La situation en Suède

^ f r î - ^ - C - - , Seizième Année. — N° 35 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes.

Dimanche 5 Mai 1901.

Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8

ABONNEMENTS

Un an: Six mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—

Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste.

Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaai-de-fonils

ANN0N6ES

suisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Offres et demandes de place

10 centimes la ligne.

Les annonces se paient d'avance.

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.

Encore l'apprentissage chez les graveurs et guillocheuTs

Monsieur le Rédacteur,

Los divers articles que vous avez publiés récemment à propos de l'apprentissage chez les graveurs et guillocheurs laissent l'impression que leurs auteurs ne voient pas avec plaisir l'orientation nouvelle qui consiste à centraliser ces apprentissages dans les écoles professionnelles d'art, ex- clusivement.

Celle opinion, très compréhensible, a été, je crois, au début, celle de la plupart des chefs d'aleliers qui ont étudié de près la question des apprentissages de ces profes- sions, pourtant beaucoup, sinon tous, en sont revenus persuadés qu'entre deux maux il faut savoir choisir le moindre.

* *

L'occasion m'a été fournie, il y a un an d'entendre MM. les patrons eL ouvriers graveurs, dans une assemblée de leur com- mission intercantonale des apprentissages, discuter de la réforme qui préoccupe vos correspondants.

L'objectif principal de cette commission, qui représente des intérêts très divers et souvent opposés si l'on envisage la situa- tion personnelle de ses membres, esl non pas comme on pourrait le croire, d'élever systématiquement une barrière autour des ateliers de décoration et de constituer un privilège pour ceux qui l'ont franchie, mais bien de maintenir et de rehausser la valeur du savoir professionnel et de l'art décoratif en exigeant et en favorisant des apprentissages absolument sérieux.

Ce problème est assez complexe. Person- ne ne saurait contester que l'école d'art, or- ganisée pour développer le sens esthétique des jeunes gens, outillée pour l'enseigne- ment et rien que pour l'enseignement, peut faire ce qui est impossible à l'atelier ; per- sonne non plus n'ignore que si la tache de l'école de gravure est, surtout, de former l'élite future des ateliers, il y a dans ceux- ci à côté du personnel d'élite, des emplois secondaires à remplir.

L'adoption d'un système mixte d'appren- tissage ; d'une pari, l'école formant des graveurs et guillocheurs qualifiés pour le développement artistique de notre fabrica- tion horlogère ; de l'autre, les ateliers cré- ant des ouvriers pour la partie industrielle de la décoration, me paraissait tout natu- rellement recommandable jusqu'au moment où, après une enquête rétrospective sur la valeur des apprentissages effectués chez les graveurs et guillocheurs de notre canton, de 1894 à 1899, j'ai dû moi-même, recon- naître la valeur de conclusions opposées et me ranger à l'idée ue l'enseignement ex- clusif dans l'école de gravure.

Le système mixte, ci-dessus, est incom- patible, en effet avec le but louable, patrio- tique et élevé poursuivi par la commission inlercanlonale des apprentissages de gra- veurs et guillocheurs pour la simple raison qu'il est matériellement impossible, malgré les lois et les conventions, d'établir la ligne de démarcation nécessaire entre les ateliers à même de former des ouvriers graveurs et guillocheurs capables et ceux — les plus nombreux peut-être — dont les chefs n'ont aucune conception des qualitités artistiques, professionnelles et pédagogiques requises pour diriger un enseignement de ce genre.

Vous repoduisez, Monsieur le Rédacteur, d'après la « Tribune de Genève », une lettre de St-Imier qui se termine par cette réflexion :

« A notre avis il eut été plus sage el plus naturel de n'aecepler comme apprentis graveurs que des jeunes gens ayant de bonnes et sérieuses aptitudes pour ce mé- tier ».

