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LA VIE MUSICALE

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LA VIE MUSICALE

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FRIBOURG - ILLUSTRÉ La vie musicale

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er janvier 1976:

Organe d'information de la Société fribourgeoise des écrivains.

FRIBOURG-ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse Annuel Six mois Trois mois Etranger Envoi normal:

Envoi par avion:

Fr. 36.90 21 — 15 —

Fr. 49.—

73 — Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Acquisiteur en annonces pour Fribourg-lllustré:

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635 — 1/2 page 340 — 1/4 page 180 — 1/8 page 95.—

1/16 page 53.—

Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE Dentelles de Gruyère Nous les jeunes

Majorettes de Marly et Fribourg Pour le plaisir de votre palais Fribourgeois du dehors

«Le Chalet», Château-d'Oex Ecole secondaire de Farvagny Chanson des Quatre Saisons Entre l'église et la pinte Fête cantonale des chanteurs La vie musicale

Fête des musiques à Siviriez Fête cantonale des Cadets

«L'Ecureuil», Romont Flashes de la Broyé Feuilleton FI

100 ans de protection des forêts Fête cantonale de lutte

Finale suisse de volleyball Flashes de la Gruyère et Glâne Programme TV

Flashes du canton Les Défunts

-♦» ♦» <♦»

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 30 juillet 1976 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg- lllustré - La vie musicale».

Livres et romans

En vente dans les librairies et les kios¬

ques

Fribourg au moyen-âge vu par un bolze

Père Claude Cotting

Parution de notre prochain numéro Mercredi 18 août 1976

Notre couverture

Le sourire de Michèle, un jour d'été, à l'entrée du château de Romont.

Photo Fribourg-lllustré

*■ -*♦- «» «» »» ♦> «» « Bulle

Même les signaux sont fleuris

En faisant escale dans le chef-lieu grué- rien, le touriste apprécie non seulement la chaleur de l'accueil qui lui est réservée par les habitants, mais aussi la magni¬

fique décoration florale qui embellit cette jolie cité. La voirie de Bulle a même eu l'initiative de fleurir les signaux. Ce qui est très agréable pour les yeux.

G.Bd

NOUVEAU en Gruyère

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R. Chafagny Cone. PTT Membre

SERVICE..

Radio-TV occasions Garanties dès Fr. 100.- Facilité de payement Courrier des lecteurs

Monsieur le Rédacteur,

Je suis très content de votre journal. La vie fribourgeoise m'intéresse beaucoup.

Je garde de bons souvenirs de ce beau pays. Je souhaiterais simplement que les recettes gastronomiques soient plus variées. J'aimerais découvrir des recettes typiquement fribourgeoises, car je n'en connais aucune. Cela me ferait très plaisir.

Louis Monney, cuisinier

29, rue de la Navigation

1201 Genève

(3)

Gruyère

La dentelle à la main, vous connaissez?

(Texte et photos G. Bd-FI)

Une image de cette visite dans ta classe de Mme Lucette Sciboz, à l'Ecole secondaire de la Gruyère

L'Association des Dentelles de Gruyère a tenu son assemblée annuelle à Bulle, sous la présidence de M. Pierre Char- rière. Bien que très peu fréquentée, elle fut intéressante à plus d'un point de

Un travail passionnant

vue. Le but de cette association, tel qu'il est défini par les status, est de contri¬

buer au développement du travail à do¬

micile. Sa préoccupation principale est aussi de former de nouvelles dentelliè¬

res. Un postulat difficile à réaliser, c'est vrai. Mme Mornod, directrice, déjà très occupée par l'exploitation du magasin, ne pouvait consacrer assez de temps à cette tâche. Il fallait donc trouver une personne qui veuille bien apprendre l'art de la dentelle pour l'enseigner ensuite à d'autres. Cette perle rare a été décou¬

verte. Il s'agit de Mme Lucette Sciboz, de Marsens, professeur d'ouvrage ma¬

nuel à l'Ecole secondaire de la Gruyère.

