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Equilibre et stabilité - Cours pdf

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MECANIQUE ANALYTIQUE MECANIQUE ANALYTIQUE

SMP5 SMP5

Professeur de l’enseignement supérieur Bureau 37 département de physique Faculté des sciences

Agadir

email: r.mesrar@uiz.ac.ma

Rachid MESRAR

Rachid MESRAR

(2)

Objectifs p

Objectifs p é é dagogiques dagogiques

Introduire la notion d’éIntroduire la notion d’équilibrequilibre

Introduire la notion de stabilitéIntroduire la notion de stabilité

Etudier le cas des systèEtudier le cas des systèmes conservatifsmes conservatifs

Etudier le cas des systèEtudier le cas des systèmes dissipatifsmes dissipatifs

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

(3)

Notions abord

Notions abord é é es es

Notion d’éNotion d’équilibre paraméquilibre paramétriquetrique

Notion d’éNotion d’équilibre strict quilibre strict

SystèSystème conservatifme conservatif

ThéThéororème de Lejeuneème de Lejeune--DirichletDirichlet

SystèSystème dissipatifme dissipatif

ThéThéororème de ème de LiapunovLiapunov

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

(4)

PLAN DU CHAPITRE 4 PLAN DU CHAPITRE 4 1 1 - - Notion d Notion d ’é ’é quilibre quilibre

2- 2 - Notion de stabilité Notion de stabilit é

3 3 - - Syst Syst è è mes conservatifs mes conservatifs

-- ThéThéororèème de Lejeuneme de Lejeune--DirichletDirichlet

4 4 - - Lin Lin é é arisation des arisation des é é quations de quations de Lagrange

Lagrange

5- 5 - Systè Syst è mes dissipatifs mes dissipatifs

-- ThéThéororèème de me de LiapunovLiapunov

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

CHAPITRE 4 : EQUILIBRE ET STABILITE

(5)

Equilibre et stabilité

Lejeune Dirichlet (1805-1859)

Approche énergétique

Mikhailovich lyapunov (1857-1918)

Approche dynamique

(6)

L’objectif de ce chapitre est de présenter les différentes

méthodes permettant de définir et d’étudier la stabilité d’une position d’équilibre. Deux méthodes peuvent être envisagées:

Méthode directe: théorème de Lejeune-Dirichlet

Ce théorème permet de définir les positions d’équilibre indépendamment des équations de mouvement.

Ce théorème est particulièrement bien adapté aux systèmes dont les forces données dérivent d’un potentiel indépendant du temps.

Méthode générale: écriture des équations du mouvement linéarisées au voisinage des positions d’équilibre pour conclure sur la stabilité (théorème de Liapunov).

(7)

Notion d’équilibre

§- 1 -

(8)

Un système est en équilibre lorsqu’ il est immobile par rapport à un repère galiléen. Dans ce cas nous pouvons écrire :

0 q

Q q q

U dt

F dU

P

i i i

i

ext

= =

= ∂

=

* *

*

( ) & &

q 0 Q U

i

i

=

= ∂

Les positions d’équilibre sont donc obtenues pour les valeurs des paramètres

:

Cte q

q i = i e =

(9)

Théorème

Les positions d’équilibre sont obtenues pour les valeurs des paramètres qui rendent la fonction de force stationnaire.

Exemple classique : pendule double voir TD1

(10)

Cte 3

mgl

U ( α , β ) = ( cos α + cos β ) +

π β

β β β

π α

α α α

=

=

= ⇒

∂ =

=

=

= ⇒

∂ =

ou 0

0 mgl

U 3

ou 0

0 mgl

U 3

sin sin

Les positions d’équilibre sont données par :

D’où les positions d’équilibre :

) , ( )

, (

) , ( )

, (

) , ( )

, (

) , ( )

, (

π π β

α

π β

α

π β

α β α

=

=

=

=

0 0

0

0

(11)

Notion de stabilité

§- 2 -

(12)

Une position d’équilibre d’un système matériel est dite stable Si le mouvement induit par une perturbation n’a aucun effet et le système reste au voisinage de cette position.

équilibre stable équilibre instable

(13)

Equilibre paramétrique

Soit un système de solides en mouvement dans un repère galiléen.

Sa position est repérée par n paramètres qi et le temps.

