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Colloque 2017 de la CPU, « Les universités françaises dessinent leur avenir »

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Academic year: 2021

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Sources : https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ŵle/2016/04/7/NI_16.10_-_Effectifs_etudiants_2015-2016_689047.pdf http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/10/EESR10_ES_01-la_depense_d_education_pour_l_enseignement_superieur.php http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/10/EESR10_ES_09-les_etudiants_dans_les_ŵlieres_de_formation_depuis_50_ans.php

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2014, la France est en deçà de l’objectif de 3 % ŵxé par l’UE dans le cadre de la stratégie Europe 2020 et aussi de son propre objectif dans le cadre de la stratégie nationale place parmi les six pays les plus importants de l’OCDE pour la DIRD.

à n o t er !

Sources : http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/10/EESR10_ES_01-la_depense_d_education_pour_l_enseignement_superieur.php http://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/10/EESR10_ES_02-la_depense_pour_l_enseignement_superieur_dans_les_pays_de_l_ocde.php https://publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr/eesr/10/EESR10_ES_01-la_depense_d_education_pour_l_enseignement_superieur.php

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Source : https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ŵle/2013/44/7/NI_MESR_13_10_283447.pdf

Le parcours des étudiants en premier cycle est ponctué de réorientations et de redoublements mais se conclut

majoritairement par l’obtention d’un diplôme. « Si l’on retient comme déŵnition de l’échec en premier cycle le fait d’être sorti de l’enseignement supérieur sans diplôme, alors le taux d’échec en France est de l’ordre de 19 %, soit dix points de moins que la moyenne de l’OCDE », soulignait une note du ministère de l’enseignement supérieur ŵn 2013.

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Autonomie Ɠnancière : capacité à garder des bénéŵces, à emprunter de l’argent, à posséder de l’immobilier, droits de scolarité...

capacité à déterminer le contenu des programmes, à fermer des programmes, admissions au niveau master et licence, langues des programmes, sélection de mécanismes d’assurance

procédure de sélection de la

gouvernance, capacité à créer des entités légales, membres extérieurs dans salaires, procédures de recrutement et de licenciement, promotions...

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Classement recherche

La qualité des données utilisées est le « premier principe » et le « point fort » du classement dit « de Shanghai » (ARWU), qui est « basé sur des données de référence, produites par des institutions « tiers de conŵance », vériŵables par tous », indique Ghislaine Filliatreau ancienne directrice de l’Observatoire des sciences et des techniques devenue déléguée à l’intégrité scientiŵque de l’Inserm. Elle souligne que le classement de Shanghai est le seul qui a déjà pu être reproduit scientiŵquement grâce à la mise à disposition des données utilisées. Ghislaine Filliatreau souligne le « savoir-faire » de l’équipe qui le réalise, composée de bons connaisseurs du système français de recherche. Membre de l’ « advisory board » d’ARWU depuis 2011, Ghislaine Filliatreau a participé en 2005 au premier colloque scientiŵque organisé par les auteurs du classement. « Il faut se rappeler qu’il a été créé par des chercheurs, dans un état d’esprit académique », conclut-elle.

Source : analyse News Tank higher ed & research

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à n o t er !

Le THE prend en compte cinq critères :

à n o t er !

Dans la foulée du premier classement de Shanghai publié en 2003, les classements internationaux d’universités se sont multipliés. Beaucoup ont été éphémères, mais un certain nombre se sont durablement établis au niveau international. « Ils sont en concurrence directe pour la domination de la scène internationale. Cela les conduit à se différencier du point de vue de leurs méthodes et, pour certains, à dénigrer les méthodes de leurs concurrents -au risque de discréditer ces exercices qui, de toutes façons, sont bien compliqués », écrivent Ghislaine Filliatreau, ancienne directrice de l’OST aujourd’hui déléguée à l’intégrité scientiŵque de l’Inserm, et Catherine Paradeise, professeure émérite à l’Université Paris Est Marne-la-Vallée, dans une analyse pour News Tank. Les classements internationaux d’universités « constituent systématiquement commentés par les médias, couramment cités par les responsables d’établissement et repris par les décideurs nationaux ». A ce titre, « ils contribuent à mettre les universités sous pression ». Mais, « eux-mêmes sont sous pression », soulignent les deux

chercheuses. « La concurrence les pousse à multiplier les produits dérivés pour occuper l’espace médiatique, avec le danger de lasser le public par l’annonce permanente de résultats innombrables, tous différents mais tous un peu semblables, quoique parfois contradictoires », estiment

Catherine Paradeise

L’exacerbation de la concurrence tout comme l’accroissement des données et la Ŷexibilité accrue des technologies d’analyse déplace les enjeux de positionnement vers les usages. Les questions sont

Quels utilisateurs vont s’emparer de quels classements ? Quels classements serviront les utilisateurs les plus importants ? Les classements historiques vont-ils voir s’émousser leur potentiel disruptif et leur pouvoir de ŵxer les règles du jeu ?

