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IMPORTANCE DU COMPACTAGE DANS LA PHASE DU TERRASSEMENT DES TRAVAUX ROUTIERS :

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Academic year: 2022

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1

REPUBLIQUE DU BENIN

………

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIPHIQUE

………

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

………

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

………

CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT

ROPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE

PROFESSIOONELLE THEME

ANNEE ACCADEMIQUE : 2017-2018

IMPORTANCE DU COMPACTAGE DANS LA PHASE DU TERRASSEMENT DES TRAVAUX ROUTIERS : CAS DES TRAVAUX

DE PAVAGE ET D'ASSAINISSEMENT DU TRONÇON DE RUES CARREFOUR Ex RADIO ROYAL FM D'ABOMEY-MAISON AIDJI-

RESTAURANT GBODOUTAKIN DANS LA VILLE D’ABOMEY

Présenté par : GANGAN Félicien

Superviseur :

Basile KOUDJE

Ingénieur de conception en Génie civil Doctorant en Matériaux et Structures

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2

SOMMAIRE

DEDICACE……….04

AVANT PROPOS………...06

REMERCIEMENTS……….………..08

LISTE DES TABLEAUX ……….10

LISTE DES FIGURES………...10

LISTE DES PHOTOS………11

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES……….12

LISTE DES ANNEXES……….14

RESUME………16

INTRODUCTION………..18

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE………..19

I-Présentation du cadre de stage : ARCHA………20

II- Démarche méthodologique……….25

CHAPITRE II : DEROULEMENT DE STAGE……….26

I-Présentation du projet………..………….27

II-Présentation des activités menées au cours du stage………..35

III-Synthèse et analyses des activités menées………47

CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS – DIFICULTES ET SUGGESTIONS………48

I-Généralités sur les travaux de pavage et assainissement………49

II-Exécution des travaux de compactage…………..………50

III-Difficultés rencontrées………66

IV-Suggestions………..66

CONCLUSION GENERALE………67

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES………..69

ANNEXES……….70

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3

DEDICACES

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DEDICACES

Je dédie ce document à mon feu père GANGAN Augustin et ma mère AGASSOUNON Jeanne, mes frères et sœurs et particulièrement à mon Oncle AGASSOUNON Crépin.

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AVANT-PROPOS

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6

AVANT-PROPOS

Le Centre Autonome de Perfectionnement de l’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi (CAP/EPAC) a pour vocation de former des techniciens supérieurs en génie civil. Dans le souci de joindre la théorie à la pratique afin de doter notre pays de techniciens expérimentés, prêts à être engagés dans les différentes structures de la place, il exige un stage pratique de trois (03) mois sanctionné par un rapport de fin de formation professionnelle.

Au cours de ce stage, les étudiants sont confrontés aux réalités du terrain et par la même occasion, mettent leurs savoirs théoriques reçus au cours, à la disposition des professionnels.

C'est ainsi que nous nous sommes intéressés aux travaux de pavage et d’assainissement urbain en général et ceux dans la ville d’Abomey en particulier dont le maître d’ouvrage est l’Agence de Réhabilitation de la Cité Historique d’Abomey (ARCHA).

Le présent rapport fait le point du stage de fin de quatre années de formation en génie civil pour l’acquisition des connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la gestion des infrastructures de Génie civil. Comme toute œuvre humaine, il est donc ouvert à toutes critiques et observations pouvant contribuer à son amélioration.

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7

REMERCIEMENTS

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8

REMERCIEMENTS

Mes sincères remerciements et profondes gratitudes vont à l'endroit de tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce document.

Il s’agit essentiellement de :

- Monsieur Basile KOUDJE, mon superviseur, pour son assistance et surtout sa disponibilité à mon égard au cours des travaux.

-Monsieur Brice LANKOUTIN, Directeur Général de l’Agence pour la Réhabilitation de la Cité Historique d’Abomey et ses collaborateurs pour avoir apporté leurs concours à divers niveaux ;

- Tout le personnel administratif du Centre Autonome de Perfectionnement pour leur accompagnement continuel ;

- Tous les enseignants de l’EPAC en général et du CAP en particulier pour la qualité de l’enseignement.

-De tous ceux qui de près ou de loin nous ont aidé à l’élaboration de ce document.

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LISTE DES TABLEAUX

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LISTE DES TABLEAU

DESIGNATION N°PAGES

1 Mesure de la densité en place sur la plate-forme 61

2 Mesure de la densité en place sur la couche de base 62

LISTE DES FIGURES

N° FIGURES DESIGNATIONS N° PAGES

1 Organigramme de l’agence ARCHA 24

2 Organigramme du chantier 31

9 Vue d’équipement de sécurité 33

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LISTE DES PHOTOS

N° PHOTOS DESIGNATIONS N°PAGE

01 Fouille avec matérialisation des axes 37

02 Côtes du radier et du béton de propreté 37

03 Coulage du (BP) 38

04 Le ferraillage du radier 39

05 Coulage du radier 39

06 Ferraillage voiles 40

07 Coffrage voiles 40

08 Coulage et vibration du béton des voiles 42

09 Vue montrant le coulage du tablier 42

10 Vue montrant le coulage des dallettes 43

11 Décaissement 44

12 Couche de base compactée 44

13 Nivellement de lit de pose et pose de pavé de 11cm 45

14 Confection d’éprouvettes 46

15 Compacteurs à pneus 51

16 Compacteurs vibrants 52

17 Compacteur vibrant à pieds dameurs 53

18 Plaque vibrante 53

19 Pilonneuse vibrante 54

20 Densitomètre à membrane 58

21 Comparateur 63

22 Presse CBR 63

23 Balance 63

24 Affaissement de la chaussée 65

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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ABREVIATIONS ET SIGLES DEFINITION

AAU Assainissement et Aménagement Urbain

AU Architecture Urbanisme

ARCHA Agence pour la Réhabilitation de la Cité

Historique d’Abomey

BTP Bâtiment Travaux Public

BP Béton de Propreté

EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey -Calavi

HA Haute Adhérence

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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES DE L’ORGANIGRAMME DE l’ARCHA

ABREVIATIONS ET SIGLES DEFINITION

AC Agent Comptable

ACT Assistant à la Culture et au Tourisme

AI Auditeur Interne

AL Agents de Liaison

CA Conseil d’Administration

CCRP Cellule Communication et Relations Publiques

CPM Cellule de Passation des Marchés

CVA Conducteur de Véhicules Administratifs

DAF Directeur Administrative et Financière

DSE Directeur Suivie et Evaluation

DG Directeur Général

DT Directeur Technique

SA Secrétariat Administratif

SAL Service Administration Logistique

SC Service Comptabilité

SEC Service Etudes et Contrôles

SPB Service des Programmes et du Budget

SRH Service Ressources Humaines

SSEP Service du Suivie Evaluation des Projets

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LISTE DES ANNEXES

N° ANNEXES DESIGNATIONS N° PAGES

1 Profil en travers type des caniveaux 70

2 Plan de situation du projet 70

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15

RESUME

(16)

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RESUME

Au terme des quatre (04) années de formation à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi pour l’obtention du diplôme de la Licence Professionnelle, mention Génie Civil, option Bâtiment et Travaux Publics, nous avons effectué trois (03) mois de stage pratique au sein de l’agence ARCHA. Ce stage qui s’est déroulé sur le chantier de pavage et d’assainissement du tronçon carrefour ex radio royal Fm d'Abomey-maison Aidji-restaurant Gbodoutakin dans la ville d’Abomey, nous a permis de rédiger ce rapport axé sur le thème: l’importance du compactage dans la phase du terrassement dans un projet de voirie.

