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Modélisation Multi-échelle: Modélisation des Macromolécules biologiques Séance 2 (1H30)

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Academic year: 2021

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(1)

1

Modélisation Multi-échelle:

Modélisation des Macromolécules biologiques Séance 2 (1H30)

Cours de Master M2 Isabelle Navizet

Isabelle.navizet@u-pem.fr

Laboratoire Modélisation et Simulation Multi-Echelle (MSME)

(2)

Résumé du cours 1:

La Modélisation Moléculaire : Pourquoi ?

•  Déterminer la configuration atomique d’un système.

•  Évaluer des propriétés physico-chimiques du système étudié.

•  Pour les protéines: interactions avec des ligands

(médicaments, polluants, poisons, chromophores…)

•  Prédiction

•  Visualisation des protéines (VMD TP1)

(3)

3

Phase condensée réelle Modèle

Résultats expérimentaux

Propriétés calculées

Prédictions théoriques

Expériences Simulations

numériques

Théories: solutions analytiques

Analyse de spectres complexes

Comparaison Comparaison Ajustement des potentiels

dinteraction Test des modèles Affinement des théories

Modélisation

•  Description microscopique des molécules en phase condensée

•  Calculs de propriétés inaccessibles par lexpérience

•  Simulation dexpériences et de réactions chimiques et biologiques

•  Visualisation des structures et de leur dynamique

(4)

Les différentes étapes des études de Modélisation

Moléculaire

•  Le choix du système de coordonnées

•  Le choix de la description des interactions

•  Le choix de la méthode de calcul

•  L’analyse des résultats

(5)

5

Le système de coordonnées

•  Coordonnées cartésiennes : x, y, z

•  Coordonnées internes : longueurs des liaisons, angles de valence et angles de torsion.

•  Réseau granulaire : carbones α

Résidu i i+1 i-1

χ

(6)

Descriptions des interactions

•  Mécanique Quantique (résolution de l’équation de Schrödinger)

- Traite les électrons d’un système: résolution de l’équation de Schrödinger

- Limitée à des systèmes comportant un faible nombre d’atomes

•  Mécanique Moléculaire (méthode à champ de forces), méthode dite

« classique »

- Détermination de la fonction d’énergie potentielle ou champ de forces qui décrit les interactions atomiques inter- et

intramoléculaires

(7)

7

Mécanique moléculaire

- Ignore le mouvement des électrons

- Calcule l’énergie d’un système comme une fonction des positions des noyaux uniquement.

- Ne peut pas casser ou créer de liaisons covalentes

- Dédiée aux systèmes comportant un grand nombre d’atomes

- Basée sur une fonction d’énergie potentielle empirique (ou champ de force)

- Basée sur

- Lapproximation de Born-Oppenheimer (adaptation instantanée des e- aux mouvements des noyaux)

- Modèles d’interactions simples

(8)

Energie potentielle d’interaction:

•  De façon générale, l’énergie potentielle d’interaction total de N particules :

•  r représente la position de la particule i,

•  u1 représente l’énergie potentielle due à un champ extérieur au système de particules, comme la gravité, un champ électrique …,

•  u2 correspond aux interactions d’une paire de particules

•  u3 représente les interactions d’un triplet de particules et ainsi de suite.

 approximation à 2 corps : énergie potentielle effective

les forces dérivent de l’énergie potentielle Ui,

!

!

(9)

Energies potentielles polyatomiques

•  Termes d’énergie liée : liaison entre les atomes

•  Termes d’énergie non liée : pas de liaison entre les atomes

9

(10)

Molécules rigides

•  Si petite molécule : structure considérée comme rigide

•  Exemple de l’eau: TIP3P, TIP4P:

3 points pour TIP3P (1 oxygène et 2 atomes d’hydrogène)

4 points pour TIP4P (1 O, 2 H et un point M fictif sur la médiane entre les deux H)

•  Pour TIP3P, la charge partielle négative localisée sur O est contrebalancée par les charges partielles positives localisées sur les H.

•  Pour TIP4P, la charge localisée sur M est contrebalancée par les charges localisées sur les H.

•  Les interactions de van der Waals entre deux molécules d’eau sont calculées comme des interactions de Lennard-Jones (cf interaction intermoléculaires) entre les oxygène. Aucune interaction de van der Waals n’est prise en compte faisant intervenir les H.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Modèle_d'eau)

(11)

Champs de force pour l’eau

h1p://www1.lsbu.ac.uk/water/water_models.html An example: TIP3P model

kC, the electrostaCc constant: 332.1 Å·kcal/mol qi are the parCal charges

rij is the distance between two atoms or charged sites;

A and B are the Lennard-Jones parameters.

The lenght O-H and angle HOH are fixed.

