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Appels à la poursuite des efforts pour la stabilité du marché pétrolier

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Lutte antiterroriste

Découverte d’un pistolet mitrailleur et des munitions

à Bordj Badji Mokhtar

n° 3212 -lundi 24 septembre 2018 - site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr

P 16

Relogement de 225 familles à Hadjout

P 16

Plusieurs pays membres de l’Opep et non Opep ont affirmé hier à Alger leur volonté d’œuvrer davantage au renforcement de la stabilité marquant

actuellement le marché pétrolier.

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Formation professionnelle La 3ème Région militaire

à Béchar Opep-non Opep

Rentée sociale 2018/2019

Un secteur dont

le rôle intégrateur s’affirme de plus en plus

Gaïd Salah installe le Général-Major Mostefa Smaali dans ses nouvelles

fonctions

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Appels à la poursuite des efforts pour la stabilité

du marché pétrolier

Plus de 11 millions d’étudiants et d’élèves rejoignent leurs

établissements

P 4

E radication dE l habitat précairE à t ipasa

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2

A C T U A L I T E Lundi 24 Septembre 2018

o pEp - non o pEp

Appels à la poursuite des efforts pour la stabilité du marché pétrolier

Plusieurs pays membres de l’Opep et non Opep ont affirmé hier à Alger leur volonté d’œuvrer davantage au renforcement de la stabilité marquant actuellement le marché pétrolier.

s

aisissant leur participation à la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), les mi- nistres de pays Opep et non Opep ont été unanimes quant à la néces- sité de maintenir le dialogue entre eux et avec les pays consommateurs.

Cela permettra de parvenir à des prix du brut favorables aux économies des deux parties, ont-ils fait valoir .Dans son allocution d’ouverture des travaux de la réunion, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a ap- pelé les pays producteurs, l’industrie pétrolière et les consommateurs à

«capitaliser leurs efforts positifs» et à assurer une transition «souple»

afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché pé- trolier.Selon lui, le JMMC est l’expres- sion d’une «bonne gouvernance qui donne au marché pétrolier une visi- bilité nécessaire et plus de transpa- rence notamment sur le niveau mensuel d’offre des 25 pays signa- taires».Il a alors rappelé que lors des premiers mois de la mise en œuvre de la Déclaration de Coopération Opep-non Opep, adoptée par les 25 pays producteurs de pétrole, «des doutes non justifiés pesaient sur leur capacité collective à agir efficace- ment pour éliminer l’excédent des stocks et restaurer l’équilibre du mar- ché pétrolier».»Nous avons tous en- semble fait preuve de leadership, de flexibilité et de bonne gouvernance»,

a-t-il poursuivi.Dans ce sens, il a re- levé que la Déclaration de coopéra- tion Opep-non Opep avait été un succès «remarquable» et «histo- rique».Par ailleurs, il a soutenu qu’il convenait à présent d’envisager les voies et moyens «de pérenniser notre coopération et de maintenir les bases d’un dialogue permanent non seulement entre les pays Opep et non Opep mais également, et sur- tout, entre les pays producteurs et consommateurs». Pour sa part, le président de l’Opep et ministre émi- rati de l’Energie et de l’industrie, Sou- hail Mohamed Al Mazraoui, a affirmé que l’Opep «n’est pas une organisa- tion politique» et que son rôle consiste plutôt à stabiliser le marché pétrolier.»L’Opep n’est pas une orga- nisation politique et n’est pas concer- née par les pressions politiques», faisant allusion au récent tweet du président américain Donald Trump dans lequel il a demandé aux pays de l’Opep à augmenter leur production accusant l’organisation de «pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut».A ce propos, le ministre émirati a tenu à préciser que l’Opep

«n’est pas chargée de faire hausser ou baisser les prix du brut mais plutôt de stabiliser le marché». De surcroît, le président de l’Opep a fait savoir que les capacités actuelles de pro- duction sont à même d’assurer et de garder l’équilibre sur le marché pé- trolier mondial.»Je pense et je sou- haite qu’avec les capacités que nous avons, nous pouvons contrôler l’équi-

libre et garder cet équilibre pendant longtemps», a-t-il avancé.»Nous ne voulons pas qu’il y ait plus de dés- tockage et plus de pétrole sur le mar- ché», a-t-il fait valoirSelon lui, «on ne peut pas réussir si nous n’avons pas cette confiance entre nous pays Opep et non-Opep et à l’égard des pays consommateurs».Par ailleurs, il a soutenu que les accords Opep et non-Opep ne visaient pas unique- ment les prix du baril mais aussi la stabilité du marché, ajoutant que

«nous continuerons à faire preuve de sagesse».De même, a-t-il dit, il fau- drait continuer à anticiper sur l’offre et la demande pour éviter les erreurs sur le marché pétrolier.»Nous avons des défis qui seront plus difficiles à relever si nous ne travaillons pas en-

semble», a-t-il insisté.Dans son allo- cution, il a aussi fait part du souhait de l’Opep d’attirer d’autres pays pro- ducteurs dans l’accord Opep-non Opep pour contribuer dans la sauve- garde de l’équilibre du marché pétro- lier mondial.»Nous espérons qu’il y ait une stabilisation du marché pen- dant longtemps», a-t-il souhaité.De son côté, le secrétaire général de l’Opep, Mohammad Sanusi Barkindo, a affirmé que les efforts consentis par les pays Opep et non-Opep avaient permis la stabilisation du marché, et a appelé à la poursuite du dialogue sur les fluctuations du mar- ché en vue de maintenir son équili- bre.Par ailleurs, le SG de l’Opep a salué les efforts consentis par l’Algé- rie, sous la direction du président de

la République, Abdelaziz Bouteflika, en vue de garantir la stabilité du mar- ché avec la participation des pays Opep et non-Opep, affirmant qu’Al- ger est devenue «la ville des posi- tions», car ayant abrité les concertations des pays ‘Opep et non- Opep, sanctionnées par la Déclara- tion d’Alger en 2016.De son côté, le ministre saoudien de l’Energie, Kha- led El Falih, a affirmé qu’il demeurait confiant qu’il y ait suffisamment d’of- fre de pétrole, et ce, en prenant des

«mesures appropriées» pour le long terme.Par ailleurs, M. El Falih a af- firmé, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion, que son pays «n’influence pas les prix» et qu’»»il n’existe pas d’accord pour augmenter la production» de pétrole actuellement.Selon lui, la stabilité marquant actuellement le marché pétrolier, avec un baril de l’ordre de 80 dollars, est «favorable aux produc- teurs et consommateurs».Le ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak, a appelé, quant à lui, à l’élargisse- ment de la coopération entre les pays producteurs de pétrole au sein et hors OPEP pour réaliser une stabilité à long terme sur le marché mondial.A l’approche de la fin 2018 (date d’ex- piration de l’accord de réduction de la production pétrolière), il est néces- saire de réfléchir sérieusement à l’élargissement de notre partenariat pour faire face aux nouveaux défis actuels et futurs», a-t-il précisé M.

Novak dans une allocution à l’ouver- ture des travaux.

l

e ministre de l’Energie, Mus- tapha Guitouni, a appelé hier à Alger les producteurs de l’In- dustrie pétrolière et les consom- mateurs à «capitaliser leurs efforts positifs» et à assurer une transition

«souple» afin de ne pas déstabili- ser le retour en cours à l’équilibre du marché pétrolier. «Il est de l’in- térêt des producteurs, de l’indus- trie pétrolière et des consommateurs de capitaliser leurs efforts positifs et d’assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché», a souligné M. Guitouni dans son allocution d’ouverture des travaux de la 10ème réunion du Comité minis-

tériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pé- trolière des pays de l’Opep et non- Opep (JMMC) organisé dimanche à Alger.

