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Etude de faisabilité d' un project communautaire de production de matières plastiques en UDEAC

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(1)

ECA/£C0/MUL/92/83

ETUDE DE FAISABILITE DUN PROJET

COMMUNAUTAIRE DE PRODUCTION DE MATIERES PLAST1QUES EN UDEAC

PROJET No DU/RAF/89/061

Aout 1992

ETABLI POUR L'UNION DOUANIERE ET ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE CENTRALE PAR ^ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR

LE DEVELOPPEMEMT INDUSTRIEL ~ VIENNE ( MM GIARDINA Robert et DOGO NENDJE BHE )

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL

RESPONSABLE DU PRQJET Y. E. AMAIZO

SERVICE ETUDES DE FAISABILITE __ DIVISION DE L'INVESTISSEMENT INDUSTRIEL

CENTRE INTERNATIONAL DE VIENNE B. P. 300 . A- 1400 (VIENNE AUTRICHE ) T&6phone: 211310 Adresse T^I^grapluque: UNIDO VIENNE TOex 135 612

T£I<5copie:232 156

(2)

'UDE DE PRE-FAISABILITE D'UN PROJET COMMUNAUTAIRE DE PRODUCTION

DE MATIERES PLASTIQUES EN UDEAC

i

PROJET N' DU/fiAF/89/061

--o O o=-

Aout 1992

ETABLI POUR

i??!^NIERE CT ECONOMIQUE DES ETATS (MM GIARDINA Robert et DOGO NENDJE BHE)

VXENNE

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUK LE DEVELOPPEMENT INDUSTEIEL

CENTRE INTERNATIONAL DE VIENNE B.P. 300, A- 1400 VXEUHE (AUTRICHE)

...

(3)

"..'„'.■'"'-\';■:■■['_;.:.

"X "•■■:'

Douaniere des Eft. de 1-Afrlque Cen.rale autc des Etats de 1'Afrique Central.

Organisation des v - t- ;

Developpement Industrie? *ll

Co^unaute des Pays des Grands Lacs Communaute Economiquo des Ft.r,

Centrale httlts

Polychlorure de Vinyl Polyethylene

Prolyprophylene

Polyethylene Basse Densite Polyethylene Haute Densite Taux de nentabilite Lucerne

Banque des Euts de l'AfriqUe CeUra

Mo«omere de Vynil

IJOUr

(4)

,-■■'■

/-iT'^h,"""!;"

"'■■■■■■ ■■■''■'".."

•••>•■■...,,

II. RESUME - CONCLUSIONS - RECOMMANDATIONS

" ,LJiNDUSTR*E ȣS PLASTIQUES DANS LA ZONE

UDEAC - CPGL

111.1. GENERALITES

1II.2. L'INDUSTRIE DES PLASTIQUES DANS L'UDEAC 111.3. L1INDUSTRIE DES PLASTIQUES DANS LES

PAYS DE LA CPGL

IV. ETUDE DE MAJtCHE IV.1. GENERALITES

IV.2. NIVEAU DE LA DEHANDE

IV.3. PREVISION DE LA DEMANDE EN L'AN 2005

^°RTUWITE DE LA CREATION D'UNE INDUSTRIE PETROCHIMIQUE DANS LA SOUS-REGION UDEAC-CPGL V.I. CONSIDERATIONS GJ2NERALES SUR LES MATIERES

PREMIERES ET LA PRODUCTION DU PVC POLYOLEFINES

V 2. LES TECHNIQUES

V.3. LES RESSOURCES DE L'UDEAC

(5)

et d'Equlpe^nts Techn^ues

reference ci-.pri, annexes. C

" c .4 a ' ' U D E * C

de la CEEAC d.ns^tude le

communauuire de matier^c

une production

approfondissement de 1 'etude de oiarche : evolution,

PO£SlblUU de lo«U«tion a c6te d ' une raffiner.e

recherche de precedes de fabrication adaptes

proposition de n

en aval du projet

de certaines unites situees

visant

etUd:d

pour trailer les chapitres VI S XI ne

eventuelle

la cECAC compatibles avec

(6)

En r^ali tc la presents e"tude t en

de la doJnde on

ceLte dtude ont ece :

3 000

la de.ande

Les contraintes

r"

pi

entre elles.

(7)

Cette dt* rnifrre contr«ifit« a finuUmtni elimine l'avuntage que presenuu 1 'etude de se concentrer sur seuleraent 3 produits : le PVC, le P.E et le P.P.

Dans ce, conditions, mGoi, la restriction des ambitions de la Musente etuUr « ur.e uc tu«lifcfct ion des donnees sur le .arche de 1 bDLAC uir.ai que celui de la CPCL, deuicure une entreprise

d^ fiUtffibf qUe!le SeCLeur des ^tieres piastre,, en ra1Son

de sa faible valeur ajoutee pour ce qui esc de la branche induHtrielle, et des montants modestes qu'i1 represente dans les importations, rie presente qu'un intent tout a fait relatif dans

l'UDEACareSt CPGL3^"11" ** diV*lt>™*»*™ ^dustriel des pays de

(8)

L'industrie des m&tieres plastiques a connu une evolution- tr^

constatee au cours de ces dix dernieres annees dans 1'ensemble des pays de la CEEAC. Apres un developpement rapide jusgu'au milieu des annees 80, elle "decroche" 1 itteralement a la f|n de la decennie avec des fermcturos, des reductions de niveaux d activite, arrets d' invest isseaients etc. Ces deux periodes de developpemenL onL correspondu k des periodes de relative prosperite economique (voire leger boom pour le Congo, gabon, Cameroun pays petrollersJ suivie de la crise economique et plongee. L Industrie des plastiques est fortement dependante de I actlvite economique dans son ensemble. Ses contreperformances 1'ont desorganise au Cameroun et au 2ai're en particulier avec 1 apparition et le renforcement des phenomenes de fraude (importations), de concurrence deloyale de la part de petits industrels dont l'activite ressemble plus a de la speculation plutot qu'a du metier. Mais plus grave, les pouvoirs publics

coraportements sains dans cette Industrie.

Les Industrie Is ont exprimt- beaucoup de preoccupation sur ces

sujets.

Malgre ces disfonctionnements, les capacites installees de 1 Industrie plastique ont globalement augmente dans 1 "ensemble passant de 51.000T en 1980 a 64.000T en 1991 soit un accroissement de 27 X. Cependant, la situation est tres variable suivant les pays. Le Cameroun, le Rwanda mais surtout le Zaire ont connu une augmentation nette de capacite alors que le Congo, la RCA ont vu la leur regresse et le Gabon restant stationnaire.

Le point commun dans l'ensemble de la zone est la sous- utilisation de ces capacites. Des taux d'utilisation aussi faibles que 20 X sont une realite courante exprimant la faiblesse des productions et la morosite des marches.

II.2. LE MARCHE :

La connsommation mesuree par les importations de produits plastiques a connu une evolution plus mitigee dans l'ensemble.

Elle fut tres erratique avec de veritables bonds et chuttes d'une annee a 1'autre, avec un faible mouvement tendantiel vers la hausse. Cettc faible hausse implique en realite une baisse du niveau de la consommation par tote d'habitant.

En 1990, les delicates manipulations des statistiques douanieres

ont perrais d'evaluer la consommation de :

(9)

- PVC

ays tonnes ;

t'P A 2.-100 tonnes dan. chucuno de* du-ux coM,uriautes «oit

nviron a,000 tonnes ;

1 h 13.000 tonnes dans i ' UDEAC et auunt dans Us pays de

i CPGL pour 2G.O00 tani;*ti en tout.

Le Zaire et le Cameroun concentrent les plus

consolidations alors que par teu- d'habuant la demande Lraduu pouvoxr d achat de ch,Wue puys. Ainsi le gabon, le Caaeroun et le Congo presenter^ dans l'ordre les niveaux de consociation les plus cloves. Cet ordre est respecte re lati veaent L 1 importance du PIB par tete d'habUar.t. II n'y a que la RCA qui accuse un reel retard dans la consolation de produits

plastiques.

La projection de cette deciande a l'horizon 2005 sur la base d'un ensemble d'hypotheses (sur les taux d' accroissement de la

'■action, du pouvoir d'achat et done de la r1 '- scenarios a donne les resultats suivants :

Scenario 1 - Hypothese basse

Scenario 2 - Hypothese haute Scenario 3 - Hypothese Moyenne

P\'C : 25.000T PVC : -18. 000T PVC : -J3.000T

PP+PE : 45.000T PP+PE : 85.000T PP+PE : 76.000T

La demande effective accessible a un complexe petrochimique comnunautaire installed dans un pays de 1 • L'DEAC a ete obtenue en excluant les zones qui seraient difficiles d'acces et qui gaeneraient a s approvisionner en »«tieres premieres plastique ailleurs ; il sfagit du BURUNDI du RWANDA et des re-ion- orientales et meridionals du ZAIRE. Ce raisonnement a ramene la demande accessible au coiuplexe en I1 an 2005 aux quantites

sun antes : ^

Scenario 1 - PVC : 20.000 tonnes ; PP+PE : 35.000 tonnes Scenario 2 - PVC : 38.000 tonnes ; PP^PE : 68.000 tonnes Scenario 3 - PVC : 3-1.000 tonnes ; PP+PE ; 60.000 tonnes

r?,i £f,*Ui«L™ ' Mlgre une '"etliodologie differente de celle de

GU\ DU CREST res tent globalement en accord avec ceux trouves dans son etude et ne peuvent conduire qu'aux raemes conclusions

et recoajinar.ddL ions .

