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l'oreille un dimanche matin en ville de Fribourg? La cité a un tout autre visage que celui de la semai¬ ne

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Tous les soirs, vers 17 heures, au monastère d'Hauterive, la cloche sonne et les moines prient et chantent à l'église. Des voix vespérales qui semblent venir d'une civilisation lointaine. A la tombée de la nuit, la cloche retentit à nouveau dans cette petite vallée enrobée de rochers dans laquelle coule la Sarine. Par son cours tranquille, elle s'en va apporter au loin le message de ce lieu de prière.

Tendre l'oreille

pour s'écouter vivre!

Avez-vous par contre tendu.

l'oreille un dimanche matin en ville de Fribourg? La cité a un tout autre visage que celui de la semai¬

ne. Sa vie active s'est arrêtée pour la majorité de la population, ce qui permet à celle-ci de percevoir le bruit des cloches des nombreuses églises de la capitale du canton qui appellent le peuple de Dieu à venir se recueillir quelques ins¬

tants dans l'un ou l'autre des sanc¬

tuaires. Ce n'est pas la foule, car même la messe chantée n'attire plus le pèlerin. La plupart des fi¬

dèles sont des gens de plus de cinquante ans qui se déplacent pour écouter, dans le silence, le message du chef spirituel qui lance un appel à la générosité pour venir en aide à des enfants abandonnés ou qui souffrent de la faim dans le monde.

Une ville est pourtant comme un être humain: elle naît, elle grandit, elle vit. Ses habitants ne crient en général que pour survivre. Ils

n'écoutent même plus le pouls qui rythme «boulot, métro, dodo». Fri¬

bourg a vraiment changé de ton depuis une décennie. Elle entre dans une autre civilisation. Même le bolze ne parle plus, il commu¬

nique avec Internet. Quelle évolu¬

tion! Dans les manifestations, les quolibets ne s'entonnent plus, ils se dessinent sur des banderoles.

Ils savent qu'à la télé l'image fait davantage de bruit qu'un slogan.

Le Fribourgeois a d'autre part de la peine à s'exprimer librement.

Les uns disent que cela ne sert à plus rien, les autres estiment qu'ils perdent leur temps. Et malheur à celui qui ose! Car, aujourd'hui, dans ce canton, avec la morosité économique, celui qui donne de la voix a souvent tort. Car il dérange.

Parfois, on le tolère parce qu'il ap¬

partient au folklore local, tel ce clo¬

chard qui joue du piano du pauvre sous votre fenêtre pour obtenir une assiette de soupe. Chacun veut voir avant de croire. C'est la logique même. Et si des gens s'étonnent que pour voir la vie en rose - chose rarissime par les temps qui courent - il faut avoir re¬

cours à une thérapie comme la so- phrologie ou la visualisation géné¬

ratrice d'équilibre physique et psychique, une telle démarche

mentale va dans le sens de la per¬

sonnalité des optimistes, mais qui est, selon certains, incompatible avec la façon de penser des pessi¬

mistes. C'est comme un verre^à ^ moitié pleine, il est plus favorable à la réflexion qu'un verre à moitié vide! Même si parfois tel ou tel vin a un goût amer dû à la récession que nous connaissons.

Pour ne pas trop souffrir de cette impasse dans laquelle se trouvent toujours plus de gens de ce pays, telle cette Suissesse qui, mépri¬

sée par des gens venus d'ailleurs, a proféré des mots entendus au- dessus du «sol», lesquels ont pro¬

voqué en plus un «si bémol» aigu qui a claqué comme un coup de tonnerre. Y a-t-il de l'électricité dans l'air ou est-ce la société ac¬

tuelle qui est fatiguée? L'heure est donc venue de tendre l'oreille pour s'écouter vivre. Et si possible vivre mieux. Qu'en pensez-vous?

Gérard Bourquenoud

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Sommaire 26 avril 1996 - N° 8

Une fresque de Jacques Rime Ce merveilleux paysa¬

ge hivernal peint par l'artiste Jacques Rime embellit le hall de la salle de gymnastique de la commune de Gruyères, laquelle est attenante au com¬

plexe scolaire d'Epa- gny. Une magnifique fresque qui a été inau¬

gurée en présence de tous les enfants des écoles.

■ ■ 1 §£.- *

Fromages d'alpage

Durant la saison estiva¬

le 95, les fromagers d'alpage de la vallée de la Jogne, de Motélon, de Moléson, de l'Intyamon et de la Veveyse ont fabriqué 3589 meules de gruyè¬

re d'excellente qualité, selon les experts. Un produit qui se vend, semble-t-il, comme du beurre à la Migrosl

Indispensable à la vie Trois communes de la Glane ont oeuvré la main dans la main du¬

rant un lustre pour assu¬

rer l'alimentation en eau potable de quel¬

que 600 habitants des villages de Grangettes, Estévenens et Le Châ- telard. Une réalisation qui a coûté 3,7 millions de francs, dont 1,1 mil¬

lion à la charge des communes précitées.

Les arts

Une fresque à Epagny 4 Tourisme

Une plaquette sur la Jogne 6 Propos de table

Une «Table d'hôtes» à Vuippens 7 Société

Embellissement de Semsales 8 Carte postale

Une collégiale qui a 700 ans 9 Motocyclisme

Plein feu sur la superbike 1U Ecoles _ Centre scolaire de Villars-Vert 13 Jardins et espaces verts

Pour le plaisir de vivre 16 Terre de Fribôurg

Fromages d'alpage 18 Chasse

Protection de la faune 19 Horoscope

Etes-vous né sous le signe

du Taureau 22 Huitième district

Une chorale qui fête ses 25 ans 24 Du Gibloux à la Sarine

Portraits de villageois 27 Hôtellerie et tourisme

Nouveaux diplômés à Glion 32 Regards sur-

Adauction d'eau dans la Glane 34 Au féminin

Un nouveau sein? 36 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés 38 NOTRE COUVERTURE

Pilote de compétition moto Le motocyclisme est la seule discipli¬

ne sportive au monde dont le som¬

met est fait de deux têtes: le cham¬

pionnat du monde des courses sur route et le championnat du monde superbike. C'est dans ce dernier que depuis quelques semaines le Fri- bourgeois Bernard Haenggeli pilote une moto de compétition et va ten¬

ter de se faire une place au soleil!

PHOTOS: PAN IMAGES

B

FRIBOURG ILLUSTRE N° 8

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SALLE

DE GYMNASTIQUE D'ÉPAGNY

Une fresque pour embellir le hall

Message de Christian Bussard, syndic de Gruyères.

Au mois de septembre 1994, la commune de Gruyères inaugu¬

rait une salle de gymnastique attenan¬

te au complexe Duvillard, à Epagny.

Récemment, elle a embelli le hall de ce lieu de rencontre des jeunes et moins jeunes par une fresque dont la réalisation a été confiée au peintre animalier Jacques Rime, lequel est originaire de la cité comtale, où il vit présentement avec sa famille.

Cette magnifique décoration murale re¬

présente la forêt en hiver avec ses arbres recouverts de mousse et les traces d'un lynx dans la neige immaculée. Une œuvre picturale qui a séduit tous les gosses qui, le jour de l'inauguration, ont, par une in¬

terview en groupe, des poèmes et des chansons, exprimé des sentiments de re¬

connaissance aux autorités communales de Gruyères et à l'artiste qui a eu le privi¬

lège de vivre de grands moments d'amitié avec les élèves et le corps enseignant du¬

rant les trois mois qu'il a fallu à Jacques Rime pour réaliser cette décoration mura¬

le. Présidée par Philippe Michelloud, conseiller communal et responsable des écoles, cette manifestation a laissé une profonde impression au peintre qui s'est plu à relever l'enthousiasme des élèves pour son travail.

Texte et photos: G. Bd Le peintre animalier Jacques Rime devant son oeuvre.

Entretien des gosses avec le peintre.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N°

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Les arts

Le bonheur de Jacques Rime

«Ma première idée était de choisir un thème lié au sport du fait que cette fresque était destinée à l'em¬

bellissement du hall de la salle de gym. Après avoir longuement réflé¬

chi, j'ai pensé qu'un paysage natu¬

rel aurait pour effet d'inciter les gosses à découvrir la beauté de la nature, la forêt et ses animaux sau¬

vages.