Pour un dialogue permanent entre les pays producteurs et

consommateurs

Le ministre de l’Energie a souligné qu’il convenait à présent d’envisa- ger les voies et moyens «de péren- niser notre coopération et de maintenir les bases d’un dialogue permanent non seulement entre les pays Opep et non Opep mais également, et surtout, entre les pays producteurs et consomma- teurs». Mustapha Guitouni a aussi

considéré qu’il était de «l’intérêt des producteurs, de l’industrie pé- trolière et des consommateurs de capitaliser leurs efforts positifs et d’assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché».

Le JMMC donne au marché pétro- lier une visibilité et une transpa-

rence

Le Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC)et son organe technique (JTC) sont l’ex- pression d’une «bonne gouver- nance qui donne au marché pétrolier une visibilité nécessaire

et plus de transparence notam- ment sur le niveau mensuel d’offre des 25 pays signataires», a indiqué le ministre de l’Energie.

Le ministre a aussi affirmé que lors des premiers mois de la mise en œuvre de la déclaration de Coopé- ration Opep-non Opep, adoptée par les 25 pays producteurs de pé- trole, «des doutes non justifiés pe- saient sur leur capacité collective à agir efficacement pour éliminer l’excédent des stocks et restaurer l’équilibre du marché pétrolier».

«Nous avons tous ensemble fait preuve de leadership, de flexibilité et de bonne gouvernance», a-t-il poursuivi.

Dans ce sens, il a relevé que la Dé-

claration de coopération Opep-non Opep avait été un succès «remar- quable» et «historique».

Par ailleurs, il avait soutenu qu’il convenait à présent d’envisager les voies et moyens «de pérenniser notre coopération et de maintenir les bases d’un dialogue permanent non seulement entre les pays Opep et non Opep mais également, et surtout, entre les pays producteurs et consommateurs». Il a également considéré qu’il était de «l’intérêt des producteurs, de l’industrie pé- trolière et des consommateurs de capitaliser leurs efforts positifs et d’assurer une transition souple afin de ne pas déstabiliser le retour en cours à l’équilibre du marché».

o pEp - non o pEp

Guitouni appelle les producteurs et consommateurs à «capitaliser leurs efforts positifs»

E n vuE dE maintEnir la stabilité du marché

Le secrétaire général de l’Opep appelle à la poursuite des efforts

l

e secrétaire général de l’Organi- sation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammad Sanusi Barkindo, a affirmé hier à Alger, que les efforts consentis par les pays de l’Opep et non-Opep avait permis la stabilisation du marché, marqué avant 2016, par la chute des prix, appelant à la poursuite du dia- logue sur les fluctuations du marché en vue de maintenir son équilibre.Intervenant à l’ouverture des travaux de la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la pro- duction pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), le SG

de l’Opep a indiqué que «les efforts courageux consentis par tous les pays constitueront un tournant dans l’histoire de l’industrie pétrolière et un volet décisif de notre histoire comme pays producteurs de pé- trole».»Il y aura des points com- muns pour garantir la stabilité qui donneront lieu aux décisions devant sanctionnées la réunion Opep non- Opep», a précisé M. Barkindo. Par ailleurs, le SG de l’Opep a salué les efforts consentis par l’Algérie, sous la direction du président de la Répu- blique, Abdelaziz Bouteflika, en vue de garantir la stabilité du marché avec la participation des pays pro-

ducteurs et non producteurs de l’Opep, affirmant que l’Algérie est devenue «la ville des positions», car ayant abrité les concertations des pays de l’Opep et non-Opep sanc- tionnées par la Déclaration d’Alger en 2016».Il a appelé à poursuivre la promotion des échanges d’informa- tions et le dialogue sur les fluctua- tions du marché en vue de maintenir l’équilibre du marché, in- diquant que les pays Opep et non Opep font face à plusieurs défis dans ce domaine.Soulignant que cette ac- tion se fait collectivement dans le cadre d’un travail d’équipe et non in- dividuellement, en vue d’aboutir à

un rapprochement des vues», M.

Barkindo a ajouté que «tous les pays œuvrent, en coulisses, à préserver tous les intérêts en vue de rappro- cher les vues des partenaires et concrétiser la coopération».Selon le SG de l’Opep, l’organisation est ani- mée par «une volonté commune de bien relancer le marché et poursui- vra le dialogue et l’établissement de ponts entre l’industrie et la produc- tion et entre les pays producteurs et non producteurs afin de satisfaire les besoins des consommateurs de façon sure».»Les perspectives du pétrole sont devenues une réfé- rence pour les décideurs politiques,

les académiciens, les médias et le public en général, ce qui incite l’Opep à assurer les données concer- nant les perspectives du pétrole en 2020 ainsi que les statistiques et les cours des marchés mensuels».Les données disponibles depuis 1960 jusqu’à présent sont des projets dis- ponibles publiés en toute transpa- rence et englobant toutes les opérations effectuées par l’Opep dans l’intérêt de toutes les parties concernées, a noté M.Barkindo, ajoutant «nous poursuivrons la pro- motion de l’échange d’informations et du dialogue sur les fluctuations du marché.

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3 Lundi 24 Septembre 2018

A C T U A L I T E

La Russie appelle à un partenariat à long terme entre l’OPEP et ses partenaires

c ommentant la rencontre, hier à Alger, des pays membres de l’Opec et non Opep, il note qu’elle se situe en droite ligne de celle or- ganisée à Vienne, en juin dernier, qui avait contribué à reconduire le

« consensus d’Alger » de septem- bre 2016, lors duquel les pays membres de l’OPEP et non Opec, à l’exemple de la Russie avaient inauguré une ligne de défense commune des prix et non plus des marchés pétroliers.Accueilli hier, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algé- rienne, il rappelle que la dernière rencontre de Vienne avait, en pré-

vision de l’embargo imposé sur le brut Iranien, à partir du 4 novem- bre prochain, décidé d’augmenter la production de 500.000 à 1 mil- lion de barils/jour.Selon cet ex- pert, la réunion qui s’est ouvert hier matin à Alger va, à la lumière de la situation du marché, discu- ter de la mise en œuvre de cet ac- cord « extrêmement vague » de hausse de la production des pays Opec et non Opep. M. Preuve an- ticipe que l’absence de l’Iran à cette réunion, va mettre celui-ci

« sous tension », d’autant, ajoute- t-il, que ce pays a prévenu qu’il ne reconnaitrait pas une décision qui

risquerait d’être conclue « à son détriment ».Si, déclare-t-il, une baisse de production au niveau de l’Iran venait à se manifester, les prix des hydrocarbures risque-

raient alors de

« s’emballer », même si, tem- père-t-il, ce serait de manière gra- duelle.Il considère, d’autre part, que les difficultés de l’Arabie séou- dite, qui accuse un déficit budgé- taire de 100 milliards de dollars et de la Russie « qui n’a pas diversifié son économie », ont amené ces deux pays à être en convergence pour maintenir des prix qui ne lé-

sent ni les pays producteurs, ni les pays importateurs de pétrole.Il note, d’autre part, que les « in- jonctions » du président Trump à l’Opep d’augmenter sa production de brut ont contribué à créer une

« atmosphère anxiogène » ris- quant de tirer les prix vers le haut, ajoutant en outre, qu’en menant une guerre commerciale à la Chine et « en s’en prenant à ses al- liés traditionnels, tels l’Union Eu- ropéenne et le Canada, « celui-ci tire les prix vers le bas », laissant planer les risques d’une crise éco- nomique.

l’ ExpErt pétroliEr m ourad p rEurE

Les pertes occasionnées à l’industrie pétrolière vont se traduire par une baisse de l’offre de brut

Depuis la crise de 2014, l’industrie pétrolière a perdu quelque 1.000 milliards de dollars d’investissement, une situation risquant de se traduire, entre 2020 et 2025, par un « choc haussier » a la suite duquel la croissance de

la demande ne trouvera pas assez de pétrole pour la satisfaire, prévient l’expert financier, Mourad Preure.