J'y trouve, par inversion, l'explication de la situation actuelle :

Si les parents, et surtout les tuteurs et les communes avaient eu la sagesse de ne placer leurs enfants et protégés que chez des patrons ayant de bonnes et sérieuses aptitudes pour l'enseignement de leur me- lier ou — mieux encore — si les lois, com- me elles le l'ont pour l'école et les profes- sions libérales, interdisaient aux particu-

liers de se dire maîtres et éducateurs alors qu'ils ne possèdent pas les qualités, le sa- voir et les aptitudes les plus élémentaires qui caractérisent le droit d'enseigner, les vieilles et bonnes coutumes de l'apprenlis- sages d'autrefois ne seraient pas en voie de disparaître d'une manière générale et n'au- raient pas disparu 'totalement chez les gra- veurs et guillocheurs.

* *

Tout ceci est regrettable p o u r les bons maîtres, regrettable dans certains cas, p o u r les parents éloignés des écoles, mais pour qui connaît l'exploitation abusive, irrai- sonnée dont ont été victimes les apprentis des mauvais ateliers, des maîtres incapa- bles, pendant n o m b r e d'années, la solution adoptée par les patrons et les ouvriers graveurs soucieux de l'avenir, apparaît comme une sage mesure de préservation et de prévoyance pour l'industrie du décor et pour les familles des apprentis futurs.

D'accord avec l'article paru dans la Fédé- ration Horlogère du 2;> avril, je pense que la question budgétaire ne doit pas arrêter l'essor de l'enseignement professionnel.

Avec une minime partie des sommes qui se dépensent sur les budgets pour l'ins- truction professionnelle de nos notaires, de nos pasteurs el de nos avocats, on fera cer- tainement marcher de belles et b o n n e s classes assurant à nos ateliers de décora- Ion le recrutement d'un personnel qua- lifié.

II y aura sans doute une période tran- sitoire un peu dillicile à traverser, les écoles n'étant, p o u r ainsi dire, qu'à leurs débuis, mais leur développement ne dé- pend d'aucun obstacle insurmontable el à La Chaux- de - F o n d s , particulièrement, quand il s'agil d'une <euvre aussi utile ce ne sont ni l'énergie ni la bonne volonté des autorités qui font défaut.

A. K.

La situation en Suède

Dans l'un de n o s numéros de février, nous signalions la situation assez délicate des affaires en Suède. D'après des rensei- gnements récents, c'est surtout la capitale

200 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE qui a été atteinte, quoique une crise géné-

rale des industries suédoises, d'une certaine intensité pèse sur les transactions. Toute- ibis celte situation n'affûterait que très médiocrement noire exportalalion dans ce pays.

En ce qui concerne plus spécialement l'horlogerie, le résultat de la situation géné- rale parait devoir être de diminuer momen- tanément les ventes, de retarder les paie- ments et d ' a m e n e r quelques faillites de peu d ' i m p o r t a n c e . Telles sont les prévi- sions.

L'industrie et le commerce de montres en Russie

Nous e m p r u n t o n s ces quelques données à un article publié par la Edelmetall-In- dustrie. Ce travail a été établi spécialement en vue de la prochaine discussion des ta- rifs de douane au Reichstag allemand. Les chiffres sont empruntés à des publications olficielles.

Comme les articles en matières précieu- ses ne sont pas uniquement fabriqués dans les grandes usines ou dans les ateliers d'artisans, mais également par l'industrie domestique à la campagne, il est très difli- cile de donner un aperçu précis sur celte branche d'industrie. Le bureau deslalistique

d o n n e les indications suivantes sur la fa- brication des articles en or, argent el les bijoux.

Le bureau de statistique reconnaît cepen- dant que ces chiffres ne sont que d'une exactitude relative et que lous les établis- sements industriels ne sont pas mention- nés.

1880 1885 1887 1890 1893 1896 1897

Nombre dos usines et fabriques

34 49 71 58 136 166 178

Valeur de la production

par 1(100 rouilles

2201 2957 3215 2072 3245 7435 7423

Nombre lies ouvriers

1002 1950 2462 2353 2986 5683 5125 La fabrication de montres de poches s'est bien implantée dans certains pays de l'étranger, mais il n'est pas à prévoir de silôl que la Russie possède une fabrica- tion indépendante de montres.