Le premier chapitre du présent rapport a abordé la présentation de la structure d’accueil. Le deuxième chapitre qui a concerné le déroulement du stage comprend la présentation du projet et les travaux suivis (levé topographique, réalisation des caniveaux, terrassement, compactage, essai, pose de pavage etc.…).

Le troisième chapitre s’est concentré sur l’importance du compactage dans la phase du terrassement dans un projet de voirie. Il traite des conditions à suivre et les engins à utiliser pour un bon compactage du sol dans le cas d’un projet de voirie ainsi que les différents essais effectués lors du compactage dans la phase du terrassement. Ces différents travaux nous ont permis d’approfondir les connaissances théoriques reçues au cours de notre formation au CAP/EPAC, de développer des aptitudes afin de faire face aux réalités du terrain et de cultiver l’esprit d’équipe.

MOTS CLES :

 Compactage

 Terrassement

 Voirie

(17)

17

INTRODUCTION

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

A l’instar des autres pays, le Bénin face au défi du développement mondial, éprouve la nécessité des infrastructures à travers les Bâtiments et Travaux Publics. Le génie civil s’impose inévitablement dans ce développement.

L’utilisation des différents matériaux en Génie Civil nécessite une connaissance préalable de ces derniers; connaissance qui, a priori, permet de mieux cerner leurs caractéristiques ainsi que leurs différents domaines d’utilisation. Pour cela il est alors très important de lier la théorie à la pratique pour espérer avoir des techniciens compétents.

Au terme de notre formation théorique, le Centre Autonome de Perfectionnement de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi CAP/EPAC a jugé utile, pour parfaire son cycle de licence professionnelle, d’organiser des stages pratiques d’une durée de trois mois. Ces stages permettront aux étudiants que nous sommes de réagir de manière pragmatique face aux problèmes liés à ce secteur.

C’est dans ce cadre que nous avons été accueillis du 16 Juillet au 26 Octobre 2018 par l’Agence pour la Réhabilitation de la Cité Historique d’Abomey (ARCHA). Par l’entremise de cette structure nous avons assisté à la réalisation des travaux de pavage et d'assainissement du tronçon de rues Carrefour ex Radio Royal FM d'Abomey-Maison Aîdji-Restaurant Gbodoutakin. Le présent rapport restitue au mieux l’essentiel des différents travaux menés au cours de notre stage et s’articule autour des rubriques suivantes :

 Présentation de la structure d’accueil ;

 Les travaux suivis ;

 Etude du thème « Importance du compactage dans la phase du terrassement cas d’un projet de voirie»

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CHAPITR 1 : CADRE INSTITUTIONNEL DU STAGE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE

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I-PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL I.1-Présentation de l’agence ARCHA:

A la création de l’ARCHA, la Direction Générale de l’Urbanisme et de la Réforme Foncière (DGURF) sur instructions de son Ministre de tutelle, s’est déchargée de la responsabilité de conduire le vaste Programme de la Réhabilitation de la Cité d’Abomey au profit de l’ARCHA. Le programme a été initié en 2008 dans le décret N° 2008-750 du 31/12/2008 par le Gouvernement du changement et ayant son siège à Abomey, l’agence demeure un acteur clé dans tous les domaines du génie civil, de l’aménagement et de la construction avec à son actif des centaines réalisations dans le pays.

L’agence entame aujourd’hui une gamme diversifiée des travaux de génie civil à savoir la construction des ouvrages d’assainissement, des pavages des routes et des bâtiments.

I.2-Domaines d’intervention, moyens et références : I.2.1-Domaines d’intervention :

ARCHA est une agence accomplissant des constructions dans l’ensemble du génie civil (routes, bâtiments, ouvrages d’art, électricité et construction d’ouvrages hydrauliques). Elle intervient dans les domaines à savoir :

 Assainissement ;

 Bâtiment et Travaux Public ;

 Electricité

 Hydraulique villageoise (forage, puits, mini réseau).

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I.2.2-Moyens :

Le programme spécial de réhabilitation de la Cité Historique d’Abomey fait l’objet d’une préoccupation majeure des autorités centrales du Bénin. Il apparaît comme un projet opportun dont la réalisation contribuera à redonner à Abomey ses attributs de capitale historique et aux autres villes du plateau, un développement conséquent.

I.2.3-Les références :

Les travaux déjà réalisé par l’agence ARCHA dans le domaine de la construction routière au Bénin sont nombreux. Ces réalisations se présentent comme suit:

 Travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de rue Temple ZEWA – Rond point SAGBAJOU ;

 Travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de rue Maison ADETONAH - EPP GBECON HOUNLI - Carrefour AGNAGNAN (fin bitume) ;

 Travaux de pavage et d’assainissement fin Pavés Carrefour HOUNDJRO- Palais GUEZO-CEG 2–Contournement (PSA) ;

 Travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de rue Palais GUEZO- EPP HOUNDOSSOU – Maison ADOUNVO – Collectivité BINAZON ;

 Travaux de pavage et d’assainissement fin Pavés MOTEL - Carrefour LEGO - Soudure GREMO (Carrefour Goho) ;

 Travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de rue Carrefour DJODJI (RNIE4) - Carrefour Jeanne d'Arc sur rue N°7 ;

 Travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de rue Carrefour ZEWA (Maison QUENUM) - Adja Gare - CARDER - Carrefour Eglise Christianisme Céleste DETOHOU ;

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 Travaux de réhabilitation du Palais Privé du Roi GLELE à COVEKPA à ABOMEY (Lot1, 2, 3)

 Travaux de réhabilitation du Palais Privé du Roi GLELE à GBETINSA et SEDESSA à ABOMEY ;

 Travaux d’Aménagement de 02 voies d’accès et de l’espace aménagé en pavés situé à l’intérieur de l’ARCHA ;

 Travaux de Réhabilitation du site de haut Sanctuaire des toxwiyo, lissa et de xebiosso à GBETINSA ;

 Travaux de réfection de l’étage du palais central (SINGBODJI) à Abomey ;

 Projet de pavage et d'Assainissement du Tronçon de voie " Carrefour palais GUEZO-maison SOSSA DEDE bretelle maison feu président AHOMADEGBE ;

 Préfabrication de pavés et de bordures pour les travaux de pavage et d’assainissement du Tronçon de voie palais GUEZO-maison SOSSA DEDE bretelle maison AHOMADEGBE ;

