• Aucun résultat trouvé

PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISES DE LA CUISSE ET DE LA JAMBE DANS LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL SAINT LUC DE COTONOU

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISES DE LA CUISSE ET DE LA JAMBE DANS LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL SAINT LUC DE COTONOU"

Copied!
64
0
0

Texte intégral

(1)

RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

¤¤¤¤¤¤¤¤¤

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

UNIVERSITÉ D’ ABOM EY -C AL AVI

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

ECOLE PO LYTECHNIQUE D’ ABOM EY - C AL AV I

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE RAPPORT DE STAGE DE FIN DE PREMIER CYCLE

POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et Soutenu par :

Grâce H. LANGANFIN GLELE

Sous la supervision de:

Tuteur : Superviseur : M. Hervé GBAGUIDI Dr A. Bertin GBAGUIDI Inspecteur d’Action Sanitaire Maître Assistant des Universités/CAMES Enseignant chercheur à l’EPAC

Président du jury

Dr Hubert HOUNSOSSOU

Membres du jury 1-Ing Patrice BOHOUN 2-Dr Bertin GBAGUIDI ANNEE ACADEMIQUE : 2014-2015

8ème PROMOTION

PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISES DE LA CUISSE ET DE LA

JAMBE DANS LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL SAINT LUC DE

COTONOU

THEME

(2)

I

REPUBLIQUE DU BENIN

************

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI(UAC)

************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

************

DIRECTEUR

Professeur Titulaire Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT Professeur Clément BONOU

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (D/GIMR)

************

CHEF DE DEPARTEMENT Professeur Nicolas ATREVI

ANNEE ACADEMIQUE : 2014-2015

(3)

II

LISTE DES ENSEIGNANTS

Années académiques : 2012 - 2015 ENSEIGNANTS PERMANENTS

NOMS PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

AHOYO Théodora Microbiologie générale

AKPOVI Casimir Biologie cellulaire, Physiologie humaine I Ŕ II ANAGONOU Sylvère Education physique et sportive I Ŕ II

ATREVI Nicolas Embryologie humaine, Anatomie radiologique II, Neuro- anatomie, Techniques radiologiques III

ALITONOU Guy Chimie générale, Chimie organique

DOSSOU Cyriaque Techniques d’expression et méthodes de communication III Ŕ IV

DOSSOU Julien Notion de radioprotection et de radiobiologie DESSOUASSI Noël Biophysique de l’imagerie

GANDJI Servais Anatomie radiologique I, Techniques radiologiques II et Notions générales d’échographie

GBAGUIDI Bertin Enregistrement d’images HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique

KOUNASSO Gabriel Informatique

LOZES Evelyne Immunologie générale

MEDENOU Daton Appareillage II, Physique électronique

SANTOS Nestor Anatomie générale I - II, Techniques radiologiques I

SEGBO Julien Biologie moléculaire

SOUMANOU Mohamed Biochimie générale

YANDJOU Gabriel Techniques d’expression et méthodes de communication I Ŕ II

YOVO Paulin Pharmacologie

(4)

III

ENSEIGNANTS VACATAIRES

PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale AKOWANOU Christian Sciences physiques

AGOSSOU Gilles Législation et droit du travail BIAOU Olivier Sémiologie radiologique

AHOGA Gervais Soins infirmiers DANSOU Bertin Anglais III Ŕ IV DEHOUMON Justin Sémiologie médicale DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales FOURN Léonard Santé publique

HOUNDEFFO Tirbuce Sémiologie gynéco-obstétricale HOUNNOU Gervais Sémiologie chirurgicale

HOUNNON Hyppolite Mathématiques KOFFI Aristide Anglais I Ŕ II BOHOUN C. Patrice Appareillage I

(5)

IV

DEDICACES

(6)

V

A la Vierge Marie

Tu es l’unique consolatrice que Dieu m’a donnée, tu es la forteresse de mes forces fragiles, la richesse de mes misères, la délivrance de tout ce qui m’empêche d’être avec le Christ. Merci maman chérie pour ton intercession auprès de ton fils Jésus mon libérateur.

A ma très chère Maman Agathe ZANHOUNGBO

Toi qui nous as toujours enseignés l’amour et le fruit du travail bien fait, toi qui t’es toujours sacrifiée pour tes enfants. Tu ne cesses de nous orienter sur le chemin de l’effort. Toi dont j’admire la bravoure.

Que le Tout Puissant te garde aussi longtemps que possible auprès de nous.

A mon Papa Clément LANGANFIN GLELE

Homme de courage et de détermination. Père soucieux du devenir de chacun de ses enfants, merci pour tout ce que tu ne cesses de faire pour qu’un jour je retrouve ma propre identité. Que le Tout Puissant te garde aussi longtemps que possible auprès de nous.

A mon grand frère Crespin ADJAGBONI et son épouse

Pour tout l’amour et les multiples sacrifices consentis à mon égard. Vous jouez merveilleusement bien votre rôle. Que le Seigneur vous comble de ses bénédictions et vous permette de jouir pleinement du fruit de vos efforts.

A Charles HOUNHOUI

Pour m’avoir aidé à réaliser ce travail et ses encouragements quotidiens.

Je dédie ce travail.

(7)

VI

REMERCIEMENTS

(8)

VII

Je voudrais adresser mes sincères remerciements :

 A La Sainte Trinité, pour nous avoir donné la santé, la force et le courage de surmonter toutes les épreuves afin d’aboutir à la réalisation de ce travail.

 A Notre superviseur, le Dr. A. Bertin GBAGUIDI, qui malgré ses multiples occupations, a bien voulu accorder une attention à notre travail.

 Au Professeur Nicolas ATREVI, Chef du département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie ;

 Au Doyen M. Hervé GBAGUIDI, non seulement en sa qualité de tuteur, mais aussi en sa qualité de Chef Service d’Imagerie Médicale de l’hôpital Saint Luc où nous avons effectué notre stage de fin de formation, pour sa disponibilité et son dévouement à la réussite de ce travail. Nous vous disons avec tout notre respect merci ;

 A tout le corps professoral de l’EPAC en particulier celui du Département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (D/GIMR) pour les divers enseignements ;

 A Tout le personnel du service de radiologie de l’hôpital Saint Luc de Cotonou, pour son esprit d’ouverture ;

 A mes frères et sœurs,

Que l’amour qui nous unit grandisse davantage.

 A Mes camarades de promotion en particulier Kévine ASSOGBA, et Carine WOUEKPE, vous constituez pour moi une seconde famille, merci pour cet esprit de grande solidarité que nous avons cultivé ensemble. Ce travail est aussi le vôtre.

 A Tous ceux qui, de près ou de loin, ont participé à l’élaboration de ce travail en l’occurrence la famille HOUNHOUI, la famille ADJAGBONI, la famille WOUEKPE et la famille LEROUX.

Que l’Éternel vous bénisse, et qu’il vous garde !

A tous, infiniment merci.

(9)

VIII

HOMMAGES

(10)

IX

A notre président de jury

Nous mesurons le prix de votre disponibilité à notre égard, pour avoir accepté de présider notre jury.

Nous en sommes honorés et nous vous prions de trouver ici, l’expression de notre profonde reconnaissance.

