garantie de 12 millions, souscrit par des chambres de commerce et le collège des Vétérans, et d'un crédit de 100 millions de la Banque d'empire sur acceptations ou nantissements de titres (durch Lombard).

Au 7 août, le bilan de la Banque d'empire avait empiré dans les proportions suivantes:

L'augmentation de l'encaisse métallique qui atteignait le ch ffre de 1.595,61 millions (dont 1,477,75 en or), de 292 millions était compensé par une diminution de 202 millions au portefeuille des valeurs et une augmentation de 1656 millions du portefeuille commercial (traites, chèques, escomptes de bons du Trésor) qui s'élevaient à 3737 millions.

Au passif, l'aggravation se révélait par une circulation fiduciaire dépassant de 987.78 mil- lions le montant de la semaine précédente et un chiffre de dépôts supérieur de 621 millions au précédent, en sorte que le quotient delà couver- ture est tombé de 93'/o le 23 juillet, à 53.69%

le 31, et à 43.43% le 7 août.

L'alliée de l'empire allemand, l'Aulriche-Hon- grié, encore moins résistante, mais plus modeste, avait d'emblée décrété le moratoire jusqu'au 14 août; elle vient de le prolonger prudemment de 2 mois.

Bulletin financier suisse.

— La Gazette de Francfort publie un article très pessimiste, dans lequel après avoir rappelé que les classes possédantes allemandes viennent de faire un énorme .sacrifice pour la défense na- tionale, affirme qu'elles devront en consentir un nouveau, complet et définitif, pour que les classes populaires puissent subsister pendant la guerre.

Moratoire en Serbie

Le gouvernement serbe a décrété en date du 27 Juillet un moratoire de 3 mois.

La monnaie universelle

Dans ce moment où le problème de la monnaie occupe tous les esprits, l'Indépendance belge attire l'attention sur les articles d'un collabora- teur de la revue la Vie internationale, M. Gaston Moch, qui fait ressortir de quelle utilité serait la création d'une monnaie ayant cours dans tous les pays du monde. Par ce moyen seraient évités les embarras occasionnés aux voyageurs et aux commerçants par la diversité des systèmes em- ployés. L'auteur tient son projet pour réalisable.

Il étudie les questions de viabilité d'une monnaie universelle, passe en revue les différents projets élaborés par divers économistes et préconise, en montrant les avantages incontestables, le rallie- ment à un régime inspiré du système métrique.

Le commerce allemand en péril Une circulaire de Londres, dit qu'une procla- mation a été lancée dans le royaume de Geor- ges V, interdisant à toute personne habitant le dit royaume ou ses colonies, d'entamer ou de continuer, des relations d'affaires avec l'Alle- magne ou ses alliés.

Cette mesure s'applique non seulement aux habitants des pays et contrées que nous venons de mentionner, mais aussi à toute maison de commerce du globe entier qui aurait la repré- sentation d'une maison anglaise.

Le coût de la guerre

Quelques chiffres, d'après un collaborateur de la Nouvelle Gazette de Zurich :

Sur 450 millions d'habitants de l'Europe, 336 se trouvent en état de guerre, avec 20,4 millions de soldats.

Les Etats neutres, avec 114 millions d'habi- tants, ont mobilisé deux millions de soldats.

Chaque soldat coûte (y compris la direction de la guerre et les dépenses diverses qu'elle en- traîne), dix francs par jour. C'est donc une somme de 224 millions qui se dépense chaque jour pour la guerre.

Cette somme se répartit comme suit : Allema- gne 52, Autriche 42, Russie 60, France 40 mil- lions, etc.

Ces chiffres ne sont pas encore atteints, parce que nous sommes au début de la guerre, avant la grande consommation des munitions, mais ils le seront bientôt.

La Confédération suisse dépense, pour son compte, 1,500,000 à peu prés par jour.