Le mouvement de est régi par n équations de Lagrange de la forme :

) ( Σ

) ( Σ

i i

i

q Q T q

T dt

d =

− ∂

&

) ,...,

( )

( q

e

= q

1e

q

ne définit une position d’équilibre paramétrique si :

0 ,

,

=

=

i

ie i

q i

q q

i

&

(14)

Si la position de (S) ne dépend pas du temps t, l’équilibre paramétrique est un équilibre strict et une position d’équilibre strict se traduit par:

0 )

( Q

i qe

=

i

i

q

Q U

= ∂

Si toutes les forces dérivent d’une fonction de force U (indépendante du temps), alors la position d’équilibre est donnée par:

soit :

= 0

 

 

qe

q

i

U

Equilibre strict ou absolu

(15)

Systèmes conservatifs (cas particulier)

Théorème de Lejeune-Dirichlet

§- 3 -

(16)

Théorème de Lejeune Dirichlet Stabilité des positions d’équilibre

Ce théorème est une condition suffisante de stabilité et est considéré comme un cas particulier du théorème de Liapunov.

Hypothèses : - ne dépend pas du temps - les liaisons sont parfaites

- les efforts dérivent d’une fonction de force U schléronome

Théorème

) /

( R

g

T Σ

Théorème de Lejeune Dirichlet

Etant donné un système conservatif, tout maximum local strict de la fonction de force U (minimum local strict du potentiel V) définit une position d’équilibre stable.

(17)

1- Système à un paramètre q :

a- Positions d’équilibre

Elles sont obtenues en résolvant :

dq 0 dU =

La résolution de cette équation donne les positions d’équilibre q*.

Il y a en général plusieurs solutions b- Stabilité

La stabilité s’étudie en calculant la dérivée seconde

qe

q 2

2

dq U d

=

 

 

(18)

- Si

dq 0 U d

qe

q 2

2

p

=

 

 

dq 0 U d

qe

q 2

2

f

=

 

 

- Si

l’équilibre est stable

l’équilibre est instable

(19)

Exemple : équilibre et stabilité d’un pendule à deux masses

φ

x r

0

m

1

m

2

l

1

l

2

O

z r

0

Un pendule menu de 2 balanciers est articulé en O sans

frottement. Trouver la condition de stabilité pour la position verticale

φ = 0 .

(20)

C gl

m gl

m

U =

2 2

cos φ −

1 1

cos φ + C

l m l

m g

U = (

2 2

1 1

) cos φ + 0

l m l

m

2 2

1 1

a- Positions d’équilibre -Cas où :

0 l

m l

m d g

dU

1 1 2

2

− =

= φ

φ ( ) sin

 

=

⇔ =

= φ π

φ φ

0 0 d

dU

(position verticale)

(21)

Stabilité autour de la position φ = 0

) (

cos )

(

1 1 2

2 0

2 2

1 1 2

2 2 2

l m l

m d g

U d

l m l

m d g

U d

 =

 

=

φ

=

φ φ φ



 

instable équilibre

0 l

m l

m Si

stable équilibre

0 l

m l

m Si

1 1 2

2

1 1 2

2

p f )

(

)

(

(22)

- Cas particulier où m 2 l 2m 1 l 1 = 0

d 0

dU =

φ

On a alors :

Dans ce cas il y a équilibre dans toutes les positions.

On dit que l’équilibre est astatique.

Cte

U =

(23)

2- Système à deux paramètres q

1

et q

2

: a- Positions d’équilibre

Elles sont obtenues en résolvant :

q 0 U

1

∂ =

0

q U

2

∂ =

La résolution de ces 2 équations donne une série de valeurs.

)

;

( q 1 = q 1 * q 2 = q 2 *

(24)

b- Stabilité

Les conditions de stabilité sont données par :

 

 

 

 

 

 

− ∂

 

 

 ∂

 

q 0 U

q 0 q

U q

U q

U

2 i 2

2 1

2 2

2 2 2

1 2

p . f

Conditions de Schwartz

(25)

Exemple 1: double pendule (voir TD1)

Cte 3

mgl

U ( α , β ) = ( cos α + cos β ) +

Etudions la stabilité autour des positions:

) ,

( )

, (

) , ( )

, (

π β

α

β α

0 0 0

=

=

(voir TD1)

(26)

U 0 U mgl

mgl

U 3

2

2 2 2

2

=

− ∂

∂ =

− ∂

∂ =

β β α

α β

α cos , cos ,

 

 

 −

=

 

 

= −

mgl 0

0 mgl

0 3 en

mgl 0

0 mgl

0 3 0 en

: ) ,

( )

, (

: ) , ( )

, (

π β

α

β α

D’où la matrice de la dérivée seconde:

Le théorème de Lejeune-Dirichlet permet d’affirmer que la position d’équilibre (0, 0) est stable; mais ne permet pas d’affirmer que la position d’équilibre est stable. Il ne permet pas non plus d’affirmer qu’elle est instable, car il ne donne qu’une condition suffisante de stabilité.

