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Correction exercice 1

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Corrections des exercices donnés au cours L3 de mathématiques du Département Géosciences le 13 octobre 2014. Ils sont liés au cours intitulé : ”Résolution des systèmes linéairesAx=bpar des méthodes directes de Gauss et de Householder.”

Correction exercice 1

Dans cette correction les références sont celles de l’énoncé.

1) Le seul cas intéressant est évidemment celui où le produit matriciel n’est pas commutatif. La fonction déter- minant n’étant pas linéaire est inutilisable. Essayons la fonction trace. Par la relation (5) on atr(AB−BA) = tr(AB)−tr(BA). La relation (3) implique alors que tr(AB−BA) = 0. Comme tr(λI) = nλ, la relation AB−BA=λIest impossible siλest un scalaire non nul.

2) SiAB+BA= 0, on aAB=−BAet la relation (4) implique alors quedet(AB) = (−1)ndet(BA). La relation (2) implique que cette relation est possible seulement sinest pair.

Correction exercice 2

a) Soit la matrice

M = a b b c

! ,

supposée inversible et donc de déterminant non nul, c’est-à-dire queac−b26= 0. Calculons son inverse par la méthode de Gauss, sans stratégie de pivot, vue au cours et dont nous empruntons les notations. Commea6= 0, multiplionsM par la matrice

E(1) = 1 0

ab 1

! .

Il vient

E(1)M =

a b

0 acab2

,

d’où

M = (E(1))1

a b

0 acab2

,

soit

M−1=

a b

0 acab2

1

E(1) =U−1E(1)

avec une définition évidente de la matriceU. La matriceUétant triangulaire supérieure est très facile à inverser.

On trouve, sachant queac−b26= 0:

U−1=

1

aacbb2

0 acab2

,

donc

M1=

1

aacbb2

0 acab2

1 0

ba 1

!

= 1

ac−b2

c −b

−b a

!

. (1)

(2)

On a trivialement

M M−1= 1 ac−b2

ac−b2 0 0 −b2+ac

!

=I,

doncdet(M1) = 1/det(M) = 1/(ac−b2).

Soit maintenant (1), comme on adet(αA) =αndet(A)pour tout scalaireαsiAest une matrice d’ordren, il vient :

det(M−1) = 1

(ac−b2)2det c −b

−b a

!

= 1

(ac−b2)2(ac−b2) = 1 (ac−b2), on retrouve le résultat précédent.

b) On a

N N1= A B BT C

! A1+A1BSBTA1 −A1BS

−SBTA1 S

! ,

soit

N N1= I+BSBTA1−BSBTA1 −BS+BS BTA1+BTA1BSBTA1−CSBTA1 −BTA1BS+CS

! .

Le bloc supérieur gauche est évidemment la matrice identité. Le bloc inférieur droit s’écrit(−BTA1B+C)S.

Par la définition deSon aS1=C−BTA1B, et on constate que le facteur de la matriceSdans(−BTA1B+ C)SestS1. Le bloc inférieur droit est donc l’identité. Le bloc supérieur droit est évidemment la matrice nulle.

Reste à considérer le bloc inférieur gauche qui s’écrit :

BTA−1+BTA−1BSBTA−1−CSBTA−1= (I+BTA−1BS−CS)BTA−1. (2) D’après l’expression deS1on a(C−BTA1B)S=I, soitCS−BTA1BS =IouI−CS+BTA1BS = 0.

Par l’équation (2), le bloc inférieur gauche est donc une matrice nulle. On a donc finalementN N1=I.

On démontre de même queN1N =I.

c) Considérons des scalairesa,betcà la place (respectivement) des matrices-blocsA,BetCde la matriceN. La matriceNest alors la matriceM du a). Alors on aA1= 1a etS =

c−ba2

−1

= acab2. Traduisons tous les termes de la matriceN1.

i) A1+A1BSBTA1= 1a+ab22

a acb2

=accb2, ii) −A1BS=−ab

a acb2

= acbb2, iii) −SBTA−1=−ab

a acb2

=acbb2, iv) S= acab2.

FinalementN−1=ac1b2

c −b

−b a

!

