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Texte intégral

(1)

www.fao.org

Représentation de la FAO au Cameroun 335, rue 1810 Bastos, BP 281 Yaoundé Tél. (+237) 222 21 12 42 / 677 48 60 09,

Fax (+237) 222 20 48 11 Email: FAO-CM@fao.org

CAMEROUN

(2)

Sommaire &

EQUIPE DE

R É D A C T I O N

N° 12 Janvier- Février 2015

D irecteur de publication Maï Moussa Abari

R édacteur en Chef Abdourahman Zourmba

Comité de Rédaction Jérémie Payang Julius Fon Amadou NCharé Atanga Felicitas

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2015

La campagne est lancée sous le signe de la

distribution des semences.

CCAFRICA 21

Evaluation des mandats camerounais.

MANGROVES

Les activités menées durant la période janvier à février 2015

RACINES ET TUBERCULES

$PpOLRUDWLRQGHODÀOLqUHHQ Afrique

ASSIST CENTR

/H&DP centrafr

P.05

P.08

P.12

(3)

Editorial

&

L

a douzième édition de votre bulletin bi- mestriel qui en est la première de cette année 2015 se présente sous un format nouveau dans sa forme mais égale- ment riche dans son contenu. Nos bulletins et autres publications de la FAO au Cameroun seront bientôt disponibles en ligne.

Au menu de la présente édition, vous découvrirez les principales activités mises en œuvre par notre Bureau qui au cours des deux derniers mois. Certains des événements sont de portée régionale tels que la vingt et unième session du comité FAO/OMS du codex pour l’Afrique tenue a Yaoundé au cours de la dernière décade du mois de Janvier 2015 et le lancement du projet régional sur le renforce- ment des relations commerciales entre les pe- tits acteurs et les acheteurs dans la filière de racines et tubercules dont le lancement de la composante nationale est intervenu au cours du mois de Février 2015. Les autres projets en cours d’exécution ou qui ont clôturé leurs activités au cours du bimestre écoulé seront également au menu de cette édition.

Enfin d’autres événements nationaux non moins importants auxquels la Représentation a été associée y figureront également en bonne place comme c’est le cas du lancement de la campagne agricole pour la partie méridionale du Cameroun qui a eu lieu à Buea le Jeudi 19 Février 2015 .Nous restons comme toujours à l’écoute de nos lecteurs pour partager avec nous leurs commentaires et critiques qui nous permettront de répondre davantage à leur desiderata.

Bonne lecture à tous et à toutes !

Par M. Maï Moussa Abari

Représentant de la FAO au Cameroun

ELEVAGE

Appui a l’amelioration du controle des maladies

transfrontalieres du betail objet du commerce

PROJET OSRO/

CMR/401/CHA

$SSXLDX[SRSXODWLRQV du Logone et Chari dans O·([WUrPH1RUGGX&DPHURXQ

TANCE D’URGENCE AUX REFUGIES

RAFRICAINS ET AUX POPULATIONS HOTES

PHURXQIDLWIDFHjXQDIÁX[LPSRUWDQWGHUpIXJLpV ricains depuis janvier 2014.

P.06

P.10

P.13

(4)

L

e ministre camerounais de l’Agri- culture, Essimi Menyé, a procédé au lancement officiel de la campagne agricole 2015 pour la partie méri- dionale du Cameroun le 19 Février 2015 a Buea dans la région du Sud-Ouest. La présente campagne est placée selon les autorités sous le signe de la distribution de semences améliorées, afin d’augmen- ter la production agricole. C’est dans cette optique qu’à l’occasion de ce lancement officiel, une unité de traitement et de conditionnement des semences amélio- rées a été inaugurée dans la localité de Muyuka dans la région du Sud-Ouest.

Pour cette année, le ministère de l’Agri- culture et du Développement Rural se donne pour objectif la distribution de 900 tonnes de semences améliorées de maïs, 1100 tonnes de semences de pommes de terre, 2,5 millions de plants de ba-

nane-plantain et 400 000 plants d’arbres fruitiers.