II.3. CONCLUS 'OMKANDATIONS :

d'habitants, 3 Ifois

f

PIB par habitant, n'augmente que de -17%.

f

En outre, la montee en puissance des unites de transformatioh du

moyen orient, l'ouverture des pays de 1'est exportant leur

(10)

. _, 1 c dans ies pays occideniaux, font quo les conclusions de 1'etude de 1985 uont encore d'actu&lite.

II n'cst pas possible d'tinvi&ugor une production d'ethylene et de pro py lone en UDEAC, ni mome de les polymeriser sur place.

L'industrie petrochimaque necessite des investissements tres lourds, done un marche important el stable, une technologie complexe, une main d'oeuvre tres faible {une dizaine de

"rir*trs pour une unite de 50.000 t/an mais tres qualifiee, une Iructure tres concentree.

est en ce sens plus opportun de developper l'aval, lu trans format ion de ces matieros plasticjues. Les investissements sont infiniment moins lourds, In main d'oeuvre plus nombreuse, le marche plus facile a suivre, et le renf orcenient du tissu industricl induit localetuent bien plus iniportant.

Si notre hypothese mediane se verifait, il conviendrait de reexarainer la faisabilite d'un tel projet , en tenant compte de la nouvelle donne : fin de 1'embargo sur l'Afrique du Sud, et demarrage de 1'unite de Port Harcourt.

£n tout etat de cause, il serait tbujours hasardeux d'enviaager une production d'ethylene, puis de chlore, d'en faire la synthese pour obtenir du chlorure de vinyle qu'il restere{it A polymeriser. La chine vient de s'equiper d * une unit«j de polymerisation de PVC (sur monomere importe) de 20.000 t/an (source ATOCHEM). Notre hypothese mediane, avec 38.000 ^/an»

offrirait 1 ' opportunite d'approfondir la pre-etude i de rentabilite (page 48 a 60) du rapport de 1985.

i i

Par ailleurs, tout en restant dans le cadre du developpemerjt de la petrochimie en UDEAC, il semblerait judicieux d'envisager un produit dont le marche est evident : le bitume.

LE BTTUMF

Le bitume est un produit de la distillation de bruts lourds. Le procc-de en est simple : oxydation des hydrocarbures lourds par soufflage d'air a travers les residus de distillation sous vide a haute teniperature. Son obtention est peu onereuse.

Melange de sable et de graviers, il constitue la chaussee . II sert a proteger les toits et terrasses, a enduire les papiers c:L cartons destines a l*emballage ou a la protection.

II serait interessant de suivre, dans ce sens, les projets qui sont en gestation au Congo et au cameroun en particulier.

(11)

III.

III.

hi

1.

INDUST

GENERA

M

re

UX3

I DES PI

'ES

.ASTIQUI

f&Em

?$ DANS LA ZONE ODEAC-CPGL

L1 Industrie du plastique dans la zone L'DEAC-CPGL s'esL rapideaient developpee entre la seconde uioitie des annees 70 et la seconde moitic des annees 80. Ce developpement s'est realisc-e aussi bien au plan du nombre des unites de production qu'au plan de la diversi ficution des produits.

Hais, depuis 1987-1988, le rythme de croissance de l'industrie du plastique s'est ralenti dans la plus part des pays de lft

sous-region, faute de nouveaux investissements, ou a cause de la fermeture d'un grand nombre d'unites qui n'ont pas pu tenir le

coup.

III.1 - 1• Carac- produ i T.s

II n'existe pas dans la sous-region UDEAC-CPGL d'unites de production de matleres premieres plastiques. L'industrie du plastique est constitute dans son ensemble d'unites de transformation de matieres premieres importees. La plupart de ces unites sont de petite dimension et polyvalentes. Elles ont

ete creees pour l'essentiel entre le debut des annees 7 0 et le

debut de la premiere moitie des annees 80. Les unites de grande dimension disposent d'equipements tres modernes et en bon etat, ma is dans 1'ensemble los technologies adoptees sont tres simples et assez bien maitrist5es dans leur ruise en oeuvre.

Les differents procedes de fabrication et types de produits sont represented dans le tableau ci-apres.

(12)

PRODUITS

PROCEDES D£ FABRICAT 1. Calandrage

PHODUITS MATIERE PREMIERE

2. Enduetion

Fabrication de feuilles de 10 a 50 centieoie de mm d'epaisseur sans

support

Polychlorure de vinyl (P.V.C.).

iication d'articles de Confection avec sup port : baches, vetement de protection, simili

P.V.C.

3. Confect ion Extrusion film

5. Extrusion

Soudure-niaroquinene

Fabrication pour le conditionnement des pro' duita aliiuentaires,

es et industriel

P . V . C .

Polyethylene Basse et Haute densue (PEBD- PEKD).

Profiles et tuyaux de 5/8 a 200 mm

P.V.C.-PEHD-PEBD

C. Injection Casiers et articles de

menage

PEHD - PEBD

7. Mousse Mate las, coussins Polyurethane (PV)

8. Extrusion-soufflagd

9. Thermoformage

10. Expansion

Bouteilles, flacons et bidons pour condition- nement des produits a.li mentai res, pharmaceuti- ques, cosmetiques et pet rollers.

P.V.C.

PEHD

Pots de margarines, Plateaux a oeufs, a viunde.

Graines et isolants thermiques.

P.V.C.

(PS)

Polystirene;

expanse (EPS J

(13)

111 . 1 . 2 . Ci>

En 1981, 1 'cnfioiflble des unites de trunsforiuuLion e.\i;iLant.es dans 1'UDEAC disposait des capacites do trunal'ormatiori de mutieres premieres plaaiiques estiniec-ii a 36.000 tonnes par an tous produila de base confondus1 l ' . La meme annee, le Zaire disposait d'une capacite totale de transformation de 15.000 tonnes par an, soit un total de 51.000 tonnes de capacites de trans format ion des matieres premieres plastiques pour 1'UDEaC et le Zaire. .

Depuis, beaucoup de mutations ont eu lieu dans tous les pavs de ia zone UDEAC - CPGL ; de nouvelles unites do transformation ont vu le Jour ici et ia, alors que certaines anciennes ont ferme ou reduit considerablement leurs activites en raison de la i tres forte contraction de la demande due a la recession economique qui frappe 1'ensemble des pays de la sous-region.

Neanmoins, aujourd'hui, 1'ensemble des capacites ! de transformation de la sous-region se situe a un njvoau sensiblement superieur au total observe en 1981 (G4.000 tonnes contre 51.000 en 1981 ) .

Le tableau II ci-apres recapitule les capacites de transformation actuellement disponibles dans 1'ensemble de la zone UDEAC - CPGL.

L'analyse des taux d*utilisation des capacites de transformation installees fait apparaitre qu'il existe une surcapacite de production au regard de l'etat actuel du marche. Dans 1'ensemble en effet, toutes les unites de trans format ion fone t ionnent en dessous de leurs capacites installees. Au Zaire comme au Cameroun, les plus grosses unites utilisent actuellement mo ins de 5O5i de leur capacite. Dans certains cas - situations conjoncturelles au Zaire par exemple - ces entreprises sont soit en chomage technique, soit travail a moins de 20X de leur capacite installee. Ces taux ont ete de l'ordre de 25X entre 1985 et 1990 pour le Burundi et le Rwanda. Au total il y a eu dans 1'ensemble une aggravation de la sous-utilisation des capacites par rapport a 1980 ou les taux d'utilisat ion etaient estimes a 60-65X pour les pays de l'L'DEAC.

>. PARRIDANUD et B. ORUN. Les grandes lignes . du dcveloppement des industries petrochimiques et de trunti format ion en Af rique Centrale. Phase 2. BE ICI P Ingenieur Conseil - Mai 1981.

(14)

lE TRANSFORM,

Annuetirc 1990 - Ch^uibrea de Cooiuierce et d'Industrie du Gabon, Lnquc-Les lnduilriciles (Exn International 19911, En queues industr i.«l les Zaire (ONTDI 19S9 J , En^uetes industriel les au Rwanda el au Burundi ( PNL'D - ON't'DI 1990 et 1991), Enqetes do terrain 19 91*.

PAYS

LDEAC CAMEROUN

GABON :ONGO

CAPAC1TES DE TRANSFORMATION

(EN TONNES) 3 I . 000 16.000

12.000

2.000 1 .000 cpgi.

