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Etude de préfaisabilité d'une usine communautaire de concentrés pour aliments du bétail en UDEAC : Rapport préliminaire

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(1)

PF{OJETS MULTISECTORIELS PNUD/CEA

ECA/ECO/MUL/92/11

UNION DOUANIERE ET ECONOMIQUE DES ETATS DE LAFRIQUE CENTRALE

Etude de prefaisabilite d'une usine communautaire de concentres pour aliments du

betail en UDEAC

COMMISSION ECONOMIQUE

POUR L'AFRIQUE

(2)

ECA/ECO/MUL/92/11

I ORGANISATION DES NATIONS UNIES

POUR l_ E

DEVELORREMENT INDLJSTRIEL

< ONLJDI >

EXUDE DE F>RE EAISABI LITE O » LJ N E

USINE COMMUNAUTAIRE OE

CONGE NT RES ROUR ALIMENTS DCJ

B.ETAIL EN UDEAC

PROJET/DU/RAF/89/061 ASSISTANCE A L'UDEAC

RAF>F>ORT RRELIMINAIRE

Resoonsable de Projet ONUDI Service Etudes de Faisabilite

M. Y. AMAIZO

Juillet 92

Patrik WILLOT et Daniel JUGE. Consultant ONUDI

N'ayant pos officielleBient npprouv^ le pr6sent rapport, 1'Organisation dec Nations Vnios pour le D*v»lopp«a©nt Industrial ne partagp pas n6c&9BBir&m&nt

par les auteurc

3

(3)

CARTE 1 . 9 5

LOCALISATION DES CENTRES DE RECHERCHES AGRONOMIQUES

20° 25<

ETATS DE LAFRJQUE CENTRALE

L I B Y E

A N

C^NTRAFRIQUE

Capitales Autres locality

i ATI ANTIQUE

(4)

TABLE DES MATIERES

PAGES

TABLE DES MATIERES A a C

PERSONNEL ET SOURCES D a E

ABREVIATIONS ET SIGLES F

RESUME DES CONCLUSIONS ET RECOMMANOATIONS Gal

CHAPITRE I: AIDE MEMOIRE D'EXECUTION )

1. CONTEXTE DU PROJET

1.1 Promoteur du Proiet 1

1.2 Definitions des Mots 1

1.3 Orientation du Projet 1

1.4 Nature du Marche }

1.5 Contraint.es Technoiogiques 2

2. CAPACITE DU MARCHE 2

2. 1 Les consommations de concentres 2

1.2 Analyse de la Demande 4

2.3 La Nature de 1'Oftre et des 4

Reseaux de Distribution

3 . CONCLUSIONS 5

4. RECOMMANDATIONS 6

CHAPITRE II: CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET 8

1. CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET 8

1.1 Justification du Projet B

1.2 Definitions des Mots 8

1.3 Principe des Concentres pour Alimentation 9 An imale

1.A Principe des Facteurs d'Utilisation des 9 Concentres

I.b Contraintes Technoloqiques 10

2. ' CONTEXTE REGIONAL 10

2.1 Les Consommations de Concentres 10

2.2 Analyse de la Demande 11

2.3 La Nature de 1'Off re et des Reseaux de 12 Di stri but ion

3. HISTORIQUE DE PROJETS SIMILAIRES 12

A. PROMOTEUR DU PROJET 13

(5)

5.1 Mission de l'ONUDI 1982 13

5.2 Etude de 1'UDEAC 19tt6 ^

5.3 Historique de la Proposition Conaoiaise 14 5.4 I'Ftude DU/FAF/89/U61 de l'ONUDI 1992 15

CHAPITRE Hi: CAPACITE DU MARCHE ET DE(S) 16

(L)'USINEtS)

1. CAPACXTE DU MARCHE EN RCA 16

1.1 Les Consommations de Concentres 16

1.2 Analyse de la Demande 16

1.3 La Nature de i'Off re et des Reseaux de 16 Distribution

1.4 Les Perspectives 1 '

2. CAPACITE DU MARCHE AU TCHAD 1?

2.1 Les Consommations de Concentres 17

2.2 Analyse de la Demande 1H

2.3 La Nature de i'Offre et des Reseaux de 19 Di stri but ion

2.4 Les Perspectives 20

3. CAPACITE DU MARCHF AU CAMEROUN 2)

3.1 Les Consommations de Concentres 2 1

3.2 Analyse de la Demande 2 1

3.3 La Nature de I1Off re et des Reseaux de 22

Distribution

3.4 Les Perspectives 2 5

4. CAPACITE DU MARCHE EN GUTNEE EQUATORIALE 25

5. CAPACITE DU MARCHF AU GABON 26

5.1 Les Consommations de Concentres 26

5.2 Analyse de la Demande 26

5.3 La Nature de l'Offre et des Reseaux de '11

Distribution

5.4 Les Perspectives 2'

6. CAPACITE DU MARCHE AU CONGO 28

6.1 Les Consommations de Concentres 28

6.2 Analyse de la Demande 28

6.3 La Nature de 1'Offre et des Reseaux de 29

Di stri bution

6.4 Les Perspectives 3°

CHAPITRE IV: MATERIAUX ET FACTEURS DE PRODUCTION 1. CARACTERISTIQUES DES MATIERES PREMIERES ET

MATERIAUX AUXILIAIRES

1.1 Matieres Premieres 31

(6)

2. FACTEURS DF. PRODUCTION

2.1 Alimen.ts Composes 2.2 Aliments Concentres

CHAPITRE V : Local i sat ion et Type cie ReaJi sation 1. Locali sat ion

1.1 Les Sites Potentiels 44

\.2 Le Site Conaolais 45

1.3 Locali sation 46

2. Tvoe de Reali sation 4 /

3. Conclusion (Type de Reali sation etSiteJ 4 7

CHAPITRE VI: LES INVESTISSEMENTS

1 . Les Materiels *=> 1

2. Valeurs des Invest!ssements S3

3. Remaraues

3. 1 Reali sation Communautai re ^^

3.2 Realisation Conaolaise

3.2.1 Identification du Besoin ^

3.2.2 Conditions de Rentabilite ^^

CHAPITRE VII: CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

1. ReaLi sation Communautai re ^6

2. Promotion des Matieres Premieres b6

3. Diffusion de 1'Information b6

4. Rea]isation Conaolaise ^

ANNEXES:

1 )' TAILLE ET REPARTITION URBAINE/RURAL E DE LA POPULATION EN UDEAC

2) TARIFS DE LA SOCIETE AGROCAM (CAMEROUN)

3) A-Caracteristiques des Aliments Volailles en Pays Chauds B-Composition Concentres 10% Utilises par MAB N'Kayi C-Tarifs des Aliments SOFAB/Brazza. et ANDE/Banaui

-CoQts des Intrants SOFAB et ANDE D-CoQt d'un Premelanae Chair (SOFABJ

-CoQt d'un CMAV Chair (ANDE)

E-Cout Matiere Formulation (SOBAB et ANDEJ

F-Formuiation Provendes et Premelanaes (SOFAB et ANDE)

--CoQt dr-^ T-trant? «-t rwifc M^tierr^ MAR N'Kavi

(7)

ETUDE DE FAISABILITE 0'UNE USINE DE CONCENTRES POUR ALIMENTS DE BETAIL

PROJET n DU/RAF/H9/U6I

Resoonsable du Projet:

M, Yves Ekoue AMAIZO, ONUDI , Section Etudes de Faisabilite

Responsables au sein de l'UDEAC:

M. Seydou DOUMBTA, ONUDI- UDEAC, Expert Industriel

M. Martin NKOHA EYI, UDEAC, Expert

Consultants Charaes de la Mission:

M. Patrik H. WILLOT, Responsable de Mission, Economiste

M. Daniel JUGE, Inaenieur

Cette etude, conduite par les consultants, a beneficie des informations, des conseiIs et de l'aide apportes par:

-Abattoir de N'Djamena, -Abattoir SEGA de Banaui ,

-ANDE Association Nationale de Developpement de l'Elevaqe (RCA)

-Banaue Mondiale CCameroun, RCA),

-CEBEVIRHA Communaute Econorniaue du Betail. de la Viande et. des Ressources Halieutiaues - UDEAC (Tchad).

-Communaute Economique des Etats de 1'AtMque Centrale (Gabon) -Cooperation Belae (Projet Kounden- Cameroun),

-COTONTCHAD (Tchad),

-Deieqation Provinciale de 1'Eievaae (Extreme Word. Adamoua-

Cameroun), -Husaka (RCA),

-MAB Minoterie- Aliments de Betail- Boulanaerles- Silos (Conqo) -MAGAVET Maaasin Veterinaire (Tchad),

-Mai scam (Naaoundere- Cameroun ) , -Materiaux du Gabon.

-Ministere de 1'Elevaqe, Peches et Industries Animaies (Cameroun)- .Direction de I'Elevaae,

.Inspection Generale.