« Le Cameroun opte pour la vulga- risation et la promotion des semences améliorées à travers le pays dès cette année afin d’améliorer les rende- ments agricoles selon le ministre de l’Agriculture et de du Développement rural »

L’ambition affichée est de tirer meil- leure partie du potentiel important dont regorge le pays afin d’améliorer la productivité agricole en s’attaquant aux contraintes qui constituent de nos jours de grands handicaps a l’augmentation de la production agricole que sont l’insuffi- sance et la mauvaise qualité du matériel végétal, la faible mécanisation de l’agri- culture et l’accès difficile au financement dans le secteur pour ne citer que ceux-là.

LL

Campagne Agricole 2015

La campagne est lancée sous le signe de la distribution des semences

Essimi Menye Ministre camerounais de l’Agriculture

(5)

Les travaux de la 21e session du Comité FAO/OMS de Coordination pour l’Afrique (CCAFRICA) se sont déroulés du mardi 27 janvier au Vendredi 30 Janvier 2015 à Yaoundé, capitale du Cameroun.

Renforcer la sécurité sanitaire des aliments à travers le Codex

Alimentarius

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre re- présenté par Mr Emmanuel Bonde, Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique entouré pour la circonstance du Coordonnateur du Comité FAO/OMS de Coordination pour l’Afrique Mr Charles Boto A Ngon, de la Présidente de la Commission du Codex Alimentarius Ms Awilo Ochieng Pernet, du Représentant du Bureau sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Mr Dan Rugabira et de la Représentante du Secrétariat mondial de l’OMS qui ont, chacun à leur tour, situé l’importance de la tenue de cette session . Cette vingt et unième session du Comité FAO/OMS de Coordination pour l’Afrique a enregistré la participation de nombreuses déléga- tions africaines, des représentants de la communauté internationale ainsi que plusieurs autres invités.

Pour le pays hôte appelé à céder le fauteuil en juillet prochain après deux mandats successifs, les différentes activi- tés menées grâce notamment aux pro- jets financés par la FAO dans le cadre du Programme de coopération technique ont permis «de poser les jalons sur les- quels reposeront les bases des systèmes nationaux de contrôle des aliments afin d’assurer les bonnes pratiques de préven- tion dans la chaîne alimentaire »

Prenant la parole en cette circonstance ,Le Coordonnateur CCAFRICA a insisté sur les progrès accomplis en relevant notam- ment « l’amélioration significative, grâce à la dynamique impulsée par le Cameroun, de la participation des pays africains aux travaux de Codex Alimentarius ces der- nières années en terme de nombre et de qualité des contributions des délégués africains ainsi que l’harmonisation des positions nationales ». Mr Charles Botot A Ngon a appelé les uns et les autres a une appropriation et une saine application des normes en matière de sécurité sani- taire des aliments.

Parlant au nom de la FAO Mr Dan Rugabira a assuré les participants de l’engagement de l’institution qu’il repré- sente à accompagner par le passé les pays africains afin de les amener a jouer pleinement le rôle au sein des différentes commission du codex à tous les niveaux.

Dans son adresse, la représentante de

l’OMS a exhorté «tous les pays membres du CCAFRICA à saisir le thème de la Journée Mondiale de la Santé 2015 dédié à la sécurité sanitaire des aliments pour mobiliser toutes les ressources dispo- nibles afin de mettre en valeur les enjeux de ce thème ».

Apres la cérémonie d’ouverture, les travaux se sont poursuivis par la présen- tation en séance plénière des avancées, des difficultés et des priorités par les dé- légués des pays. La présente session du comité FAO/OMS de coordination du co- dex alimentarius pour l’Afrique a été mise à profit pour examiner notamment la version provisoire du « plan stratégique»

transmis au Secrétariat technique par le Kenya et le Cameroun commis en 2013 pour son élaboration. Ce plan stratégique comporte quatre objectifs :

r La participation des pays africains aux tra- vaux du Codex Alimentarius ;

r L’élaboration des normes régionales ; r La pérennisation des activités du CCAFRICA ; r Et l’utilisation des normes Codex pour amé-

liorer la qualité des aliments.

