NOTE
ESTIMATION DE LA COMPOSITION CORPORELLE D’AGNEAUX MÉRINOS D’ARLES
ABATTUS A DES STADES DE CROISSANCE COMPRIS ENTRE LA NAISSANCE ET UN AN
M.
PRUD’HON,
Y. REYNE X. GARAMBOIS Station dePhysiologie animale,
École
nationalesupérieure agronomique,
Centre de
Recherches,
I. N. R.A.,
34 -Montpellier
RÉSUMÉ
Quarante-six
agneaux mâles et trentecinq
femelles de race Mérinos d’Arles ont été sacrifiés etdisséqués
à o, 10, 25, 50, 75, 100, 150, 25o et 350jours.
Une étude
graphique,
effectuée en coordonnéeslogarithmiques,
apermis
de mettre en évidencedes relations linéaires
étroites, quel
que soitl’âge
ou lepoids
des agneaux, entre lepoids
destrois
grands
tissus - osseux, musculaire,adipeux
- et celui de certaines unitésanatomiques,
de nature
homologue,
facilement dissécables.Cette note propose des
équations permettant d’estimer,
chez des agneaux Mérinos d’Ayles sacrifiés entre la naissance et un an :- le tissu
squelettique
àpartir
despoids
duscapulum,
du fémur ou de la somme despoids
des canons ;
- le tissu musculaire à
partir
dupoids
des musclessus-épineux, long
vaste,grand
psoas et dupoids
vifvide;
- les
dépôts adipeux
àpartir
dupoids
de la toilette et dupoids
vif vide. Dans ce cas l’esti- mation estbeaucoup plus précise
que l’estimation obtenueà partir
du graspérirénal
mais ellen’atteint pas la
précision
obtenue dans l’estimation du muscle et dusquelette.
INTRODUCTION
L’étude de la
composition corporelle
des agneaux au cours de lacroissance, qui renseigne
sur les modalités de
développement
del’organisme (BÉ N É VENT , 1971 ),
a aussi un intérêt du strictpoint
de vuezootechnique :
- d’une
part
ellepermet
de comparer, aux différentspoids
commerciauxd’abattage,
lesproportions respectives d’os,
de muscles et dedépôts adipeux
dontdépend
assez étroitement laqualité
des carcasses ;- d’autre
part,
lacomparaison
d’animaux abattus à des stades successifs dudéveloppe-
ment
permet
d’estimer lacomposition
tissulaire ducroît,
cequi
est utile dans les essais relatifs à la nutrition des agneaux(V ERM O REL ,
TxIVEND etTx!xIEZ, 1970 ).
La seule méthode
précise d’appréciation
de lacomposition
tissulaire de la carcasse est,actuellement,
la dissectioncomplète ;
cette méthodelongue
et coûteuse est difficilementappli- cable,
même à des finspurement expérimentales ;
de nombreux auteurs ont cherché à évaluer lacomposition corporelle
des agneaux en tenantcompte
de leurpoids
ainsi que de lacomposition
tissulaire d’une fraction de la carcasse : morceaux de
découpe,
unitésanatomiques... (cf.
revuesde FLAMANT et
B OCCARD , 19 66
etS EEBECK , 19 68). Étudiant
des agneauxIle-de-France,
Boc-CARD et
al., ( 19 6 2 )
ont montré notammentqu’il
existait une isométrie dedéveloppement
entrela
plupart
desrégions corporelles
et l’ensemble de la carcasse. Apoids égal, les proportions de
muscles et d’os varient peu avec la vitesse de croissance
(B OCCARD
etD UPLAN , 19 6 1 ; E LSLEY , 19 6 4 ).
Il n’en est pas de même pour le tissu
adipeux
dontl’importance
relative varie avecl’âge
et lerythme
de croissance et dont l’estimation demeure, même à unpoids donné,
extrêmementimpré-
cise ainsi que l’ont
souligné
FLAMANT et BOCCARD( 19 66),
DUMONT( I97I ).