-Ministere de 1'Aqriculture. de I'Elevaae et des Industries

Animaies (Gabon):

.Direction Gen^rale, .Direction de I'Elevaae.

•Direction de 1'Aqriculture>

-Ministere de 1'Industrie (Gabon),

-Ministere de l'Elevaae et des Ressources Animaies (Tchad),

-Ministere de 1'Industrie, du Tourisme et de l'Artisanat (Conao):

.Direction du Controle et de 1!Orientation . .Etudes et Planification ,

.Proiet Gestion Strateqique du Deveioppement Industriel -Ministere de 1'Aqriculture et de I'Elevaae (Conao),

-ONUDI (Autriche) Section Aqro-Al imentaire.

-ONMDT (Cameroun ' im = AC-°^'* '

(8)

Orsoi (Conao),

. PAM Proaramme Alimentai re Mondial (Tchad), PNtJD (Projets Reaionaux- Gabon . Tchad ),

■PelJemon International Inc. (Cameroun),

■SMAG Societe Meuniere et Avicoie du Gabon,

■SFI (Bureau Regional- Cameroun ) ,

SODECOTON (Maroua, Garoua- Cameroun).

Societe des Provenderies du Cameroun,

SOFAB Societe de Fabrication d'Aliments pour Retail (Conao SOGADE1. Societe Gabonai se d'E levaae (Gabon ) .

SONAPA Societe Nationale des Productions Animaies (Tchad), UDEAC (RCA):

.Secretariat General,

.Harrnonisation Industrielle.

.Transports,

.Mission FAO aupres de I'UDEAC.

auxquels nous adressons nos plus vifs remerciements.

Des sources d' i nformation secondai res ont eaalement ete compuisees, notamment:

-FAO Country Tables 1991,

-CEEAC Etude du Diaanostic Industriel de la CEEAC 1992, -Marches Tropicaux et Mediterraneans,

-UDEAC Composante Alimentaire et Securite Alimentaire FAO 1992, -UDEAC Criteres de Localisation et Termes de Reference d'une Usine

de Concentres pour Aliments pour Betail 1986,

-UDEAC Possibi.lit.es de Creation d'un Centre Sous-Reaional de Fabrication de Concentres pour Aliments du Betaii 1986.

-UDEAC Le Cabotaae Maritime en Atrique Centrale 1992.

-UDFAC ONUDI L'Industrie des Aliments du Betail dans Ies Pays de I'UDEAC 1982.

-UDEAC ONUDI Rapport de Mission ret. I'Usine de Concentres 1991.

-RCA: Etude des Probiemes Poses a Is Commercialisation du Betail dans la Reaion Sud-Ouest Frontalier 1989,

-RCA: le Livre Blanc de 1'E levaae Centrafricain IS volumes) 1991.

-RCA: Elevaae et Gestion des Ress. Naturelles BDPA-SCETAGRI 1991.

-RCA: Le Fonctionnement des Marches a Betail de la RCA 1988-19H9.

-RCA: Les Eleveurs Mbororo Etude Socio-Economique 19 90, -Cameroun: Etude du Secteur Avicoie. C. Penda Ekoka 1991.

-Tchad: Perspecti ves de Commerciali sat ion du Betai J et des Produits de l'Eievaae. Louis Beraer BCEOM 1987.

-Gabon: Etude de Factibilite d'une Usine de Fabrication d'Aliments du Betail SEDES CFDT 1978.

-Gabon: Tableau de Bord de l'Economie 1986-1987,

-Gabon-. Situation Actueile de l'Eievaae. Mr Bouasse-Moussadi i

1991 .

-Conao: Etude de Marche Ma'is-Arach i de-So.ia IRAT 199U, -Conao-- Fiscalites et Douanes GSDI 1991.

-Conao: Revue Mensuelle des Marches Aaricoles et Aaro-Industriels.

(9)

ABREVIATIONS - STGLES

CEE CEEAC FCFA Ha Ka Km KW ONUDI

PAM PNUD SFI TM UBT UDEAC us$

Economique Furopeenne

Economiaue des Etats de i'Atrique Cent rale

des Nations Unies pour le Deveioppement Cornmunaute

Communaute Franc CFA Hectare Ki ioqramme Ki lometre Kilowatt Oraani sat ion Industriel

Proaramme Alimentaire Mondial

Proaramme des Nations Unies pour le Deveioppement Societe Financiere Internationale

Tonne Metri que

Unite de Betail Tropical

Union Douaniere et Econornique des Etats de i 'Atrique Centrale

Dollar U.S.A.

(10)

RESUME

Depuis ies annees 198U, L'Union Douaniere et Economique des fc'tats de J'Afrique Centraie explore I 'opportunite d'une usine communautaire de fabrication de concentres pour aliments du be tail. Le Conao est cite comme potentiel pavs d'accuei1.

Les conclusions de Ja presente mission, presentees et acceptees au Conao et e 1 'UDEAC, reioi qnent ce J :ies des etudes orec edemmen t produi tes par les services conoernes de 1'UDEAC et par 1'ONUDI.

Les fabricants locaux Drodui sent et vendent des concentres de

tout.es natures. Au Cameroun , des industries tiynami ques structurent dela ie creneau, mai s par tout les pratiaues artisana les pourvoient plus ou mo ins le besoin. Ai ns i . les tabricants d'aliments composes et partois les eleveurs procfcdent aux preparations approoriees.

Le toi sonnement Camerounai s et 1 ' i naeniosi te de tous les tabricants fraamentent ainsi le marche communautaire des concentres en ilots plus ou moins vastes. maitrises par des initiatives aui sont d'autant plus concurrentieiJes que le coGt eieve des transports dans la sous-reaion entrave ies echanaes.

La competition est particuiierement evidente pour Jps aliments complementaires , abusivement Qualifies de "concentres" par les tabricants de la communaute (Exempie: concentre <*()% de AGROCAM).

Cette oamme de production ressort typiquement des competences des nombreuses installations exi stantes , y compri s de eelles aui ont cesse toutes activites.

En tous les cas, les unites communautai res ne saturent pas ieur capaci te de production. y compri s eel les disposant d'un equi pement

de dosaae et meianae sophi stique (preparation des concentres).

L'alimentation intensive des animaux est handicapee par un deficit structurei en matieres premieres, notamment des principales:

cereales (ma is princi palement) et proteaqineux. meme si les tourteaux de coton du Tchad dittusent dans la communaute, sans parvenir au Gabon et au Conqo.

(11)

H

En outre les demandes en concentres comme celles d1aliments composes, sont 11 mi tees oar les difficuites du secteur avicoie (principal debouche ) . qui subit la concurrence rnortelle des Doules reformees a bas prix par les producteurs europeens, accessoirement aides par la CEE. L'elevaae porcin en General peu deveioppe (saut au cameroun) ne represente auere plus de 7 6 3% de la demande totale en aliments industriels. Les cheptels bovins et petits ruminants ne consomment pas d'aliments composes en raison des disponibiiit.es en fourraqe comme des transhumances . meme ie marche des pierres a lecher pietine, ne parvenant pas a briser ies traditions secuiaires. L'embouche est peu pratiquee et ne representera pas avant ionatemps un marche sianiticatif pour ies

fabricants d'aiiments du betail.

La mission estime la production annuelle communautaire d'aliments composes a ores de BO. 000 TM, dont 707. pour ie seul Cameroun et

plus de 16% au Gabon. Les unites de production operent qeneraiement en partenariat avec des ti rmes Internationales

sped aii sees dans ie domaine. Ce I les-ci fourmssent les

superconcentres riches en seis mineraux. oliqoeiements, vitamines,

acides amines, et additifs divers (environ 2.000 T. importes en

totalite) auxquels les penuries locales imoosent d'aiouter les

mineraux pondereux (en partie importes, notamment au Gabon) et ies tarines de viande et poisson importees en totaiite (en meianae avec d'autres inaredients ou separemment). comme partois des

proteines veaetaies (sola; notamment au qabon et Conao).

La synthese des cri teres approvi sionnement et importance des marches, donne ies barycentres, exprimes par interet decroissant.

et centres sur les centres economiaues suivents: Douala, Yaounde,

Libreville, Pointe Noire et Brazzaville. Cependant, ie handicap de

liaisons communautaires difticiles et cheres. aaarave par la part imoortante des intrants importes, neutralise la competitivlte relative de ces divers sites, et interdit pour i'heure 1'espoir

d'un rayonnement communautaire. sauf peut-etre au depart du

Cameroun.

Le marche camerounais est maitrise par des operateurs nationaux comp-etents. contront.es a Line severe recession de I'eJevaoe avicoJe. aui implique une douloureuse rest rueturat ion de la profession nationale, accompaanee par des aains de competit1vite.

En coroiiaire. les fabricants de concentres acquereront la

capacite d'exporter la competition hors des frontieres

carneroLinaises , si les marches de la reqion le just i f \ e/»p< marches du

Tchad et RCA vraiment tres etroits).

