Chapitre 10 : Nombres réels et suites numériques
I Ensembles usuels de nombres
1.1 Définitions
• On appelle ensemble des entiers naturels, l’ensembleN={0, 1, 2, ...}
• On appelle ensemble des entiers relatifs l’ensembleZconstitué des entiers naturels et de leurs opposés : Z=N∪{−n,n∈N∗}.
• On appelle nombre décimal tout nombre ayant une écriture décimale finie. On noteDl’ensemble des nombres décimaux :
D={ p
10n,p∈Z,n∈N}.
• On appelle nombre rationnel tout quotient d’entiers relatifs. On noteQl’ensemble des nombres ration- nels :
Q={p
q,p∈Z,q∈N∗}.
• On noteRl’ensemble des nombres réels.
Définition 1
1.2 Relation d’ordre sur R
SoitAune partie deR. On dit que :
• M∈Rest un majorant deAssi :∀x∈A,x≤M.
• m∈Run minorant deAssi :∀x∈A,x≥m.
• Aest majorée ssiAadmet un majorant, c’est-à-dire :
∃M∈R,∀x∈A,x≤M
• Aest minorée ssiAadmet un minorant, c’est-à-dire :
∃m∈R,∀x∈A,x≥m Définition 2
SoitAune partie deR. On dit que :
• SoitM∈R. On dit queMest le maximum deAou le plus grand élément deAssi : M∈Aet∀x∈A,x≤M.
Un tel élément est unique, et est notéM=max(A).
• Soitm∈R. On dit quemest le minimum deAou le plus petit élément deAssi : m∈Aet∀x∈A,x≥m.
Un tel élément est unique, et est notém=min(A).
Définition 3
SoitAune partie deR.
• Si Aest majorée, soitF l’ensemble des majorants deA. SiFadmet un minimum, alors ce minimum est appeléborne supérieure deAet est noté sup(A).
• SiAest minorée, soitGl’ensemble des majorants deA. SiGadmet un maximum, alors ce maximum est appeléborne inférieure deAet est noté inf(A).
Définition 4
SoitAune partie deR.
• SiAadmet un maximum, alorsAadmet une borne supérieure et on a : max(A)=sup(A).
• SiAadmet un minimum, alorsAadmet une borne inférieure et on a : min(A)=inf(A).
Proposition 1
Toute partie non vide et majorée deRadmet une borne supérieure.
Toute partie non vide et minorée deRadmet une borne inférieure.
Théorème 1
1.3 Partie entière
Soitx∈ROn appelle partie entière dex, et on notebxc, le plus grand entier relatif inférieur ou égal àx: bxc =max{n∈Z,n≤x}.
Définition 5
Soitx∈R, soitn∈R.
n= bxc ⇐⇒ n∈Zetn≤x<n+1.
On a donc :
bxc ≤x< bxc +1.
Proposition 2
Soitx∈R,
• x= bxc ⇐⇒x∈Z.
• ∀n∈Z,bx+nc = bxc +n.
Proposition 3
La fonction définie surRquix7→ bxcest croissante, c’est-à-dire :
∀x,y∈R,x≤y⇐⇒ bxc ≤ byc. Proposition 4
1.4 Approximation décimale
Soientx∈Retn∈N. Il existey∈Dtel que :
y≤x<y+10−n.
Le nombre décimalyest appeléapproximation décimale par défaut dexà la précision10−n. Le nombrey+10−nest appelé approximation décimale par excès dexà la précision 10−n.
Proposition 5
1.5 Intervalles
On appelle intervalle deRtoute partie deRayant l’une des formes suivantes :
[a,b], ]a,b[, [a,b[, ]a,b], [a,+∞[, ]a,+∞[, ]− ∞,b], ]− ∞,b[, {a},R,; aveca,b∈R,a<b.
Définition 6 : Intervalles deR
Soienta<b, on a :
[a,b]={t a+(1−t)b,t∈[0, 1]}.
Proposition 6
SoitIune partie deR. Alors :
Iest un intervalle si et seulement si :
∀x,y∈I, [x,y]⊂I.
Proposition 7
Toute intersection d’intervalles est un intervalle.
Corollaire 1
II Généralités sur les suites
2.1 Mode de définition d’une suite
Une suite réelleuest une application deNdansR:u: N → R n 7→ u(n)
Pour toutn∈N,u(n) est généralement notéunet est appelé terme d’indicen. La suiteuest alors notée (un)n∈N ou (un).
L’ensemble des suites réelles est notéRN. Définition 7
2.2 Opérations
Soient (un) et (vn) deux suites réelles etλ∈R. On définit la suite
• somme (un)n∈N+(vn)n∈N=(sn)n∈Npar :
∀n∈N,sn=un+vn.
