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Chez nous, le fils es¬ suie à peine ses chaussures avant d'entrer et apporte dans la demeure de ses parents la boue de la rue

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illustré

REFLETS FRIBOURGEOIS

0 Revue bimensuelle 6 juillet 1984 N° 13 Fr. 3.50

(2)

Le respect des parents Nombreux sont les enfants

qui, dans leur cœur, hono¬

rent encore leurs parents, mais qui dans leur conduite l'expriment singulière¬

ment. Et comment se fait-il qu'ils n'ont pas ou plus le besoin de traduire leur res¬

pect par un acte ou une révérence?

Autrefois, un fils se levait instantanément en présence de son père debout. Qui songerait à agir de cette manière aujourd'hui? Les pères seraient-ils moins di¬

gnes de respect que par le passé? Ou bien notre temps est-il tout simplement gan¬

grené de sans-gêne et en¬

vahi par le laisser-aller pré¬

curseur d'un désordre?

Garder le silence quand son père parle, éviter de l'inter¬

rompre, lui manifester par son attitude les égards dus à un aîné, s'incliner devant sa volonté, ou la discuter dans un esprit de modestie, est-ce là déroger à sa di¬

gnité, s'avilir, ou simple¬

ment se tenir à la place qu'il convient à un fils devant son père?

Chez les Arabes, le fils est tenu d'enlever ses sandales quand il se présente devant sa mère, usage sympa¬

thique dans tout ce qu'il exprime: on ne veut rien apporter de la rue dans la maison qu'habite la mère, et pour se présenter devant elle, le fils s'insère de mo¬

destie, de douceur, de res¬

pect. Chez nous, le fils es¬

suie à peine ses chaussures avant d'entrer et apporte dans la demeure de ses parents la boue de la rue...

A une époque troublée comme la nôtre, où nous sentons le sol vaciller sous nos pieds, il est nécessaire de rappeler que le respect qu'un être est capable de ressentir grandit ou dimi¬

nue avec l'idée qu'il se fait de la dignité. Plus l'homme vaut à ses propres yeux, plus il s'incline volontiers devant la valeur ou l'auto¬

rité des autres. C'est quand l'homme a perdu la foi en son caractère, en sa valeur morale, que la base du res¬

pect vient à lui manquer.

Lorsque le respect s'en va, la confiance disparaît aussi.

Nous avons tous besoin d'une certaine assurance, mais surtout que demeure ce lien indispensable entre ceux qui ont pour mission d'enseigner ou de diriger et ceux qui, demain, devront à leur tour se faire respecter.

Que les convaincus, les res¬

pectueux des lois au main¬

tien de l'esprit de famille et de la hiérarchie morale donnent le ton et l'exemple à ceux qui ont tendance à porter préjudice à la mo¬

rale.

Gérard Bourquenoud Des parents heureux parce que respectés par leurs enfants. Phoio Woolmark

2 FR6QJRG

(3)

SOMMAIRE

r ■

FRIBOUR©é

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les

Rédaction et administration:

Imprimerie FragniéreS.A.- 35.

rte de la Glane - Case postale 331 • 1701 Fribourg • Tél.

037/24 75 75.

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère - Sarine • Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggier (Economie et politique).

Albert Jaquet (Musique et folklore).

Rose-Marie Ksseiva (Social et éducation).

Marcel Brodant (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

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Annuel: Fr. 66.50. Semestriel:

Fr. 37.-. F,tranger: Fr. 81.-. Par avion: Fr. 105.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour tes manuscrits et photos non com¬

mandés Publicité:

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bourg - Tél. 037/22 40 60. Dé¬

lai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

N 2 Le billet de Gérard Bourquenoud

4 Le coup de fil de Berne

5 La Landwehr habillée de neuf 6 Fête cantonale des cadets à Prez

8 Les 50 ans du groupe folklorique de Guin 10 Un choix de bons restaurants

11 Des anniversaires en nombre

19 Le bois dans la construction et rénovation des fermes

33 A bâtons rompus avec...

34 Les arts: un peintre de chez nous 35 Les sports à La Vannerie

38 Les jeunes gymnastes à Romont 39 L'aventure de Roméo et Juliette 41 Centre sportif de Villars-sur-Glâne 46 L'œil flâneur

49 Les Points rouges à Châtillon

Couverture

Le bois dans la construction et la rénovation des fermes

Le développement que nous connaissons depuis quelques années nous montre que beaucoup de choses peuvent être améliorées dans le domaine de l'habitat, cette oasis tellement importante pour notre bien- être et notre détente. Il est vrai que l'on éprouve de plus en plus le besoin de s'entourer de belles choses, d'un certain style et de confort, conçus pour augmenter ce sentiment d'être «chez soi». Depuis un certain temps, le bois reprend sa place dans la construction et la rénovation des fermes. Cela est réjouissant aussi pour nos forêts.

Photo Leo Hilber, Fribourg Notre reportage en page

FPBOLf^G 3

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ÉCONOMIE ET POLITIQUE

Réfléchissez à cela

Un pont

A fin juin, les écrivains suis¬

ses, siégeant à Fribourg, ont pu entendre, à la Maison Bourgeoisiale de la capitale, un passionnant exposé de M. Etienne Chat ton, profes¬

seur et conservateur des mo¬

numents historiques, sur l'évolution de la ville de Fri¬

bourg, exposé qui explique certainement les difficultés que rencontre Fribourg en matière de circulation: c'est que la ville a été située et construite par Zaehringen justement pour servir de pas¬

sage obligé - essentiellement pour des raisons militaires - entre le nord et le sud, l'est et l'ouest. Et alors, voilà: à cause de la topographie, Fri¬

bourg reste un passage obligé, et c'est ce qui est catastrophique surtout pour la cathédrale. Y a-t-il une solution? Le pont de la Poya pourrait être une solution partielle, qui pourrait être améliorée encore par un pont à la Grenette qui pourrait supprimer le trafic meurtrier autour de la cathédrale, sans obliger les gens du Schönberg qui se rendent dans le Bourg à faire le détour par Saint- Léonard.

Un pont

En politique, il existe un pont entre les partis cantonaux et les organisations centrales.

Ce pont est en fait constitué par les délégués élus. N'est-il pas sympathique que le jeune Parti libéral fribourgeois ait choisi deux femmes pour être représenté au comité central et à l'assemblée des délégués du Parti libéral suisse?

Un pont

Le pape, c'est le pontifex, tout le monde sait ça: le construc¬

teur de ponts. Mais quel pont peut-il y avoir entre des évé¬

nements simultanés et con¬

tradictoires? Dans le même temps, le pape bénit en grande pompe un nouvel au¬

tel à Einsiedeln et nous, à Fribourg, nous détruisons l'église de yillarepos. N'y a- t-il pas là quelque chose de gênant? Un autel, une église, tout cela fait partie du patri¬

moine et est lié à la foi d'une grande partie de la popula¬

tion. Construire et détruire, l'éternelle opposition.

Marc Waeber

QD Le coup de fil de Berne

Lorsque l'on examine d'un peu plus près le programme que veut fixer le Conseil fédé¬

ral pour la période législative 1983-1987, on a l'impres¬

sion de feuilleter le catalogue d'un magasin à rayons mul¬

tiples.

D'autant plus que pour mieux allécher les destina¬

taires (les députés aux Cham¬

bres fédérales) on a large¬

ment recouru à l'illustration.