Le président de l’Opep relève l’importance du dialogue avec les pays consommateurs

l e président de l’Opep, Souhail Mo- hamed Al Mazraoui, a relevé hier à Alger l’importance du dialogue avec les pays consommateurs de pé- trole.Dans son allocution à la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), M. Al Maz- raoui, qui est également ministre émirati de l’Energie, a indiqué qu’»»on ne peut

pas réussir si nous n’avons pas cette confiance entre nous pays Opep et non- Opep et à l’égard des pays consomma- teurs».Par ailleurs, il a soutenu que les accords Opep et non-Opep ne visaient pas uniquement les prix du baril mais aussi la stabilité du marché, ajoutant que «nous continuerons à faire preuve de sagesse».De même, a-t-il dit, il fau- drait continuer à anticiper sur l’offre et la demande pour éviter les erreurs sur

le marché pétrolier.»Nous avons des défis qui seront plus difficiles à relever si nous ne travaillons pas ensemble», a- t-il insisté.Dans son allocution, il a aussi fait part du souhait de l’Opep d’attirer d’autres pays producteurs dans l’accord Opep-non Opep pour contribuer dans la sauvegarde de l’équilibre du marché pé- trolier mondial.»Nous espérons qu’il y ait une stabilisation du marché pendant longtemps», a-t-il souhaité.Sur un autre

plan, le président de l’Opep a fait savoir que les capacités actuelles de produc- tion sont à même d’assurer et de garder l’équilibre sur le marché pétrolier mon- dial.»Je pense et je souhaite qu’avec les capacités que nous avons, nous pouvons contrôler l’équilibre et garder cet équili- bre pendant longtemps», a-t-il avancé.»Nous ne voulons pas qu’il y ait plus de déstockage et plus de pétrole sur le marché», a-t-il fait valoir.

l e ministre de l’Energie russe, Alexandre Novak, a appelé hier à Alger à l’élar- gissement de la coopération entre les pays producteurs de pé- trole au sein et hors OPEP pour réaliser une stabilité à long terme sur le marché mondial.»A l’ap- proche de la fin 2018 (date d’ex- piration de l’accord de réduction de la production pétrolière), il est nécessaire de réfléchir sérieuse- ment à l’élargissement de notre partenariat pour faire face aux

nouveaux défis actuels et fu- turs», a précisé M. Novak dans une allocution à l’ouverture des travaux de la 10e réunion du Co- mité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétrolière des pays de l’OPEP et non-OPEP (JMMC).»Bien que la situation des marchés pétroliers est meil- leure actuellement aussi bien pour les consommateurs que les producteurs, nous devons éviter les défis susceptibles d’influer sur

les deux parties», a-t-il estimé.Le ministre russe de l’Energie a indi- qué que les «sanctions imposées par certains pays et les guerres commerciales» auront un impact sur l’économie mondiale et, par conséquent, sur le marché pétro- lier.Ces défis exigent la «révision et l’examen minutieux des diffé- rentes formes de coopération existant entre les producteurs au sein et hors OPEP», a estimé M.

Novak qui a appelé dans ce cadre à «préserver la plate-forme de la

coopération fructueuse et les mécanismes mis en place pour faire face à tous les défis avec professionnalisme».La création d’un mécanisme pour un parte- nariat à long terme entre les pro- ducteurs de pétrole permettra de

«réaliser globalement un déve- loppement durable dans le sec- teur de l’énergie et de l’économie mondiales».»Toutes les parties sur le marché, aussi bien produc- teurs que consommateurs, atten- dent de nous le respect de notre

engagement et l’approche que nous avons dégagée pour préser- ver l’équilibre du marché mon- dial à long terme», a soutenu M.

NovakLes pays de l’OPEP et non OPEP, notamment la Russie ont convenu, en décembre 2016 à Vienne, de réduire la production de 1,8 millions de barils/jour à partir de janvier 2017.L’accord de Vienne qui a grandement contri- bué à l’amélioration des niveaux des prix à plus de 70 dollars/baril, a été prolongé jusqu’à fin 2018.

m

inistrEémirati dEl

’E

nErgiE

L’Opep n’est pas une organisatio

n politique

l’ Organisation des pays expor- tateurs de pé- trole (Opep) «n’est pas une organisation politique et son rôle consiste plutôt à sta- biliser le marché pé- trolier», a affirmé hier à Alger le ministre émirati de l’Energie et de l’industrie, Souhail Mohamed Al Maz- raoui.Dans une décla- ration à la presse en marge des travaux du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pé- trolière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), M. Al Maz- raoui a souligné que

«l’Opep n’est pas une organisation politique et n’est pas concernée par les pressions poli- tiques», faisant allu- sion au récent tweet du président améri- cain Donald Trump dans lequel il a de- mandé aux pays de l’Opep à augmenter leur production accu- sant l’organisation de

«pousser pour des prix du pétrole tou- jours plus haut».A ce propos, le ministre émirati a tenu à préci- ser que l’Opep «n’est pas chargée de faire hausser ou baisser les prix du brut mais plu- tôt de stabiliser le marché».

m inistrE saoudiEn dE l ’E nErgiE , K halEd E l F alah

Il n’existe pas d’accord pour augmenter la production du brut

l e ministre saoudien de l’Energie, Khaled El Falah, a affirmé hier à Alger que l’Opep veillait à mainte- nir le marché stable et qu’il n’existe pas d’accord pour augmenter la production du brut pour l’instant.Dans une déclaration à la presse en marge de la 10ème réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord de réduction de la production pétro-

lière des pays de l’Opep et non-Opep (JMMC), M. El Falah a affirmé que son pays «n’influence pas les prix»

et qu’»»il n’existe pas d’accord pour augmenter la pro- duction».M. El Falah a ajouté que la stabilité que connaît actuellement le marché pétrolier avec un baril de l’ordre de 80 dollars est «favorable aux producteurs et consommateurs».

Le ministre saoudien se dit confiant qu’il y ait

suffisamment d’offre pétrolière

Le ministre saoudien de l’Ener- gie, Khaled El Falah, a affirmé hier à Alger qu’il demeurait confiant qu’il y ait suffisamment d’offre de pétrole, et ce, en pre- nant des «mesures appropriées»

pour le long terme.»On est satis-

fait du travail qui a été fait entre

les producteurs Opep et non

Opep. Je demeure confiant qu’il

y ait suffisamment d’offre en

prenant des mesures appro-

priées pour le long terme», a

souligné M. El Falah dans son al-

locution à la 10ème réunion du

Comité ministériel conjoint de

suivi de l’accord de réduction de

la production pétrolière des pays

de l’Opep et non-Opep (JMMC).