, on retrouve l’expression (1) deM−1.

d) Soient les matrices diagonales deN1 qui sont carrées. La matriceMest symétrique. En effet soitMT = CT −BT(A1)TB, commeAest symétrique la matrice(A1)T est symétrique, commeCest aussi symétrique on a doncMT =C−BTA1B =MetMest symétrique, son inverseSl’est donc aussi. Soit la matriceN = A−1+A−1BSBTA−1. Grâce à la symétrie deA−1etS, il vient :NT = (A−1)T+ (A−1)T(BT)TSTBT(A−1)T =

(3)

A1 +A1BSBTA1 = N. Les deux blocs diagonaux carrés sont donc symétriques. Considérons mainte- nant les matrices blocs non-diagonaux deN1 qui sont rectangulaires siB est rectangulaire. Regardons le bloc supérieur droit en prenant son symétrique. PuisqueA1 et S sont symétriques on a : (−A1BS)T =

−STBT(A1)T =−SBTA1qui est le bloc inférieur gauche. Les blocs non-diagonaux sont donc transposés l’un de l’autre. La matriceN1est donc symétrique.

Correction exercice 3

a)Les valeurs propres de la matriceAsont toutes strictement positives carAest symétrique définie positive (voir cours). Comme le déterminant deAest le produit de toutes les valeurs propres (voir cours), ce détermi- nant est non nul et la matriceAest régulière.

b)Pour un vecteurw = (wi)1ik quelconque non nul, considérons le vecteurv ∈ Rndont les kpremières composantes sont celles dewet les(n−k)dernières composantes sont nulles. On a

(∆kw, w) = (Av, v), car (Av, v) = Pn

i,j=1aijvjvi = Pk

i,j=1aijwjwi = (∆kw, w). Comme (Av, v) > 0 pour tout v 6= 0 on a (∆kw, w)>0pour toutw6= 0et les sous-matrices∆ksont définies positives pour1≤k≤n.

c)On reprend les notations du cours. On ne se place pas dans le cadre d’une stratégie de pivot. D’après le b) nécessairementa(1)11 >0, on le prend pour pivot et on peut prendreP1 =I. Supposons qu’on ait pu choisir de proche en procheP1 =P2 =. . .=Pk−1 =Iet que les pivotsa(i)i,i soient tous strictement positifs de sorte que, à l’étapek−1, le processus de triangulation donne la figure 1 suivante

0

0

1

X 1

X X 1 X

X

X

=

X

X

X

0

X X

X X 1

a11 a1k

ak1 akk

(∆k)

a(1)11 a(1)1k

a(k)kk

FIG. 1 –

En considérant les matrices blocs supérieures gauches on a

det(∆k) =a(1)11 . . . a(k)kk. (3)

Comme, d’après le b),det(∆k)>0eta(i)ii 6= 0pour1≤i≤(k−1)par l’hypothèse de récurrence, on en déduit quea(k)kk 6= 0et l’on peut prendrePk=I. Ce qui conclut la récurrence. On a donc une décompositionA=LU où lesa(i)ii >0,1≤i≤n, sont les élémentsuide la matriceU.

d)Commeuii > 0, les racines carrées de ces nombres ont un sens. On vérifie, puisque la matriceLest trian- gulaire inférieure avec des1sur la diagonale principale (c’est le résultat de la décompositionA=LUobtenue

(4)

par la méthode de Gauss : voir cours), que la matriceB =LΛest triangulaire inférieure et s’écrit

B=

√u11 0 · · · 0

X √u22 0 0

... ... ... ... ...

... ... ... 0

X X √unn

. (4)

D’autre part la matriceC= Λ1U est triangulaire supérieure et s’écrit :

C=

u111 0 · · · 0 0 u122 0 0 ... ... ... ... ...

... ... ... 0

0 0 0 u1nn

u11 X · · · X

0 u22 X X

... ... ... ... ...

... ... ... X

0 0 0 unn

, (5)

soit

C=

√u11 X · · · X

0 √u22 X X

... ... ... ... ...

... ... ... X

0 0 0 √unn

. (6)

où les croix dans ces matrices désignent des termes non nuls qu’il est inutile de préciser.

CommeA est symétrique,A = AT, alorsBC = (BC)T = CTBT et, puisqueB est évidemment régulière, C = B1CTBT. MaisBT est régulière carB est régulière (rappelons queB etBT ont même déterminant).