Lors d'une excursion au Lac-Noir, mon regard a été attiré par un coin de forêt primitive que j'ai dessiné, puis réalisé la maquette. Pour lui donner la touche finale et son ex¬

pression, je suis retourné au Lac- Noir pour admirer l'endroit choisi, afin de conférer à mon œuvre les couleurs des arbres avec la mousse qui la recouvre, la lumière qui fait vivre les plantes et la forêt et égale¬

ment découvrir les traces d'un lynx dans la neige.

C'est le peintre animalier Robert Hainard qui m'a appris à percevoir les bruits de la forêt, l'immensité du ciel d'où vient la lumière nécessaire à la vie de toute plante et à l'artiste qui veut faire de sa peinture une œuvre qui soit vivante. J'aurais pu choisir un coin de forêt de la Gruyère où je me rends presque quotidiennement pour y saisir un paysage, un animal sauvage ou en¬

core un décor inédit. Il m'arrive très souvent aussi d'écouter le silence de la terre et de passer des heures entières dans la nature à la re¬

cherche d'un sujet. La peinture que j'ai réalisée dans le hall de la salle de gym d'Epagny est une grande satisfaction personnelle et un im¬

mense bonheur, mais aussi une pas¬

sion que j'ai partagée avec le corps enseignant et les élèves.»

G. Bd

De gauche à droite: le corps enseignant, Philippe Michelloud, conseiller communal, et le peintre Jacques Rime.

Même les plus petits ont exprimé leur satisfaction.

Des chansons pour dire merci.

m

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Tourisme

Broc, Charmey et Bellegarde réunis pour une plaquette touristique

Tirée à 100 000 exemplaires pour un coût total de 80 000 francs, cette plaquette a été conçue en format A4 vertical, qui répond ainsi aux exigences de Suisse Tourisme.

Elle remplace celle qui fut éditée il y a déjà vingt ans et qui n'était plus d'actualité. Le publicitaire Charles Berset met en exergue les beautés naturelles de la vallée de la Jogne, les activités saisonnières des habi¬

tants, l'ancien pont sur la Sarine à Broc, le charme hivernal de Charmey, la cascade de Bellegarde, la désalpe, les curiosités de cette région et j'en passe.

Jean-Pierre Repond, Jacques Pasquier et Marcel Buchs, respectivement présidents des sociétés de développement de Char¬

mey, Broc et Bellegarde, avouent être très, satisfaits de la conception de cette brochu¬

re et vont poursuivre leurs efforts pour que le col du Jaun devienne un circuit des auto¬

caristes, sans oublier l'éventuel aménage¬

ment des rives des lacs de Montsalvens et de la Gruyère. Des projets qui pourraient drainer un certain nombre de touristes dans la vallée de la Jogne, laquelle a non seule¬

ment du charme, mais est peuplée de gens accueillants. G. Bd

À LA DÉCOUVERTE DU PAYS DE FRIBOURG

En car et en train avec les GFM Le printemps est de retour depuis un mois, l'heure est donc venue de pen¬

ser aux loisirs, promenades et voyages. A cet effet, les GFM lancent une véritable offensive de charme en invitant la population, les personnes âgées et les touristes de passage chez nous à prendre place à bord des bus et des trains, dont le réseau couvre quelque 800 km dans le canton de Fribourg. En accordant des facilités tarifaires, donc plus économiques, les transports souhai tent faire le plein durant la saison estivale.

Parmi les nombreuses actions proposées, il y a la balade dominicale avec 40% de rabais, les excursions en bus dans la vallée de la Jogne, à Moléson et au Lac-Noir à tarif réduit, les journées AVS et celles réservées aux fa¬

milles, la carte journalière FRI-Pass, la soupe de chalet dans le train de Bulle à Montbovon chaque vendredi et samedi du 12 juillet au 31 août, le soleil à gogo et la désalpe.

Si le cœur vous en dit... G. Bd

m oup d'éclat ou simplement une idée géniale? Les deux sont à l'origine de la toute nouvelle plaquette de promotion touristique «Vallée de la Jogne»

réalisée pour la première fois dans un parfait esprit de collaboration entre trois communes: Broc, Charmey et Bellegarde. Cette brochure est illustrée de magni¬

fiques photos en couleurs des trois villages, tant sur le plan culturel et touris¬

tique que des traditions et de la gastronomie.

Les yeux dans les yeux pour savourer les produits du terroir. photo pub 2000, bulle

Une excursion en train: détente et plaisir. photo angel FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Propos de table

Une «Table d'hôtes» à Vuippens Au bord de la route cantonale Fribourg-Bulle (par Le Bry) se dresse, à

Vuippens, l'imposante et magnifique ferme de Denise et Jean-Nicolas PHILIPONA. Transformée chaque fin de semaine en «Table d'hôtes» depuis ce 22 mars, chacun peut y venir découvrir et apprécier les produits de notre terroir.

Fribourg Illustré a été demander à Denise Philipona de nous commenter sa

«Table d'hôtes»

Denise Philipona et sa fille Céline: préparation de la quiche gruérienne.

- Les repas sont entièrement préparés par mes soins et le service est assuré par nos trois filles.

- Quel est le prix approximatif d'une telle soirée?

- Les prix varient en fonction des différents menus, un seul menu étant servi par soirée.

Je prévois qu'ils s'échelonnent entre 50 et 60 francs, apéritif offert et café compris.

- Combien de personnes pouvez-vous re¬

cevoir en même temps et comment réser¬

ver sa table?

- Je peux recevoir douze hôtes simultané¬

ment. Pour la réservation, il suffit de me téléphoner 3 ou 4 jours à l'avance au 029/

5 23 69.

- Pourriez-vous nous dire enfin quand l'on peut profiter de votre «Table d'hôtes»?

- Tous les vendredis soir, dès 19 h 30. Je souhaiterais pour terminer insister sur le fait que les buts poursuivis par cette «Table

Denise Philipona: la pintade au sortir du four.

d'hôtes» sont avant tout la rencontre et les contacts de l'agriculture avec d'autres mi¬

lieux et d'autres régions. Permettre la dé¬

couverte de certains plats typiquement fri- bourgeois s'inscrit également dans mes intentions. Je n'ai cependant ni la préten¬

tion, ni l'ambition de remplacer ou d'imiter qui que ce soit dans le milieu de la gastrono¬

mie.

Fribourg Illustré est heureux d'avoir décou¬

vert cette sympathique initiative le long de son chemin et présente ses vœux les meilleurs pour que convivialité et cuisine fribourgeoise soient toujours à la fête à la ferme «Au Village», à Vuippens.

FRILL - Comment définissez-vous

«Table d'hôtes»?

la La ferme «Au Village», à Vuippens, où se trouve votre «Table d'hôtes».

D. Philipona - C'est une table qui réunit des convives de milieux différents afin de parta¬

ger quelque moment privilégié autour de mets spécifiques de notre terroir.

- Quels plats proposez-vous à vos hôtes?

- Une cuisine traditionnelle favorisant les re¬

cettes régionales et tout particulièrement les produits de la ferme.

- Qui assure, dans ce contexte, la cuisine

et le service? tifëi a f -iî ; l'Si#«»* • i

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7 FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Société

SOCIÉTÉ DE DÉVELOPPEMENT DE SEMSALES (SDS)

L'accent sur l'embellissement du village

5urprise à l'assemblée de la Société de développement de Semsales qui s'est tenue récemment à l'Hôtel-de-Ville. En effet, Jacqueline Vuichard a pré¬

senté sa démission après avoir œuvré douze ans au sein du comité, dont trois en qualité de présidente. Un bail qui lui donne droit à un coup de chapeau. Elle a toutefois accepté d'organiser encore la prochaine désalpe qui aura lieu les 5 et 6 octobre, dans l'espoir que la SDS trouvera la perle rare pour lui succéder.

La tour qui sera restaurée au cours de l'été.

Cette société connaît une activité impor¬

tante depuis quelques années, surtout de¬

puis que Semsales a acquis le statut de vil¬

lage à vocation touristique et que la SDS est membre de l'UFT, ce qui lui permet d'encaisser les taxes de séjour de quelque quarante résidences secondaires, montant affecté au financement de différents pro¬

jets, comme la restauration extérieure de

la vieille tour qui s'est détériorée au fil des ans, tra¬

vaux qui se feront avec l'accord de la commune et qui ne coûteront pro¬

bablement que quelques milliers de francs, du fait que les membres de la société vont unir leurs efforts pour la rendre plus attrayante.