Particulièrement dans cette branche d'in- dustrie la fabrication par grande quantité est indispensable pour diminuer le prix de revient. L'année écoulée 14 fabriques d'horlogerie avec 310 ouvriers étaient enre- gistrées avec une production totale de la valeur de 365.000 roubles. Rien que par ces indications on voit que ces 14 ateliers, ensuite de leur production restreinte, où les produits sont pourtant d'une valeur élevée, ne peuvent être considérés comme des usines i n d é p e n d a n t e s , mais unique- ment comme des ateliers où le remontage s'effectue. Il faut donc reconnaître que la consommation russe est totalement cou- verte par l'importation de l'étranger.

La valeur moyenne de l'importation d'horlogerie était annuellement :

1885-1889 1890-1894

1895 1896

2.474.000 roubles 3.497.000 » 5.720.000 » 5.389.000 » 1890 (exclusivement par 3.243.000 » lo frontière ouest de la Russie)

1898 furent introduites 72.033 boites or 294.624 » argent

Danger d'incendie provoqué par les ins- tallations électriques à fort courant

(Suite et fin.)

Les appareils de sûreté ou coupe-circuits en plomb doivent ôlre choisis avec un soin particu- lier ; ils servent à parer à la surcharge du cou- rant et aux élévations dangereuses de tempéra- ture qui en résultent. Ici encore de nombreux fabricants mettent en circulation un matériel à bas prix qui peut prétendre à tout titre quelcon- que, sauf à celui d'appareil de sûreté. Vis relâ- chées, contact défectuaux el fils fusibles, qu'un courant triple ou quadruple fait seul fondre, constituent leur caractéristique spéciale. Nous ne voulons pas manquer en présence de ces ar- ticles peu soignés émanant d'industriels sans scrupule, d'attirer l'attention sur les appareils de sûreté fabriqués ces dernières années, par des maisons de toule confiance. Ces appareils sont constitués avec des matériaux incombustibles et bien isolés ; le fil fusible se volatilise dans une capsule obturée offrant toute garantie contre le feu, avec une surcharge de courant d'une fois et demie environ du régime normal et sans pro- duire d'arc continu. La grande supériorité pro- vient du fait que le fil de fusion ne peut être rem- placé que par un fil de mêmes dimensions, ce qui fréquemment n'était pas le cas pour les an- ciens systèmes employant à volonté, sans aucune modification, des fils de fusion plus forts.

Interrupteurs el commutateurs, lors de la ma- nipulation, ne doivent pas donner lieu à un arc conlinu et rester, soit ouverts, soit fermés, mais non dans une position intermédiaire ; les ressorts de contact seront composés de matériel de choix.

11 est arrivé que le ressort d'un interrupteur se soit brisé et introduit en Ire les deux conducteurs:

par suite de l'insuffisance des points de contact un échauffcmenl du métal se produisit suivi d'un incendie. Une étincelle continue, des vis relâchées el des conlacls insuffisants auraient les mômes conséquences. Les brins de cordonnets non sou- dés ensemble à leur extrémité, introduits dans des appareils, peuvent occasionner des court- circuils et provoquer un incendie.

L'on jugera, d'après ce qui précède, les autres appareils faisant partie de l'installation, tels que prises de courant, résistances et transforma- teurs

Examinons maintenant la dernière partie d'une installation électrique à courant fort, soit les appareils destinés à l'utilisation de l'énergie électrique. La douille d'une lampe à incandes- cence est envisagée simplement comme conduite électrique. Le filament placé dans l'ampoule transforme l'énergie électrique en lumière, el c'est de la chaleur développée à ce moment que dé- pend la mesure du danger que l'on court. Bien que' le fil de charbon en incandescence se trouve contenu dans un globe de verre à air raréfié, il arrive cependant que le verre de lampes insuffi- samment évacuées développe une chaleur suffi- sante pourcarboniser des corps facilement inflam- mables. Il est dangereux, en conséquence, de placer dans un but décoratif, des lampes à incan- descence non protégées sur des étoffes.