ZAIRE RWANDA BURUNDI

3H . 000

20.000

8 . 000

TOTAL GENERAL GA.000

Los raisons de la sous-utilisation des noiiibrruso's , utftis les principales suniblc

allees sor.t les su ivantes:

la trcs forte contraction du amre he due a la rece~

economique, et qu'on lit a Lravers la feriaeture en cas.

de nombreuses entreprises dans plusieui-^ pays de la.

t Zaire, Congo, Cameroun, RCA ) ; les difficultes d'ap,

dont les causes sont c

sionneaeiU en aiatieres preciieres 6e S au para^raphe qui suit.

(15)

S.I.C.C.P., BATA (en liquidation judiciaire), Societe Caiuerounai se des Sacheries (S.C.S. - en conge technique), et KOTOCA.M qui ne tourne actucllement que quelques jours/mo is.

Les entreprisea gubonnuisos scDiblent etre les seules niieux resister par rapport k la conjoncture gencrale actu«

La consequence de cette morosite est que la plupart des prpjetsi

en portefeuille dans le secteur ont ete geles.

11 I.2.2. Situa t i on actuelle

111.2.2.1. Principales (

■aementation et i

.Malgre les mutations qui ont eu lieu au cours des annees 80, 1' Industrie du plastique dans l'UDEAC reste tres fragmentee et la plupart des unites transf ortnant les raatieres plastiques menent des activates tres diversifiees. Cette diversification couvre deux aspects.

Les unites de grande dimension, outre la fabrication des produits en plastiques, menent des activites hors plastiqu.

(charpentes et futs metal1iques, formulation de peintures, cartons).

2 ) Les autres unites qui se limitent dans le plastique, utilisent plusieurs procedes de fabrication afin d'obtenir une large gamnie d'articles en plastique.

En dehors de quelques rares cas, les unites de petite dimension sont genc-raleiuent spec ial i sees dans la fabrication d'un produit.

roduction tournee vers la satisfaction des besoins nationaux.

L'ensemble des unites de transformation implantees dans chaque pays de l'UDEAC, lualgre leur dimensionneoient generalement excedentaire, produisent d'abord pour couvrir les besoins nationaux.

On note toutefois 1'existence de quelques unites transformatrices con^ues au depart pour pouvoir exportater, mais qui ont eu des difficultes a le faire a cause de 1' installation des unites similaires dans les autres pays et parfois en raiisons d'entraves administratives de la part des pays membres de la communaute.

Une telle situation conduit a penser qu'il semble exister des contraintes politiques qui pousscnt chaque Etat h vouloir se

(16)

d o t ti r dun Lissu d'intention sur

iol indtl-pendant , malgre les declarations tuise en oeuvre d'une politique industrielle

II y u dea Jors de bonnes ra i sons de s' interroger sur les chances d'un complexe de production cornmunautaire en UDEAC.

ion su a la d e m a n ri e

£n 1981, 1'ensemble des unites transformatrices implantees dans les pays de 1 'UDEAC disposait des capacites de transformation dc matieres plastiques de l'ordrc de 36.000 tonnes par an. Cettc- ca pa cite de transformation etait de ja , k cette date, f-gale aux previsions de la consommation totale des

dans 1'UDEAC en 1985.

i

Aujourd'hui, malgre la feruieture de beaucoup d'unite* de transformation dans plusieurs pays, les capacites de transformation des unites existantes sont, selon pouC-e vraissemblance superieures a 31.000 tonnes. Ces capacites apparaissent toujours superieures a la consommat ion1 de

I1 ensemble des pays de 1'UDEAC, eu egard aux tres faibles i taux

d'uti1isat ion de ces capacites, resultat d'une baisse constante de la demande.

III. 2. 2. 2. Situation par pays

CAMEROON

En 1988/89, on comptait au Cameroun environ 25 unites de transformations de matieres plastiques. De toutes ces unites, cinq seuleraent (PLASTICAM, SAT PLASTIQUE, SOCATL'C-SOGETA, BATA , S.C.S.) etaient de grande dimension et assuraient a elles seules plus de la moitie de la production. Aujourd'hui, deux de c entreprises (BATA et S.C.S.) sont en voie de cessat.

d'activite. La production reste done doaiinee par PLASTICAM et SAT-PLASTIQL'E, qui ont des activites diversifiees (<<hors

PLASTICAM Fabrique des etnballages (sachets), des gaines , des articles de a,enage et corps creux en PEBD.

Capacite de transformation : 2.000 tonnes par an.

Production : 1990/91 : 1.100 tonnes, soit un taux de marche de 55X

Juin 91-Mars 92 : 1.528 tonnes, soit un taux de marche de 76, 4X

(17)

; : C'est la plus importante unite de

fabrication de tuyaux P.V.C. au Cameroun. Elle fab'rique

uutiui deis .casiers a bouleilles, des sceaux et des poubielles en PE.

capacites : P.V.C. 3.000 tonnes/an P.E. 600 tonnes/an

La production effective est d'environ lOOt/an pour les produits P.V.C. et 2 5 tonnes pour les produits PE.

UNIPLAST : Filiale de CAMLAIT, elle fabrique des tuyaux en P.V.C., des gaines electriques en PEBD et des bouteilles alimental res en P.E.B.D.

Capacites P.V.C.

PEBD-PEHD

: 54 tonnes/uiois : 25 tonnes/mois, Product ion 91

P.V.C.

PEBD PEHD

: 150 : 67 : 40

tonnes tonne s tonnes

ROTOCAM : Fabrique des ballona et des chaussures en P.V.C.

ct des sachets d'emballage en PEHD et PEBD.

Capacites : l'unite dispose de 4 presses pour chaussures, deux extrudeuses pour les sachets, une decoupeuse et une

imprimeuse.

La capacite totale de trai teme-nt de matieres plastiques est de 18 tonnes par mo is.

L*usine a ferine de Juin 1991 a Aout 1992. La production est quasi nulle aujourd'hui.

BATOULA-UNIHEG : chaussures P.V.C.

Fabrique des ewballages PE et des

Capacites : 2.000 tonnes/an Production 91 : 500 tonnes.

BATA : Fabrication des chaussures en P.V.C. et simili-cuir.

L'usine est en liquidation judicial re.

Capacite : 4.000 tonnes/an Production 86 : 590 tonnes Production 91 : 315 tonnes.

(18)

: Ftibrique ties articles managers en PE .et P.P.

a realist un effort, important de modernisation ties equipeiaenta .

Cupacitcs : 1.500 tonnes/an Production : 1985 : 800 tonnes

1991 : 650 tonnes.

: fabrique des flacons cosiui'tiques, des yaourt et des jouets en PE, PP et PS.

pots d e

Capacites 50 tonnes/an

150 tonnes/an 200 tonnes/an.

Production : PE PP PS (en tonnes)

1985 40 90 100 1991 40 100 150

CONGO :

Sur G unites de transformation existantes entre 1980 et 1986, 4 ont ferae : BATA, AFRICAPLAST-CONGO-TUBES, SCPC, SIMP. II n'en reste que deux aujourd'hui.

Societe Afri.ca.ine des Plastiouea (SAP) du GPOM

i

Fabrique des articles menagers et des casiers en PE»

tabourets en PP, des tubes en PVC et des tuyaux en PE.

Capacites : PE : 620 tonnes/an PP : 500 tonnes/an PVC : 4 00 tonnes/an.

Production (en tonnes J

Tuyaux Tubes Casiers Tabourets

1983 1985 1991

-

100 540

72 300 . -to 24

(19)

; Ainciennc Socie"te d'Etat, PLASCO est devenue une Sod6t6 Anonyme depuia Septetubre 90. Elle fabrique des bouteill^R therraoplastiqucu en P.V.C. pour le conditionnemenc d'eau naturella.

Capacity's actuelle : 235 tonnes PVC/an Production 91 : 14 0 tonnes.

En 1980, il n'existait presque pas d'unites de transformation de uatieres plastiques en RCA, en dehors de BATA qui fabriquait des

chaussures en PVC etensimili-cuir. ;

i

Au cours des annees 1980 a 1988, il n'y a pas eu de c reft ion nouvelles. Toutefois, l'usine BATA a change de mains et est de venue actuel lenient ACTICA. De plus la Societe Centraf ricaine des Brasseries (SCB) est passee de simple consommateur de produits plastiques (casiers a bouteilles) a product rice de casiers a bouteilles pour elle-meme et la MOCAF.

ACTICA : Fabrique des chaussures en PVC et en cuir Capacities actuelles : 150 tonnes de PVC/an

Product ion 1991 : 38 tonnes.

S .C. B. : Outre son activite de production de bieres, elle fabrique des casiers a bouteilles en PE (vierge et rebroye).

Capacite g/casier.

475.000 casiers/an a raison de 1.650

Poduction 90 a 91 : 9,8 tonnes/an.

GABON

L*Industrie g&bonnaise du plastique est constitute en grande majorite par des unites de formulation des peintures. Dans le domaine de la transformation des matieres premieres plastiques entrant dans 1'etude, il n'y a que quelques trois unites de transformation des thermodurcissables et des thermoplastiques.

L'unite la plus importante est ABA {1'Auxiliaire du Batiment).

Activites : fabrication de divers urticles en matieres thermoplastiques.

Capucites : 6.000 tonnes/an.

(20)

AcLivitea

Ca.pa.ci tea

Transformation des thermodurcissables et des theriuof a rumbles .

n.d.