 Travaux de pavage et d'assainissement du tronçon de rue carrefour LOTERIE – CLCAM (LOT1) ;

 Préfabrication de pavés et bordures pour le tronçon de rue carrefour LOTERIE – CLCAM (LOT2) ;

 Préfabrication de pavés et bordures pour le tronçon de rue Palais GUEZO- MAISON SOSSA DEDE-bretelle MAISON AHOMADEGBE (LOT3) ;

 Préfabrication de pavés et bordures pour le tronçon de rue MAISON SOSSA DEDE-EXUTOIRE RNIE4 ;

Travaux de pavage et d'assainissement du tronçon de rue carrefour MAISON SOSSA-MATRO LOT PGSD 02 ;

 Travaux de pavage et d'assainissement du tronçon de rue carrefour MAISON MATRO- EXUTOIRE RNIE4 LOT PGSD 03 ;

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 Etudes et contrôles des travaux de pavage et d’assainissement du tronçon de palais GUEZO –maison –SOSSA DEDE- Bretelle AHOMANDEGBE ;

 Etudes dans le cadre des travaux de pavage et d’assainissement du Tronçon de voie "Carrefour loterie-CLCAM" ;

 Préfabrication de pavés et bordures pour le tronçon de rue MAISON SOSSA DEDE-EXUTOIRE RNIE4 ;

 Travaux de pavage et d'assainissement du tronçon de rues Carrefour ex Radio Royal FM d'Abomey-Maison Aîdji-Restaurant Gbodoutakin ;

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I.2.4-Organigramme

Figure N°3: Organigramme de l’agence ARCHA CA Ministre

DG

AI SP

AC CCRP

SA ACT

CA

DT DAF DSE

CPM SEC

C

SAL SRH SC SPB SSEP

CVA

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II-DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Elément crucial pour tout travail scientifique, la démarche méthodologique apparaît comme un outil de recherche dont se sert tout scientifique afin de mieux réussir son travail. Elle s’occupe de l’activité générale qui permet d’acquérir des connaissances. Dans le cadre de la rédaction du présent rapport, la méthodologie utilisée consiste à disposer de trois éléments à savoir :

II.1-Recherche documentaire

Afin de bien mener ces travaux, nous avons eu recours à certaines contributions notamment nos cours, certains livres ayant plus ou moins abordés des questions de route, et à l’internet.

II 2-La visite du chantier

Elément très capital pour une acquisition pratique des procédures de réalisation, la visite du chantier nous a permis de nous familiariser avec les réalités du chantier et d’avoir une idée sur le fonctionnement de l’entreprise.

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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE

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I- PRESENTATION DU PROJET

Le développement d’une nation passe toujours par la disponibilité d’infrastructures routières à la portée de sa population. C’est dans cette optique que le gouvernement béninois a mis en place des projets d’aménagement des rues dans certaines villes. En effet, la ville d’Abomey a été l’une des villes qui abrite la réalisation desdits travaux.

I.1- Principaux Objectifs du projet:

Le projet de pavage de rues et d’assainissement dans la ville d’Abomey rentre dans le cadre de la vision du gouvernement du Bénin qui entend améliorer les conditions de vie des populations de façon continue et durable.

Les principaux objectifs visés par le projet se présentent comme suit :

 L’amélioration de l’environnement urbain et de la situation d’assainissement des zones du projet.

 Amélioration de la circulation dans la ville d’Abomey

 Renforcement des capacités de la commune d’Abomey en matière de gestion des infrastructures urbaines.

 La création d’emplois avec l’utilisation d’une main d’œuvre abondante.

I.2- Différents intervenants

La réalisation des travaux nécessite la coopération d’un bon nombre de personnes (intervenants). A cet effet les différents intervenants dont les efforts concourent à la réussite de ce projet sont :

Le Maître d’Ouvrage (MO) :

C’est la personne physique ou morale pour le compte de qui les travaux sont exécutés. Elle est le promoteur du projet et chargée d’organiser les opérations de financement. Dans notre cas c’est l’Agence pour la Réhabilitation de la Cite

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Historique d’Abomey(ARCHA), représentant de droit le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD).

La mission de contrôle ou Maitre d'Œuvre :

Il assure la garantie décennale et est chargé de la vérification des plans et des notes de calculs et chacune des parties d’ouvrages. En somme il assiste le maître d’ouvrage dans la réalisation du projet par un suivi et contrôle des travaux. Dans le cadre de ce projet, c’est le bureau de contrôle BERG INGENIEURS CONSEILS qui assure cette responsabilité.

Le Laboratoire géotechnique :

Il est chargé de l’étude du sol, du contrôle de la qualité des matériaux et de leur mise en œuvre ainsi que du dosage des bétons avec les essais au laboratoire.

Dans le cas de ce projet, ces tâches ont été confiées au Centre National d’Essai et de Recherches des Travaux Public (CNERTP).

L’entreprise :

Elle est la personne physique ou morale en charge de l’exécution des travaux suivant les moyens dont elle dispose afin de respecter ses engagements contractuels.

Dans le cas de l'exécution de ce projet, c’est l’entreprise CTEB qui est adjudicataire du lot de la mise en œuvre;

Les bénéficiaires

Le bénéficiaire du projet est la Mairie d’Abomey.

Sources de Financement Budget : ARCHA………..

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I.3- Situation géographique du chantier

Le chantier sur lequel nous avons effectué notre stage est le tronçon de rues Carrefour ex Radio Royal FM d'Abomey-Maison Aîdji-Restaurant Gbodoutakin.

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I.4- Description du projet

L'objectif du présent projet est la réalisation des ouvrages d'assainissement et le pavage de ce tronçon. Les caractéristiques des travaux à exécuter se présentent comme suit :

La pose de :

- 2730 m² de pavés de 11cm d’épaisseur pour la chaussée;

- 2000m² de pavés de 08cm d’épaisseur pour les trottoirs ; - 603 ml de bordures lourdes ;

- 235 ml de bordures légères.

La construction de :

- 252 ml de caniveaux en béton armé à section variable;

- 20 regards avaloirs.

I.5- Organigramme du chantier

Pour qu’un chantier soit bien organisé, il faut savoir ce qu’on a à faire. A cet effet, il faut disposer de tous les moyens nécessaires ; suivre la bonne marche du chantier ; assurer le contrôle de l’exécution et la bonne marche du travail.

Pour cela, il est mis sur le chantier de l’entreprise CTEB, un personnel qualifié pour l’exécution des travaux suivant les cahiers de charge. Les travaux sont exécutés selon un planning imposé et qui fait preuve d’une actualisation tenant compte des réalités du chantier surtout sur le plan logistique. L’organigramme du personnel de chantier se résume comme suit :

(31)

31

I.6-Personnel du chantier

Le personnel du chantier comprend le personnel d’encadrement et celui d’exécution.