)

,

( 0 π

(27)

Exemple 2

Soit la fonction de force :

l C Mgl b

U  +

 

 −

= θ φ θ

φ

θ , ) cos cos sin

(

3 l

b =

U 0

∂ =

θ

avec

a- Positions d’équilibre

Elles sont données par :

U 0

∂ =

φ

(28)

 

 

∂ =

∂ =

θ φ φ

θ φ

θ θ

sin sin

cos cos

sin U Mgb

Mgb

U Mgl

(29)

D’où les équations:

 

=

=

0

0 b

l

θ φ

θ φ

θ

sin sin

cos cos

sin

 

=

⇒ =

= φ π

φ 0 φ 0

sin

1-

(30)

 

 

=

⇒ =

=

=

= ⇒

3 2 3 3

l 0 b

1 1

θ π θ π θ

φ

'

tan

 

 

=

⇒ =

=

=

= ⇒

3 4 3 3

l b

2 2

θ π θ π θ

π φ

'

tan

(31)

2-

 

=

⇒ =

= θ π

θ 0 θ 0

sin

 

 

=

⇒ =

=

2

0 φ 2 π

φ π φ

cos

b- Etude de la stabilité de la position :



 

=

=

3 0 π θ

φ

(32)

θ φ

θ Mgl cos θ Mgb cos sin

U

2

2

= − +

0 Mgl

2 2 3 3

2 Mgl Mgl 1

U

3 2 0

2

− p

=

 =

 

=

= π θ

θ

φ

θ φ Mgb cos φ sin

U

2

2 =

0 2 Mgl

3 2

3 3 U Mgl

3 2 0

2

− p

=

 =

 

=

=

.

θ π

φ

φ

(33)

θ φ φ

θ Mgb sin cos

2 U

∂ =

U 0

3 0

2  =

 

=

= π θ

φ φ

θ

(34)

 

 

 

 

 

 

− ∂

 

 

 ∂

 

U 0

U 0 U

U

2 2

2

2 2

2 2 2

2 2

p

f

θ

φ θ

φ θ .

On a immédiatement:

Les conditions de Schwartz sont satisfaites.

Donc l’équilibre est stable

(35)

3- Système à n paramètres : a- Positions d’équilibre

Elles sont obtenues en résolvant :

n 1

i q 0

U

i

,...,

; =

∂ =

(36)

b- Stabilité

Une condition suffisante pour que la fonction de

force U admette un maximum local strict en (q)

e

est que la dérivée seconde en q

i

soit une forme bilinéaire symétrique définie négative :

q

e

j i

2

q q

U  

 

càd soit une matrice à valeurs propres négatives.

(37)

 

 

 

 

 

 

∂ ∂ ∂

 =

 

2 3 2

2 3

2

1 3

2

3 2

2 2

2 2

1 2

2

3 1

2

2 1

2 2

1 2

j i

2

q U q

q

U q

q

U

q q

U q

U q

q

U

q q

U q

q

U q

U

q q

U

Cas de 3 paramètres (q

1

, q

2

, q

3

)

(38)

) cos

cos (cos

) ,

,

( α β γ = mgl α + β + γ

U

) ,

, (

) ,

,

( 0 0 0 et π π π

Soit la fonction de force suivante :

Déterminer les positions d’équilibre et étudier la stabilité des 2 positions :

Les positions d’équilibre sont données par :

3 1

i q 0

U

i

,...,

; =

∂ =

Exercice d’application

(39)

 

 

 

=

⇒ =

=

∂ =

 

=

⇒ =

=

∂ =

 

=

⇒ =

=

∂ =

π γ

γ γ γ

π β

β β β

π α

α α α

0 0 U mgl

0 0 U mgl

0 0 U mgl

sin sin

sin

(40)

 

 

) ,

, (

) ,

, (

) ,

, (

) ,

, (

0 0

0 0

0 0

0 0

0

π

π

π

 

 