Cette evolution sera plus ie fait du dynamisme des tabricants camerounais aue d'investissements particuiiers, dont ia rentabilite apparait bien aieatoire dans ce contexte de competition ex/ace rbee. II resulte que "la creation d'une unite communautaire de concentres pour 1lalimentation animale. ou i'emulation privileqiee d'un operateur part Icu.1 ier, n'oftre pas les qaranties de prof i tab i lite sutf isantef, en raison d'un marche insaisissabie quei que soit le site envisaae, meme si au Conao une realisation pourrait sans doute coordonner ies efforts des

operateurs nationaux.

(12)

DrosDerite de la fifi

sionnels de !lun1on F nl MS ^liorerait lacohestor

-- desi:rrvosi

(13)

CHAPITRE I: AIDE MEMOIRE D'EXECUTION

1. CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET 1.1 Projet

II n'y a pas, a ce stade, de veritable Dromoteur regional ni de partenaire etranner pour ce projet. (.'experience du Cameroun et du Conao demontre toutetois la necessite d'un partenaire technique competent et moti ve.

1.2 Definition de la terminologie "concentre" aliment du betail

II n'v a pas de definition etablie de ce qii'est un concentre autre

que sa nature d1element devant etre dilue pour une utilisation finale. Une accept ion courante impliaue une ioaiaue de dilution

aveo des concentrations variables.

La definition etymoloaioue du mot "concentre" prete a une larqe

interpretation. et il en est de meme sur le terrain. Les

prof ejssionneis de la zone communautai re usent. i ndiff eremment des

termes concentres, premeianqes, premix, etc., pour desianer des produi ts aux compositions tres differenciees. Ces termes qeneriques, dont- les sens s'entremeient sans forcement qrande

harmonie d'un pays, I'autre ou d'une unite, l'autre, rassemblent des families de composes tres dissemblables , comprenant ies

aliments complementai res.

1.3 Loaique d1implantation des sites de fabrication

A part sa fonction propre d'apport, un concentre a comme principal

avantaae son volume reduit et done la possibilite d'etre transports plus f aci lement que la provende tina Je. Oe part la repartition qeoqraphique entre ies zones de production des

intrants pour la provende. les zones de production anima lie res et les zones de consommat ions des produi ts carries . les couts de

transports sont un facteur essentie] de la cha'ine de 1'alimentation. Ainsi, la fabrication des concentres a proximite des lieux de production ou importation des intrants, prealablement an transport vers les zones d'elevaqe. optimise au mieux la vaieur

aiout.ee de 1'operation.

1.4 Nature du Marche

Le marche des concentres depend; -d'une part de la demande d1aliments pour betail, or dans la reqion, celle-ci depend essentiellement de la demande de viandes blanches, et la production locale des elevaqes volailles souffre la concurrence des poules de reforme livrees a bas-prix par les producteurs de la CEE; -d'autre part, i'offre de ma^is. composant primordial de

\'alimentation des volailles. est insutfisante dans toute la

reaion et ce deficit freine la disponibilite d'aliments de betail.

(14)

1.5 Contraintes Technoloaiaues

La nonnaissance de plus en plus seientifique des valeurs bioloqiques des aliments comme Ops besoins dietetiques des animaux accroyt sinoulierement les contraintes technoloqiques des professions charqees de coordonner les deux niveaux. Notamment ie secteur des concentres qui cormait une importance croissante.

Cette activite est dominee par des rnul t i -nationales aui maitrisent la chimie fine. Ces fournisseurs aoprovisionnent en situation d'oiiaoDoie, les intermedia!res et fi rmes de services aui epaulent les fabricants d'aliments du betaii.

Les contraintes techniques les plus evidentes de la production des concentres portent sur les melanges homoqenes des microcomposants livres par 1'Industrie chimique. La concentration des vitamines ou des oliqoelements s'exprime en parties par million ou par millier, necessitant des dosaqes et des meianaes par etapes!

Darticullerement soiqnes pour assurer la partaite repartition des substances actives dans les produits intermediaires et enfin

finaux.

I. 'addition des divers addi tits orealab lement prepares (antioxydants, antibiotiques, anticoccidiens. colorants, etc.), de certains acides amines essentieJs (methionine, lysine, etcj'ou de

concentrats proteiques super concentres, meme avec des niveaux de dosaqe de 1'ordre du %, necessite la meme delicatesse pour 1 incorporation au premelanae qui participera a la formulation de la provende. Certains constituants comolexes et pondereux teis proteines an i ma "les et veqe tales , calcai re , craie alimentai re , sel de sodium, etc.. ressortent davantaqe de la formulation definitive de la provende, mais peuvent eqalement etre incorpores en un premelanqe prealable, si les circonstances le justifient.

Tout.efois . a ce stade . la denomination aliment complementai re

caracterise mieux ce concentre.

La competence du personnel et la definition du materiel, sont necessai rement en adequation avec ces contraintes , comprenant ies risques de seqreqation ulterieure des produits conduisant au riemelanqe. Ces risques sont reels et exoliques par les etats.

aranulometries, densi tes, tensions de surface, tres divers des produi ts a associer. Les meianaes les plus deli cats sont le plus souvent laisses aux soins de 1'Industrie chimique ou des firmes de

services specialement equipees. Les fabricants d'aliments composes

modulent leur propre intervention en fonction des competences et

moyens comme des contraintes economiques. Ces dernieres sont un

moteur particulierement puissant pour animer 1'Tnaeniosite des fabricants de la zone UDEAC.

2. CAPACITE DU MARCHE

2.1 Les Consommations de Concentres

La mission estime le marche actuel d'aliments composes a moins de 80.000 MT, dont S6.000 MT au Cameroun, 13.000 MT au Gabon et 3.S00 MT au Conqo. Les autres pays (RCA, Tchad et Guinee Equatoriale) rep resen tent ries tonnaaes mineurs (moins de 35 MT pour les trois

pays reuni s).

(15)

Les consommations de concentres sont estimees a environ 9,3bO MT avec. en arcs, la meme distribution aeoaraphiaue. La composition

des concentres varie avec les disponibilites locales en matieres

azotees f en calcium, la polltiaue d'importation de premelanaes et

}.e deare d1 Integration en amont donnant des i ntrants iocaux . es intrants peuvent e'tre caraterises comme suit

MATIFRES TONNAGF LOCAL/TMPORTE

V i tami nes

01 iao-elements Sels Mi neraux Acides Amines Calci urn

Protei nes

I I

& I I

& I I

TOTAL 9.350 - 10 A 1b %

DE L'ALIMENT COMPLET SELON LE MELANGE

Les fabricants d'aliments complets imoortent, suivant la disponibilite dans leur pays de poudre d'os, coquillaaes et sels.

des compositions difre rentes de CMV . L'appoint local en calCai re et sel est evidemment prefere et determi ne la teneur des CMV importes. De meme, suivant competences et moyens , certains preferent melanqer eux-memes la lysine et la methionine. piutot

aue dMmporter des CMAV. Pour ces raisons, il est difficile de comparer des importations de CMV ou CMAV concentres a 10 ou )S%,

comprenant non seulement les vitamines et metaux (la! tb%), mais aussi les sels mineraux, oiiao-elements et calcaire. avec des

importations de CMV a 1.5% avec seulement les vitamines et les

traces de metaux tels aue cobalt, cuivre, zinc, etc.

Le tableau suivant enalobe les concentres de vitamines et metaux, avec les adjonctions locales ou importees de calcaire. oliao- elements, seis mineraux, lysine et methionine. et vitamines.

DISTRIBUTION RBGIONALE

MT

Cameroun Gabon Conao RCA Tchad Guinee E,

TOTAL

Av i ns

4. 7 00 2.260 1 .000 15 20

nea.

7.99 0

Porci ns

600 nea.

10

nea.

nea.

nea.

<620

DES CONSOMMATIONS DE Lapi ns

120 nea.

10 nea.

nea.

nea.

<140

Polssons

nea- nea.

6

nea.

nea.

nea.

CONCENTRES Bovins

80 53 0

nea.

nea.

nea.

nea.

<620

Moutons

nea.

nea.

nea.

nea.

nea.

nea.

<S

TOTA!

S.500 2. 790 1 .026

<20

<24 nea.

"9 . 3 50

(16)

2,2 Analyse de la Demande

la distribution des tetes de betai I montre 1 Importance du secteur

des ruminants et plus specialement des bovins. Cette importance

n'est pas retletee dans une consommat i on" d'aiiments pour bovins a cause du caractere essencie1lement transhumant de celui-ci. au Tchad, RCA et. Cameroun. La demande pour aliments pour bovins est une demande de complements de seis mineraux en saison seche, seulement dans les reaions de ranchs.