I.6.1- Personnel d’encadrement

Le personnel d’encadrement est constitué du Conducteur des Travaux de l’entreprise (CT), du Chef Chantier de l’entreprise (CC), du chef d’approvisionnement. A ce personnel d’encadrement, sont ajoutés trois (03) stagiaires qui ont apporté un plus à la gestion du chantier.

Magasinier/

pointeur

Conducteursd

’engins

Chefs d’équipes

Mécaniciens Gardiens

Manœuvres

Gestion stock

Aides

Gestio n stock

Chauffeurs Direction Générale

Directeur Technique

Chefs chantiers

Secrétariat Comptabilité

Conducteurs des travaux Chef

Approvisionnement

Ouvriers Qualifiés

Manœuvres et Gardien

Figure 4: ORGANIGRAMME DU CHANTIER CONSTRUCTION

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32

I.6.2- Personnel d’exécution

Il est constitué des chefs d’équipes ayant des expériences très diversifiées dans le domaine des constructions routières. Il s’agit d’un chef mécanicien, chef maçon, chef ferrailleur, chef coffreur, et autres. Chacun de ces exécutants est à la tête d’une équipe de travail. Nous avons enfin des gardiens pour la surveillance et un magasinier qui assure la sortie et l’entrée des matériaux.

I.6.3- Matériel, Matériaux d’exécution et Sécurité sur le chantier:

I.6.3.1-Matériel et Matériaux d’exécution

Matériel :

Sur le chantier, nous avons comme matériel :

 Deux (02) véhicules de liaison ;

 Un (01) camion benne ;

 Deux (02) bétonnières;

 Deux (02) malaxeurs

 deux (02) vibreurs ;

 Deux (02) motopompes;

 Un (01) groupe électrogène ;

 Des projecteurs pour des travaux nocturnes ;

 Des brouettes de 60 litres ; etc.…

 Des coffrages métalliques et en bois de différente section.

L’approvisionnement des matériaux :

Les différents matériaux approvisionnés sur le chantier sont : du sable de rivière de ahlan, des aciers de tous les diamètres (Ø8; Ø10 et Ø12), des bois de coffrage, du gravier concassé, du ciment CPJ 35. Ces matériaux sont connus sur le marché selon leurs caractéristiques physico-chimiques nécessitant des essais au laboratoire. C’est dans cette optique que le laboratoire CNERTP a été choisi

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33

pour les différents essais sur les matériaux, contrôle du béton, et pour une formulation du béton. Ces différents matériaux (le sable de rivière, le gravier roulé, les bois de coffrage, les aciers) sont disposés en tas.

I.6.3.2- Sécurité sur le chantier

Pour que les dispositions sécuritaires soient de mise sur ce chantier de construction, il a été exigé l’utilisation des équipements de sécurité suivants: un casque, un gilet, des gangs et une paire de chaussures.

Gants de protection botte cache nez Figure No5: Vue d’équipement de sécurité

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I.6.3.3- Travaux exécutés avant notre arrivée:

 Installation du chantier Il consiste :

 L’installation de baraque de chantier en matériaux provisoires pour le magasin de stockage des matériaux; un bureau pour la salle de réunion de chantier et un bureau pour le contrôleur;

 Equipement de chantier (table, chaises etc.) ;

 La fourniture à pied d’œuvre des matériels et équipements prévus sur le chantier;

 Recrutement de la main d’œuvre pour la réalisation des différents travaux.

 Implantation de l’emprise

Il consiste à matérialiser sur des piquets en bois délimité en sections bien définies les profils à chaque 25m (50 à 100m) sur tout le linéaire de la piste sur une largeur de (15m).

 Sarclage - débroussaillage

Il consiste à arracher et enlever les mauvaises herbes et végétations denses composées d’arbustes et de plantes épineuses situées sur l’emprise. Le sarclage et débroussaillage dans le cas de notre projet s’est effectué sur un linéaire de 325 m.

 Abattage d’arbres

Il consiste à couper et à dessoucher les arbres existant dans l’emprise du projet.

Dans le cas de notre projet deux arbres ont été abattus sur tout le linéaire.

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35

II- PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

II.1-Travaux topographiques II.1.1-Les travaux de nivellement

L’opération consiste à matérialiser sur un piquet une cote de niveau. Il s’agit par exemple du niveau des différentes couches de la chaussée etc. Dans le cas de notre stage, il s’agit de la cote fond de fouille, fil d’eau, tablier etc...

Matériels

Pour cette opération nous disposons d’un niveau, d’un trépied, de piquets, des jalons, d’une mire, d’un marteau, d’une chaîne de 50m, et éventuellement d’une calculatrice.

Mode opératoire

Stationner le niveau et viser la mire posée sur une borne représentant le repère de nivellement RN dont la cote est connue. Nous faisons alors une lecture arrière LAR. La somme de la cote du RN et de la lecture arrière donne l’altitude du plan de nivellement PN. En faisant la différence entre l’altitude du PN et la cote matérialisée, nous trouvons la lecture avant LAV à lire sur le piquet. Avec :

LAV : la lecture avant à lire ;

PN : l’altitude du plan de nivellement ;

Z projet : l’altitude connue que nous voulons matérialiser sur le piquet.

En positionnant la mire sur le piquet et en faisant des signes au porteur de mire, nous veillons à avoir la lecture avant de la lire soit en enfonçant le piquet soit en le remontant. Nous marquons sur le piquet le niveau à indiquer.

II.1.2-Implantation de l’axe de caniveau

L’implantation des caniveaux consiste en général, à mesurer la distance qui sépare l’axe de la route à son axe; ensuite à stationner le théodolite sur l’un des points afin de viser le jalon posé sur le second point et à effectuer la lecture et

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36

enfin à aligner à chaque profil les piquets de façon que ces derniers se retrouvent dans l’axe de la lunette du théodolite. Après cette opération, à partir du niveau, on détermine par rapport à la cote du terrain naturel, les altitudes auxquelles doivent se retrouver le fond de fouille à chaque profil. Nous avons vérifié et réceptionné le caniveau au fur et à mesure qu’il est réalisé d’un PK à un autre.

II.2-Réalisation des ouvrages de drainages

Etant donné que l’eau est la principale source de destruction d'une route, des mesures idoines et précises d’assainissement des chaussées doivent être prises.

Du point de vue environnemental, l’assainissement demeure l’une des tâches importantes car permettant la viabilisation du milieu, le maintien et le respect de la flore. Assainir un milieu donc revient à assurer l’écoulement, la collecte, la distribution, au besoin la rétention de l’ensemble des eaux pluviales et usées.

II.2.1-Réalisation des caniveaux cadres

Les caniveaux sont des ouvrages de drainage à section rectangulaire, carré ou trapézoïdale où le radier, les piédroits et la dalle constituent une structure rigide en béton armé. Dans le cadre de notre projet, c'est un caniveau section carré (70x70). La réalisation d’un caniveau consiste à édifier ses différentes parties : le béton de propreté, le radier, les voiles et le tablier et passe par plusieurs étapes.