Les travaux de cette 21ème session du CCAFRICA se sont achevés sur une note de satisfaction générale.

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-

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CCAFRICA 21

Evaluation des mandats camerounais

5

(6)

S

Suite au conflit en République Centrafricaine, le Cameroun fait face à un afflux important de réfugiés centrafricains depuis janvier 2014. Les statistiques disponibles au Haut Commissariat des Réfugiés, HCR indiquent qu’il y a eu 102 795 nouveaux réfugiés centrafricains arrivés depuis janvier 2014.

Il faudrait ajouter à ce nombre environ 30 000 réfugiés non en- core enregistrés. Ceci porte le nombre de réfugiés centrafricains enregistrés au Cameroun à 211 023, dont 102 112 anciens cas arrivés depuis 2004. Cet afflux important à pour conséquence la menace de l’insécurité alimentaire sur les populations des zones d’accueilles de ces réfugiés. C’est dans ce contexte que le Gouvernement du Cameroun a sollicité l’appui d’urgence de la FAO afin de fournir une assistance d’urgence aux réfugiés et po- pulations hôtes vulnérables d’où le projet: Assistance d’urgence aux populations centrafricains et aux populations hôtes. Cette assistance a consisté en la fourniture en semence des cultures maraichères (Morelle noire, Gombo, Pastèque, laitue, Tomate et Piment) ; des fertilisants (engrais et urée) ; du petit matériel (houe, machette, arrosoir et fils barbelés) à 4700 bénéficiaires (refugiés et populations hôtes) repartis dans 10 sites des localités d’accueil. En plus du volet de production, le projet comporte également un volet transformation qui consiste en la construc- tion des abris et à l’installation des unités de transformation.

Plus de 100 ha ont été emblavés avec les différentes spécu- lations distribuées au grand soulagement des bénéficiaires qui ont non seulement amélioré leur régime alimentaire grâce a la disponibilité des aliments frais mais aussi leur pouvoir d’achat grâce aux revenus procurés par la vente des légumes sur les marchés des régions concernées. Au- delà de l’urgence de parer au plus pressé, le fait pour le projet d’avoir installé des unités de transformation des produits agricoles au niveau des villages a été fortement apprécié tant par les refugiés que les populations

hôtes . Les témoignages recueillis auprès de certains bénéfi- ciaires traduisent a merveille leur satisfaction par rapport aux résultats probants de ce projet.

S S

D’URGENCE AUX REFUGIES CENTRAFRICAINS ET AUX POPULATIONS HOTES

ASSISTANCE

(7)

Témoignage:

%pQpÀFLDLUHVVXUO·XWLOLWpGHV récoltes

«La situation est différente en 2014. Dès l’arrivée massive des réfugiés centrafricains à l’Est-Cameroun les 6 premiers mois, les conditions de nutrition sont précaires dans les villages envahis.

L’accès difficile a ux aliments essentiels pour la survie de plus de 100 mille personnes les expose à la faim et à la malnutrition. De même les populations d’accueil, déjà vulnérables elles aussi, n’en sont pas épargnées.

C’est alors qu’une solution adaptée sollicitée par le gouverne- ment camerounais auprès de la FAO va faire de ces réfugiés de pe- tits producteurs agro-alimentaires à travers le projet d’Assistance d’urgence aux réfugiés centrafricains et aux populations hôtes.»