• produit (un)n∈N×(vn)n∈N=(pn)n∈Npar :
∀n∈N,pn=un×vn
• λ×(un)n∈N=(cn)n∈Npar :
∀n∈N,cn=λ×un Définition 8
2.3 Monotonie
On dit qu’une suite (un)n∈Nest :
• constante si et seulement si :∀n∈N,un+1=un si et seulement si :∃c∈R,∀n∈N,un=c.
• croissante si et seulement si :∀n∈N,un≤un+1.
• strictement croissante si et seulement si :∀n∈N,un<un+1.
• décroissante si et seulement si :∀n∈N,un≥un+1.
• strictement décroissante si et seulement si :∀n∈N,un>un+1.
• monotone si et seulement si elle est croissante ou décroissante.
• strictement monotone si et seulement si elle est strictement croissante ou strictement décroissante.
Définition 9
2.4 Suites minorées, majorées, bornées
On dit qu’une suite (un)n∈Nest :
• majorée si et seulement si :∃M∈R,∀n∈N,un≤M.
• minorée si et seulement si :∃m∈R,∀n∈N,m≤un.
• bornée si elle est majorée et minorée :
∃m,M∈R,∀n∈N,m≤un≤M.
Définition 10
(un)n∈Nest bornée si et seulement si (|un|)n∈Nest majorée :
∃M∈N,∀n∈N,|un| ≤M.
Proposition 8
2.5 Suites stationnaires
On dit qu’une suite est stationnaire si et seulement si elle est constante à partir d’un certain rang si et seulement si :∃N∈N,∀n≥N,un+1=un
si et seulement si :∃c∈R,∃N∈N,∀n≥N,un=c.
Définition 11
2.6 Suites arithmétiques, suites géométriques
On dit qu’une suite (un)n∈Nest :
• arithmétique si et seulement si il exister∈Rtel que :∀n∈N,un+1=un+r.
rest appelé raison de la suite.
• géométrique si seulement si il existeq∈Rtel que :∀n∈N,un+1=qun. qest appelé raison de la suite.
Définition 12
Soitn0∈N.
• Si (un)n≥n0est arithmétique de raisonr∈Ralors :∀n≥n0,un=un0+(n−n0)r.
• En particulier, si (un)n∈Nest arithmétique de raisonr∈Ralors :∀n∈N,un=u0+nr.
• Si (un)n≥n0est géométrique de raisonq∈Ralors :∀n≥n0,un=qn−n0un0.
• En particulier, si (un)n∈Nest géométrique de raisonq∈Ralors :∀n∈N,un=qnu0. Proposition 9
Une suite (un) est dite arithmético-géométrique si et seulement si il existe (a,b)∈R2tels que :∀n∈N,un+1= aun+baveca6=1 etb6=0.
• On chercheltel quel=al+b.
• On a alors :∀n∈N,un+1−l=a(un−l).
Donc en posant :∀n∈N,vn=un−l, la suite (vn) est géométrique de raisona.
Méthode 1 : Suites arithmético-géométriques
2.7 Suites récurrentes linéaires d’ordre 2
Soit (un) une suite réelle. On dit que (un) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 à coefficients constants ssi il existea,b∈R,b6=0 tels que :
∀n∈N,un+2=aun+1+bun.
L’équationr2−ar−b=0 est appelée équation caractéristique associée à (un).
Définition 13
Soienta,b∈R,b6=0. Soit (un)n∈Ntelle que :
∀n∈N,un+2=aun+1+bun.
• Si l’équation caractéristique admet deux solutions distinctesr1,r2∈K(avecK=RouC), alors :
∃λ,µ∈K,∀n∈N,un=λr1n+µr2n.
• Si l’équation caractéristique admet une solution doubler∈R, alors :
∃λ,µ∈R,∀n∈N,un=(λ+µn)rn. Proposition 10
2.8 Suites récurrentes d’ordre 1
SoitIun intervalle deR, soitf :I→R. On dit queIest un intervalle stable parf ssif(I)⊂I, c’est-à-dire :
∀x∈I,f(x)∈I. Définition 14
SoitIun intervalle deR, soitf :I→R. On suppose queIest stable parf. Alors la suite : u0∈I,∀n∈N,un+1=f(un)
est bien définie et on a :
∀n∈N,un∈I. Proposition 11
SoitIun intervalle deR, soitf :I→R. On suppose queIest stable parf et quef estcroissante. On considère la suite définie par :
u0∈I,∀n∈N,un+1=f(un).
On peut montrer par récurrence que (un) estmonotone. De plus :
• Siu0≤u1, alors (un) est croissante,
• Siu0≥u1, alors (un) est décroissante.
Méthode 2
III Limite d’une suite réelle
3.1 Limite finie
• On dit qu’une suite (un)n∈Nconverge versl∈Rou tend versl, et on noteunn−→
→+∞l, si et seulement si
∀ε>0 ,∃N∈N,∀n∈N, n≥N =⇒ |un−l| ≤ε.