II.2.1.1-La fouille

En prélude aux travaux de fouille, l’équipe topographique matérialise sur le terrain naturel l’emprise des caniveaux pour permettre aux ouvriers de faire la fouille suivant une forme rectangulaire dans les limites requises. Après la fouille, on passe à l’alignement des piquets d’axe au fond de la fouille à tous les 12,5 m soit à chaque demi-profil puis à la matérialisation des côtes du radier par l’équipe topographique. Au cours des fouilles on a découvert des installations de la SONEB: des tuyaux PVC de Ø75.

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37

PHOTO N° 1 : fouille PHOTO N° 2 : fouille avec matérialisation d’axe

II.2.1.2-Implantation des côtes du radier et du béton de propreté:

Cette opération consiste à matérialiser les côtes du radier sur les piquets d’axe des caniveaux solidement fixés au sol. L’écoulement de l’eau dans les caniveaux étant à surface libre donc sous l’effet gravitationnel, cela requiert la présence d’une pente indispensable donnée au niveau du radier et par conséquent l’altitude des piquets varie d’un profil à un autre. Pour la matérialisation de ces côtes, la procédure suivie est la suivante :

- stationnement du niveau suivi d’une lecture arrière sur la référence présente dans la zone choisie ;

- à la lecture arrière faite sur le repère choisi, nous ajoutons son altitude. On obtient ainsi une côte dénommée « cote bleue » ;

- la différence entre la cote bleue et la cote du radier à implanter donne la lecture avant à effectuer sur le piquet côte du radier à positionner.

PHOTO N° 3: côtes du radier et du béton de propreté

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II.2.1.3- Le béton de propreté:

Après réglage du fond de la fouille au moyen de la perle des maçons et le nivellement du radier, on passe à la réalisation du béton de propreté. Le maçon relie les piquets niveau par un cordeau attaché à 25cm de la tête au fond de fouille de ceux-ci pour le radier de 20 cm d’épaisseur. Ces piquets ont une hauteur de 25cm ce qui nous permet d’avoir les 5cm du béton de propreté(BP).

Après cette opération, le béton de propreté est déversé dans la fouille puis étalé sur toute la largeur du radier avec une surlageur de 5cm de part et d’autre de celui-ci suivant le niveau du cordeau afin de respecter les 5cm d’épaisseur. Ce béton a pour rôle de mettre à niveau le fond de fouille et d’empêcher le contact direct des armatures du radier avec le sol. Le BP est dosé à 150 kg/m3.

Photo N°4 : Coulage du béton de propreté II.2.1.4-Le radier

Contrairement au béton de propreté le radier n’occupe pas toute la largeur occupée par le BP dans la fouille, mais uniquement celle du caniveau. Pour cela un coffrage lui est réalisé avant son coulage. Ce qui permet de donner une forme définie à l’ouvrage. Le radier est dosé à 350 kg/m3 avec une épaisseur de 20 cm.

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a) Le coffrage du radier

Il consiste à délimiter la largeur du radier à l’aide des panneaux métalliques ou en bois d’une hauteur d’environ 40cm, qui sont disposés latéralement sur le béton de propreté de part et d’autre des parois.

b) Le ferraillage du radier

C’est un quadrillage réalisé sur place formant des mailles de 20cmx20cm avec des armatures de 08mm (∅8) de diamètre en barre porteuses et 8mm (∅8) en répartition. Il est directement posé sur le béton de propreté au moyen de distancier ou cales à béton en vue de respecter l’enrobage requis qui est de 4cm.

c) Coulage du radier

Le radier représente la fondation du caniveau. Il supporte les charges des voiles et de l’eau de ruissellement. A partir des piquets d’axe caniveau, on définit la largeur du radier. Après le béton de propreté, on passe à la pose du ferraillage puis au coffrage qui est fait à l’aide de panneaux métalliques.

Après réception des travaux ci-dessus cités par le contrôle permanent, on démarre la mise en œuvre du béton en présence du technicien de laboratoire qui veille sur la qualité et le dosage du béton.

Photo N°5 : Le ferraillage du radier Photo N°6 radier

Dosé à 350 kg/m3, le béton pour radier est malaxé au moyen d’une bétonnière. Il est déversé dans le coffrage à l’aide des brouettes et étalé par les ouvriers spécialisés jusqu’au niveau correspondant à la côte radier prévue. Il s’ensuit le vibrage du béton frais et la mise à niveau au moyen d’une règle plate.

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II.2.1.5-Voiles ou piédroits

Les voiles sont les parois verticales du caniveau se trouvant de part et d’autre du radier qui canalisent l’eau jusqu’à l’exutoire prévu. Ils retiennent également le sable situé de part et d’autre de l’ouvrage et résistent à la fois aux efforts de soutènement exercés par le sol et aux charges de la dalle couverture, du trafic au niveau des traversées.

a) Ferraillage des voiles

Le voile ayant son ferraillage confectionné en commun avec celui du radier, les ouvriers disposent des distancier entre le coffrage et les armatures, en vue du respect de l’enrobage de ce dernier. L’épaisseur du voile est de 20 cm comme celle du radier.

Photo N°7 : Ferraillage voiles

b) Coffrage voiles

Le coffrage des voiles est réalisé avec des panneaux métalliques. Les voiles ont une épaisseur de 20 cm. Ils sont coffrés avec des panneaux métalliques comme celui du radier. Mais ici, les panneaux sont beaucoup plus larges et leurs faces intérieures sont préalablement recouverts d’huile de démoulage ou d’huile à

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moteur afin de faciliter le décoffrage et d’assurer que les parois ne présentent pas d’aspérité.

Les panneaux coffrant extérieurement les voiles, sont accolés aux radiers suivant le même alignement que celui-ci et sont retenus par des systèmes d’appui en bois réalisé sur place à tous les 0,80m avec un minimum de trois (03) points d’appui par panneau et des vis serrées avec les boulons pour maintenir ensemble les panneaux intérieurs et extérieurs afin d’éviter un quelconque déplacement ou un renversement des panneaux dû à la poussée du béton lors du coulage. Par contre, les panneaux intérieurs sont retenus par une série de piquets en bois de teck (étais) en forme croisée placée de manière à ce que l’écart intérieur entre voile respecte la largeur destinée à l’écoulement des eaux.

Photo N°8 : Coffrage des voiles c) Coulage

Après réception du coffrage et du ferraillage par la mission du contrôle, le coulage des voiles commence. Le béton utilisé pour le coulage des voiles est dosé à 350kg/m3 et est préparé avec la bétonnière. Rappelons que lors du coulage des bétons, les maçons utilisent leur vibreur pour l’élimination des vides contenus dans le béton.

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Photo N°9: Coulage et vibration du béton des voiles

Dosé à 350 kg/m3, le béton pour radier est malaxé au moyen d’une bétonnière. Il est déversé dans le coffrage à l’aide des brouettes et étalé par les ouvriers spécialisés jusqu’au niveau correspondant à la côte radier prévue. Il s’ensuit le vibrage du béton frais et la mise à niveau au moyen d’une règle plate.