Témoignage:

%pQpÀFLDLUH

«25 km plus loin, le site agricole de Lolo n’a pas posé un pro- blème d’irrigation. La bande de terre de plusieurs hectares côtoie une mangrove. Ici, les réfugiés organisés en groupes mixtes de

15 à 30 personnes ont choisi la morelle noire, la laitue, la pas- tèque et d’autres cultures de leur préférence pour pouvoir varier l’alimentation. Les agriculteurs de circonstances sont de tous les âges : les petits enfants, les femmes et les personnes âgées vont consommer le fruit de leur dur labeur au moment des récoltes.

D’autres vont se partager les retombées du surplus de produits mis en vente sur le petit marché local.»

Témoignage:

%pQpÀFLDLUH

«Au-delà de la simple consommation les produits agricoles ravitaillent les marchés locaux.»

Témoignage:

Président MBILE

«Les services des unités de transformation sont ouverts aus- si bien aux réfugiés qu’aux populations hôtes. Le bénéfice des recettes quotidiennes pourra faciliter la mise en place d’autres activités génératrices de revenus»

7

(8)

L

e projet de gestion communautaire et de conservation des écosys- tèmes de mangroves au Cameroun vise deux objectifs à savoir : renfor- cer la conservation de la biodiversité et réduire la dégradation des écosystèmes de la mangrove ; et assurer une durabilité à long terme des moyens de subsistance des communautés locales qui vivent dans et autour des zones de mangroves.

Les activités menées durant la période janvier à février 2015 selon les compo- santes sont :

R

ENFORCEMENTPOLITIQUE INSTITUTIONNEL

La vulgarisation du document de la Stratégie National et Plan de Gestion Durable des Mangroves et des Ecosystèmes Côtières du Cameroun « boussole commune vision 2025» a été réalisée. Ledit document est aussi dis- ponible sur http://www.minep.gov.cm/

index.php?option.

Le présent document comprend les axes stratégique suivantes :

Axe stratégique i : Réduction des pres- sions anthropiques dans les mangroves et les écosystèmes côtiers

Axe stratégique ii : Exploitation des ressources des mangroves et des éco- systèmes côtiers dans le cadre d’un plan d’aménagement ou de gestion

Axe stratégique iii : Amélioration des conditions de vie/subsistance des popu- lations riveraines

Axe stratégique iv : Développement de la recherche scientifique sur les mangro- ves et les écosystèmes côtiers

C

RÉATIOND

AIRESPROTÉGÉES

DEMANGROVES

L’ONG, CWCS et certaines partenaires notamment l’Institut des Sciences Halieutiques de Douala s’attellent pour appuyer le processus de classement du site Ramsar de Nkam-Wouri. Ainsi, suite à des missions de suivis un atelier de resti- tution s’est tenu du 6 au 8 janvier 2015, à Yabassi avec la participation d’une soixan-

GCP/CMR/030/GFF

« SUSTAINABLE COMMUNITY BASED MANAGEMENT AND CONSERVATION OF MANGROVE ECOSYSTEMS IN CAMEROON »

MANGROVES

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(9)

taine de personnes. L’atelier a été organisé pour permettre au Point Focal National et autres experts des zones humides d’ap- précier les sites spécifiques de la zone pro- pices à la création d’un site Ramsar, et de restituer les résultats des données collec- tées afin d’améliorer la qualité d’informa- tions sur la fiche et la suite du processus de classement du site Ramsar. Au terme de l’atelier de restitution des résultats de col- lecte des données du fleuve Nkam en vue de proposer le Nkam comme site Ramsar il ressort que :

Les participants ont été satisfaits de la richesse des résultats obtenus (site très diversifié avec les espèces et sites spéci- fiques, endémiques, d’autres menacées, l’importance pour la population n’est plus à démontrer. Les améliorations ont été for- mulées pour la finalisation du rapport du projet de création du site Ramsar Nkam – Wouri.

G

ESTIONDURABLEDE

RESSOURCESDELA MANGROVE Les particularités des forêts commu- nautaires de mangrove contrairement au forêt de terre ferme imposent des mesures d’aménagement qui prennent en compte les problèmes spécifiques aux mangroves.