On peut le voir aussi en remarquant que la matriceBT est triangulaire supérieure avec des termes√uiisur sa diagonale principale, le déterminant deBT est le produit de ces termes et il est donc non nul. CommeBT est inversible on peut donc écrire

C(BT)1=B1CT. (7)

L’inverse d’une matrice triangulaire supérieure (resp. matrice triangulaire inférieure) est une matrice triangu- laire supérieure (resp. matrice triangulaire inférieure). En considérant la matrice(BT)1qui est triangulaire supérieure avec des termes1/√uiisur la diagonale principale, on voit que la matriceC(BT)1est triangulaire supérieure avec des1sur la diagonale principale.

On constate aussi que la matriceB1 est triangulaire inférieure (carB est triangulaire inférieure) avec des termes1/√uiisur la diagonale principale. Donc La matriceC(BT)1est triangulaire inférieure avec des1sur la diagonale principale.

L’égalité matricielle (7) est donc vérifiée si nécessairementC(BT)−1 = B−1CT = I (Ila matrice identité de Mn).

e)D’après led)commeC(BT)−1=Ion aC=BT. CommeA=LU =LΛ−1ΛU =BCon aA=BBT. Ce qui conclut.

f)À l’étape d), on pourraît prendre±√uiicomme éléments diagonaux de la matriceB. Ce qui offre2nchoix possibles de décomposition de Choleski. Si on impose àB d’avoir des termes positifs la décomposition de CholeskiA=BBT est unique.

(5)

Correction exercice 4

Remarquons d’emblée que si λ est une valeur propre nulle de AB alors det(AB) = 0; mais det(AB) = det(A)det(B) = det(B)det(A) = det(BA) et sidet(AB) = 0alors det(BA) = 0, c’est-à-dire que λ = 0est aussi valeur propre deBA.

Soitµ∈Cun scalaire quelconque, considérons les produits des matrices-blocs suivantes d’ordre2n(attention à l’ordre des facteurs), toutes les matrices constituantes étant des matrices d’ordren.

I | 0

−B | µI

! µI | A B | µI

!

= µI | A

0 | µ2I−BA

!

, (8)

et

µI | −A 0 | I

! µI | A B | µI

!

= µ2I−AB | 0

B | µI

!

. (9)

Posons

C= µI | A B | µI

!

, (10)

et calculons les déterminants des matrices-blocs précédentes en remarquant, qu’à l’exception de la matrice C, les autres matrices sont blocs-triangulaires. Il vient en considérant les déterminants des matrices blocs- triangulaires dans les relations (8) et (9) :

µndet(C) =µndet(µ2I−BA), et

µndet(C) =µndet(µ2I−AB).

soitdet(µ2I−BA) =det(µ2I−AB)siµ6= 0. En posantµ2=λon adet(λI−BA) =det(λI−AB), les matrices ABetBAont les mêmes valeurs propresλnon nulles.

Correction exercice 5

On vérifie par récurrence la formule (9) de l’énoncé en développant le déterminantδkpar rapport à la dernière ligne de la matrice∆k. On a :

δk =bkdet

b1 c1

a2 b2 c2

... ... ...

... ... ...

ak2 bk2 ck2

ak1 bk1

−. . . (11)

. . .−akdet

b1 c1

a2 b2 c2

... ... ...

... ... ...

ak−2 bk−2 0 ak1 ck1

. (12)

(6)

En développant le deuxième déterminant par rapport à sa dernière colonne il vient donc δk =bkδk1−akck1δk2,

ce qui est la formule (9) de l’énoncé. Les valeurs deδ0etδ1sont évidentes pour faire démarrer la récurrence à l’ordre 2.

Pour la matriceA1, les bi (resp. ci et ai) sont tous égaux à 2 (resp. −1). Tenu compte des formules(7) de l’énoncé, calculons par récurrence lesδk= 2δk1−δk2en partant deδ0= 1etδ1=b1= 2.

On aδ2= 2δ1−δ0= 4−1 = 3puisδ3= 2δ2−δ1= 2.3−2 = 4. Supposons donc queδi=i+ 1pouri≤k−1, on aδk = 2k−(k−1) =k+ 1pour toutktel que2≤k≤n, doncδ(A1) =δn=n+ 1.

Pour la matriceA2, on voit que lesbisont tous égaux à2à l’exception deb1 = 1et que lesci etai sont tous égaux à −1. Tenu compte des formules (7)de l’énoncé, calculons par récurrence les δk = 2δk1−δk2 en partant deδ0= 1etδ1=b1= 1.