Aux honorables membres de jury

Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans ce jury de soutenance de fin de formation. Soyez rassurés que nous tiendrons rigoureusement compte de vos critiques, remarques et conseils.

(11)

X

LISTE DES ABREVIATIONS

UAC : Université d’Abomey Calavi

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi

GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HSL : Hôpital Saint Luc

CPU : Collège Polytechnique Universitaire LMD : Licence Master Doctorat

Prof : Professeur

Dr : Docteur

Pc : Pourcentage

ORL : Oto Rhino Laryngologie TDM : Tomodensitométrie

Rx : Rayons-X

IM : Imagerie Médicale

AVP : Accident de la Voie Publique ACD : Accident Domestique

AP : Antéro Postérieure

TOGD : Transit Œso-Gastro-duodénal LB : Lavement Baryté

UIV : Urographie Intraveineuse HSG : Hystérosalpingographie UCR : Urographie Cysto-Rétrograde MIN : Minutes

[ ] : Références

(12)

XI

Liste des tableaux

Tableau I : tableau récapitulatif des examens suivis et réalisés seul………..…14 Tableau II : répartition des patients selon la tranche d’âge………...29 Tableau III : répartition des patients selon le type d’accidents………..30 Tableau IV : répartition des patients selon le moyen de transport dans le service de radiologie………30

(13)

XII

Liste des figures

Figure 1 : Plan détaillé du service d’Imagerie Médicale de l’HSL de Cotonou……….7 Figure 2: vue antérieure des os de la jambe [6]………..20 Figure 3: vue antérieure et postérieure du fémur [6]………..21 Figure 4: Application d’un bandage élastique pour maintenir l’attelle en place [7]...24 Figure 5: L’attelle en « U » peut également être utilisée pour les fractures du pied ou de la cheville [7]………..24 Figure 6 : Attelle cruro-pédieuse pour les fractures du tibia. Le genou devrait être fléchi environ 30° pour assurer le confort du patient [7]………25 Figure 7: Le dispositif d’immobilisation du genou, communément appelé « Zimmer », est utilisé pour les entorses du genou [7]………....26 Figure 8 : répartition des patients selon le sexe……….29 Figure 9 : répartition des patients selon le segment à

explorer……….30 Figure 10 : répartition des patients selon l’utilisation ou non d’une contention…….31 Figure 11 : répartition des patients selon la durée d’attente avant la réalisation de l’examen………....31 Figure 12 : répartition des patients selon la durée de l’examen………...32 Figure 13 : impression des patients sur la qualité de leur prise en

charge…………...32

(14)

XIII RESUME

Notre stage effectué dans le service de radiologie de l’hôpital Saint Luc de Cotonou a couvert la période du 18 mai au 31 août 2015. Durant ce stage, nous avons été confrontés à plusieurs difficultés parmi lesquelles le problème de la prise en charge des traumatisés de la cuisse et de la jambe. Tout ceci nous a poussé à mener une étude sur le thème: « Problématique de la prise en charge des traumatisés de la cuisse et de la jambe dans le service d’imagerie médicale de l’hôpital Saint Luc de Cotonou ». L’objectif de cette étude est de contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients traumatisés de la cuisse et de la jambe. Ainsi, notre méthode a consisté d’une part à recenser au niveau de chaque patient l’âge, le sexe, le type d’accident, le moyen de transport et le segment à explorer ; et d’autre part à contrôler le temps d’attente et la durée de l’examen.

Au terme de notre étude, nous avons constaté que les patients traumatisés reçus par ce service rencontrent quelques difficultés de transport parce que le site actuel est au 2ème étage et quelques problèmes liés à l’immobilisation. Il va falloir donc créer ou ramener au rez-de-chaussée le service d’imagerie médicale afin de faciliter son accès à ces types de patients.

Mots clés : prise en charge, radiologie, patients traumatisés.

(15)

XIV ABSTRACT

Our traineeship in the radiology department of the hospital Saint Luc of Cotonou covered the period from May 18th to August 31st, 2015. During this

internship, we faced several challenges including the problem of care for traumatized thigh and leg. All this has caused us to conduct a study on the theme: « Problematic of management of traumatized thigh and leg in the medical imaging department of the hospital Saint Luc of Cotonou». The objective of this study is to contribute to improving the care of traumatized patients of the thigh and leg. Thus, our method consisted firstly to identify at each patient age, gender, type of accident, means of transport and the segment to be explored; and secondly to control the waiting time and the duration of the examination.

At the end of our study, we found that traumatized patients received meet some transport difficulties because the current site is on the 2nd floor and some capital difficulties. So we will have to create or restore the ground floor the medical imaging service to facilitate access to these types of patients.

Keywords: care, radiology, traumatized patients.

(16)

XV

SOMMAIRE

(17)

XVI

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE :... 3

PRESENTATION DU CADRE DE TRAVAIL ... 3

1.1.PRESENTATIONDEL’HOPITALSAINTLUCDECOTONOU(HSL). ... 4

1.2.PRESENTATIONDEL’UNITEDERADIOLOGIE ... 6

DEUXIEME PARTIE :... 11

DEROULEMENT DU STAGE ... 11

2.1.LES OBJECTIFS DU STAGE... 12

2.2 TRAVAUX EFFECTUES ... 12

2.3.DIFFICULTES ... 15

TROISIEME PARTIE :... 16

ETUDE DU THEME ... 16

3.1.PROLEMATIQUESURLETHEME ... 17

3.2. OBJECTIFS ... 18

3.4. MATERIELETMETHODES ... 28

3.5.RESULTATSOBTENUS ... 29

3.6. COMMENTAIRES ... 33

CONCLUSION ... 34

SUGGESTIONS ... 34

REFERENCES ... 34

ANNEXES ... 34

(18)

1

INTRODUCTION

(19)

2

Notre cadre de formation est l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi qui a été créée grâce à la coopération bénino-canadienne sous la dénomination du Collège Polytechnique Universitaire(CPU) en 1977. Elle est une entité de formation professionnelle et technique de l’Université d’Abomey-Calavi(UAC) et accueille les apprenants dans plusieurs spécialités. Depuis l’année 2005, cette école forme ses apprenants selon le système Licence Master Doctorat(LMD) et leur délivre des diplômes dans plusieurs spécialités dont l’Imagerie Médicale.

Selon les exigences du programme de formation les apprenants en fin de cycle en licence doivent bénéficier d’un stage pratique dans une structure sanitaire d’Imagerie Médicale. Ce stage pratique constitue une période au cours de laquelle les apprenants doivent mettre en pratique les connaissances théoriques et surtout se familiariser aux réalités des multiples difficultés du terrain.

Au terme de ce stage, chaque apprenant doit établir un bilan des activités effectuées, recenser les problèmes rencontrés et faire ressortir le plus pertinent qui servira de thème pour son rapport de stage.

Ainsi le présent rapport comportera les points suivants : Partie I : Présentation de notre cadre de stage Partie II : Déroulement de notre stage

Partie III : Etude de notre thème

(20)

3

PREMIERE PARTIE :

PRESENTATION DU CADRE DE

TRAVAIL

(21)

4

1.1. PRESENTATION DE L’HOPITAL SAINT LUC DE COTONOU (HSL).

Notre stage de fin formation a été effectué dans le service d’Imagerie médicale de l’Hôpital Saint Luc. Il est situé dans le quartier Missèkplé Ste Rita.

