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Contribution à l’étude des photo-éléments à couche
d’arrêt - I.
G. Liandrat
To cite this version:
CONTRIBUTION A
L’ÉTUDE
DESPHOTO-ÉLÉMENTS
A COUCHED’ARBÊT.
I.Par G.
LIANDRAT,
Assistant à la Faculté des Sciences de
Lyon.
Sommaire. 2014 Les théories proposées jusqu’ici pour rendre compte du fonctionnement des cellules
photo électriques à « couche d’arrêt » (cellules à l’oxyde cuivreux ou au sélénium), n’ont obtenu qu’un
succès médiocre. L’expérience ne les a vérifiées que d’une façon qualitative ou grossièrement quantitative.
Cela tient avant tout à ce que l’on a toujours voulu négliger l’effet photo-conducteur dans la couche d’arrêt. Cet effet n’est pas du tout négligeable et jouerait même le rôle principal dans certains cas (comme dans l’ « effet de couleur » signalé par Körösy et Sélényi) où l’on avait tenté de le considérer comme secondaire. Cela tient aussi à ce que l’on a fait porter les vérifications sur des cellules au sélénium sans tenir compte de la couche-limite postérieure. L’auteur développe un calcul de l’impédance d’un système de deux couches d’arrêt en série et discute les observations expérimentales qui confirment l’existence de la seconde couche d’arrêt.
Lorsqu’on
faitdéposer
parpulvérisation cathodique,
vaporisation
dans levide,
et mêmesimplement lorsqu’on
appuie,
une électrodemétallique
sur unsemi-conduc-teur,
on constate que dans certainesconditions,
il existe sur la surface du semi-conducteur une couche limite de hauterésistance,
douée clepropriétés
rectifiantesplus
ou moins accentuées. Les travaux de
Schottky
et de ses collaborateurs ont établi la réalitématérielle,
la naturechi rniquc
et l’ordre degrandeur
del’épaisseur
de cette« couche d’arrêt », au moins dans le cas de
l’oxyde
cuivreux(1).
Si deplus
la conductibilité dans le semi-conducteur est de natureélectronique
et que la con-centration des électrons libres y devientplus grande
sous l’action de lalumière,
si en un mot cesemi-con-ducteur est
photo-conducteur
commel’oxyde
cuivreux ou lesélénium,
on constate que desphoto-électrons
peuvent
passer dans le métal à travers la couche d’ar-rêt sans l’aide d’aucunchamp
électrique
auxiliaire.L’épaisseur
de la couched’arrêt,
de l’ordre de 10-5 cm,est en effet
plus petite
que le libre parcours des élec-trons libres dans lesemi-conducteur,
et la résistance de cettecouche,
d’autrepart,
oppose au retour des électrons un certain obstacle. La cellulepeut
débiter dans un circuit extérieur de résistance peuélevée,
d’où le nom de cellule auto-émettrice ouphoto-élénient.
On trouvera ailleurs un
exposé
d’ensemble sur lespropriétés
de ces nouvelles cellules et sur les différentes théoriesproposées
(~1).
Rappelons simplement
que pourexpliquer
l’allureparticulière
descaractéristiques
desphoto-éléments
à couched’arrêt,
onpeut
enpremière
approximation
se coutenier d’admettre avec v. Auiverset Kerschbaum
(1)
la théorie trPssimple
que voici : Le (’) W. SCHOTTKY, R. STÜRMER et F. Z. tech.(4934), 37, 162-173; F. WAIBEL et 11’. SCHOTTKY, 20, 297; Physik. Z. (4932), 33, 583-585.
(~) U. LIANDRAT, Les éléments photo électriques à contact recti-fiant. R. G. E. 31 mars et avril 1934, p. 415-424 et 45T-473.
(3) 0. v. ACWERS et H. KERSCHBAUM, Ann. der
Physik,
1930, 7,129~175.