Activites

Capacites

PLASTT :t chimie (gpc

Fabrication de mousse- pol J'urethnre noyaux de mousse pour ameublement.

60 tonnes par an.

CHIMIE GABON :

: Formulation de peintures, vernis et diluants.

Capacites : 1.000 tonnes par an.

Activites : Formulation de peintures, laques et vernis Capacites : n.d.

POLYCHIMTE :

Activites : Fabrication de mousse polyurethane.

Capacites : 150 tonnes par mois.

III.3.

DES PAYS DES GRANDS LACS [CPGL

III.3.1. dr. d ensenibl

III.3.1.1. X

L'ensemble des pays de la CPGL dispose d' une quarantine

d'unites de transformation des matieres plastiques. La jplus

grande concentration est au Zaire ou 1'on trouve les jplus

importants unites transformatrices.

(21)

Comuie pour lcs pays de 1 ' UDEAC, les unites installees dans la

CPGL ont dans leur ensemble dos activitc-s diversifiees tant pour les produita plaatiques quo hors plastique.

L'evolution d'onaeuible dc l'industrie du plastique au cours dea annees 80 a ete semblable a celle de 1* UDEAC. Apres une croissance assez soutenue entrc 1980 et 1988, le sous-secLeur de

de 1989. Cette tendance est plus prononcee

observe aujourd'hui que sur 23 principales unites

trunsformatrices recencees en 1989' '>, au moiris 10 ont fertue.

Par contrastc, au Burundi et au Rwanda, des projets de creation de nouvolles unites de transformation sont en gestation : une

unite de fabrication de bouteilles thermoplastiques d'une capacite de 2 millions de bouteilles par an au Burundi, et une unite de fabrication des emballages et sachets en PEKD au

Rwanda.

Cooime dans les pays de l'UDEAC, il n'existe pas bien sur d'unites de production des matieres premieres plastiques dans la CPGL. Les principaux produits de base (P.V.C, polyolefines,

polyurethane) utilises dans I1industrie du plastique ,sont

liuportes. :

Dans toute la CPGL, les approvisionnements se font avec beaucoup

de difficultes pour les principales causes suivantes :

- L'enclavement excessif du BURUNDI et du RWANDA, qui allonge

I

les delais d' appro vis i onnement : le port le plus p roc he du

BURUNDI, par ( exemple, est DAR ES SALEM et le transport par

route est difficile et couteux (certains industrieIs djsent

que le delai de livraison atteint parfois 9 DioisJ. t

- deficience des infrastructures de transport et existence de

plusieurs points de rupture de charge (au Zaire, le delai aioyen de livraison est de 6 mois dont 2 mois entre Matadi et

Kinshasa).

- penurie de devises (Zaire) et tensions de tresorerie.

D'une fa<;on gene rale, les unites de transformation des matieres premieres plastiques etablies dans la CPGL sont de dimension

tres variable.

d'action des filieres industrielles prioritaires. Enquete industrielle et iidentification des filiaires prioritaires.

Volume 1 : enquete industrielle. Rapport intermediqire.

Re"publique du Zai're. ONUDI , Mai 1989

(22)

'-'■■

En 1981 , les cupucitc*s do transformation du Zaire etpiient d'onviron 15.000 tonnes par an. Aujourd'hui l'ensemble des

unites de transformation de la CPGL dispose d'une capacite

totale de traoaformation de plus 30.000 tonnes de matieres prefui&rca pi antiques par an. Ces capacites aont concentrees au Zaire ou les quatre unites lea plus ioiportant.es (PL AST ICA, SOZAPLAST, FRANCOPLAST et ZAIRE PLASTIQUEJ representent 4 4% du total des capacit,es de transformation de toutes les unites

£tablies dans la CPGL.

Les capacites de transformation dont dispose la CPGL apparaissent largement superieures a la consoramat ion actuelle de cette sous-region qui est d'environ 26.000 tonnes par an au regard des productions et des importations effectives des dernieres annees.

'0$$*

(23)

198-1 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 PAYS

ZAIRE

9.758 9.861 9.573 7.586 5.19 -1 2.722* n-d n-d

BURUNDI n.d n.d n.d n.d

RWANDA n.d n.d n.d n.d

87 1 978

70 1 796

635 793

899 506 n.d. Non disponible

* Premier semestre

<••) production des deux principales unites de transformation du

pays.

Le tableau III montre que dans 1 * ensemble, Involution de la production presence une tendance a la baisse. Au Zaire, cette baisse de la production a ete en moyenne annuelle de 10,83 % entre 1984 et 1988. La production est plutot stable ou en legere augmentation au BURUNDI et au RWANDA.

Cette evolution est le reflet de la contraction de la demande solvable, qui implique une sous-utilisation des capacites de transformation. En effet, 1'ensemble des unites de transformation etablies dans la CPGL n'ont jamais fonctionne a plein rendetuent. Au Zaire, la plus grande unite de transformation (SOZAPLAST) n'utilise actuellement qu'environ 3 0%

de ses capacites de production. Au Burundi , les 5 unites de transformation les plus iraportantes n'utilisent en moyenne que 30 a 4 0% de leurs capacites de production.

i

111. 3 . 2. Situation par Pays III.3.2.1. '

■L1 Industrie Zai'roise du plastique a connu une tres iforte

croissance entre 1980 et 1989. II s'est cree au cours de cette periode pres d'une quarantaine d'entreprises dont 3 5 dans la

seule ville de Kinshasa. Cette croissance a 6te caracterisee| par

1'afflux de petites unites de transformation, produisant &, bas prix et pratiquant meme du domping. Ces pratiques ont mis en difficult^ les unites de grande dimension qui, malgre « des efforts de restructur&tion et de modernisation, ont du soit mettre la cl£ sous le paillasson, so it reduire drastiquement

leur production.

Ainsi, la situation des principaux producteurs d'ouvrages en

plastique se presents comme indiquee dans le tableau ci dessous.

(24)

TtltLGAU TV :

-

UNITES DE PRODUCTION ACTIZA

ALPHA-SHOES

ASCO A.T.M.T.

BATA BRASIMBA

CAME2A

FAKAPLAST FRANCOPLAST

ITALPLAST

LAM

L.L.I.

MAZADI MULTIPLAST

PLASTICA

PROMATEL SAFEM

• SIMP

SOZAPLAST SliK

TANGUIMOUSSE

TUBETRA

ITALIE PLASTIQUE ZAIRE PLASTIQUE

PRINCIPALS PRO

LOCALISATION

Kinshasa

Kinshasa

Lubumbashi Kinshasa

Kinshasa

Luburabashi Kinshasa

Kinshasa Kinshasa

Kinshasa

Kinshasa Kinshasa

Kinshasa Kinshasa

Kinshasa Kinshasa

Lubuuibashi Kinshasa Kinshasa Kinshasa Kinshasa

Kinshasa Kinshasa Kinshasa

PUCTFURS n'OUVRAOFS

ACTIVITES

Chuussurc s

Chausseures

Sachets

Basains, assiet- tes bidons

Chaussures Casiers

Caincs pour fil, tuyaux d'arrosage divers et jouets Soufflage, injec tion, extrusion Soufflage, injec tion , extrusion

Stylos a billes Chaussures, vali ses Disques

Sachets, bouteil- les, mate las

Toutes fabricat*

Tuyaux

Sachets Chaussures Chaussures

Casiers Mousse de plastique

Tubes et tuyaux

Injection, souf1age Casiers, bouteilles

FN PI.

\STTOl'F.S15

ETAT ACTCEL

en arret en ac t i v i t e

en arrelt

!

en activite en activite

en activite en activate

en arret

en activite

en arret

en arret

en activite

en &i:tivite

en a.i: t i v i 16

en arret

en arret

en arret

en activite . en activite1 en activite

(25)

La situation des principales unites de transformation en activite

se presente comrae suit :

SOZAPLAST : Operationnelle depuis 198G, elle eat uujourd'hui

l'une des principules unites de transformiition au Zaire.

Activates : Chaussures en plastiques, bidons aliraentaires Cupacites de transformation : 3.500 tonnes de matieres premie

res plastiques par an.

PLASTICA : Plusieurs activites : calandrage, enduction, extrusion, injection, soufflage, tuyuux, confection PVC,

thermoformage.

Le capital de la Societe a ete vendu a ECOKIVU, ma is le programme d'investissements a court terme n'a pu etre realise en 1990 corome prevu en 1988 par les nouveaux actionnaires.

Capacites de transformation : 5.800 tonnes de matieres plasri-

ques/an.

. FRANCOPLAST :

: soufflage, injection, extrusion.

Capacites de transformation ; 3.500 tonnes de matieres plasti

ques par an.

. ZAIRE PLASTIQUE :

i : Casiers, bouteilles alimentaires etc Capacites : 1.700 tonnes par an.

.LADHA LEATHER INDUSTRIES (L.L.I*

Activotes : Chaussures, valises et malettes, papiers

hygieniques.

