• Aucun résultat trouvé

Résistance de l'ellipsoïde immergé dans un fluide parfait incompressible. Intégration des formules. Expression des valeurs approchées. Cas du disque plat et de l'aiguille

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Résistance de l'ellipsoïde immergé dans un fluide parfait incompressible. Intégration des formules. Expression des valeurs approchées. Cas du disque plat et de l'aiguille"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ATHY

Résistance de l’ellipsoïde immergé dans un fluide parfait incompressible. Intégration des formules. Expression des valeurs approchées.

Cas du disque plat et de l’aiguille

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 5 (1905), p. 170-176

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1905_4_5__170_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1905, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

[Sla]

RÉSISTANCE DE L'ELLIPSOÏDE IMMERGÉ DANS UN FLUIDE PARFAIT INCOMPRESSIBLE. INTÉGRATION DES FORMULES.

EXPRESSION DES VALEURS APPROCHÉES. CAS DU DISQUE PLAT ET DE L'AIGUILLE ;

PAR M. MATHY.

On sait que la résistance d'un corps immergé dans un fluide parfait incompressible est le produit de trois facteurs : le premier dépend de la forme du corps; le deuxième est la niasse du fluide ayant un volume égal à celui du corps ; le troisième est la différence d'accélé- ration du fluide et du corps.

La détermination du premier facteur donne lieu à de

(3)

sérieuses difficultés 5 sa valeur pour l'ellipsoïde n'est ex- primée dans les auteurs que sous forme d'intégrale; je me propose de rechercher cette expression à l'aide des fonctions elliptiques et de montrer que, dans le cas où les limites d'intégration ne sont pas des demi-périodes, les valeurs approchées sont encore applicables à la pra- tique de la même façon que les fonctions circulaires.

Soient a, b, c les trois demi-axes principaux de l'el- lipsoïde, a^> b > c; le premier facteur a< de sa résis- tance suivant l'axe des x est

r" dk

abc

1

<fk

Les valeurs des deux autres coefficients b^ et Ci se déduisent de (i) par la permutation des lettres a et b ou a et c.

La question est ramenée à trouver la valeur de

, . , x . <" •"•

- p

\ )

X ) / ( a2 -h X ) (62 H-

A cet effet, on pose

2— ac»),

L'expression (2) peut alors s'écrire i) X = | " *

- e3)

(4)

Or, si z- et

(5) De ce que

on a

Mais on

= p ^ , les

P*

> = — _ / (

sait que ( • limites

7» )

d'intégration

) ( P ^ — et)(pv

' — a d v pv — ei

seron t p

-e3)

pC-«3

il en résulte que

(7) X = — — ) ƒ fc-3~ Par intégration

Mais p^_=_oo fournit M=--O, d'où

On développe Ç ( f + tü3) et Ton remplace les dilîé- rences e3 — e2, e3 — e{ par leurs valeurs déduites de (3), et Ton obtient

On aurait de même

Y— —a

Z = ( 2 ) ( 2

(5)

( ' 7 3 )

L ' a r g u m e n t v est déterminé p a r pv =r £ ( a 2 ) On r e m a r q u e qu'il est réel et compris entre o et o>;

car :

i«' Le module * » = £!Zl£» = a\~b\ < , ;

ei— ez a'2— c2 '

2° pv = j(a2-{-b--\-c2) est plus grand que e{

ou - i ( a2+ £2 — c2).

D'un autre côté, on obtient les trois fractions -i p v

pv p'ç i p' à l'aide de (3) et (5)-, elles sont

'i pv — e-i i pv — e\

-, , bc — ca — ah égales a ? —,— ?

n a b c

En remplaçant dans (i) X par sa valeur (9), on trouve a! ; on détermine de même h] et d à l'aide de Y et Z.

Expression des valeurs approchées. — Au lieu de Ç(f), on prend son terme principal - et l'on a

11 reste à calculer v) on sait qu'il faut tenir compte du signe de e2 ou de a- -h c2 — 2 b

Premier cas : e2 <^ o. — La demi-période K se cal- cule à l'aide des Tables de Legeiidre; on sait que

* = «„ = = ^ .

