PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 06 Page 1 7. Je considère la fonction sommef de la série entière
n≥3
xn
(n+ 1) (n−2), de sorte que α=f(1/2).
Il est clair par convergence normale quef est définie et continue sur [−1,1]; en effet sup
x∈[−1,1]
xn
(n+ 1) (n−2) = 1
(n+ 1) (n−2) ∼ 1
n2 et 1
n2 converge car2>1 (Riemann).
Pourx non nul fixé dans ]−1,1[, je calcule f(x) en écrivant (habilement) 1
(n+ 1) (n−2) = 1 3
(n+ 1)−(n−2) (n+ 1) (n−2) = 1
3 1
n−2− 1 n+ 1 , d’où (les deux séries convergeant car |x|<1)
f(x) = 1 3
∞
n=3
xn n−2 −
∞
n=3
xn
n+ 1 = 1
3 −x2ln (1−x) + 1
x ln (1−x) +x+x2 2 + x3
3 (attention aux puissances dex et aux premiers termes. . . ). Ainsi
f(x) = 1 3
∞
n=3
xn n−2−
∞
n=3
xn
n+ 1 = 1 3
1−x3
x ln (1−x) + 1 +x 2 +x2
3 En particulier pourx= 1/2 j’obtiens
α= 1 3
7 4ln1
2+ 1 + 1 4+ 1
12 autrement dit
α= 16−21 ln 2
36 ≈0,0401.
Noter que l’expression def(x)ci-dessus permet de retrouver par continuité (heureusement !) f(0) = 0, puisqueln (1−x) ∼
x→0−x, et de calculer, toujours par continuité, f(1) = 11
18 et f(−1) = 5 18 −2
3ln 2.
Ne pas oublier pour ce raisonnement de justifier la continuité, comme cela fut fait ci-dessus grâce à la convergence normale. . .