III.2.1.6-Coulage de la dalle

Au niveau de la dalle, le coffrage est réalisé à la tête des voiles. Il est constitué d’un assemblage de planches en bois solidement retenues par le bas. Il s’en suit la disposition des armatures de la dalle.

Photo N°10 : Vue montrant le coulage du tablier

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Avant le coulage du béton, la surface du coffrage est huilée pour faciliter le décoffrage. L’opération est la même que celle réalisée pour le radier et le béton pour dalle est aussi dosé à 350 kg /m3.

Photo N°11 : Vue montrant le coulage des dallettes II.3- Le terrassement

II.3.1-Plate-forme

Dans le cas de notre projet, il est effectué après décaissement de 49 cm de la chaussée à partir de la tête caniveau.

La côte de la plateforme après le décaissement se calcul de la manière suivante : Côte Projet – (épaisseur pavé + Lit de Pose + Epaisseur de Latérite)

Apres la réalisation de la plate-forme, nous passons à son réglage avec la niveleuse si possible manuellement à l’aide des outils suivant une pente de 2,5%

pour une chaussée en dévers et 3% de part et d’autres pour une chaussée à double pente. Cette plate-forme est arrosée et compactée à l’aide d’un compacteur mais réceptionné après le contrôle de densité en place effectué par le laboratoire.

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Photo N°12: décaissement II.3.2-Mise en œuvre de la couche de base

La couche de base est exécutée après un apport de graveleux latéritiques sur la plate-forme suivant une épaisseur de 20cm mais réglée, arrosée et compactée.

Photo N°13: Couche de base compactée

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II.3.3-Pose des pavés

Avant la pose des pavés de 11 cm, il est réalisé un lit de pose en sable conforme au CPT (Cahier des Prescriptions Techniques) et propre de 3cm d’épaisseur.

Apres la pose des pavés, on effectue le calage et le sablage des pavés déjà posés.

Ceci est fait dans l'objectif d'éviter le déplacement de l'alignement des pavés au cas où il y aura une pluie imprévue. Aussi le sablage permet de fermer les joints.

Les pavés sont serrés à l’aide d’une barre à mine et les joints fermés avec du sable fin et propre préalablement répandu sur toute la surface pavée. Ensuite suivra le plaquage à l’aide d’une plaque vibrante. L’adaptation du revêtement aux ouvrages et aux bordures se fera des pavés coupés à la scie diamantée ou à l’aide de béton dosée à 350 kg/m3. Il sera utilisé le compacteur, la plaque vibrante et un lot de petit matériel.

Photo N°14 : Nivèlement de lit de pose et pose de pavé de 11cm

II.4- les essais effectués lors de notre stage

II.4.1-Essais d’écrasement : la compression simple

La qualité d’un béton est caractérisée généralement par sa résistance à la compression.

a-Confection des éprouvettes

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On réalise une série multiple de deux ou trois éprouvettes. Les éprouvettes sont remplies en deux couches et vibrées pendant un temps déterminé. Après démoulage, les éprouvettes sont conservées dans l’eau jusqu’au jour de leur écrasement.

Photo N°15 : Confection d’éprouvettes b-Ecrasement des éprouvettes

On retire les éprouvettes de l’eau et on les laisse à l’air pour permettre à l’eau de s’évaporer. Après surfaçage, on observera en particulier :

- un bon centrage de l’éprouvette pour éviter des compressions désaxées ;

- une vitesse de chargement donnée.

On place l’éprouvette entre les plateaux d’une presse et on augmente le serrage jusqu’à rupture. La résistance est obtenue en divisant la force de serrage de la presse par la surface de la base du cylindre. La mesure se fait à 3 jours, 7 jours (valeurs indicatives) et à 28 jours (valeur contractuelle).

II.5-La vérifications in situ:

Ces vérifications se font directement sur les chantiers en recherchant certains paramètres par l’exécution de l’essai de densité en place qui a pour but de

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vérifier le degré de compactage des couches de forme et de fondation de la chaussée. Le laboratoire procède à la détermination des paramètres in situ tels que la densité sèche et la teneur en eau par l’essai de densité en place. Dans le cas de notre projet nous avons utilisé le densitomètre à membrane pour la réalisation de l’essai de densité en place.

III-SYNTHESE ET ANALYSES DES ACTIVITES MENEES.

III-1 Synthèse des activités menées.

Au cours de notre stage, nous avons fait le suivi et contrôle des travaux.

Il s'agit de vérifier si :

 Le dosage du béton est bien respecté ;

 l’épaisseur du béton de propriété est respecté ;

 Les côtes ont été bien respectées par le topographe ;

 la teneur en eau est respectée ;

le béton qui a été mis en œuvre pour la réalisation des caniveaux a été bien vibré.

III-2 Analyses des activités menées

Le chantier de pavage de rues et d’assainissement nous a permis d’acquérir d’autres connaissances, surtout pratique dans le domaine de la réalisation des caniveaux c'est à dire leur mise en œuvre du radier jusqu’à la tête du tablier notamment :

-le ferraillage en double nappe pour les radiers.

-le système du coffrage du radier et des voiles.

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CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS – DIFICULTES ET SUGGESTIONS

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I-GENERALITES

En génie civil, la construction de la plupart des ouvrages (routes, bâtiments …) nécessite l’exécution de travaux de terrassement. Ces travaux consistent à modifier le profil naturel des terrains pour les rendre aptes à accueillir lesdits ouvrages. Au nombre de ces travaux de terrassement, l’on distingue les travaux de compactage. Or, il faut généralement attendre longtemps pour qu’un remblai ou une levée de terre atteigne le degré de tassement requis. Aussi cherche-t-on à réduire ce délai en comprimant les couches de terre par des moyens mécaniques tel que le compactage.

Le compactage est l’opération qui consiste soit à rouler, soit à damer, soit à tasser un sol pour lui donner une plus grande compacité. Il permet la diminution des vides dans les matériaux augmentant ainsi leur consolidation. C’est pourquoi ce procédé physique est utilisé pour accroître la densité et le poids par unité de volume dans la pratique d’un matériau. Cette densification est recherchée car il est généralement admis que la résistance mécanique d’un sol est améliorée si sa densité est accrue.

En effet, qu’il s’agisse de la construction d’une route ou d’un bâtiment, on doit s’efforcer de réduire à un certain minimum tout mouvement ultérieur de la surface (tassement ou gonflement) et en général d’obtenir une résistance plus élevée pour les fondations. Le tassement est opéré par expulsion de l’air et de l’eau, et par resserrement des particules dont certaines, grosses et fragiles, sont quelques fois rompues. Il existe, pour chaque catégorie de sol, une teneur en eau optimale correspondant à la plus grande compacité susceptible d’être atteinte grâce au poids de l’engin dameur, au nombre de passes de roulage.

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II-EXECUTION DES TRAVAUX DE COMPACTAGE II-1 LES DIFFERENTS TYPES DE COMPACTAGE

Le compactage étant une mesure prise afin d’augmenter le poids volumique apparent sec du sol traité. Il est de trois ordre : en surface, explosifs et par pilonnage intensif.