DISTRIBUTION REGIONALE DES TETES DF BETAIL

000 Avins Pore ins Poissons Capri ns Bovi ns Moutons Cameroun y.600

Gabon 1.525 Conao 2.500 RCA 2.30 0

Tchad 115

1.364 86 MT 3.520

160 22 MT B0

51 30 MT 250

K7 13 MT 1 . 50 0 13 115 MT 2.8 00

69/

2 7 72 900 1 73

3.500 160 103 220 1 .900 TOTAL 16.262 2.00 1 266 MT 7.900

Guinee E. is not included in FAO Country stati sties11.564

5.856

Ce sont les aliments pour avins aui consti tuent la plus arancle

partie des concentres utilises dans la reqion. En comparant les

quantities utiJisees par rapport au nombre de tetes, on retrouve

les caracteri stiaues nationales dif terentes du Gabon (e j.evaae

i ntens it in teare ) , du Cameroun (secteur semi-stucture ) , ou du Conao (encore mo ins structure).

MT

Cameroun Gabon Conao RCA Tchad Guinee E.

TOTAL

MT Concentres

4. 7 00 2.260 1 -00U

8

nea.

"9.3 50

'000 Avins

9.600 1 .525 2 . 5U0 2.300 1 15

7

16.262

2.3 La Nature de l'Offre et des Reseaux de Distribution

On .observe qu'au Cameroun et au Gabon, qui representent pres de

7 5% de la demande de concentres dans 1'UDEAC. ce sont des

entreprises tortement liees s des qroupes internationaux d'aiiments pour betail aui detiennent la plus arosse partie du marche des concentres et de 1'alimentation de betai 1. Comme ces societies ont comme rai son-d' etre la production avicole. celles-ci

au'un marche capt i t pour ies concentres ve riant de mere. De meme, ces societes sont aeneraiement amont pour les productions aaricoles locales dont un approvi sionnement constant.

ne sont done leur mai son i ntearees en eiles veulent

(17)

Ces aroupes (SOMDIA, Versele Laaa , Guyomarc'h. Boerenbond) sont aiors le partenaire technique de 1'entreprise locale et assurent

"1 'analyse bromatoloai que des matieres premieres locales ainsi que

l'encadrement des cultures locales, pour lesauelles eiles sont

intearees en amont.

On voit done Que 1'offre de concentres n'est que 1'epiphenomene d'une filiere intearee d'amont en aval par des qroupes

i nternationaux .

Ce sont d'ailleurs ces aroupes, de par leur integration amont-avai au niveau local, de leur support techniQue et manaaement au niveau

international, qui sont reellement ies seules entreprises tonctionnelles du secteur.

Les essais infructueux dans l'UDEAC de nombreuses entreprises publiaues et privees demontrent ]a necessite d(etudes de faisabilite serieuses, d'un manaaement experiments dans cette

Industrie et d'un support technique adeauat.

3. CONCLUSIONS

line unite reaionale de concentres pour aliments de betail n'est pas recommandable. Les raisons en sont multiples et tiennent autant a la nature meme du projet (difticules de transports, ponds important, technoloaie chimiaue et bio-chimique importante,

besoins de rendements ri'echelle importants), qu'aux conditions

locales (concurrence des poules importees. demande inexistante de concentres pour bovins, indisponibi1ite d'intrants de base).

Les autorites conaolaises (Ministere de I1Industrie) partaqent aujourd'hui ces conclusions sur la non-viabi1ite d'une telie

un i te.

Le marche actuel de concentres est evalue a 10.ODD MT. dont b.SUU au Cameroun, ores de Z.BUO au Gabon et un peu plus de 1.00U au

Congo. Dans ces pays, les entreprises utilisatrices de concentres

sont Internationales, ou Mees techniauement a des orands aroupes international!* aaro-al imentai res par des accords de know-how. Les concentres sont done des marches captifs. surtout en ce qui concerne les premix essentiels d'oil go-elements . sels mineraux et vitamines. La fabrication de provende est essentiellement dinqee vers Jes productions avicoles (plus de H0% du total des concentres) car la production bovine et de petits ruminants est

presaue totalement transhumante.

Des unites d'aliments pour betail existent dans la sous-reaion et sont utilisees en dessous de leur capacite de production (Cameroun. Gabon, Conao). II existe aussi des capacntes totalement inemployees. montees . aupres de projets avicoles irrmroductifs, soit des I'oriaine (Cameroun, Gabon), soit peu apres

la mise en route (RCA).

Ces unites existantes. dont certaines sont en projet de

rehabilitation. seraient menacees par toute adionction de

nouvelles unites d'aliments pour betail.

(18)

Les oouiots d1etranaiement d'une dreduction superieure sont autant

dGs a la faible demande finale d'aiiments Dour betail au'a 1'offre

lirnitee des matieres de base telles que le mais.

Par_ contre. les disponibiIites dans certaines matieres sont

parfois sous-employees, comme pour la poudre d'os et la farine de

sana et le tourteau de coton (N'Diamena. Banqui). Le calcaire est disponible dans des carrieres expJoitees (Nord-Cameroun) ou en difficulty (ConaoJ, ou par des ramassaqes de coauillaqe comme au

Tchad ou en RCA.

Ces disDonibilites pourraient etre mieux employees si des conseils en nutri tion animale pouvaient etre dispenses par les veterinaires , deja tres presents et bien decentralises, aux petits eieveurs aui prennent le re la is des arandes unites avicoles

aujourd'hui disparues (Conao, RCA, Tchad).

L'essor d'une dreduction avicole locale reste la condition necessaire pour une demande reeiie d'aliments de betail et done de concentres. Cette demande est de plus en plus satisfaite oar des viandes importees a me i lieu r prix comme la poule de ret or me CEE , dont la viande ne se detache pas des os , ce qui correspond aux ctouts locaux. Les eieveurs locaux sont done restreints par des importations a bas prix, mais eqalement restreints par ia relative indisponibilite des matieres essentielles a 1 'alimentation de leur

cheptel. surtout en mais.

4. RECOMMANDATIONS

Compte tenu de la recession des elevaqes volailies. de ia concurrence des unites de fabrication de concentres camerounaises (nri nci pal marche) et des prati gues artisanaies (concurrence aeneraiisee). une realisation communautaire handicapee oar ies difficuJtes de loqistique (transports), ne pourrait s'imposer sur ce marche. La rentabiiite de l'operation n'etant pas qarantie. ia mission deconseilie a court terme. ia creation d'une usine

communautaire de concentres pour 1'aiimentation animale.

Parallelement la mission rapporte les remarques coilectees sur le terrain concernant ies elevaaes avicoles de ia communaute ainsi

que Dour le secteur des bovins.

1) Le Secteur Avicole

Une politique de relance de la production de poules locales ne

peut reussir que si une demande se fait pour ceiles-ci. Cette

demande ne s'exerce que si ces pouies sont de qualite acceptable a

un prix concur rentiel a celui des poules importees.

L1offre de poulets de chair ne peut s'ajuster a cette demande que

si il y a assez de matieres premieres pour 1'alimentation animale,

notamment du mais ou du so ja. Comme le ma as ou ie soja ne sont

pas dans les habitudes culinaires reaionaies, la culture de ceux-

ci ne se fait que si leurs producteurs sont certains de vendre aux

producteurs de viande. Or les Drix du mais americain ou du sola

bresilien contrarient les productions locales , deja insuttisantes

dans la sous-reqion. De plus, certains producteurs de mais ne se

sont pas remis des faillites des entreprises aviccles d'Etat d'i

(19)

Pour sutweni r a leurs besoins. les plus import ants producteurs d'avins sont inteares en amont avec des cultures de mais , parfois en rotation avec du sola (Cameroun , Gabon ). Cela est souhaitable

dans les reaions ou les diSDonibi1i tes en terrain ne consti tuent

pas une menace pour les cultures vivrieres locales (Conao, Gabon , RCA) et moins souhaitable dans d'autres (Guest Cameroun}.

Les politiques de relance de la demande de poulets de chair et d'accompaanement de I1off re de matieres premieres sont complexes et doi vent etre differenciees . cas local par cas local . Ces pollti ques doivent etre mi ses en cor respondance avec 1'evolution des importations de viande, marche t inal des concentres pour aliments pour betail.

2) Le Secteur Bovin

l.e secteur bovin n'exerce pas une demande importante de concentres car iI est, en arande partie. transhumant. La creation de ranchs d'embouche devrai t etre soi gneusement eturiiee pour des vi1les comme N'Diamena, Libreville et Banctui. En eftet, au terme de ieur mi oration jusau'aux abattoi rs de ces vilies. les bovins sont mai ares et. tati ernes. Des ranchs d' embouche permettraient aux animaux d'obtenir un aain ponderal important avant j'abattaqe,

Dans les ranchs del a exi stants , loin des centres de consommation de viande, les apports de sels mineraux en saison seche sont satisfaits avsc plus oii moins de succes par \ ' ut i I i sati on encore insutfisante de pierres a lecher.

Dans les deux secteurs , une vulctarisation des aspects essentiel?

et benefiaues (en terme de revenus financiers) d'une bonne nutrition animale est essentielle. Cette vulqarisation devrait s'appuyer sur les reseaux decentralises de veterinaires, jusqu'e maintenant pen formes aux aspects de nutrition. II s'aait done, a I1 echelon reqionai et national, de former les veterinaires aux aspects de nutrition animale.

