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Note sur les courbes algébriques

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Academic year: 2022

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P AUL S ERRET

Note sur les courbes algébriques

Nouvelles annales de mathématiques 2

e

série, tome 4

(1865), p. 311-313

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1865_2_4__311_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1865, tous droits réservés.

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NOTE SUR LES COURBES ALGÉBRIQUES;

PAR M. PAUL SERRET.

1. On connaît ce théorème : Si une droite est asymp- tote d'une branche de courbe algébrique, elle l'est éga- lement a^une seconde branche (NEWTON). Les lecteurs des Nouvelles Annales peuvent connaître au^si la dé- monstration qu'en a donnée M. A. Serret (i847? P# 2 ï7)*

À l'aide d'une courbe auxiliaire, l'auteur ramène le théo- rème à cet autre : Une courbe algébrique ne peut avoir de point d arrêt. Réduction évidente d'ailleurs, à priori}

les deux théorèmes n'en faisant qu'un, ainsi qu'on le voit par la perspective. Car si une courbe algébrique pouvait offrir un point d'arrêt : la projection de cette courbe, faite de manière à emporter ce point à l'infini, serait algc-

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brique, comme la proposée, et présenterait une seule branche asymptote de la droite suivant laquelle se pro- jette la tangente au point d'arrêt. Réciproquement, s'il pouvait exister dans le plan d'une telle courbe une droite asymptote d'une branche unique: la trace, sur un plan de projection quelconque, d'une parallèle à l'asymptote me- née par le point de vue, serait un point d'arrêt de la courbe projetée.

2. Il reste à établir ce second théorème : Une courbe algébrique ne peut avoir de point d'arrêt; et c'est ce que l'on peut faire comme il suit.

Soit OA une branche de courbe faisant partie d'une ligne algébrique du degré m, et présentant un point d'arrêt à l'origine O.

Si autour du point O comme centre, avec un rayon quelconque, nous décrivons un cercle ; nous pourrons dé- duire, des équations

(a) ƒ(*,ƒ) = o

du cercle et de la courbe, une combinaison homogène du degré im

(3) *

représentant le système des droites menées de l'origine à chacun des im points, réels ou imaginaires, communs au cercle et à la courbe. D'ailleurs, si le rayon du cercle (i) est suffisamment petit, et si l'origine O pouvait être un point d'arrêt de la courbe (2)5 le cercle et la courbe au- raient un seul point réel commun : et l'équation (3) elle-même, de degré pair en -> admettrait une seule ra- cine réelle; ce qui serait absurde.

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3. Des considérations semblables s'appliqueraient au théorème suivant : Une courbe algébrique ne peut avoir de point anguleux,* mais on peut aussi l'établir de cette manière.

Un point anguleux peut être considéré comme résul- tant de la réunion de deux points d'arrêt en un seul, les tangentes relatives à ces points demeurant distinctes après leur réunion. Or, si une courbe algébrique pouvait offrir un tel point : la projection de cette courbe, faite de ma- nière à emporter ce point à l'infini, présenterait deux droites (les projections des deux tangentes relatives au point anguleux) asymptotes, l'une et l'autre, d'une seule branche de courbe. Donc, etc.

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