courant
photo-électrique
totalio
separtage
en deuxparties :
le courant mesurablei,
dans le circuit exté-rieur de résistanceR,
et le courantrétrograde,
ou courant de fuitei’,
à travers la couche (’arrêt. Lecou-rant de court-circuit
io
est seulproportionnel
au flux lumineux : i croît moins vite queio,
parce que la cou-che d’arrêt n’est pas une résistanceohmique,
mais une résistancequi
diminuelorsque,
dans le sensqui
corres-pond
au courantrétrograde,
onapplique
une différence clepotentiel
croissante. Si l’onporte
en ordonnées les valeurs du courant de court circuit et en abscisses les différences depotentiel photoélectriques
en circuitouvert e~ , on doit retrouver la
caractéristique
deredresseur,
à unepetite
correctionprès, qui correspond
à la déduction de la chute depotentiel
dans la couchesemi-conductrice elle-même. En réalité les deux courbes
divergent rapidement
pour des éclairements un peuintenses,
avant tout parce que la lumière détermine une seconde diminution de la résistance de la couched’arrêt,
dontl’importance
augmente
très vite avec ladifférence de
potentiel
entre les faces de cette couche. Pour améliorer l’accord entre la théorie etl’expérience
il conviendrait alors de chercher à
distinguerle
courant dephoto-émission
et la variation du courantcorres-pondant
à cet effet dephoto-conductivité
de la couche d’arrêt.Esquissé
par Kerschbaum~’),
ce travail n’a pas étépoursuivi.
Application
de la relation d’Einstein. -Négli-geant
encore cette cause de variation de la résistance de la couched’arrêt,
v.Kôrôsy
etSelényi (’) (3)
ontperfectionné
la théorie dansune
autre voie. Si l’onpeut
(~) H KERSCHBAUM, lVaturwiss, 1930, 18, 832.j2) F. v. KôRasy et P. SBLÉNYI, Z., 1931, 32, 847-850;
Ann. Physik, 193z, 13 i0,~-i2!~; Physik 7., 1933, 34, ’:16-;18.
e) E. PERUCCA et R. DEAGLIO, Z. Physik, 1931. 72, 102-115 ont t
eu la même idée que Kürôsy et Selényi. mais ils ont cherché à
l’opposer à la théorie du courant de fuite au lieu de n’y voir
qu’une correction à cette théorie de première approximation.
180
considérer une cellule o couche d’arrêt comme une cellule
photo
électrique
ordinaire,
comme une cellule dont les électrodes seraient aussirapprochées
que lesarmatures d’un condensateur et
qui pourrait
par suitefonctionner sans différence
de
potentiel
auxiliaire,
il faut admettre que la différence depotentiel
Riagit
encore d’une autre manière pour diminuer le courantphoto-électrique :
elleagit
comme différence depoten-tiel
antagoniste
sur l’émission elle-même et le courant total i+ 1’
== / ne reste paségal
àio.
L’importance
de cet effet de
freinage
est d’autantplus
grande
que lafréquence
de la lumièreagissante
estplus
voisine de lafréquence
minima déterminée par le travail total desortie,
conformément àl’équation
l!’Einstpin.Cette théorie
paraît
très naturelleet je
n’ai en aucunefaçon
l’intention de la combattre. Maisje
voudrais montrer que les vérificationsexpérimentales
qu’en
on tdonnées
Kôrôsy
etSelényi
ne sont pasdémonstratives,
même pasqualitativement
et que l’existence de« l’effet de couleur
» qu’ils
ontobservé,
peut
s’expli-quer tout autrement. Leur démonstration en effet se
ramène à tracer les courbes de Auwers-Kerschbaum
e~ ,
iù
pour des flux lumineuxfiltrés,
plus
ou moinsmonochromatiques,
et à constater que ces courbesdivergent
pour les éclairementsintenses,
s’écartantplus
vite de lacaractéristique
obscure en lumière rougequ’en
lumière violette. Or il suffit pour cela quel’effet
photo-conducteur
soitplus grand
en lumière rouge, et cela est certainement le cas : Le maximum de sensibilitéspectrale,
pour les cellules au séléniumutili-sées,
est en effet dans lejaune
orangé,
et le seuil dans le rougeextrême,
oùprécisément
l’effetphoto-conciuc-teur dans le sélénium est maxima
(1).
Et pour obteniravec la lumière rouge le courant
io
il faut un fluxbeaucoup plus
intense que pour obtenir le même cou-rant avec de la lumière bleue ou violette.Quant
à l’ordre degrandeur
de la diminutionphoto-électrique
de la résistance de la couched’arrêt,
onpeut
se rendrecompte
de sonimportance
entraçant
sur le mêmegraphique
lacaractéristique
obscureAB,
et une
caractéristique
de la cellule éclairée telle que où OD =1.0
et OE = e~[Fig. 1]
Laconnais-sance de toute la
caractéristique
estbeaucoup plus
inté-ressante que la seule détermination de
io
et e~, et onpeut
se demanderpourquoi
on a recherché l’effet de couleur seulement sous l’action de la différence depotentiel photoélectrique
propre de la celluleéclairée,
c’est-à-dire seulement sur laportion
DE de lacarac-téristique.