On aδ2= 2δ1−δ0= 2−1 = 1puisδ3= 2δ2−δ1= 2.1−1 = 1. Supposons donc queδi= 1pouri≤k−1, on aδk= 2.1−1 = 1pour toutktel que2≤k≤n, doncδ(A2) =δn = 1.

Pour la matriceA3, on voit que lesbi sont tous égaux à 2 à l’exception deb1 = 1etbn = 1, et que lesci

etai sont encore tous égaux à−1. Tenu compte des formules (7)de l’énoncé, calculons par récurrence les δk = 2δk1−δk2jusqu’àk= (n−1)en partant deδ0= 1etδ1=b1= 1. Ensuite pourk=n, puisquebn= 1 etan =cn1=−1, il faudra estimerδnn1−δn2

On aδ2 = 2δ1−δ0 = 2−1 = 1etδ3 = 2δ2−δ1 = 2.1−1 = 1. Supposons donc queδi = 1pouri ≤k−1, on a immédiatementδk = 2.1−1 = 1pour toutk tel que2 ≤ k ≤ (n−1). Finalement pour k = n, on a δnn1−δn2= 1−1 = 0. La matriceA3est singulière.

Correction exercice 6

i) Soit une matriceAtriangulaire supérieure inversible d’ordren. Considérons le produit deApar son inverse B, on aAB=IavecA= (aij)etB= (bij)soit :

a11 a12 · · · a1n

0 a22 · · · a2n

... ... ... 0 0 · · · ann

b11 b12 · · · b1n

b21 b22 · · · b2n

... ... ... bn1 bn2 · · · bnn

=

1 0 · · · 0 0 1 · · · 0 ... ... ... 0 0 · · · 1

(13)

Comme la matriceAtriangulaire supérieure est inversible par hypothèse son déterminant non nul est égal au produit des éléments diagonaux et doncai,i6= 0pour touti,1≤i≤n.

Commençons par identifier les termes de la dernière ligne du produitAB. Puisque la matriceAest triangulaire supérieure, pour le terme(AB)n,1, on a(AB)n,1 = an,nbn,1 = 0 soit bn,1 = 0caran,n 6= 0. De même, en considérant(AB)n,k pour2 ≤ k ≤ (n−1), on voit que(AB)n,k = an,nbn,k = 0d’oùbn,k = 0. Enfin on a (AB)n,n =an,nbn,n= 1soitbn,n6= 0. Le seul terme non nul de la dernière ligne deBestbn,n.

Considérons ensuite l’avant-dernière ligne du produitAB. On a(AB)n−1,1=an−1,n−1bn−1,1+an−1,nbn,1= 0 avec, on vient de le voir,bn,1 = 0. Commean−1,n−1 6= 0on a doncbn−1,1= 0. De même tous les termes de la (n−1)eligne du produitABsont nuls jusqu’à la(n−2)ecolonne. Calculons(AB)n1,n1=an1,n1bn1,n1+ an1,nbn,n1= 1avecbn,n1= 0, on a doncbn1,n16= 0. Enfin le dernier terme de cette ligne est(AB)n1,n= an1,n1bn1,n+an1,nbn,n = 0, mais il ne décide en rien de la structure deB. De proche en proche , par une

(7)

récurrence montante, la structure triangulaire supérieure deB apparaît. Observons pour terminer le terme (AB)2,1. On a(AB)2,1 = a2,2b2,1+a2,3b3,1 +· · ·+a2,nbn,1 = 0, or on sait maintenant que bi,1 = 0 pour 3 ≤ i ≤ n, donc (AB)2,1 = a2,2b2,1 avec (AB)2,1 = 0 eta2,2 6= 0, donc b2,1 = 0. La matrice B est bien triangulaire supérieure.

Remarque :La démonstration montre quebi,i= 1/ai,i.

ii) Comme la matriceAtriangulaire inférieure est inversible par hypothèse son déterminant non nul est égal au produit des éléments diagonaux et doncai,i 6= 0pour touti,1≤i≤n. Considérons la matriceBtelle que BA=I

b11 b12 · · · b1n

b21 b22 · · · b2n

... ... ... bn1 bn2 · · · bnn

a11 0 · · · 0 a21 a22 · · · 0 ... ... ... an1 an2 · · · ann

=

1 0 · · · 0 0 1 · · · 0 ... ... ... 0 0 · · · 1

(14)

On pourrait faire un raisonnement semblable aui), mais cette fois-ci en faisant une identification, par une récurrence descendante, en commençant par la première ligne du produit matricielBA. Il est plus astucieux de prendre les transposées des deux membres de l’équation BA = I. On a(BA)T = ATBT = I,AT est triangulaire supérieure puisqueAest triangulaire inférieure. On est ramené au cas précédent. La matriceBT est donc triangulaire supérieure, ce qui entraîne queBest triangulaire inférieure. Ce qui conclut.