Ainsi, la planification et la gestion des ac- tivités dans les forêts communautaires de mangroves nécessitent une approche col- laborative qui implique différentes admi- nistrations, acteurs et parties prenantes. Le processus d’élaboration du plan simple de gestion et de sa mise en œuvre doit être participatif, souple, transparent et sou- cieux de satisfaire à la fois les exigences des populations riveraines et le respect de l’environnement. A cause de la complexité de l’écosystème de mangrove et des pro- blèmes spécifiques qu’on y rencontre, la planification des actions à entreprendre dans le cadre de gestion de cet environ- nement doit être guidée par l’adoption d’une approche de gestion intégrée et la prise en compte d’un certains nombres d’aspects propres aux mangroves. C’est dans ce cadre que l’ONG, Cameroun Ecologie, a élaborée le canevas des plans simples de gestion des forêts communau-

taires de mangroves.

Ainsi, le guide d’éla- boration du Plan Simple de Gestion (section 6 du Manuel d e P r o c é d u r e s d’Attribution et de Gestion des Forêts Communautaires) comportera 10 cha- pitres. Toutes fois, en plus des dix le guide

intègrera des chapitres sur les spécificités de la forêt de mangroves d’une part et sur les mesures d’aménagement pour pallier aux problèmes spécifiques rencontrés dans cette forêt de mangroves d’autre part.

Dans le cadre de la gestion des espèces ligneuse de mangrove, une mission conjointe OPED et CWCS pour la recon- naisse et sélection de sites de reboisement en novembre 2014, a révélée quelque 17 sites de mangroves couvrant plus de 1650 ha. Toutefois, ces mangroves révèlent dif- férentes caractéristiques du peuplement, l’état, les pressions, les impacts et le niveau de la restauration. Les sites potentiels de restauration trouvés dans les quatre subdi- visions couvrent plus de 300 ha: 60 ha en Lokoundje, 100 ha à Kribi I, 30 ha Kribi II et plus de 100 ha dans la région de Campo.

Avec ces acquis, le partenaire OPED, s’est attelée réhabiliter avec l’espèce ligneuse : Rhizophora racemosa à travers la produc- tion de la mise sur pied d’une pépinière de plus 2 200 sur le site de Mpolongwé. La mise en terre de 2126 palétuviers pour un écartement de 2,5 m soit approximative 1, 3286 ha, s’est faite du 15 au 23 Janvier 2015. Le site et les plantes mise en terre feront l’objet du suivi des paramètres éco- logique et océanographique.

G

ESTIONETSUIVIDUPROJET

:

La mise en œuvre de la matrice de suivi du projet a été engagée en 2015. Apres la sélection des sites et l’élaboration des outils et indicateurs en décembre dernier, la collecte des données bioécologique et socioéconomique autres que celui pro- duit par les partenaires suit son cours avec

l’installation des stations de sédi- mentation et la marée dans le site de Mpolongwé, Kribi. Depuis, le 18 février dernier, le suivi de dyna- mique de la ma- rée et la sédimen- tation s’effectue.

Une mission de suivi a été effectuée auprès des partenaires (OPED, CWCS, CamEco) et l’équipe de gestion du projet basé à Kribi par l’équipe de coordination du MINEPDED pour s’assuré de la mise en œuvre des activités du projet conformé- ment au PTAB 2014. Au terme de cette mission, il en ressort qu’il y a des avancés significative des activités sur le terrain malgré la période de six mois de mise en œuvre.

D’autre part, la salle de conférence de l’Hôtel Atlantic à Kribi, Département de l’Océan, région du Sud, a accueilli du 02 au 04 février 2015, les réunions de planifi- cation de l’année 3 et la troisième réunion du Comité Technique de Pilotage du projet GCP/CMR/030/GEF. Ainsi, s’était l’occasion pour les partenaires de mise en œuvre (MINEPDED, MINFOF, Cam-Eco, CWCS et OPED) de connaître la dynamique des ac- tivités inscrites au Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) de l’an 2014 et de faire une planification pour le compte de l’an 2015.

