contraception
Méthodes régulières
de contraception
Dispositifs intra-utérins
Au cuivre ou au lévonorgestrel
➢
Sur prescription, pose par médecin ou sage-femme
➢
Durée = 5 ans
➢
Contre-indications :
➢ Grossesse
➢ IST évolutive
➢ Malformation utérine
➢ +/- cancer du sein
➢
Risque infectieux dans les premiers mois
➢
Risque d'expulsion le 1er mois
Oestroprogestatifs
Méthode hormonale, par oral, patch ou anneau vaginal Inhibition de l'ovulation
➢
Sur prescription par médecin ou sage-femme
➢
Prise de 21 jours sur 28 en général
➢
Contre-indications :
➢ Maladies métaboliques (diabète, hyperlipidémie)
➢ HTA
➢ Atcd personnels ou familiaux de thromboses veineuses
➢ Tabagisme, age > 35 ans
➢ Obésité
➢ Migraine
Oestroprogestatifs (2)
En cas d'oubli de pilule oestroprogestative:
➢
De moins de 12h
➢ Prendre le comprimé oublié
➢ Continuer comme d'habitude la plaquette
➢
De plus de 12 h = risque de grossesse
➢ Prendre le comprimé oublié
➢ Utiliser une méthode contraceptive mécanique pendant 8 jours
➢ Continuer comme d'habitude la plaquette, enchainer la
plaquette suivante sans interruption si l'oubli intervient dans les 7 derniers jours de la plaquette
➢ Si un rapport a eu lieu dans les 5 jours précédant l'oubli prendre une méthode de rattrapage
Progestatifs
Action antigonadotrope, coagulation de la glaire cervicale, modification de l'endomètre
Microdosés (pilule ou implant) ou fortes doses (pilule ou injection)
➢
Sur prescription par médecin ou sage-femme
➢
Prise en continu pour les microdosés, 21 à 24 jours sur 28 pour les fortement dosés
➢
Contre-indications :
➢ Thrombose veineuse évolutive
Progestatifs (2)
En cas d'oubli de pilule microprogestative :
➢
De moins de 3 h :
➢ Prendre le comprimé oublié
➢ Continuer comme d'habitude la plaquette
➢
De plus de 3 h = risque de grossesse
➢ Prendre le comprimé oublié
➢ Utiliser une méthode contraceptive mécanique pendant 10 jours
➢ Si un rapport a eu lieu dans les 5 jours précédant l'oubli prendre une méthode de rattrapage
Méthodes mécaniques
Préservatifs féminin ou masculin
➢ Avec ou sans latex
➢ Lubrifiant à base d'eau
➢ Échec d'utilisation principalement lié à la pose
Capes, diaphragmes
➢ Apprentissage avec un professionnel (taille définie en cs pour les diaphragmes)
➢ Utilisation d'un spermicide conseillée
Méthodes naturelles
➢
Méthode Ogino (calcul de date de l'ovulation)
➢
Courbe de température
➢
Méthode Billings (appréciation de la glaire cervicale)
➢
Tests d'ovulation (urinaire)
➢
Méthode MAMA (aménorrhée de lactation)
Stérilisation
➢
Féminine
➢
Ligature des trompes
➢
Délai de réflexion de 4 mois, réticence des professionnels chez les femmes jeunes
➢
Masculine
➢
Vasectomie
contraception
C ontra c eption d'urgenc e
(méthodes de ra ttra pa ge)
Lévonorgestrel (Norlevo ®)
Progestatif pur
➢ Retarde l'ovulation, sans action sur la muqueuse
➢ Contre-indication : phlébite évolutive, allergie, allaitement maternel (arrêt de 12h)
➢ Sans prescription, remboursée à 65% si prescrite, gratuite pour les mineures
➢ 1 cp à prendre le plus tôt possible dans les 72h suivant le RS
➢ Survenue des règles :
➢ 50% à la date prévue
➢ 35% à l'avance
➢ 15% en retard
➢ Si retard de règles de plus de 5 jours = test de grossesse
Usipristal acétate (EllaOne®) Anti-progestatif
➢ Inhibe ou retarde l'ovulation, même si le pic de LH est enclenché
➢ Action plus longue = 5 jours
➢ Sur prescription médicale, remboursée à 65 %
➢ Contre-indication : grossesse avérée, allaitement maternel (arrêt de 36h)
➢ Attention : diminution de l'efficacité de la contraception hormonale habituelle
➢ Survenue des règles
➢ 80% à la date prévue
➢ 7 % > 7 jours d'avance
➢ 13% > 7 jours de retard
Dispositif intra-utérin au cuivre
Stérilet au cuivre
➢
Pose dans les 5 jours qui suivent le RS par un médecin ou une sage-femme
➢
Très bonne efficacité
➢
Permet en même temps de débuter une contraception
régulière
Interruption volontaire de grossesse
Rappel de la loi
Les différentes méthodes
Aspect législatif
➢
Permise en France depuis la loi Veil (1975) et encadrée par la loi de 1979 (article L.2212-1 du Code de la santé publique)
➢
Délai légal = 14 semaines d'aménorrhée (SA)
➢ Médicamenteuse jusqu'à 49 jours (soit 7 SA)
➢ Par aspiration (chirurgicale) au delà
➢
Prise en charge en partie par la sécurité sociale
➢
Dans un centre d'orthogénie ou en ville si médicamenteux, toujours pratiquée par un médecin
➢
Les mineures ne sont pas obligées d'avoir l'autorisation de
leurs parents, mais dans ce cas doivent être accompagnées
d'une personne majeure de leur choix
Organisation du suivi
➢
Entretiens pré-IVG
➢ 2 entretiens médicaux, séparés d'au moins 7 jours (délai de réflexion)
➢ Le 1er permet de dater précisément la grossesse (écho) et d'informer la femme sur les méthodes utilisées, les risques et effets secondaires
➢ Lors du 2ème entretien la femme confirme sa demande d'IVG par écrit, le médecin lui explique la méthode retenue et planifie son déroulement.