Remarque :D’après la remarque précédentebi,i= 1/ai,i. Cela implique que si la matrice triangulaire inférieure est de type “Gauss”, avec des “1” sur la diagonale principale, son inverse aura aussi des “1” sur sa diagonale principale.

iii) C’est un simple produit de matrices. Notons(L1)i,j(resp.(L2)i,j) les éléments deL1(resp.L2). Calculons la première colonne du produit. On a,(L1L2)i,1 =Pn

k=1(L1)i,k(L2)k,1comme tous les éléments de laieligne deL1sont nuls à l’exception de(L1)i,1et de(L1)i,i = 1, on a(L1L2)i,1 = (L1)i,1.1 + 1.0 = (L1)i,1. Calculons la deuxième colonne :(L1L2)i,2=Pn

k=1(L1)i,k(L2)k,2, le seul élément non nul de la somme est1.(L2)i,2donc (L1L2)i,2= (L2)i,2. Les(n−2)dernières colonnes du produit sont celles deL2(ou deL1).

Enfin soit le produitL2L1, en calculant la première colonne de ce produit on voit que(L2L1)2,1= (L2)2,1puis (L2L1)i,1= (L2)i,2(L1)2,1+ (L1)i,1. La première colonne est une combinaison de termes deL1etL2. Les autres colonnes du produit sont identiques à celles deL2.

Correction exercice 7

i) SoitPla matriceI+vwT. On supposev= 0, sinon6 vwT = 0etdet(I+vwT) =det(I) = 1, le résultat est alors évident.

Soitxun vecteur propre deP associé à une valeur propreλ. Supposons d’abord quexn’est pas orthogonal à w, on a

(I+vwT)x=λx, soit

vwTx= (λ−1)x, (15)

ou encore, en posantµ=wTx(un produit scalaire de vecteurs est évidemment un scalaire), µv= (λ−1)x,

(8)

et doncxest un multiple dev. Six=αv,α∈R, (15) impliquev(wTv) = (λ−1)vsoit

v(1 +wTv) =λv. (16)

Comme le vecteur proprexest un multiple du vecteurv, le sous-espace propre est de dimension un, sa valeur propre associée a une multiplicité géomètrique et algébrique égale à un et (16) montre qu’elle vaut1 +wTv= 1 + (v, w).

Sinon, sixest orthogonal àw, la relation (15) entraîne queλ= 1. Comme le sous-espace orthogonal àwest un sous-espace de dimension(n−1), la valeur propre “I” est de multiplicité(n−1). Commedet(P) =Qn

i=1λi(P), on a

det(P) = 1 + (v, w). (17)

ii) La matriceAétant régulière, on peut écrire(A+uvT) =A(I+A1uvT). Comme le déterminant d’un produit de matrices est le produit des déterminants, on adet(A+uvT) = det(A)det(I+A1uvT). Donc, comme la matrice(A+uvT)est régulière si et seulement sidet(A+uvT)6= 0,(A+uvT)est régulière si et seulement si det(I+A1uvT)6= 0. Or, d’après (17),det(I+A1uvT) = 1 + (v, A1u). Ce qui conclut : la matrice(A+uvT) est régulière si et seulement siσ= 1 + (v, A1u)6= 0.

iii) Comme la matrice(A+uvT)est régulière on aσ6= 0et on peut considérer la matriceA1−(1/σ)A1uvTA1. Vérifions qu’elle est l’inverse de(A+uvT)en calculant le produit deA1−(1/σ)A1uvTA1par(A+uvT).

On a

E= (A1−(1/σ)A1uvTA1)(A+uvT), soit en développant

E=I−(1/σ)A1uvT+A1uvT−(1/σ)A1u(vTA1u)vT. (18) Par la définition deσ, on avTA−1u=σ−1, en portant cette expression dans (18) on constate queE =I. Ce qui conclut.

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