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4 Lundi 24 Septembre 2018

A C T U A L I T E

l a 3 èmE r égion militairE (rm) à b échar

Gaïd Salah installe le Général-Major Mostefa Smaali dans ses nouvelles fonctions

Le Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée natio- nale populaire (ANP) a présidé hier la cérémonie d’installation du nouveau Commandant de la 3ème Région militaire

(RM) à Béchar le Général-Major Mostefa Smaali, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.»

a

u nom de Son Excellence, Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale et conformé- ment au décret présidentiel du 16 septembre 2018, monsieur le Gé- néral de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Dé- fense nationale, chef d’état-major de l’ANP a présidé, ce matin di- manche 23 septembre 2018, la cé- rémonie de passation de pouvoir et l’installation du Général-Major Mostefa Smaali dans les fonctions de commandant de la 3ème RM Béchar,en succession au Général- Major Saïd Chenagriha, nommé Commandant des Forces terres- tres», précise la même source.»A l’entame et à l’issue de la cérémo- nie d’accueil à l’entrée du siège du Commandement de la Région, le Général de corps d’Armée a ob- servé un moment de recueille- ment sur l’âme du Chahid Mostefa Ben Boulaïd, dont le nom est porté par le siège du Commande- ment de la Région, où il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorant sa mémoire et a récité la Fatiha sur son âme et sur celles de nos valeureux Chou- hada», ajoute le communiqué du MDN.Par la suite et devant les car- rés de formations alignées à la place d’armes, le Général de corps

d’Armée a annoncé l’installation officielle du Général-Major Mos- tefa Smaali, nouveau Comman- dant de la 3e Région militaire et lui a remis l’emblème national.»Au nom de son Excellence, Monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces armées, mi- nistre de la Défense nationale et conformément au décret prési- dentiel du 16 septembre 2018, j’installe officiellement, le Géné- ral-Major Mostefa Smaali, Com- mandant de la 3ème RM, en succession au Général-Major Saïd Chenagriha, nommé Comman- dant des Forces terrestres», a af- firmé Le Général de corps d’Armée.Après l’approbation du procès-verbal de la passation de pouvoir, le Général de corps d’Ar- mée a tenu une rencontre avec le Commandement et les cadres de la Région au cours de laquelle il a prononcé une allocution d’orien- tation, diffusée via visioconfé- rence à toutes les unités des 3ème et 2ème Régions militaires et à travers laquelle il a rappelé «le haut professionnalisme dont jouit aujourd’hui le corps de bataille de l’ANP qui est le fruit du soutien particulier accordé par le Haut commandement, ces dernières années, à son développement et à sa modernisation afin de le his- ser aux niveaux aspirés, aussi bien

en termes d’état-prêt opération- nel et de qualité de préparation et de formation qu’en termes d’em- ploi rationnel des moyens mo- dernes mis à disposition».»Le travail laborieux que nous avons veillé à adopter au sein de l’ANP a laissé des marques concrètes, gra- vées sur le registre des résultats réalisés sur le terrain durant ces dernières années, au niveau de l’ensemble des composantes de nos Forces armées, ce qui a mani- festement et positivement in- fluencé le parcours de développement adopté», a-t-il souligné. «Nous étions convaincus au sein de l’ANP, tout en exerçant sous le commandement clair- voyant et avec les orientations de Son Excellence, Monsieur le prési- dent de la République, chef su- prême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, que l’état-prêt au combat aspiré a des exigences bien évidentes, que nous avons veillé à réunir dans les normes requises, comme nous avons veillé à faire prendre conscience au personnel militaire, là où il se trouve, que cette patrie dont la terre est notre demeure, mérite de son Armée d’atteindre toutes les capacités nécessaires permettant de conjuguer objecti- vement entre la grandeur des mis- sions assignées et l’ampleur des

efforts qui doivent être consentis au service de l’Algérie et sa sécu- rité nationale», a affirmé Général de corps d’Armée.»Dans ce contexte précisément, nous consi- dérons que l’aboutissement de nos efforts sincères aux objectifs tracés et aspirés au profit de l’Al- gérie, terre et peuple, est le té- moin-phare du degré de persévérance qui anime la ferveur de tous les personnels militaires, à tous les niveaux et dans toutes leurs catégories, en 3ème Région militaire comme dans les autres Régions», a-t-il ajouté. Pour le Gé- néral de corps d’Armée «une dé- termination dont l’esprit national et professionnel doit continuer à habiter les cœurs des hommes de nos Forces armées, qui ont exercé avec des intentions pures et ont considéré que le résultat de leur travail noble et laborieux n’est qu’une autre étape sur la voie tra- cée, avec volonté et ténacité, vers la conquête du pari de développe- ment optimal, voire parfait des ca- pacités de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale».A l’issue, le Général de corps d’Ar- mée a écouté les intérêts et les suggestions exprimés par les per- sonnels de la Région «qui ont re- nouvelé le serment d’accomplir les missions assignées avec fierté et dévouement».

d

ans le secteur de l’éducation nationale, quelque 9 mil- lions d’élèves ont rejoint le 5 septembre les bancs de l’école.

Répartis sur les cycles préparatoires (5,8%), primaire (48,8%), moyen (31,7%), et secondaire (13,7%), ces élèves sont encadrés par 749.232 fonctionnaires au niveau de 27.000 établissements éducatifs, dont

89,9% appartiennent à l’encadre- ment pédagogique. La ministre de l’Education nationale, Nouria Ben- ghabrit, a affirmé que la nouvelle année scolaire sera celle de «la for- mation par excellence» en vue d’at- teindre «les plus hautes normes de qualité dans l’éducation et l’ensei- gnement».La ministre a précisé que la dynamique sur laquelle reposait

le secteur de l’éducation nationale consistait en la mise en œuvre des trois objectifs définis lors des deux conférences nationales d’évalua- tion et de soutien à la réforme de l’école, organisées en juillet 2014 et 2015.Il s’agit, a-t-elle rappelé, de la refonte pédagogique, de l’amélio- ration de la gouvernance de l’école et du renforcement de la place et

de l’importance de la formation.Elle a souligné, dans ce sens, que «l’école de qualité passe par la mise en œuvre de l’objectif de professionnalisation des pra- tiques d’enseignement et de ges- tion». «Une école de qualité est une école qui est au service des ap- prentissages des élèves», a-t-il af- firmé

E ducation nationalE

Atteindre les plus hautes normes de qualité

r EntéE socialE 2018/2019

Plus de 11 millions d’étudiants et d’élèves rejoignent leurs établissements

p

lus de 11 millions d’étudiants et d’élèves des secteurs de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, et de la for- mation professionnelle ont rejoint les bancs de leurs établissements à la faveur de la rentrée sociale 2018/2019, marquée par des mesures visant à promouvoir la qualité de l’enseigne- ment et améliorer les conditions d’accueil.En matière d’enseignement supérieur, plus de 265.000 nouveaux étudiants ont intégré le 16

septembre les universités du pays qui accueil- lent un total de 1,7 million d’étudiants. Cette population estudiantine est, notamment, re- partie sur 50 universités, 13 centres universi- taires, 32 écoles supérieures et 51 établissements affiliés à d’autres secteurs mais pédagogiquement soumis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En prévision de la rentrée univer- sitaire, les capacités d’accueil et niveau de

prestations ont été renforcés, atteignant les 1.452,000 places pédagogiques, alors que les capacités d’hébergement ont été portées à 629.500 lits.Le ministre de l’Enseignement su- périeur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a indiqué que son département a mo- bilisé tous les moyens matériels et humains nécessaires à la réussite de la rentrée univer- sitaire, ajoutant que «même si la répartition des capacités disponibles n’était pas égale, le

secteur ne devrait pas être confronté à de grandes contraintes dans la plupart des cités universitaires, en dépit de l’augmentation des flux successifs d’étudiants».Le ministre a fait état, par ailleurs, de la révision graduelle du système d’orientation en vue de son améliora- tion en termes de satisfaction individuelle et collective quant à ses résultats, et ce en adop- tant le principe de l’équité et du mérite.