Ce fut aussi l'impression qu'en ont retirée les conseil¬

lers nationaux et les conseil¬

lers aux Etats. Sauf ceux de la gauche et de l'extrême gau¬

che et quelques autres natu¬

rellement qui n'y ont pas trouvé leurs articles préférés ou qui désiraient que ceux-ci soient mieux mis en évi¬

dence.

Mais alors quoi?

Ce que voient les membres des Chambres fédérales, qui sont pourtant les premiers à réclamer des lois et encore des lois sur tout et sur rien, comment se fait-il que le Conseil fédéral, chargé, lui, de mettre en place l'appareil d'application de ces lois, ne le voie pas? Comment s'imagi¬

ner qu'il ne se rende pas compte que son programme est utopique, surdimen- sionné, incompatible avec les lenteurs (bienvenues) inhé¬

rentes à notre système démo¬

cratique.

Une réponse s'impose tou¬

jours davantage à cette ques¬

tion. Le Conseil fédéral a perdu une partie de sa collé¬

gialité: il ne gouverne que difficilement, ayant de la Grand magasin cherche gérant Ces «grandes lignes de la

politique gouvernementale», comme s'appelle officielle¬

ment œ programme - catalo¬

gue, ne contiennent pas moins de soixante-sept objets législatifs, en vrac, que le Conseil fédéral estime qu'il faut absolument mettre en place durant les trois ans et demi qui restent jusqu'aux prochaines élections fédéra¬

les. Quand on sait que chaque loi, chaque ordon¬

nance, chaque règlement doit faire l'objet de longues études avant même d'aborder le Parlement, qui. lui aussi, prend le temps d'étudier les affaires à fond, on voit du premier coup d'oeil que l'on nage en pleine utopie. Cest ce qu'ont vu nos parlemen¬

taires lors de la dernière ses¬

sion: ils ont demandé que l'on fixe un ordre de priorité.

peine à se prononcer pour un ordre de priorité. Chaque chef de département présente son catalogue, fabriqué par ses hauts fonctionnaires, et le Conseil fédéral se contente, collégialement. de l'agrafer aux autres, avec, peut-être, une ou deux modifications mineures. Il se pourrait que la prochaine fois il présente son catalogue en couleurs, à l'instar de ce que font les grands magasins.

Mais couleurs ou pas cou¬

leurs, ce qui fera encore la différence, c'est que les cata¬

logues des grands magasins et leur contenu sont le fruit de décisions prises par le gérant ou le comité de direc¬

tion. au plus haut niveau, et qu'ils obéissent à des objec¬

tifs clairs et précis.

Alfred Oggier

4 FR6QJRG

(5)

MUSIQUE ET FOLKLORE

LA LANDWEHR:

peau neuve dans la tradition

Le nouveau directeur de la Land¬

wehr.

C'est une image toute neuve et en même temps traditionnelle que le prestigieux corps de musique de l'Etat de Fribourg offrait le sa¬

medi 2 juin aux Fribourgeois qui le virent défiler dans leurs rues et qui l'entendirent exécuter ses marches martiales. L'uniforme qu'il arborait et qui évoque les grandes heures des troupes fri- bourgeoises au siècle dernier, avait forcément souffert de l'in¬

jure du temps au gré de ses innombrables prestations et de ses tournées à travers l'Europe et l'Orient. Aussi une commission uniformes, animée par le prési¬

dent, M. Hartmann, et le syndic de Fribourg, M. Claude Schorde- ret, s'était-elle constituée en vue de doter nos musiciens d'un nou¬

vel habit qui reproduisit exacte¬

ment le modèle qui, depuis des dizaines d'années, avait popula¬

risé la Landwehr à travers notre pays et au-delà de nos frontières.

Après avoir défilé à travers la

ville dans sa tenue flambant neuve et avoir entendu les paro¬

les de Mgr Edouard Cantin, pré¬

vôt de Saint-Nicolas, lequel avait procédé à la bénédiction des nou¬

veaux uniformes, écouté le mes¬

sage de son président, du syndic de Fribourg et du président du gouvernement, M. Baechler, tan¬

dis que le noble contingent des Grenadiers exécutait une salve d'honneur, les musiciens se pro¬

duisaient sous la direction de son vice-directeur, M. Albert Zapf, pour la plus grande joie d'un public émerveillé par le spectacle et par la qualité de l'impression¬

nante parade.

La partie finale de cette journée historique devait se dérouler dans la grande salle de la Gre- nette, où, à l'occasion du banquet de fête, le président devait ouvrir la page de la reconnaissance en¬

vers tous les donateurs qui avaient contribué à doter cet ensemble musical des uniformes

M' Jean-Ludovic Hartmann, presi¬

dent de la Landwehr.

qui permettront à la Landwehr d'être toujours l'image d'une des plus nobles traditions de Fri¬

bourg, de son visage et de son histoire.

Alphonse Menoud

M. Claude Schorderet, syndic de la ville de Fribourg, au cours de son Le corps de musique de Landwehr dans son nouveau costume. Photos G. Bd allocution.

FRßOURG 5

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MUSIQUE ET FOLKLORE

(?G<let5 muâîcîenô à )^te7-^et5-À/oteaj Un bel exemple pour les aînés

et l'avenir de nos fanfares

La musique n'est pas seulement un art, elle est un art de vivre qui trouve sa place au fil des jours, et qui féconde le quotidien. C'est un art de vivre qui se crée, qui s'apprend, qui se nourrit, se cultive dès le plus jeune âge, et tout au long de l'existence; la musique participe à la vie universelle, sans distinction de race ni d'époque. Elle est un moyen d'expression offert à tous, utilisable par tous à l'infini. Cela, la jeunesse du canton de Fribourg l'a compris, la preuve en a été donnée lors de la septième fête cantonale des cadets musiciens qui s'est déroulée le premier week-end de juin 1984 dans l'accueillant village sarinois de Prez-vers-Noréaz, que la population avait magnifiquement embelli de fleurs multicolores. Une manifestation parfaitement organisée et une journée chaleureuse pour les 650 jeunes musiciens et musiciennes formant seize corps de cadets et réunis dans une association cantonale que préside M. Jean-Denis Cornu, de Vuarmarens.

Un concert de gala de haute qualité

C'est un public parsemé qui a assisté au concert de gala donné par le chœur des «Armaillis de La Roche», dirigé par M. André Brodard. et «La Villanelle» de Cousset, sous la direction de M. Pierre Huwiler. Chanteurs et chanteuses n'en furent pas moins très applaudis par des auditeurs enthousiastes qui ont eu la gentil¬

lesse de respecter le silence pour chacune des chansons. La qualité musicale et la beauté des voix de

ces deux ensembles vocaux méri¬

taient bien cette politesse.

Un résultat flatteur

Samedi après-midi pour les uns.

dimanche matin pour les autres, les seize corps de cadets ont participé à un concours d'exécu¬

tion en l'église de Prez. Le jury était composé de MM. Marcel Rossalet, directeur de l'Union instrumentale de Fribourg, et Jean-Michel Hayoz. directeur du Conservatoire de Fribourg.

Ce dernier a. dans une allocution

de circonstance, ouvert tout grand son cœur pour avouer qu'il est rare de pouvoir dire dans une fête de musique que les jeunes sont un exemple pour les aînés. Et d'ajouter: «Le Conser¬

vatoire est tout de même utile à quelque chose...» Nous les experts, devait-il préciser, som¬

mes très heu...reux, car les jeunes nous ont offert des productions de qualité qui nous ont fait très plaisir. M. Rossalet. quant à lui.

a relevé le travail enrichissant qui a été réalisé par la majorité des cadets musiciens fribourgeois, lesquels sont les bourgeons de cette pépinière qu'est la vie musi¬

cale dans notre canton.