II est a noter au'i1 n'existe pas encore de connai ssances vraiment etablies en milieu d'Afrique Equatoriale sur les besoins nutritits des especes locales. Ceux-ci doivent etre mis en balance avec des analyses bromatolooiques des matieres locales pour pouvoir determi ner les rations i deales . comme cela se tait dans des pays plus avances. Une recommendation pour une meilleure nutrition animale dans la sous-region ne peut ianorer cet aspect de recherche fondamentale, parfoi s dela effectuee local ernent

(Cameroun).

>

(20)

CHAPITRE II: CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET

1. CONTEXTE ET HISTORIQUE DU PROJET

1.1 Justification du Projet

Dans le cadre d'une repartition des emplacements de proiets communautaires au sein de 1'Union Douaniere et Economique de l'Afrique Cent rale (U.D.E.A.C). le Sec retar iat General de cette institution a demande le financement d'une etude de prefaisabi 1 ite a l'O.N.U.D.I, pour une usine communautaire de concentres pour aliments de betail.

Visant la satisfaction des besoins des populations sous-reaionaies a partir des ressources locales, la nouvelle strateaie de cooperation et d1integration de 1'UDEAC met un accent particulier sur 1 ' autosuffi sance alimentaire. dont celle en produits carries.

I 'essentiel des productions actueiles d'aliments pour betail de la zone est destine a la volaille. L 'alimentation pour bovins se

fait essentiellement sur paturaoes et necessite en saison seche

des comp iements surtout mineraux et azotes.

I. e projet vise avant tout a reduire la dependance de la sous- reaion dans son aoprovisionnement en concentres par la valorisation des sous-produits Jocaux tels que tourteaux divers,

farine de sana et de poisson, sons de r i 2 , de ble et de ma'is.

calcaires, dreohes de brasserie, etc.

•Sui te a. une deci si on poi i ti aue . la local i sat ion event ue J le d'une telle unite avait. ete pressentie par le Congo des 19B6. La rationalisation du choix de 1 'emplacement avait ete sous-tendue par i'existence d'une capaci te sous-employee de provende a Nkaayi (Conao), ainsi aue d'une disponibilite de tourteaux d'arachide a I ' hui leri e locale.

II n'y a pas, a ce stade, de partenaire techniaue identifie pour ce pro let. Or, cette presence est primordiale comme ie montrent les experiences neaatives de differents essais, notamment au Cameroun et au Conao. En effet, la technicite d'un projet de concentres et les movens a mettre en oeuvre demande imoerati vement

la motivation d'un partenaire experimente.

1.2 Definitions des Mots

II n'y a pas de definition etablie de ce au'est un concentre autre aue sa nature d'element devant etre dilue pour une utilisation finale. Une aonpntion nniirantp imnl inup imp Inninup de riihit. ion

(21)

Si ia defini tion etymoloqiaue du mot "concentre" prete a une larae i nterpretation ; i 1 en est rie rneme sur le terrain. Les profess i on ne Is de la ?. one communautai re usent i ndi ft eremment des termes concentres, premelanqes, premi x . etc. pour desianer des produits aux compositions tres riifferenciees. Ces termes aeneriques, dont les sens s'entremeient sans torcement arande harmonie d'une unite a l'autre, rassemblent en f ai t des fami lies de composes si dissembiables aue la totalisation des donnees collectees ici et ia est difficile.

1.3 Principe des Concentres pour 1'Alimentation Animale

L ' Industrie de 1' ai i mentation animale a attei nt tin tel stade d' avancement technique que les addi tits sont. auiourd' hui reconnus i ndi spensables a l'optimisation de la product!v i te dans ies elevaqes intensifs. Les concentres sont en situation de competition avec ies matieres premieres traditionneJies dont iis prennent en compte la chimie pour completer l'apport en nutriments essentieis au metabolisme des animaux.

gne etude des concentres pour aliments de betai1 (bovins, ovins, oaorins, camel ins, avins et assimiles, porcins) doit tenir compte de la chimie des aliments et des ap ports respect if s et con "Hi aue s en quantites et. quaiites des productions proteiques et caioriques des matieres premieres uti ii sees. Cet apport se mesure en proteines digeribles et en eneraie metabol isable. De maniere quant i tative, la part de ces concentres dans le melanqe f 1 nal

(provende) petit etre definie de 1 a 40 %.

Les apports en seis mineraux, oliqoelements et vitamines font partie inteqrantes des concentres. Us representent le substrat le plus concentre et la technoloaie la plus avancee, dans i ' aspect chimie de fabrication et surtout, de meianqe. De maniere quanti tati ve, la part de ces concentres dans le meJanae final (provende) peut etre definie en dessous de 10 %. Cet apport est done disponible deja di lue dans des formules au riessus de 10% ou disponibie en premix a 10 % ou moins.

1.4 Principe des Facteurs d'Uti11sation des Concentres

A part sa fonction prop re d1apport, un concentre a comme pri nci pal avantaqe son volume reduit et done la possibility d'etre transporte plus facilement que ia provende finale. De part la reparti tion aeoaraphique entre les zones de production des intrants pour la provende, les zones de production animalieres et

les zones de consommations des produits carnes, ies coQts de

transports sont un facteur essentiel de la chaine de 1'alimentation. Les concentres ont done avantaqe a se produire sur les lieux ou se trouvent les i nt rants et se transporter avec

toute ieur valeur ajoutee vers les lieux de production animale.

(22)

0

1.5 Contraintes Technoloaiques

Compte tenu des nombreuses contraintes economiaues . 1'un i te envisaqeabie ressortirait tout au plus de 1' Industrie des

meianaes, se can ton n ant a an niveau i n termed i a i re ent.re les fi rmes

de service et ies fabricants d'aliments complementaires. Les

technologies poi ntues ma'itri sees en amont sent hors de portee et

1 'experience comme ies moyens de recherche des fi rmes de service reste indispensable, meme si 1'adequation au terrain communautaire n ' est. Das i dea Le. L ' etroi tesse du ma re he , sans parier de la fraamentation . p Jai de pour Jes i ncompati biJit.es avancees plus

haut. au meme ti tre aue I'absence dramati que de matieres premieres

partiellement substitutives (tarine de viande. de poisson, poudre

d'os, etc. ) .

En outre, si nous ne tranchons pas la larae definition du terme concentre re levee sur le terrain. nous devons convenir que nous sommes sur un ma rehe a la j i s iere de deux metiers ditterents.

0' une part, le prof ess ion nei des meianaes precis aui mord sur le riomaine du fabricant d'aliment en diluant a la demande, d'autre part le fabric-ant d'aliment qui rapatrie autant que possible sur son site la valeur ajoutee de ses f ourn i sseurs , recourrant avee inneniosite a des techniques plus ou moins artisanales. Dans la

zone communautai re les fabricants d'aliments, confroutes a des

contraintes severes , exploitent au mieux ieurs atouts specifiques.

pour survivre sur un marche terriblement etroit.

Ces constatations suaqerent la dimension concurrentielle du marche envi saqe, comme ie pos i tionnement ambiqu de la realisation projetee. D'un cote, nous butons sur les tecnnoloaies dointues pour privileqier la qualite du service, de l'autre nous butons sur La concurrence si nous harmoni sons la conception a 1 'environnement

economiaue. Dans cette derniere hypothese , collant a la larae

definition relevee sur le terrain, 1'unite serait tout au plus une fabrique d'aliments composes plus ou moins amelioree. ©uoi au'iJ en soi t la marae naviaue des techniques delicates et cheres, au

piaaiat pur et simple des initiatives deja enqaaees. Cette derniere option nous sembie une concurrence inconcevable, qui mettrait en ditficulte les initiatives existantes.

2. CONTEXTE REGIONAL

2.1 Les consommations de Concentres

Le marche actuei d'aliments composes est estime a moins de 8U.UUU MT. dont S6.000 MT au Cameroun , 13.000 MT au Gabon et 3.bO0 MT au

Conao. Les autres pays (RCA, Tchad et Guinee Equatoriale)

representent des tonnaqes mineurs.

Les consommations de concentres sont estimees a environ 10.000 MT

avec, en aros, la meme distribution aeoaraphique. La compesition des concentres varie avec les disponibi1ites locales en matieres azotees. la poli ti aue d1importation de premejanaes et le deqre

H

(23)

DIS

RIBUTION REGIONALE DFS CONSOMMATIONS

MT

Cameroun Gabon Conao RCA Tchad Guinee E

2 1

.7 00 .2 60 .0 00

8

nea

600 nea 10 nea nea

120 nea 10 nea nea nea

neq, nea

6

nea nea nea

80 b3U neg.

nea.

nea.

nea.

nea.

nea.

nea- nea ■ nea.

nea.

5 2 1

.500 .790 .026

<b

<1O

nea.