Au bout des trois journées de travaux le rapport de mise œuvre de la planification de l’année 2 et planification de l’année 3 ont été validés avec quelques recomman- dations faites.

Julius NIBA FON J-Hude E. MOUDINGO Kribi

Tel : (+237) 675593138 email : nibafon@yahoo.co.uk

9

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APPUI A L’AMELIORATION DU CONTROLE DES

MALADIES TRANSFRONTALIERES DU BETAIL OBJET DU COMMERCE

ELEVAGE

L

ancé officiellement en septembre 2012, le projet d’appui à l’amélioration du contrôle des maladies transfrontalières du bétail objet du commerce, financé par le Fonds pour l’Ap- plication des Normes et le Développement du Commerce (FANDC) de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à travers la FAO, a clôturé ses activités le 28 février 2015. Outre l’élaboration des plans stratégiques de lutte contre 4 principales maladies transfrontalières qui sévissent au Cameroun (FA, PPA, PPR, MNC), ce projet a produit 7 manuels de procédure et guides d’inspection sanitaire vétérinaire, contribuant ainsi à la mise aux normes des services vétérinaires par rapport aux prescriptions de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) et de l’OMC.

Le projet MTF a été élaboré en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) en ce qui concerne le sous-secteur de l’élevage et des pêches à savoir produire suffisamment pour satisfaire les besoins internes en protéines animales et exporter le surplus.

Sur le plan interne il s’agit de passer d’une consommation moyenne de 13,3 Kg de viande/habitant/an en 2010 à 23 Kg en 2020, et de 9,5 Kg de lait à 15 Kg durant la même période.

Sur le plan externe, l’objectif est d’augmenter les exportations de produits d’élevage tels que le bétail sur pied, les œufs, les cuirs

et les peaux vers les pays voisins (Congo, Gabon, Guinée équa- toriale, Nigeria) dont la forte demande en protéines animales profite actuellement à d’autres pays notamment ceux de l’Afrique de l’Est en ce qui concerne le commerce des animaux sur pied.

L’atteinte des objectifs sectoriels du DSCE, est largement tribu- taire d’un meilleur contrôle des maladies animales transfronta- lières qui sont responsables 30% de pertes de productions ani- males dans le monde. Dans les pays en développement comme le Cameroun, ces pertes sont plus importantes car ces maladies sont la cause majeure de la faible productivité des cheptels du fait des mortalités et des déficits de production engendrés. En outre, les coûts de production qui sont alourdis par les dépenses de santé (traitements préventifs et curatifs), rendent les produits finis peu compétitifs.

Le projet MTF/CMR/034/STF s’est fixé comme objectif princi- pal, de réduire les pertes dues aux maladies animales transfron- talières par l’élaboration des plans stratégiques de lutte contre ces maladies, dont l’application permettra de les contrôler voire les éradiquer à terme. Le projet s’est intéressé à quatre maladies principales caractérisées par leur fort impact sur les productions animales et les revenus des producteurs : la Fièvre aphteuse, la Peste des Petits Ruminants (PPR), la Peste Porcine Africaine (PPA)

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et la Maladie de Newcastle en ce qui concerne le secteur avicole traditionnel fortement affecté par cette maladie saisonnière.