L'encouragement des autorités Dimanche, à l'heure du repas de midi, alors que la cantine était pleine à craquer pour écouter les productions de la fanfare de Grolley, une brochette de per¬

sonnalités du canton de Fribourg prenaient place à la table d'hon¬

neur sise au centre du manège de Prez. Un devoir très pénible que de prononcer une allocution dans le brouhaha des conversations d'une halle de fête. Il y a eu d'abord celle de M. Henri Co- quoz, président du comité d'or¬

ganisation, qui exprima sa recon¬

naissance à tous ceux et celles qui, de près ou de loin, ont apporté leur collaboration à la parfaite réussite de cette rencon¬

tre bisannuelle des jeunes musi¬

ciens fribourgeois.

Pour M. Félix Burdel, président du Grand Conseil, la musique instrumentale a pour effet de stimuler les jeunes qui partici¬

pent avec enthousiasme à l'amé¬

lioration de la qualité de la vie.

Elle procure de la joie à tout un peuple, ce peuple de Fribourg qui est fier de sa jeunesse, laquelle va assurer la pérennité de nos fanfa¬

res. véritable richesse de notre patrimoine culturel fribourgeois.

M. Edouard Gremaud. conseiller d'Etat, a magnifié l'esprit de sacrifice qui inspire la jeunesse et l'enoourage à choisir la musique instrumentale comme principale activité culturelle. «Vous êtes, dit-il, le sang nouveau des corps de musique et fanfares de nos

Clarinette et cheveux longs.

cités et de nos villages, donc une force nouvelle pour le pays.»

Une ardeur juvénile

Quelle chance pour les organisa¬

teurs et les artisans du cortège qui a réussi à passer entre les gouttes! Si celui-ci avait pris le départ une heure plus tard avec le temps qu'il a mis pour traverser le village, il aurait certainement été arrosé. Ce cortège fort bien conçu était formé de groupes d'enfants, de la fanfare de Grol¬

ley et des seize corps de cadets du canton, d'un groupe de cavaliers et d'une troupe de majorettes, de magnifiques chars représentant les métiers de forgeron, distilla¬

teur, bûcheron, fromager et même pilote d'hélicoptère. Grâce à vous, jeunes musiciens et musi¬

ciennes de ce canton, une telle fête, la septième du nom, a révélé dans le cœur des Fribourgeois un sens communautaire bien vivant qui nous fait oonstater avec satis¬

faction qu'il se trouve dans ce Pays de Fribourg suffisamment d'êtres généreux et désintéressés pour consacrer du temps au bien- être de la collectivité. Avec vous, la musique instrumentale fera son chemin!

Gérard Bourquenoud Une promesse pour l'avenir de nos fanfares.

6 FRBQJRG

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Deux hommes heureux: MM. Henri Coquoz, président du comité d'organisa¬

tion (à gauche), et Jean-MicheI Hayoz, direcleur du Conservatoire de Fribourg, expert au concours des jeunes.

... JS*

-ne du ,0p«"*

L'un des plus beaux chars de ce cortège.

(8)

MUSIQUE ET FOLKLORE

Le groupe du costume de Guin

(TRACHTENGR UPPE BÜDINGEN) a dignement fêté ses noces d'or

Fondé en 1934 par l'instituteur-folkloriste M. Peter Aeby, ce groupe folklorique, considéré comme l'un des plus beaux fleurons de l'Association singinoise pour le costume, affiliée FFCC, se prénom¬

mait à l'origine «Trachten-Singgruppe». Il rassemblait alors quel¬

ques jeunes filles vêtues du costume singinois de la semaine nouvellement confectionné dans les écoles ménagères, et dont l'activité se résumait à la chanson populaire.

Au cours des ans, cette activité n'a cessé de se développer, tout d'abord sous l'Impulsion de M11' Jeannette Merklé, puis de celle de M. Paul Zbinden, l'actuel président. Aujourd'hui, le «Trachten¬

gruppe DUdingen» comprend une troupe de danseurs placée sous le monltariat de M11' Brigitte Roggoet de M. Albert Julmy; une chorale mixte et duo de yodleurs dirigés par M. Robert Bertschy; un quatuor de lanceurs de drapeaux entraîné par M. Paul Zbinden; des joueurs de cors des Alpes et de «Büchel» préparés par M. Alfons Zurkinden;

un orchestre champêtre composé de sept musiciens chevronnés, et un groupe de cadets prêt à prendre la relève.

Cérémonie religieuse Inédite La grande et magnifique église paroissiale de Guin était comble pour la cérémonie célébrée le samedi en Fin d'après-midi par l'abbé Wendelin Bucheli. Pour la

circonstance, les orgues étaient remplacées par les cors des Alpes, et la société paroissiale de chant avait cédé sa place au groupe du costume, ainsi qu'au

Jodlerclub local «Senslergrüess».

Ce dernier interpréta la «Messe des yodleurs» de Jost Marty, qui laissa une profonde impression.

Dieu ayant été «premier servi», l'amitié humaine devait s'épa¬

nouir dans les rencontres que facilitèrent le vin d'honneur et les traditionnels «Bretzel» offerts par la commune.

Assemblée générale ordinaire de la Fédération fribourgeoise du costume et des coutumes (FFCC) Profitant de la fête organisée pour son jubilé, le «Trachten¬

gruppe Diidingen» avait invité la Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes à tenir ses assises annuelles le dimanche 3 juin, à l'Hôtel de la Gare.

En cours d'année, deux commis¬

sions se sont particulièrement mises en évidence: celle de la

M. Paul Zbinden, président.

danse qui organisa régulièrement des cours pour moniteurs et dé¬

butants, et celle des costumes qui s'est dépensée pour conserver l'authenticité et la qualité. Par la voix de Mme Hermine Renz, de Courtepin, cette dernière com¬

mission condamna énergique- ment certains corps de musique Le groupe folklorique de Guin (Trachtengruppe Diidingen)en 1984. Photos J. M.

8 FRBQJRG

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MUSIQUE ET FOLKLORE

Le comité actuel de ce groupe costumé qui est formé de MM. Paul Zbinden, M"" Brigitte Roggo, Friedgard Julmy, Albert Julmy, Marie-ThérèseZurkin- den. Sylvia Aebischer et Elisabeth Lauper.

déguisant leurs musiciennes en bredzon et jupette de triège, alors que seul le dzakillon s'impose au milieu d'une fanfare d'armaillis.

Grâce au dynamisme de M.

Pierre Charrière, de Bulle, qui, il y a près de dix ans, a permis la conservation de l'Association des dentelles de la Gruyère, cette société a pu dernièrement ac¬

cueillir la Fédération suisse des dentellières, et présenter au début mai au Musée gruérien une expo¬

sition couronnée de succès.

Un nouveau groupe a été admis au sein de la FFCC: le «Trach¬

tengruppe Kaiseregg», réunis¬

sant les adeptes du costume des villages de Planfayon, Brüni- sried, Oberschrot et Zumholz.

Les dames sont vêtues du cos¬

tume singinois de la semaine, et les hommes, du bredzon d'ar- mailli également porté réguliè¬

rement en Haute-Singine.

L'an prochain, selon la décision du Conseil d'Etat, sera proclamé

«année du patois». Des publica¬

tions, proses, poèmes et saynet- tes permettront de faire ainsi renaître ce qui, pendant des siè¬

cles, avait été l'idiome du pays.