) ,

, (

) ,

, (

) ,

, (

) ,

, (

π π

π

π π

π π

π π

0 0

0

Les 8 positions d’équilibre sont données par :

(41)

Dérivées secondes:

 

 

∂ =

∂ =

∂ =

γ γ β β α α

cos cos

cos

U mgl U mgl U mgl

2 2

2 2

2 2

j j i

i 2

q q

U

 

 

(42)

Stabilité de la position d’équilibre (0, 0, 0)

 

 

 =

 

mgl 0

0

0 mgl

0

0 0

mgl q

q

U

0 0 j 0

i 2

) , , (

Donc la position d’équilibre (0, 0, 0) est stable

(43)

Stabilité de la position d’équilibre ( π , π , π )

 

 

 =

 

mgl 0

0

0 mgl

0

0 0

mgl q

q

U

j i

2

) , ,

( π π π

On ne peut pas dire que cette position est stable mais on ne peut pas dire non plus qu’elle est instable car le théorème de Lejeune-Dirichlet ne donne qu’une condition suffisante de

stabilité.

(44)

Système à un seul paramètre

Fonction de force

Condition d’équilibre

Condition de stabilité

dq 0 dU =

dq 0 U d

qe

q 2 2

p

=

 

 

U=U(q)

En résumé

(45)

Système à deux paramètres

Fonction de force

U=U(q1, q2)

Conditions d’équilibre

Conditions de stabilité

q 0 U

1

∂ =

0

q U

2

∂ =

 

 

 

 

 

 

− ∂

 

 

 ∂

 

q 0 U

q 0 q

U q

U q

U

2 i 2

2 1

2 2

2 2 2

1 2

p

. f

(46)

Système à n paramètres

Fonction de force

U=U(q1,…, qn)

Conditions d’équilibre

Conditions de stabilité

à valeurs propres négatives

n 1

i q 0

U

i

,...,

; =

∂ =

q

e

j i

2

q q

U  

 

(47)

§- 4 -

Linéarisation des équations de Lagrange

(48)
(49)
(50)
(51)
(52)
(53)
(54)
(55)
(56)

Systèmes dissipatifs (cas général)

Théorème de Liapunov

§- 5 -

(57)

Théorème de Liapunov

L’étude de stabilité est entreprise par la détermination des petits mouvements au voisinage des positions d’équilibre, car en

l’absence de potentiel, il est impossible d’utiliser la condition suffisante de stabilité.

Si nous supposons l’existence de petits mouvements autour de la position d’équilibre étudiée, nous pouvons écrire les

équations de Lagrange linéarisées en ne conservant que les termes de premier ordre en . Il vient:

i i

i

q et q

q , & & &

) (t f

q c

q b

q

a ij & & j + ij & j + ij j = i

fi(t) représente les forces données qui sont les seuls termes à dépendre explicitement du temps, les aij, bij et cij sont des

constantes et la matrice aij est symétrique.

1- Oscillateur linéaire

(58)

Le systèmes mécanique obéissant au système linéaire ainsi formé est appelé oscillateur linéaire associé (L).

Si fi(t) = 0 l’oscillateur est dit libre.

2- Théorème de Liapunov

Soit (L) l’oscillateur linéaire associé au système mécanique étudié et à la position d’équilibre (S0):

- Si toutes les racines de l’équation caractéristique de (L) ont leur partie réelle négative alors (S0) est stable.

- Si l’une au moins a une partie réelle positive, (S0) est instable.

- Si l’une au moins a une partie réelle nulle on ne peut pas

conclure. Il faut faire une étude directe sauf si on peut écrire l’intégrale première de l’énergie cinétique, mais dans ce cas on se retrouve dans le cas d’un système conservatif.

(59)

Voir application pédagogique

Mise en œuvre

43 42

1

négatives propres

valeurs à

matrice

j q

i e

q q

L

 

 

2 0

43 42

1

équilibre d

position i q

e

q U

'

= 0

 

 

(60)

Et maintenant, c’est à vous de jouer,

à vos dossiers pédagogiques.

(61)

MERCI DE VOTRE MERCI DE VOTRE

ATTENTION ATTENTION

FIN DU CHAPITRE 4 FIN DU CHAPITRE 4

Rachid MESRAR Rachid MESRAR

Professeur de l’enseignement supérieur Bureau 37 Département de physique Faculté des sciences

Agadir

email: r.mesrar@uiz.ac.ma

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