Les classements thématiques vont-ils permettre aux établissements d’approfondir les analyses en articulant différents points de vue ? Le constat : 60 % des universités européennes admettent que les

classements jouent un rôle dans leur stratégie institutionnelle et 39 % des universités ont déjà utilisé les classements pour mener des actions

La source : rapport de l’EUA, publié le 06/11/2014 en partenariat avec l’Institut de Technologie de Dublin (DIT), la CPU en France et le Centre d’Information académique (AIC) de Lettonie. L’étude rassemble les réponses de 171 institutions dans 39 pays.

Les recommandations de l’EUA :

Donner au public l’accès aux données institutionnelles comparatives et éventuellement mettre en place une base de

Amener les établissements d’enseignement supérieur à appréhender les limites des classements et ne pas se laisser détourner de leur mission première ;

Insister sur l’importance que chaque université dispose d’une mission et d’un plan stratégique cohérents.

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président de l’Université de Sarrebruck

« Vous devez discuter de la question de types d’universités, notamment technologiques, qui permettent de développer d’autres talents. Il faut aussi introduire plus de Ŷexibilité au système, et je pense que le processus de Bologne peut aider dans la mesure où il s’attache plus aux compétences qu’aux diplômes. »

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Hanne Leth Andersen

présidente de l’Université de Roskilde (Danemark)

« Depuis 2000 ans on dit que les jeunes ne savent plus autant qu’avant - et au Danemark aussi, nous débattons de la qualiŵcation des étudiants qui arrivent à l’université - l’échec. Si on veut créer un système qui accepte la diversité, il faut accepter que ne pas arriver au bac n’est pas un échec et qu’il existe plusieurs manières de réussir et de progresser. Il est important de placer l’étudiant au cœur des réŶexions, et de les engager dans la transformation, pour le choix de la pédagogie mais aussi de la politique.»

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Aujourd’hui, quelle liberté estimez-vous avoir sur la création de formations innovantes ?

a été réformé récemment. Le ministère tient à ce cadre au nom du caractère national des diplômes et des contenus. ne se réduisent plus à cette architecture très large mais ŵgée : tout ce qui relève de la mixité des compétences et de l’interdisciplinarité n’est pas sufŵsamment pris en charge. Souhaiteriez-vous aller plus loin, et créer des formations plus novatrices ?

Oui. Beaucoup d’étudiants de L1 se cherchent. Même si nos licences leur permettent de découvrir plusieurs matières, elles restent très disciplinaires. Il serait intéressant que les universités soient plus ouvertes dans les premières années, en accompagnant les étudiants et en colorant davantage la L3. Se situe-t-on dans un moment de transition ?

Dans les universités, les équipes de direction ont conscience qu’il faut faire bouger les paradigmes de la formation mais nous ne pouvons pas le faire avec nos dotations récurrentes, déjà utilisées. Les dotations supplémentaires du PIA 3 sont donc nécessaires pour avancer : pour moi, le PIA est la seule manière de faire bouger le système. A condition que ces ressources ne se tarissent pas, et ce risque est réel. Il y a, là, une question de pérennité de l’innovation.

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Dans ce contexte et pour des relations futures entre les universités et leur tutelle, il formule deux propositions :

« Il y a une prise de conscience qu’au sein des regroupements, deux niveaux de gouvernance sont nécessaires : premièrement au sommet (direction, présidence), et deuxièmement au niveau des composantes, avec des délégations fortes pour éviter les doublons », Il animait l’atelier « gouvernance et subsidiarité » du colloque de la CPU.

Comment construire ce double niveau de gouvernance ? Le directeur de l’Insa esquisse des pistes :

Créer des ensembles disciplinaires cohérents, tout en maintenant l’interdisciplinarité. Par exemple, en regroupant les management, avec une forte implication des entreprises.

L’autre possibilité est d’imaginer des regroupements par campus, c’est-à-dire par lieu géographique.

Le rôle de la structure centrale fait encore débat, reconnaît-il. « Il y a débat, au sein de la CPU, pour savoir si les dotations du ministère doivent être réparties entre les composantes par le ministère ou par la Comue. »

Mais Eric Maurincomme voit une perspective : « Le sommet pourrait décliner sa stratégie en signant des COM (contrats d’objectifs et de moyens) avec chacune de ses composantes. Cela permettrait également de mesurer leurs performances. Par ailleurs, cela sécuriserait les composantes en assurant Ensuite, les composantes, plus proches du terrain, disposeraient d’une réelle autonomie de fonctionnement. »

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à la tête de la commission recherche de la CPU ?

Quels sont les moyens mis en œuvre pour cela ?

Quel est le rôle de la CPU en faveur d’une politique d’intégrité scientiƓque ?