l

a rentrée de la formation et de l’enseignement professionnels, dont le coup d’envoi a été donné hier dans la wilaya de Réli- zane, est marquée, pour sa part, par une offre de quelque 400.000 postes de formation, couvrant 23 branches professionnelles, au sein de près de 1.300 établissements publics.Compa- rativement à l’année passée, 67 nou- veaux établissements entreront en fonction, parmi lesquels 13 instituts nationaux spécialisés (INSFP), 24

centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) et 3 insti- tuts de l’enseignement professionnel (IEP). L’ensemble de ces établisse- ments seront encadrés par plus de 28.000 enseignants-formateurs.En matière d’offre de formation, 478 spécialités sont proposées aux de- mandeurs de formation et une nou- velle branche, Art, Culture et Patrimoine, a été introduite, dans la nomenclature des branches profes- sionnelles.Les nouvelles règles sur

l’apprentissage permettront, d’autre part, et conformément aux objectifs fixés, d’atteindre, en 2019, la forma- tion en apprentissage de 60% des inscrits à un diplôme. Dans ce cadre, plus de 120.000 postes d’apprentis sont déjà programmés pour cette rentrée et «ce chiffre peut être revu à la hausse en cas de besoins, grâce au partenariat qui se renforce avec le monde économique», a indiqué le ministre de la Formation et de l’En- seignement professionnels, Moha-

med Mebarki.Evoquant le rôle inté- grateur, tant économique que social, du secteur, qui s’affirme de plus en plus, le ministre a déclaré que son département s’attelle à «prendre en charge les besoins en ressources hu- maines nécessaires au fonctionne- ment de l’entreprise et du développement économique et à ré- pondre à la demande sociale de for- mation professionnelle aux côtés des autres segments du système éducatif national».Il a ajouté que la qualité et

la promotion du partenariat avec l’environnement socio-économique sont considérées comme un critère de performance dans le manage- ment des établissements de la for- mation professionnelle, relevant que plus de 13.000 conventions de parte- nariat ont été signées entre le sec- teur de la formation et de l’enseignement professionnels et le secteur économique depuis 2008 et ont permis la formation de 650.000 travailleurs.

F ormation proFEssionnEllE

Un secteur dont le rôle intégrateur s’affirme de plus en plus

73

èmEsEssiondEl

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ssEmbléE généralEdEl

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Messahel conduira la

délégation algérienne

l

e ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, se rendra à New York aujourd’hui à la tête d’une importante délégation, pour prendre part aux travaux de la 73ème session ordinaire de l’Assemblée géné- rale de l’Organisation des Nations unies, a indiqué hier un communiqué du ministère.Plusieurs questions sont inscrites à l’ordre du jour de cette ses- sion qui se déroulera sous le thème central «Faire de l’ONU une Organisa- tion pour tous : une force mondiale fon- dée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équi- tables et durables», ajoute la même source.Outre sa participation au débat général, M. Messahel représentera l’Al- gérie au sommet Nelson Mandela pour la paix et au Forum mondial de lutte contre le terrorisme. Il assistera égale- ment à de nombreuses réunions thé- matiques de haut niveau portant, entre autres, sur le Mali et Sahel, la Palestine, l’Agenda des jeunes, la Journée interna- tionale pour l’élimination totale des armes nucléaires et le financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030, ajoute le communiqué du MAE.Par ailleurs, M. Messahel pren- dra part à plusieurs réunions ministé- rielles de coordination, prévues dans le cadre des groupements et organisa- tions, dont l’Algérie est membre, à l’ins- tar du Mouvement des Pays Non-alignés, de l’Organisation de la Coopération Islamique, du Groupe des 77 et la Chine, et de la Ligue des Etats arabes.Le ministre des Affaires étran- gères prendra également part, le 26 septembre 2018, à la réunion ministé- rielle du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF). En marge de cet im- portant rendez-vous annuel, M. Messa- hel s’entretiendra avec la présidente de l’Assemblée générale, Mar?a Fernanda Espinosa et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres ainsi qu’avec de nombreux chefs de délégations sur les questions bilatérales et internatio- nales d’intérêt commun, selon le com- muniqué du MAE.

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La 5 Pays-Bas: 4

morts dans un incendie criminel présumé

Q uatre personnes ont perdu la vie dans l’in- cendie d’une maison à Papendrecht, près de Rot- terdam, dont deux enfants, a annoncé samedi la police néerlandaise, qui privilégie la thèse d’un crime familial.Les victimes sont un homme et une femme âgés de 32 ans ainsi que leurs deux enfants, un garçon de quatre ans et une fille de six ans, a ajouté la police de Rotterdam dans un communiqué.Les corps des quatre victimes présen- taient des traces de violence, a précisé le ministère public néerlandais lors d’une confé- rence de presse à Papen- drecht.

La police a annoncé l’ouver- ture d’une enquête «à grande échelle» sur la cause de l’incendie et la mort de la famille, qui était connue des autorités locales, notamment en raison de querelles de fa- mille.L’incendie, rapidement maîtrisé, s’est déclaré samedi en fin de matinée dans une maison mitoyenne de la ville de Papendrecht, dans l’ouest des Pays-Bas.Les services d’urgence, qui se sont dé- ployés en nombre, ont re- trouvé les victimes au rez-de-chaussée de l’habita- tion, selon les médias néer- landais.Ce nouveau drame intervient deux jours après la mort de quatre enfants dans une collision entre un train et un vélo triporteur électrique, un accident qui a bouleversé les Pays-Bas.Pour des raisons inconnues, le triporteur a été heurté avec cinq enfants à son bord par un train sur un passage à niveau gardé, alors qu’ils étaient en chemin de la garderie vers l’école.Le cin- quième enfant et l’accompa- gnatrice de la garderie qui conduisait l’engin ont été transportés à l’hôpital dans un état critique.

l administration maritime panaméenne a entamé une procédure d’annula- tion officielle de l’imma- triculation du navire Aquarius 2, ex-Aquarius (...) après la récep- tion de rapports internationaux indiquant que le navire ne res- pecte pas les procédures juri- diques internationales concernant les migrants et les ré- fugiés pris en charge sur les côtes de la mer Méditerranée», indi- quent les autorités dans un com- muniqué diffusé sur leur site.Selon le Panama, la princi- pale plainte émane des autorités italiennes, selon lesquelles «le ca- pitaine du navire a refusé de ren- voyer des migrants et réfugiés pris en charge vers leur lieu d’ori- gine». Elle rappelle également que le navire s’est déjà vu retirer son pavillon par Gibraltar.

Or, selon le communiqué, «l’exé- cution d’actes portant atteinte aux intérêts nationaux constitue une cause de radiation d’office de l’immatriculation des navires».

le navire cherche un port pour débarquer 11 migrants

L’Aquarius, qui avait repris ses ac- tivités de sauvetage cette semaine

en Méditerranée après une escale forcée de 19 jours faute de pa- villon, a secouru 11 migrants jeudi au large de la Libye. Le navire cherche désormais un port pour les débarquer, après avoir refusé de les ramener en Libye.En août, le gouvernement de Gibraltar avait révoqué le pavillon de l’Aquarius après lui avoir demandé

de suspendre ses activités de sau- vetage pour lesquelles il n’est pas enregistré dans le territoire bri- tannique. Le bateau s’était alors tourné vers le Panama.Depuis juin et la décision du ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, de fermer les ports italiens aux mi- grants, l’Aquarius est interdit dans les ports italiens où il accostait ha-

bituellement.Une première fois, en juin, le navire avait été contraint d’aller jusqu’à Valence, en Espagne, pour permettre à 237 migrants de mettre pied à terre.

Puis, en août, c’est à Malte qu’il avait pu débarquer ses 141 passa- gers, après un accord de réparti- tion entre plusieurs pays européens.

Le Panama retire son pavillon à l’Aquarius

Le Panama a annoncé samedi qu’il allait retirer son pavillon au navire humanitaireAquarius, déjà privé de pavillon par Gibraltar, pour «non-respect» des «procédures juridiques internationales» concernant le sauvetage

de migrants en mer Méditerranée.