Les charbons contiennent, en outre, des rési- dus incombustibles et des impuretés qui tombent sous la forme de cendre incandescente ou autre- ment et peuvent, s'ils ne sont recueillis dans un cendrier, ou une cloche en verre être la cause d'un incendie.

Les moteurs offrent moins de danger que les machines dynamo, attendu qu'il ne produisent aucun courant électrique, mais ne font que le recevoir. Le moteur peut être protégé par des appareils de sûreté en plomb. Avaries ou sur- charge entraînent simplement la volatilisation des fils fusibles du moteur sans qu'il en résulte d'autrse manifestations dangereuses. L'installa- lion ne saurait naturellement avoir lieu dans un local susceptible d'explosion, puisque des étin- celles se forment au passage du courant entre le collecteur et les balais.

Il y a lieu de mentionner encore le passage d'éleciricilé d'une installation à fort courant dans une installation à faible courant.

Dans les installallations à faible courant il se produit, dans ce cas, des surcharges de courant qui peuvent provoquer un incendie lorsque des matières combustibles se trouvent dans le voisi- nage : ceci a déjà occasionné de grand incendies dans des stalions centrales de téléphone. L'on n'avait pas introduit jusqu'alors dans les con- duites de ce genre des appareils de sûreté à fusion

ce r m j op f-iji n ' ' M : H I ',n int "|l .

Divers facteurs extérieurs produisenldes court- circuits qui peuvent être cause d'incendie : peu d'enlre eux ont des conséquences fâcheuses, parce que la personne provoquant le court-cir- cuit est, la plupart du temps, capable d'éteindre un incendie à son début.

La foudre tombant sur des installations élec- triques à fort courant présente moins de danger, car l'électricité atmosphérique a toule occasion de se répandre sur les fils de cuivre de la con- duite. La foudre peut causer tout au plus la fonte des appareils de sûreté en plomb ; les parties dé- fectueuses de la conduite, permettent toutefois, à la foudre d'atteindre des parties des'.'bàtiments.

Il y a danger dans ce cas seulement, les condui- tes aériennes, quel que soit leur but, protégeant le bâtiment contre une irruption directe de la foudre.

Pour réduire autant que possible (on n'arrivera jamais à les éviter complètement) les incendies résultant des installations électriques à fort cou- rant, l'on devrait obtempérer avec le plus grand soin aux mesures de sécurité prévues. Les plans devraient être examinés par un ingénieur res- ponsable, puis munis de.son approbation. Une fois l'installation terminée, mais avant sa mise en marche, un ingénieur responsable et*'possé- dant une expérience réellement pratique en la matière, devrait avec le projet détaillé à la main, faire une minutieuse inspection de l'installation entière. Tout en procédant à cet examen général et l'appareil marchant à haute tension, l'on sou- mettrait avec des instruments ad hoc, les fils de la conduite à des épreuves concernant l'isolation (les uns envers les autres et par rapport à la terre). Si l'examen est concluant, l'installation peut entrer en exploitation et être considérée comme garantie contre l'incendie. Il y a lieu de dresser un procés-verval des mesures que devra confirmer l'ingénieur qui aura procédé à l'ins- pection.

Comme tout à la longue finit par se ressentir des influences extérieures et intérieures, il en est de même aussi des installations électriques à fort courant ; ceci nécessitera de temps à autre, des révisions qui auront également à porter sur l'ins- tallation entière, et devront être attestées en bonne et due forme.

Colis postaux

La commission du Conseil national pour la taxe sur les colis postaux a arrêté ses propositions dans sa séance d'aujourd'hui.

A la majorité la commission a voté l'ad- hésion à la décision du Conseil des Elats, c'est-à-dire la non entrée en matière.

La commission a présenté un postulai demandant qu'une exception soit faite en faveur de l'industrie horlogère.