De sa profession de couturière, elle a passé à l'enseignement. Au cours de l'été 1975, elle a consacré ses vacances à l'apprentissage de la dentelle. Douée pour cet art féminin, elle fut choisie pour donner des cours de dentelle à option au sein de l'Ecole secondaire de la Gruyère. L'intérêt des jeunes élèves dé¬

passe toute espérance. Trente jeunes filles s'étaient inscrites pour le cours, ce qui fut très encourageant pour les or¬

ganisateurs. Connaissant un heureux développement, l'association fit con¬

fectionner coussins et fuseaux en nombre nécessaire. L'achat de ce ma¬

tériel provoqua une dépense de 4000 francs. Une somme de quinze francs est demandée à chaque élève pour toute l'année. Mme Sciboz eut la gentillesse de communiquer son enthousiasme et ses connaissances à Mme Denise Son- ney, également professeur d'ouvrage manuel à l'Ecole secondaire.

Un projet qui va se concrétiser l'automne prochain

L'initiative de mettre sur pied des cours de dentelle dans le programme de l'Université populaire a été fort bien ac¬

cueillie. Le premier cours de dentelle qui s'étendra sur six soirées de deux heures aura lieu chaque mardi dès le 19 octobre 1976. Le nombre de participantes à ce cours qui ne coûte que quarante francs, est limité à vingt-quatre personnes. Il faut aussi préciser qu'un cours de den¬

telle a été organisé par la Société de développement de Gruyères, à l'inten¬

tion des dames et demoiselles de la cité comtale. Ce cours suscita un vif intérêt, puisque trente-deux élèves étaient ins¬

crites auprès de Mme Françoise Dupré, organisatrice.

L'Association des Dentelles de Gruyère compte actuellement nonante-trois

membres. Elle n'a enregistré aucune démission. La Société de développe¬

ment de Gruyères a été admise au sein de l'association. Les ventes au magasin de Bulle ont atteint le chiffre de 100 000 francs. Ce résultat, nous le devons à Mme Mornod qui se dévoue sans compter à cette activité.

A l'issue de l'assemblée, nous eûmes le plaisir d'admirer le magnifique travail accompli dans l'art de la dentelle par les vingt-six jeunes dentellières de l'Ecole secondaire. L'une d'elles m'a déclaré:

«Quand j'aurai terminé ma scolarité obligatoire, je continuerai à pratiquer l'art de la dentelle, car cette activité artisanale indépendante m'intéresse beaucoup. Elle me permettra d'avoir un emploi à domicile.» Cette jeune fille pourrait bien devenir professeur de dentelle... Nous le souhaitons de tout cœur pour l'Association des Dentelles de Gruyère qui voit ainsi son avenir as¬

suré.

Association des Dentelles de Téléphone 029/2 85 88

Membre de l'Oeuvre Nationale pour la Montagne 1630 BULLE

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Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ Dès le 15 août 1976

jusqu'au 31 décembre 1976 Fr. 14.—

Bulletin

d'abonnement

Nom Domicile

Numéro postal et localité

Prénom

Signature

Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.

Compte de chèques postaux 17-2851

* Biffer ce qui ne convient pas.

A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.

(4)

Nous les jeunes

La jeunesse au marché folklorique de Bulle Les loisirs de la jeunesse:

un problème d'actualité Jeunesse

et

Sport

Le bilan d'activité de «Jeunesse et Sport» pour l'année 1975 a été consi¬

déré comme étant positif dans tous les domaines. La statistique officielle édi¬

tée par l'EFGS de Macolin nous apprend que 306 777 jeunes (100 128 jeunes fil¬

les et 206 649 jeunes gens) ont parti¬

cipé,

en 1975, aux activités de J + S contre 287 802 en 1974, ce qui représente une augmentation de 6,6 pour cent. Dans 17 des 18 disciplines sportives figurant au programme, une augmentation a été enregistrée, tandis que le football a connu une diminution de 0,3 pour cent.