Des fraises australiennes piégées en Nouvelle-Zélande

l a psychose des fraises aus- traliennes piégées s’est ré-

pandue à la

Nouvelle-Zélande où une chaîne de supermarchés a annoncé hier que des aiguilles à coudre avaient été retrouvées dans une bar- quette provenant d’Australie.La chaîne Countdown a fait savoir qu’elle retirait une marque de fraises australiennes de ses rayons après la découverte d’ai- guilles dans un magasin d’Auck- land.Les fruits, originaires de l’Etat d’Australie-Occiden-

tale, ont été vendus la semaine dernière dans tous les établisse- ments de cette chaîne en Nou- velle-Zélande et seul un incident a été signalé.»Nous prenons très au sérieux la sécurité alimen- taire», a déclaré un porte-parole du groupe dans un communiqué.

«Les clients peuvent rapporter au magasin toutes les fraises de la marque Choice qu’ils pourraient détenir pour avoir l’esprit tran- quille, et être intégralement rem- boursés».La chaîne a également conseillé aux

clients de découper les fraises d’autres marques australiennes avant de les manger.En Australie, la police a recensé une centaine d’incidents supposés impliquant des épingles ou des aiguilles dans des fruits, après de premiers cas dans l’Etat du Queensland, dans le nord-est.La plupart des inci- dents signalés aux enquêteurs ne sont vraisemblablement que des canulars diffusés sur les réseaux sociaux. Deux mineurs ont déjà été interrogés par les policiers pour ce genre de farce.Wool-

worths Australia, la maison mère de Countdown, a retiré les ai- guilles de ses rayonnages en rai- son de la psychose, par «mesure de précaution».L’affaire a pris de l’ampleur avec l’intervention du Premier ministre Scott Morrison lui-même qui a appelé les Austra- liens à confectionner des gâteaux à la fraise pour aider les maraî- chers en détresse.Son gouverne- ment a obtenu jeudi que le Parlement durcisse la loi, rendant le sabotage alimentaire passible de 15 ans de prison.

Suisse : manifestation pour l’égalité salariale hommes-femmes

Q uelque vingt mille personnes ont manifesté samedi à Berne (Suisse) pour réclamer l’égalité salariale entre hommes et femmes, selon les or- ganisateurs, qui ont menacé d’une grève des femmes si cette revendi- cation n’était pas satisfaite.Les femmes «en ont assez du sexisme et de la discrimination, assez de l’inégalité salariale», a souligné dans un commu- niqué le plus important syndicat de Suisse, Unia, organisateur de l’événe- ment avec plus de quarante autres organisations.Cette manifestation intervient au moment où la chambre basse du Parlement suisse s’apprête à débattre lundi d’une révision de la loi visant à contrôler davantage la répartition des salaires dans les grandes entreprises.

«Fatiguées d’attendre»

Les manifestants ont défilé avec des banderoles telles que «l’égalité main- tenant», «Fatiguées d’attendre», «Travail identique, salaires différents», selon l’agence suisse ATS.L’égalité entre les sexes est inscrite dans la Consti- tution suisse depuis 1981. Mais les femmes gagnent encore en moyenne 20%

de moins que les hommes dans le pays, «un pourcentage scandaleux», s’est in- digné Unia.»Une femme en Suisse perd au cours de sa carrière 300.000 francs suisses [266.000 euros, NDLR] uniquement parce qu’elle est une femme», a dénoncé Corinne Scharer, de la direction de ce syndicat.

Tunisie:

un mort après des pluies diluviennes

d es pluies diluviennes tombées samedi sur la région de Nabeul (nord-est de la Tunisie) ont entraîné d’impressionnantes inondations qui ont fait un mort, a indiqué le minis- tère de l’Intérieur.La victime est un homme âgé, qui a été emporté alors qu’il tentait de traverser les eaux à Takilsa, une ville du Cap Bon, à une soixante de kilomètres de Tunis, a indiqué le porte-parole du ministère, Sofiène Zaag.De nombreuses routes de Nabeul ainsi que le chemin de fer et l’accès par autoroute depuis Tunis ont été coupées, a-t-il ajouté, indiquant que des ren- forts de l’armée, la police et la protection civile avaient été envoyés.

des intempéries attendues au sahel

«Il est tombé jusqu’à 197 mm d’eau sur Nabeul, c’est exceptionnel», a fait savoir le porte-parole, précisant que les personnes sans abri, quelques dizaines selon les premières informations, seraient accueillies dans des maisons de jeunes.Deux hélicoptères ont été déployés et des mesures ont été prises en prévision d’intempéries attendues demain sur la région du Sahel plus au sud, ont indiqué les services du premier ministre.Le chef du gouverne- ment Youssef Chahed et plusieurs ministres se sont rendus à la salle de comman-

dement de la protection civile à Tunis où sont coordonnés les secours.

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r é g I o n s 6

bechar

Les effets de la rapide urbanisation se font ressentir sur

La commune de Bechar, qui a connu ces vingt dernières années une rapide urbanisation, est, à l’instar d’autres collectivités du pays, en train de subir ses effets, notamment en matière d’hygiène et de salubrité, d’où l’urgence de revoir le schéma de collecte des déchets qui ne répond plus

aux besoins réels de cette collectivité.

u ne session de formation sur l’environnement s’est ouverte samedi à l’Insti- tut national de formation supé- rieure des cadres de la jeunesse et des sports de Constantine au profit des représentants de la so- ciété civile.Devant se poursuivre jusqu’au 1er octobre, cette for- mation, qu’organise l’Institut na- tionale de formation environnementale, en coordina- tion avec la direction locale de l’Environnement et l’Association de protection de la nature et de

l’environnement (APNE), enregis- tre la participation de 45 sta- giaires venus des wilaya de Constantine ,Skikda et Guelma représentant des associations et des comités de quartiers et les Scouts musulmans algériens (SMA), selon les organisateurs.Le président de l’APNE , Abdelmajid Sebih, a indiqué dans une décla- ration à l’APS, que cette initiative s’inscrit dans le cadre du pro- gramme de formation établi par le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables au

profit de la société civile visant ‘’à soutenir cette dernière et l’impli- quer dans la préservation de l’en- vironnement, renforcer et développer les capacités pra- tiques tout en créant des réseaux associatifs activant dans ce do- maine, mais également permet- tre l’échange d’expériences et mettre en avant le rôle de l’édu- cation environnementale’’.Les participants à cette formation suivront des cours théoriques et pratiques, articulés autour de quatre axes, à savoir l’éducation

environnementale pour un déve- loppement durable, la gestion des déchets solides, l’aménage- ment des espaces verts et la réa- lisation de projets environnementaux, a-t-il expli- qué.M. Sebih a également souli- gné que cette formation permettra à l’ensemble des par- ticipants de revenir sur les pro- blèmes environnementaux enregistrés dans leurs wilayas respectives et d’engager une ré- flexion collective sur les moyens d’y parer.Des campagnes de re-

boisement àl’Institut national de formation supérieure des cadres de la jeunesse et des sports de Constantine ainsi que des sorties au parc urbain de Bardo et au centre de recyclage d’Ain Smara, sont également prévues lors de ce stage , a-t-on indiqué.Lors de la cérémonie d’ouverture de cette manifestation, une minute de silence a été observée en mé- moire des deux personnes mortes lors des inondations ayant frappé mercredi dernier la ville de Constantine.