Capacites : Chaussures : 800.000 paires par an Valises en P.V.C : 36.000 valises par an ! Halettes en P.V.C : 72.000 malettes par an ; ALPHA SHOES :

Activites : * Fabrication des chaussures en plastiques

* Transformation de resine de PVC en PVC granule Capacity : • Chaussures : 3.600 paires par jour i

* Transformation resine de PVC : 3.500T par j&n.

: Fabrication d'articles divers en plastique !

Capacites 650 tonnes pur an. i

(26)

TVBETnA- ZAIRE :

Activites : • Fabrications metulliques et tubes en acier

* Fabrication des tubub en PVC.

Capacites : 570 tonnes de PVC par an

III.3.2.1. BURUNDI

L'industrie du plastique au Burundi

developpee.

principales unites trans format rices Burundi.

est encore tres peu

■■•« 4 mm cur* toutes les ,astique au

Nom de 1'Entreprise

1. FABRIPLASTIC

2. PLASTICA

3. BURUNDI PLASTIC INDUSTRY

4. LTEMA-TRAVHYDRO 5. SLOPPER SHOES

INDUSTRIES (S.S.I) (KAGIMBI) 6. TUBUPLAST

(en arret) TOTAL

Produit

Sachets en plastique

Sachet en plastique

Casiers en plastique

Tubes en PVC Chaussures en plastique

Capacite de produc t ion installee

760 T

540 T

540.000 U 972 T 600 T 500 pairos/

jour 275/an

2.899 T

Production effective

91

310 T

no t

84.380 U 152 T 210 T 200 paires/

jour

10,74 T/an

793 T

Tabx d' utiilisa

tibn de

la' ca- papite instal lee 40,7%

20,3%

15,6%

35 X 40 %

(39,77)

+ Un projetde fabrication de bouteilles en plastique : Capacite de production 2,000.000 bouteilles

T.R.I. : 28X et 21X avant et apres iaipots.

(27)

HI.3.2.3. PAN V-A

tuyaux en PVC, des chausaures uudiovisuelles.

plastiqucs.

Us principles unites de transformations sont :

. ECOMIRWA :

Fabrication des chaussures en PVC et des chaussures a semelle

PVC (chaussure de marche et de sport)

Capacites : L'usine dispose de 4 machines acquises entre 1973

et 1989.

lere machine : 500 paires par jour, soit 900 T de PVC/a,.;

2eme machine : 800 paires par jour, soit 144 T de PVC/an 3eme machine : 3.600 paires par jour, soit 864 T de PVC/an 4eme machine : 2.400 paires par jour, soit 576 T de PVC/an

TOTAL 2.484 tonnes/an

SQRWACI :Lu societe fait da negoce des raccords et coudes PVC

et l'abrique des tubes en PVC.

Capacites : 3.000 tonnes de PVC/an

SONATUBES : Fabrication des tuyaux en PVC Capacites : 800 tonnes de PVC/an.

un taux de croissance des activites de 10% par an.

Capacites actuelles : 216 tonnes par an.

: L'entreprise mene plusieurs activites de

porte sur

; 540,000 cassettes par an.

(28)

IV. ETVPK PK MARCHE

IV.1.

la production

1'UDEAC. Une telle

productions des usines

frauduleuses

et nouvelle codification ortance est

importations de matieres premieres plastiques.

,» m,,H^lo,ie devaluation de la consommat ion adoptee ici part

statistiques douanieres.

Cette d^arche pr.sente 1

Nearmoins elle presente deux inconvenie.ts qui^tendent

estimer la <

dans la sous

rubrique 64..-

=-■££=-•?>

II n'etait pas possible de faire la part des choses.

casiers etc

^PE^cupensent les .an.ue^ents cues

ci-haut.

C.U cta

(29)

rapport a 1'etude 1987 en termea de noiabre d'habitants. Cepbndant , le march* solvable rapportc au PIB par habitant n'augmente!que de 47 %. En prenant done en compte les pays de la CPCL, il y a au total un elargissement thebrique du warchi. ■

Dans les fa its, on note depuis 1986 un* evolution d'ensemble caracterisee par une tendance a la baisse de la product ion locale correlativement avec une baisse tendantie1le de la consommution.

Pour les pays de la CPGL par example, il a deja ete note que la production locale a con tinuel learn l buissc- uu Zaire au cours des six (6) dernic-rc-s annees, alors que la croissance de la production a ete plutot stable ou en legere augmentation au BURUNDI et au

RWANDA.

Dans le cas des pays de 1'UDEAC, faute de donnees completes sur la production, 1'evolution de celle-ci peut-etre lue a travers les importations. De ce point de vue, le fait roarquant de 1'evolution des importations des matieres et produits thermoplastiques et thermodurcissables de l'ensemble des pays de 1'UDEAC au cours des quatre (4J dernieres annees (1988-1991) cst la modificaticn de la

structure des importations.

En effet, au cours de cette periode, la part des importat ions des matieres premieres plastiques dans le total^ dc~

matieres premieres et produits finis} est passee

a 69,6 5% en 1991. L'augmentation consequente de la part des produits finis dans le total des importations traduit la baisse de la production locale, consecutive a la fermeture de nombreuses

unites do transf ortuat ion .

En definitive, cette evolution d'ensemble est le roflet de Involution du marche solvable : pour toute la sous-region UDEAC - CPGL {CEEAC J , il >' a eu contraction du uiarche dc-puis 1986.

IV.2. NTVEAU DE LA DEMANDE

I V . 2 . 1 . Demand e access able uux thermodurr i s sables et therriiO-

olastiques

Par deuiande accessible, on entend l'ensemble des bescins en

matieres premieres thermodurcissables et thermoplastiques, e'est-

a-dire l'ensemble des besoins des unites de transformation installees dans la sous-region. Ces besoins sont etudies ic i «

truvers leS capacites de production existantes ou prevues.

Tous produits confondus (theriuodurcissables et thermoplast iques J, la deinande accessible de In sous-region s'eleve aujourd'hui a k

pres de 65.000 tonnes par an.

Comparativement a 1980, 1& demande accessible - qui s*elevait

Alors a 51.000 tonnes pour X1 UDEAC et le Zaire - a augment*

d'environ 27 %,

(30)

IV. 2

Pour les pays de 1'UDEAC, si 1'on consido re 1 ensemble des produits (finil et uiatieres premieres), Involution des importations entre 1988 et 1991 fait ressortir que le niveau uctuel de la demande est de toule vraissemblance de 29.7j7 tonnes par an (cf. tableau VIIA). L'hypothese basse de l'etude de_l987<i>

,,e s'est done menu pus realisee, de neite quo celle de 1 etude de 1980 qui prevoyait une consommation des matieres plastiques de 38.000 tonnes en 1985 pour 1'ensemble des pays de l'UDEAC.

En ce qui concerne les pays de la CPGL, Involution des importations du BURUNDI et du RWANDA au cours des cinq d«rni#P*«

nnnee.s fait ressortir une denwinrfo moyenne annuelle d environ -.<00 tonnes (cf. tableau VIIEJ. Pour le Zaire-, les donnc-es des importaions des annees 1985, 1987 et 1988 (cf. tableau VII C) permettent d'estimer la demande utuvllf a 20.000 tonnes eu egard a la conjoncture que traverse ce pays aujourd'hui. Ce qui donne au

total pour la CPGL une demande de 25.700 tonnes/an.

En definitive, la demande globale pour les pays de la sous-region

UDEAC - CPGL i-st aujourd' hui de 55.477 tonnes par an.

A/- PAYS DE L'UDEAC (1988 - 1991 J PAVS CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO ANNEES

GABON TOTAL

1988 1989 1990

1991 Moyenne

annuelle 20.508

18.833,5 758,257 2.981,051 4.629,798 27.202,556 22.816,0 733,636 2.600,213 4.831,9 30.981,749 22.040,2 756,0* 3.425,518 3.856,3 30.148,018 18.34 3,8 797,0* 3.976* 7.660,6 30.777,4

20.508 761,22 3.263,2 5.244,637 29.777,43

Esti

P. PARAIBAUD ot B, BRUN, op. cit

(31)

- PAYS PE LA CPCL {I9R5 - 1990}

ANNEES . nURUNDI

19B6 1997 1998

1989 1990

3.81-4

2.009

RWANDA ZAIIIE 12.022

-1 ,466 , 710 2.915,939 1.433 4.312,301

n.d.

n.d.

TOTAL

1.680 2.538,223 n.d.

1 713 3.645,16G 16.300 21.658.lJ56

n Q1, j.4fifi.7lO 30.100 38.3S0.7J0

t

Polvolefines

constituer des series chronologiqu.

'une classification par

^ ill il

it au fait que le permettent pas 1 ' eclatement en vue

di bj d \**»*°tP"

cette

chiffres.

Pour contourner la difficult* de Meoo.titu.rU cons.»»

importation. Lr une certain r

totales des matieres premieres a produits "*"*

des .atieres ther.oplastiq.es. On a -s^observe^ue 36 X de PVC, 30 X de PEBD, 24 % de PEHD et 10 % de PP.

des produits PVC et Polyolef ine en

de la sous-n

do la

: 17.000 T, PE :

CPGL, et qui

42,000 T de PE. 28.000 T de PVC et 8.200 T do PP

(32)

Ces ehiffres peuvent ctro considers COM* les sini&A et les

■mximft de la denandc en PVC Ot en Polyol6fines dans U-s pays de

1 * UDEAC - CPCL uujourd'hui.