TOTAL 9.350

2.2 Analyse de la Demande

la distribution des tetes de betaU montre 1■importance du secteur des run^nantset plus specialement des bovins. Cette importance npst Das retlet.ee dans une conservation bailments pour bovins a cause du caractere essentieliement transhumant de celui-ci au

Tchad, en RCA et au Cameroun.

DISTRIBUTION REGIONALE DES TETES OE BFTAIL

~00<T~~ Avins Porcins Poissons Caprins Bovins^Moutons^

CamarounT^IT""^ 86~MT 3.820 4.69/ 3.S00

?abon RCA l-ill 2 300 ^ IA 7 " St ?ll 13 MT l.bOU 1.900 n ^^0 !o3

Tchad 'lib 13 115 MT 2.800 4.173 1-900

Guinee E. is not included in FAO^countryjtatistics^^^^

= = = ss = = __ o'noi 266 MT 7.900 11.S64 S.B56

Ce sont les aliments Dour avins aui constituent la plus arande

□artie des concentres utilises dans la reaion. En comnarant ies tesu nees par rapport au nornbre de tetes on retrouve

lef caracterYstiaues nationals ditterentes du Gabon (e eva

intensit inteare). du Cameroun (secteur semi-stucture). ou du

Conao (encore moins structure).

MT

Cameroun Gabon Conao RCA Tchad Gin nee E

TOTAL

MT

4.

2.

1.

.

"9.

Concentres

700 260 000

8 nea.

350

'000 9.

■ 1 . 2.

2.

16.

Av i ns

600 S26 soo 300 1 1 5

262

(24)

2.3 La Nature de 1'Offre et des Reseaux de Distribution

On observe qu'an Cameroun et au Gabon. qui representent pres de

?$% de la demande de concentres dans i'UDEAC . ce sont des

entreprises fortement liees a des orouoe? internationaux

d'aliments pour betaii qui detiennent La plus qrosse partie du ma rone de? concentres et de 1 'all men tation de betai1. Comme ces societes ont comme raison-d'etre ia. production av icoie, ceiles-ci

ne sont done au'un marche captit pour les concentres venant de

ieur maison mere. De meme, ces societes sont aeneralement intearees en amont pour les productions aaricoles locales dont elles veulent un approvisionnement constant.

Ces aroupes (SOMDIA. Versele Laqa. Guyomarc1h , Boerenbond) sont alors ie partenaire technique de J 'entrepM se locale et assurent 1'analyse bromatoloqique des matieres premieres locales ainsi que l'encadrement des cultures locales, pour lesquelJes eUes sont

Intearees en amont.

On voit done que i'otfre de concentres n'est que J ' epi phenomene d'une filiere intearee d1amont en aval par des aroupes

i nternationaux.

Ce sont d'aiileurs ces qroupes , de par Ieur integration amont-avaJ au niveau local et Ieur support technique et manaaement au niveau international, qui sont reellement Jes seules entreprises fonctionnelles du secteur.

Les essais infructueux dans 1'UDEAC de nombreuses entreprises publiques et privees demontrent la necessite d1etudes de faisabilite serieuses. d'un manaqement experiments dans eette

Industrie et d'un support technique adequat.

3. HISTORIQUE DE PROJETS SIMILAIRES

II n'existe pas, a notre connaissance. d'unite reqionale ae

concentres pour aliments de betai1 en Atri que.

Les raisons en sont les difticuites de combiner les approvi s ionnements en matieres premieres avec ies transports vers ies lieux de consommation si les unites de production ne sont pas localisees pres de ceux-ci. Les lieux de consommation de viandes sont ies vines qui rassemblent une population croissante (voi r Annexe 1 sur la repartition de la population urbaine et rurale).

alors que les lieux de production des intrants principaux de 1'alimentation de betai1 sont a la campaqne.

Les habitudes de transhumance entrainent le fait que les

perspectives en alimentation de betai1 pour les pays sans unites

d'embouche bovine sont taibles. A cause des difricultes de

transport , ces unites d1 embouche do i vent etre si ttiees pres des

qrands centres de consommation aue sont les vi lies.

(25)

4. PROMOTEUR DU PROJET

L'UDEAC est le promoteur du proiet. II n'existe pas de partenaire technique identifie ou approche pour ce projet. La complexity de la fabrication d'elements de trace pour concentres et la necessite de rendements d'echelle ayant ete expliques precedemment, i1 parait evident eui'i 1 taut un partenaire technique motive et

experiments. Les tentatives i nf ructueuses au Cameroun et. au Conqo

pour des usines d'aJ iments compiementai res ou complets demontre

cette condition primordiale.

Des promoteurs existent au niveau des differents pays bien qu'a des niveaux ditferents. La presence de capacites inemployees, la necessite d1une integration en amont (mais ♦ soia, coton) et 1'existence habituelle d'un debouche inteqre en aval (aviculture) font que les tentatives locales existantes devraient etre approchees avant de leur or^er une concurrence qui pourrait etre

neqati ve pour tous .

5. HISTORIQUE DU PROJET 5.1 Mission de l'ONUDI 1982

Les conclusions du rapport de mission RAF/79/0 7 3 de Mr. Maurice Gueissaz (io aoQt 1982) etaient deja explicites sur les problemes de 1'Industrie des aliments dans la sous-reaion. Elles sont

reprodui tes ci-dessous in ex ten so.

"Depuis que1ques annees , dans tous les pays de 1'UDEAC, la production intensive avicole et porcine a arrete sa proa ression.

Une des raisons est 1'auamentation constante du prix du mais qui a

provoque une auqmentation du orix des oeufs et des poulets de

chair qui actueilement sont concurrences par les productions Tmnortees. Une reiance de la production necessite un chanctement de poiitique dans la commercialisation du mais qui doit arr'iver chez ie fabricant d'aliment a un prix plus bas.

Dans tous les pays de l'LTDEAC. il y a suffisamment d'usines d aliments pour couvri r les besoins actuels et ies pro lets identities couvriront les besoins futurs sauf en Republiaue Centratricaine ou les usines ne fonctionnent pas ou n 'ont pas ete montees." (Note en 1992= petite usine ANDE existe et unite d'Husaka montee mais lamais employee).

"L. l Industrie des aliments du Detail doit se developper en Africme Centrale d'une maniere decentrali see et utiliser des rnatieres premieres p.roduites sur place. pour diminuer les * trais de transport aui prevent troo le prix des aliments. Les importations de concentres proteiniaues pourraient etre stoppees si la culture du soja etait encouraaee et si on mettait en vaieur les residus des industries animales et alimentaires.

II est propose a 1'UDEAC de rendre attentifs ies aouvernements des

pays membres de I1 importance de la culture du ma'is et de sa

commercialisation, de promouvoir la culture du soja. de creer un

service d1information multinational ainsi qu'un iaboratoi re et

(26)

5.2 Etude de l'UDEAC 1986

Les conclusions du document du Secretariat General de 1'UDFAC

"Possibility de Creation d'un Centre Sous-Reaional de Fabrication de Concentres pour Aliments de Betail" (elabore principaiement par le Dr. Poulouaou. actuellement a la CFBEVIRHA) etaient eaalement explicites et donnaient des conclusion neaatives sur la viabilite d'une telle unite. Les principales conclusions sont reproduites ci-dessoas.

"la fabrication de concentres pour 1 ' arnel iorat ion de I'alimentation du cheptel ou 1'intensification de la production de viande dans notre sous-reaion pose, comme nous 1'avons vu, un certain nombre de problemes techniaues; mais aucun n'est i nsurmontable a moyen terme. Des recherches, certes, res tent a entreprendre et a poursuivre pour mieux conna'itre la vaieur nutritive des elements composant les concentres pour le betail tropical. Des mises au point restent a taire concernant les techniaues d' uti I i sat i on. Tout cela peut etre resolu si I'on se donne le temps, la volonte et ies moyens necessaires.

En revanche, les problemes d'ordre economi que sont souvent tres importants et constituent freauemment un obstacle majeur. C'est le cas du prix de comme re i alisation de ces produits oui devient par moments si eleve aue leur utilisation devient rentablement impossible. Car il s'aait d'une industrie tres sensible a la conjoncture Internationale. Les problemes economiQiies nationaux ou international^ ont un retenti ssement presque immedi at sur le niveau d'acti vi te et les prix de cession.

La concentration et la modernisation accelerees des firmes de production de complexes mineraux azotes vitamines laissent peu de place aux petites et moyennes entreprises speciaJisees dans ce domaine. La concurrence feroce entre les divers tournisseurs .et industrials a pour etfet de supprimer les plus taibles maillons de la cha'ine. En deca d'un certain tonnaae annuel de matieres premieres. d'ailleurs de plus en plus eleve, les sujetions imposees a l'entreprise sont telles au'il lui est impossible de s'approvisionner et de produire a moindre cout.

A l'heure actuelle, le projet n'est pas viable.

