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Séance 4 : La création des hommes et des femmes

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Academic year: 2022

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Séance 4 : La création des hommes et des femmes

Après le monde, comment sont créés les femmes et les hommes qui y habitent ? Toutes les religions ont tenté de répondre à cette question…

A. Voici trois textes différents racontant la création des hommes et des femmes. Lisez-les et répondez aux questions :

1. L’origine des êtres humains chez les Yanomami

Le peuple des Yanomami est un peuple d’Amérique du Sud, qui vit dans la forêt amazonienne au Brésil et au Venezuela.

Au début, il y a très longtemps, commença le chaman1, dans toute la forêt, dans tout le monde, il n’y avait qu’un homme, sa femme et son fils. Ils vivaient comme nous, mais ils étaient seuls. Ils avaient tout le monde pour eux, beaucoup de gibier, beaucoup de bananes et le père savait se servir des plantes pour guérir les maladies.

Mais un jour, il mourut ; sa femme et son fils rassemblèrent du bois, firent un bûcher comme on fait aujourd’hui, brûlèrent le corps. Le bûcher s’éteignit, les cendres devinrent froides, la nuit tomba. Tout à coup, le fils vit une ombre penchée sur le tas de cendres ; on entendait des craquements, ce que font les os cassés, broyés. Le fils avait peur, il savait qu’il n’y avait que lui et sa mère sur la terre, mais il s’avança. Alors, l’ombre se retourna et il vit que c’était Lune qui croquait les os de son père. Il faut dire qu’alors, au commencement du monde, Lune n’était pas encore dans le ciel, c’était un esprit qui avait vécu dans la poitrine du père.

Le fils cria, mais Lune continuait son « repas ». La mère arriva, indignée ; elle dit à son fils :

« Prends ton arc et tes flèches, et tire, tu es un chasseur adroit ! » Le fils obéit, alla chercher ses armes, mais déjà Lune s’éloignait, s’élevait dans le ciel. Le temps de mettre la flèche en position, Lune n’était plus qu’un gros point brillant parmi les étoiles. Le fils, cependant, visa et tira. La flèche longue, fine, bien empennée2, fila, monta, vite, vite, parmi les étoiles, rattrapa Lune, mais ne fit que la blesser. Lune se mit à saigner. Alors, de chaque goutte de sang qui tomba sur la terre naquit un Yanomami. Il y en eut des centaines. Voilà comment la terre fut peuplée, voilà pourquoi nous sommes tous des fils de la Lune. Nés du sang, nous sommes des hommes forts, faits pour la lutte, des hommes qui n’avons peur de rien, ajouta Horonami, le vieux chaman.

Christian Rudel, Les Enfants de la Lune. Les Indiens Yanomami (Amazonie), Paris, Gallimard, « Contes du Ciel et de la Terre », 1993.

a. Qui est le narrateur du texte ? Pourquoi raconte-t-il ce récit ?

b. Qu’est-ce qui nous montre que ce mythe est transmis oralement, et non par écrit, comme dans d’autres cultures (la Théogonie d’Hésiode, par exemple, ou les textes sacrés monothéistes) ?

c. Quels sont les premiers mots du récit ? Quel autre récit de création vous rappellent-t-ils ? d. Pourquoi le narrateur utilise-t-il une personnification pour parler de la Lune ?

e. Comment les hommes ont-ils été crées ? Quel liquide vital leur a donné la vie ? Quelles qualités leur a apporté ce liquide ?

f. Quels sont les deux phénomènes expliqués par ce texte ?

1 Prêtre-sorcier qui a notamment des fonctions de guérison, d’enseignement, et de divination dans certaines sociétés d’Asie et d’Amérique latine.

2 Empennée : garnie de plumes, ce qui stabilise sa trajectoire.

(2)

2. La création des hommes dans la mythologie grecque

Dans l’un de ses textes (Protagoras), Platon, un philosophe grec de l’Antiquité, rapporte le mythe de la création des hommes par Épiméthée et Prométhée.

Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles. Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d’un mélange de terre et de feu et des éléments qui s’allient au feu et à la terre.

Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Épiméthée3 de les pourvoir4 et d’attribuer à chacun des qualités appropriées. Mais Épiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage. « Quand je l’aurai fini, dit-il, tu viendras l’examiner ».

Sa demande accordée il fit le partage, et, en le faisant, il attribua aux uns la force sans la vitesse, aux autres la vitesse sans la force ; il donna des armes à ceux-ci, les refusa à ceux-là, mais il imagina pour eux d’autres moyens de conservation ; car à ceux d’entre eux qu’il logeait dans un corps de petite taille, il donna des ailes pour fuir ou un refuge souterrain ; pour ceux qui avaient l’avantage d’une grande taille, leur grandeur suffit à les conserver, et il appliqua ce procédé de compensation à tous les animaux. Ces mesures de précaution étaient destinées à prévenir la disparition des races. Mais quand il leur eut fourni les moyens d’échapper à une destruction mutuelle, il voulu les aider à supporter les saisons de Zeus ; il imagina pour cela de les revêtir de poils épais et de peaux serrées, suffisantes pour les garantir du froid, capables aussi de les protéger contre la chaleur et destinées enfin à servir, pour le temps du sommeil, de couvertures naturelles, propres à chacun d’eux ; […] ensuite il leur fournit des aliments variés suivant les espèces, aux uns l’herbe du sol, aux autres les fruits des arbres, aux autres des racines ; à quelques uns mêmes il donna d’autres animaux à manger […].

Cependant Épiméthée, qui n’était pas très réfléchi, avait sans y prendre garde dépensé pour les animaux toutes les facultés dont il disposait et il lui restait la race humaine à pourvoir, et il ne savait que faire. Dans cet embarras, Prométhée vient pour examiner le partage ; il voit les animaux bien pourvus, mais l’homme nu, sans chaussures, ni couvertures ni armes, et le jour fixé approchait où il fallait l’amener du sein de la terre à la lumière. Alors Prométhée, ne sachant qu’imaginer pour donner à l’homme le moyen de se conserver, vole à Héphaïstos5 et à Athéna6 la connaissance des arts avec le feu ; car, sans le feu, la connaissance des arts était impossible et inutile ; et il en fait présent à l’homme. L'homme eut ainsi la science propre à conserver sa vie […]. Il se glisse donc furtivement dans l’atelier commun où Athéna et Héphaïstos cultivaient leur amour des arts, il y dérobe au dieu son art de manier le feu et à la déesse l’art qui lui est propre, et il en fait présent à l’homme, et c’est ainsi que l’homme peut se procurer des ressources pour vivre. Dans la suite, Prométhée fut, dit-on, puni du larcin7 qu’il avait commis par la faute d’Épiméthée.

Platon, Protagoras, 321c-322d, traduit par Émile Chambry.

a. Quels indices nous montrent que ce texte appartient à la mythologie grecque ?

b. A partir de quels éléments les dieux ont-ils façonné les espèces mortelles ? Quels autres mythes cela vous rappelle-t-il ?

c. Quelle mission les dieux ont-ils confiée à Prométhée et Épiméthée ? Que veut faire Épiméthée ?

d. Quels sont les deux buts que suit Épiméthée quand il répartit les attributs et les caractéristiques des différentes espèces ?

e. Quel est le défaut d’Épiméthée ? Quelle erreur commet-il ?

3 Prométhée et Épiméthée sont deux frères, deux Titans (des dieux fils de la Terre) chargés de créer les animaux et les hommes.

4 De les pourvoir = de leur donner le nécessaire pour vivre.

5 Dieu du feu, de la forge (ce qui permet de travailler le métal) et des volcans.

6 Déesse de la sagesse, de la guerre, et des sciences.

7 Larcin = vol.

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f. Comment est l’homme, avant que Prométhée n’intervienne ? Citez le texte. Peut-il survivre dans ces conditions ?

g. Que décide de faire Prométhée ?

h. Cherchez l’étymologie des noms « Prométhée » et « Épiméthée ». Comment cela explique-t- il la différence entre les deux frères ?

i. Pourquoi la connaissance des arts et du feu permet-elle à l’homme de survivre, et même d’être supérieur aux animaux ?

j. A votre avis, pourquoi Prométhée est-il puni à la fin ? 3. La création de l’homme et de la femme dans la Genèse

La Bible raconte la création du monde et de l’homme dans deux passages différents : dans celui que nous avons lu dans la séance 3, puis dans un second passage, davantage centré sur l’homme, quelques pages plus loin dans la Genèse. Ces passages ne sont pas exactement les mêmes : il y a des différences notables entre eux, notamment en ce qui concerne la création de la femme.