■■■-:-'_■■:■;

M11 *fl- «?^r A'1'

(33)

(ont.onnea) PUODUITS PAYS CANKKOUN

P.V.C G..1-I8

P.P. 1.713

PEBDPEMDTOTAL CKNTRAFHKJl.'E CONGO1.007 GABONi.no GUINEEEQUAT. TCHAD L'DEAC8.6832.412 BURUNDI RWANDA ZA[RE<l»

1.242 6.682i.856 GPCL ENSEMBLE

8.644 17.327

2.391 Donneesmoycnnesde1987et1988

(34)

TABLEAU tX ff^flfff 1091 M*rch« e oWl«t ■«. total do, Pro.lu 11. fIn Ia Uj-rt*. ct den .rodnlt*

NbrePlB/h;\b ,1'hbt.s*sn$ on millIons

PVC/hPVC/paysP onk4<;nKTe (miIIIcr .JoT)

PP/Pays enKTPEBO/h CENTRAFRLCAINE CONGO GABON GUtNREEQUAT, RWANDA TCHAO ZAIRE TOTALCEF.AC B0EAC,

3000 36,8

0,23!) 0,910 0,383 0,910 2,872 0,172 0,335 0,191 0,143

1,32 11,19

0,070 0,263 1,150,tI0 2,090,263 3,730,831 0,070,05 2,170,09

0,38 3,21 0,33 0,60 1,03 0,02 0,71 1,120,0550,32 5,280,041,53 74,728,\8.21 Econo;ni«iuesdo«Pratlucteurs

0,743 2,315 0,156

PEHD/h PEllD/pa*« en K»4 en KT

enKT 0,1951,070,161 0,7439,130,611 0,611 i930

0,273 1,99 0,225

23,17

0,88 7,52

0,312 0,94 0,257 0,77

1,40 2,51

0,140 0,06 0,115 0,04

1,6-1

0,91 0,128 0,75 0,117 4,31 0,096 3,55

19,06

(35)

IV.

IV.

3.

3.

PREVISK

i . c°Pdit

, j p n s coneml

NDfc!

its—a

EN L1_AJ1-

<rnr

■<■"■■■■

marche de, produits plastics a plutot CMnuilM

cinq (5) derniercs annees. Cette situation est une consequence de la conjonction de devolution egalement defavorable des facteurs qui determnent la demande finale des biens industries de maniere - (fraudes, desorganisation de la production locale). La demande

des produits plastique depend essentie 1 lenient : comme biens intermei

industrielles qui les

de 1 des branches

- comme biens de consolidation, du pouvoir d'achat des menuges.

Or la crise econoniique et financiere qui frappe a divers dgres tous les pays de la sous-region a reduit considerablemer^t si ce developpement economique. Ainsi les projets d infrastructures : alimentation en eau des villes, reseaux telephoniques.

electriques, constructions de batiments et logements, les programmes agricoles et autres secteurs industriels (condition- neoient) ont reduit sensiblement leur demande de tuyaux, tubes,

gaines, sacs films agricoles, corps creux etc.

Enfin cette crise a frappe de plein fouet le revenu des menages dans tous les pays de la zone CEEAC. Cette baisse du pouvoir d'achat a eu pour effet une contraction de la demande finale des, produits plastiques dont 1'elasticite-revenu est vraissembla- blement superieure a 1 ; c'est le cas de cette demande induite par 1'agro-alimentation (biere, produits laitiers etc) dont devolution a ete dans les meilleurs des cas consume. Pour certains types de produits (articles menagers, chaussures) on pourrait penser a juste titre que leurs prix etant^ en general inferieurs a ceux utilisant d'aatres matieres premieres (cuirs, pour les articles menagers) , que leur demande par l'eltjet de substitution (elasticite-prix) aurait Pu connaltre une evolution plus favorable. Une telle hypothese est vraie. L analyse aes rubriques relatives a ces produits dans les statisfiques douanieres ainsi que le bon comportement des productions locales

le confident pour les pays de la CPGL qui tous ont une m9nnaie

non convertible. Pour les pays de 1 ' UDEAC, cette hypothese doit etre egalement vraie mais en raison des rapports des monnares du Zaire defavorables au FCFA, les importations frauduleuses (dpnt on

ne peut naturellement pa. ^ mmmf JW^ t^?^^

situation (au Cameroun notamment mais egalement au Congo,

(36)

TAlllll? P.rZCt.nil*tuClI:Z~ut ^ V^ec'cVcns riabljs. Us

de*undos projotecs referent avUt Lout de, ordres de gjandeur

luate rlisonnables pour permettre d ' er.v isager 1 ■opportumte| de la

plus loin

I V . 3 . 2 .

Trois scenarios ont ete retenus.

L'hypothese basse correspond d'une part au maintien de la base des importations des matures premieres et produit_

et d'autre part a une croissance annuelle de la population de l-ordre de 2,5 X pour l'ensenible de la zone. Cette hypothese _ sur la croissance de la population semble faible mais peut ere

justifiee par le fait que les diverses CMPAfMl en eeuri[l*"\\~

SIDA, planning familial) et U sevente de U ense actuelU devront ralentir trcs sensibk-n.ent le taux de croissance d., populations de la zone au cours des annees a venu. Du reste, ur, chiffre faible peut traduire un resserreiuent des budgets consacr-s

a la demande des produits plastiques.

L'hypothese haute retient un taux d'accroissement de la population

de -> 9 X par an. Ce taux plus vraisseoblablement, est une mojenne

tendanc.elle pour 1'ensemble des pays inclus d*n« 1Jtud£ fette hvpothese haute retient des niveaux de consolation theoraques cirrespondant aux normes admises pour le pays ayant. un certain

nivelu'de produit xnterieur bru, donne. Le PIB par hab.tant retenu

est celui de 1991 pour les pays sauf le Zaxre et le Tchad. Ces deux pays connalssent des situations partkuHeres. S'agxssant du ZaireT les consolations moyennes observees au cours des unnees ierees comme normales sont superieures a celles des autres de la CPGL et correspondent a un PIB de pros de ^00 % par

•abitant et par an. Ce pays, dans une situation de gestion nor^le

des fortes chances de voir 1'ensemble de son econo.ie

;'ameliorer sensi blement . II a done ete retenu un niveau de

consolation par habitant correspondant a un PIB de -50 5. U

raLonnement analogue est fait pour le Tchad et a conduit *

' r les memiis niveaux .

it etat de cause, il f*uL noter que ces niveaux de mtion theoriques sont tres optimistes, tel que le montre i'i'cart otitrc ces niveaux et ceux obtenus a partir des

importations.

Pour ces raisonn, un troisieme scenario, dit median est envisage.

il est construit sur les hypotheses suivantes :

(37)

Le taux de croissance de la population reste a 3,9 % par an pour 1'ensemble des pays de la zone ; la consoujmation par habitant des produits plastiques eat roaintcnue a lour nivcau do 1990 juaqu'en 1995, II est alors suppose que lcs diffcrents programmes des stabilisation et de re lance en cours pourront commencar a porter leur fruit et permettre uno croissance annuelle de lti consomuia t ion par habitant do l'ordre de 5 %, hypothese qui tendrait a reduire 1'ecart actuel entre la consonunat ion obscrvcc (1990) ct la norine correspondant au niveau du PIB dans les pays Studies.

TV. 3 . 3 . Demand t- i-ffcrtive. prvisible

L'ensemble des hypotheses ci-dessus a donne pour chacun des trois scenarios les resultats recapitules dans le tableau suivant.

PREVISION DE LA DEMAN'DE POTENTIELLE DE PVC . PP. PE DAN'S LA CEEAC EN 200

PVC PP

PE

SCENARIO 1

UDEAC 12,9

3,63 19, 39

CPGL

12,33 3,4 18,36

TOTAL 25,13 7,03 37,75

SCENARIO 2 UDEAC

29,09 8,-11 -13,29

CPCL 18, 73

5,39 27,9

TOTAL 47,22 13,80 71 , 19

SCENARIO 3 IDE AC

O O 1

— — I *■

G, 13 33, 13

CPGL

21 ,06 5,79 31 ,39

TOTAL

13, 1 G 11,92 64 ,52

On constate a la lecture de ce tableau que I** demande potentielle de la zone UDEAC-CPGL sera comprise entre :

- 25.000 et 48.000 tonnes pour le PVC en 2005

45.000 et 85.000 tonnes pour les polyolefines en 2005.