1.1.1 HISTORIQUE DE L’HSL

Initié en 1988 par Feu Monseigneur Isidore de SOUZA, l’HSL est un une structure sanitaire confessionnelle à but non lucratif et à caractère social. Il a été enregistré sous le numéro 3874/MSP/DGM/DPSN/SRC, et a démarré effectivement ses activités le 02 Avril 1990. Il fut dirigé de 1990 au 08 Mars 2002 par le Docteur Servais Cossi CAPO-CHICHI et du 08 Mars 2002 à nos jours par le Docteur Marie Anne DOVONOU.

1.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE

L'HSL est situé dans le quartier Missèkplé Sainte-Rita. Il est précisément dans la von de la pharmacie Fifadji, qui se trouve au bord de la voie pavée qui relie le marché Fifadji au cinéma OKPEOLOUWA. Il abrite quatre grands bâtiments ayant plusieurs niveaux chacun dont le plus élevé est de type rez-de-chaussée plus quatre étages.

En prenant par l’entrée principale, nous avons à droite les bâtiments B et C, à gauche le bâtiment D et un peu plus loin le bâtiment A qui fait face au bâtiment C.

1.1.3 MISSIONS ET STRUCTURES DE L’HSL 1.1.3.1 Missions

L’HSL a pour missions de :

- Fournir des prestations à tout malade sans distinction de sexe, de race ni de religion, quelle que soit la gravité de sa maladie ;

- réaliser les analyses et les examens biomédicaux pouvant concourir à l’établissement de diagnostic sûr et fiable ;

- offrir un cadre de recherche scientifique pour les étudiants, les chercheurs et autres ;

- assurer des soins de qualité aux malades.

(22)

5 1.1.3.2 Structures

Dans le but d’assurer des soins de qualité aux malades, l’HSL dispose de différentes unités qui sont regroupées en services. On distingue :

Les blocs administratif et financier qui s’occupent de la quantification, de la valorisation des prestations médicales ainsi que de la gestion du personnel. Ils sont composés de :

- Service financier et comptable

- Service d’approvisionnement et d’équipement médical - Unités d’emmagasinage et de gestion de stocks - Service commun.

Les blocs médico-techniques qui fournissent des prestations médicales aux usagers de l’hôpital. Ils se composent de :

- Médecine interne - Chirurgie générale - Gynécologie-obstétrique - Pédiatrie

- Service social de la protection maternelle et infantile - Oto Rhino Laryngologie (ORL)

- Ophtalmologie - Cardiologie - Kinésithérapie

- Stomatologie (Cabinet dentaire) - Gastro-entérologie

- Psychiatrie

Les blocs paramédico-techniques qui comprennent:

- Pharmacie

- Laboratoire d’analyses biomédicales et - Imagerie médicale.

(23)

6

1.2. PRESENTATION DE L’UNITE DE RADIOLOGIE

1.2.1 L’UNITE DE RADIOGRAPHIE

Le service de radiographie de l’HSL se trouve au 2è étage du bâtiment B, à côté du service de laboratoire d’analyses biomédicales. L’hôpital étant ouvert 24h/24, le fonctionnement du service de radiologie est assuré par un personnel composé de :

 Cinq collaborateurs externes qui sont des médecins radiologues ;

 Un chef service (Inspecteur d’Action Sanitaire) ;

 Un Inspecteur d’Action Sanitaire ;

 Deux ingénieurs des travaux en imagerie médicale ;

 Deux aides-techniciens

1.2.2 DESCRIPTION DES LOCAUX

Ils comportent plusieurs compartiments tels que: le secrétariat, le hall d’attente, la salle d’échographie, la salle d’eau, la chambre noire, la chambre claire, la salle d’examens de radiographie, deux bureaux, deux salles de toilette.

Le plan ci-après (figure1) décrit la structure existante du service d’Imagerie Médicale qui est en place à l’ HSL

(24)

7

Figure 1 : Plan détaillé du service d’Imagerie Médicale de l’HSL de Cotonou.

Source : Réalisé par M. Patrice C. BOHOUN

(25)

8

 Le secrétariat

C’est le lieu d’accueil, d’enregistrement des bulletins d’examens et de remise des résultats aux patients. Il est composé d’une table sur laquelle se trouve l’interphone ; un ventilateur ; une petite armoire pour garder les anciens registres et les enveloppes de différents formats.

 Le hall d’attente

L’HSL possède un hall qui sert de salle d’attente pour les patients. Il est Commun au service de radiologie et au laboratoire d’analyses biomédicales, il est situé en face du secrétariat de la radiologie.

 La salle d’échographie

Cette salle abrite un échographe qui sert à la réalisation des examens échographiques. Elle sert aussi de salle d’interprétation des clichés.

 La salle d’eau

C’est à ce niveau que les instruments d’hystérosalpingographie et de lavement baryté destinés à la stérilisation sont lavés et apprêtés après chaque examen. C’est aussi l’endroit où se fait la préparation des solutions de développement.

 La chambre noire

Située entre la salle d’examen et la salle d’eau, c’est le local technique permettant à la fois le stockage partiel des films vierges dans une armoire, le chargement des cassettes, ainsi que le traitement des films exposés. Là les films sont manipulés avec beaucoup d’attention. Etant à proximité de la salle d’examens, elle ne dispose d’aucune communication avec cette dernière (pas de salle à double porte ou un labyrinthe). On y retrouve également une développeuse automatique de marque JP33. Juste à l’entrée, il y a un grand rideau noir placé derrière la porte ; un tiroir basculant comportant les films vierges classés par ordre de taille. Ce tiroir est toujours fermé.

(26)

9

 La Chambre claire

A ce niveau, nous nous intéressons plus à la critique de la qualité des radiogrammes et aussi à identifier le coté déjà pointé par une lettre. Pour les cas de contrôle et de traumatismes, les clichés sont en même temps remis, mais pour les autres cas, ils sont gardés pour interprétation et les patients reviennent sur rendez- vous munis de leur reçu pour prendre le résultat. On y trouve une table sur laquelle sont disposés les clichés d’examens réalisés et trois chaises.

 La salle d’examen

En entrant dans la salle, un regard à droite permet de distinguer le paravent plombé derrière lequel se trouve le pupitre de commande. En avant de ce paravent est installée la table mobile d’examens. On trouve aussi dans cette salle un Potter mural, le matériel de lavement baryté et une tablette qui sert surtout de support pour le matériel des examens spéciaux ; deux appareils à RX dont l’un fonctionne.

 Les deux bureaux

Ce service dispose de deux bureaux dont un est attribué au chef service.

 Les deux salles de toilettes

Très indispensables dans un service d’Imagerie Médicale, les toilettes servent pour le personnel et les patients. Une est réservée au personnel et l’autre aux patients ;

1.2.3 LE SERVICE D’ECHOGRAPHIE

Cette salle fait corps avec le service de radiographie. Elle abrite un échographe de marque MINDRAY. On y trouve aussi un négatoscope, un lit d’examens, une table servant à l’enregistrement des examens réalisés et une porte qui débouche sur les toilettes. On réalise ici les échographies pelviennes, abdominales, obstétricales, testiculaires, mammaires, prostatiques, thyroïdiennes et des parties molles.