La basketball a enregistré la plus forte augmentation avec 52 %, suivi du ten- nis(45 %), la natation (36,7 %), le vol¬

ley-ball (32,4 %), le canoeisme (26,8

NOTRE MAGAZINE OUVRE SES COLONNES A LA JEUNESSE FRIBOURGEOISE, AFIN QU'ELLE PUISSE AUSSI S'EXPRIMER î ■ i ■ i ■ 11 i ■ i r

Le coin des animaux

L'âne

L'âne est utilisé comme bête de somme, de selle et de trait parles popu¬

lations asiatiques, africaines et euro¬

péennes. On pense que l'âne domes¬

tique dérive de l'onagre asiatique et de l'âne sauvage des régions de steppes

%), l'athlétisme et les courses d'orien¬

tation avec chacune 14,5 pour cent.

Suivre l'exemple de Marie-Thérèse Nadig

Sur 306 777 participants l'an passé, plus d'un tiers est allé au ski alpin avec 118 900 concurrents (533 888 filles et 63 512 garçons ) soit 2129 de plus que l'année précédente. En deuxième posi¬

tion, nous trouvons le football avec 46 283 participants, dont 424 jeunes filles désireuses de suivre l'exemple de Ma¬

rie-Thérèse Nadig, la skieuse. Ensuite, nous trouvons l'efficience physique avec 30 964 participants, l'excursion- nisme et les sports de plein air avec 30 351, l'athlétisme et les courses d'orientation avec 16 460 jeunes cha¬

cun, la natation (10 565), le ski de fond (8 929), lehandball(8 115), le volley-ball (7 327), etc.

La participation aux examens de per¬

formances a été de 230 679 jeunes , ce qui représente une augmentation de 27,9 pour cent sur l'année 1974.

FI

-I ••

Nous attendons avec impatience votre courrier à l'adresse suivante:

Rédaction de Fribourg-lllustré Rubrique «Nous les jeunes»

35. rte de la Glâne 1700 Fribourg

—11 i ■ i r—11—i ■ ■ r africaines. C'est un animal de dimen¬

sions moyennes, avec une grosse tête et des oreilles longues et droites. Il a un pelage gris, plus ou moins sombre avec une croix noire, de taille variable, sur le dos. L'âne est sobre et se nourrit de végétaux, même épineux. Il est plus adapté à vivre dans les régions chau¬

des. On connaît tout particulièrement les ânes de Catalogne (Espagne), du Poitou (France), de Turquie, de Grèce et d'Italie méridionale et insulaire.

Le croisement d'un âne avec une jument donne un mulet: celui d'une ânesse avec un cheval, un bardot.

Les ânes de M. Tacchini, à Chesalles- sur-Marly.

Depuis de nombreuses années, le pro¬

blème des loisirs pour la jeunesse tient en haleine les autorités et la population d'un grand nombre de villages de chez nous. En effet, beaucoup de parents s'étonnent du peu d'enthousiasme qu'ont la plupart des communes pour résoudre ce problème de plus en plus important, si l'on veut maintenir une ligne de conduite digne de leur avenir.

L'éventail des loisirs qui s'offre aux jeu¬

nes aujourd'hui est généreux, me direz - vous? C'est vrai. Tout d'abord, il y a des sociétés locales où ils peuvent adhérer et se sentir en famille. Il y a la radio, la télévision, le cinéma, les bars et les jeux à sous, la lecture de romans, la peinture, le sport, etc. Mais il y a aussi tous ces jeunes gens qui ne s'intéressent pasà la vie culturelle et artistique, et ceux qui ne connaissent pas encore la valeur de l'argent...

Que la majorité des filles et garçons en apprentissage, après leurs quarante heures de travail hebdomadaire, dé¬

sirent se retrouver, se cultiver, se dis¬

traire, tout le monde en est conscient.

Le momment est donc venu de mettre à disposition de notre belle jeunesse, des locaux proprets et accueillants où ils puissent se réunir régulièrement et s'amuser dans une atmosphère chaleu¬

reuse.

Nous serions heureux de connaître les communes qui ont déjà réalisé quelque chose pour les jeunes et celles qui envi¬

sagent de faire un effort dans ce sens.

La rédaction de la rubrique « Nous les jeunes» est disposée à présenter dans une prochaine édition toute réalisation qui lui sera communiquée.