1 ev — e-i a-— c2

On remarque que

Dès lors, on obtient v par la forme circulaire

c o s -^r s/a1 — c2. p = - y K <7

(6)

avec

( 1 7 4 )

i Jex <?3 — Je\ — e% i r — k'2

q = - , t 1, = rj

b —

D'où

TZi/a2— c= are.cos-2 ak1*

Second cas : ^o^>o. — Les formules précédentes s'appliquent avec changement de eK, <?2> ^3-, p-, K^Î COS en —<?3, —^2> —e\-> —Pi K-'j coshyp. Or K/ se cal- cule encore par les Tables de Legendre*, à l'aide de

On en déduit

( I I ) V= K' = are. cos hyp. -

Les formules ( c / } , (I 0) e t i11) fournissent donc le moyen de calculer X ; p o u r obtenir Y et Z, il faut con- sidérer

ab et —\ c

v a la précédente valeur ( i o ) où ( n ) .

Ellipsoïde de révolution aplati. Disque circulaire plat. — Lorsque a = 6, À2=:o et les fonctions ellip- tiques dégénèrent en fonctions circulaires. X et Y prennent la forme - et il faut leur appliquer la règle

(7)

élémentaire de la dérivation. Quant à Z« les formules de dégénérescence conduisent successivement à

/ 2 /a* 3e, \ l Z = 7~1 5TT V— C) y (a2 — c2)'2 \ c 1 ]

arc sin

1

(a2 — c2)2

Pour le disque circulaire plat, c étant très petit par rapport à a, a2 — c2 tend vers a2; d'où

( i 3 ) :

Dès lors

V y 2 '1 TU

a2 c a2 c a3

Le rapport - est très grand ; mais le second facteur de la résistance devient très petit, puisque c'est la masse du fluide ayant le volume du disque; on prend le rap- port du produit de ces deux facteurs au produit des deux facteurs relatifs à la sphère de même rayon que le disque-, le premier facteur est ^ on a ainsi

-

7T

n . .. - ( ) ~r.ac , a — c-

Rz d u d i s q u e a _K\C ">> / i _ 4 2 1 (a 7:\ \

- ( ) ~r.a2c , a — c- . de la sphère a i 4

l 3™

Ce rapport tend vers - avec c tendant vers o. D'où, si R # = R ^ = o , c'est-à-dire si le disque se meut per- pendiculairement à sou plan, sa résistance se réduit à (.5).

Ellipsoïde de révolution allongé. Double aiguille.

— Dans ce cas, b2 = c2, k2 = i et il y a dégénérescence

(8)

( '76 )

des fonctions elliptiques en fonctions hyperboliques.

Y el Z prennent la forme -•

Quant à X, on a

( X -

\

P o u r la double aiguille, c est très petit, a2— c2 tend vers a2, d'où

U7> X = i j ( . og^ - . et

18 ; at =

vt a '2

af tend vers o avec c-, coinine le volume est très petit, on peut dire que R ^ = o.

Références

Documents relatifs

Cas du fluide parfait incompressible dans le champ de pesanteur uniforme 1.. Intégration de la loi fondamentale

La coordonn´ee longitudinale x est alors l’abscisse curviligne s, la coordonn´ee y est prise le long de la normale locale (l’´equation dynamique est en revanche diff´erente, car

Sur l’étude du tenseur de Weyl dans un espace- temps contenant un fluide parfait.. Annales

Supposons que, partout, on réduise C à ses asymptotes, dans l'hypothèse où celles-ci sont réelles, c'est-à-dire, où l'indicatrice 1 est à courbures opposées; les fils rigides

C'est dans l'Ouvrage de Thomson et Tait : Natural Philosophy qu'il a été fait, pour la première fois, application des équations de Lagrange à la détermination des actions exercées

Une perte de charge est dite régulière lorsqu’elle est définie pour un tronçon de conduite parcoure par un fluide incompressible, en régime stationnaire. Elle dépend de la nature

Dans cette thèse, nous commençons par établir un cadre mathématique rigoureux et général pour la démonstration des dérivées de forme d’ordre un et deux par rapport à un

En déduire par un bilan de quantité de mouve- ment la force exercée par l'hélice sur le uide, puis la puissance fournie par l'hélice.. Retrouver ce résultat par des