Different models:

The charged sites may be on the atoms or on dummy sites (such as lone pairs). In most water models, the Lennard-Jones term applies only to the interacCon between the oxygen atoms

(12)

Molécule flexible

•  L’énergie intramoléculaire d’une molécule flexible provient de quatre termes :

-l’énergie de liaison (élongation) -l’énergie due à l’angle de pliage

-l’énergie due à l’angle dièdre (entre deux plans)

-l’énergie de longue portée entre atomes voisins (potentiel effectif de type Lennard-Jones ).

•  Ainsi, lorsque l’on s’attache à décrire des molécules

articulées il est important d’intégrer ces degrés de liberté interne représentés par l’élongation, la flexion et la torsion.

(13)

1) L’élongation

!

13

!

(14)

2) Le pliage U

θ

= ½ k

θ

( θ - θ

o

)

2

!

(15)

3) La torsion

!

15

!

Uϕ = Vn,ϕ

2 [1+cos(nϕ +γ)]

n=0 N

• Vn donne une idée sur la hauteur de la barrière (il manque les termes non liés 1,4 qui contribuent aussi à la hauteur de la barrière).

• n est la multiplicitée : il donne le nombre de minima de la fonction entre 0 et 2π.

• γ est le facteur de phase : il donne la valeur de φ pour laquelle la fonction est maximale.

(16)

Energie de torsion

• Ethane CH3-CH3 n=3, γ=0°,

• VHCCH= V (1+cos(3φ))

Ethylène CH2=CH2 n=2, γ=180°, VHCCH= V (1+cos(2φ-180))

•  CH2X-CH2X VXCCX= V1+V2+V3

(17)

Torsion impropre

•  Parfois, il est également nécessaire d’introduire un autre potentiel lié à la

torsion dite impropre (mouvement d’un atome dans un plan formé par trois

autres).

17

!

0 2 12 w(w- w )

= k Eimpropres

(18)

4) Potentiel longue porté

L’énergie de longue portée est introduite en utilisant un potentiel effectif (de type Lennard-Jones par exemple) entre

atomes séparés par plus de trois liaisons

(19)

Potentiel intermoléculaire

•  Forces répulsives :

forces répulsives dues au recouvrement des nuages électronique, dont l’énergie potentielle décroît en r-1à courte distance et exponentiellement à plus grande distance exp(-2r/a0). On l’appelle aussi interaction stérique.

•  Forces attractives :

On les décompose souvent en trois termes, qui des plus fortes aux plus faibles sont : les interactions ioniques (200-500 kJ/mol) (en r-1),

les liaisons hydrogène (»20 kJ/mol) et les forces de van der Waals (0.5-3 kJ/mol):

-les forces de dispersion (ou forces de London) attractives (interactions dipôle induit - dipôle induit). Le potentiel associé est en r-6.

-les forces d’induction (forces de Debye) (interactions dipôle – dipôle induit). Le potentiel correspondant est en r-6.

-les forces dipolaires (forces de Keesom) (interactions dipôle – dipôle). Le potentiel, directionnel, associé est en en r-3, et se ramène à un potentiel en en r-6 lorsque les molécules sont en rotation rapide (non directionnel).

19

(20)

Modélisation des interactions non polaires:

Potentiel sphère dure (à gauche) et potentiel sphère molle (à droite) pour α=12.

(21)

Potentiel carré (à gauche) ou σ 2=1,5σ1 et potentiel de Lennard-Jones 12-6 (à droite).

les valeurs attribuées la majorité du temps aux paramètres sont fonctions de l’état thermodynamique et de la propriété que l’on veut simuler.

(22)

Simple troncature

Troncature

et déplacement Problème à longue portée

(23)

Troncature et switch

(24)

Interactions électrostatiques

!

où les q sont les charges sur les sites i et j et ε0 est la permittivité du vide.

Calculs pour les longues portées car décroissance en r -1 : sommation d’Ewald

(25)

Remarques:

Des facteurs correcteurs dans les interactions LJ et électrostatique sont pris en compte pour les

interactions de type 1-4 (j=i+ 3, 3 liaisons entre i et j) pour compenser le fait que une partie est déjà prise en compte dans les angles dièdres et impropres.

Pour inter 1-4:

Dans les autres paires, ces facteurs sont égaux à 1.

25

ELJ = fijLJ eij* rij* rij

!

"

## $

%&&

12

2 rij*

rij

!