G.Bd Le sport fortifie les muscles et développe l'intelligence

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Les majorettes fribourgeoises

se distinguent à Montreux

Evelyne Schaller, de Fribourg, médaille d'or en «dextérité grande canne»

Les 5 et 6 juin derniers, a eu lieu à Mon¬

treux le 3ème championnat suisse des majorettes organisé sous l'égide de la Fédération suisse des majorettes. Plus de 700 majorettes et mini-majorettes, groupées en 22 troupes ont participé à ces joutes, sous le signe de la grâce, du charme et de la féminité juvénile.

Les Majorettes de la Ville de Fribourg et les majorettes de Marly, les deux seules troupes fribourgeoises affiliées à la Fé¬

dération suisse se sont tout particuliè¬

rement distinguées en remportant 3 ti¬

tres nationaux et une brillante troisième place.

Mlle Evelyne Schaller (Maj. Ville de Fri¬

bourg) est médaillée or en «dextérité grand canne»

Mlle Nicole Longchamp (Maj. de Marly) obtient la médaille d'or en concours in¬

dividuel tambour

Les mini-majorettes de la Ville de Fri¬

bourg, emmenées par leur capitaine

M.A. Brodard, sont championnes suis¬

ses de leur catégorie (6 troupes) Les majorettes de Marly, bien dirigées par leur capitaine Evelyne Perroud ob¬

tiennent la médaille de bronze en caté¬

gorie majorettes (16 troupes). Les ma¬

jorettes de la Ville de Fribourg sont clas¬

sées au 7e rang de cette catégorie.

Le mérite de ces brillants résultats re¬

vient bien entendu aux excellentes prestations fournies par ces jeunes fil- les, mais aussi aux monitrices, moni¬

teurs, responsables et dirigeants qui, par un travail de préparation sérieux et intensif ontsu insuflerà leurs protégées un esprit dynamique et compétitif.

Depuis deux ans déjà, il faut remarquer une grande évolution dans le mouve¬

ment suisse des majorettes qui est due aux directives objectives de la Fédéra¬

tion suisse, en particulierde sa commis¬

sion technique présidée par M. Guy Bo- chud, qui a organisé plus de 15 stages de formation et de perfectionnement pour monitrices et majorettes. Mettons en évidence qu'une telle progression est le fruit de l'homogénéité d'une Fé¬

dération suisse bien structurée et bien dirigée par son président, Monsieur Raymond Nicolay de Genève.

Félicitons encore toutes ces jeunes fil¬

les pour leurs brillants résultats qui hon- norent le canton de Fribourg, et aussi surtout pour leur discipline exemplaire et leur sportivité qualifiée durant ces joutes.

rp

Les mini-majorettes de Fribourg, championnes suisses de leur catégorie Classement

Minis:

1 2 4 5

Fribourg

ex Yverdon et Genève-Parade Ayent

Amazones Vernier

m 6 Lausanne

Majorettes:

1 2 3 4 5 6 7

Bellinzone Bienne Marly Onex (GE) Lausanne Genève-Parade Fribourg 8 Yverdon 9 Blue Girl's Bienne 10 Nyon

11 Ayent 12 Aigle

13 Amazones Vernier 14 Vevey

15 ex Payerne et La Chaux-de-Fonds

Nicole Longchamp, dix ans, de Marly, a obtenu la médaille d'or en concours indi¬

viduel tambour Les Majorettes de Marly, médaille de bronze en catégorie majorettes.

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DE ERIBOURG-ILLUSTRÉ VOUS RECOMMANDE CES RESTAURANTS OÙ VOUS TROUVEREZ

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«Bombay Style», Spécialités de poissons et de saison.

Salle des Chevaliers pour sociétés et banquets Chambres confortables

Motel avec terrasse

Dans un café de la rue Grimoux 1, a fribourg Nouvelle source d'informations sur les vins de France

Une brochure qui répond remarquable¬

ment à la nécessité de l'information du consommateur vient de paraître en Suisse. Le Comité National des Vins de France à Paris, en collaboration avec le Centre d'Information de la Gastronomie Française à Berne, a publié un «Cours d'initiation à la connaissance des vins de France» qui traite d'une manière ins¬

tructive des sujets tels que la vigne, le cépages, les régions viticoles, la cave ou l'harmonie des vins et des mets.