♦ Le compactage en surface est utilisé de manière efficace et économique si les sols à améliorer sont peu cohérents et peuvent être mise en place couche par couche comme dans le cas de remblai sous fondation de routes ;

♦ Lorsque l’on désire chasser l’eau contenu dans le sol il faut provoquer des pressions interstitielles élevées grâce à l’utilisation de techniques spéciales comme le pilonnage intensif ou d’explosif.

Dans le cas de notre projet nous avons utilisé le compactage en surface.

II-2 LES PRINCIPES DE COMPACTION ET LES ENGINS DE COMPACTAGE DANS LE CAS DES PROJETS DE VOIRIE

II -2-1 Les principes de compaction

Il existe trois principes de compaction: la compaction par chocs, par vibration et par roulage mais celui utilisé dans le cas de notre projet est le compactage par vibration.

La compaction par chocs est utilisé là ou la zone à compacter est restreinte. On réalise la compaction par chocs à l’aide de dame mécanique appelée aussi Jump Jack». La compaction de zones restreintes se réalise également à l’aide de plaque vibrante mécanisée.

La compaction par vibration est surtout utilisée pour les sols pulvérulents (granulaires) comme les sables, les graviers et les concassées. La présence d’une certaine quantité d’eau (optimum Proctor) sur les particules de matériaux granulaires facilite la compaction.

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La compaction par roulage est utilisé pour les sols cohérents et les matériaux liés (mélanges bitumineux et bétons spéciaux à affaissement nul).

Il existe une panoplie de type de compacteurs adaptés à des travaux de compaction déterminés.

II-2-2- LES DIFFERENTS TYPES DE COMPACTEURS II.2.2-1-Les compacteurs à pneus

Ces engins sont utilisés pour des terrassements moyens ou pour des matériaux routiers. Ils sont très mobiles et recommandés pour des sols argileux, sableux, les graves fines et moyennes. Ils permettent plusieurs types de travaux (terrassement, couche de forme, chaussée, enrobés….). Toutefois, ils sont moins efficaces que les vibrants.

Photo N°16:Compactage à pneus

II.2.2-2 LES COMPACTEURS STATIQUES

II.2.2 .2.1-Les compacteurs statiques à cylindres lisses

Ils sont de moins en moins utilisés sauf pour le cylindrage d’enduits superficiels et le compactage d’enrobés très mince.

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II.2.2 .2-2 Les compacteurs statiques à pieds dameurs

Ils sont employés dans le cadre des travaux de gros terrassements comme:

- Remblai en forte épaisseur.

- Assise de chaussées, couche de forme - Enrobées

II.2. 3-LES COMPACTEURS VIBRANTS:

Les compacteurs vibrants à pieds dameurs sont des machines de compactage munies d’un cylindre dont la translation est assurée de deux manières différentes : ils sont soit tractés, soit automoteurs. Le profil de ces éléments est conçu de telle manière qu’ils n’arrachent pas les matériaux lorsqu’ils sortent du sol. Mais le compacteur à pieds de mouton laisse sur le sol une couche supérieure non compactée de 2,5 à 5 cm, couche que l’on compacte à l’aide d’un autre engin, comme par exemple le compacteur à pneus.

Photo N°17:Compacteurs vibrants

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Photo N°18:Compacteur vibrant à pieds dameurs

II.2. 4-Les plaques vibrantes

Elles permettent de réaliser parfaitement et à moindre coût des travaux de réparation et d’entretien sur tous les chantiers ainsi que la fermeture de tranchées ou encore l’exécution des Fondations. Elles peuvent aussi être utilisées en complément des matériels lourds de compactage sur les chantiers où les exigences de qualité de finition sont élevées. Elles conviennent également à la pose de pavés autobloquants.

Photo N°19:Plaque vibrante

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II.2. 5-Pilonneuses

Ce sont des machines de compactage dont la partie active est une semelle destinée à vibrer. Ces semelles sont contrôlées par un conducteur à pied ou utilisées comme accessoires d’un véhicule porteur.

Elles sont en premier choix pour des travaux de compactage en terrassement lors de la construction de tranchées et de la pose de canalisations et autres conduites, lors des travaux de remblayage et pour des applications en aménagement paysager.

Photo N°20: Pilonneuse vibrante

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II.3. LES FACTEURS D’INFLUENCE DU COMPACTAGE Trois facteurs influent sur le compactage :

-La teneur en eau du sol;

-la nature du sol;

-l’énergie de compactage du compacteur.

II.3 .1-Influence de la teneur en eau du sol

Il a été mis en œuvre par l’ingénieur PROCTOR sur le poids spécifique d’un sol grâce à l’essai qui porte son nom : essai Proctor.

Il s’observe lorsque la teneur en eau est élevée. L’eau absorbe une partie importante de l’énergie de compactage sans aucun profit. Par contre pour des teneurs raisonnables, l’eau joue un rôle lubrifiant non négligeable et la densité sèche augmente avec la teneur en eau.

II.3. 2 -Influence de la nature de sol

Il s’observe lorsque le sol est en éléments fins. Dans ce cas la couche Proctor est généralement aplatie pour les sables car peu sensible à la teneur en eau apportée par les camions citernes ou la pluie et présente par contre un maximum très marqué pour les argiles plastiques. Mais par contre, le compactage de ces matériaux nécessite d’importante énergie de compactage.

II.3.3-Influence de l’énergie de compactage du compacteur

Il s’observe lorsque l’énergie augmente; alors le poids volumique maximum augmente. Dans ce cas plus les forces sont élevées, plus rapidement se fait le réarrangement des grains.

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II.4-1 LES CONDITIONS A SUIVRE POUR UN BON COMPACTAGE DE SOL

Les conditions à suivre pour un bon compactage de sol se présente comme suit :

 Chercher à savoir si la teneur en eau du sol est bien respectée ;

 S’assurer que le compacteur présent sur le chantier permettra d’obtenir la qualité du compactage désirée ;

 Vérifier la qualité du sol à travers des essais tels que : Essai d’équivalent de sable (apprécier le degré de pollution et la qualité des particules fines contenus dans ce sable) ; indice de densité ; d’identification propres aux sols fins (Limite d’ATTERBERG ; limite de liquidité ; limite de plasticité ; indice de plasticité);

 S’assurer que la densité sèche du sol soit au moins égale à 95% de la densité sèche maximum, par l’essai Proctor Modifié ;

 S’assurer que les matériaux mis en œuvre sur le chantier permettront d’obtenir la quantité de compactage désirée;

 Respecter le nombre de passe du compacteur ;

 Vérifier l’épaisseur des couches à compacter ;

 Vérifier que le volume de matériau compacté pendant un temps donné est inférieur ou égale au volume maximum que l’on peut mettre en œuvre en fonction de différents paramètres (coefficient de rendement, coefficient de balayage, débit théorique par largeur de compactage, largeur du compacteur, temps d’utilisation du compacteur) ;

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II.4-2-LES ESSAIS EFFECTUES LORS DU COMPACTAGE DANS LA PHASE DU TERRASSEMENT DANS UN PROJET DE VOIRIE.