"

## $

%&&

! 6

"

##

$

%

&

&

i<j

Eelec = fijel qi qj

ε rij

i<j

fijLJ = 1 /1.2 fijel =1 / 2

(26)

Traitement du solvant

•  Solvant explicite : toutes les molécules de solvant sont modélisées

•  Solvant implicite : Generalized Born (GB) (contribution électrostatique du solvant

dans le terme énergétique)

j

i GB

j f i

f q e GB q

2 ,

1 1

ε

κ

(27)

27

Champ de force ou potentiels d’interaction empirique

+ + + +

=

φ

φ

θ θ θ θ φ γ

dièdres

n angles

liaisons l V n

k l

l k

E [1 cos( )]

) 2 (

)

( 0 2 0 2 ,

<

+

j

i ij

ij ij

ij ij ijLJ

r r r

e r f

* 6

* 12

* 2

<

+ i j ij j el i

ij r

q f q

ε

j

i GB

j f i

f q e GB q

2 ,

1 1

ε

κ

Exemple du

champs de force AMBER

(28)

0)2

(ω ω

ω

=k Eimpropres

=liaisons l

liaisons k l l

E ( 0)2

<

⎟⎟

⎜⎜

⎟⎟

⎜⎜

=

j

i ij

ij ij

ij ij ijLJ

LJ r

r r

e r f

E

* 6

* 12

* 2

<

=i j ij j el i

elec ij r

q f q

E ε

+ +

=

φ

φ φ γ

dièdres

n

dièdres V n

E [1 cos( )]

2

,

= θ θ θ θ

angles

angles k

E ( 0)2

(29)

29

Paramétrisation d’un champ de forces

champ de force = forme fonctionnelle + paramètres

Géométries obtenues par spectro. IR, micro-ondes ou par cristallo. R-X à basse température

liaisons l, angles θ, impropres ω

Potentiels de torsion et énergies conformationnelles relatives obtenus par différentes techniques expérimentales ou par calculs ab initio (MQ)

angles dièdres ϕ

Géométries et propriétés thermodynamiques (chaleurs latentes) obtenues par analyse de l’empilement cristallin

Propriétés thermodynamiques (densités, enthalpies de vaporisation) obtenues par simulation de liquides

paramètres de van der Waals σi σj

Potentiel électrostatique calculé en MQ en différents points autour de la molécule.

charges électrostatiques qi qj

D’autres données (fréquences de vibration, propriétés thermo.) peuvent aussi être utilisées

Les paramètres sont affinés graduellement de manière à reproduire de mieux en mieux les données.

(30)

Propriétés générales des champs de forces

• Concept du type atomique : pour chaque atome, on décrit - le numéro atomique

- le type d’hybridation (carbone sp3, sp2, …) influence sur les paramètres géométriques

- l’environnement local (voisins) influence sur les charges partielles

• "Transférabilité"

Un champ de forces peut être utilisé pour toute une série de molécules

Non spécifique, généralisable

Évite davoir à redéfinir un champ de forces pour chaque molécule

• Un champ de force est empirique

Il n’existe pas de forme correcte pour un champ de forces

C’est un compromis entre précision et efficacité de calcul

(31)

Modèle de l’atome unifié

!

31

Il est assez usuel de ne pas représenter

l’ensemble des atomes d’une molécule, dit modèle tout atome, et de représenter un

groupement d’atomes par un unique pseudo- atome « équivalent »

(32)

Représentation granulaire

Cα rc γ

Tout atome Trace Cα = sites Réseau élastique

(33)

33

Champ de force : réseau élastique

∑ −

=ressorts ij rij rij

E 21γ ( 0)2

i j

rij

rij0 : état natif

(34)

Cas des Protéines

•  Pour pouvoir faire la modélisation des protéines et appliquer un champs de force, il faut donc les

coordonnées de l’ensemble des atomes de la protéine (et du ligand).

•  Dans la PDB, les atomes d’hydrogène ne sont pas marquer: il faut les rajouter.

•  Plusieurs logiciels existent pour cela:

–  H++ (http://biophysics.cs.vt.edu/)

–  Molprobity : http://molprobity.biochem.duke.edu/

Molprobity utilise Reduce pour ajouter les hydrogènes –  reduce

(35)

Protonation d’une protéine

•  La protonation dépend du pH

•  Les résidus acido/basiques (besoin des pKa):

•  Le cas de l’histidine:

35

(36)

Fin cours 2,

TP champs de force et

protonation des protéines

(37)

Pour aller plus loin:

sommation d’Ewald

•  Difficile de prendre correctement en compte l'électrostatique à longue distance(convergence très lente avec r)

•  Calculs pour des systèmes périodiques (cristaux ou MD):

V = Vdir + Vrec + V0

•  Description Physique:

-Entourer chaque ion avec une distribution gaussienne de charges de signe opposé et de magnitude égale pour écranter les

interactions -> convergence rapide à courte distance : Vdir

-Ajouter une distribution de charge qui annule la précédente pour que le potentiel global soit identique à l'original

-Cette distribution est sommée dans l'espace réciproque où elle est très rapidement convergeante : Vrec

37

(38)
(39)

39

• Les vecteur de l'espace réciproque ne sont pas sommés directement

• Les charges sont repositionnée sur une grille tridimensionnelle par interpolation.

• Cette grille subit une transformée de Fourier par un algorithme 3D FFT, le terme d'énergie réciproque est obtenu par sommation dans l'espace réciproque

• Le potentiel sur chaque points de la grille est calculé par une transformation inverse, et en utilisant un facteur d'interpolation on obtient la force sur chaque atome.

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