• On dit qu’une suite (un)n∈Nconverge s’il existel∈Rtel que (un)n∈Nconverge versl.
• On dit que (un)n∈Ndiverge sinon.
Définition 15
Si la limite d’une suite (un) existe alors elle est unique. On la note lim
n→+∞unou limun. Proposition 12
Soient (un) une suite etl∈R.
S’il existe une suite (vn) qui converge vers 0 et tel que :∀n∈N,|un−l| ≤ |vn|alors (un) converge et lim
n→+∞un=l. Proposition 13
3.2 Limite infinie
• On dit que (un)n∈Ndiverge vers+∞ou tend vers+∞, et on note lim
n→+∞un= +∞ou limun= +∞, si
∀A∈R,∃N∈N,∀n∈N, n≥N =⇒ un≥A.
• On dit que (un)n∈Ndiverge−∞ou tend vers−∞, et on note lim
n→+∞un= −∞ou limun= −∞„ si
∀A∈R,∃N∈N,∀n∈N, n≥N =⇒ un≤A.
Définition 16
3.3 Propriétés des suites convergentes
Soient (un) une suite réelle etl∈R.
Si (un)n∈Nconverge verslalors (|un|)n∈Nconverge vers|l|. Proposition 14
Toute suite réelle convergente est bornée.
Proposition 15
Soient (un) une suite réelle el∈R∪{±∞}. Si (un) admet une limitelalors :
• Pour toutM>l, il existeN∈Ntel que :
∀n≥N,un≤M.
• Pour toutm<l, il existeN∈Ntel que :
∀n≥N,un≥m.
Proposition 16
3.4 Opérations sur les limites
Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndeux suites qui convergent respectivement versl,l0∈R.
• Alors (un+vn)n∈Nconverge versl+l0.
• Pour toutλ∈R, (λun)n∈Nconverge versλl.
• (unvn)n∈Nconverge versl l0.
• Si (un) converge versl∈R∗, µ 1
un
¶
est définie à partir d’un certain rang et converge vers1 l. Proposition 17
Soient (un)n∈Nune suite qui converge vers 0 et (vn)n∈Nune suite bornée. Alors (unvn)n∈Nconverge vers 0 Proposition 18
• Si (un)n∈Nest une suite minorée et si limvn= +∞, alors lim(un+vn)= +∞.
• Si (un)n∈Nest une suite majorée et si limvn= −∞, alors lim(un+vn)= −∞.
• Si limun= +∞et si limvn= +∞, alors lim(un+vn)= +∞.
• Si limun= −∞et si limvn= −∞, alors lim(un+vn)= −∞. Proposition 19
• Si limun=l∈R+∗et si limvn= +∞, alors lim(un.vn)= +∞.
• Si limun=l∈R−∗et si limvn= +∞, alors lim(un.vn)= −∞.
• Si limun=l∈R+∗et si limvn= −∞, alors lim(un.vn)= −∞.
• Si limun=l∈R−∗et si limvn= −∞, alors lim(un.vn)= +∞. Proposition 20
• Si limun= +∞et si limvn= +∞, alors lim(un.vn)= +∞.
• Si limun= +∞et si limvn= −∞, alors lim(un.vn)= −∞.
• Si limun= −∞et si limvn= −∞, alors lim(un.vn)= +∞. Proposition 21
• Si limun= +∞, alors limu1
n =0.
• Si limun= −∞, alors limu1
n =0.
• Si limun=0 et si :∃N∈N,∀n≥N,un>0, alors limu1
n = +∞.
• Si limun=0 et si :∃N∈N,∀n≥N,un<0, alors limu1
n = −∞. Proposition 22
3.5 Passage à la limite dans les inégalités
Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndeux suites convergentes, versletl0. On a : (∀n∈N,un≤vn)=⇒l≤l0. Proposition 23
SoitAune partie non vide majorée (resp. minorée) deR. Soita∈R.
a=sup(A)( resp.a=inf(A))⇐⇒ ∀x∈A,x≤a(resp.x≥a) et il existe une suite (un) deAtelle quea=limun. Proposition 24 : Caractérisation séquentielle de la borne supérieure et de la borne inférieure
IV Théorèmes d’existence de limites
4.1 Existence et inégalité
Soient (un)n∈N, (vn)n∈Net (wn)n∈Ntrois suites vérifiant :
• ∀n∈N,un≤vn≤wn
• Les suites (un)n∈Net (wn)n∈Nconvergent vers la même limitel∈R. Alors (vn)n∈Nconverge et lim
n→+∞vn=l.
Théorème 2 : Théorème d’encadrement
Soient (un) et (vn) deux suites réelles.