Si l'on prend comme terme de comparaison la guerre des Balkans, il faudrait s'attendre aux pertes suivantes : Groupe russo-anglo-français, 1,400,000 blessés, 350,000 morts. Groupe alle- mand-autrichien, 900,000 blessés, 300,000 morts.

Question de brevets

On affirme que le Gouvernement anglais au- rait donné l'ordre au bureau de brevets de met- tre à la disposition des industriels anglais les exposés des inventions brevetées des industriels allemands et autrichiens.

Télégrammes rédigés en langue anglaise . Il vient d'être décidé que, dès aujourd'hui et sans que la censure militaire y mette opposition, les télégrammes pourraient à nouveau en Suisse être rédigés aussi en langue anglaise.

Agence commerciale suisse à Shanghai M. Winteler devant cesser à la fin de l'année de diriger l'agence commerciale suisse de Shan- ghai, le Conseil fédéral, vu les événements ac- tuels, a décidé de supprimer ce poste jusqu'à nouvel ordre.

Poste de campagne

Malgré tous les avis donnés au public par la voie de la presse, par le commandant de l'armée, d'avoir à restreindre au strict nécessaire les échanges postaux avec les troupes, ces échanges ont pris des proportions telles qu'il est impossible à la poste de campagne d'accomplir convenable- ment sa tâche à tous égards.

Sur l'ordre du chef des transports militaires, les offices de postedevrontà l'avenir refuser tous les envois pour les troupes, mal emballés ou dont l'adresse est insuffisante. Il en est de même pour tous les envois renfermant des denrées sujettes à prompte détérioration ou dés boissons.

Suivant une communication de la direction de la poste de campagne, il parvient toujours des envois non admis déplus de 2 k g . , destinés à la troupe.

Les envois destinés aux troupes sont, comme jusqu'ici, frappés du timbre de l'office de consi-

gnation.

Nos fabriques de papier

Les fabriques de papier suisses ont élé éprou- vées à un tel point par la mobilisation générale, qu'elles se trouvent dans l'obligation desupendre partiellement la fabrication ou la réduire à un minimum: la fermeture complèle de toutes les usines doit même être envisagée. La plupart des fabriques ne pourront donc plus accepter de nouvelles commandes en fabrications spéciales que pour un temps très limité.

Trafic des marchandises avec la France On nous communique de source privée que la Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée repren- drait, dès le 19 août, l'expédition des marchan- dises de Pontarlier à Paris et de Belgrade à Marseille, exception faite provisoirement encore du transport en grande vitesse.

La compagnie se réserverait toutefois de refu- ser à nouveau l'acceptation de marchandises au

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 495

cas où elle ne serait plus en mesure d'assurer leur transport avec trains prescrits.

Les marchandises voyagent aux risques de l'expéditeur et l'observation des délais régle- mentaires de livraison ne saurait être garantie.

Les recettes des douanes et la guerre

Gomme c'était à prévoir, les recettes des douanes fédérales sont en grand recul. Si nous sommes bien renseignés, il y aurait pour la pre- mière décade de ce mois une' diminution de 1,200,000 fr. environ. Mais ceci ne doit alarmer personne, puisque, après la guerre, les affaires prendront un essor tel que cette différence sera compensée.

Droits de douanes russes

Le gouvernement russe a décidé que les taux conventionnels des traités de commerce avec l'Allemagne et l'Aulriche-Hongrie restent en vi- gueur pour ce qui concerne les produits du sol et de l'industrie des Etats neutres ou combat- tant aux côtés de la Russie, si ces Etats accor- dent aux marchandises russes le traitement de la nation la plus favorisée.

Bibliographie

La Société suisse des Commerçants. — A l'occasion de l'Exposition nationale suisse, cette société a publié un ouvrage sur son activité de plus de 50 années (1861-1914) en matière d'enseignement professionnel et d'amélioration de la situation économique et sociale des em- ployés de commerce suisses. Ce volume fournira tous renseignements utiles 6ur l'organisation, l'action et les résultats de celle association si estimée. L'ouvrage se divise en trois parties : Dans la première, le secrétaire central, M. K.