Vacance à la présidence Après trois ans de présidence, M. Denis Buchs abandonna un mandat devenu trop lourd à côté de sa charge de conservateur du Musée gruérien. Son départ fut imité par M. Jean-Jacques Glas- son, vice-président, lequel con¬

serve néanmoins son poste de président de l'Association grué- rienne (AGCC). En l'absence de candidats agréés, on décida de reporter cette double nomination en septembre prochain, où seront réunis le Bureau, le Grand Co¬

mité, les présidents des Commis¬

sions, ainsi que les présidents des 44 sections affiliées.

En fin de séance, la société de musique locale, également mem¬

bre affilié FFCC, donna une au¬

bade appréciée, tandis que, au cours de l'après-midi, des grou¬

pes bernois invités alternèrent leurs productions avec le groupe¬

ment organisateur.

Le groupe du costume de Guin a largement ouvert les portes de

son cœur. Il s'est fêté en fêtant ses invités. Souhaitons-lui une nouvelle et longue étape, accom¬

pagnée d'un succès sans cesse grandissant. A. J.

Gelungenes Fest

zur Trachteneinweihung in St. Antoni Am Samstag, den 19. Mai

konnte die Trachtengruppe

«Senseflüeh» vor einem vollen Saal ihre Trachteneinweihungs¬

feier abhalten. Damit erfüllte sich ein langersehnter Wunsch der Initiantinnen, welche in unermüdlicher Arbeit die Frauentrachten selber genäht hatten.

Zu Beginn gab Moritz Böschung, Präsident des Heimatkunde¬

vereins des Sensebezirks, einige

Erläuterungen zu dieser Tracht.

Die Frauentracht sei zwar neu geschaffen, aber habe eine grosse Vergangenheit. Sie sei nach dem Vorbild einer Freiburger Tracht aus dem 18./19. Jahrhundert entstanden. Im Buch «Freiburg:

Die Volkstrachten des Kantons»

finden wir davon eine Lithogra¬

phie von Nikiaus Koenig. Auch die Männertracht sei eine echte Senslertracht, wie man im glei¬

chen Buch auf einem Kupferstich

von Gottfried Locher erkennen könne. Herr Böschung betonte weiter, dass die Trachtengruppe

«Senseflüeh» ein neues Element in die Freiburger Trachten bringe und so zur Schönheit und zum Reichtum unseres Brauch¬

tums beitrage.

Die Kapelle «Echo vom Schwarzwasser» eröffnete als¬

dann den musikalischen Teil.

Das Alphornduo Erwin und Erich Binz, untermalt vom Fah¬

nenschwinger Paul Zbinden sorgte für die richtige volkstüm¬

liche Einstimmung. Trachten¬

gruppe und Trachtenchörli be¬

wiesen, dass sie bereits ein beachtliches Niveau aufweisen.

Das regional bereits bekannte Duo Brigitte Schafer und Konrad Krattinger trugen vier Lieder von Ernst Sommer und F. Sta¬

delmann vor. Vor der Pause, in welcher die Zuschauer ihr Glück in der grossen Tombola versu¬

chen konnten, sorgte das Jodel¬

duo «abem Bärgli» für gute Un¬

terhaltung. Die persönliche Note, mit der die zwei Volkslie¬

der «Dert änet em Bärgli im Trueb» und «Jtz wei mir eis jodele» gesungen wurden, be¬

geisterte das Publikum. Nach der Pause zeigten uns Marianne Glauser und Walter Schmied in b

einem Sketch eine Alltagsge¬

schichteaus Gotthelfs Zeiten. Im flotten Wechsel zwischen Lied und Tanz ging der Abend seinem Ende entgegen. Nach den Dar¬

bietungen spielte die Kapelle

«Echo vom Schwarzwasser»

zum lustigen Tanze auf.

In St. Antoni erlebte man einen Abend, der zeigte, wie das Trach- ten wesen auch in unserer techni¬

sierten Zeit seine Berechtigung hat. In diesem Sinn kann man dem neu formierten Verein für die Zukunf nur alles Gute wün¬

schen.

Gabriel Aebischer

FRßOURG 9 Le groupe folklorique «Les Rochers de la Singine» de Si-Antoine. Photo Otto Vonlanthen

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FÊTONS ENSEMBLE

Quand l'amour triomphe!

Il y a quelques mois, une fête était organisée dans le joli village de Matran par les enfants et petits-enfants d'Henri Favre et Jeanne née Codourey qui, depuis cinquante ans, sont unis pour le meilleur et pour le pire. Ce cou¬

ple merveilleux a su, avec l'aide de Dieu, triompher de la fragilité des êtres et donner au mariage tout son sens, sa plénitude.

Cette journée de reconnaissance débuta par une messe célébrée par le Père Michel Favre en l'église de Matran. La cérémonie a été suivie d'un repas familial au Restaurant du Tilleul où le fils aîné de la famille. Jean-Louis Favre, a créé une ambiance très chaleureuse grâce à son talent d'animateur. En plus des chan¬

sons composées pour la circon¬

stance, le frère cadet de la jubi¬

laire a cité quelques souvenirs des années 30 à 33, plus précisé¬

ment le mariage d'Henri et

Jeanne qui lui a permis de mon¬

ter pour la première fois dans une automobile qui, à l'époque, était utilisée comme taxi, ambulance et corbillard.

Henri Favre, âgé aujourd'hui de 78 ans, a travaillé 45 ans sur les voies CFF, a fait durant 45 ans de la musique et il est uni depuis cinquante ans à sa compagne qui, à la maison, faisait des prodiges pour donner à la maisonnée l'in¬

timité nécessaire à l'épanouisse¬

ment de ses enfants.

Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire - même si Claude a omis un arrêt du train à Matran - FRIBOURG illustré se fait un réel plaisir de féliciter Henri et Jeanne Favre, et leur souhaite de vivre encore longtemps en si belle harmonie et que leur santé corporelle ressemble toujours à leur santé morale.

G. Bd

Temps de parole

On dit qu'un homme est juste lorsqu'il a le cran de dire la vérité de ses actes. Et si par hasard des actes monstrueux sont restés impunis, avant de tirer la flèche de la vérité, il est recommandé de tremper la pointe dans du miel.

Noces d'or à Villaranon Cinquante ans de mariage! Quel

couple ne réve-t-il pas de pouvoir fêter un tel événement, signe indélébile d'une belle victoire sur les embûches de la vie? Ce n'est pas tant le caractère de longévité du couple qu'il nous faut mettre en exergue, mais bien en priorité cette force de l'amour qui unit deux êtres, dans une harmonie parfaite, un bonheur voulu. Tout

cela est l'image même de Max et Agnès Giroud-Demlerre, de Vil¬

laranon, qui, récemment, ont (été leurs cinquante ans d'union, en¬

tourés de leurs enfants et petits- enfants.

A son tour, la revue «FRI¬

BOURG illustré» félicite les jubi¬

laires et leur souhaite la santé pour de longues années de vie à deux. g. Bd

Médaille Bene Merenti Pour la première fois de son

histoire, le dimanche 27 mai, la paroisse de Grangettes a fêté l'un de ses fidèles chantres, Maurice Ecoffey, qui recevait la médaille Bene Merenti pour 45 ans de

chant sacré. Laitier depuis une quarantaine d'années à Granget¬

tes, Maurice Ecoffey fut félicité et comblé de surprises par toute la paroisse réunie autour de son médaillé et de sa famille. m[xj L abbé Joseph Koang, curé de la paroisse, épingle la médaille au revers de Maurice Ecoffey. Photo Roger l'eytregnet

FRIBOURG 11

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Menu et carte

Hôtel de la Croix-Blanche

1633 MARSENS (FR) Téléphone 029/5 15 24 Fam. Michel Seydoux ——

Fermé le lundi !■!

