• Aucun résultat trouvé

Archéologie de la violence

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Archéologie de la violence"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

vvv v

Ce colloque est organisé avec le soutien de Sciences Humaines et France Culture Plus.

Il bénéficie du label national «Centenaire».

Musée du Louvre-Lens 99 rue Paul Bert 62300 Lens, France +33 (0)3 21 18 62 62 Accès libre sur réservation dans la limite des places disponibles

Réservation conseillée sur www.inrap.fr

ARCHÉOLOGIE DE LA VIOLENCE

VIOLENCE DE GUERRE, VIOLENCE DE MASSE À l’occasion de l’exposition « Les Désastres de la guerre 1800-2014 » présentée au Musée du Louvre-Lens du 28 mai au 6 octobre 2014, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), et le Musée du Louvre-Lens organisent un colloque intitulé « Archéologie de la violence-violence de guerre, violence de masse ». Ce colloque a pour ambition d’évaluer l’apport de l’archéologie à la recherche sur les violences collectives et sur la guerre, et de montrer comment elle peut contribuer aux débats contemporains.

Son approche anthropologique a libéré la recherche des contraintes de l’histoire militaire et stratégique et offre aujourd’hui de nouvelles méthodologies et approches théoriques sur la nature de l’expérience de guerre vécue, tant par les combattants que par les civils.

Ce colloque est par ailleurs l’occasion d’un dialogue avec les sciences sociales et l’histoire de l’art, dans une perspective internationale.

L’archéologie, par la documentation considérable qu’elle apporte sur l’expérience de guerre

et la réalité de la violence renouvelle ainsi notre compréhension de la guerre, de la préhistoire aux conflits contemporains.

Le colloque se déroulera en anglais et en français avec traduction simultanée.

La direction scientifique est assurée par Jean Guilaine, membre de l’Institut, professeur honoraire au Collège de France (1994-2007) et Jacques Sémelin, directeur de recherche au

CNRS

,

CERI

-Sciences Po.

Couverture : « La bataille du Mans » de Jean Sorieul, 1852, clics Musées du Mans, conservation, Le Mans, Musée de Tessé ; Le charnier du Mans © Alain Szczuczynski, Inrap · Conception graphique LM communiquer & assocs – © Inrap 2014

ARCHÉ

OLOGIE DE LA V

IOLENCE

VIOLENCE DEGUERRE VIOLENCE DE MASSE

Colloque international organisé par

l’Inrap et le Musée du Louvre-Lens 2, 3, 4 octobre 2014

À la Scène du Musée du Louvre-Lens

Accès

En voiture Autoroutes A1 - E17 (Lille-Paris) et A26 - E15 (Calais-Reims) En train Gare de Lens, TGV Paris-Dunkerque et de nombreuses liaisons régionales.

Une navette dessert directement le musée depuis la gare de Lens.

Chemin piéton paysager entre la gare et le musée (20 mn environ).

Lens

Lille

A1 - E17 E15

A26 A21

versParis

versReims Calaisvers

MUSÉE LOUVRE-LENS

route d e Béth

une

av. du 4 Septembre

A21 route d

e la B ase rue Paul Bert

rue de Londres

av. Alfred Maes av. F

ra ois M

itterrand

route

d’Arras

GARESNCF

LENS Gestes de fouille,

les charniers du Mans

© Alain Szczuczynski, Inrap

(2)

JEUDI 2 OCTOBRE 2014 La Scène, Musée du Louvre-Lens

Ouverture

Introductions

Comment des individus que rien ne distingue de la population globale peuvent-ils se muer en tueurs de masse ? Comment des « hommes ordinaires », deviennent t-ils des tueurs, commettant des atrocités, dans un contexte de conflit armé ? Dans quels champs disciplinaires l’archéologie des conflits s’est-elle déployée ?

JEAN GUILAINE,membre de l’Institut, et JACQUES SÉMELIN, CERI-Sciences Po, CNRS Pourquoi des hommes ordinaires tuent-ils ? Le cas des responsables de la Shoah

CHRISTOPHER BROWNING, université de North Carolina Thèmes et théories de l’archéologie

des conflits modernes

GABRIEL MOSHENSKA,university college de Londres Discussions avec le public

Déjeuner libre

Et la guerre commença …

Quelles sont les origines de la guerre ? La violence est-elle inhérente aux sociétés humaines ? La violence est-elle inséparable de la guerre ou existe-t-il une violence avant la guerre ?