Oes spécialistes suisses et français ont contribué à la réalisation de cet ouvrage

didactique. Tout amateur de vins français y trouvera des renseignements concis lui facilitant le choix, l'achat et la mise en cave des vins de France.

Jusqu'à ce jour, ce document a été ré¬

servé exclusivement à la formation de sommeliers. Cette nouvelle édition du

«Cours d'initiation à la connaissance des vins de France» peut être mise à la disposition de tout lecteur intéressé. La brochure en question peut être com¬

mandée directement auprès du Centre d'Information de la Gastronomie Française, Sulgeneckstrasse 37, 3007 Berne, au prix de Fr. 5.—.

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Corbetta Les Paccots Tél. 021 56 71 20

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Téléphone 037 33 11 53 1711 TREYVAUX

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Locaux agréables et idéals pour banquets, noces, sociétés et fêtes de familles Chambres confortables Jeux de quilles

H H. Stöckli-Jendly, chef de cuisine

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Les Daillettes - Villars-sur-Glâne Téléphone (037) 24 25 98

Recette de saison Fraises Romanoff Russie Parmi les douze méthodes classiques de préparation des fraises, celle-ci est la plus célèbre. Il ne s'agit pas que de fraises avec de la crème chantilly. Le secret des fraises Romanoff est un mé¬

lange de jus et d'écorce d'oranges, de curaçao et de sucre, qui doit imprégner les fraises avant qu'elles ne soient pré¬

parées avec la chantilly.

On appelle cette délicate gourmandise

«Coupe Romanoff» lorsqu'elle se com¬

pose de fraises sur de la glace à la va¬

nille, le tout décoré de crème chantilly.

On ne sait pas exactement qui fut lin- venteur de ce dessert. Il porte le nom du clan des boyards Romanoff, qui furent maîtres de toutes les Russies de 1613 à 1730. Le plus célèbre parmi les Roma¬

noff fut le tsar Pierre le Grand. Il est possible que cette spécialité de fraises remonte à son époque, car il n'était pas dédaigneux des choses de la table, mais au contraire un bon vivant qui savait avant tout apprécier un bon verre 500 g de fraises,

2 cuillères à soupe de sucre, 1 orange, 1/4 I de crème fouettée, un peu de sucre vanillé

Equeuter les fraises, les laver et les lais¬

ser égoutter dans un récipient. Faire un appareil avec le sucre, le curaçao et le jus d'orange. Ajouter la peau de l'orange coupée finement. Verser sur les fraises et laisser mariner 2 heures au figidaire.

Faire une chantilly avec la crème, le su¬

cre vanillé, puis en remplir des verres ou des coupes par couches superposées (fraises et chantilly) et servir frais. Va¬

riantes: Dans chaque verre, mettre une boule de glace vanille, des fraises par¬

dessus et garnir de chantilly, ou bien:

mettre 2/3 des fraises dans un mixer avec la glace vanille, mixer le tout, ver¬

ser dans les verres et garnir avec le restant des fraises et de la crème fouet¬

tée.

Restaurant de la Restaurant français

(grande carte gastronomique) Brasserie (service sur assiette)

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Salles pour sociétés et réunions de famille Grande salle pour 500 personnes

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Montargis (France)

Distinction pour un Fribourgeois du dehors

Notre compatriote, M. Maurice De- vaud, originaire de Porsel, vit depuis fort longtemps en France, sa terre d'adoption. Malgré son émigration dans ce pays ami de La Suisse, il est resté très attaché à sa terre natale qu'il retrouve fréquemment pour y passer des vacances et y rencontrer ses nombreux amis, entre autres le frère de son épouse, M. Eugène Devaud de Madelin, artiste-peintre, à Fribourg.

Habitant à La Poterne, Château de Montargis (Loiret), notre compatriote a été dignement fêté par l'Ecole Saint- Louis. Au cours de cette manifesta- M. et Mme Maurice Devaud

tion qui avait réuni une brochette de personnalités civiles et ecclésias¬

tiques, M. Maurice Devaud a été honorée d'une flatteuse dinstinction de la part du Ministre de L'Education nationale de la République française. Il a été élevé au grade de Chevalier des Palmes Académiques, à titre de reconnaissance pour ses quarante ans de loyaux services en qualité de professeur au lycée libre de Montar¬

gis, où sa charmante épouse était chargée des petits pensionnaires.