➢ L'entretien psychosocial n'est plus obligatoire, sauf pour les mineures. Il est en général réalisé par un(e) conseiller(ère) conjugal(e)
➢ Consultation d'anesthésie pour la méthode chirurgicale
Organisation du suivi (2)
➢
Entretien post IVG
➢ Environ 2-3 semaines après l'IVG
➢ Entretien et examen médical permettant de s'assurer des suites simples de l'IVG, et la mise en place d'une contraception
efficace et régulière
➢ Entretien psychosocial si la femme le souhaite
IVG médicamenteuse
➢
Jusqu'à 7 SA, en ville (MG rattaché à un centre
d'orthogénie) ou en centre d'orthogénie, privé ou public
➢
Prise de 2 médicaments :
➢
prise de mifépristone (RU486)
➢
36h à 48h après, prise de prostaglandine (= misoprostol), surveillance pendant qq heures puis retour à domicile.
Expulsion dans les 72h
➢
14 à 21 jours après, vérification par le médecin de
l'interruption de grossesse (échec dans environ 5 % des cas)
➢
Début de la contraception immédiatement
IVG par aspiration
➢
Méthode chirurgicale, sous AG ou anesthésie locale
➢
Dilatation du col (prise médicamenteuse et/ou dilatation mécanique) puis Aspiration +/- curetage sous anesthésie
➢
Complications :
➢ Rétention à l'origine d'hémorragie, d'infection
➢ Infection
➢ Synéchies (adhérences utérines)
➢ Perforation utérine
➢
Début de la contraception immédiatement
Accouchement sous secret
Aspects législatifs
Principe
Lors d'un accouchement dans un établissement de santé (public et privé, conventionné ou non), une femme qui souhaite garder l'anonymat peut
demander le secret de son admission et de son identité.
La femme peut à tout moment lever le secret de son identité
(article 326 du Code Civil)
Modalités
Lors de son admission dans l'établissement de santé, la femme est informée sur :
➢ les conséquences de l'abandon de l'enfant,
➢ sur l'importance pour celui-ci qu'ont les informations sur son histoire et son origine (possibilité de laisser des informations sur sa santé et celle du père, les origines de l'enfant, les
circonstances de la naissance de l'enfant, et de laisser son
identité, sous pli cacheté). La mère peut aussi donner un (des) prénom(s) à l'enfant.
➢ La date et l'heure de naissance, le lieu, le sexe, et les prénoms éventuellement choisis par la femme, sont notés à l'extérieur du pli
(article L222-6 du code de l'action sociale et des familles)
Modalités (2)
Prise en charge financière de l'hébergement et de l'accouchement par l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE)
Possibilité d'accompagnement psychosocial, par
l'ASE, sur demande de la femme ou avec son
accord
Devenir de l'enfant
➢
L'enfant est laissé par la femme à l'adoption, il est remis à l'ASE ou à un organisme français agréé pour l'adoption
➢
L'enfant est adoptable au bout de 2 mois,
= délai de rétractation de la femme
Accès aux origines
➢
Les informations sont recueillies dans un pli cacheté, sous la responsabilité du directeur de
l'établissement où a lieu la naissance, qui le remet au Conseil Général
➢
A la demande du Conseil National de l'Accès aux Origines Personnelles (CNAOP), le pli peut lui être remis, et les informations divulguées à la
demande des parties selon des conditions strictes.
(Loi du 22 janvier 2002)
Accès aux origines (2)
Le Conseil national pour l'accès aux origines personnelles reçoit :
➢ La demande d'accès à la connaissance des origines de l'enfant formulée : - s'il est majeur, par celui-ci ;
- s'il est mineur, et qu'il a atteint l'âge de discernement, par celui-ci avec l'accord de ses représentants légaux ;
- s'il et majeur placé sous tutelle, par son tuteur ;
- s'il est décédé, par ses descendants en ligne directe majeurs ;
➢ La déclaration de la mère ou, le cas échéant, du père de naissance par laquelle chacun d'entre eux autorise la levée du secret de sa propre identité ;
➢ Les déclarations d'identité formulées par leurs ascendants, leurs descendants et leurs collatéraux privilégiés ;
➢ La demande du père ou de la mère de naissance s'enquérant de leur recherche éventuelle par l'enfant.