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(13)

FÊTONS ENSEMBLE

Les quatre-vingt-dix ans d'une Brocoise

Mm' Marie Jaquel et ses sept enfants.

C'est à la colonie «Les Laviaux», à Morion, que la famille de Mme Marie Jaquet a fêté les quatre-vingt-dix ans de cette gentille maman, grand-maman et arrière-grand-maman.

Née le 10 mars 1894 dans la famille de feu Isidore Donzallaz, à Villaraboud, elle fut contrainte de quitter très jeune sa famille pour travailler. Elle apprit le métier de couturière et se spécialisa dans la confection de tuniques militaires. En 1915, elle épousa M. Alphonse Jaquet, menuisier à Estavan- nens. Ensemble, ils élevèrent sept enfants. En 1948, ils éprouvèrent le décès d'une fille.

Onze ans plus tard, Mmc Jaquet perdait son mari, victime d'un accident de bûcheronnage en montagne. Elle quitta alors Estavannens pour habiter à Bulle durant deux ans, avant de s'établir définitivement à Broc.

Cette nonagénaire jouit encore d'une bonne santé et d'une grande lucidité. Elle s'occupe de son propre ménage et se livre volontiers à de menus travaux de broderie et de crochet.

Son plus grand plaisir est d'accueillir chez elle ses enfants, petits-enfants et arrière-petits- enfants.

FRIBOURG illustré se fait une joie particu¬

lière de la féliciter et surtout de lui exprimer tous ses vœux de bonheur. J J - FI

Trois sœurs

et 239 ans d'âge

Trois sœurs nées à Auboranges et totalisant ensemble 239 ans ont fêté récemment le quatre-vingtième anniversaire de l'une d'elles. Pour marquer cet événement, elles se sont retrouvées pour un thé dansant dans un accueillant village de la Glâne. Ces trois sœurs se nomment Agathe Crausaz-Crau- saz, 84 ans; Amélie Cottet-Crausaz, 80 ans;

et Flavie Cottet-Crausaz, 75 ans.

A ce trio fort sympathique, FRIBOURG illustré adresse ses plus vives félicitations et exprime tous ses vœux de bonheur et de santé.

G. Bd

Arconciel:

chantre honoré

Le chœur mixte d'Arconciel, que dirige M. Gilles Monney et que préside M. Pierre Ménétrey, a accompagné au pied de l'autel l'un des siens, M. Paul Baumann, bénéfi¬

ciaire de la médaille Bene Merenti pour sa longue activité en faveur du chant sacré. C'est l'abbé Armand Maillard, curé-doyen, qui présida la cérémonie et prononça l'homélie de circonstance. La fanfare se joignit à l'allé¬

gresse de la paroisse que partagèrent égale¬

ment quelques invités. Notre photo FI: de gauche à droite MM. Louis Joye, président des chanteurs fribourgeois; le curé-doyen Armand Maillard; Paul Baumann, médaillé du jour; Pierre Ménétrey, président, et Gilles Monney, directeur.

FPBOURG 13

(14)

HÔTEL ST-JACQUES

VUISTERNENS-DEVANT-ROMONT Samedi 14 et dimanche 15 juillet

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£r0taurant öt In Oérint Cafe-restaurant

de «La Gérine»

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Steak de cheval à l'ail Fermé le lundi

Vf nI a ki

mmt RESTAURANT

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RESTAURANT LES COLOMBETTES VUADENS

Ou 3 au 15 juillet, dès 20 h.,

ainsi que les dimanches 8 et 15 juillet, dès 15 h.

Le célèbre orchestre champêtre Original Kreuzfidele

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agrémentera vos soirées et vos dimanches après-midi Salles pour noces et banquets

Propositions de menus à disposition Parking assuré

BAR AMBIANCE RESTAURATION Cantine - Tél. 029/2 93 98

(15)

HISTOIRE VÉCUE

L 'affaire Héli Freymond par Albert-Louis Chappuis VII

Lui, Freymond ne dormait pas. Il réfléchissait plus que jamais, re¬

vivant son récent passé, revoyant devant lui, Louise dans son éblouissant habit de commu¬

niante, avec ce charme aguicheur qui était déjà le sien. Il la re¬

voyait, venant chercher son lait...

Oui, Héli revivait ces moments- là, sans oublier cette nuit du Nouvel-An qui avait allumé un brasier en lui, un brasier qui n'allait plus jamais s'éteindre, tant Louise allait l'entretenir dé¬

sormais en lui.

Trois coups distincts crochetè¬

rent la serrure du matin. La porte de l'aube allait s'ouvrir sur le décor que ferait naître les pre¬

mières lueurs.

Héli ne pensait pas qu'il était si tard. Cet appel l'amena à d'autres réalités: celles où la faux l'atten¬

dait pour entrer dans la danse. La danse des foins qui allait com¬

mencer.

CHAPITRE III Il faisait presque jour lorsque Freymond longea silencieuse¬

ment le long corridor et gravit sur la pointe des pieds les esca¬

liers le conduisant à sa chambre dans laquelle François dormait à poings fermés.

Les deux frères partageaient la même pièce.

Il fit de son mieux pour n'alerter personne et n'était pas couché qu'une voix tonna au rez-de- chaussée, sonore comme d'habi¬

tude.

- François, c'est l'heure!

Cest le père qui réveillait son monde.

Le cadet avait demandé qu'on l'appelât. Aucune réponse ne ve¬

nant, le rappel ne se fit pas attendre.

- François, t'as compris?

Cest Héli qui répondit à sa place.

- Ouais! On vient!

Les deux frères, habillés, gagnè¬

rent l'étable où la Jeannette se trouvait déjà, plus vaillante qu'un homme, plus qu'Héli en tout cas.

L'heure était inhabituelle. Trop hâtive pour s'occuper déjà des bêtes. C'était celle de la faux qu'il est plus agréable de manier dans les dernières fraîcheurs de la nuit que sous les premiers rayons du soleil.

Chacun le savait et chacun savait aussi, chez les Freymond, qu'au temps des fenaisons et des mois¬

sons, qu'au temps des durs tra¬

vaux, l'avantage appartient à ce¬

lui qui sait se lever tôt.

- La Jeannette, occupe-toi des bêtes, comme d'habitude! Le dé¬

jeuner à huit heures.

Jacques-Abraham usait de son titre et, bien que la Jeannette fût sa sœur, il lui donnait des ordres comme aux autres membres de la famille. Docile, elle les acceptait sans rechigner, mais elle ne les aurait pas reçus, que le travail se serait effectué tout aussi bien.

Elle avait l'habitude. Et, depuis le temps aussi qu'elle connaissait le travail des fenaisons, elle savait que son rôle, durant cette dure période, consistait à se substituer aux hommes par l'écurie, à sortir les fumiers tout d'abord, à traire ensuite les neuf vaches du trou¬

peau, sans oublier les modzons qui, au parc, meuglaient pour être rentrés avant de se voir agressés par les tavans.

Aux ordres stricts, succédait un travail qui ne l'était pas moins.

- Allons-y, dit le père à ses deux fils! La tâche nous attend. Faudra s'en donner car y a un sacré fourrage.

Jacques-Abraham le savait pour l'avoir constaté la veille, et c'est vers le champ visité qu'il en¬

traîna ses gars, lui le premier, les garçons derrière, en file indienne.

Sans mot dire. Comme si le matin gelait les langues au profit de la pensée.