L’Éternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.

L’Éternel Dieu planta un jardin vers l’orient : l’Éden, le pays des Délices. Il y plaça l’homme qu’il avait façonné.

L’Éternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres portant des fruits d’aspect agréable et délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre de la détermination du bien et du mal. […]

L’Éternel Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder.

Et l’Éternel Dieu ordonna à l’homme : « Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, sauf du fruit de l’arbre de la détermination du bien et du mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

L’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à- vis8 ».

L’Éternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait. L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis.

Alors l’Éternel Dieu plongea l’homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes9 et referma la chair à la place.L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme.

Alors l’homme s’écria : « Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. On la nommera ‘‘Femme’’ car elle a été prise de l’homme. »

C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un.

L’homme et sa femme étaient tous deux nus sans en éprouver aucune honte.

Le Serpent était le plus astucieuxde tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : « Vraiment, Dieu vous a dit : ‘‘Vous n’avez pas le droit de manger du fruit de tous les arbres du jardin’’ ? »

La femme répondit au Serpent : « Nous mangeons des fruits des arbres du jardin, mais celui qui est au milieu du jardin, Dieu a dit de ne pas manger de son fruit et de ne pas y toucher, sinon nous mourrons. »

8 Qui soit semblable à lui.

9 Cette traduction est contestée : pour certains, la femme est née de la côte d’Adam, ou du côté d’Adam, mais on peut aussi comprendre que Dieu la fait naître à côté d’Adam… ce qui change tout !

(4)

Alors le Serpent dit à la femme : « Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas !Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, décidant vous-mêmes ce qui est bien ou mal. »

Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.

Alors les yeux de tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils se firent donc des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier.

Au moment de la brise du soir, ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et sa femme se cachèrent de l’Éternel Dieu parmi les arbres du jardin.

Mais l’Éternel Dieu appela l’homme et lui demanda : « Où es-tu ? »

Celui-ci répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché. »

Dieu dit : « Qui t’a appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? »

Adam répondit : « La femme que tu as placée auprès de moi, c’est elle qui m’en a donné, et j’en ai mangé. »

L’Éternel Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela ?

– C’est le Serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé. »

Alors l’Éternel Dieu dit au Serpent : « Puisque toi, tu as fait cela, tu es maudit parmi tout le bétail et tous les animaux sauvages : tu te traîneras sur le ventre, tu mangeras de la poussière tout au long de ta vie.Je susciterai de l’hostilité |entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance.

Celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui mordras le talon. »

Dieu dit à la femme : « Je rendrai tes grossesses très pénibles et c’est dans la souffrance |que tu mettras au monde tes enfants. Tes attentes seront tournées vers ton mari, mais lui, il te dominera. » Il dit à Adam : « Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie. Il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras des produits du sol.Tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes à la terre, puisque tu as été tiré de celle-ci. Car toi, tu es poussière et tu retourneras à la poussière. »

L’homme nomma sa femme Ève (Vie) ; elle est devenue en effet la mère de toute vie humaine.

L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau pour les habiller.

Puis il dit : Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous pour décider du bien et du mal.

Maintenant il ne faudrait pas qu’il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l’arbre de la vie, qu’il en mange et qu’il vive éternellement.

Alors l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Éden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré.

Après avoir chassé l’homme, il posta des chérubins à l’est du jardin d’Éden, avec une épée flamboyante tournoyant en tous sens pour barrer l’accès de l’arbre de la vie.