Depuis que la So¬

ciété de dévelop¬

pement de Semsa- les est associée à celles de Châtel- St-Denis, Attalens et Granges, elle participe au pro¬

gramme culturel de la région grâce à la salle polyvalente qui lui permet d'or¬

ganiser des concerts, spectacles et théâtres. Quant au nouveau stand para¬

pluie réalisé par les sociétés précitées, il sera essentiellement un outil de promotion du tourisme en Veveyse.

Texte et photo: G. Bd FRIBOURG ILLUSTRE N° 8

Fondé en 1945 Route de la Glâne 31

1701 Fribourg

Revue bimensuelle d'information et d'ac¬

tualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 037/82 25 25

Téléfax 037/24 32 44 Rédacteur en chef:

Gérard Bourquenoud Correspondantes:

Valentine Jaquier Marinette Jaquier Marinette Grandjean Paul Teka-Grandjean Albert Bovigny Jacqueline de Saint-Bon Félix Brülhart

Service des abonnements:

Patricia Barras

Abonnements 1996 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 79.50 Semestriel: Fr. 40.50 Etranger: Fr. 91.50 Par avion: Fr. 117.- Vente au numéro: Fr. 3.70 CCP 17-2851-7

Tirage: 6500 exemplaires Editeur:

Imprimerie Fragnière SA

Route de la Glâne 31 - 1701 Fribourg Publicité:

Daniel Brodard

Responsable et conseiller en publicité Route de la Glâne 31 - 1701 Fribourg Tél. 037/82 25 25 - Privé 029/2 74 42 Alice Roulin

1835 Montbovon - Tél. 029/8 19 18 Danielle Chassot

1732 Arconciel - Tél. 037/33 26 33 Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle-ci n'assume aucune res¬

ponsabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

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Carte postale

Une collégiale gothique fête ses 700 ans

È 1 ésireuse de marquer cet événement avec toute la dignité qu'elle mérite, la paroisse catholique de Romont a prévu quatre concerts, des visites et une publication durant l'année en cours. Le jeudi 15 août, la messe de l'Assomption sera retransmise en Eurovision depuis cette collégiale, célébra¬

tion au cours de laquelle les fidèles construiront un vitrail et partageront pour la première fois une prière eucharistique.

Maître de chapelle, Yves Piller, professeur de chant et directeur de chorales, composera la musique des poèmes écrits par Marie-Claire Dewarrat, qui s'est ins¬

pirée des vitraux de Sergio de Castro. Le premier concert a été donné le 23 mars der¬

nier par le Chœur des XVI, le second est prévu le 10 mai avec la Rose des Vents, le troi¬

sième le 19 octobre par

«Lè Riondènè» de Broc et le quatrième le 7 dé¬

cembre par la Céci- lienne de Romont.

L'historien Aloys Lau- per va organiser quatre visites - intérieure et ex¬

térieure - de la collégia¬

le, dont la dernière res¬

tauration date de 1937.

La cité romontoise a d'autre part prévu un concours spécialement axé sur la richesse historique et artistique que renferme cet édifice. Les élèves du Cycle d'orientation de la Glâne se sont mis au travail et leurs travaux se¬

ront exposés du 5 au 9 juin dans le hall du bâtiment scolaire. Notons encore que cet automne la collégiale sera équipée d'un nouveau mobilier litur-

La collégiale de Romont, qui fête ses 700 ans.

gique réalisé par Madeline Diner, alors que la revue «Patrimoine fri- bourgeois», publiée par le Service cantonal des biens culturels, consacre¬

ra sa sixième édition aux valeurs artis¬

tiques de cette église que bon nombre de Fribourgeois et de touristes visite¬

ront au cours de cette année.

Texte et photo: G. Bd

Office du tourisme de Romont

Dix ans au

service de la cité Installé depuis quelques mois dans de nouveaux locaux spacieux sis au rez- de-chaussée de l'Hôtel de Ville, soit à deux pas du Musée suisse du vitrail, l'Office du tourisme de Romont a fêté récemment ses dix ans d'existen¬

ce en présence des autorités de la cité et du tourisme. A ses débuts, il n'oc¬

cupait qu'une responsable à mi- temps, puis deux personnes à temps partiel depuis 1988.

En sa qualité de président de l'Office du tourisme de Romont depuis 1982, Jean-Louis Blanc a relevé lors de cette manifestation, que l'ouverture du Musée du vitrail en 1981 a non seulement changé l'image touristique de la cité glânoise, mais a eu un im¬

pact très positif sur le nombre des vi¬

siteurs venus de tous les coins de la Suisse et même de l'étranger. C'est pourquoi, à l'heure actuelle, il existe cinq guides qui, en trois langues, ex¬

pliquent le parcours du vitrail. Celui- ci a d'autre part été balisé l'an passé et peut être effectué à pied.

L'Office du tourisme se charge égale¬

ment de l'organisation des semaines artisanales et des expositions à la tour du Sauvage, de la course VTT qui at¬

tire chaque année des centaines de concurrents. Le président a notam¬

ment souhaité voir se développer d'autres sports que la bicyclette et la marche. Le balisage du circuit de St- Jacques de Compostelle fait l'objet d'une étude, comme d'ailleurs le par¬

cours entre Fribourg et Romont. Des projets qui devraient susciter un inté¬

rêt auprès du public et animer touris- tiquement le chef-lieu de la Glâne qui se veut accueillant et dynamique.

G. Bd

çj FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Motocyclisme

LE FRIBOURGEOIS BERNARD HAENGGELI

DÉCOUVRE CETTE ANNÉE UNE NOUVELLE DISCIPLINE

Plein feu sur la superbike!

Le Fribourgeois en pleine course.

Avec plus de 100 GP du championnat du monde à son actif, le Fri¬

bourgeois Bernard Haenggeli est le plus expérimenté des pilotes suisses qui exercent actuellement sur la scène internationale. Du cham¬

pionnat d'Europe 250 cm3

au championnat du monde 500, Haenggeli a gravi tous les échelons de la hiérar¬

chie jusqu 'à l'an dernier.

«Comme en 250 cm3 deux ans plus tôt - meilleur pilote

«privé» du championnat du monde en 1991 et en 1992, le Fribourgeois avait dû renon¬

cer à une offre privilégiée chez Aprilia pour une ques¬

tion de moyens financiers - je me suis heurté l'an dernier en 500 à un mur impossible à gravir. Pire, pendant cette sai¬

son 1995 je me suis fait mal.

Au moral, en raison de mes nombreuses contre-performan- mances, mais aussi au corps, lors de ma terrible chute des essais du Grand Prix d'Espagne à Jerez-de-Ia- Frontera. J'ai compris que les GP ce n'était plus pour moi et j'ai cherché une autre solu¬

tion.»

Cette solution: la classe super¬

bike, une catégorie en pleine évolution, dont le champion-

Bernard Haenggeli: un regard qui s'exprime par lui-même.

nat du monde commencera en avril en Italie, en présence de six marques officiellement re¬

présentées, soit plus que dans la catégorie reine des GP!

«Ce simple rappel de la pré¬

sence d'autant d'équipes offi¬

cielles et le fait de savoir qu'un garçon comme John Kocinski a préféré cette année le mondial superbike plutôt que les Grands Prix, sont des éléments qui confirment bien que je ne pars pas dans une compétition au rabais», re¬

prend le Fribourgeois.

Engagé par le «White Endu¬

rance Team» de La Neuve- ville, Bernard Haenggeli dis¬

posera cette saison de deux Honda RC45: «J'ai eu l'occa¬

sion, lors d'essais privés et lors des deux premières manches du nouveau cham¬

pionnat d'Europe «open», de découvrir un peu mieux cette moto. Le pilotage d'une su¬

perbike de 750 cm3 procure un plaisir intense, puisque la moto «vit» beaucoup plus qu'une machine de Grand

Prix. Pour le public, c'est un gage de spectacle et pour un pilote qui sort de deux ans de 500 cm3, c'est certainement le point le plus difficile à digé¬

rer. Quand une 500 commence à se tordre, le pilote sait qu'il va se retrouver par terre, alors qu'avec une superbike ce comportement est normal. Je dois donc encore tenter de mieux cerner la limite avant le début du championnat du monde», reprend le pilote ro¬

mand.

