HAL Id: jpa-00234534
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Submitted on 1 Jan 1952
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Vanne à vide à voie droite
Gilles, Johannin
To cite this version:
109 nières
C,
est commandé à chacune de ses extrémitéspar deux crémaillères dont les
pignons
D sont soli-daires d’un même axe E muni d’une douille d’entraî-nement G. Un flexibleH,
interchangeable
suivant laposition
utilisée duchâssis,
assure la liaison avec la douille de commande solidaire d’un axequi traverse
la tête du
spectrographe
dans unjoint
de caoutchouc étanche au vide. Une roue dentéeJ,
solidaire del’entraînement,
constitue avec ungalet
Kappliqué
par un ressort, un moyen derepérage
trèssimple
. despositions
successives.Ce
dispositif
permet
defaire,
sur le mêmefilm,
huitspectres ayant
I,5 mm
de hauteur eto,5 mm
deséparation.
[1] ASTOIN Mllé N. - J.
Physique Rad., 195 l, 12, 695. [2] Dans le cas d’un châssis de petites dimensions, signalons
toutefois le dispositif à commande électromagnétique construit par les Établissements Beaudouin pour le
’
spectrographe de l’École Normale.
Manuscrit reçu le 4 janvier 19 52.
VANNE A VIDE A VOIE DROITE Par Mlle GILLES et M.
JOHANNIN,
Laboratoire de
Physique-Enseignement
de la Sorbonne.Un
montage
spectrographique
destiné à des mesuresd’absorption
dans larégion
de l’ultraviolet deSchu-mann
comprend
deuxparties
distinctes : unspectro-graphe
à vide[1]
et unsystème
de tourellesqui
ren-ferment
l’optique classique
d’unmontage
d’absorption
etqui
sontégalement
utilisées sous vide. Pour faciliter et accélérer lesmanipulations,
il y a intérêt à isoler les deuxparties
del’appareil.
Cecipermet
d’effectuer des rentrées d’airindépendantes,
soit dans lespectro-graphe
pourchanger
laplaque photographique,
soit dans l’ensemble des tourelles pour modifier lesystème
absorbant sans avoir à pomper à nouveau toutl’appa-reillage.
Il est donc utiled’installer,
entre lespec-trographe
et lestourelles,
une vanne à videqui
permette
le passage des rayons lumineux.Nous avons écarté
l’emploi
d’un robinet rodéqui,
étant donné l’ouverture du
faisceau,
eût été d’un encombrementprohibitif, qui
eûtprésenté
l’incon-vénient d’unrodage
pénible
pour une étanchéité douteuse etqui risquait
d’êtrepartiellement
obturé par lagraisse.
Parailleurs,
les vannesdisponibles
oudécrites étaient soit
coudées,
soittrop
encombrantesou
compliquées.
Nous avons ainsi été amenés à concevoir et faire réaliser une vannequi
fonctionne maintenantdepuis
un an sansincident,
dont leprin
cipe
serapproche
de celui des vannes décrites par Geismann[2]
etKing [3],
mais de réalisationplus
simple.
La
partie
fixe se compose d’un corpsparallélé-pipédique
A fermé par un couvercle B danslequel
se trouve encastré un
joint plat
de caoutchouc. La fermeture de la vanne est assurée par la trans-lation et l’écartement de deuxflasques
C, C’qui
viennent seplacer
devant les ouverturesD,
D’ ets’appliquent énergiquement
sur elles. La translation et l’écartement desflasques
sontprovoqués
respec-tivement par la translation et la rotation de lacame E. Cette came, taillée à l’extrémité de la
tige
F est encastrée entre les deuxflasques
et commandée de l’extérieur par un bouton moletté à travers unjoint
de Wilson.L’étanchéité est assurée par des
joints toriques
decaoutchouc,
encastrés dans lesflasques
C, C’,
dans des gorges de section U.Les
avantages
que nousparaît présenter
cette vanne sont :- sa
grande simplicité mécanique;
- le fait
qu’elle
fonctionne,
quel
que soit le côtévidé;
- son faible encombrement. Pour une voie
de 20 mm,
l’épaisseur
de la vanne, danslaquelle
est monté en
plus,
undispositif
devisée,
est de45
mm.On
pourrait
ramener cetteépaisseur
à 20 mm sansdifuculté.
On
peut
remarquer que, si la réalisation du corps parfraisage
est assezdélicate,
onpourrait,
avanta-geusement,
lemortaiser,
à condition de le percer depart en
part
etd’ajouter
un deuxième couvercle àl’opposé
dupremier.
[1] GILLES Mile A. et VODAR B. - J.
Physique Rad., 1900, 11, 513.
[2]
GEISMANN H. - Physik. Z., 1943, 44, 268. [3] KING. - Rev. Sc. Ins., 1948, 19, 83.Manuscrit reçu le 20 décembre 1951.