Les échographies sont réalisées du lundi au vendredi excepté les mardis par cinq collaborateurs extérieurs du service qui sont des Médecins Radiologues.

(27)

10 1.2.4 LA TOMODENSITOMETRIE(TDM)

La salle est située à côté de la salle de consultations N°2 au rez-de-chaussée du bâtiment A. Elle a une superficie de 13.96 m2 avec une hauteur de 2,75m, et abrite actuellement un tomodensitomètre en panne.

1.2.5 PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE

Le service compte six (06) agents toutes catégories confondues allant de l’inspecteur d’action sanitaire aux ingénieurs en passant par les techniciens et le secrétaire. Il se présente actuellement comme suit :

 Deux inspecteurs d’action sanitaire dont l’un est le chef service ;

 Deux ingénieurs des Travaux en Imagerie Médicale ;

 Deux aides techniciens,

1.2.6 COLLABORATEURS EXTERNES

Ce sont des médecins radiologues qui assurent l’interprétation des clichés radiographiques et la réalisation des examens échographiques.

Le service fonctionne 24h/24 et est assuré par deux équipes : l’une assure la permanence de 8h à 16het l’autre la garde de 16h à 8h.

(28)

11

DEUXIEME PARTIE :

DEROULEMENT DU STAGE

(29)

12 2.1. LES OBJECTIFS DU STAGE

Les objectifs de notre stage sont consignés dans le cahier de stage déposé au responsable du service d’accueil au début de notre stage. Ces objectifs sont les suivants :

 Objectif général :

 L’objectif général du stage est de rendre l’étudiant apte à faire le travail exigé du technicien en imagerie médicale (radiologie) par la révision pratique des cours reçus.

 Objectifs spécifiques :

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques des examens spéciaux ou non et être capable de produire de bons radiogrammes ;

 Appliquer les lois de radioprotection pour soit même, le personnel, le patient et le public ;

 Apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, sémiologie, en technique radiologique et en pathologies radiologiquement décelables.

2.2 TRAVAUX EFFECTUES

Commencé le 18 Mai 2015, notre stage à l’hôpital Saint Luc s’est achevé le 31Août 2015. Nous avons travaillé huit heures par jour. Notamment de 08 h à 16h, les jours ouvrables.

Nous étions quatre stagiaires dans le service. Dès le premier jour de notre stage, le chef service nous a répartis en deux groupes qui fonctionnent selon un planning rotatoire de 24 heures.

De façon rotative, nous avons alterné nos rôles dans les compartiments ci- après :

 Au sécréterait, nous avons eu comme responsabilité : - d’accueillir les patients ;

- d’inscrire dans le registre l’identité du patient comprenant son nom et prénom, son sexe, son âge ainsi que les renseignements cliniques et

(30)

13

l’examen radiographique demandé. Après l’interprétation des clichés, nous enregistrons les résultats dans ce registre.

- de remettre les clichés interprétés aux patients.

 Dans la salle d’examen, nous avons mené les activités ci-après :

- apprêter la salle pour la réalisation des examens radiographiques, - recevoir les patients et exécuter les examens radiographiques,

- déposer les cassettes irradiées dans la chambre noire pour le développement des films.

Nous avons aussi participé à l’exécution des examens spéciaux et réalisés seul quelques-uns. Ces examens spéciaux sont des explorations qui nécessitent l’administration de substances opacifiantes appelées produits de contraste. Les plus pratiqués à l’hôpital Saint Luc sont: le transit œso-gastro-duodénal (T.O.G.D.), le lavement baryté (L.B.), l’urographie intra veineuse (UIV) et l’hystérosalpingographie (H.S.G.). Le bilan des examens effectués se trouve au niveau du tableau I.

 La chambre noire

Ici, le travail se fait uniquement sous la lumière inactinique. Les opérations réalisées en permanence dans cette chambre consistent à :

- décharger la cassette,

- inscrire le nom du patient sur le film,

- envoyer le film dans la développeuse automatique pour obtenir le cliché,

- recharger la cassette pour un nouvel examen.

(31)

14

L’ensemble des examens est présenté dans le tableau ci-dessous :

Tableau I:Tableau récapitulatif des examens suivis et réalisés seul

Le tableau I démontre qu’au cours de notre stage nous avons effectués 1696 examens parmi lesquels nous avons personnellement réalisé 453. Au niveau des examens réalisés on recense ceux des membres pelviens avec un effectif de 552 soit un pourcentage de 32,55%.

En ce qui concerne les examens spéciaux, l’examen le plus fréquent est l’HSG, ce qui traduit que ce centre reçoit beaucoup plus les femmes pour les problèmes d’infertilité.

Type d’examen Examens réalisés personnellement

Examens suivis

Total

Effectif Fréquence en %

Effectif Fréquence en %

effectif Fréquence en % Membres

thoraciques

80 27,59 210 72,41 290 17,09

Membres pelviens

145 26,26 407 73,74 552 32,55

Crâne sinus 40 26,49 111 73,51 151 08,90

Thorax 85 27,78 221 72,22 306 18,04

Rachis 60 28,84 148 71,16 208 12,26

HSG 10 23,81 32 76 ,19 42 02,48

ASP 20 34,48 38 65,52 58 03,42

UIV + UCR 00 00,00 02 100 02 00,12

TODG 01 7,14 13 92,86 14 00,82

LB 05 12,82 34 87,18 39 02,30

Mammographie 04 17,39 19 82,61 23 01,36

Mensurations 03 27,27 08 72,73 11 00,65

Total 453 26,71 1243 73,29 1696 100

(32)

15 2.3. DIFFICULTES

Au terme de ce stage, nous pouvons affirmer que nous avions tiré plusieurs avantages. Cependant, il faut noter que nous avons été confrontés à plusieurs difficultés parmi lesquels nous pouvons citer :

- l’inexistence de passe-cassette entre la salle d’examens et la chambre noire ; - la non dotation de gants stériles qui expose le personnel à un risque évident

d’exposition aux maladies nosocomiales;

- l’inexistence de lampe inactinique au niveau de la chambre noire rend assez pénible et hasardeux le travail dans ce secteur ;

- L’absence d’un cône localisateur qui rend difficile le respect des règles de radioprotection en imagerie ;

- La localisation au deuxième étage du service de radiologie et le manque de matériel de contention adéquat compliquent le transport et la manipulation des patients traumatisés surtout ceux des membres pelviens ;

(33)

16

TROISIEME PARTIE :

ETUDE DU THEME

(34)

17 3.1. PROLEMATIQUE SUR LE THEME

Le service d’Imagerie Médicale de l’hôpital Saint Luc reçoit un nombre important de patients parmi lesquels on dénombre les patients traumatisés suite à un accident de voies publiques.

En effet, sur un total de 1696 patients, on notait 383 cas de traumatisés de la cuisse et de la jambe. Les conditions de transport de ces derniers vers le service d’Imagerie Médicale et les moyens d’immobilisation ou de contention étaient souvent précaires. Cette situation rendait pénible la sécurisation de ces patients et pouvait favoriser les reprises fréquentes des examens et engendrer des pertes en matériel consommable. Le patient court donc un risque d’irradiation inutile, mais les résultats de son examen ne sont pas souvent exploitables à cause des conditions de réalisation de l’examen.