Utilisant les données de dissection détaillée
d’agneaux
Mérinos d’Avles des deux sexes, abattus entre la naissance etl’âge
d’un an, nous avons cherché une méthode d’estimation desprincipaux
tissus - os, musclessquelettiques, dépôts adipeux
-indépendante
du stade d’abat-tage
et de la vitesse de croissance des agneaux ; nous avons, enparticulier,
utilisé lapropriété
que
possèdent
certaines unitésanatomiques
ou unités de dissectiond’avoir,
parrapport
à la massetotale des tissus de même
nature,
un coefficient d’allométriequi
demeure constantpendant
unelongue période
de la croissancepostnatale.
MATÉRIEL ET MÉTHODES
Quarante-six
agneaux mâles et trentecinq
femelles de race Mérinos d’Avles élevés enbergerie
ont été sacrifiés et
disséqués
àl’âge
de o, 10 ± 1, 25 ± 1, 50 ± z, !5 ! 2, 100 ± 2, I3o ! 2, 250 ! 1 et 350 ::!: Ijours.
Ces agneaux, choisis à la
naissance,
étaient élevés au sein dutroupeau.
Outre le laitmaternel,
ils avaient à leurdisposition,
dans un parc attenant, du foin de luzerne de bonnequalité
et unaliment concentré à base
d’orge.
Le sevrage étaitpratiqué
aux environs de gojours.
Lespesées
étaient hebdomadaires.
Les effectifs ainsi que les
poids
vifs vides moyensfigurent
au tableau i.Trente-quatre
agneaux mâles etvingt sept
femelles ont étédisséqués
en suivant aussi exac-tement que
possible
latechnique
décrite par BÉNÉVENT( 19 68, 1971 ) :
Les dissections
musculaire,
osseuse, ainsi que celle desdépôts adipeux
de couverture et intermusculaires ont étéopérées
sur unedemi-carcasse,
des mesurespréalables ayant
montré que lesrégions symétriques
ne différaient passignificativement
depoids.
Les autres
dépôts adipeux,
les os canons et lesquelette
axial étaientintégralement prélevés.
Le reste de l’effectif a subi une dissection
légèrement simplifiée
etplus rapide :
- la dissection osseuse a été limitée aux 4 os canons et aux os
longs
d’unedemi-carcasse ;
- les muscles de la tête et les muscles
intercostaux,
sus-costaux, intertransversaires des lombes, transverses du thorax etinterépineux
n’ont pas étéisolés,
cequi représente
une sous-évaluation
de 4
à8 p.
100des muscles totaux ; la sous-évaluation est moindre si l’on ne s’intéressequ’aux
muscles de la carcasse, tête exclue. Poursimplifier
laterminologie
utilisée nousappel-
lerons u muscles totaux » le double du
poids
total des musclesdisséqués.
Les différents
dépôts adipeux
ont étéséparés
en :- gras de toilette
(dépôt adipeux
dupetit epiploon),
- gras de ratis
(dépôt adipeux
dugrand epiploon),
- gras de rognon ou
périrénal,
- gras de la cavité
pelvienne,
- gras de couverture ou
sous-cutané,
- gras intermusculaire.