En dehors de l’incidence directe sur les productions animales, la présence de maladies transfrontalières sur le territoire, constitue un handicap pour les exportations des produits d’élevage au regard des normes et règle- ments internationaux sur le commerce. Le projet a inté- gré cette préoccupation en assurant la promotion des normes sanitaires et phytosantaires (SPS) prescrites par l’OIE et l’OMC, et qui régissent le commerce international des animaux et de leurs produits. Dans ce cadre, le projet a d’une part formé les acteurs nationaux sur les normes SPS, et d’autre part élaboré des manuels et guides d’ins- pection sanitaire destinés aux professionnels, avec pour objectif de favoriser la mise aux normes internationales des procédures d’inspection sanitaire vétérinaire des produits d’origine animale et halieutique pour lesquels le Cameroun peut avoir un avantage comparatif sur le plan du commerce extérieur. Au total 7 manuels et guides ont été produits par le projet à savoir :

r Le manuel de procédures d’inspection sanitaire des viandes d’animaux de boucherie ;

r Le manuel de procédures d’inspection sanitaire des viandes de volailles ;

r Le manuel de procédures d’inspection sanitaire des produits de la pêche ;

r Le manuel de procédures d’inspection sanitaire des œufs de consommation ;

r Le guide des bonnes pratiques d’hygiène pour les produits de la pêche ;

r Le guide de l’inspecteur sanitaire vétérinaire pour les viandes d’animaux de boucherie ;

r Le guide de l’inspecteur sanitaire vétérinaire pour les viandes de volailles.

Par cette promotion de la qualité, le projet aura éga- lement participé à l’atteinte d’un des objectifs généraux définis dans le DSCE pour le développement du com- merce à savoir «promouvoir le commerce dans des condi- tions de saine concurrence, et diversifier le commerce de biens et services à forte valeur ajoutée».

La production des plans stratégiques, des manuels de procédures et des guides n’est cependant pas une fin en soi. Ces documents ne seront utiles que lorsque les destinataires (services techniques et opérateurs écono- miques concernés) vont les approprier et les appliquer.

Il est donc attendu qu’à la suite de ce projet, des actions complémentaires soient menées pour favoriser l’atteinte des objectifs visés. Il s’agit notamment de :

r Mettre en place les mesures d’accompagnement nécessaires à l’application des procédures d’inspection sanitaire et des plans de lutte (renforcement de la législation vétérinaire par

les textes d’application identifiés lors de la validation des diffé- rents documents) ;

r Transformer les plans stratégiques de lutte en plans d’action opé- rationnels et les appliquer ;

r Vulgariser les manuels de procédures et guides à travers la forma- tion des utilisateurs et la sensibilisation des usagers ;

r Impliquer les professionnels dans la gestion des risques sanitaires et la maitrise de la traçabilité dans les filières animales ;

r Renforcer les structures de contrôle et de surveillance (labora- toires d’analyse officiels) et assurer leur accréditation ;

r Compléter les outils d’inspection mis en place par de nouveaux outils en particulier les manuels et guides d’inspection sanitaire du miel et du lait.

Bien que ces actions incombent au Gouvernement, elles constituent de nouveaux axes de coopération sur lesquels les organisations internationales et partenaires au développe- ment au premier rang desquels la FAO, peuvent porter leurs appuis.

Par: Dr A. Nchare

11

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AMÉLIORATION DE LA FILIÈRE RACINES ET TUBERCULES EN AFRIQUE

Le lancement de ce projet régional finan- cé sur fonds de l’Union Européenne pour un montant de 5 millions d’euros a eu le Mardi 10 Février 2015 dans la salle de réunion de l’hôtel La Falaise à Yaoundé. La ceremonie d’ouverture a été presidee par le Ministre de l’Agriculture et du Developpement Rural en presence de la Ministre Deleguee, du Secreatire general du meme ministere ainsi que du Representant de la FAO au Cameroun . On notait egalmenet la presence des responsables techniques chargees de la mise en œuvre de ce projet au niveau de Rome et du Bureau regional . Avant la ceremonie protocolaire proprement dite, une presentation du projet a été faite par Ms Cora . Ce projet couvre sept pays dont le Cameroun . Il a pour objectif d’améliorer les moyens d’existence des petits acteurs engagés dans les chaînes de va- leur des racines et des tubercules dans les pays bénéficiaires. Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’Agriculture et du Developpement Rural, Mr Essimi Menye tout en saluant le lance- ment de ce projet important pour les pays bene- ficiaires a indiquee que les politiques nationales qui encadrent ces filieres ne soient pas perdu de vue lors de la mise en œuvre de ce projet.