La Bible du Semeur, Genèse, 2 et 3 a. Quelles différences remarquez-vous entre cette version de la création de l’homme et de la

femme et celle que nous avons lue dans la séance 3 ?

b. De quoi est fait l’homme ? De quoi est faite la femme ? Comment expliquez-vous cette différence ? Retrouvait-on cette différence dans le passage de la séance 3 ?

c. Quel est le rôle de l’homme dans le jardin d’Éden ? Que symbolise ce jardin ? d. Qu’est-ce qui est interdit à l’homme et à la femme ?

e. Que suggère le serpent à la femme ? Est-ce qu’il lui ment ?

f. Que se passe-t-il quand l’homme et la femme ont mangé le fruit défendu ? Pourquoi ? g. Qu’est-ce qui pose problème à Dieu, dans le fait que l’homme et la femme mangent le fruit ? h. Comment sont punis l’homme, la femme et le serpent ?

i. Quels aspects de la condition humaine (= la manière dont les êtres humains doivent vivre) sont expliqués dans ce passage ?

(5)

j. Pourquoi, à votre avis, appelle-t-on ce passage « le péché originel » ou « la Chute de l’homme » ?

Synthèse

1. Complétez le tableau suivant Dans le mythe

yanomami

Dans la mythologie

grecque Dans la Genèse Qui crée les êtres

humains ? A partir de quoi les êtres humains sont-

ils créés ? Quelles actions sont

nécessaires pour créer les êtres

humains ? Qu’est-ce qui manque, au début, aux êtres humains ?

Qu’est-ce qui est donné aux êtres humains dans un

deuxième temps, qui les différencie

du reste des animaux ? Quel problème, lié à

la création des êtres humains, suscite

une forme de punition divine ? Quels aspects de la

vie des hommes sont expliqués par

le récit de leur création ? Quelle place, entre

les animaux et les dieux, les êtres humains occupent- ils dans le monde ?

2. A partir du tableau et de vos réponses aux questions, dites quels sont les points communs et les différences entre ces trois récits de la création des êtres humains.

B. Orthographe : Les accords au féminin et au pluriel

(6)

1. Observez

a. Le pluriel des noms et des adjectifs

Dans le passage ci-dessous, relevez tous les noms communs et les adjectifs. Si le nom ou l’adjectif est au singulier, mettez-le au pluriel. S’il est au pluriel, mettez-le au singulier. Que remarquez vous ?

L’Éternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait. L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis.

b. Le féminin des noms et des adjectifs

Dans le passage ci-dessous, relevez tous les noms communs et les adjectifs féminins. Mettez les adjectifs au masculin. Que remarquez vous ?

Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles. Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d’un mélange de terre et de feu et des éléments qui s’allient au feu et à la terre. Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Épiméthée de les pourvoir et d’attribuer à chacun des qualités appropriées. Mais Épiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage.

2. Leçon

Recopiez ou collez dans votre cahier les leçons (« Retenons ») des deux pages de manuel (« Le féminin des noms et des adjectifs » et « Le pluriel des noms et des adjectifs »), p. 270-271 et p. 272- 273.

3. Exercices

Exercices 1, 2, 5, 6, 8, 9, 10, 13 p. 270-271 et 1, 2, 3, 4, 5, 7 p. 272-273.

C. Histoire des arts : Le châtiment de Prométhée

Regardez les trois représentations de la punition de Prométhée et répondez aux questions :

1. Pour chaque œuvre d’art, dites quelle est la technique (peinture, sculpture…) employée, et de quelle époque elle date.

2. A partir de ces trois images, pouvez-vous deviner comment les dieux ont décidé de punir Prométhée ?

3. Comment les artistes ont-ils fait, à chaque fois, pour montrer le caractère terrible de cette punition ?

4. Le châtiment de Prométhée vous semble-t-il juste ? Pourquoi ?

(7)

Kylix (=coupe) grecque du VIe siècle av. J.-C., représentant Atlas (qui tient le monde sur ses épaules, à gauche) et le châtiment de Prométhée à droite. Musées du Vatican, Rome.

Pierre Paul Rubens et Franz Snyders, Prométhée supplicié, 1618, Philadelphia Museum of Art.

(8)

Nicolas-Sébastien Adam, Prométhée attaché, 1762, Musée du Louvre.

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