Cependant cette deoiande n'est certainement pas celle de l'usine petrochimique communautaire a installer eventuellement dans un pays de 1'UDEAC. On peut otre optimiste et esperer que les usines transformatrices de 1'UDEAC s'approvisionncnt aupres de l*unite comraunautaire. II serait difficile d'envisager une telle Eventualite pour les pays de la CPGL. L1eloignement du BURUNDI et du RWANDA, leurs voies d*ncces naturellos rendent pou competitif

un approvisionneraent aupres de cette unite, car le copt du

transport resterait au moins 6gal a celui que ces deux! pays

(38)

internalionaux. On suppose par aillours quo la question de la regularity dea liaisona maritime* esi reglee' entre le port d'iiiubarquement det> matieres premieres plastiques produites par le complex* coMunitttAirs et les port* de DAR-ES-SALAM ou de MOMUASSA

- Ce qui n'est pas evident.

II est done raisonnable dans un premier temps de ne pas inclure ces deux pays dans la demande effective du coraplexe. Concernant le

zai're, il y a lieu de considerer pour les memes raisons

d'elargissement et d'acces, que les usines situees dans les 2ones

du sud <Shab*) et de 1 *Est du Zaire seront approvisionnees a

partir de l'Afrique Australe (Republique de l'Afrique du Sud essentiellemnt). Or ces regions reprcsentent au moins 30 * de la

consommation des produits plastiques.

En admettant l'hypothese optimiste selon laquelle tous les besoins en PVC, polyolefines des transforraateurs de 1'UDEAC et de 70 % de

ceux du Zaire seront done couverts par le cca.plexe comnunau ta ire,

la demande effective se presente comme suit.

de tonne

PVC

PP+PE

SCENARIO 1 UDEAC

12,9 23 ,02

CPGL TOTAL

6.G3 19,5 11.72 34,74

SCENARIO 2 UDEAC

22, 1 39,26

CPGL

11 ,40 20, 17

TOTAL

33 , 5 59,43

1

SCENARIO 3;

UDEAC

29,09 51 ,70

CPGL TOTAL 9,18 38,2?

16.37 68,07

Ainsi done cette demande serait comprise entre

20.000 et 40.000 tonnes environ pour le PYC en 2005

35.000 et 68.000 tonnes pour les Polyolefines,

.Si d'autres facteurs (retard dans les livraisons, cout de transport, coQt des produits, interferences politiques ou autres}

ne viennent pas les rapports comraerciaux entre le complete communautaire et ses clients transforoateura de la region

concernee.

(39)

UYPOTHESE BASSEPROJECTfONOKTw\..nK>l/\^n|^_^ILlLK ANSE-ORMFSI.OCAt.EMENTJEN2005 CAMEROUN CENTRAFRIQUE GABON GUINEEEQUAT. TCHAD UDEAC Nbr^hPVO/hPVC/P;iyaPP/h entinKgenKTonKg mi,IIions

PP/P.iys anKT 17,40,516 0,073 0,438 0,851 0,073 0,073 35,4

9,00 0,31 1,40 1,51 0,05 12,9

0,113 0,020 0,122 0,237 0,020 0,020

0,08 0,10 0,13 0,02 0,63

PEBD/h 0,130 0,061 0,365 0,711 o,oni 0,061

PEBD/ Pays enKT 7,50 0,26 1,20 1,30 0,01 10,8

PEBD/h enKg 0,314 0,048 0,291 0,572 0,018 0,048

Pays enKT 6,00 BURUNDI RWANDA ZAIRE CPGL

10,3 52,0 70,I

0,131 0,170 0,182

1,75 9,16 12,23

0,036 0,017 0,050

0,110 0,I12 0,151

0,90 1,16 7,35 10,21

0,087 0,113 0,121 ENSEMBLE105,525,13

(40)

HAUTE NbrrhV\'C/hIVC/Pnys rnrnKgonKT mi3]ions

rv/hrr/ruys enKgenKT CAMF.ROllN CENTRAFR1QUE CONGO GABON GUINEEEQUAT TCHAD UDEAC BURUNDI RWANDA ZAIRE CPGL

IB,30,9301(i,G5 0,383 0,910 0,87] 0,172 0,239

],72 3,10 5,46 0,10 2,06

0,263 0,110 0,263 0,831 0,05 0,070 37,329,09

1,58 0,03 0,G0 0,41

enKg 10,9 54,9

0,239 0,335

1,90 3,05 0,23913,12

0,070 0,09 0,070 74,018,73

0,57 0,98 3,84 5,39

0,312 0,743 2,345 0,1-10 0,195 0,195 0,273

rnnn/ Pays onKT 0,74313,60 3,40 2,53 4,40 0,08 1,68 1,60 2,98 0,19510,71 15,29

on"Kg 0%611 0,257 0.G11 1,93 0,115 0,101 0,161 0,225 0,16]

ram/ Pays enKT 11,18 ENSEMBLE

(41)

11VPOT HOYENNE

fibre h PVC/h PVC/Pnys P P/h PP/Pnys PEP.n/h

enenKgenKTenKgenKTenKg millions

Pays CAMEIIOUN CENTRAFRIQUE CONGO

18,30,84]If),4 0,119 0,73-1

0,54 2,43

0,233 0,033 0,199

4,27 0,15 0,68 UDEAC37,322,1GJ3 BURUNDI RWANDA

8,20,214-3,75,0,059 10,90,2773,02 ZAIRE■•> CPGL ENSEMBLE

r>4 74 111

,9 ,0 ,3

o,,297If.,29 21,00 43,10

0,77 0.P2

0,48 0,R4 ■1,17 5,79 11,02

0,300 0,595 0,79 0,23

0,45 2,02 GABON

GU1NEE 1^

TCHAD;

mm

i 1

0, 8,

9 6 C

1, 0, o,

39 119 119

2, 0, I,

64 07 02

0, o, 0,

38G 033 033

0 0 0

,73 ,02 ,28

1, 0, 0,

159 100 100

2 0 0

.20 ,06 ,86 38,42 3,47 2,82 0,21H13,S3 17,5 35,92

PEnD/hPEHD/ cnKgPays c-nKT 0,7012,R30,50110,26 0,078 0,474 1,932 0,078 0,078

0,35 28,6 1■>1}fnutnot.orJnconquclry.riles)iyj>otlitresa]iroposdcccp«ysoni

l.roduit.. hv sct'lifirio moyrn rshlbc dm iY*Ku)tnl> !*1uk elrv^s qw lr Kconario N*2

i»Iu_R_Qa»tJ_niisi<-■■

(42)

V.I. OLEFINES

FftES ET LA

Dcpuis 20 ana, l'industne P61 roch imi que a connu des bouleverse.ents qui sent la conscience des 2 chocs petro her et de la recession economise qui ont trappe a des degres divers, et a des moments different*, la plupart des nations

,'la petrochimie a subi a la foLs un rencherissement des prix de ses matieres premier** et une modification de ses

marches

V.I . 1 .

Dans les annees 60, on distinguait deux orientations.

L'exploitation des importants gisements de 3az naturel aux Etats Unis necessaires a la satisfaction de leurs besoms

energetiques, fournissait dans de bonnes conditions economiques

un sous produit, l'ethane, bien adapte a la fabrication

d'ethylene. . |

Au contraire, 1'Europe et le Japon, dans lesquels les puieoenLs de gaz naturel etaient de faible importance, avait base leur petrochimie sur le naphta. A cette epoque, la demande ]i en fractions lourdes du petrole pour la production d electricite.

(aujourd'hui d'origine nucleaire) laissait disponibles de grandes quantites de naphta qui ne trouvaient pas de debouches dans la fabrication de carburants, Ainsi, le prix du naphta etait de 18 $/t en Avril 1971. Dans ce contexte economique, la petrochimie Europeenne et Japonaise a connu un developpement^ des coproduits du vapocraquage de naphta, d'ethylene, de propylene, de butadiene, et de benzene. Mais a la fin de 1974, le naphta passait a 130 S/t, et il atteint aujourd'hui, sur le marche de Rotterdam, 180 a 190 S/t (Mars 1992).

Meme si 1'on tient compte de 1'inflation, on observe que le prix du naphta a triple en valeur reelle. Cette situation a conduit

les industriels de la petrochimie a rechercher d autres matieres premieres, pouvant presenter une meilleure adequation economique

avec les besoins du marche. On a observe une tendance a l'utilisation de fractions plus lourdes. Puis, a la suite d une meilleure recuperation des gaz associes dans les gxsements de petrole du Moyen-Orient, et de celle des gaz condensables dans

du Nord, Indonesie) , la petrochimie

europeenne et japonaise s'est orientee vers 1'utilisation de

propane - butane, parfois en melange avec le naphta. et meme

d'ethane (Riverains de la mer du Nord).. Mais cornice la

disponibilite: et le prix de ces nouvelles matieres premieres

itaient susceptibles de variations conjoncturelles, on a vu se

d6velopper des vapocraqueurs flexiblea capable de traiter dans

(43)

une meme unit* dcs matierc'S pr^u-

fonction dcs prix, et des besoms en aval.

Fnfin. U tendance des pay. producteurs d« p*Lrol« ct ii* ««c est i V'integrcr dc plus en plus yen I1 aval (ethylen* du moyen Orient}, avec dos mntieres prenueres bor. Rturche etudes r-

depttssant de tres loin les besoms locaux. D exp

1'Europe et le Japan sont en passe de devenir importateurs de

derives d'ethylene.