Le Representant de la FAO au Cameroun , Mr Mai Moussa Abari a rassuree Mr Le Ministre et l’ensemble des participants que ce

« le projet vient en appui à l’initiative régionale de la FAO en Afrique sur la chaine de valeur du manioc au Cameroun, qui à ce jour, a permis le renforcement des capacités des regroupe- ments de femmes dans les régions du Centre, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

Pour ce qui concerne le Cameroun, c’est le manioc qui a été retenu en raison de son im- portante contribution au renforcement de la sécurité alimentaire des populations. Sur le ter- rain, les activités porteront sur la consolidation des relations entre petits acteurs et acheteurs de la filière, à travers la promotion des relations commerciales au niveau des marchés nationaux et régionaux. Cet atelier de lancement va per- mettre de «mener des consultations avec les différentes parties

prenantes publiques et privées et de déve- lopper un plan de tra- vail du projet pour le Cameroun pour les 3 prochaines années».

il est attendu que des activités spéci- fiques soient déve- loppées dans la pers- pective d’atteindre les deux résultats

généraux visés au niveau régional par le projet a savoir :

r

r Des stratégies nationales et régionales sur la filière manioc alignées aux initiatives qui soutiennent le développement d’un mar- ché intégré des racines et tubercules ; r Un accès des petits producteurs aux ser-

vices d’information et aux finances plus amélioré.

Les travaux qui se sont ensuite déroulés en pe- tits groupes ont débouché sur l’élaboration d’un plan de travail consensuel validé en plénière a la satisfaction de tous les participants.

(13)

L

a campagne agricole 2014 a été déficitaire dans la région de l’Ex- trême-Nord en raison des périodes de sécheresse et de la mauvaise ré- partition des pluies dans l’espace et dans le temps. Le Département du Logone et Chari a été le plus touché en raison des conditions climatiques sus-évoquées ag- gravées par la destruction des cultures par les pachydermes. Afin d’aider les popula- tions des zones concernées a faire face aux problèmes insécurité alimentaire a la- quelle elles sont confrontées et plus par- ticulièrement celles des cinq arrondisse- ments que sont Goulfey, Makary, Kousseri, Darak et Blangoua, la FAO a reçu un finan- cement du CERF pour mettre en œuvre un projet d’urgence. En raison de l’insé- curité qui prévaut dans la zone, la FAO a passé un contrat de mise en œuvre avec une ONG locale SAILD présente dans la zone et qui dispose de compétences et de la logistique nécessaire pour mener a bien cette opération. Les agents de l’ONG SAIL sont assistés dans cette activité par les agents vulgarisateurs de zone (AVZ) qui sont des agents de l’Etat chargés de l’encadrement technique sur le terrain.

Au total 30 tonnes de semences de niébé et 30,76 tonnes de semences de riz ont été distribuées pour cette présente de contre-saison 2014/2015 avec essen- tiellement le niébé en culture de décrue et le riz en repiquage. Le projet a égale- ment fourni 102 tonnes d’engrais toutes formules confondues mais également des bio-pesticides et des pulvérisateurs pour la protection du niébé extrême- ment sensibles aux ravageurs pendant la contre-saison. Au total 5275,5 ha toutes spéculations confondues ont été mises valeur par 4421 bénéficiaires. L’estimation provisoire des productions attendues sont de 1500 tonnes de niébé et 16102 de riz paddy. Ces chiffres sont toutefois provisoires et résultent d’une estimation faite a mi-parcours et seront donc finalisés en fin de cycle.

LL

Projet OSRO/CMR/401/CHA

AUX POPULATIONS DU DÉPARTEMENT DE LOGONE ET CHARI DANS LA RÉGION DE L’EXTRÊME-NORD AFIN D’AMÉLIORER LEUR SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

APPUI

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