Les
poids
des contenus del’estomac,
de l’intestin et de la vessie ont étémesurés ;
lepoids
vif vide a été estimé par
différence ;
lepoids
de carcasse a été obtenu parpesée
à la sortie de la chambrefroide, après vingt-quatre
heures de ressuyage.Estimation des
différents
tissusNous avons recherché des unités
anatomiques
ou des unités de dissection :- bien définies sur le
plan anatomique,
- faciles et
rapides
àisoler,
-
ayant
un coefficient d’allométrie constant parrapport
au tissu dont on cherche à estimer lepoids,
de manière à obtenir uneéquation
linéaire detype
Log
y = a +b log
xy étant le
poids
du tissu à estimer(os
totaux, muscletotaux,
somme desdépôts adipeux),
x étant le
poids
del’estimateur,
b le coefficient d’allométrie du
poids
du tissu à estimer parrapport
aupoids
du tissu estimateur.Dans une étude
graphique préliminaire,
nous avions constaté que laplupart
des oslongs avaient,
de la naissance à un an, un coefficient b constant, la valeur de b variant selon les os consi-dérés ;
toutefois les nuages depoints
les moinsdispersés correspondaient
aux relations entre lesquelette
total d’unepart
etl’humérus,
le radiuscubitus,
lescapulum,
lefémur,
la somme des 4métacarpiens
d’autrepart ;
par contre, la relation avec lapremière
côte ou la dixième côte étaitplus
lâche.De la même
façon
le coefficient b est relativement constantpendant
cette mêmepériode
decroissance
lorsque
l’on étudie les musclesgroupés
parrégion
pour des animaux de même sexe.Toutefois,
la dissection de l’ensemble d’unerégion peut
être relativementlongue
et nous avonspréféré prendre
pour estimateurs les musclessus-épineux, grand
psoas, etlong
vastequ’il
estpossible
d’isolerrapidement
et dont lepoids, graphiquement
et en échellelogarithmique,
esten liaison linéaire étroite avec le
poids
total des musclesdisséqués (cf. fig. i).
Parmi les 88 muscles
disséqués, 4 autres
muscles ont été testésgraphiquement,
en raisonde leur
emplacement
et de leur facilité deprélèvement :
extenseur antérieur dumétacarpe,
anconé externe, masse commune de la
jambe, brachiocéphalique ;
ils n’ont pas été retenus par suite d’uneplus grande dispersion
despoints représentatifs.
Nous avons encore retenu le
poids
vif vide comme estimateur dupoids
des musclessquelet-
tiques
car il est souvent utilisé dans d’autres études(T ULLOH , 19 6 3 )
et semble donner des résul- tats satisfaisants.En ce
qui
concerne lesdépôts adipeux,
seul le gras de toilettesemble,
dans les deux sexes, évoluer defaçon
sensiblement linéaire parrapport
à la somme desdépôts adipeux (cf. fig. 2 ).
Il est facile à isoler et son
prélèvement
nedéprécie
pas la carcasse. Nous avons retenuégale-
ment le
poids
vif vide et le gras de rognon, ce dernier étantfréquemment
utilisé(cf.
revue deFLAMANT et
B OCC A RD , 19 66
etDUMONT, 1971).
Pour
chaque
tissu et chacun des sexes, nous avonsétabli,
par la méthode des moindrescarrés,
deséquations
derégression simple
entre un tissu et sonestimateur,
et derégression
mul-tiple
entre un tissu etplusieurs
estimateurs.La
comparaison
des variances résiduelles apermis
dejuger
de laprécision
desajustements.
La
comparaison
des valeurs des coefficients d’allométrieb,
obtenues pour les deux sexes a été effectuée en utilisant le test t.A
posteriori
nous avons calculé l’erreur relative moyennecommise en utilisant les
équations
deprédictions
pour des lots de 10agneauxayant
eu respec- tivement une croissancerapide,
une croissance moyenne et une croissance lente.(Soit
au coursde la
période
0-100jours,
une moyenne de 250, 200 et 130 g parjour
pour lesmâles ;
de 220,1 8
0et 130 g par
jour
pour lesfemelles).
La mesure d’erreurs aporté,
pour lemuscle,
sur les valeurs estimées parrégression simple
àpartir
dulong
vaste,régression multiple
àpartir
dupoids
vifvide et du
sus-épineux
etrégression multiple
àpartir
dulong
vaste, dugrand
psoas et dusus-épi-
neux.
En ce
qui
concerne le tissuadipeux,
on acomparé
les erreurs commises par estimation obte-nue en utilisant une
régression simple
àpartir
du gras de toilette et en utilisant unerégression multiple
àpartir
du gras de toilette et dupoids
vif videFig
2.RÉSULTATS ET DISCUSSION
Dans le tableau 2
figurent
les estimations des tissussquelettiques,
musculaires etadipeux
faisant intervenir des
régressions simples.