MM. Favon et Dinichert, au nom de la minorité, ont proposé de faire droit à la pétition de l'Union vaudoise du commerce el. de l'industrie et éventuellement de ré- duire la taxe à 10 centimes.

Enfin M. Schwander, au nom de la mi- norité également, a proposé le renvoi de la pétition au Conseil fédéral, afin d'èlre traitée conformément à la loi sur la régale des postes.

Douanes

Berne, 3 mai. — Les recettes de douanes en 1900 ont élé de 4,278,501 fr. 90 contre 3,816,693 fr. 34 en 1901, accusant pour cette année une diminution de recettes de 461,898 fr. 36.

Du 1^{e r} janvier au 30 avril 1901, la dimi- nution est donc de 2,043,564 fr. 48.

Nouvelles diverses

Le f o r m i d a b l e t r u s t de l'acier se laisse enfin connaître. On sait déjà qu'il s'est formé à la suite de l'abdication du roi Carnegie. Ce n'est pas 5 milliards, mais près de 6 (exactement 5 milliards 885 millions) que réunit l'association : 4.320 millions en actions et 1.565 millions en oVicrVinn«, Oui)'.-' l'iis'l" C'M'n"!?'0. If lri|o| pn-

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 201

globe 118 usines américaines. Il possède ainsi 6,000 fours à coke, 27 mines de fer, 98 hauls- iburneaux et 2S hectares de concessions houillè- res. Où s'arrèleronl les agglomérations du Nou- veau Monde ? Le début a été modeste. L'associa- tion a été formée à New-Jersey, au capital de 16.000dollars« pouvant être augmenté ». Il l'est et l'Amérique peut dire qu'elle détient le record des trusts.

La D e u t s c h e K o l o n i a l g e s e l l s c h a f t se livre dans la population à une active propagande :

« Sur ses cartes d'adhésion avec cet a r i d e la réclame que le commerce allemand possède à fond, la Deutsche Kolonialgesellschaft prodi- gue les invitations pressantes « à ceux qui ont à cœur la position de l'Allemagne dans le mon- de ; à ceux qui veulent conserver à la^palrie la force productive et le capital des emigrants : à ceux qui veulent répandre dans les cercles de plus un plus étendus, la [civilisation et le chris- tianisme ; à ceux qui rêvent un développement fécond pour les territoires ouverts par les savants et les m a r c h a n d s allemands, conquis par la puis- sance allemande. » Rien n'est oublié. On fait

vibrer toutes les cordes. Quel Allemand resterait sourd à de si pathétiques objurgations ? »

Cote de l'argent

du /f Mai igoi

Argent fin en grenailles . . fr. 105.— le kilo.

A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boites de

montres fr. 107.— le kilo.

C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r g e n t

Tableau des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 1er trimestre de l'année 1901.

Arrondissements

Acheteurs, loueurs ci essayeurs autorisés

Opérations (Bordereaux rentrés) Janvier Février Mars TOTAI \ trimestre

U1Wi jj 1900

Déchets achetés (valeur payée)

Janvier Février Mars TOTAL 1 " trimestre 1900

1. Bienne

2. Ghaux-de-Fonds . . . 3. Delémont

4. Fleurier 5. Genève

6. Granges (Soleure) 7. Locle

8. Neuchàtel 9. Noirmont 10. P o r r e n t r u y 11. St-Imier

12. Schnffhouse . . . . 13. Tramelan

lo r trimestre 1901 i" » 1900 Différend! en faveur ilu J-*"1" trimestre 1 9 0 1

» » » » 1900 Berne, le 30 avril 1901.

25 3 9

10 6 3

•2

4 3 1

204 615 15 42 109 21 102 18 24 96 50 15 88

211 703 9 19 73 24 131 26 43 94 99 10 48

243 77?

11 29 61 19 121 20 13 132 92 5 74

658 2,095 35 90 243 64 354 64 80 322 241 30 210

694 2,157 25 86 289 60 334 53 107 337 224 25 188

Fr.