Si l’effet dephoto-conductivité
étaitnégli-geable,
la branche de courbe EFviendrait se raccorder à la courbe OB pour une certaine différence depoten-tiel
appliquée
V max,
donnée par la relation quanti-que d’Einstein. Au lieu decela,
on voit la courbe Ep-"(1) Les deux courbes de sensibilité spectrale ont la mème allure et sont simplement décalées l’une par rapport à l’autre ; la valeur
de ce décalage correspond (sur l’échelle des fréquences) au travail
de sortie des électrons.
I. KURTSCHATOW, G. SINELNIKOW et )1. BORISSOW, Physik. Z. Soviet
l r nion, 1932. 1. ~?-~9.
couper OR une valeur de l’
inférieure
(i! max,
cts’éloigner
trésrapidement.
Dès ce moment la cellule fonctionne comme cellulephoto-résistante.
1)u fait que OE estplus
petit
en lumière rougequ’en
lumièrebleue,
il est clairqu’on
nepeut
conclure que l’on a vérifié, même defaçon grossièrement
qualita-tive,
l’application
de la relationFig. 1. -
Ca,ractéristique de la cellule obscure et de la cellule éclairée.
J’ai
repris, après
Auwers etherschbaum,
la détermi-nation de réseaux decaractéristiques
pour diverséclai-rements,
mais enopérant :
1° en lumièremonochroma-tique ;
2° avec des éclairs lumineux trèsbrefs,
au moyend’un
galvanomètre balistique.
Les résultats de cetra-vail confirment les vues que
je
viensd’exposer.
L’en-semble serapublié
ultérieuremenLLe schéma
équivalent
en courant continu eten courant alternatif. - Si le
perfectionnement
apporté
à la théorie parKorüsy
etSelényi
ne donne pas une biengrande
amélioration dans la concordancequantitative
des résultats du calcul et del’observation,
cela ne tienpas
seulement au fait que l’on a vouluné-gliger
l’effetphotoconducteur.
Le schémaqu’ils
ontutilisé est très
probablement
insuffisant. Il se compose seulement de la couche d’arrêtantérieure,entre
le semi-conducteur et l’électrodemétallique
transparente,
et de la résistanceohmique
r de la couche desélénium ;
i-
s’ajoute
à la résistance extérieure R et la d. d. p.entre les faces de la couche d’arrêt est
(R
+
1~) i. Pourdistinguer
la chuteohmique ri
de la chutedans
la cou-ched’arrêt,
Kôr6sy
etSelényi
utilisent cette remarqueque la
caractéristique
totale semble devenirrectiligne
àpartir
d’une certaine d. d. p. et admettentqu’à
partir
de ce moment la résistance ce composeuni-quement
de la résistance 7~. Maispourquoi négliger
la seconde couche
d’arrêt,
au contact de l’électrodetoujours
et on ne sait rien sur ,-a nature. Si doncon admet l’existence d’une seconde couche
d’arrêt,
do-tectrice en sens inverse tle lapremière,
on obtient par l’addition des v une courl>e àpoint
d’inflexionqui
com-porte
en effet unepartie
à peuprès rectiligne.
Pour débrouiller les divers éléments d’un tel
système,
aucune mesure encourantcontinu ne
peut
donnerd’indi-cations. Il faut déterminer sa résistance et sa réactanceavec des forces électromotrices alternatives pour toute
une série de
fréquences
musicales.Chaquecouched’arrêt
en effetpossède
unecapacité
trèsélevée,
cle l’ordre du1/10
de mierofaracl par et ~i l’onopère
avec desforces électromotrices de
quelques
millivolts seul01pnt,
afin que l’effet redresseur soitnégligeable,
elle secomporte
cum me un condensateur shunté. Si en fonc-tion de lafréquence
(ou
de lapulsation
w)
commepara-mètre, on
porte
dans leplan
complexe
la résistanceéquivalente
sur l’axe réel et la réactanceéquivalente
sur l’axeimaginaire,
l’extrémité du vecteurimpédance
décrit un demi-cerclequi
passe parl’origine
et dont le diamètre estégal
à la résistance r enparallèle
avec lacapacité c (’).
L’addition d’une résistanceohmique
en série ï-"déplace
lediagramme
d’unelongueur
?." lelong
de l’axe réel.Fig. 2 et 2 bis. -
Diagramme d’impédance d’un redresseur comportant une couche d’arrêt.