C'était un peu vrai d'ailleurs car, en cheminant, le père songeait à la besogne et c'était bien suffisant pour rester muet. Comme si, en lui. se dessinait déjà l'heure du dernier champ à faucher, il éta¬

blissait, en son for intérieur, un programme appelant le silence.

François pensait de son côté à ce qui l'attendait et, peut-être le moins hardi des trois, se réjouis¬

sait surtout de voir arriver la fin de cette rude étape.

Quant à Héli, il ne pensait à rien, tant il y avait en lui de remue- ménage, tant son esprit était cha¬

huté. A vrai dire, il n'était pas mécontent d'emprunter le che¬

min des fenaisons qui lui ferait oublier ses problèmes, ses tracas.

Car il en était chargé, mais sa nature lui interdisait de les con¬

fier, même pas à son frère, avec qui il s'entendait bien, encore moins à son père et pas davan¬

tage à sa mère.

C'était sa nature que d'être ren¬

fermé et, un peu fourbe, rien n'allait le changer. En tout cas pas la situation dans laquelle il se trouvait à courtiser deux femmes en même temps.

- C'est là, dit le père, en arrivant vers le champ qui accusait encore les traces de ses pas laissés la veille au soir. J'hésitais entre «La Solitude» et ce champ du «Bois de Ban» qui me paraît mûr.

Et de poursuivre en aiguisant sa faux en même temps que ses deux fils affûtaient la leur:

- Le beau temps est assuré, sem- ble-t-il. Donc, on peut y aller.

- Beau temps, beau temps, c'est pas si sûr, crut bon de dire Héli.

C'est un petit air de vent!

Il se rappelait les trois coups entendus dans la nuit en prove¬

nance de Saint-Cierges. Un signe qui ne trompait pas lorsque de Corrençon parvenait aussi dis¬

tinctement le martèlement du lourd battant sur la cloche.

Les hommes n'étaient pas venus ici pour palabrer, ni pour trop s'inquiéter des humeurs du ciel.

Le père le fit comprendre en se lançant le premier à l'assaut du champ, suivi d'Héli, puis de François.

Vers huit heures, la Jeannette se pointa, une fourche sur l'épaule, une corbeille au bras.

Elle venait défaire les andains en apportant le premier repas du jour, le déjeuner, qu'elle étala sur un linge, à même le sol. Du pain et du fromage à satiété et du bon café au lait.

Les hommes étaient en appétit et elle aussi d'ailleurs qui, fière comme toujours de les avoir

remplacés à la ferme, jugea bon de faire son petit rapport.

Elle aimait se faire valoir.

- J'ai porté quatre litres de plus que vous à la laiterie.

La Jeannette faisait allusion à la traite qu'elle avait assurée, par rapport à celle que les hommes avaient effectuée la veille.

• T'as mis de l'eau! la taquina François.

- S'agit bien de ça! Faut rester probe.

La Jeannette l'était, pour sûr.

Ce dialogue, tout en mangeant.

Les hommes, assis, mastiquaient leur nourriture avec une égale avidité, et même Héli, qui n'avait pratiquement pas dormi, ne de¬

mandait pas mieux que de se régaler.

Le café odorant était lui aussi apprécié, sauf du père qui ne prenait que du lait dans lequel il trempait son pain. Il avait d'ail¬

leurs son pot pour lui tout seul.

La Jeannette se plaisait à faire le service, elle se plaisait à être là, au milieu de «ses hommes» comme elle disait volontiers, mais sur¬

tout aussi au milieu de ses champs qu'elle considérait un peu comme les siens également.

Elle n'avait d'ailleurs pas tort, ayant sa part sur le domaine.

Elle était vieille fille, travailleuse avant tout. Telle la fourmi appor¬

tant chaque jour son écot à la fourmilière, elle apportait le sien à la ferme. Sans trop s'inquiéter des revenus qu'elle en retirerait un jour.

Elle était vive à l'ouvrage et c'était un plaisir de la voir se démener avec sa fourche à éten¬

dre l'herbe régulièrement afin de bien l'exposer aux ardeurs du soleil.

Elle n'attendait que ce moment- là d'ailleurs et n'eut pas la pa¬

tience de rester plus longtemps assise, alors que les hommes n'avaient pas terminé leur repas, pour filer du côté de la besogne.

Une besogne que les faucheurs reprirent sitôt après, il est vrai, mais sous le soleil, cette fois.

- Fera plus chaud, maintenant, murmura le père. Faut s'encou¬

rager si l'on veut finir au bon moment.

Il jeta un regard sur le champ en même temps que ses fils.

- Y a plus de la moitié de bas!

(A suivre) FRIBOURG 15

(16)

LE HUITIÈME DISTRICT

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Claude Eichenberger de Vaison-la-Romaine

Au sein de la grande famille des Fribourgeois «Hors les murs», réunie le dimanche 20 mai 1984, aux Colombettes, nous avons remarqué la présence d'une jeune fille très gaie, Claude Eichenber¬

ger, qui habite la cité de Vaison- la-Romaine, dans le Vaucluse, en France. Elle n'avait qu'une année lorsque, avec son père qui venait de perdre son épouse née de Week, de Fribourg, elle a émigré dans ce pays voisin. Il y a de cela vingt-huit ans. Depuis cette date, Claude vit dans la communauté laïque que son père a fondée à son arrivée à Vaison-la-Romaine, où elle possède un atelier de tissage de soie. L'ancien costume de la ville de Fribourg qu'elle porte avec fierté en souvenir de sa maman, a été confectionné par elle-même. Elle pratique égale¬

ment le crochet avec dextérité.

Claude Eichenberger est restée très attachée à la terre d'origine de sa mère. C'est pourquoi elle a fait le déplacement jusqu'aux Co¬

lombettes, où elle a vécu des heures enrichissantes avec ses compatriotes en et hors les murs.

Elle en est repartie le cœur rem¬

pli de joie.

Texte et photo G. Bd

Un bel anniversaire pour Louis Un Fribourgeois du dehors.

M. Louis Bertschy, originaire de Belfaux. mais domicilié à Neu- chàtel, a passé une première fois ses vacances aux Colombettes en 1928, la seconde fois l'an passé, et la troisième en mai 1984 à l'occasion de ses soixante-dix ans. Un anniversaire qui fut agréablement fêté en compagnie d'une dizaine d'amis gruériens et du rédacteur de «FRIBOURG illustré», qui lui souhaitent une excellente santé et surtout une heureuse retraite avec son épouse Mady.

Texte et photo G. Bd <v

Gonzague de Reynold (1880-1970)

Ecrivain et historien

15 juillet 1880. - Naissance à Fribourg.

1892-1899. - Etudes au Collège Saint-Michel.

1899-1903. - Poursuite de ses études à Paris, en Sorbonne, ainsi qu'à l'Institut Catholique, puis à l'Université de Frei- burg-in-Brisgau.

1904. - Avec C.-F. Ramuz, Adrien Bovy, Alexandre et Charles-Albert Cingria et Henri Spiess, il fonde la «Voile Latine», afin de promouvoir les lettres romandes.

1909. - Il est Docteur en Sorbonne.

1910. - Professeur à l'Université de Genève.

1912. - Avec Robert de Traz et Alexis François, il crée la Nouvelle Société Helvétique.

1914. - Le Général Wille le nomme Chef du bureau des Conférences de l'Armée, avec rang de major.

1915. - Professeur à l'Université de Berne.

1918. - Pour la Nouvelle Société Helvétique, il contribue à créer le Secrétariat des Suisses à l'Etranger.