Son but? «Comme je l'ai dit plus haut, le niveau du cham¬

pionnat du monde superbike ne cesse d'augmenter. Cela dit, avec un peu de réussite il doit être possible de tirer son épingle du jeu entre la dixiè¬

me et la quinzième place des courses», reprend le Fri¬

bourgeois.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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Motocyclisme

Interview de Bernard Haenggeli

A l'ombre du parasol pour mieux se préparer à la compétition.

Après une dizaine d'années de GP, pourquoi avoir choisi la superbike?

- En 250 cm3 comme en 500 je me suis heurté à un mur qu'il m'était impossible de surmon¬

ter. Mais comme je n'ai pas du tout l'impression d'être deve¬

nu trop «vieux» pour prendre ma retraite sportive, j'avais besoin de trouver des solutions et de me fixer un nouveau défi:

dans cette classe superbike en pleine évolution, je crois que j'ai trouvé ce que je cherchais.

Pour la première fois de votre carrière vous êtes inté¬

gré à un team, sans en avoir toute la responsabilité. Un avantage?

- Assurément, et c'était aussi une des conditions que je vou¬

lais réunir avant de décider de poursuivre ma carrière. Un pi¬

lote chef de team, dans le sport motocycliste moderne, ce n'est tout simplement plus en¬

visageable. Avec le «White Endurance Team», je suis par¬

ticulièrement bien servi, dans une ambiance «familiale» qui me convient parfaitement.

Vous vous retrouvez d'ail¬

leurs dans une situation sin¬

gulière, puisque ceux qui étaient vos coéquipiers en endurance il y a quelques années - Robi Schlaefli et Urs Meier - sont devenus vos

«patrons». Comment vivez- vous cette situation?

- Urs et Robi sont les proprié¬

taires du team, j'en suis le pi¬

lote. Nous nous entendons toujours aussi bien et je crois que rien n'a changé entre nous. De toute façon chaque

partie doit tirer des avantages de cette collaboration: j'arrive avec une riche expérience à l'échelon mondial et mes par¬

tenaires mettent à ma disposi¬

tion leurs connaissances du moteur quatre temps et de la Honda RC45.

Vous avez eu l'occasion d'ef¬

fectuer des tests cet hiver en France, en Espagne et en Italie. Vos premières impres¬

sions?

- Il faut préciser d'emblée que je voulais absolument pouvoir rouler pendant l'hiver, afin de découvrir à nouveau la très grosse cylindrée. Par rapport aux motos que nous avions en endurance, l'évolution est très importante et, avant les pre¬

mières courses du mondial, il me sera difficile de dire si j'ai d'ores et déjà «digéré» le pilo¬

tage d'une superbike.

Le championnat du monde commence en avril à Misano. Pour vous, c'est un peu une grande découverte, pas vrai?

- Depuis que j'ai pris la déci¬

sion d'opérer ce virage impor¬

tant de ma carrière, au début de l'hiver dernier, je m'inté¬

resse de plus près à la superbi¬

ke. Mais il est vrai que tout est nouveau et que j'ai hâte de vivre cette concurrence sur la piste. Cela dit, il suffit de lire la liste des pilotes engagés et le nombre de teams officiels qui participent à ce champion¬

nat du monde pour bien com¬

prendre qu'il ne s'agit pas d'une compétition «au ra¬

bais».

Outre le championnat du monde, vous avez participé aux deux premières manches du nouveau championnat d'Europe «open». Dans quel but?

- Comme je ne suis qu'un dé¬

butant en superbike, j'ai voulu bénéficier d'un maximum de préparation avant le début du mondial. En participant à ces deux courses, j'ai eu la possi¬

bilité de jauger un peu plus précisément mon niveau de performance et d'accumuler les kilomètres de piste. Ce qui n'était pas un luxe avant cette saison très difficile.

A Jerez, fin février, vous vous êtes qualifié sur la pre¬

mière ligne de la grille de dé¬

part, avant de connaître une course difficile. Pourquoi?

- Je manquais encore totale¬

ment de points de repères en superbike. Pour réaliser un temps «correct» lors des quali¬

fications, cela n'a pas posé de problèmes. En course, par contre, je me suis fait piéger dès le premier freinage et je me suis retrouvé enfermé dans le peloton. En fait, une moto de superbike «vit» beaucoup plus qu'une machine de GP, elle se «tord» volontiers et j'ai compris à Jerez que ce com¬

portement était tout à fait nor¬

mal. A 35 ans, on peut tou¬

jours être un débutant...

Malgré cette contre-perfor¬

mance, vous avez prouvé

u

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Motocyclisme

Interview de Bernard Haenggeli dans la deuxième partie de la

course que vous pouviez être dans le coup, en roulant aussi vite que les hommes de tête.

Un encouragement?

- Oui et non. C'est vrai qu'au fil des tours, quand j'ai mis un peu d'ordre dans ma tête après ma gaffe du premier virage, j'ai vraiment pris plaisir à piloter.

Mais attention: il s'agissait là d'une course du championnat d'Europe et je pense que pour pouvoir se battre dans les points en mondial, il faudrait encore

gagner plus d'une seconde sur un tracé comme celui de Jerez.

Vous le laissez entendre, le ni¬

veau du championnat du monde superbike semble de plus en plus élevé. Pas trop pour une équipe qui ne dispo¬

se pas de motos officielles?

- Le championnat du monde su¬

perbike est devenu, aujourd'hui, quelque chose de très sérieux. Les usines se bat¬

tent pour s'arracher les meilleurs pilotes - le champion

du monde Cari Fogarty a signé chez Honda, pendant que John Kocinski prenait sa place chez Ducati - c'est la preuve que pour les marques cette compéti¬

tion représente aujourd'hui un sommet. Je pense pourtant qu'une équipe bien organisée comme la nôtre doit pouvoir parfois tirer son épingle du jeu, entre la dixième et la quinzième place des manches.

Vous avez toujours été un pilote très réaliste et vous n'avez pas pour habitude de

donner dans la forfanterie.

Est-ce un trait de votre carac¬

tère?

- Je n'aime pas mentir et je me vois encore moins en train de

«me» mentir. Annoncer que je pars pour me battre dans le «top ten», pourquoi, puisque je sais très bien que ce sera impos¬

sible! Malgré les moyens finan¬

ciers importants dont il faut dis¬

poser dans le sport motocycliste moderne, j'estime qu'il n'est pas nécessaire de devoir jouer un rôle.

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Ecoles

EXTENSION DU CENTRE SCOLAIRE DE VILLARS-VERT

Un outil de formation

qui enthousiasme la jeunesse È Eepuis quelques semaines, le quartier de Villars-Vert est équipé d'un ins-

A. S trument de travail moderne et efficace pour l'instruction et la formation de la jeunesse. Attendu depuis au moins une décennie, ce rêve devenu réalité satisfait entièrement les habitants de cet arrondissement très peuplé de la com¬

mune de Villars-sur-Glâne.

Le nouveau Centre scolaire de Villars-Vert.

Destiné principalement à l'enseignement spécialisé, le Centre scolaire de Villars- Vert a été construit dans les années 70 sous forme de pavillons subventionnés par l'OFAS. L'extension de l'école exis¬

tante a pour effet de rassembler et de faire cohabiter les classes primaires avec l'en¬

seignement spécialisé.

Nombril de l'animation de ce quartier L'extension de ce Centre scolaire com¬

prend deux nouveaux bâtiments, celui des classes et celui des sports, lesquels créent de multiples mouvements de jeunesse qui ont pour effet de vivifier le quartier et de stimuler la population. Le bâtiment de l'enseignement est organisé sur trois ni¬

veaux et peut accueillir 300 élèves répar¬

tis dans 14 classes. Les espaces communs, tels que bibliothèque, salle de jeux et de

réunions, le service de psychologie et lo- gopédie sont au rez-de-chaussée, alors que les niveaux supérieurs sont réservés uniquement à l'enseignement. Le deuxiè¬

me bâtiment comprend un abri de protec¬

tion civile, des classes de préformation professionnelle, deux salles de sport et une crèche fort bien conçue réservée aux enfants âgés de trois mois à cinq ans. A l'extérieur, face à la chaîne des mon¬

tagnes, une nouvelle place de récréation et des terrains de jeux, alors que l'interstice entre les bâtiments forme un «jardin» pro¬

tégé. L'ensemble représente un volume SIA de 27 000 m3 pour un crédit de 18 millions de francs, soit plus de 16 millions pour la construction et l'extension du Centre scolaire avec les halles de gymnas¬

tique, 573 000 francs pour l'aménage¬

ment des places de jeux et le parking et 603 000 francs pour la création d'une crèche.

