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Reveyron Nicolas dir., Hugues de Semur, 1024-1109 : lumières clunisiennes. Catalogue de l’exposition de Paray-le-Monial (basilique, cloître et musée du Hiéron), 11 juillet-11 octobre 2009, organisée par la Ville de Paray-le-Monial, Cluny, 2009, 188 p., il

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Academic year: 2022

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Revue archéologique de l’Est 

Tome 60 | 2011 n° 183

R EVEYRON Nicolas dir., Hugues de Semur, 1024-1109 : lumières clunisiennes

Catalogue de l’exposition de Paray-le-Monial (basilique, cloître et musée du Hiéron), 11 juillet-11 octobre 2009, organisée par la Ville de Paray-le- Monial, Cluny, 2009, 188 p., ill. en noir et en coul., plans.

Hannelore Pepke-Durix

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/rae/6834 ISSN : 1760-7264

Éditeur

Société archéologique de l’Est Édition imprimée

Date de publication : 1 décembre 2011 Pagination : 584-585

ISBN : 978-2-915544-18-3 ISSN : 1266-7706 Référence électronique

Hannelore Pepke-Durix, « REVEYRON Nicolas dir., Hugues de Semur, 1024-1109 : lumières clunisiennes », Revue archéologique de l’Est [En ligne], Tome 60 | 2011, mis en ligne le 29 novembre 2012, consulté le 21 juin 2020. URL : http://journals.openedition.org/rae/6834

Ce document a été généré automatiquement le 21 juin 2020.

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R EVEYRON Nicolas dir., Hugues de Semur, 1024-1109 : lumières

clunisiennes

Catalogue de l’exposition de Paray-le-Monial (basilique, cloître et musée du Hiéron), 11 juillet-11 octobre 2009, organisée par la Ville de Paray-le- Monial, Cluny, 2009, 188 p., ill. en noir et en coul., plans.

Hannelore Pepke-Durix

1 En 2009 et 2010, l’archéologie médiévale était au premier rang de l’actualité culturelle et patrimoniale bourguignonne à plus d’un titre. En avant-première du 1100e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Cluny, célébré de septembre 2009 à novembre 2010, une exposition était présentée à Paray-le-Monial à l’occasion du 9ème centenaire de la mort de l’abbé de Cluny, Hugues de Semur. Rappelons que l’abbé sous lequel Cluny atteignit le faîte de sa puissance, célèbre pour avoir entrepris la construction de la Maior Ecclesia, fut aussi l’initiateur de la reconstruction de l’église priorale de Paray et originaire du Brionnais voisin. Chose exceptionnelle dans une ville d’une dizaine de milliers d’habitants, elle a pu compter sur des prêts, notamment de manuscrits enluminés, d’institutions prestigieuses tels la Bibliothèque nationale de France et le Musée national du Moyen Âge, avec l’aide de nombreuses institutions françaises et étrangères tout aussi prestigieuses.

2 Le catalogue édité en accompagnement de cette manifestation de belle tenue mérite l’attention de tout chercheur concerné à un titre ou un autre : archéologue du bâti, spécialiste du monde clunisien, historien de la culture intéressé par la réception de thèmes médiévaux aux deux derniers siècles ou expert en reconstitutions virtuelles.

Réalisé sous la direction de Nicolas Reveyron, professeur d’histoire de l’art du Moyen Âge à l’université Lumière Lyon 2, l’ouvrage comporte des contributions, articulées en cinq temps, de vingt-cinq coauteurs, autorités confirmées comme jeunes chercheurs.

3 La partie introductive est composée d’une préface du député-maire de Paray-le-Monial, M. Jean-Marc Nesme, d’un double avant-propos des deux commissaires de l’exposition, Mme Dominique Dandraël, conservatrice du Musée du Hiéron à Paray-le-Monial, et

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Nicolas Reveyron, ainsi que d’une introduction proprement dite de la plume d’Alain Erlande-Brandenburg sur les rapports entre l’église bâtie et la réforme grégorienne, suivie d’une biographie d’Hugues de Semur par Arlette Maquet.

4 Le champ d’intervention ainsi délimité et qualifié est ensuite dégagé, en quatre parties d’environ vingt-cinq à une cinquantaine de pages chacune, en progressant du plus visible – mais pas forcément le mieux connu ni exempt de nouvelles lectures – au plus immatériel, sous-tendant le paysage monumental de l’extrême sud-ouest de la Bourgogne. Dans toutes à l’exception de la troisième, un texte de synthèse précède les notices du catalogue.