Les tableaux 3et 4 donnent
leséquations
deprédiction
obtenues
respectivement
pour le tissu musculaire et le tissuadipeux
à l’aide derégression simples
et de
régressions multiples.
Squelette
La
comparaison
des variances résiduelles ou des coefficients de détermination pour chacune deséquations
énumérées au tableau 2 nous montre que la sommedes
4 canons n’est pas forcément l’estimateur leplus précis ; scapulum
et fémur notamment sontplus
valables. Deplus,
ainsiqu’on pouvait
leprévoir compte
tenu de lagrande précocité
dedéveloppement
des osmétacarpiens,
la valeur du coefficient b est assez
éloignée
de i pour ces os. Lescapulum
ou le fémur sont à envi- sager comme estimateurs dusquelette
dans le cas où la dissection de morceaux tels quel’épaule
ou le
gigot
sont utilisés pour l’estimation de lacomposition
de la carcasse.Dans le cas où l’on ne veut pas
déprécier
la carcasse, la sommedes
4 canonspeut
êtreutilisée ;
c’est d’ailleurs l’estimateur leplus employé (P ALSSON ,
I9qo ;BoccARD,
DUMONTetP EYRON , I g 5 8 ;
WHITEMAN
, WALTERS et
1VI UNSON , 19 66).
Muscles
L’étude des variances résiduelles nous montre, dans le cas où l’on utilise une
équation
derégression simple,
que l’on obtient desajustements
meilleurs avec lelong
vaste et lesus-épineux qu’avec
legrand
psoas. Les valeurs du coefficient b sont trèsproches
de I cequi indique
quel’augmentation
relative de masse de l’un de ces muscles estpratiquement isométrique
del’aug-
mentation relative de masse de la musculature totale. Dans le cas où l’on utilise le
sus-épineux,
uneseule
équation peut
être utilisée pour les mâles et les femelles.Enfin, l’utilisation du
poids
vif videpermet
d’obtenir uneprécision identique
à cellequi
estobtenue avec chacun des deux muscles mais la détermination du
poids
vif vide nécessite lapesée
des contenus stomacaux, intestinaux et vésicaux
qui
n’est pasrapide.
En utilisant
conjointement
lepoids
vif vide et lepoids
dusus-épineux (tabl 3 )
on abaisseassez fortement la variance résiduelle par
rapport
àl’équation
derégression simple
où inter-venait le
poids
dusus-épineux
seul. Par contre, l’utilisation d’uneéquation
faisant intervenir les trois musclessus-épineux, grand
psoas etlong
vaste n’améliore pasdavantage
laprécision
desestimations
(tabl. 3 ).
Les erreurs relatives moyennes obtenues en utilisant les différentes
équations
deprédiction
sont
respectivement
de 5 p. 100pour les animaux à croissancelente,
3à
4 p. 100pour les animaux à croissance moyenne, 5 à 8 p. 100pour les animaux à croissancerapide.
Elles sont relativement faibles mais elles restentsupérieures
aux erreurs commises lors d’une dissection totalequi
n’excè-dent
guère
2 p. 100si elle est exécutéesoigneusement.
Comme il étaitprévisible,
les erreurs sontminimales pour
lesindividus ayant une intensité
de croissance moyenne, car c’est dans la zone dupoint
moyen que l’estimation du coefficient derégression
est laplus précise.
Dépôts adipeux
La toilette et le
poids
vif vide se révèlent de meilleurs estimateurs desdépôts adipeux
totauxque ne l’est le gras de rognon ainsi
qu’on peut
le constater sur le tableau 2 ; lepoids
vif videseul ne
peut
pas être considéré comme estimateurvalable, l’écart-type
résiduel étanttrop impor-
tant.