Cette situation crée généralement un conflit entre les techniciens et les médecins traitants parce que ces derniers rejettent et exigent la reprise des examens. Les reprises sont pénibles parce que le service d’Imagerie Médicale est au second étage et il n’existe pas d’ascenseur.

A plusieurs reprises nous avons assisté à des lamentations et hurlements des patients parce qu’ils ressentent beaucoup de douleur durant le transport et pendant la réalisation de l’examen. Ces différents constats nous ont amené à décider de réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour minimiser les peines des patients traumatisés.

C’est donc pour cette raison que notre rapport porte sur le thème :

<<Problématique de la prise en charge des traumatisés de la cuisse et de la jambe dans le service d’Imagerie Médicale de l’hôpital Saint Luc de Cotonou>>

(35)

18 3.2. OBJECTIFS

 objectif général

Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients traumatisés de la cuisse et de la jambe dans le service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital Saint Luc de Cotonou.

 Objectifs spécifiques

- Déterminer les problèmes d’immobilisation rencontrés lors de la réalisation des examens pour les traumatisés de la cuisse et de la jambe,

- analyser les méthodes de réception et de prise en charge des patients traumatisés de la cuisse et de la jambe afin de favoriser la minimisation du temps d’acquisition des images.

(36)

19 3.3. GENERALITES SUR LE THEME 3.3.1. Définition

Le traumatisme est l’ensemble des troubles provoqués par une blessure, un choc, une émotion violente. Au cours d’un traumatisme, on peut assister à une fracture d’un ou de plusieurs os; les articulations peuvent également subir de déformation pouvant porter atteinte au pronostic vital de la victime. Ainsi le traumatisme de la cuisse et de la jambe fait suite à un accident ayant entraîné un choc sévère au niveau de ces membres. C’est pourquoi, la prise en charge des traumatisés doit être prompte et efficace [2].

3.3.2. Rappel anatomique

Le squelette du membre pelvien comporte : La ceinture pelvienne, le sacrum, le fémur et la patella, la jambe, et le pied.

3.3.2.1. Les os de la jambe

 Le tibia

C’est un os long à diaphyse prismatique présentant un bord en forme de crête tibiale. Il présente à décrire: une épiphyse proximale avec un condyle médial et un condyle latéral qui s’articulent avec la fibula, deux plateaux tibiaux situés de part et d’autre d’une saillie appelée éminence intercondylaire, d’une tubérosité tibiale et une épiphyse distale avec une saillie médiale appelée malléole médiale et une surface articulaire avec la fibula formant l’articulation fibulo-tibiale [6].

 La fibula

Elle forme avec le tibia le squelette de la jambe. C’est un os long avec deux épiphyses, et une diaphyse.

La diaphyse est prismatique triangulaire et présente trois faces (latérale, médiale et postérieure) et trois bords (antérieur-médial et postéro-latéral).

L’épiphyse proximale appelée tête de la fibula présente sur sa partie interne une surface articulaire à peu près plane qui s’articule avec la facette correspondante du tibia. Cette tête est rattachée à la diaphyse de l’os par une partie rétrécie, le col.

(37)

20

L’épiphyse distale forme la malléole latérale. Elle est allongée et aplatie transversalement [6].

Figure 2: Vue antérieure des os de la jambe [6]

(38)

21 3.3.2.2. Le fémur et la patella

 Le fémur

C’est l’os le plus long du corps. Il présente une tête arrondie avec une dépression appelée fovéa capitis ; un col et une extrémité distale présentant deux saillies volumineuses (condyle latéral et médial séparés par une échancrure inter condylienne ; on a aussi le grand trochanter et le petit trochanter les deux séparés par la ligne inter trochantérienne [6].

Figure 3: Vue antérieure et postérieure du fémur [6]

(39)

22

 La patella

Il s’agit d’un petit os (sésamoïde) le plus volumineux du corps. Il est situé dans le tendon du quadriceps. Il est considéré comme un os de la cuisse qui s’articule avec la face antéro-inférieure du fémur ; il est triangulaire avec un bord supérieur ; un segment inférieur ; un bord latéral et un bord médian [6]..

3.3.3. Incidences radiographiques réalisées sur la cuisse et la jambe

La radiographie de la cuisse

Deux incidences sont réalisées : l’incidence de face et celle de profil.

- L’incidence de face (antéro-postérieure) est réalisée généralement le patient couché sur le dos (en décubitus dorsal) les jambes en extension complète. Le rayon central vertical indique le milieu du fémur. Cette incidence donne une projection antéro-postérieure (AP) du fémur qui inclut l’articulation de la hanche et l’articulation du genou si possible.

- L’incidence de profil est réalisée le patient couché sur le côté à radiographier.

Le genou du membre radiographié fléchi ; les épicondyles fémoraux sont perpendiculaires au plan de la table d’examen. Le genou opposé est fléchi et la jambe est placée légèrement à l’arrière pour éviter la superposition. Après une rotation postérieure du bassin de 10° à 15°, le patient prend le bord de la table pour maintenir la position. Le rayon central vertical indique le milieu du fémur et le milieu du film. Cette incidence donne une projection latérale du fémur qui inclut l’articulation de la hanche et l’articulation du genou si possible.

La radiographie du genou

Les incidences de face (AP) et de profil sont réalisées.

Pour l’incidence de face, le patient est assis sur la table. La jambe est en extension complète, les épicondyles fémoraux parallèles au plan de la table. Le rayon central vertical indique le sommet de la patella et le milieu du film. Cette incidence donne une projection AP de l’extrémité distale du fémur, des extrémités proximales du tibia et de la fibula et de la patella.

L’incidence de profil est réalisée le patient en décubitus latéral et reposant sur le côté radiographié. La jambe opposée est placée devant la jambe radiographiée et

(40)

23

supportée par des sacs de sable ; les épicondyles fémoraux sont perpendiculaires au plan de la table d’examen. Le rayon central vertical indique l’articulation du genou et indique le milieu du film. Elle donne une projection latérale de l’extrémité distale du fémur, des extrémités proximales du tibia et de la fibula ; la patella est dégagée de toute superposition.

La radiographie de la jambe

Le tibia et la fibula sont les deux os contenus dans la jambe. Ici également, l’incidence de face et celle du profil sont les deux incidences les plus réalisées.

L’incidence de face (antéro-postérieure) est réalisée le plus souvent patient assis ou couché sur le dos (en décubitus dorsal). La jambe est en extension complète, les épicondyles fémoraux parallèles au plan du film. On fait ensuite une légère rotation interne du pied pour placer les malléoles parallèles au plan de la table. Le rayon central vertical indique le milieu de la jambe et le milieu du film. Cette incidence nous donne une projection antéro-postérieure du tibia et de la fibula et des articulations du genou et de la cheville. Les deux malléoles se projettent de chaque côté du talus et le processus styloïde de la fibula est superposé au condyle latéral du tibia.

L’incidence de profil est réalisée le patient couché sur le côté radiographié avec la jambe radiographiée en extension partielle. La jambe opposée passe par- dessus la jambe radiographiée et repose sur la table par la face médiale du pied. Les épicondyles du fémur et les malléoles sont perpendiculaires au plan du film. Le rayon central vertical indique le milieu de la jambe et le milieu du film. Cette incidence nous donne une projection latérale du tibia et de la fibula et des articulations du genou et de la cheville. Les extrémités distales du tibia et de la fibula sont superposées et le processus styloïde de la fibula est dégagé.