Que peuvent nous dire les traces que nous découvrons ? Quand la guerre commença -t-elle ? Nous sommes sur les traces de la guerre, aux temps préhistoriques…

Président de séance

JEAN GUILAINE,membre de l’Institut

La guerre a-t-elle existé au Paléolithique ?

MARYLÈNE PATOU-MATHIS,département préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle, CNRS

Traces de violence dans les premières sociétés européennes : l’exemple de Asparn / Schletz (5 000 av. J.-C.)

MARIA TESCHLER-NICOLA, muséum d’histoire naturelle de Vienne Discussions avec le public

Pause 11h00

11h30

13h00

14h30

15h45

Urbanisation ancienne, tensions sociales et violence : les fosses communes de Tell Brak (Syrie, IVe millénaire av. J.-C.)

AUGUSTA MCMAHON,université de Cambridge

Guerre et mort à Himère : les tombes de soldats grecs tués dans les batailles de 480 et 409 av. J.-C.

STEFANO VASSALO,superintendant pour l’archéologie de Palerme Discussions avec le public

Violence de guerre, violence de masse : questions de méthode

Alors que l’histoire se fonde sur les archives ou les témoignages, quelle(s) violence(s) l’archéologie révèle t-elle ? Quelles traces de violence sont utilisées par l’archéologie ? Que disent les traces et que peut-on en conclure ? Quelles méthodes ? Quelles en

sont les limites ? Quels enjeux pour l’archéologie ?

Président de séance

ANNE LEHOËRFF,université de Lille

Rituels d’après-guerre en Scandinavie au Ier siècle ap. J.-C. : des guerriers sacrifiés dans les zones humides de Alken-Enge, Jutland-Central (Danemark)

MADS KAHLER HOLST,Aahrus université

Application de modèles stratégiques modernes aux champs de bataille de Little Big Horn et de la Red River War (guerres indiennes, États-Unis, XIXe siècle)

DOUGLAS D. SCOTT,université du Nebraska-Lincoln et Colorado Discussions avec le public

VENDREDI 3 OCTOBRE 2014 La Scène, Musée du Louvre-Lens

Violence de guerre, violence de masse : questions de méthode (suite)

Échec et mat : comparaison de traces trouvées sur le squelette de Richard III avec d’autres blessures laissées par des armes médiévales

TIM SUTHERLAND,université d’York

Les sépultures multiples à recrutement militaire : le regard de l’anthropologue

MICHEL SIGNOLI,ADESAMU-EFS-CNRS, Marseille

Des armes à la guerre : méthodes et principes de reconnaissance d’un « état » de guerre chez les Celtes

GÉRARD BATAILLE, Inrap Discussions avec le public Pause

L’avènement de la guerre totale

Le XIXe siècle a préparé l’avènement de ce qu’on appellera la « guerre totale », un creuset dans lequel les esprits se sont accoutumés à un haut niveau de violence.

En effet, c’est dès le début du XIXe siècle que se dessinent les prémices de la guerre totale, en particulier avec la guerre de Vendée (1793-1796) et la Révolution française, les campagnes napoléoniennes (guerre d’indépendance espagnole 1808-1814), et les violences coloniales (guerre des Boers 1899-1902). Certains conflits comme la guerre de Trente Ans (1618-1648) en sont-ils des prémices ? La guerre totale conduit-elle au « siècle des génocides » ?

Président de séance

DAVID EL KENZ,université de Bourgogne

Paysans et soldats : archéologie de villages désertés pendant la guerre de Trente Ans en Bohême (1618-1648)

PAVEL VAREKA,université d’Ouest-Bohème à Pilsen Archéologie de la bataille du Mans des 12 et 13 décembre 1793 : les corps témoins du conflit ?