5.3 Historique de la Proposition Conaolaise

Les entrevues au Conao, tant au Mini stere de 1'Industrie (Direction du Controle et de 1'Orientation, Direction des Etudes et Planification, Projet Gestion Strateai que) au'au Mi ni stere de l'Aariculture et de 1'Elevaae n'ont pas perm is de mettre en evidence une reelle demande conaolaise pour une unite reaiona'le*

II semble aue c'est plutot par une "dynamiaue passive" aue cette idee, par inertie, a proaresse et abouti par une nouvelle mission de 1'ONUDI en 1992. En ettet, les autorites conaolaises (Ministere de l'Industrie) partaaent aujourd'hui les conclusions de la mission de 19 9 2 sur la non-viabilite d'une telle unite,

(27)

5.4 L'Etude DU/RAF/89/061 cle l'ONUDI 1982

L es termes de reference de la mission demandent 1' etabli ssement d'une etude de prefaisabilite dont ies aspects suivants doi vent etre part icu'l i erement mis en relief:

"approvisonnement actuel des pays del'UDEAC en concentres d'aliments pour betaiJ (importations et productions locales), repartition pour chaaue pays par type de concentres (CMAV, CMV , ... ) et destination (poules pondeuses, pouiets de chair, pores , vaches lai tieres ♦ embouche ,...); pourcentaae de concentration et compos ition (vitamines, sels mineraux, oliqoelements . proteines d'oriaines animale et vegetaie.

medicaments ,...); differents couts de transport et de di stri but ion ;

- inventaire de matieres premieres locales susceptibles d'etre utilisees dans une production sous-reaionale de concentres pour aliments, auantites. aualite, prix-localisat ion, estimations des couts d'achemi nement vers les pri nci paux J ieux de ennsommation;

la localisation du proiet dans un pays autre que le Conao (BrazzaviJle ou Pointe-Noire) devra etre iustifiee aussi bien economi auement que techn i auement."

(28)

/to

CHAPITRE III: CAPACITE DU MARCHE ET DECS) (L1) USINE(S)

III.1 LA CENTRAFRIQUE

III. 1 . 1 CONSOMMATIONS OE CONCENTRES

de CMAV

estimee

( lys i rte , meth ioni ne, ol i aoeiements

a 4 MT entierement pour le secteur

Banqui

et deux

v i tamines pharmacies La consommation en RCA

et vi tami nes) peut etre av icoie.

L'Aaence Nationaie de Developpement de I'Elevaae (ANDE) est la seule entreprise publique de Banaui a tabriquer et vendre des aliments compiets. En 1991, ses importations de lysine et de methiomne sont respecti vement de 1,4 MT et de 0,/ MT . Des CMV premelanae de sels mineraux, oilaoeiements

representent environ 0,7 MT. I] existe veterinaires qui importent des CMV.

III.1.2 ANALYSE DE LA DEMANDE 1) Le Secteur Avlcole

La demande de CMV est treinee par les vicissitudes du secteur avicole. En eftet, des arandes unites avicoles sont devenues inexnloitees (AVICOM) et ce sont de petites exploitations personnelles (en moyenne 6.0U0 pouiets de chair par an par unite de production) qui torment le aros des ventes citadmes en pJus des "poulets-bicyclettes" venus de la carnpaqne.

La demande annuelie 6'aliments peut etre estimee a parti r des 3 76.U00 poussins de chair, 1U.U00 pouiettes de pbnte, a bUU Pintadeaux et 460 oisons irnportes en 1990. Les pertes a 1'arrivee et durant J'elevaae sont de +/- 100.000 tetes. Le solde est done de 300.000 unites, dont la consommation ' devrait corresponds a 1.ZU0 t d'aliments compiets. soit 60 MT de CMV a b% ou \2 t a )%.

2) Le Secteur Bovin

11 n'y a pas ou peu de demande pour embouche bovine car 98% du cheptel bovin en RCA est transhumant. Tl existe un eievaqe de tauri lions Baoules .. aptes a la traction , ma is ceiui-ci est insuffisant avec seulement 400 unites par an.

III. 1.3 LA NATURE DE L'OFFRE ET DES RESEAUX DE DISTRIBUTION L ' A.NDE produi t 208 MT d ' ai iments compiets

pour riemarraae et 4H MT pour pondeuses.

pour croi ssance MT

Pour 1'aliment de croissance (vendu a b.bOO FCFA/50 Kq), la composition comprend essent ieliement du mais (64,H"/O) et du tourteau de coton tchadien (30%). Le reste est de la poudre d'os Cd.5%). du sei ()%) et du CMV (l,U). Ceiui-ci est compose localement a parti r d1importation de methionine ( 1 1%) , de lysine (3m) . de premeianqe ( 17%) , de sulphate de ter ( )3%) , de calcium

carbonate (20%).

(29)

Pour 1'aliment de riemarrage (54,5%), alors que eel ie riu (40%) et. que ie meianoe CMAV

(meme prix) , la part de ma'is di mi nue tourteau de coton est plus importante est monte a 1 , $%.

Au niveau national, la distribution des intrants pour 1'eievaqe est assure par des depots reaionaux (230.) ou viennent s'approvisionner les GIP (Groupements d'Interet Pastoral).

III. 1.4 LES PERSPECTIVES

LJn pro jet de conversion de la minoterie i nempioyee de la Husaka (huilerie) en ma'iserie est en phase de recherche de financement.

Ce projet subit eqalement la oontrai nte de 1'indisponibilite relati ve de ma "is dans J.e pays. Les perspect i ves de oroissance du secteur avicole sont malheureusement limitees par la baisse du pouvoir d'achat et les circonstances extremement difticiles de ia situation economiaue en RCA.

Tant au'il n'y aura pas de ranch d'embouche, notarnment a Banaui , i1 n'y aura pas de demande, meme taible, de concentres, y compri s de simples pierres a lecher pour bovins.

III.2 LE TCHAD

III.2.1 CONSOMMATIONS DE CONCENTRES

La consommation de concentres au Tchad est essent i el "iement representee oar les importations (7,4 t) de SAPROVET. le maaasin d'approv i sonnement veterinaire (anciennement MAGAVET).

CONSOMMATION DE CONCENTRES PAR LA SONAPA EN 199

Mati eres

Premi x

CMV Minovit Poudre d'Os Coquillaaes Natron

Sel Mar in

Total

Tonnaae

1 > 186 Super 0.259 6,798 (brut) 5,122 0.766 0 .822

20,4S2

(t ) Prix (CFA/ka)

398 4.446

^0 20 6b 83

-

CoQt Total

2 . 8 6 0 . 0 2 8 1.1S1.514 1^5.960 102.440 4 9 . 7 2 b bH . 226 4 . 3 b /. 8 9 3

Ori ai ne

Ni per ia Pays-Bas Tchad Tchad Tchad Inconnu

-

Le premix du Niaeria est de composition inconnue pr i nci paIement pour sa teneur en oilao-elements.

mai s ut i1i se

En.1990, SAPROVET avait importe 300 ka de MINOVIT SUPER de la Tirme INTERVET (Pays-Bas). La composition du produit est ia sui vante:

COMPOSITION DU MINOVIT SUPER

Vitamine A 7.b00.000 i.u.; Vitamine D3 1.500.000 i.u.: Vitamine Bl 1.000 ma; Vitamine &)2 bma; Vitamine D-Calcium pantothenate b.OOOma; Vitamine E 2.S00 ma; Vitamine K l.bOO ma; Niacine 12.b00 ma; Choline chloride 60.000 ma; Potassium iodiode 35% ma;

Cobaltsulphate 286 ma; Zincoxide 12.500 ma; Copperoxi de 1283 ma;

(30)

Les ventes se sont elevees depuis 1990 a 190kq et M reste .,n stock de 110 ka. L'acheteur principal (bU kq'en 1990 et 5b kq en

1991) est la SONAPA (Societe Nationale de Production Animale) Le"

autres acheteurs , representant le solde vendu de 8b kq en deux

ans. sont des producteurs Drives.

III.2.2 ANALYSE DE LA DEMANDE

SAPROVET importe ie MINOVIT principalement pour la SONAPA, societe d etat Qin reqroupe trois secteurs de production: une iaiterie une usine d'aliment du betaii et un centre avicoje. Fn annee sans secheresse, c'est Ie secteur avicole qui cons11tue " le ncipa client de la SONAPA et done du MINOVIT principal Les nuantites d'aliments produits par

budaets de debut d'annee. la SONAPA reste en deca des

PRODUCTION ET REALISATIONS/BUDGETS DE LA SONAPA EN )991 UONNES)

Type d'Aiiments i Tonnes Produites i ReaJisation/Budaet"(en"%j

Aviculture ! ' ' \

Demarraae ! '/ .3b0 i 66

Croi ssance ! 3 ,2b0 \ i+9

Finit ion ! IS,750 1 ?]