Texte et photos: G. Bourquenoud La crèche des bébés.

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Ecoles

Ça coule...

La crèche des enfants de deux à cinq ans.

Extension du Centre scolaire de Villars-Vert

f-f* '

L'une des deux salles de sport.

Concours d'architecture

Un crédit de 100 000 francs avait, sur proposition du Conseil communal, été voté par le Conseil général de Villars-sur-Glâne pour l'étude et un concours d'architecture en vue de l'extension du Centre scolaire de Villars-Vert. Le projet retenu et réalisé est celui de l'ate¬

lier d'architecture Biaise Tardin et Jacqueline Pittet, à Lausanne. L'Exécutif lui a par la suite adjoint le bureau d'architecture Gilbert Longchamp, de Fribourg, pour la direction des travaux.

LES GOSSES * A SAINT- TROPEZ Le peintre Zarou, que Fernand aimait beaucoup, avait une galerie. Sur le port de Saint-Tropez. Il en sortait précipitamment lorsqu'il nous voyait accoster et venait nous aider. Nous ne quittions jamais sa galerie sans avoir acheté une toile. La Camargue, les toros, l'Espagne de Zarou décorent notre maison. Un jour, Fernand lui dit:

- Toi qui es peintre, tu ne pourrais pas venir repeindre notre échelle?

Le lendemain, Zarou était là avec des pinceaux, du mi¬

nium et de la peinture. Il n'a pas eu le droit de partir sans avoir fait une belote. Comme d'habitude, il a perdu. Fernand lui disait:

- Zarou tu es un bon peintre mais un mauvais beloteur.

Nous allions tous les soirs chez nos voisins, Madame et Monsieur Gazetti, qui tenaient un hôtel-restaurant, pour l'apéritif; nous jouions une belote pendant que les enfants se baignaient dans la piscine. Le premier soir, à la fin de la partie, Monsieur Gazeffi me dit:

- Bravo, Renée.

Je trouvai cela mérité.

Le lendemain, le surlendemain, il récidive. Fernand, n'y tenant plus:

- Mais pourquoi tu lui dis toujours «bravo, Renée»?

Elle joue bien, d'accord, mais de là à la féliciter à chaque fois...

- Mais je ne dis pas «bravo, Renée», répond Monsieur Gazetti, je dis «brave Renée».

A Tahiti Plage, nous rencontrions souvent Charles Aznavour et Gilbert Bécaud. A la piscine, ils chahu¬

taient comme des gosses, tant et si bien que Fernand tomba à l'eau. Je hurlai une fois de plus qu'il ne savait pas nager. C'était moins dangereux qu'à Douala, mais il a quand même fallu aller l'aider à en sortir. Il ne sa¬

vait pas nager, mais dès qu'il avait mis un masque et des palmes, il se prenait pour un poisson, plongeait et ne remontait à la surface que lesté de quantités d'our¬

sins. Nous les dégustions sous les rochers avec un bon petit rosé. Fernand me disait:

- Il faut profiter du bon temps car la vie est courte. Oui, Renée, ça passe vite, très vite.

Renée Raynaud Tiré du livre «Fernand Raynaud»

Editions Pierre Marcel Favre Lausanne

... de source

B

FRIBOURG ILLUSTRE N° 8

(16)

Jardins et espaces verts

Comment lutter contre les escargots et les limaces?

Vous avez rêvé que vos belles laitues n'étaient plus que de la dentelle. Mais ce n'est pas un rêve, c'est bel et bien la réalité! Les escargots et les limaces ont encore fait des leurs... Ces petites bêtes font perdre la tête au jardinier.

Particulièrement envahissan¬

tes, elles festoient dans le pota¬

ger ou le jardin à vos dépens.

Voici quelques conseils pour lutter contre ces petits envahis¬

seurs et limiter les dégâts.

tous les jours. Les limaces n'ai¬

ment pas sortir durant la jour¬

née, car elles deviennent des proies faciles à attraper pour les oiseaux. De plus, elles n'ai¬

ment pas trop le soleil.

Comment protéger le potager?

Pour protéger votre potager de ces envahisseurs, il n'existe pas de méthode miracle. Dès lors qu'elles ont repéré leur verdure préférée, ces petites bêtes peu-

L'arrosage

Les professionnels du ramas¬

sage d'escargots pourront le confirmer: on trouve davantage d'escargots en été après une pe¬

tite pluie tiède. Mais ce n'est pas qu'en été que les escargots prolifèrent. Au printemps éga¬

lement. Privilégiez les arro¬

sages locaux, en arrosant des petites surfaces. En procédant ainsi, l'humidité est moins im¬

portante, car les limaces ainsi que les escargots ont besoin d'une ambiance très humide pour se déplacer. Si toutefois vous deviez arroser l'ensemble de votre potager, il est préfé¬

rable d'arroser très tôt le matin et suffisamment pour ne pas avoir à renouveler l'arrosage

vent parcourir des distances très longues. Pour limiter leur proli¬

fération, vous pouvez utiliser le paillage; mais le problème avec le paillage c'est qu'il favorise l'humidité, et comme les escar¬

gots affectionnent tout particu¬

lièrement ce milieu, la réussite n'est pas assurée à 100%. Si vous optez pour cette solution, pensez à non seulement mettre du sable à la base des planta¬

tions mais veillez aussi à ce que votre paillage soit sec, pour ne pas aider à la prolifération d'éventuels nouveaux venus.

Vous pouvez également entou¬

rer les surfaces cultivées de pe¬

tites bandes de gazon. Evitez de mettre des pierres dans votre potager, car elles leur servent de

refuge. En procédant ainsi, vous avez toutes les chances de ne pas les voir ravager votre po¬

tager.

L'utilisation des granulés est une autre méthode, mais à n'employer que de façon ponc¬

tuelle. Ne mettez pas plus de 3

granulés par mètre carré. Vous devez renouveler l'opération toutes les semaines, songez également que leur efficacité diminue lorsque le temps est humide.

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Jardins et espaces verts

CONSTRUCTIONS ET ESPACES VERTS

Un ensemble qui offre confort et plaisir d'habiter

Avec le printemps, les paysagistes qui font profession de mettre en valeur les richesses naturelles de la création sont eux aussi pleins d'idées et de projets pour préparer des jardins floraux agréables à ceux qui vien¬

dront s'y accorder un moment de détente. La tâche n 'est pas toujours facile, car les lois et règlements laissent de moins en moins de place à la créativité personnelle.

Pierre Menétrey, architecte paysagiste à Arconciel, pro fesseur au Centre profession nel cantonal, relèyp^nue le nombre des appri

geois augmente ^gCremei alors que le travail ^diminue en raison des difficulty d'argent

dins naturels avec plantes in¬

digènes plutôt que celles d'grigineyétrangère, les prés ffeuriß plûtçtque les pelouses, es I|ioton?/*si/ sont pas jt/l'accent est mis sur le confort et le bien- êtr^.^Ûe^ ;rhajjitants, au détri-

jfrait-elle rapidpiçent^ de^ ^ L'aménagement correct mais lirfcrftqtiëi. Éts nouvettes*",*^ès*sîmpleTl''un'espace de vil- ou quarante mille francs.

C'est dire qu'ajouté au prix de Un escalier.

des propriéjtjjj^s: c|tëçun es- mek^^'agencemèîîtSv>' exo- saie febüver dés soluti&fi? ^iq^/.'ï»mpiiciués, chèrs à bon marché, aussi la situation; ëntménîr.

pourrait-elle venii

villas sont rares actuellement la revient au bas mot à trente et ce sont plutôt les cités loca¬

tives, écoles, jardins publics et aires d'autoroutes qui font chauffer les planches à dessin des paysagistes. La concur¬

rence est alors vive et seuls les meilleurs gardent leurs chances. Les commandes viennent le plus souvent des communes ou administrations publiques qui sont très regar¬

dantes pour les prix, mais paient les factures sans retard.

Un avantage de nos jours...

La mode touche aussi les surfaces vertes

Actuellement, les genres d'ar¬

borisation ou de végétation les plus demandés sont les jar-

iflfitttWéniaii»«....-. ...