1922. - Représentant la Suisse, il est nommé membre, puis rapporteur et vice-président de la Commission de Coopération Intellectuelle de la Société des Nations (jusqu'en 1939), où il collabore avec Bergson, Marie Curie, Albert Einstein, Paul Valéry, Edouard Herriot et Hélène Vacaresco, notamment.

1926. - Succède à Georges de Montenach à la présidence de l'Union catholique d'études internationales.

1931. - Professeur à l'Université de Fribourg.

1939. - Membre fondateur de la Fondation Pro Helvetia.

1955. - Fonde la Société suisse des Amis de Versailles.

1956. • Président-fondateur de la Société des Ecrivains Fribourgeois.

1957. - Président-fondateur de l'Institut fribourgeois.

1958. - Fondateur du Centre d'Etudes burgondo-médianes.

1969. - Président-fondateur de la Fondation pour l'histoire des Suisses à l'Etranger.

A u cours de sa carrière, Gonzague de Reynold effectuera, pour diverses instances nationales et internationales, des dizaines de missions en Italie, en Angleterre, en Autriche, en Pologne, au Portugal, en Belgique et en Amérique du Sud. notamment.

Son œuvre littéraire et historique totalise plus de soixante titres, dont les plus connus sur le plan national sont «Cités et Pays Suisses», et sur le plan international «L'Europe tra¬

gique». «D'où vient l'Allemagne?», «Portugal» et surtout les huit volumes de «La Formation de l'Europe».

A uteur dramatique, Reynold composera plusieurs grands jeux populaires: «La Gloire qui chante» (1919, reprise en 1932 et 1940), «La Cité sur la Montagne» (1922), «Morat»(l926)et

«Schiner» (1937), qui ne sera pas monté.

9 avril 1970. - Mort de Gonzague de Reynold à l'Hôpital des Bourgeois de Fribourg.

16 FRBOURG

(17)

LE HUITIÈME DISTRICT

Cercle fribourgeois de Lausanne Une belle activité en perspective

Quel plaisir aussi de rencontrer et de bavarder avec un couple très charmant, venu spécialement de Lyon pour vivre cette journée de retrouvailles avec ses compatrio¬

tes de l'extérieur assemblés aux Colombettes. Pierre Musy et son épouse ont fait l'aller et le retour le même jour, ce qui représente des kilomètres de route. A soixante-dix-sept ans, il faut le faire...

Né le 20 mars 1907, à Fribourg, sa commune d'origine, Pierre Musy est la troisième génération de sa famille qui vit en France.

Expert-comptable à Lyon, il est marié à une sympathique Française qui lui a donné cinq enfants. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que ce couple est

entouré de onze petits-enfants et qu'il fêtera ses noces d'or l'an prochain.

Pierre Musy et son épouse ont toujours beaucoup aimé la Suisse et tout particulièrement le Pays de Fribourg avec sa belle Gruyère. Et d'ajouter: «C'est un pays merveilleux où les gens doivent vivre heureux.» Très touché par l'accueil qui lui a été réservé aux Colombettes et en¬

thousiasmé par la fraternelle amitié qui unit les Fribourgeois de l'extérieur à ceux de l'intérieur du canton, ce couple a quitté la Gruyère avec un regard nostal¬

gique bien compréhensible.

Texte et photo G. Bd

Pour distraire ses membres qui sont aujourd'hui au nombre de 500, le Cercle fribourgeois de Lausanne organise un grand nombre de manifestations. Ré¬

cemment, il y a eu l'assemblée générale qui a renouvelé le man¬

dat de son oomité, la participa¬

tion à l'assemblée des délégués et au pique-nique de l'AJB, la course du Cercle et une assem¬

blée ordinaire. Il y aura un voyage en Belgique du 14 au 17 septembre, une assemblée le 28 septembre, la bénichon à la salle d'Entrebois les 20 et 21 octobre, une assemblée le 23 novembre, la Saint-Nicolas à Saint-Jean-de-Cour le 2 décem¬

bre et le loto du Cercle à Entre¬

bois le 15 décembre.

Durant le premier semestre 1985, il est prévu une soirée Une scène de la comédie paloise.

Deux acteurs de talent du groupe «Le Masque».

choucroute le 9 février à Entre¬

bois, une assemblée suivie d'une conférence le 22 février, la soirée annuelle à Epalinges le 23 mars, l'assemblée générale du Cercle le 26 avril et le rallye le 23 juin.

Texte et photos G. Bd

Echos des Fribourgeois de Genève

25eanniversaire de la

société patoisante «INTRE NO»

Cette société a été fondée le 25 mars 1959 au Café Beau-Site au Petit-Lancy.

Le président-fondateur fut M.

Louis Simonet. entouré et assisté par la dévouée secrétaire, Mme Alodie Eltschinger, qui rédigea tous les procès-verbaux en patois et qui a même été interviewée à plusieurs reprises dans des émis¬

sions de la Radio romande et gagna à maintes reprises des prix à des concours de patoisants

romands. Le trésorier fut M.

Ernest Joye. Ces trois piliers étaient entourés d'une vingtaine d'amis dont les archives ne nous ont malheureusement pas resti¬

tué les noms et les souvenirs.

Toujours est-il que cette sympa¬

thique société patoisante est tou¬

jours bien vivante et. sous l'im¬

pulsion de son dynamique prési¬

dent. elle se trouve même en plein développement puisqu'elle compte 70 membres actifs. Le

25e anniversaire, sans donner lieu à de grandes festivités, a tout de même été fêté dignement, dans la joie et la bonne humeur, et a été particulièrement marqué par la présentation d'une magni¬

fique pièce théâtrale en patois, de Joseph Toffel, intitulée «Le pour Kandida», et la soirée récréative animée par le choeur mixte au costume fribourgeois «Le Molé- son». A cette occasion, la trésore¬

rie a pu se permettre d'offrir le repas à tous ses membres.

Cette année, la course annuelle a conduit les membres avec le fa¬

meux train du MOB à Spiez et Interlaken. en alternance avec le bateau. Ce fut une pleine réus¬

site. Toutefois, le véritable but de la société est naturellement le maintien et la promotion du pa¬

tois fribourgeois que le comité

actuel dynamise par la mise sur pied, avec grand succès, de cours d'initiation par la conversation.

Le local se trouve à la salle communale du Petit-Lancy et le comité se compose comme suit:

MM. René Francey, président;

Robert Kolly, vice-président; Fé¬

lix Grangier, secrétaire; Georges Bugnon, trésorier, et, comme membres adjoints, MM. Henri Fragnière, Gabriel Sciboz et Paul Romanens. Quant au porte-dra¬

peau qui a fort belle allure, il s'agit de notre ami René Girard.

Nous tenons à féliciter vivement cette société pour l'effort fait au service du maintien de nos meil¬

leures traditions et pensons qu'elle mérite admiration et sou¬

tien.

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REGARDS

LE tOlô

ET ÔE ) LIHEI >lüII »

Dans la ferme de M. Walter Blank, à MIddes, le hall du premier étage a été

réalisé presque entièrement avec du bois. Une vue du salon de cette ferme avec de très jolies poutres au plafond.