D’autres combinaisons de résistances et
capacités
peuvent
aussi donner lieu .à undiagramme
de même forme. Mais cequi
caractérise lesystème
condensateurshunté,
c’est lafaçon
dont lepoint figuratif
décrit le demi-cercle. On aconstamment
1tg y
1 ==w
cr, la «cons-tante de
temps
» resteégale
à cr.C’est bien ce
qu’ont
trouvéSchottky
etDeutsch-mann
(1)
pour des redresseurs àl’oxydule
où la seconde couche d’arrêt avait été enlevéc pargrattage
etinterpo-sition d’une couche de
graphite.
Opérant
avec d’autresredresseurs,
Meyer
etSchmidt
(2)
ont trouvé desdiagrammes plus
ou moinsdé-formés,
surtout pour des redresseurs au sélénium. Plus récemmentenfin,
Wood(3)
a fait des mesures sur une cellulephotoélectrique
au sélénium « Photronic » dans l’intervalle defréquences
300-4000. Il trouvc un arc de courbe trèsaplati,
parlequel
ilfait,
defaçon
parfaite-ment arbitraire, passer un cercle dont le centre se
trouve
quelque
part
dans leplan.
A défaut de mesuresen basse
fréquences,
une mesure en courant continu aurait suffit sans doute pour réduire à néantlasignifica-tion de ce « cercle »
(les points expérimentaux
ycou-vrent un
angle
de 30degrés
àpeine).
Le schémapro-posé
estcomposé
d’éléments tous fonctions arbitraires de lafréquence,
cequi permet
évidemmentd’expliquer
tout cequ’on
veut.Faut-il donc renoncer à
appliquer
aux couchesd’arrêt sélénium-métal la théorie
qui
réussit très bient ~ ) 1V. SCHOTTKY et W. DEUTSCH1BIANN, (19 29) 30,
~ ) BY. MEYER et A SCHMIDT, Z. techn. Phys.,’1933, 14, 11-18.
(~) L. A. WooD Rev..S. Insir., ~933, 4, 43i-439.
pour
l’oxydule ?
Admettre que lespropriétés
diélectri-ques de ces couches sontsuperposés
àquelque
chose deplus
complexe
qu’une
conductivité définie? Celan’est pas nécessaire :
l’hypothèse
toute naturelle d-uiieseconde couche d’arrêt
explique
tout etpermet
deplus
deprévoir
certains faitsremarquable
observés par Wood avec la cellule éclairée.Soit donc un
système
constitué par deux conden-sateursshuntés ?.,
c etr‘, ~’
placés
en série avec une résistancesimple 1"/
qui
nepeut
quedéplacer
lediagramme
lelong
de l’axe réel etqu’il
est inutile de retenir dans les calculsthéoriques.
On n’aura aucune difficulté à écrire des formules
représentant
la résistance x et laréactance jy
du sys-tème en fonction des constantes et duparamètre
w. Maison se convaincra vitequ’i
l est impossible
d’utili-ser ces formules en sens inverse pour calculer les di-vers éléments dusystème
àpartir
de valeurs mesurées de w, xel y.
Les calculs sont inextricables. D’ailleurs avant de les aborder faut-il encore que l’on soit sùr quele schéma admis
représente
bien,
pourtoutes
les fre-quences, lespropriétés
dusystème
surlequel
on n’a pas d’autrerenseignemeut qu’un
certain nombre de(1) Classique pour les électrotechniciens. ce résultat s’établit
sans difficulté. On peut l’obtenir immédiatement en écrivant
l’expression de l’admtttance :
Elle représente une demi-droite parallèle à l’axe imaginaire
lorsque ~>> varie. Donc l’inverse de cette expression représente un
182
valeurs de .,(- et y. Il est donc
indispensable
d’étudier la forme dudiagramme théorique
et de rechercher en mêmetemps
siquelques points
reinarquables
de cettefigure
ne suffisent pas pour obtenir les constantesr, c,
r’ c’,
l’’f sans difficultés de calcul.Fig. 3. - Schéma d’un redresseur
comportant une couche d’arrêt sur chacune des faces de la couche semi-conductrice.
Dans le cas
particulier
c r= c’ r’,
ou retombe sur les formules valables pour un seul condensateur shunté : lediagramme
est un demi-cercle de diamètre r-~. r’
etaucune mesure
électrique
extérieure ausystème
neper-met
plus
dedistinguer
r et 1". Lasignification
physique
.
de ce cas
particulier
est évidente : les deux couches-limites ont les mêmespropriétés
et diffèrent seulement parl’épaisseur.