La piscine et ses abords.

la construction, le montant ne passe pas inaperçu et chacun est tenté d'économiser sur les dernières dépenses.

PHOTOS D'ARCHIVES

Une formation sérieuse Pour devenir un bon architecte paysagiste, huit ans de cours et stages pratiques sont indispen¬

sables, dont quatre ans de technicum à Lullier, près de Genève, ou à l'Athénéum de Lausanne. Après ces années de formation intensive, le pay¬

sagiste a bien mérité le droit d'ouvrir un bureau et de faire carrière. Mais étant donné la longueur des études, seuls des jeunes doués d'un réel sens ar¬

tistique et aimant la nature peuvent s'y lancer sans avoir à craindre de végéter à la re¬

cherche de travail qu'aucun client sérieux n'oserait leur confier.

J.S.B.

uT FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

(18)

Terre de Fribourg

FROMAGES D'ALPAGE

La qualité a dominé la quantité é uni s en assemblée à Charmey, les fabricants de

JL V gruyère d'alpage ont manifesté leur mécontentement à l'égard d'une grande surface qui, pourtant, demeure le partenaire commercial le plus efficace dans la vente du fro¬

mage d'alpage et qui a été la première à redynamiser ce produit. Yvan Brodard, président de la Coopérative fribour- geoise, a, malgré les difficultés que connaît l'agriculture aujourd'hui, réussi à maintenir l'église au milieu du village.

Comme la presse quotidienne et hebdomadaire a largement évoqué les problèmes qui pré¬

occupent les fabricants de gruyère d'alpage et l'écoule¬

ment de ce produit, nous nous bornerons uniquement à rela-

oublier l'information qui ne semble pas suffisante pour faire encore mieux connaître ce produit dont le goût et l'arôme pourraient séduire des milliers de consommateurs.

La Coopérative en question

Les trois membres du bureau de la Coopérative fribourgeoise des fro¬

mages d'alpage: Yvan Brodard, président; Francis Maillard, secrétaire;

et Clément Moret, trésorier.

ter ce qui se fait dans le do¬

maine de la promotion par la Coopérative fribourgeoise des fromages d'alpage. Un Châtelois a proposé à celle-ci de prévoir une journée consa¬

crée au fromage dans le cadre des cours de cafetiers, sans

sera également présente au prochain Comptoir de Fri¬

bourg, aux désalpes de Charmey, Albeuve et Sem- sales. L'an prochain elle envi¬

sage d'organiser une «nuit du fromage» lors des festivités qui marqueront le 100e anni¬

versaire de la Société fribour¬

geoise d'économie alpestre.

Au cours de l'été 95 il s'est fa¬

briqué 3589 meules de gruyè¬

re, soit plus de 100 000 kilos qui ont été livrés aux com¬

merces affiliés à la Coopérative fribourgeoise, ce qui représente 31,89% de la production de gruyère d'alpa¬

ge, également fabriqué dans le canton de Vaud et dans le Jura, sur un total de 334 tonnes, contre 370 en 94. La qualité s'est avérée excellente, puis¬

que 82% des meules ont béné¬

ficié d'une taxation de 18 à 20 points. Notons encore que la campagne de promotion orga¬

nisée en février dernier à Gruyère-Centre et à Avry- Centre a permis d'écouler 8900 kilos de gruyère d'alpa¬

ge en quelques jours.

Texte et photos: G. Bd

Histoires...

Cette comédienne ne semble tenir compte de son âge et se pavane dans toutes les récep¬

tions.

Deux journalistes la regardent ce jour-là, et le premier mur¬

mure:

- On ne lui donnerait jamais cinquante-cinq ans.

- Remarque bien que, si on les lui donnait, elle s'empresse¬

rait de les refuser.

***

Antoine est allé consulter un psychiatre qui lui conseille:

- Je sens qu'il y a quelque chose qui vous tracasse. C'est pourquoi je vous demande de regarder vos malheurs en face et d'en rire.

Antoine devient tout pâle et murmure:

- Je n'oserai jamais.

- Pour quelle raison?

- Parce que ma femme et ma belle-mère n'ont aucun sens de l'humour.

***

- Vous avez l'air bien fati¬

guée, ma pauvre Charlotte, dit une dame à une amie.

- C'est que mon mari est souf¬

frant et je dois le surveiller jour et nuit.

- Mais n'avez-vous pas enga¬

gé une infirmière?

- Si. Et c'est bien pour cela que je dois le surveiller.

***

Un petit garçon vient de dire un gros mot. La maîtresse le réprimande:

- Tu ne dois pas parler ainsi.

Et d'abord, où as-tu appris ce gros mot?

- C'est papa, répond-il.

- Est-ce que tu sais seulement ce que ça veut dire?

- Oh oui, ça veut dire que la voiture ne veut pas démarrer!

...de rire FRIBOURG ILLUSTRE No 8

(19)

È^Chasse

CHASSEURS FRIBOURGEOIS

Un surveillant de la faune

Les chasseurs fribourgeois ont tenu dernièrement leur assemblée générale des délégués à Courtepin, en présence du conseiller national Joseph Deiss, du conseiller d'Etat Urs Schwaller et du préfet du Lac. En point de mire:

la nouvelle loi sur la chasse.

Le président de la fédération suisse Pierre-E. Virchaux (Fribourgeois de par sa mère) en compa¬

gnie de quelques membres du comité.

«Le bon chasseur aime son gibier et gère sa chasse comme un bon père de famille.»

S'inspirant des paroles d'un compère al¬

sacien, le conseiller d'Etat Urs Schwaller a tenu à attirer l'attention des chasseurs fribourgeois. Son idée? Les responsabili¬

ser sur la nouvelle philosophie de la chas¬

se. Une responsabilité que doit assumer à la fois l'Etat et le chasseur dans la com¬

préhension réciproque et pour l'intérêt de la chasse.

Le magistrat a souhaité que le canton puisse adopter une bonne loi tout en ju¬

geant raisonnables les propositions de la fédération. Année européenne de la pro¬

tection de la nature, l'année 1995 n'a pas été un «grand cru» pour la chasse. Sur le plan cantonal, elle a été marquée par la mise en consultation d'un avant-projet de

MM. Michel Dumas et Hyppolite Böschung, nouveaux membres d'honneur.

Un chasseur méritant fier d'exhiber son tro¬

phée.

loi. Un projet auquel tous les chasseurs et milieux de la protection de la nature ont été associés.

«Cette collaboration doit s'intensifier.

Mais l'Etat doit exercer son autorité, car nous ne pouvons plus continuer dans la lignée d'aujourd'hui», a précisé Urs Schwaller. Il a promis d'améliorer l'image de marque de la chasse, et du garde-chasse en particulier, qui s'appelle¬

ra «surveillant de la faune». Pour cela, sa formation sera renforcée et il sera doté des mêmes pouvoirs qu'un agent de police pour le contrôle d'identité, la fouille de personnes et de véhicules.

Au cours de l'assemblée, le président de la fédération, Pius Macheret, a été réélu pour trois ans. Vice-président démission¬

naire, Hyppolite Böschung a été remplacé par Beat Corpataux, du comité Diana de l'Oberland. MM. Hyppolite Böschung et Michel Dumas ont été élevés au titre de membre d'honneur. La chasse étant syno¬

nyme de bonne chère, le programme s'est terminé par un banquet à l'Auberge com¬

munale de Courgevaux.

Texte et photos:

Paul Teka-Grandjean FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

(20)

Au 3e âge

MAISON ST-JOSEPH DE CHÂTEL-ST-DENIS

Une ruche bourdonnante

pour un «Printemps culturel»

La Maison St-Joseph de Châtel-St-Denis dans un décor d'automne.

Excellente initiative que celle de Claude Ecoffey, directeur de ce home pour personnes âgées, de lancer un «Printemps cultu¬

rel» dans cette grande maison

châteloise qui est depuis le 21 avril, et le sera jusqu'au 20 mai, une véritable ruche bourdon¬

nante. Il y aura en effet une journée de réflexion organisée

par l'Association fribourgeoise des institutions pour personnes âgées, des animations cultu¬

relles et une exposition conçue par Jacques Cesa, qui a réuni

sept créateurs qui s'expriment sur le thème de la «Famille».