Quand un sculpteur sur bois regarde un arbre, il le devine, au-delà de ses feuilles, de ses branches, de ses racines. Il veut entendre craquer ses fibres, entendre monter la sive. Savoir quelle a été sa vie, sa naissance. Connaître le présent, le passé, le futur, mais aussi l'enveloppe et la substance qu'elle renferme. Un sculpteur sur bois, comme un ébéniste, un menuisier, un charpentier, un fabricant d'instruments de musique, etc., est toujours à la recherche d'une dimension supplémentaire. Son atelier ronfle au rythme du tour à bois acheté d'occasion chez un vieux charron. Les grincements de la scie à ruban font mal à entendre. Après avoir ébauché sa bille de bois au tour, il la présente devant la scie... Il tourne le bloc, l'incline, le bascule, le redresse, ayant déjà dans la tête l'image du volume qu'il veut obtenir. Travail parfois périlleux: un faux mouvement, une seconde d'inattention, ce sont les doigts qui s'offrent au fil de la lame.

Nous pourrions également parler du travail du charpentier qui a pour mission de fabriquer des charpentes à même de supporter les toits des maisons et des fermes, du menuisier qui façonne portes, fenêtres et volets à votre goât, de l'ébéniste qui met tout son savoir à la confection d'un meuble de style ou d'un mobilier selon votre désir. Il y aurait beaucoup à dire aussi sur les artisans, les fabricants d'instruments de musique, les forestiers, les bâcherons, les scieurs et bien d'autres métiers du bois. Nous ne les oublions pas. Ce sera pour la prochaine fois. C'est promis.

D'antre part, vivre avec le bois devient an événement lorsque s'harmonisent les exigences pratiques et les désirs d'esthétique.

Toujours plus de monde, il est vrai, transforme et rénove de vieilles fermes ou maisons pour en faire un habitat confortable ou une résidence secondaire. Prenons l'exemple de cette ferme de Middes qui nous montre la volonté de l'architecte et du maître de l'euvre de trouver une forme architectonique qui corresponde au goât de son

propriétaire et qui s'intègre parfaitement au style intérieur de la ferme. Sous toutes ses formes, le bols procure un sentiment de chaleur et de sécurité: il crée le contact avec la nature et par là même les conditions nécessaires à la réalisation d'un appartement original et personnalisé. Vivre avec le bois ne signifie pas tout un retour au temps passé et aux formes anciennes, mais, au contraire, la redécouverte d'un mode de vivre qui allie les expériences positives d'autrefois aux goûts d'aujourd'hui.

G. Bd La cuisine aussi est pratiquement toute de bois. Photos G. Bd

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REGARDS

Utiliser le bois,

c'est maintenir la forêt saine L'incertitude des perspectives d'avenir est particulièrement préoccu¬

pante pour l'économie du bois en Suisse, qui occupe 80 000 per¬

sonnes dans 12 000 entreprises. Il est probable que les dommages s'étendent encore lors de la prochaine période de végétation, accentués par des dégâts secondaires comme l'envahissement du bostryche. Les possibilités de marché dans les pays voisins sont également incertaines. En effet, de plus grosses quantités de bois rond ou de produits fabriqués ou semi-fabriqués pourraient venir congestionner le marché suisse. La conquête de nouveaux marchés jusqu'alors négligés devrait permettre à la filière du bois de se maintenir, voire de prospérer.

Les nouvelles constructions en bois notamment sont moins habi¬

tuelles en Suisse que dans d'autres pays comme l'Allemagne, la Scandinavie ou l'Amérique du Nord. Le choix du matériau de construction est souvent déterminé par l'expérience, mais aussi parfois par des préjugés. La mauvaise réputation attribuée au bois, considéré comme peu durable, est en grande partie due à des projets réalisés sans tenir compte de la technologie du matériau. L'inobser¬

vance des règles de l'art laisse apparaître des défauts inadmissibles.

Utilisé correctement, le bols est beau, il contribue à économiser l'énergie et reste un matériau moderne et économiquement intégré.

Arbres malades - bois sain D'ailleurs c'est un fait, le bois des arbres malades est sain. Des recherches récentes en Allema¬

gne l'ont prouvé, les propriétés technologiques importantes pour l'utilisation du bois provenant des forêts endommagées ne sont pas compromises. C'est donc la conscience tranquille que l'on travaillera le bois à l'avenir.

Pourtant, aucun produit ne se vend de lui-même; le bois a lui aussi besoin de publicité. L'infor¬

mation technique destinée aux gens de métier, telle que la pra¬

tique l'Union suisse en faveur du bois LIGNUM, constitue depuis longtemps une contribution ac¬

tive au maintien et au développe¬

ment de la construction en bois.

Les bâtiments publics construits avec des bois indigènes travaillés

Une des 80 000 personnes qui travaillent le bols. Une bonne économie du bols et par conséquent une utilisation judicieuse du matériau participent directement au maintien d'une forêt saine. Cet artisan doit alors avoir une formation professionnelle très complète. Photo LIGNUM

Une maison en bois bien planifiée et construite dans les règles de l'art est unique, durable et s'Intègre à son environnement. Réactualisée en architecture ces dernières années, ta serre est pratique et intéressante du point de vue énergétique. Le bois est indiqué pour ce type de structure. Photo LIGNUM

sur place, comme n'importe quelle construction en bois de belle facture, représentent sou¬

vent la meilleure publicité en faveur de ce matériau.

Qui veut maintenir la forêt doit vouloir son bols

Les scientifiques et les praticiens sont unanimes: dans nos régions, une forêt régulièrement entrete¬

nue résiste nettement mieux aux dégâts et aux maladies de toutes sortes. Seule une forêt saine peut remplir toutes ses fonctions pri¬

mordiales: protection contre les avalanches et l'érosion, mais aussi lieu naturel de repos et de détente libre d'accès. Les soins aux forêts impliquent une exploi¬

tation régulière et planifiée. Qui veut maintenir la forêt doit aussi vouloir son bois. Les conditions pour une sylviculture équilibrée sont réunies lorsque les possibili¬

tés d'écoulement sont favorables.

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22 FRBOURG

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REGARDS

Le bois Emballage

7%

Construction bâtiment

Terrassement/Génie civil Matériaux accessoires (échafaudage, coffrage) Do-it-yourself

50%

8%

14%

16%

Non compris dans la statistique 12%

Divers 1%

Les nouvelles conceptions architecturales et architectoniques se prêtent particulièrement bien à I usage du bois.

L'utilisation de ce matériau pour la structure et l'aménagement des constructions publiques communes, écoles ou administrations doit être encouragée afin de favoriser l'écoulement de cette matière première.

Photo LIGNUM

itÏL.

Consommation de bols en Suisse D'après les estimations de l'Of¬

fice fédéral des forêts, 6,2 mil¬

lions de m1 d'équivalents de bois brut, répartis entre cinq domai¬

nes d'utilisation définitifs, ont été écoulés en Suisse en 1982. Près de la moitié du bois est utilisée dans la construction. Entre 1970 et 1980, ces marchés ont sensi¬

blement suivi l'évolution du pro¬

duit social brut. Les années 1974-77 se sont caractérisées par une récession importante. Le marché du meuble a montré une meilleure croissance que le pro¬

duit social brut durant cette dé¬

cennie.

Consommation de bois de la construction

En 1980, la construction suisse a consommé près de 2,4 millions d'équivalents de bois brut - ce qui correspond à un volume de 1,5 million de m1 de sciages et de matériaux dérivés du bois.

La charpenterie en a utilisé 250 000 mJ, la menuiserie 480 000 m' et 250 000 m' ont été employés par les couvreurs, les parqueteurs, les imprégna- teurs, etc.

FRBOURG 23

(24)

Cette magnifique armoire fribourgeoise fait partie de notre as¬

sortiment dont chaque meuble est une pièce in¬

dividuelle qui doit son originalité au travail arti¬

sanal et à la structure vivante du bois mis habi¬

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