Lors du compactage dans la phase du terrassement, les essais s’effectuent sur la plate-forme et la couche de base.

II.5.Essai de densité en place (au chantier) II.5.1-Définition et But

L’essai de densité en place permet de déterminer la densité sèche d’une couche de matériaux mise en place après compactage pour calculer l’indice de compactage qui est comparé à l’indice de compactage minimum donné par les spécifications. Il permet d’apprécier le degré de compactage de ladite couche.

Toutefois avant d’apprécier, il faut les résultats de trois prélèvements qui peuvent être faits sur un profil ou sur trois profils successifs et on calcule la moyenne des indices de compactage.

II.5.2-Matériels

Pour cet essai les matériels utilisés sont entre autres :

 un densitomètre à membrane servant à mesurer le volume du trou à l’aide d’une membrane souple remplie d’eau qui occupe tout le volume du trou par action d’un piston manuel ;

 une plaque de base suffisamment rigide pour supporter sans déformation le poids de l’opérateur. Cette plaque est percée en son centre d’un orifice;

 une balance pesant jusqu’à 30 kg, pour peser le sol excavé ;

 un marteau, un burin et des louches pour creuser ;

 des bols, pour contenir le sol excavé ;

 des gamelles, pinceau et louche, pour sortir le sol de la cavité ;

 un pinceau, pour assembler les miettes de sol sur le socle ;

 un décamètre, pour mesurer la hauteur du trou ;

 des valets, pour maintenir solide le socle du densitomètre ;

(58)

58

 des allumettes ;

 une cuisinière à gaz, pour sécher l’échantillon de sol excavé sur place ;

Photo N°21 : densitomètre à membrane II.5.3-Mode Opératoire :

Les différentes étapes de cet essai consiste à :

 niveler, à l’aide du socle, la surface sur laquelle l’essai doit être effectué de façon à obtenir la planéité ;

 placer sur le sol la plaque de référence (socle) tout en prenant soin de la fixer à l’aide des valets ; le cylindre du densitomètre reposant sur la plaque de transport;

 fixer le densitomètre sur la plaque de référence après avoir retiré la plaque de transport. L’opérateur placera ses deux pieds sur le socle de l’appareil pour le maintenir solidement ;

 descendre le vernier à fond le long de la tige graduée ;

 abaisser le piston en appuyant fortement sur le poignet, pour appliquer la membrane sur la surface du sol. Toutefois, veiller à ne pas reporter tout le poids du corps sur le poignet, la pression exercée alors pouvant soulever l’appareil, faussant ainsi la mesure, et risquant de détériorer la membrane ;

 remonter le piston et noter la lecture du vernier, soit le volume ″V0″ ;

 creuser la terre à l’intérieur de l’évidement circulaire de la plaque de référence et recueillir soigneusement tout le sol extrait du trou, ayant une

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59

W = 𝑴𝒉𝟏−𝑴𝒔𝒆𝒄

𝑴𝒔𝒆𝒄

forme cylindrique et une profondeur donnée; cette profondeur dépendra de l’épaisseur de la couche compactée (à peu près de 12 cm pour une couche de 20 cm) ;

 replacer l’appareil sur la plaque de référence et abaisser le piston comme précédemment pour appliquer la membrane contre les parois du trou ;

 remonter le piston et noter la nouvelle lecture, soit le volume ″V1″; Le volume du trou correspond au volume du matériau extrait ; soit égal à V1- V0 ;

 Relever l’appareil et remettre la plaque de transport pour préserver la membrane. Dégager la plaque de référence ;

 Peser le matériau humide, soit Mh ;

 bruler le matériau et le peser, soit Ps ;

Compte tenu de la lenteur de séchage du matériel dont nous disposons, il est fait un prélèvement de 1000g (Mh1=1000g) de la masse totale humide excavée. Cet échantillon est ensuite desséché et pesé. Nous obtenons ensuite une masse sèche Msec.

II.5.4-Calculs:

 Détermination de la densité humide

Dh= 𝑴𝒉

𝑽𝟏−𝑽𝟎

Calcul de la teneur en eau

Calcul de la densité sèche si l’on brule la totalité du matériau:

Ds= 𝑷𝒔

𝑽𝟏−𝑽𝟎

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60

C = 𝑷𝐬

𝑫𝒔 𝒐𝒑𝒎

 Détermination de la compacité C :

Ces calculs permettent de déterminer la densité sèche du matériau et de la comparer à la densité de référence obtenue par l’essai Proctor.

(61)

61

Généralement, les spécifications pour les couches de roulement telles que les latérites exigent la plupart du temps une densité sèche au moins égale à 95%

de celle de l’optimum Proctor.

Voici quelques résultats obtenus lors de l’essai effectuée sur la plate-forme : Tableau N°1 : Mesure de la densité en place sur la plate-forme.

Date Localisation des points d’essais

Couche Epaisseur (cm)

Densité sèche

Teneur en eau

Proctor modifié

Compacité observations

d

max

W OPT 22/08/17 P1 C/D Plate

forme

2.05 7.2 2.11 8.2 97.2 Bon

22/08/17 P5 C/G Plate forme

2.03 8 2.11 8.2 96.2 Bon

22/08/17 P7 C/G Plate forme

2.00 6.5 2.11 8.2 94.8 Faible

22/08/17 P20 C/D Plate forme

1.99 6.3 2.11 8.2 94.3 Faible

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62

Tableau N°2 : Mesure de la densité en place sur la couche de base

Date

Localisatio n des points d’essais

Couche et matéri aux

Epaisseu r (cm)

Densité Sèche

Teneur en eau

Proctor modifié

Compacité observations

d

max W OP T

20/09/17 P1 C/D Base 20 2,11 8,2 2,15 9,3 98.1 Bon

20/09/17

P4 C/G Base 20 2,09 7,2 2,15 9,3 97,2 Bon

20/09/17

P11 C/G Base 21 2,08 8,2

2,15 9,3

96,8 Faible 20/09/17

P12 C/D Base 20 2,05 8,7

2,15 9,3

95,3 Faible

- Lorsque la compacité du tableau 1 est inférieur à 95% l’essai est repris afin de pouvoir trouver l’optimum Proctor du sol ;

- Lorsque la compacité du tableau 2 est inférieure à 97% l’essai est repris afin de pouvoir trouver l’optimum Proctor du sol.

II.6 Essai CBR(California Bearing Ratio) : II.6.1-But :

L’essai CBR permet de déterminer l’indice de portance du sol étudié.

II.6.2 Principe :

Le matériau est compacté avec différentes énergies de compactage (10 ; 25 ; 56 coups de dame) dans le moule CBR et à la teneur en eau optimale. Le matériau est ensuite introduit dans l’eau où il passera 96 heures. Après les 96 heures, il sera sorti pour être poinçonné.

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