(41)

24 3.3.4. Contention

La contention dans le domaine médical est l’action d’entraver la mobilité d’un patient. Elle reprend un ensemble de dispositifs et de procédés destiné à immobiliser une partie ou la totalité du corps humain. La première chose à retenir d’une immobilisation est qu’elle devrait aider le patient, et non lui nuire. Certains dangers guettent une immobilisation mal faite, dont les résultats peuvent être encore plus catastrophiques que l’absence de toute immobilisation. Des traumatismes mineurs, tels qu’une entorse de la cheville, une fracture de la base du cinquième métatarsien, une fracture d’un orteil, n’ont pas besoin d’être immobilisés. Cependant Le matériel d’immobilisation devrait être moulé de façon à épouser la forme du membre du patient, et non le contraire. Une attelle de fibre de verre est fortement recommandée en raison de sa rigidité et de sa facilité d’application. De plus, comme elle est complètement transparente aux rayons-X, on peut l’installer avant même l’investigation radiologique [7].

L’attelle de jambe : On peut recourir à deux techniques : celle utilisée pour confectionner une attelle postérieure (figure 4) et celle utilisée pour confectionner une attelle en U (figure5). Dans les deux cas, il est important de maintenir la cheville, de dégager la tête de la fibula pour éviter une compression du nerf sciatique poplité latéral.

On utilise principalement cette attelle pour les fractures de la cheville

Figure 4: Application d’un bandage élastique pour maintenir l’attelle en place [7]

Figure 5: L’attelle en « U » peut également être utilisée pour les fractures du pied ou de la cheville [7]

(42)

25

L’attelle cruro-pédieuse (figure 6). Le genou doit être fléchi à environ 30°, position nettement plus confortable pour le patient. C’est le type d’attelle qu’on devrait utiliser pour les fractures du tibia.

 Le dispositif d’immobilisation du genou communément appelé « Zimmer » Figure 6 :Attelle cruro-pédieuse pour les fractures du tibia.

Le genou devrait être fléchi environ 30° pour assurer le confort du patient [7]

(43)

26

(figure7) : Ce type de dispositif d’immobilisation est souvent utilisé pour les entorses du genou. Pour un meilleur ajustement, il est préférable d’envelopper le membre d’ouate et d’un bandage élastique, avant d’installer le dispositif.

Figure 7: Le dispositif d’immobilisation du genou, communément appelé « Zimmer

», est utilisé pour les entorses du genou [7]

(44)

27 Les petits moyens de contention

 Bandes de velcros:

Elles sont des bandes autocollantes de largeurs variées, qui doivent être mises à la disposition des manipulateurs à tout instant.

 Papier crépon collant :

Les papiers crépons collants sont des papiers jetables utilisés par les peintres en bâtiment. Ce papier se présente en rouleau dont on peut détacher des bandes.

 Sacs de farine ou de sable:

Deux types de sacs sont utilisés :

 Les sacs parfaitement pleins

Ils représentent des boudins destinés à maintenir en rectitude les membres de l’enfant.

 Les sacs non pleins

Ces sacs ne doivent pas être pleins et doivent pouvoir à tout moment s’étirer en bissacs de façon à constituer deux poids latéraux destinés à maintenir un membre ou la tête.

(45)

28 3.4. MATERIEL ET METHODES

3.4.1. Matériel

Le matériel utilisé pour notre étude est constitué de patients traumatisés de la cuisse et de la jambe.

3.4.2. Méthode d’étude

 type d’étude

Notre étude est prospective transversale.

Notre méthode a consisté d’une part à mesurer les variables au niveau de chaque patient ; et d’autre part à contrôler le temps d’attente et la durée de l’examen.

Une interview individuelle a été réalisée auprès des patients. Nous avons cherché à savoir si le personnel aussi prend des précautions pour bien gérer ces types de patients.

L’ensemble des données sont mises sous forme de tableaux et de figures pour analyse.

Pour le traitement statistique de nos données nous avons utilisé l’application Microsoft Office Excel 2007.

(46)

29 3.5. RESULTATS OBTENUS

Les résultats de notre enquête se présentent comme suit : Au total nous avons recensé 52 patients âgés de 18 à 78 ans.

Tableau II : répartition des patients selon la tranche d’âge

Tranche d’âge en année Effectif Pourcentage en Pc

[18 ; 28[ 19 36,54

[28 ; 38[ 05 09,61

[38 ; 48[ 10 19,23

[48 ; 58[ 09 17,31

[58 ; 68[ 06 11,54

[68 ; 78[ 03 05,77

Total 52 100,00

Figure 8 : répartition des patients selon le sexe

Masculin 65%

Féminin 35%

(47)

30

Tableau III : répartition des patients selon le type d’accidents

Type d’accidents Effectif Proportion en Pc

AVP 28 53,85

Agressions 09 17,30

Accidents domestiques 15 28,85

Total 52 100,00

Tableau IV : répartition des patients selon le moyen de transport dans le service de radiologie

Moyens de transport dans le service de radiologie

Effectif Proportion en Pc

Brancard 27 51,92

Fauteuil roulant 15 28,85

Porté par les parents 10 19,23

Total 52 100,00

Figure 9 : répartition des patients selon le segment exploré 0

5 10 15 20 25

Cuisse Genou Jambe

(48)

31

Figure 10 : répartition des patients selon l’utilisation de contention

Figure 11 : répartition des patients selon la durée d’attente avant la réalisation de l’examen

0 20 40 60 80 100 120

contention Pas de

contention

4%

15%

27%

54%

5min 10min 15min Plus de 20min

(49)

32

Figure 12 : répartition des patients selon la durée de l’examen

Figure 13 : impression des patients sur la qualité de leur prise en charge 5min

31%

10min 46%

15min 19%

20min 4%

67%

33%

Bonne Mauvaise

(50)

33 3.6. COMMENTAIRES

Notre étude a concerné un effectif de 52 patients reçu au service d’Imagerie Médicale pour diverses causes de traumatismes au niveau de la cuisse et de la jambe.

Au niveau du tableau II nous remarquons que la tranche d’âge la plus représentée est celle des patients âgés de 18 à 28 ans avec un pourcentage de 36,54%. Lorsqu’on se rapporte aux résultats du cumul réalisé jusqu’à la tranche d’âge de 48 à 58 ans, on constate que la majorité des patients touchée par le traumatisme se situe dans la tranche d’âge de la population valide. Cette situation est assez inquiétante parce que ces traumatisés de la cuisse et de la jambe sont obligés d’être immobilisés pour une longue durée, ce qui fait qu’ils seront inactifs. Les différents secteurs dans lesquels travaillent ces patients seront donc certainement affectés négativement par leur absence.

Notre étude n’a pas tenu compte de la fonction de ces personnes traumatisées mais il semble que la majorité d’entre eux sont des conducteurs de taxi moto appelé communément «zémidjan».