En combinaison avec la toilette dans une
équation
à deux variablesexplicatives (tabl. q)
lepoids
vif videpermet
unelégère
diminution de la variancerésiduelle,
mais l’erreur relative nedescend
guère
en dessous de 10 p. 100 pour les lotsqui
n’excèdent pas une dizaine d’animaux.Dans le cas où l’on s’intéresse exclusivement aux
dépôts adipeux
de la carcasse(gras péri-
rénal, pelvien,
intermusculaire etsous-cutané)
la toilette demeure un bon estimateur de cesdépôts
bienqu’elle
ne fasse paspartie
deceux-ci ;
la relationtoilette-dépôts adipeux
de lacarcasse est linéaire et les
points représentatifs
assez peudispersés
alors que la relation graspéri- rénal-dépôts adipeux
de la carcasseprésente
unchangement
depente
et lespoints représenta-
tifs une
dispersion
élevée.Les
équations permettant
d’estimer lepoids
desdépôts adipeux
de la carcasse(y)
àpartir
du
poids
de la toilette(x)
sontrespectivement :
pour les mâles :
pour les femelles :
L’estimation des
dépôts adipeux
de la carcassepeut
donc être obtenue àpartir
dupoids
dela toilette avec une
précision
très sensiblement voisine de celle de l’ensemble desdépôts adipeux
de
l’Agneau.
CONCLUSIONS
Nous avons recherché une méthode
rapide
et suffisammentprécise
d’estimation de la compo- sition tissulaired’agneaux,
couvrant unegrande
échelle depoids
etindépendante
de la vitesse de croissance desindividus ;
à cet effet nous avons retenu comme critère de choix des variables« estimatrices u la constance du coefficient d’allométrie.
Nous nous sommes attachés à donner une mesure de la
précision
de nos estimations en calcu-lant,
pour leséquations
lesplus satisfaisantes,
le coefficient dedétermination ;
cecipermet
lacomparaison
aux données de la littératurequi comportent
ceparamètre.
Dans l’ensemble nous avons obtenu des
ajustements
aussiprécis
que ceuxqui
sont couram-ment utilisés en ce
qui
concerne le muscle et l’os etplus précis
dans le cas desdépôts adipeux.
Nous avons
montré,
dans le cas des agneaux Mérinos d’Arles de notreélevage,
que les meilleures estimations dupoids
dusquelette
et des musclespouvaient
être obtenues respec- tivement àpartir
dupoids
duscapulum
et dusus-épineux ;
l’estimation desdépôts adipeux
totaux et des
dépôts adipeux
de la carcasse, obtenue en utilisant lepoids
de latoilette,
est relati- vement satisfaisante à tous les stades de la croissance. Elle est meilleure que l’estimationà partir
du gras
périrénal
mais saprécision
n’atteint pasmalgré
tout laprécision
obtenue pour lesquelette
et les muscles.
Reçu pour publication
enfévrier
1972.SUMMARY
ESTIMATION OF THE BODY COMPOSITION
OF ARLES MERINO LAMBS AT DIFFERENT GROWTH STAGES BETWEEN BIRTH AND THE AGE OF ONE YEAR
Eighty
one Arles Mevinolambs,
49 males and 35females,
wereslaughtered
and dissected atthe age of o, 10, 25, 50, 100, 150, 250 and 350
days.
By
means ofgraphs plotted
inlog-log
coordinates it waspossible
to demonstrate close linearrelationships,
whatever the age or theweight
of theanimals,
between theweight
of the three main tissues(bone, muscle, fat)
and that of someeasily
dissectable anatomical units ofhomologous
nature.
The
present
note proposesequations allowing
thefollowing
estimations in Arles Merino lambsslaughtered
between birth and the age of one year :- bone
tissue,
from theweights
of thescapulum
and the femur or from the totalweights
of the cannons,
- muscular
tissue,
from theweight
of the muscles M.supraspinatus,
M.Biceps femovis,
M.
psoas major
and from theempty body weight,
-
adipose tissue,
from theweight
of the caul and from theempty body weight.
This esti-mation is much more exact than that obtained from the
weight
of theperinephric fat,
but it does not reach the accuracy of the muscle and bone estimation.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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