constantine

Une formation sur l’environnement au profit des représentants de la société civile

u ne urbanisation ef- frénée qui crée de nouveaux besoins en matière d’hygiène et de salubrité publique, néces- saires de par le volume élevé des déchets et autres ordures ménagères produits quotidien- nement dans cette commune qui s’étend sur une superficie de 5.050 km2.Une situation ag- gravée par l’entassement des déchets à proximité des bacs à ordures placés en milieu urbain à cause des rejets sauvages des déchets par des citoyens et au- tres restaurateurs inconscients des incidences graves sur la santé humaine de ce type de comportements inciviques, a-t- on constaté.C’est surtout en période de fortes chaleurs que l’impact sur l’environnement et la santé des populations de cet entassement des déchets mé- nagers et autres, qu’est ressenti le besoin d’une révision globale du schéma de collecte des or- dures et du danger sur la santé des déchets, d’où la nécessité de la mise en place d’un réseau de bacs à déchets souterrains, signalent des représentants des comités de quartiers.Des quar- tiers comme Bechar-Djedid et Debdeba, qui totalisent plus de 120.000 habitants à eux seuls, doivent être dotés de ce type d’équipements urbains publics pour mettre fin à une situation qui n’a que trop duré et qui peu avoir des conséquences graves sur le cadre de vie et la sante des habitants, ont- ils ajouté.La solution de réalisation et de gé- néralisation des bacs d’enfouis- sement souterrains à travers la ville de Bechar est justement préconisée par l’entreprise lo- cale «Saoura-Net’’, pour le ren- forcement de l’hygiène et des opérations de collectes des dif- férents types de déchets, selon

la direction de l’entreprise.Des contacts ont été entamés ré- cemment avec le secteur de l’environnement et l’assemblée populaire communale (APC) pour l’élaboration et l’inscrip- tion d’un projet de réalisation de pareils équipements publics à travers les trois grands sec- teurs de la ville de Bechar, à sa- voir Bechar-Djedid, Debdeba et le centre-ville, et dans la pers- pective de l’amélioration de l’hygiène et la collecte des dé- chets à travers cette ville de plus de 300.000 âmes, a indi- qué à l’APS M. Boufeldja Bend-

jima, directeur de

l’entreprise.»Si on arrive à concrétiser ce projet avec le soutien financier de l’Etat, on mettra fin aux bacs à déchets ménagers qui enlaidissent le cadre urbain à Bechar, et on fa- cilitera les opérations de col- lecte quotidienne des déchets

ménagers et autres par nos 40 équipes spécialisées’’, assure M. Bendjima.Saoura-Net, dont les équipes collectent quoti- diennement plus de 180 tonnes de déchets ménagers et autres, souhaite la révision du schéma de collecte des dé- chets, réalisé en 2008 et ne ré- pondant plus aux besoins réels de la commune de Bechar en la matière.Elle contribue, par ail- leurs, avec l’apport de la so- ciété civile à l’amélioration du cadre de vie des habitants de cette collectivité à travers plu- sieurs opérations de nettoyage des quartiers et autres grands groupements urbain de Bechar, où elle a pu rendre une quin- zaine de sites sauvages de rejet de déchets et autres détritus, en de véritables espaces verts, avec l’apport du mouvement associatif, prouvant ainsi sa to- tale disposition et coopération

avec les citoyens pour l’amélio- ration de l’ hygiène du milieu urbain, souligne son premier responsable.

une trentaine de points-noirs éradiqués

Grace à ce type de coopération avec le mouvement associatif, il a été mis fin à une trentaine de «point noirs’’ à travers la commune, a signalé le respon- sable, affirmant «rester à l’écoute des représentants des comités de quartiers pour l’amélioration davantage de l’hygiène dans l’ensemble des quartiers de la ville».Cepen- dant, a-t-il poursuivi, la princi- pale contrainte pour l’entreprise reste les marchés de fruits et légumes, notam- ment celui de «Bouhelal’’, au centre ville, dont l’APC doit prendre en charge sa rénova- tion, du fait qu’il «ne répond

plus aux standards nationaux d’hygiène et de salubrité pu- blique’’.Ce marché réalisé en 1974 au centre-ville de Bechar est décrié par les consomma- teurs à cause de son état d’hy- giène et sanitaire, ne répondant nullement aux cri- tères nationaux en la matière, d’où la nécessité de sa com- plète rénovation pour qu’il puisse répondre aux besoins des citoyens, selon plusieurs ci- toyens.En général, la commune de Bechar présente un aspect hygiénique modeste, d’où la nécessité des efforts de chacun pour rendre cette collectivité plus attrayante et propre dans le but d’améliorer son cadre de vie, estiment pour leur part des représentants du mouvement associatif local.»Nous avons entrepris récemment une opé- ration de nettoyage de plu- sieurs écoles primaires à travers la ville avec nos moyens et ceux de l’APC et de Saoura- Net, dans le seul souci de ren- dre plus agréable la scolarisation et l’évolution de nos enfants au niveau de ces établissements», a indiqué M.

Laredj Hougana, de l’associa-

tion «Initiative nationale de la

campagne d’hygiène et de re-

boisement’’.Cette association,

qui a à son actif une opération

d’envergure de plantation de

40.000 arbustes de diverses es-

sences à travers la wilaya de

Bechar, de septembre 2016 à

avril 2017, compte initier pro-

chainement plusieurs opéra-

tions de nettoyage et d’hygiène

tant dans la commune de Be-

char qu’au niveau des autres

collectivités de la région, afin

de vulgariser la culture de pro-

tection de l’environnement ur-

bain des villes et de l’hygiène

publique, a signalé M.Hougana.

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m o n d E

a u Danemark, tradition- nellement cité pour son faible niveau de corrup- tion, un scandale écla- bousse la première banque du pays. Entre 2007 et 2015, envi- ron 200 milliards d’euros ont tran- sité par la filiale estonienne de Danske Bank via les comptes de 15.000 clients étrangers.Une part importante de ces fonds, de l’or- dre de plusieurs dizaines de mil- liards, a été jugée suspecte, provenant essentiellement de Russie. Emporté par le scandale, le patron du groupe a démis- sionné mercredi, tandis que la banque a reconnu «savoir que certains clients de la branche es- tonienne présentaient de forts risques».Cette affaire, objet d’une enquête du parquet financier de Copenhague et de l’autorité da- noise des marchés financiers, pro- met d’être tentaculaire, l’agence britannique de lutte contre la cri- minalité ayant annoncé vendredi enquêter sur l’implication d’une société britannique.Au printemps dernier, la banque maltaise Pila- tus Bank, au coeur de malversa- tions révélées par Daphne Caruana Galizia, journaliste assas- sinée en octobre, a vu ses trans- actions gelées après l’arrestation de son patron aux Etats- Unis. Deux mois auparavant, la Banque centrale européenne (BCE) avait déclaré en faillite ABLV, troisième banque de Letto- nie, dont la situation s’était bruta- lement dégradée après des accusations de blanchiment d’ar-

gent venant de

Washington.»C’est bon signe que ces affaires sortent, mais cela reste assez inquiétant de voir que ce sont les Etats-Unis qui doivent nous signaler les problèmes, c’est un vrai souci pour l’Europe», re- lève Laure Brillaud, spécialiste de la lutte contre le blanchiment chez Transparency International UE.