Ce «Printemps culturel» n'est pas destiné uniquement aux ré¬

sidents et au personnel de la Maison St-Joseph, mais égale¬

ment au public, qui aura ainsi l'opportunité de nouer des contacts avec les artistes, les exposants et les pensionnaires.

Quant à l'animation, elle sera assurée par des concerts de chant et de musique classique, un cabaret, un théâtre de ma¬

rionnettes, soit une douzaine de manifestations propres à créer une ambiance nouvelle et ré¬

confortante dans ce home pour personnes âgées, telle une aventure humaine qui permettra à chacun de s'enrichir de la ren¬

contre de l'autre.

Texte et photos: G. Bd

Deux fois plus de personnes de plus de 60 ans Le nombre de personnes

âgées de plus de 60 ans dans l'Union européenne (UE) pas¬

sera de 76,3 mio en 95 à 113,5 mio en 2025. Dans le même temps, le nombre des moins de 20 ans baissera de 10,6% à 79,2 mio. Des experts du pro¬

blème démographique tentent pour la première fois d'exami¬

ner l'ampleur et l'accélération du processus de vieillissement au niveau com munautaire. Le scénario moyen retenu fait

état d'une croissance de 48,7% des plus de soixante ans ces trente prochaines an¬

nées. Du coup, la proportion des moins de 20 ans et des plus de 60 ans va s'inverser d'ici à 2025. Quant aux adultes entre 20 et 59 ans, leur nombre diminuera aussi, mais dans une moindre mesure que les plus jeunes, soit 13 mil¬

lions de moins.

Texte et photo: G. Bd

, !..

«r

Le jeu d'échecs en plein air: un vrai loisir estival pour les aînés.

FRIBOURG ILLUSTRE N° 8

(21)

r

atom, Lepatê d'intche-no

Lè pon chu la Charna in vela dè Friboua

In vela dè Friboua on pou kontâ na djijanna dè pachâdzo chu la Charna. Trè dè hà chon di piti pon (passerelles) yô k'on l'i pou pachâ tyè a pi, pout-ithre in vélo. Hou piti pon i chon chi de la Maigrauge, ke mênè pè on piti chindê è a travê di rotsè tantyè a Pèràlè, chi di Nêyè ke mênè amon lè j'ègrâ ke van tantyè a la pouâta dè Morat è chi dou Grabensaal ke l'è j'ou bâti l'i a na bouna dji¬

janna dè j'an, in fathe dè l'èkoula di Nêyè.

Dou pon chon drobyo, chi dè Zaehringen, dèjo le Gran-Pon, n'in d'à on ôtro na hin-

chindre pè la route de la Gran-Fontanna, y alâvè dza ôtyè mi por alâ de la pâ dè Bêrna.

D'à premi, lè trè pon de la Bâcha-Vela iran in bou è ti trè krouvâ. Mimamin lè kolondè iran in bou è pyantâyè din le fon de la Charna. Ou dzoua d'ora ti lè chitso dè hou pon chon in pêra è in chimin. Din lè j'an 1800 l'an keminhyi a fére lè pon chuchpin- du. L'è adon achebin ke l'an bâti lè premi pon a la hôtyà de la vela. Le Gran-Pon, li dejan achebin le pon de La Grenette, l'è j'ou fournê dè bâti in 1834 è chin i rakuchivè

Rèchponchâbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

kantanna dè mètre pye bâ è chi dè Grandfey yô k'on pou pachâ a pi, dré dèjo le pon dou tsemin dè fê.

Lè pye viyo dè ti hou pon i chon chi dè Bêrna, le dêri ke l'è ou dzoua d'ora adi krouvâ. Chin irè din le to viyo tin le cheul pachâdzo por alâ du Friboua a Bêrna. E chi dè Chin Dyan ke menâvè chu la ruva drête de la Charna, pu a Marly, Le Mourè, La Rotse è Tsarmê. Adon, por alâ a Bêrna avoui on'apyê fayi dèchindre dri bâ la dèrupita dou Stalden è rèmontâ la viye route dou Stadtberg ke chè tràvè dri d'avô de la nova- la è ke modè du to pri de l'èkoula di Nêyè.

Por alâ a Marly irè pâ pye alégro. Fayi grèpi dré hô la koutha dè Lorette. On kou ke le Pon dou Mitin l'è j'ou bâti, on povi dè-

d'on fyê tro le tin por alâ de la pâ dè Bêrna avoui on apyê. Ma, l'è tyè in 1922 k'on'a pu alâ du Friboua a Marly, pè le pon dè Pèràlè, chin fayi dèchindre in bâcha vela è rèmontâ Lorette. On'a dou mô dè chè rèprèjintâ l'avantâdzo ke chin l'a bayi po la pouchta dou Mourè. In 1924, le Gran-Pon chuchpin- du de La Grenette l'è j'ou rinpyathi pè le pon dè Zaehringen, le mimo ke no j'an adi ou dzoua d'ora.

Ch'on'a fan dè fére on yâdzo, a pi, ti lè pon dè Friboua ke pâchon chu la Charna, fô prindre on bus tantyè ou Piti Marly è ch'in- modâ pè le pon dè Pèràlè ke chon ora in trin dè référé. In'arouvin in vela fô modâ a drête pè le bou dè Chin Dyan è prindre le chindê

«Ritter» ke mênè dri bâ a travê de la dzà è de

la rotse tantyè ou lé dè Pèràlè. Du lé on pâchè chu le piti pon ke l'è a non «passerel¬

le de la Maigrauge» pu in'alin a gôtse on'arouvè ou pon de La Mota. Du lé l'a tyè a chiêdre la Charna tantyè ou pon dè Chin Dyan, pachâ dè l'ôtra pâ, dèkouthè la viye kajêrna, la prèjon, rètravêchi la Charna chu le pon dou mitin, pachâ onko le pon dè Bêrna, chayi de la viye vela pè la pouârta dè Bêrna, pachâ dèjo le pon dè Zaehringen, rèvinyi pè la «passerelle dou Gràbensaal», alâ tantyè a la «passerelle di Nêyè», montâ lè j'ègrâ è le tsemin dou Stand, prindre on tro le tsemin dou Palatinat, dèchindre a drête pè le tsemin dou Goz-de-la-Torche è rèvinyi in'êrê dè gran de la Charna po pachâ chu le pon di Nêyè. Du inke on pou rèvinyi kontre la viye vela è montâ le chindê ke mênè ou bè dou Gran-Pon po l'i pachâ déchu. Ch'on vou fourni chi toua in rêya, on pou onko alâ tantyè ou Pon dè Grandfey po l'i pachâ dèjo è dinche le toua l'è fournê. Le mi l'è dè rè¬

vinyi in n'êrê pu alâ bêre kartèta ou kabarè dè Grandfey dèvan dè rintrâ intche-chè.

I fô gayâ trè j'àrè po fére chi galé toua in pa- chin pè ti lè pon ke kâyon la Charna in vela dè Friboua.

Albert Bovigny

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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STARSCOPE

© Multi-Ad Services Europe BÉLIER

21 mars - 20 avril Sur le plan amoureux, il y a de bonnes choses en perspective, consolidation de vos liens actuels, et un grand désir de stabilité. Si il ou elle vous propose de faire le grand saut, allez-y! Côté professionnel, des complications sont à craindre.

TAUREAU 21 avril - 21 mai Cette semaine les dieux sont avec vous, alors sachez en profiter pour concrétiser tous vos projets. En outre vous aurez du mal à agir de façon rai¬

sonnable, soit que vous soyez trop im¬

pulsif, ou incapable d'agir. Les céliba¬

taires doivent penser au lendemain...

GÉMEAUX 22 mai-21 juin Vous sentez que des changements se profilent à l'horizon, alors prenez les devants. Car ces mutations annoncent un changement de vie que vous ne dé¬

sirez peut-être pas. Sur le plan senti¬

mental, les amours sont calmes et se¬

reines. Côté santé, un petit check-up s'impose, allez voir votre médecin.

CANCER 22 juin - 22 juillet Il semble que cette semaine vous ayez droit à tous les égards. Tous les re¬

gards sont portés sur vous, votre en¬

tourage familial et professionnel re¬

connaît enfin vos qualités. Sachez abuser de la situation pour imposer certaines de vos idées. Les finances quant à elles, pourraient mieux se por¬

ter...