Vous avez organisé un colloque en février dernier sur le sujet à l’Université de Lorraine…

« Les questions de plagiat sont les plus importantes et les plus médiatiques ;

les questions de fraude ne sont heureusement pas trop les questions d’inconduite, sur la manière de citer les co-auteurs des publications par exemple, sur lesquelles nous sommes souvent le plus interrogés. C’est un sujet qu’il ne faut pas négliger, même s’il n’est pas de même ampleur que les deux premiers », indique Pierre Mutzenhardt.

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« La Div ERSit é impLiq uE En

Ef f Et un E g Ra n DE c a pa c it é

D’a Da pt a t io n »

« LES c o n Dit io n S

in DiSpEn Sa bLES à un E

a ut o n o miE Ef f ic iEn t E »

La CPU à Emmanuel Mac ron : faire c onÀanc e aux établissements

La conŵance accordée aux établissements d’ESR est l’un des quatre axes stratégiques qui doivent guider les politiques de l’État en matière d’enseignement supérieur et de recherche, écrit la CPU dans un document adressé à Emmanuel Macron et à son gouvernement, ŵn mai 2017. Les ministères concernés doivent associer les universités à leurs actions et « poursuivre les chantiers en cours pour simpliŵer les règles et élargir les possibilités d’initiatives, au niveau de chaque établissement et regroupement, éventuellement après des phases d’expérimentation devant être validées ».

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E f r e, le sys è e de r r des ye s e de l’ e de l er r e (d « Sy ») s e œ re e re 2009 e 2013, s s e s e l e r s de d er e es s r le h x des r ères de r r e s r le r d r .

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a rs des der ères es, les e e s s r els r je s l’a n R, les r d s e r e s, les r r es des es sse e s d’ e r le l c s se s r e e d el s. u e l , r l c pu, er e d’e er des s s se es : elle re r les r je s? el e r r les l sse e s e s s re e s? u r lè e e de 100 ll s d’e r s s r les ds de r le e d’ e r e d’ l sse e s d d e 2015, d le h e le e de l ers d s l’e se e e s r e r.

Les ers s d’a x-m rse lle, b rde x, c e e t rs e r l r r de le r r e l er e 2017. u e elle h se de d l rès elle e e e 2011 r c ler -f err d 1, t l se 1 e p ers se er , e e s, s s ye s s l e res de l r de l’E . ber y ’ s l s e r le e e les ers s he l l des re e s r s r l e e de le r r e, ’elles sse re r r l’e r l s le e .

Les ers s es « l’ex elle e » s er es s ss d es re des h x e r rer d re des s r es de « he »,

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a rs d e , le ex e err r l des ers s s ess e e d r l l ESR, l l m e l l n re, s e r l’ d pia 2 l ell s 12 idex i-s e.

p r yer ses de des e ère RH, l c re e s’ e s r l der ère de s r

l’ e de l’ ss e r e e des

ers s l sse l f r e 27e s r 29 sys è es

d s. u e r r e r d e r d re d 2 se e re 2014 s r l’ r er e e r d l ss l d’ r r des s es de r esse r re d rs 46-1 les s de s le . « D s les se s 1 41, e e er re es e e : le re de s es er s re d d s s de dr e d s ê re s r e r re de s es er s re de l’ r . i erse e , d s les se s 5 e 62, e ex r e de d e e e es e e r r de l’ e 2015, er e de re r er r l e de l’ r le 46-1 s s res r », d r l’i e r d s r r s r le re r e e des e se s-her he rs e se e re 2015.

1Droit privé et sciences criminelles (01), droit public (02), histoire du droit et

des institutions (03), science politique (04).

2Sciences économiques et sciences de gestion.

L c pu le l d e rs d d re s re des e se s- her he rs d elle

es e les d s s s er les s

e l r l re des e x î res

de re es, d elle l e le s r û 21 m€ l re ère e.

L c pu re d l’ ers d q e r

exe le. Le ser e ’y es s l e l e h r re s e « r d s ». c h e rs, elle

e s l r e ’ l re d (t D, c m,...),

X r d s. u -e e se -e Y r d s re d s l’ e.

(22)

u ll rd d’e r s de h re d’ res

e r e d s l’ESR d’

2020, el es l’ je e r se de xer f r ç s g er e , r s de de l’u ers de c er y-p se, d s s r r l « pr e

r r ess elle l

de l e l’ ers », re s n j v ll d-belk e e t h erry m d , le 06/ 11/ 2015.

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Le s e e d rs e de m1 s e r lè e, l r r d rs se s d r e d e s d d l r . De l s, l d le e l e les re es de s er e s le e er re er le de l r , d l re l c pu.

(24)

c er es de es r s s re re e r l e les d s s ss es de l g r de re e de s s’es e e c ese e r er 2016 e d h s r e e lle de r e de 22 es res er le sys è e de s d 15 l s r l ère e d d es x es s de r . L l r e R l e r e d 07/ 10/ 2016 d e le dr x her he rs de re dre d s les e l re ès le rs r d s s x 12 s rès l sel les d s l es. Elle r se le e l lle de

d es (« ex d d »)

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Références

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