problèmes de coordination et coopération

Au coeur du problème, la transpo- sition par les Etats membres des règles européennes visant à lutter contre le blanchiment et le finan- cement du terrorisme.»La mise en application de ce texte est cen- sée harmoniser les pratiques au sein de l’Europe. Mais des diffé- rences demeurent dans la trans-

position en droit local au sein des différents pays», explique à l’AFP Emilie Legroux, responsable des questions de conformité pour le cabinet de consultants Mazars.»Certains pays transpo- sent la directive européenne de façon très théorique, effectuant une sorte de +copier-coller+ de la directive qui reste très +macro+, alors que d’autres, tels que la France la transposent de façon très opérationnelle», détaille-t- elle.Si dans la foulée de la crise fi- nancière de 2008, l’Union Européenne a resserré la supervi- sion bancaire européenne en la confiant à la BCE, aucune entité ne supervise l’harmonisation des règles en matière de lutte contre le blanchiment dans le secteur fi-

nancier.»Le premier problème provient de la mise en oeuvre des règles, puis ensuite du suivi de la part de l’Union Européenne qui doit s’assurer qu’elles ont bien été transposées formellement dans la loi, mais aussi que cette loi soit bien appliquée ensuite», estime Laure Brillaud.Concrètement, les banques sont tenues notamment d’effectuer des contrôles pour identifier leurs clients et de rap- porter toute anomalie aux autori- tés, tant de supervision bancaire que de renseignements finan- ciers, soit respectivement en France l’Autorité de contrôle pru- dentiel et de résolution (ACPR) et Tracfin.Or, aussi bien dans la dé- tection des anomalies par les banques que dans les sanctions

ou contrôles effectués par les su- perviseurs, «il existe de grandes disparités», rapporte la spécialiste de Transparency International UE.Si Malte, la Lettonie - dont le gouverneur de la banque centrale a été suspendu de ses fonctions et inculpé de corruption -, l’Esto- nie ou encore Chypre font partie des lanternes rouges de l’anti- blanchiment, l’Espagne avec Caixabank, ou encore les Pays-Bas avec ING, n’ont pas non plus été épargnés récemment.La semaine dernière, ING annonçait le limo- geage de son directeur financier après la conclusion d’un accord avec les autorités néerlandaises prévoyant le versement de 775 millions d’euros pour sol- der une affaire d’usage frauduleux de comptes entre 2010 et 2016.»Il existe donc des pro- blèmes sur plusieurs niveaux de coopération: au niveau national, entre les structures prudentielle et celle d’anti-blanchiment mais aussi un problème de coopération et de coordination entre l’échelon européen et l’échelon national», résume Mme Brillaud.Face à ces faiblesses, la Commission euro- péenne a annoncé mi-septembre vouloir renforcer les pouvoirs du régulateur bancaire européen, l’Autorité bancaire européenne (ABE), fondée en 2010.L’entité, dont le siège va déménager de Londres à Paris, pourrait voir ses moyens augmenter pour assurer une surveillance unique plus effi- cace en matière de lutte contre le blanchiment.

lutte contre le blanchiment

Les banques européennes en ordre dispersé

La révélation récurrente d’affaires ou d’insuffisances liées au blanchiment d’argent dans le secteur bancaire européen révèle les fragilités des mécanismes de lutte actuels, pénalisés par des applications très hétérogènes en Europe.

Etats-unis

La capacité à gouverner de Trump de nouveau mise en doute

Y a-t-il un pilote dans la Mai- son-Blanche ? Donald Trump faisait face,ven- dredi 21 septembre, à une nou- velle polémique explosive sur sa capacité à gouverner, un haut responsable de l’administration ayant évoqué en 2017 la possibi- lité de le mettre à l’écart du pou- voir, selon des informations du New York Times (en anglais), que ce dernier dément ferme- ment. Au cœur de ces nouvelles révélations : Rod Rosenstein, nu- méro deux du ministère de la Jus- tice, qui supervise l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et le Kremlin.Le New York Times s’ap- puie sur plusieurs sources, no- tamment des notes prises par des agents du FBI. Or l’un des au- teurs de ces comptes rendus, An- drew McCabe, ex-directeur par intérim du FBI, n’a pas démenti leur contenu vendredi. « Il ignore comment un journaliste peut avoir obtenu ces notes », a sim- plement écrit son avocat, Mi-

chael R. Bromwich. Selon le Washington Post, M. McCabe explique dans ses notes qu’en mai 2017 un Rod Rosenstein très inquiet après le limogeage-choc du chef du FBI, James Comey, par le président américain a suggéré devant témoins qu’il faudrait en- registrer Donald Trump à son insu pour rendre compte du

« chaos » régnant à la Maison- Blanche.Il aurait alors discuté d’une mise à l’écart de M. Trump en activant une procédure en- core jamais utilisée aux États- Unis, prévue par le 25e amendement de la Constitution en cas d’inaptitude du président à gouverner. L’article du New York Times prend un écho particulier après plusieurs publications ré- centes qui décrivent une Maison- Blanche dysfonctionnelle, où de hauts responsables vont jusqu’à contourner les ordres présiden- tiels : le livre du journaliste d’in- vestigation Bob Woodward et la tribune d’un haut responsable anonyme de l’administration Trump. Ce dernier texte, publié par le même New York Times, af-

firmait également que certains membres du cabinet avaient un court instant envisagé d’écarter Donald Trump de la présidence peu après son arrivée à la Mai- son-Blanche, en janvier 2017.

Plaisanterie ?

Rod Rosenstein a catégorique- ment nié vendredi estimer que Donald Trump n’était pas en me- sure d’exercer ses fonctions. « Je veux être clair sur ce point : sur la base de mes échanges person- nels avec le président, il n’existe aucun fondement pour invoquer le 25e amendement de la Consti- tution », a-t-il écrit. « L’article du New York Times est inexact et incorrect », a-t-il ajouté, dénon- çant des « sources anonymes qui sont évidemment partiales contre le ministère ». « Je n’ai ja- mais envisagé ou autorisé un en- registrement du président », a-t-il martelé dans un nouveau com- muniqué publié dans la soi- rée.« Aucune des propositions de M. Rosenstein n’a apparemment abouti », souligne le New York Times. Mais « il a dit à M.

McCabe qu’il pourrait parvenir à

convaincre » le ministre de la Jus- tice, Jeff Sessions, ainsi que John Kelly, alors ministre de la Sécurité intérieure, de se joindre à ses ef- forts. Le ministère de la Justice a laissé entendre qu’une plaisante- rie de M. Rosenstein avait en fait été mal comprise en publiant le témoignage, sous le couvert de l’anonymat, d’un ex-haut respon- sable qui se trouvait « dans la salle » lorsqu’il a évoqué le sujet.

« Son commentaire était sarcas- tique et n’a jamais été débattu avec une quelconque intention d’enregistrer une conversation avec le président », dit-il.L’avocat d’Andrew McCabe, Michael R.

Bromwich, explique lui que son client a bien mis sur papier la te- neur de ses rencontres avec de hauts responsables du gouverne- ment Trump. Il les a toutes livrées au procureur Mueller il y a « plus d’un an ». Une autre copie de ces notes était encore conservée au FBI en janvier 2018.

« saper » la présidence

Ces révélations vont en tout cas dans le sens du scénario, martelé sans relâche par Donald Trump,

de forces à l’œuvre contre lui au

sein même de son administra-

tion. Son fils, Donald Junior, a

d’ailleurs rapidement ironisé sur

Twitter : « Personne n’est choqué

que ces gars fassent tout ce qui

est en leur pouvoir pour saper »

la présidence Trump. De quoi in-

quiéter les démocrates et autres

défenseurs de l’enquête du pro-

cureur Mueller que Donald

Trump n’a de cesse d’attaquer en

dénonçant une « chasse aux sor-

cières ».Puisque le ministre de la

Justice, Jeff Sessions, s’est récusé

dans l’affaire russe, Rod Rosen-

stein est le seul rempart censé

protéger la bonne marche des in-

vestigations. Le chef de l’opposi-

tion démocrate au Sénat, Chuck

Schumer, a d’ailleurs rapidement

averti vendredi : « Cet article ne

doit pas être pris comme pré-

texte pour servir l’objectif vil de

limoger » Rod Rosenstein « afin

de nommer un responsable qui

autorisera le président à s’immis-

cer dans l’enquête du procureur

spécial ».

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