59,124 10 172,686 35 2,332 90 3,715 95 32,284 65 2,477 30 24,529 — 871 90 1,517 60 4,927 65 26,490 05 8,024 10 2,204 50

Fr.

49,891 40 150,966 80 3,206 95 2,988 50 26,532 60

1,856 40 29,720 15 7,923 10 2,138 45 7,435 60 14.011 25

1.109 40 2,681 35

Fr.

44,330 15 145,508 80 2,055 10 3,261 15 12,988 30 2,182 90 25,982 30 1,389 80 1,668 15 8,460 20 29,344 20

1,286 40 2,308 65 80

82

1,399 1,431

1,490 1,481

1,597 1,667

4,486 4,579

4,579

32 9

93

341,186 05 300,461 95 ;, 280,766 10 327,554 90 ;: 301,475 95 274,957 50

13,631 15 - — 1 1,014

5,808 60

Fr.

153,345 65 469,161 95 7,594 95 9,965 60 71,805 55 6,516 60 80,231 45 10,184 80

5,324 20 20,823 45 69,845 50 10,419 90 7,194 50

Fr.

155,370 65 466,591 40

7,639 50 10,391 10 87,688 50

4,446 80 64,015 70 4,068 10 4,948 55 17,464 35 63,649 15 11,929 75 5,784 80 922,414 10

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ieation de vente d'i

Le Samedi 18 Mai 1901, dès 2 heures après midi, a u x Geneveys s.

Coffrane, salle communale, il sera procédé à la vente par voie d'enchères publiques des immeubles ci-après hypothéqués et appartenant au citoyen Paul Grosjean-Redard, fab. d'horlogerie aux Geneveys s. Coffrane.

Cadastre des Geneveys s. Coffrane :

Article 47 Plan folio 7 N" 8, aux Frênes, champ de deux mille deux cent dix mètres. Limites : Nord 310, 509. Est 509. Sud 521, 493. Ouest 732. Chemin de fer.

Article 790 a u x Frênes bâtiment et champs de deux mille neuf cent soixante huit mètres carrés. Limites : Nord 797. Est 797, 520. Sud terminé en pointe. Ouest le chemin de fer et un chemin public.

Subdivisions :

r i a n folio 7 N° 71 a u x Frênes bâtiment de fabrique d'horlogerie 18G m.

» 73 idem champ 2782 » Provient de l'article 795 divisé, lequel provenait de réunion des articles

48, 311 et 312.

P o u r servitudes et droits de copropriété voir extrait du cadastre déposé à l'office.

La vente comprendra en outre les accessoires immobiliers suivants servant à la fabrication de l'horlogerie soit : Moteur à benzine 4 chevaux de force, tours, fraiseuse, élaux, perceuses, taraudeuses, lapidaire, balanciers, fondeuse, machines diverses, transmissions, paliers, renvois, poulies, meubles divers.

Les conditions de vente seront déposées à l'office des Poursuites de Cernier à partir du 6 Mai 1901 à disposition de qui de droit.

Sommation est faite aux créanciers hypothécaires et à tous autres intéressés de produire à l'Office soussigné dans le délai de vingt jours dès la première publication du présent avis, leurs droits sur les immeub- les notamment leurs réclamations d'intérêts et frais. La vente aura lieu conformément aux dispositions des articles 133 à 143 de la loi fédérale sur la poursuite.

P o u r tous renseignements s'adresser, à la Chaux-de-Fonds à M.

P a u l Grosjean-Redard et à l'Etude Lehmann & Jeanneret, avocat et no- taire ; au Val-de-Iïuz à M. Amandus L'E'plaltenier, président du Conseil Communal aux Geneveys s. Coffrane et à l'Etude du notaire Ernest Guyot à Boudevilliers.

Donné pour quatre insertions dans la Fédération Horlogère.

Cernier, le 11 Avril 1901. 1203 Office d e s P o u r s u i t e s d u V a l - d e - R u z :

H 1941 N Le Préposé : A. GIRARDBILLE.

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