Poulettes ! 19,bU0 1 20

Pondeuses ! 102 ,^6U ! H6

! 1

Autres | 1

Provende ! ^O.bUO t H4

Chevaux ! 56.000 j iub

Lapins ! O.SUO t 60

Pierres a 3 0 depuis 1989 !

lecher ! i

DEMANDE TOTALE D1INTRANTS PAR LA SONAPA EN 1991

Matieres Tonnage

(t;

Total Concentres 20

t tableau precedent)

Autres:

Mais BB

Soraho b3

Tourteaux cotton 27

Son de ri? 15

Farine poisson 6 Indetermi nes

Total i n.trants Total sortants

,378 961 ,612 70 1 608 27.040 220 ,300 220 ,300

% Total (X t)

9 ,3

40 .1 24.5 12.S 7,6 3 ,0 12 .a 100.0 100 ,0

Prix CoQt Total Oriqine

(CFA/kq) (CFA)

4 . 3 b 7 . 9 9 3

estime a 12.000.000 est ime

4 a 10 30

4

S0 0 193 501 : 26

000 284 030 432

7 7

Tchad Cameroun PAM

(31)

Malqre I ' indisponibi1ite de certaines donnees , 1& part ponderale des concentres peut etre estimee a plus ou moins 10% en volume. Sa part en valeur est sans doute de loin superieure.

Les aliments composes sont surtout demandes pour ie secteur avin:

1) L'Elevaae des Avins

La faibie importance des elevaaes i ntens its et la dipersion de 1'elevaae traditionnel imp!i aue ane faibie utilisation d'al iments prepares et de concentres.

La production industriel le du secteur avicole au Tchad est pri ncipaiement consti tuee d'oeufs de table et de poulets de chai r.

II n'y a pas de production de poussin de ponte. Malheureusement pour la SONAPA, la production d'oeufs au Tchad (prix de vente de 1'oeuf variant de 5b a IDS FCFA) est tres serieusement compromise oa.r la concurrence des oeufs du Cameroun (a <H) FCFA) et tiu Niaeria. Le secteur reste faibie notamment a cause des prix des intrants eleves lourdement qreve par le cout des transports.

2) L'Elevaae des Bovins, Ovins et Camelins

Le Tchad est traditionneliement un pays d'elevaqe bavin. Cet elevaae est quasi exclus ivement nomade avec des transhumances trans-front leres vers/de la RCA. Cameroun et. Niaeria. Les nomades se deplacent en fonction des saisons et du reverdissement des paturaaes (plus verts aue dans i 'extreme Nord-Cameroun) et des endroits de passaqe connus pour leurs depots de natron (sels mineraux). A cause du caractere nomade de l'elevaqe bovin, celui- ci represente un DOtentiel faibie pour le secteur des al i merits composes et done des concentres. Les coutumes d'abattaae sur les lieux de consommation (done le deplacement des troupeaux) et 1 ' i nexi stance d'une cha'ine du troid adequate sont les oontraintes structurelles d'une Industrie de 1'alimentation pour les bovins au Tchad.

Les animaux sedentaires sont utilisees comrne an imaux de trait dans le Sud et Sud-Ouest du pays. I is ne representent pas de demande effective d'aliments pour betail et done de concentres.

III.2.3 LA NATURE DE L'OFFRE ET DES RESEAUX DE DISTRIBUTION

1) L'Offre de Concentres

SAPROVET est le seul distributeur de produits veterinaires et de concentres pour alimentation animale.

2) L'Offre des Intrants Autres aue les Concentres

Pour la realisation de cette production, la SONAPA a achete des intrants importes et locaux.

Les intrants princioaux en alimentation animale sont ie mais (BHt). le tourteau de coton (2 71J . ie soraho (bAt), le son de riz ( 1 6 , ?t) et la farine de dot sson (6 ,6t). Au Tchad i1 y a abondance de tourteaux de coton, de poudre d'os, de coquiliaaes et de natron

(32)

COTONTCHAD a produi t en iyfi7/BH -et 19 88/89 aux aientours de 2 7 . Bb11 de tourteaux de coton (dont 1S.02S t a 1'exportation) et a realise en 1988/89 un chitfre d'attaire de 8bS.E> million de FCFA.

Celui-ci est vendu tel quel a Moundou a A FCFA lors du destockaqe massif de tin de saison. Autrement, il est vendu, rendu a Garoua (Cameroun) a 37 FCFA. Par oomparaison, le tourteau importe &

Douala (port d'acces a parti r du Cameroun) coOte F.O.B. entre 4,3 et b FCFA le kq.

La farine de poisson est achetee par la SONAPA au Prooramme Alimentaire Mondial (PAM) a FCFA 4/kq alors au'eJle la payait aux pecheurs locaux

atti ree sur la mi ssion ONUDI.

du Cameroun sera Le son de ma'is

du Chari a FCFA 3G0. L'attention du PAM a ete possibilite d1 une concurrence neaati ve par la Dans le tutur, 1} approv i sionnement en son de riz compromis par la mauvaise sante du projet SEMRIZ.

pourrait etre importe a bon prix du Cameroun (MAISCAM). Localement, le son du petit mil est utilise aux aientours de N'Djamena pour 1'alimentation des vaches laitieres.

Ma la re .['existence d'une unite in employee de fabrication de sous- produits a 1 'abattoir de Farch (N'Djamena), il est vain d'esperer une production s i an 1 f icat i ve de farine de sana a cause de deux contraintes majeures: 1) 1'abattaqe des animaux a la musulmane, impliquant une pert.e de sana importante non-recuperab Je; et ?.) la ancienne de 1'abattoir aui n'a pas de separation des circuits "propre" et "souille". L'unite de farine ne tonctionne plus depuis 1979, suite aux pannes des semi-enterrees (Etude Berqer/BCOM).

concepti on r1Qoureuse de viande chaudieres

La demande actuelle locale de poudre d'os (6,3 t/an) ne justiiierait pas d'envisaaer d'instalier un incinerateur avsc un petit broyeur a os por traiter les matieres stercorales (),b t par jour). De plus, 1' incineration des os procure un revenu a tout un qroupe de petits artisans locaux. L'exportation ne pourrait meme pas etre env i saaee sur la RCA (aui a ses abattoirs), ni sur le Cameroun qui utilise du marbre de Fiauil a bas prix (proche des lieux de transformation de Garoua ou Maroua), ou des coquiliaaes (pour Douala et Batoussam),

III.2.4 LES PERSPECTIVES

1 ) Concentres pour Alimentation des Bovi ns Les contraintes de la filiere "Viande Bovine aeneralement admises comme etant les suivantes:

au Tchad sont

Mi 1 ieu Pastoral Mi lieu Aqr icole

Elevaae ex tens i t

Milieu Institutionnel

Necesssi te des transhumances

Mortali tes eievees

Basse

valorisation du

=> conflits entre travail de aaricuiteurs et eleveurs i'eleveur

Deterioration des termes des eohanaes

Chute des prix du betail

(33)

Des actions pour introduire une meiileure alimentation de betaiI ont ete commencees au Tchad en 1979 a travers les aroupements de

defense san itai res. Ces efforts ont ete abandonnes car se heurtant aux habitudes etablies. De meme. les efforts anterieurs de vulaarisation de la pierre a lecher se sont sol dees par des echecs, car ie natron, en depot et baiisant ies itinerai res de transhumance, est mo ins cher. Dans le cadre des actions entreprises par la Banque Islamique de Developpement lors des arandes secheresses de 1984-86. i1 y a eu distribution aratuite de provende pour sauveaarder ie cheptel. Par la suite, des que la devenue payante, i'eleveur s'en est ecarte. La revenu, le manaue de vision dl"investissement et les habitudes ancestrales font que la demande concentres pour alimentation bovine peut etre provende est

fai blesse du nutritionel" , notioneile de

caracteri see comme etant taible.

II est admis differentes en

que ces conclusions ne sont pas radicalement ce aui concerne les ovins, caprins et camelins.

2) Concentres pour 1'Alimentation Avine

Lors de la privatisation de 1'ancien HAGAVET, M y eut une recherche d'investisseurs prives tchadiens aussi bien que de

tirmes i nternationales de fabrication de medicaments et addi tifs veterinaires. Dans le court terme, en raison de 1'instabi1ite

politique, il ne semble pas y avoir d'investisseurs interesses par un partenariat, malare les visites sporadiques de arands laboratoire etranaers. SAPROVET beneficie de l'assistance technique du FED par 1'entremise d1un bureau de consultants al lemands.

Le potentiel a moven terme semble done staanant.

III.3. LE CAMEROUN

III.3.1 CONSOMMATIONS DE CONCENTRES

La consommation de concentres CMAV a 10% est estimee a un total de

b.SOD t. dont 4.700 t pour les avins, bUQ t pour les porcins

(pri ncipalement dans le sud et l'ouest non-musulman) . 12U t pour les lapins et 80 t pour les bovins et "petits ruminants11.

III.3.2 ANALYSE DE LA DEMANDE

La demande des premix vitamines , avec oliao-elements et sels

mineraux, est principalement destinee pour les marches captifs des

fabricants de concentres et de provende. Ceux-ci sont d'ailleurs

qeneralement affilies, d'une maniere ou d'une autre, a un qrand

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