ÉLODIE CABOT, Inrap Discussions avec le public Déjeuner libre

L’exécution de masse de soldats français à Valence pendant la guerre d’indépendance en Espagne (1808-1814)

MARCOS MIQUEL-FEUCHT,université de Valence Traces de l’esclavage – l’histoire oubliée de civils indigènes dans les camps de concentration britanniques pendant la guerre des Boers (Afrique du Sud, 1899-1902)

GARTH BENNEYWORTH,muséum McGregor, Afrique du Sud Discussions avec le public

Pause

Grande Guerre, une vision renouvelée de l’hécatombe à partir de l’archéologie

GILLES PRILAUX, Inrap,YVES DESFOSSÉS,service régional de l’archéologie Champagne Ardennes,etALAIN JACQUES, service archéologique de la ville d’Arras

La mort des ruines

ALAIN SCHNAPP,université Paris 1 Discussions avec le public

Visite libre de l’exposition « Les Désastres de la guerre. 1800-2014 »

SAMEDI 4 OCTOBRE 2014 La Scène, Musée du Louvre-Lens

L’âge des extrêmes

Alors que l’historiographie des conflits contemporains a connu un tournant, l’attention se porte moins sur les causes et les conséquences politiques des guerres et des dictatures que sur la nature même de la violence de masse, de ses acteurs, de son économie interne. C’est ainsi que l’archéologie s’est déployée dans le « médico-légal » (forensic archeology). Il s’agit de l’application des principes, des techniques, et des méthodes de l’archéologie dans un contexte légal, lié ou non à des procédures en cours de justice ou de récupération de la mémoire.

Sur quels enjeux l’archéologie se mobilise-t-elle dans le cadre de ces conflits contemporains, très diversifiés ? Qu’apporte-t-elle de nouveau ?

Président de séance

JACQUES SÉMELIN,CERI-Sciences Po, CNRS

Bataille de Fromelles (1916) : nommer les Morts, l’identification des morts au combat pendant la Première Guerre mondiale

MARGARET COX,PhD, Inforce Foundation, Cranfield Forensic Centre, Cranfield University, Shrivenham

Violence physique, violence symbolique : archéologie de la guerre en Espagne (1936-1975)

ALFREDO GONZÁLEZ-RUIBAL,Institut des sciences du patrimoine, Conseil supérieur espagnol de la recherche scientifique CSIC Discussions avec le public

Pause

Une cartographie de la terreur nazie :

études archéologiques dans les camps de travail et d’extermination de Treblinka

CAROLINE STURDY COLLS,université de Staffordshire Rassembler les pièces : exhumations de personnes disparues pendant le conflit en Bosnie-Herzégovine

ADMIR JUGO,Goldsmiths/université de Londres, et université de Sarajevo

Discussions avec le public Déjeuner libre

Application de l’archéologie médico-légale aux enquêtes sur les cas de violence politique, ethnique ou religieuse : un équilibre de 30 ans

LUIS FONDEBRIDER, équipe argentine d’archéologie médico-légale(EAAF)

Rwanda, 1994-2014 : la photographie à l’épreuve des cadavres. Une anthropologie des images du génocide des Tutsi

NATHAN RÉRA, LabexCAP, HICSA/INHA Discussions avec le public Pause

Conclusions

LAURENCE BERTRAND DORLÉAC,centre d’histoire de Sciences Po JEAN GUILAINE, membre de l’Institut

JACQUES SÉMELIN,CNRS, CERI-Sciences Po 16h15

17h30 -18h30

9h30

11h30

12h00

18h00

9h30

11h00

11h30

13h00 14h30

16h00

16h30 -17h30

13h00 14h30

16h00

16h30 17h00

Références

Documents relatifs

To research macroscopic mass transport characteristics of porous media, a lattice Boltzmann method (LBM) approach was utilized to calculate asymptotic

More than half of countries surveyed reported gathering data on intimate partner and sexual violence; however, less than half of countries reported conducting

The Global status report on violence prevention 2014 shows that many countries have begun to implement prevention programmes and victim services, and to develop the national

L’ossuaire de Douaumont recueille les dépouilles non identifiées d’au moins 130 000 soldats tués durant la bataille de 1916. A gauche : le 17 septembre 1927 a lieu le transfert

The authors of [1] propose an audio-visual approach to video genre classification using con- tent descriptors that exploit audio, color, temporal, and contour in- formation

A partir de tout ce qui a été vu dans cette leçon, comment pourrions-nous définir ce qu’est la violence de masse ?.. A partir de tout ce qui a été vu dans cette leçon, comment

Toutes choses égales par ailleurs et tout comparatisme à éviter, cela rappelle la notion de « guerre du Droit » utilisée au Moyen - Âge chrétien dans une longue bataille

Toutes choses égales par ailleurs et tout comparatisme à éviter, cela rappelle la notion de « guerre du Droit » utilisée au Moyen - Âge chrétien dans une longue bataille