5 Tout d’abord, « Hugues de Semur dans ses images » apparaît sous un jour tantôt connu – l’enluminure le représentant lors de la rencontre de Canossa dans le De Principibus Canusinis de Donizone (1115) ou certain vitrail local du XIXe siècle – tantôt ignoré car relevant de lectures quelque peu tombées en désuétude ou de création récente comme le tableau de Michel Bouillot en l’église Notre-Dame de Cluny ou la sculpture polychrome de Pascal Beauvais au prieuré saint-Hugues à Semur-en-Brionnais.

6 Le personnage ainsi cerné autant que possible, son œuvre en tant qu’abbé est abordée sous le titre « Lumières clunisiennes ». Des vestiges de son tombeau, détruit mais connu par un dessin du XVIIIe siècle, jusqu’aux reconstitutions à l’aide de l’imagerie virtuelle, le cheminement passe par les principaux textes de référence (cartulaire, Liber Tramitis, obituaire, lectionnaire,…) dont certains se distinguent par leurs enluminures comme la Bible de Souvigny avec la célèbre représentation du « songe de Gunzo ». Les récits présentés de la vie d’Hugues de Semur vont du XIIIe siècle au XIXe, lequel voyait aussi se perpétuer la vénération des reliques de l’abbé.

7 La troisième partie, « Hugues de Semur et Paray-le-Monial », est celle qui est la plus centrée sur l’archéologie, celle du bâti mais aussi celle du sol. Gilles Rollier y expose une vision synthétique et claire des connaissances maintenant bien assises sur les étapes de la construction de la priorale, enrichie d’un encadré sur son pavement qui fut l’une des grandes surprises au cours des fouilles parodiennes. Le mobilier archéologique illustre la vie monastique clunisienne à Paray par des objets de la vie quotidienne (manches de rasoirs, bésicles,…), par des objets de luxe et par le funéraire.

8 La quatrième et dernière partie, « Expansion clunisienne et résistance à Cluny », présente sous ce double éclairage les dernières connaissances, renouvelées grâce aux efforts conjugués des historiens, historiens de l’art et archéologues, universitaires comme associatifs, sur des sites connus de longue date comme les prieurés clunisiens de Charolles, Varenne-l’Arconce, Marcigny et Souvigny, mais aussi des points d’appui de mouvances différentes, voire rivales, comme Anzy-le-Duc et Saint-Germain-en- Brionnais. Illustrées de reconstitutions schématiques en 3D et complétées par un long encadré sur l’archéologie du bâti, ces notices permettent d’apprécier la nouvelle vision non seulement de la configuration de ces lieux, mais aussi de leur rôle au sein des enjeux sociaux et économique dans ce pays marqué du sceau de Cluny en grande partie par l’action de l’abbé Hugues et de sa famille.

9 Si on peut regretter quelques manques – avant tout celui d’un sommaire – et de petites imperfections techniques comme la petite taille de certaines illustrations et surtout la légende presque illisible des planches colorées illustrant les phases de construction de l’église de Paray, on ne peut que saluer cet ouvrage truffé d’éléments nouveaux – plusieurs documents sont ici publiés pour la première fois – et de visions nouvelles

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d’éléments connus. Témoignant du foisonnement d’études universitaires menées sur le terrain en contact étroit avec un milieu associatif particulièrement vivace, qu’il s’agisse des rendez-vous annuels des Amis de la Basilique de Paray-le-Monial sous l’égide de Nicolas Reveyron en octobre ou de découvertes ponctuelles comme l’identification, lors d’une sortie mémorable du conseil scientifique du Centre d’études des patrimoines de Saint-Christophe, du bras sud du transept de la priorale romane de Marcigny qu’on croyait totalement disparue, ce livre, qui est bien plus qu’un simple catalogue, met à la disposition d’un public plus large que les cercles des spécialistes directement concernés une vision actuelle d’un des personnages les plus éminents de son temps et d’un pays où sont écrites les traces de l’Histoire pour peu qu’on soit en mesure de les lire. D’une lecture agréable, les « lumières clunisiennes » autour d’Hugues de Semur fournissent l’éclairage pour y parvenir.

Reveyron Nicolas dir., Hugues de Semur, 1024-1109 : lumières clunisiennes

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