La figure 8 nous montre justement une dominance du sexe masculin qui semble confirmer réellement que le métier de zémidjan expose à un risque important de traumatisme surtout au niveau de la cuisse et de la jambe. Cette affirmation est fortement renforcée par les résultats du tableau III qui nous démontre que les cas d’accidents par voie publique étaient les plus dominants soit un pourcentage de 53,85%. Face à cette réalité nous pensons qu’il faut revoir la politique de la sécurité routière mise en œuvre par la police nationale qui protège en cas d’accident la boite crânienne par le port de casque mais n’a aucun effet protecteur sur les autres parties du corps.

Il est vrai que les traumatismes crâniens sont plus graves et exposent à un risque graduel de décès que les traumatismes au niveau de la cuisse et de la jambe.

Cependant, il faut noter que les membres pelviens et thoraciques sont indispensables pour la mobilité et la non dépendance des personnes en ce qui concerne le déplacement et l’exécution de certaines tâches quotidiennes.

En effet, une personne handicapée au niveau des membres nécessite le soutien de ses proches qui sont obligés de lui prêter assistance jusqu’au moment où il retrouve l’aptitude de ses membres. Nous pensons qu’au-delà du port de casque, il

(51)

34

serait plus indiqué de multiplier les campagnes de sensibilisation des zémidjan autour surtout des règles du code routier car dans la vie courante l’ensemble des agents du métier de zémidjan ignore les règles de la circulation routière.

L’hôpital Saint Luc a plusieurs moyens de transport de ces personnes traumatisés parmi lesquels le tableau IV confirme que le transport par brancard est le plus fréquemment utilisé. Mais, nous sommes surpris de constater qu’au lieu de ce type de transport et du fauteuil roulant, certains patients sont portés par leur parent dans des conditions assez pénibles. Les différentes investigations que nous avons effectuées nous ont prouvé que les garçons de salle qui devraient les transporter sur roulette ou par brancard n’étaient pas toujours disponibles et il semble que dans le souci d’accélérer la prise en charge des traumatisés, les parents acceptent de les porter vers la salle d’examen.

Cette situation loin de favoriser le malade peut lui causer beaucoup d’autres dégâts parce que justement ces parents ne sont pas bien outillés pour jouer ce rôle.

Il y a aussi un risque de transmission de maladies nosocomiales à craindre parce que pour les patients de traumatismes ouverts, du sang s’étale partout alors que le parent porteur du malade n’a aucune protection évidente telle que le port de gants et d’une blouse au moins. Il faut donc interdire et éviter ce type de transport du patient par les parents et créer au rez-de-chaussée un service de radiologie spécialement réservé à la prise en charge des patients traumatisés afin de faciliter l’accès de ces patients à la salle d’examen. En effet, le positionnement au second étage du service oblige le brancardier ou le parent porteur à fournir assez d’effort avant d’atteindre le service de radiologie, c’est certainement cela qui amène le garçon de salle à ne pas être spontanément disponible à accepter de transporter les patients en radiologie parce qu’ils prennent ce travail pour une corvée.

La figure 9 montre que les traumatisés de la cuisse et de la jambe étaient les plus dominants et donc que tous les patients devraient être transportés dans des conditions assez confortable. Mais malheureusement la figure 10 nous démontre que certains patients soit un effectif de 50 n’ont pas bénéficié d’une contention ; cette situation devrait être dure à supporter parce que la figure 11 nous montre que la majorité des patients a passée plus de 20min en attendant leur prise en charge. Il faut reconnaitre que cette situation semble ne pas être trop amputable au personnel parce qu’au moment où les patients traumatisés arrivent, la salle d’examen est

(52)

35

souvent occupée par des cas d’examens spéciaux tels que le lavement baryté, l’hystérosalpingographie, l’urographie intraveineuse…

De plus, la salle d’examens ne facilite pas l’accélération du déroulement de l’examen. La multiplication des salles est donc indiquée si on veut vraiment améliorer les conditions de prise en charge des patients en général et en particulier ceux des traumatisés.

Notre affirmation est fortement renforcée par les résultats de la figure 12 qui démontre que presque la moitié des patients passent au moins 10min dans la salle d’examen. Dans le cadre de l’exploration d’un traumatisme on peut supposer que ce temps passé dans la salle n’est pas très exagéré et donc louer l’effort du personnel qui accélère la prise des clichés. Cependant, cet effort semble vraiment insuffisant car au niveau de la figure 13 certains patients pensent qu’il reste beaucoup de choses à améliorer afin d’optimiser la prise en charge des patients traumatisés.

Il faut reconnaitre qu’un patient traumatisé est dans une situation d’inquiétude accrue qui le rend impatient de vite retrouver son soulagement et son état de santé initial. Pour cette raison, il faudrait tout mettre en œuvre pour l’accompagner dans ce désir en évitant de le traumatisé davantage en améliorant surtout la qualité de sa prise en charge.

(53)

36

CONCLUSION

(54)

37

Notre stage de fin de formation dans le service de radiologie de l’hôpital Saint Luc de Cotonou a été pour nous une expérience enrichissante. Ce qui a favorisé une bonne acquisition des aptitudes professionnelles et de dextérité dans la réalisation de la majorité des examens. Nous pouvons donc affirmer que la majeure partie des objectifs de notre stage a été atteinte et nous sommes aptes à assurer la prise en charge radiologique des patients.

La prise en charge du patient traumatisé en radiologie est délicate. Dans ces conditions elle souffre au niveau du service de l’hôpital Saint Luc de Cotonou de nombreuses insuffisances. Les patients traumatisés reçus par ce service rencontrent quelques difficultés de transport parce que le site actuel est au 2ème étage et quelques difficultés d’immobilisation. Il va falloir donc créer ou ramener au rez-de- chaussée le service d’Imagerie Médicale afin de faciliter son accès à ces types de patients.

(55)

38

SUGGESTIONS

(56)

39

Dans la perspective d’améliorer la prise en charge des traumatisés au niveau du service de radiologie de l’hôpital Saint Luc de Cotonou, nous proposons quelques solutions aux différents niveaux suivants :

A l’autorité :

- La dotation du service d’imagerie en matériels de contention afin d’éviter les reprises d’examens source de surexpositions ;

- Augmenter le nombre de brancard et de fauteuil roulant ; - Instaurer la maintenance préventive périodique des appareils ; - Revoir la procédure d’approvisionnement de matériel pour le

compte du service de radiologie afin d’éviter la pénurie de films dans ce centre de référence du pays ;

- Créer un autre site d’Imagerie Médicale au rez-de-chaussée pour faciliter la prise en charge des patients traumatisés.

Au personnel :

- Recevoir prioritairement les patients traumatisés afin de minimiser leur séjour au sein du service de l’Imagerie Médicale.

(57)

40

REFERENCES

(58)

41

1. KIANDO. Problématique de la prise en charge des polytraumatisés en radiologie : cas de l’Hôpital de Zone de SURU-LERE (2008), Rapport de fin de formation, EPAC, UAC.

2. Ali I. M. J.Problématique de la prise en charge des traumatisés crâniens et des membres pelviens en radiologie : cas de l’hôpital de zone d’Abomey- Calavi/Sô-Ava (2010), Rapport de fin de formation, EPAC, UAC.

3. GBOSSA M.Difficultés liées à la réalisation des radiographies de la cuisse et de la jambe chez les patients adultes au Centre Autonome de Radiologie (CAR) 2012, Rapport de fin de formation, EPAC, UAC.