Dans le cas
général
onparvient
sans difficulté à résoudre leproblème
entransportant
l’origine
aucen-tre du cercle de diamètre r
.~-
rB puis
enexprimant
le carré du nouveau rayon vecteur p.expression
danslaquelle
il ne resteplus qu’à
faire varier wdepuis
0jusqu’à
l’infini(et pratiquement,
de-puis
le courant continujusqu’à
lafréquence
3 000envi-ron).
M. J.
Thovert,
professeur
à l’Université deLyon,
a attiré mon attention sur une solutiongéométrique.
Onpeut
donner à cette solution et à la discussionqui
suit une forme trèsélégante
queje
réserve,
pour lapublier
s’il y alieu,
avec la vérificationexpérimentale
des résultats du calcul.Ces résultats sont les suivants : la courbe étudiée est inscrite clans le demi-cercle ~le diamètre i-
-E-
i-’. Auxdeux extrémités de ce diamètre
(pour
le courant conti-nu et pour lesfréquences élevées)
elle esttangente
à ce demi-cercleet P est
maximum.Pour une certaine valeur de w et une
seule,
p passe par un minimum. Pour deux valeurs dc nliées par
larelation
on obtient t le même p. Le minimum a Lieu par suite pour
La
position
du minimum étant bien déterminée avec l’aide dequelques couples
de valeurségales
dep,les
coordonnées de ce
point
suffisent pour déterminer trèssimplement
toutes les constantes dusystème.
D’une manière
générale,
spi on se donne r-- et r’ la forme de la courbe nedépend
que durapport :
des constantes de
temps.
Si on
change k
en 1
(si
on intervertit les constantesk
de
temps)
on obtient des courbessymétriques
parrap-port
à l’ordonnéet (r
~-
r’)
qui
estdéjà
axe desymé-trie du demi cercle de diamètrc r
’-~-
r’. Lespoints
symétriques correspondent
à des valeurs différentes de a), liées par la relation IJ) IJ)’ suffit donrcr c ?.
d’étudier les courbes
pour k
> 1.
Lafigure
4repré-sente
quelques-unes
de ces courbes.Fig. 4. -
Diagrammes d’impédance d’un système comportant
cr
deux condensateurs shuntés, pour r > r’ et k
- c;r
c r > 1. Lesdiagrammes obtenus par Wood se placent entre les deux
pre-mières courbes calculées (petites valeurs de k).
Vérification
expérimentale. -
Une vérificationquantitative exigeait
de nouvelles mesures aupont
deWien,
dans unlarge
intervalle defréquences.
De tellesmesures ne
peuvent
être abordées avecprécision
qu’avec
un matérielqui
nes’improvise
pas(matériel
detélé-phonométrie).
En attendant ces mesures, la théorie marque unpremier
succès enexpliquant
trèssimple-ment les résultats de Wood.
Premièrement,
les courbesthéoriques
obtenues avecu’ )- et k >
1,
pour des valeurs peu élevées durap-présentent
unaplatissement
du côté des fré-quencesélevées,
etpeuvent,
au moins aussi bien que des cercles degrand
rayon, être amenées à coïncider avecles
points
expérimentaux.
,le
diagramnie
serapproche
deplus
enplus
denti-cercle centré sur l’axe réel.Pour
interpréter
cefait,
Wood estobligé
d’admette que la lumière modifie non seulement la résistancemais aussi la
capacité.
1
Avec la théoric de la seconde couche d’arrèt
l’expli-cation est immédiate : la lumière nepeut
atteindre que lapremière
couche c à cause del’opacité
dusélénium
métallique.
Elle diminue r sans toucher àr’,
ci.
par suite le
rapport
c’r’
serapproche
de l’unité et le crdiagramme
serapproche
du demi-cerclecorrespondant
il la nouvelle valeur de r-~-
r’.Une élévation uniforme de
température,
parcontre,
agit
de la mêmefaçon
sur r et ~°’ et réduit les dimensionsdit
diagra’Jnrne
saresnzodifier
saforme.
Eu alteiidan t de meilleures vérifications
expérimen-tales,
la conclusion des consiclérations ci-dessuspeut
être résumée ainsi : Toute théorie de l’effetphotoélec-trique
des couches d’arrêt devra : 9" tenircompte
de l’effetphotoconducteur
dans la couchecl’arrêt;
liser un schémaéquivalent
correct. Et des mesures en courantalternatif,
exécutées (tans unlarge
intervalle defréquences,
doiventpermettre
simultanément l’un etl’autre.