Stoll, expose en deux chapitres le but, l'organi-

sation, la composition, l'histoire et le dévelop- pement de la société. Les autres chapitres traitent en détails de son activité en matière d'enseigne- ment professionnel (corps enseignant, élèves, finances, programmes, examens pour apprentis de commerce, examens pour teneurs de livres, etc.,) de ses institutions de bienfaisance, notam- ment caisse de maladies, caisse de secours, caisse d'épargne pour le cas de chômage, assistance judiciaire, etc., et de sa politique professionnelle et activité corporative. M. A. Hofammann, gé- rant du Bureau central du service de placement, réfère dans la deuxième partie touchant l'insti- tution qu'il dirige et qui est la plus ancienne de la société. M. le rédacteur E. Schindler traite enfin de la fondation, de l'organisation, du con- tenu et de l'expansion qu'a prise le Journal suisse des commerçants, Cette brochure, forte de 153 pages et qui est digne de toute attention, peut être achetée au prix de fr. 1, auprès du se- crétariat central de la Société suisse des com- merçants, à Zurich.

Liste des dessins et modèles

Dépôts«

N° 24606. 14 juillet 1914, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Boîte de transport pour chrono- mètres. — Paul Dilisheim, La Ghaux-de- Fonds (Suisse).

N° 24608. 17 juillet. 1914, 6 h. p. — Ouvert. — 3 modèles. — Cadrans. — Stem frères, Ge- nève (Suisse). Mandataire: H. Ghapponnière, Genève.

N° 24614. 14 juillet 1914, 8 h. a. — Ouvert. — 1 modèle. — Instrument pour décalquer des dessins en les agrandissant ou en les réduisant à volonté. — Henri Jeannin, La Ghaux-de- Fonds (Suisse).

N° 24618. 17 juillet 1914, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Clef de raquettes. — Ernest

Voisin, Chez-le-Bart (Neuchâlel, Suisse).

N° 24630. 14 juillet 1914, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Ceinture pour le transport des chronomètres. Paul Ditisheim, La Chaux-de- Fonds.

N° 24637. 21 juillet 1914, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibre de montre. — Fils de R. Picard & Cie, Fabrique Invicta, LaGhaux- de-Fonds (Suisse).

No 24638. 21 juillet 1914, 8 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Boîte de transport pour un chro- nomètre de bord. — Paul Ditisheim, La Ghaux-de-Fonds (Suisse).

N° 24641. 18 juillet 1914. 8 h. p. — Ouvert. — 13 modèles. — Calibres de montres et pont de montre en toute grandeur. — Fabrique d'horlogerie «La Glycine», Bienne (Suisse).

N° 24653. 24 juillet 1914, 5 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Montre de poche. — Jul. Kehrer, Berne (Suisse).

N° 24657. 25 juillet 1914, 11 *,U h. a. — Ouvert.

— 1 modèle. — Calibre et mouvement de montre. — Edouard Wuthrich, Ghexbres (Suisse). Mandataires :Nœgli & Co, Berne.

N° 24658. 25 juillet 1914, 7 h. p. — Ouvert. — 3 modèles. — Supports pour ampoules. — Achille Lambert et Alfred Lauener, Chez- le-Bart (Suisse). Mandataire: A. Mathey-Dorei, La Chaux-de-Fonds.

N° 24661. 16 juillet 1914, 7 h. p. — Ouvert. — 1 modèle. — Bague alliance. — JBrunner et Monnier, Genève (Suisse). Mandataire: H.

'Ghaponnière, Genève.

Nouvelles diverses

D o u a n e s . — A été nommé directeur général des douanes suisses M. Frilz Irmiger, de Men- ziken (Argovie), inspecteur général des douanes et suppléant du directeur général.

C o n s u l a t s . — L'exequalur est accordé à Monsieur Georges Vernsz, vice-consul honoraire de la République de Honduras, à Genève. ;

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