4. ACCROMBESSI L.Problématique de la prise en charge des patients traumatisés crâniens et du rachis cervical dans le service de radiologie du CHD/Z-C (2013), Rapport de fin de formation, EPAC, UAC.

5. Techniques Radiologiques I, (2014), Support de cours, EPAC, UAC.

6. KAMINA P. Précis d’anatomie clinique(2008).

7. Vézina P. « Immobilisation du membre inférieur : attelle-toi ! »(2003) URL : http://www.fmoq.org/…/095-099VEZINA0403.pdf, consulté le 15 septembre 2015.

8. SOURAKOU O. Etude épidémie-clinique des traumatismes des accidents de la circulation routière à l’hôpital de GAO(2011). Thèse de doctorat d’Etat en médecine n°69 ; Bamako 246

9. SANAGO A.Approche épidémiologique des accidents de la route dans le district de Bamako bilan de 5ans d’observation de 1994 à 1998, (2001). Thèse de doctorat d’Etat en médecine 2001 n°65 P 141

10. DIARRA A. Approche épidémiologique des accidents de la route au service des urgences chirurgicales à propos de 322 cas(2002).Thèse de doctorat d’Etat en médecine P 306

(59)

42

11. GBEMAVO M. C. J. Problématique de la prise en charge des traumatisés des membres pelviens dans le service de radiologie de l’hôpital de zone de SURU- LERE(2014). Rapport, EPAC, UAC, République du Bénin.

12. QUENUM D.A. La prise en charge des traumatisés du rachis et du bassin chez l’adulte dans l’unité de radiologie de l’hôpital Saint Luc de

Cotonou(2014). Rapport, EPAC, UAC, République du Bénin.

(60)

43

ANNEXES

(61)

44

FICHE D’ENQUETE POUR LE PATIENT

Dans le cadre d’une étude sur le thème : <<PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISES DE LA CUISSE ET DE LA JAMBE DANS LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAI SAINT LUC DE COTONOU>>

nous vous prions de répondre à nos questions.

No……

1) Identification

Situation matrimoniale :………. Enfants :………..

Sexe : M F Age :………

2) Type d’accident

AVP Agressions Accidents domestiques

3) Moyen de transport vers le service de radiologie

Brancard Fauteuil roulant Porté par les parents 4) Type d’examen demandé : Radiographie de

Cuisse Genou Jambe 5) La durée d’attente avant la réalisation de l’examen

5min 10 min 15min plus de 20 min 6) La durée de l’examen

5min 10 min 15min 20 min 7) Impression des patients sur la qualité de leur prise en charge Bonne Mauvaise

(62)

45

FICHE D’ENQUETE POUR LE TECHNICIEN

Dans le cadre d’une recherche académique intitulée « LA PROBLEMATIQUE DE LA PRISE EN CHARGE DES TRAUMATISES DE LA CUISSE ET DE LA JAMBE DANS LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE DE L’HOPITAL SAINT LUC DE COTONOU »nous vous prions de bien vouloir répondre aux préoccupations suivantes

Identification du personnel :

Statut : Technicien Stagiaire

1. Identification du patient :

Age : Sexe : 2. Quel est l’examen radiographique demandé ?

………..…

………

3. Quels sont les moyens de contention utilisés ?

………

………

………

4. Êtes-vous obligés de faire appel aux parents pour l’immobilisation ? Oui Non

5. Quels sont les difficultés rencontrées lors de la réalisation de l’examen ?

………

………

………

Merci de votre aimable collaboration

(63)

46

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ENSEIGNANTS ... II DEDICACES ... IV REMERCIEMENTS ... VI HOMMAGES ... VIII LISTE DES ABREVIATIONS ... X LISTE DES TABLEAUX ... XI LISTE DES FIGURES ... XII RESUME ... XIII SOMMAIRE ... XV

INTRODUCTION ... 1

PREMIERE PARTIE :... 3

PRESENTATION DU CADRE DE TRAVAIL ... 3

1.1. PRESENTATIONDEL’HOPITALSAINTLUCDECOTONOU(HSL). ... 4

1.1.1 HISTORIQUE DE L’HSL ... 4

1.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE ... 4

1.1.3 MISSIONS ET STRUCTURES DE L’HSL ... 4

1.2.PRESENTATIONDEL’UNITEDERADIOLOGIE ... 6

1.2.1 L’UNITE DE RADIOGRAPHIE... 6

1.2.2 DESCRIPTION DES LOCAUX ... 6

1.2.3 LE SERVICE D’ECHOGRAPHIE ... 9

1.2.4 LA TOMODENSITOMETRIE(TDM) ... 10

1.2.5 PRESENTATION DU PERSONNEL DU SERVICE DE RADIOLOGIE ... 10

1.2.6 COLLABORATEURS EXTERNES ... 10

DEUXIEME PARTIE :... 11

DEROULEMENT DU STAGE ... 11

2.1.LES OBJECTIFS DU STAGE... 12

2.2 TRAVAUX EFFECTUES ... 12

2.3.DIFFICULTES ... 15

TROISIEME PARTIE :... 16

ETUDE DU THEME ... 16

3.1.PROLEMATIQUESURLETHEME ... 17

3.2. OBJECTIFS ... 18

3.3. GENERALITES SUR LE THEME ... 19

3.3.1. Définition ... 19

3.3.2. Rappel anatomique ... 19

(64)

47

3.3.3. Incidences radiographiques réalisées sur la cuisse et la jambe ... 22

3.3.4. Contention ... 24

3.4. MATERIELETMETHODES ... 28

3.4.1. Matériel ... 28

3.4.2. Méthode d’étude ... 28

3.5.RESULTATSOBTENUS ... 29

3.6. COMMENTAIRES ... 33

CONCLUSION ... 34

SUGGESTIONS ... 34

REFERENCES ... 34

ANNEXES ... 34

Références

Documents relatifs

Progression du SHS à 6 mois significativement moins importante dans les groupes sous tofacitinib (0,2 points sous 5 mg, &lt;0,1 point sous 10 mg, versus 0,8 points sous

Notre conviction clinique est que la prise en charge des enfants autistes doit être pluridisciplinaire c’est a dire (médicale, psychologique, educative et qui nécessite une

(bulletin d’analyse d’accident constaté) fournies par la police et la gendarmerie, a noté que chaque accident correspond à une fiche BAAC [11]. Les conducteurs d’engins

Constitue la tête de la fibula avec une facette articulaire qui forme avec la tubérosité externe du tibia, l’articulation tibio-péronière supérieure... Sa face

Selon des données probantes de niveau consensus, les injections de corticostéroïdes ne sont pas recommandées comme modalité initiale de traitement pour réduire la douleur et augmenter

Les enjeux sont d’alerter sans stigmatiser, de renforcer la prévention auprès des personnes en situation d’obésité et de leurs proches pour faciliter le repérage et

La continuité de la prise en charge palliative doit également être assurée pour les patients non Covid-19 via l’accès aux équipes hospitalières dédiées, selon le degré

— Entre janvier 2005 et novembre 2006 (23 mois), cinq patients ayant un trouble de la différenciation sexuelle ont été pris en charge dans le service d’urologie de Point G.. Un