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Rang d’une matrice

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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ECS 1Dupuy de Lˆome Semaine du 9 mai 2005

Programme de colles S27

Alg` ebre lin´ eaire en dimension finie (suite)

Ep,En etFn d´esignent desK-espaces vectoriels de dimensions finies repectives p,net n.

Familles de vecteurs

Repr´esentation matricielle d’une famille de vecteurs

D´efinition : SoitA ={~a1;. . .;~ap} une famille depvecteurs de En. On d´efinit la matrice MatE(A)∈ Mn,p(K), repr´esentative de la famille A dans la baseE par :

Mat

E(~a1 )

Mat

E(~a2 )

Mat

E(~ap )

Si

~a1 = a1,1·~e1+· · ·+an,1·~en

~a2 = a1,2·~e1+· · ·+an,2·~en ...

~a1 = a1,p·~e1+· · ·+an,p·~en.

alors MatE(A) =

a1,1 a1,2 . . . a1,p a2,1 a2,2 . . . a2,p ... ... ... an,1 an,2 . . . an,p

Rang d’une famille de vecteurs

D´efinition : SoitA une famille de vecteurs deEn. Le rang de A est la dimension du sous-espace vectoriel engendr´e parA. On noteRgA =dimKVectK(A).

Proposition.— SoitA une famille depvecteurs deEn. AlorsRgA ≤max{n, p}.

Th´eor`eme.— SoitA une famille depvecteurs deEn. Alors

A est g´en´eratrice deEn si et seulement si RgA =n.

A est libre dansEn si et seulement si RgA =p.

A est une base deEn si et seulement si RgA =n=p.

Cons´equences :

• une famille libre et maximale (de cardinaln) est une base deEn.

• une famille g´en´eratrice et miniimale (de cardinaln) est une base deEn.

Calcul pratique

Th´eor`eme.— SoitE ={~e1, . . . , ~en}une base deEn. On consid`ere une famille finieA ={~a1;. . .;~ap}de vecteurs deEn. AlorsRg(A) =RgMatE(A)).

Savoir-faire : calculer le rang de la matrice...

Applications lin´ eaires

Repr´esentation matricielle des applications lin´eaires

D´efinition : La matrice repr´esentative de adans les bases E etF est la matrice repr´esentative de la famille {a(~e1), a(~e2), . . . , a(~ep)} dans la baseF.

Elle est donc d´efinie par

Mat

E(a(~e1 ))

Mat

E(a(~e2 ))

Mat

E(a(~ep ))

Si

a(~e1) = a1,1·f~1+a2,1·f~2+· · ·+an,1·f~n a(~e2) = a1,2·f~1+a2,2·f~2+· · ·+an,2·f~n

...

a(~ep) = a1,p·f~1+a2,p·f~2+· · ·+an,p·f~n

alorsMatE,F(a) =

a1,1 a1,2 . . . a1,p a2,1 a2,2 . . . a2,p ... ... ... an,1 an,2 . . . an,p

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Th´eor`eme.— SoientEp,Fn,GmtroisK-espaces vectoriels eta∈LK(Ep, Fn),b∈LK(Fn, Gm) deux applications lin´eaires. Etant donn´ees E,F etG des bases deEp,Fn et Gm respectivement, les matrices repr´esentatives de a,b eta◦b v´erifient :

MatE,G(b◦a) = MatF,G(b)×MatE,F(a)

∀~x∈Ep, MatF(a(~x)) = MatE,F(a)×MatE(~x)

Savoir-faire : d´eterminer image et noyau d’une application lin´eaire repr´esent´ee par une matrice.

Th´eor`eme.— Soient En et Fn deux espaces vectoriels sur K de mˆeme dimension n, et u : En → Fn une application lin´eaire.

u∈GLK(E, F)ssi il existeE et F des bases deEn et Fn telles queMatE,F(u)∈GLn(K).

En ce casMatF,E(u−1) =MatE,F(u)−1.

Rang d’une application lin´eaire

D´efinition : Soitu∈LK(Ep, Fn). On appelle rang de u, et on note Rgu, la dimension de Imu.

Proposition.— Soitu∈LK(Ep, Fn). AlorsRgu≤min{n, , p}.

Th´eor`eme.— Formule du rang

Soitu∈LK(Ep, Fn). AlorsKeruetImusont des espaces de dimension finie et dimKE=dimKImu+dimKKeru=Rgu+dimKKeru.

Th´eor`eme.— Soitu∈LK(Ep, Fn). Alors

uest injective si et seulement si Rgu=dimKE.

uest surjective si et seulement si Rgu=dimKF. uest un isomorphisme si et seulement si Rgu=n=p.

En particuliersiEetF mˆeme dimension(n=p) etu∈LK(E, F), les assertions suivantes sont ´equivalentes : uest injective ⇐⇒ uest surjective ⇐⇒ uest bijective.

Calcul pratique

Th´eor`eme.— Soita∈LK(Ep, Fn) une application lin´eaire,E etF des bases deEpetFn. Notons~a1=a(~e1),. . .,

~ap=a(~ep). Alors

Rga=Rg{~a1, . . . , ~ap}=RgMatE,F(a)

Savoir-faire : calcul du rang d’une matrice

Rang d’une matrice

Proposition.— SoitA∈ Mn,p(K). On ne change pas le rang d’une matrice lorsqu’on :

• ´echange deux lignes (resp. deux colonnes) deA;

• remplace une ligne (resp. colonne) deApar un multiple - non nul- de cette ligne(resp. colonne)

• ajoute `a une ligne (resp. colonne) un multilple d’une autre ligne (resp. colonne).

Th´eor`eme.— Soit A∈ Mn,p(K) une matrice ´echelonn´ee i.e. il existe r, 1 ≤r ≤pet 1 ≤r≤ntel que A se pr´esente sous la forme

A= 0 B B B B B B B B B B B B B B B B B B

@

a1,1 a1,2 · · · a1,r · · · a1,p

0 a2,2 · · · a2,r · · · a2,p

0 . .. .. .

.. . ..

. . .. ar,r · · · ar,p

..

. 0 · · · 0

. .. .. .

0 · · · · · · 0

1 C C C C C C C C C C C C C C C C C C A

ou A=

0 B B B B B B B B B B B B B B B B

@

a1,1 0 · · · · · · 0

a2,1 a2,2 . .. ..

. ..

. . .. 0

.. .

ar,1 ar,2 · · · ar,r 0

.. . ..

. .. .

.. .

.. . . ..

an,1 an,2 · · · an,r 0 · · · 0

1 C C C C C C C C C C C C C C C C A

o`u les coefficients diagonaux ai,i pour 1≤i≤rsontnon nuls.AlorsRgA=r.

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