1. Si
( ∀n∈N,un≤vn
n→+∞lim un= +∞ , alors lim
n→+∞vn= +∞. 2. Si
( ∀n∈N,un≤vn
n→+∞lim vn= −∞ , alors lim
n→+∞un= −∞. Théorème 3
4.2 Théorème de la limite monotone
• Toute suite croissante et majorée de réels converge.
• Toute suite décroissante et minorée de réels converge.
Théorème 4 : Théorème de la limite monotone
• Toute suite croissante non majorée de réels diverge vers+∞.
• Toute suite décroissante et non minorée de réels diverge vers−∞. Proposition 25
SoitIun intervalle deR, soitf :I→R. On suppose queIest stable parf et quef estcroissante. On considère la suite définie par :
u0∈I,∀n∈N,un+1=f(un).
Alors (un) estmonotone. De plus siIest borné, alors (un) est bornée. Donc (un) converge versl. Sif est continue et sil∈I, alors, on a :f(l)=l.
On détermine donc les valeurs possibles de la limite en étudiant les points fixes def. Méthode 3
4.3 Théorème des suites adjacentes
On dit que deux suites (un)n∈Net (vn)n∈Nsont adjacentes si :
• (un)n∈Ncroissante
• (vn)n∈Ndécroissante
• (vn−un)n∈Nconverge vers 0.
Définition 17
Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndes suites adjacentes avec (un)n∈Ncroissante et (vn)n∈Ndécroissante. Alors :
∀n,p∈N,un≤vp. Proposition 26
Deux suites adjacentes sont convergentes et ont la même limite.
Théorème 5
V Suites extraites
5.1 Définition
On appelle suite extraite de (un)n∈N( ou encore sous-suite de (un)n∈N) toute suite de la forme (uϕ(n))n∈Navec ϕ:N→Nstrictement croissante.
Définition 18
5.2 Limite
Si une suite (un)n∈Npossède une limitel(finie ou infinie), alors toutes ses suites extraites convergent la même limitel.
Théorème 6
Soit (un) une suite de nombres réels.
• Si (un) admet une suite extraite divergente, alors (un) diverge.
• Si (un) admet deux suites extraites convergeant vers des limites distinctes, alors (un) n’a pas de limite.
Corollaire 2
Soit (un) une suite de nombres réels. Si les suites extraites (u2n) et (u2n+1) possède une même limitel(finie ou infinie) alors (un) converge versl.
Proposition 27
VI Brève extension aux suites complexes
6.1 Convergence
Soit (zn) une suite complexe
• La partie réelle de la suite (zn) est la suite réelle (xn) définie par :
∀n∈N,xn=Re (zn).
• La partie imaginaire de la suite (zn) est la suite réelle (yn) définie par :
∀n∈N,yn=Im (zn).
Définition 19
• On dit que (un)n∈N∈CNconverge versl∈Cssi :
∀ε>0 ,∃N∈N,∀n∈N, n≥N =⇒ |un−l| ≤ε.
• On dit qu’une suite (un)n∈N∈CNconverge ssi il existe un réell∈Ctel que (un)n∈Nconverge versl. Définition 20
Soit (un)n∈N∈CNetl∈C.
(un)n∈Nconverge verslsi et seulement si (Re (un))n∈Net (Im (un))n∈Nconvergent respectivement vers Re (l) et Im (l).
Proposition 28
Soitq∈C, posons :∀n∈N,un=qn.
• Si|q| <1, alors limun=0.
• Siq=1, alors limun=1.
• Siq∈Retq>1, alors limun= +∞.
• Sinon, (un) n’a pas de limite.
Proposition 29
6.2 Suites bornées
On dit que (un)n∈N∈CNest bornée ssi :
∃M∈R,∀n∈N,|un| ≤M.
Définition 21
Toute suite complexe convergente est bornée.
Proposition 30
6.3 Opérations sur les suites complexes
Soient (un)n∈Net (vn)n∈Ndeux suites complexes qui convergent respectivement versl∈Cetl0∈C.
• Pour tout (λ,µ)∈C2, (λun+µvn)n∈Nconverge versλl+µl0.
• (unvn)n∈Nconverge versl l0.
• Si (un) converge versl∈Cet (vn) converge versl0∈C∗, µun
vn
¶
n∈Nest définie à partir d’un certain rang et converge vers l
l0. Proposition 31
En résumé :
Ce qui reste valable : Ce qui n’est plus valable :
Résultats sur les suites arithmétiques/géométriques/arithmético-géométriques Monotonie Résultats sur les suites récurrentes linéaires d’ordre 2 Majorant/minorant
Unicité de la limite Limites infinies
Une suite convergente est bornée Passage à la limite dans les inégalités larges
Opérations sur les limites Théorème de convergence par encadrement
Résultats sur les suites extraites Théorèmes de divergence par minoration/majoration Théorème de la limite monotone
Suites adjacentes