LION 23 juillet-23 août En amour comme au travail, les choses se gâtent. Des moments de grande lassitude ou d'humiliation sont à craindre. Vous supportez mal que l'on vous attaque et vous ressentez les critiques dont vous êtes l'objet comme injustes.

VIERGE 24 août - 23 septembre Une semaine heureuse sur tous les plans. Vos liens affectifs seront à la fois approfondis et consolidés. Par contre restez sur vos gardes et modé¬

rez votre tempérament. Au travail, votre employeur remarque enfin vos qualités. Sachez en profiter pour lui annoncer vos nouveaux projets.

BALANCE 24 septembre - 23 octobre Rien ne va plus, votre partenaire vous reproche sans cesse votre humeur changeante. Si vous n'y prenez pas garde, vous risquez de le perdre et de le regretter. Un conseil: soyez plus calme. Au travail, on sait que l'on peut compter sur vous.

SCORPION 24 octobre - 22 novembre Cette semaine vous n'aurez nullement besoin de prendre des vitamines. Vous avez une pêche d'enfer. Mais ne per¬

dez pas patience si l'on s'écroule, épuisé, dans votre entourage. Sur le plan professionnel, il n'est pas facile de résister à vos pulsions! Un conseil:

levez le pied!

SAGITTAIRE 23 novembre - 21 décembre Quand vous avez une idée en tête, on peut dire qu'elle est là et pas ailleurs.

Sachez faire des concessions et dites- vous que les autres aussi peuvent avoir des idées, et de bonnes idées. En amour, fiez-vous à vos intuitions. Un conseil: prenez le temps de vivre.

CAPRICORNE 22 décembre - 20 janvier Cette semaine, vous avez enclenché le turbo. Vous êtes tonique et prêt à abattre des montagnes. Mais vous avez tendance à laisser vos désirs do¬

miner votre raison. Sur le plan profes¬

sionnel, inutile de trop en faire pour obtenir de bons résultats.

VERSEAU 21 janvier -18 février Côté cœur, soyez plus attentif à vos propos. Certains d'entre eux pour¬

raient être mal interprétés, voire même déformés. Vous êtes prévenu! Sur le plan financier, vous devriez arrêter vos bêtises, sinon attendez-vous à re¬

cevoir de mauvaises surprises et no¬

tamment un appel de votre ami ban¬

quier.

POISSONS 19 février-20 mars Une semaine riche en opportunités de changement, à la fois sur le plan pro¬

fessionnel comme sur le plan senti¬

mental. Juste ce qu'il faut pour prendre des risques, mais des risques qui doivent néanmoins être calculés...

Sinon gare aux conséquences!

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Horoscope

Votre caractère et vos dons

Vous êtes près de la nature et vos qualités sont marquées par cette parenté: constance, tranquillité et persévérance. Cela vous donne la force de continuer ce que vous entreprenez avec patience, jusqu'au but, élément caractéristique qui ne se retrouve pas dans les autres signes d'une manière aussi précise. Pas étonnant dès lors que vous aimiez retourner sur les lieux de votre naissance et de votre enfance.

Lié à votre sens de la nature, vous aimez posséder. On retrouve cette caractéristique dans les signes apparentés au vôtre. Le Taureau poursuit son but avec habileté. Il évite les aventures et les spéculations. Quand il accède à la prospérité, après une âpre lutte,

TAUREAU 21 avril - 20 mai il sait mieux que personne gérer son bien. 11 est de bonne humeur, prêt à aider les autres; amical et détendu, il est un modèle de patience. Ce comportement cache cependant une qualité typique de ce signe, qui dans certaines circonstances explose: un penchant très marqué aux explosions colériques qui étonnent des natifs du Taureau eux-mêmes et dont ils sont les premiers à se repentir.

La tendance à une certaine assurance personnelle est caractéris¬

tique et vient souvent du sentiment de posséder quelque chose. Il se contente de désirer des choses atteignables sans chercher à décrocher la lune. Dans le cercle familial, son comportement est soigné, agréable et délicat.

Votre profession et vos chances de succès

Le natif du Taureau a la capacité de juger des conséquences d'une décision. Il y a beaucoup de chances pour qu'il choisisse une pro¬

fession qui corresponde à ses capacités et à ses penchants. Il donne le meilleur de lui-même là où on exige de l'ordre une stricte observance des consignes et une confiance totale.

Amour, mariage et relations

Quand vous aimez, rien ni personne ne peut vous en empêcher, ni vous-même, encore moins les autres. Si votre cœur parle, vous allez jusqu'au bout de votre passion, pour votre bonheur ou pour votre malheur.

Personne n'est aussi constant et fidèle que vous dans ses senti¬

ments, mais votre instinct de possession exige un amour exclusif que personne ne peut partager.

En amour, le caractère du natif de ce signe est clair et se confirme jusqu'à un âge avancé. Il est généreux, entoure sa compagne avec douceur et la protège efficacement. Avant de se décider, il est pos¬

sible qu'il jette un petit coup d'oeil à la dot de sa compagne, mais on ne peut pas le lui reprocher, car il l'augmentera certainement.

La femme d'un natif du Taureau peut être tranquille sur un point:

son mari ne risque pas de «maladie des managers». Sa constitution robuste, sa tranquillité le mettent à l'abri de ce risque.

La femme a beaucoup de talent pour découvrir les beaux côtés de l'existence et de l'amour. Elle est souvent jolie et même ravissan¬

te. Elle arrange son intérieur avec goût et raffinement et elle sait ravir son mari et ses hôtes par un art culinaire consommé.

Santé

Sensibilité de tout ce qui concerne la tête, le cou et la gorge.

Attention aux excès de table.

EXPOSITION

Service de soins à domicile Le service d'animation itinérante de la Croix-Rouge fribour- geoise, présente une exposition photographique réalisée en Biélorussie par le département Coopération internationale de Croix-Rouge suisse.

Elle aura lieu au foyer de Bouleyres, rue du Pays d'Enhaut 19, 1630 Bulle, du 7 au 16 mai 1996.

Le public pourra découvrir des portraits de patients, la plupart âgés, du service de soins à domicile de la région de Minsk, touchée par les conséquences dévastatrices de Tchernobyl.

23, FRIBOURG ILLUSTRE N° 8

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Huitième district

Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

FRIBOURGEOIS D'YVERDON ET ENVIRONS

La chorale «Lè Mayentset»

fête ses vingt-cinq ans

Chanter en chœur et d'un seul cœur, telle est la devise de la chorale «Lè Mayentset»

de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et environs qui, le 30 mars 1996, a fêté le 25e anniversaire de sa fondation en présence de près d'un millier de personnes réunies dans la nouvelle et spacieuse salle de la Marive.

Un concert-spectacle commenté par Lisette Party, présidente de la cho¬

rale, avec la complicité de Malik, un supporter de Gottéron.

«taillé» un grand succès à ce concert anniversaire nouveau style, pour ne pas dire inédit, tant il a enthousiasmé les au¬

diteurs-spectateurs qui n'ont, à aucun moment, ménagé leurs applaudissements et leurs encouragements. Cet ensemble vocal s'est en effet distingué en interprétant des chansons propres aux sept districts fribourgeois, à Yver- don, ville d'adoption de nos compatriotes, ainsi qu'à l'Association Joseph Bovet, ceci conjointement avec la projection de dias et la pré¬

sence sur scène des costumes de chaque région du Pays de

Patrick Menoud, soliste du «Ranz des vaches» au premier plan, et François Chassot, directeur de la chorale.

Fribourg. Un concert-spec- tacle qui, en plus, était agréa¬

blement commenté par Lisette Party, présidente de la chorale, avec la complicité de Malik, ce jeune présentateur de Vallorbe, un authentique Est-il un plus grand bonheur

que celui de communiquer sa joie de vivre par le chant et la musique, un langage qui per¬

met de dialoguer et de mieux connaître les autres, de mani¬

fester l'enthousiasme des membres d'une chorale qui se veut active et vivante. Telle est l'image donnée par l'en¬

semble vocal «Lè Mayentset»

que dirige depuis quelques années François Chassot, dont le dévouement mérite une fleur au chapeau, comme d'ailleurs à tous les chanteurs et chanteuses qui ne lésinent ni sur leur temps ni sur leur peine. Cette chorale s'est

La chorale «Lè Mayentset» le jour de ses vingt-cinq ans.

FRIBOURG ILLUSTRÉ N° 8

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