Ont ete profondement perturbes pur la recession ecor.omique , et

la hausse des coui de production.

Cet accroiasewent des coGts a uffectc les marches des grands intermediates dans les pays en vole de development . On estimait, au debut des annec, 70, que le faible cout des derives petrochimiques, polyraeres ma is aussi engrais, devait etre pour la fin du siecle un element decisif de la croissance industrielle de ces pays. Les previsions faites a cette eppqu.

sont loin de devoir se realise. On pcut en attribuer la raison au poids du prix de la matiere premiere dans le cout final au produit (85% du coGt operuLoire d'un vapocraqueur aujourd hUl,

48% en 1972) .

Le cout des investissements a egalement double en monnaie constante. Les derives petrochimiques ont perdu pour les pays en vole de developpement leur caractere des produits capables d une

large diffusion. :

De plus, dans les pays industri ralentissant la consooimaLioa, production tres forteruent ex code

le poids de la crise, en vele des capacites de par rapport aux. besoins.

V.2* LES TECHNIQUES

Malgre cette situation pessimiste, ces vingt dermeres annees ont connu une amelioration et une adequation constantes des techniques de fabrication. Les rendements ont ete accrus, les consolidations energetiques reduites. Amelioration des techniques existantes, mais aussi nouvelles techniques. Mais le dynamisaie

innovateur de la petrochimie, s'adapunt aux c ireons tances

economiques, ne doit pas faire sous-estimer les difficultes du futur : transfert des centres de production vers les pays producteurs de petrole, resorption des surcapacites de production, redistribution des marches, developpement de

nouveaux produits.

Une mise en oeuvre petrochimique s'elabore sur la base d'une

deraande en divers produits organiques decoulant d une etude de

marche. et en fonction de disponibilites en matieres premieres

(44)

6tu\emcnL dcfinies ; il s'agit ulors &* i&ufiiner un enchainement de sequences opt-ratoirea qui fournira, uu niveau des contramt.es

initiales, une reponse aux transformations recherchees.

Une telle oiisc en oeuvre conduit a envis«gef plusieurs schemas techno log iqueoient viublea. Elic conaiste t^lement a souli,gner lea contraintes techniques des operations de transformation envisages ainsi que les impose i bi 11 tes eventuelles liees^ aux donnees du probleme ; dans le cadre de cette etude pre lerai na,i re , on se propose d'etablir une premiere ebauche de ce | que comprendrait une unite de transformation, d'en chiffrer une enveloppe budgetaire globale, d'en evaluer les defenses energetiques, de planter ainsi le decor pour un travail plus

approfondi.

Les complexes olcfiniques, dont I1 installation de b^se est le vapocraqueur, operent aussi bien sur ethane, propane, ^naphta, que sur azote ou meme sur petrole brut. II c-st cons"u a l'origme pour produiro de l'ethylene, ma is selon la charge employee, il permet l'obtention de coproduits comnie le propylene, itf

butadiene et des aromatiques. Cet inventaire ne tient pas compte de constituants legers ou lourds, source d'energie assurant au vapocraqueur une certaine autonoraie.

V.2.I. et la 1 pnp

Le vapocraquage consiste en presence de vapeur d'eau.

pyrolyse d'hydrocarbures en

Differentes charges sont possibles. En mond iale.

la repartition

Nature des charges

Kaphta Gazoles

Hydrocarbures legers gaz naturel

gaz de raffinorie TOTAL

Europe de 1 ' ouest

77 12

11

100

Aiae r ique du Nord

19 11

70

100

J a p o n

92

-

8 100

Monde

5-1 14

32'

100

Influence de la nature de la charge sur les rendements du

vaproquuge (en % du poids)

(45)

-

-

CHARGES PRODUITS

Hydrogenc 'J55C vol . Methane

Ethylene Propylene Butadiene Autres C4

Essence C5-2OO . Benzene . Toluene

. C8 aroniatiques . Non aromatiques Fuel

ETHANE

8 G 77 2 1 0 1 0 0 0

.8 ,3 ,8 ,8 ,9 ,7 .7 ,9 , 1

-

,7

-

pnopane

2.3

° 7 5 42,0 10 ,8 3 , 0 1 ,3 0 , 6 2,5 0,5

-

3 , G 0, 5

DL'T

1 2 2 40 17 3 e 3 0 0

*-

1 4X£

,ti ,0 ,o ,3

. 5

.8 .1 ,0 .8 ,4

.9

>7

NAPHTA Moyen

1,5 17,2 35,G 15,6 4 , 5 18, 7

■1,2

6,7 3,4 1,8 G , 8 4,7

GAZOLE A L ra.

0, 11 . 26, 16, -J .

1,

18, 6,

o*- i

2, 7, 18, 0

0 1 5 8 4 0 9

O 0

1

GAZOLE sous vide

0 , 8 io

20, H ,

^ ■

c, 19, 3 , 1, 10 , 25,

3

oa c>

0 3 3 3 7 9 9 s 0

H2 }

CI14 }

C2H4 } II s'ttgit done de dormer a l'ensemble de ces sous-produits

C3HC } une qualite negociable et de leur trouver un ouirche.

C4HG }

Compte tenu de 1 ' absence en UDEAC de gaz naturel (en dehors du projet de Kribi au Cameroun) le vapocraquage du naphta reste le plus repandu et le plus representatif notamment pour la production d1ethylene. Par naphta, on designe une coupe petroliere dont les const ituants les plus legers ont 5 a tomes de carbone et dont le point d'ebulition peut aller jusqu'a 200* C environ. Selon leurs temperatures de distillation, on distingue les naptas court (entre 100 et 140*C) et les naphtas longs (entre 200 et 220 C). D une maniere generale, une installation de vapocraquage comporte deux sections principales : 1'une, dite chaude, realise la^pyrolyse de la charge et la mise en condition de 1'effluent, l'autre, dite froide, assure la separation et la purification des prpduits

formes.

La section chaude se compose d'un certain nombre de f ourjs , de

chaudieres de trempe et d'un train de fractionneiuent j tros contple\e. Sa fonction est de realiser la pyrolyse du nupta. i

i

■La section froide assure, apres lavage a la soude et sechage des

effluents, la separation :

- de 1'hydrogene - de 1'ethylene - du propylene

- d'une coupe C-4 contenant 25 a 50X de Butadiene

- de la fraction de l'essence de vupocraquage riche en

■ mat iques.

(46)

Ipfi FOURS

vupocraquuije et condi t ionne-nt,

1'installation. Dependant, Icurs r.ement et la -flexibility du

ns opt-i males de fonction- d, vis-a-vis des para,UeUcs

,l etre evalues qu ' a I1issue

d*'une experimentation en vraie grandeur ftur four pi

represented une part imporume du savoir-faire des « nui commercial iseni les vupocmquiurt. Ces societ.es

general des campugnie. d'ingenierie qui dissent de eur propre

technologie tStone et Webster, Lumaus, KelloSl M11subishi , etc ou bien des specialistes en .atiere de fours iSelas, Foester «*••*•* i

K.T.I, etc) ou encore des centres de recnerches appliquees \l.t.r.

etc ) .

Dans 1'etat actuel de la technologie, la capacite de production d'un four de pyrolyse e»t de 40.000 t/an d'ethylene. Ln vapocraqueur moyen comporte une dizaine de fours surnaphtaet un ou deux servant a la pyrolyse de 1'ethane recycle. Par aiHeurs, on prevoit le plus souvent un a deux fours supplementaires (lo.*. de la capacite de production theorique) pour compenser le mar)que a produire imputable aux operations de decokage. \

LA TREMPE i

Les produits sortant de la zone de radiation du four doiven^ etre refroidis le plus rapidemeni possible. Dans le cas des naphtas, 1'essential de la trempe est pratique dans des chaudieres qui fournissent par echange entre les effluents et l'eau de la vapeur haute pression. Ces chaudieres de trempe indirecte, appelees egalement bouilleurs de quench sont des Transfer Line Heat Exchangers (TLX ) , disposes verticalement a la sortie des tubes de

i i ; \ I'inTAr'ioiiT- Himupl circulent les

Az de pyrolyse, est constitue soit de tube a double enveloppe (Stone et Webster, Schmidt'Sche. Mitsubishi), soit d'un ensemble de rangees de Lube et de cloisons (Boraig).

■ a a u a c o

Bien qulinitialement concu pour produire de I'ethylene, le

i + ■:-e i ~ .4««rtrtm-i ^,i^m^.nr mi A la condition de

valor iser au rnieux. comme inte rm,*d iai res petrochmiques , les

divers hydrocarbures auxquels il conduit. Ainsi, 1 ethane fournit

comme seul produit valorisable I'ethylene ; par centre, dans le

cas du propane, on cherche a tirar profit de la vente de

I'ethylene et du propylene, et dans le cas des fractions

petroliercs liquides (naphta, iJazole) de I'ethylene, du propylene,

des butenes, du butadiene et de l'essence aromatique. A

I'exception de l'hydrogene. utilise directeoent en melange avec le

methane dans les traiteiuents d'hydrogenation selective et partois

purifie pur cryogenie, les autres effluents sont employes comme

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