Lors de la remise de cette récom¬

pense, M. Dadet, président de l'Ami¬

cale des Anciens, fit un tour d'horizon de la carrière de M. Devaud et lui a transmis les félicitations de Mgr Riobé, évêque d'Orléans, en ajoutant:

«Vous avez accompli une haute mis¬

sion avec courage et dévouement, avec clairvoyance et abnégation. Au nom de tout le corps professoral, je vous applaudi car vous faites honneur à notre enseignement.»

Depuis le 1er janvier 1975, M. Maurice Devaud jouit d'une retraite bien méri¬

tée. Il est aussi un fidèle abonné à notre magazine qui lui apporte chaque quinzaine des nouvelles de sa terre d'origine.

Fribourg-lllustré adresse ses plus vifs compliments à M. Maurice Devaud pour cette distinction dont l'honneur rejaillit sur son village natal, le pays de Fribourg, et La Suisse.

G.Bd

Une chronique «hors les murs»

de Gérard Bourquenoud

Un Fribourgeois au Nouveau Mexique Au cours de la manifestation qui a marqué le septante-cinquième anniversaire du Cercle fribourgeois de Lausanne, nous avons eu le plaisir de rencontrer un compa¬

triote qui a émigré aux Etats-Unis, puis au Nouveau Mexique. Il était accompagné de sa charmante fiancée, Mlle Pat Romero, secrétaire, originaire du Mexique.

M. Roland Ménétrey, qui avait acquis une formation hôtelière et touristique dans notre pays, a quitté la Suisse en 1960 pour le Colorado où il vécut six ans. Il est allé ensuite s'établir à Santa Fe, au Nouveau Mexique, où, depuis dix ans, il dirige avec beaucoup d'autorité et de dynamisme, le Restaurant Palace.

Précisons que notre compatriote est le fifs de Mme Yvonne Ménétrey, membre du comité du Cercle fribourgeois de Lausanne.

A M. Roland Ménétrey et sa gracieuse compagne, Fribourg-lllustré adresse ses félicitations et tous ses voeux pour un bel avenir au Nouveau Mexique. G.Bd

Rectification

Dans l'article concernant la nouvelle tenue de gala du chœur mixte «Moléson»

de La Chaux-de-Fonds, paru dans notre édition du 2 juin 1976, il a été mentionné que l'Amicale «Moléson» organisait cette année le pique-nique intersociétés du canton de Neuchâtel, alors que cet honneur revient au Cercle fribourgeois du Locle. Nos compatriotes du dehors voudront nous excuser ce cette erreur. Réd.

Le groupe costumé des Fribourgeois de Mou- don et environs.

(Photo prise lors de l'excursion faite à leurs compatriotes de Sion, le 23 mai 1976, à l'occasion de l'assemblée de l'Association Joseph Bovet.)

Photo Fribourg-lllustré

Parution de notre prochain numéro:

Mercredi 18 août 1976.

(9)

Chronique des Fribourgeois

«hors les murs»

Nouveau président pour les Fribourgeois de Montreux

Un groupe de Fribourgeois de Monthey (Photo prise à la Poya d'Estavannens 1976)

Manifestations annoncées par l'Association Joseph Bovet

Au cours de sa dernière assemblée, la Société des Amis fribourgeois de Mon¬

treux a élu un nouveau président en la personne de M. Léon Berset. Il remplace à la tête de cette belle section de l'As¬

sociation Joseph Bovet, M. Félix Brul- hart qui, après dix ans de présidence, a remis le flambeau à une force plus jeune. A l'un et à l'autre, vont nos vives félicitations.

G.Bd

M. Léon Berset, nouveau président M. Félix Brulhart, ancien président, en compagnie de son épouse Betty Juillet 1976

25 Amicale Fribourgeoise de La Broyé - Moudon Bénichon au Refuge de Lucens

Août 1976

15 Amicale des Fribourgeois de Morges Broche au Marchairuz

22 Cercle Fribourgeois de la Vallée de Tavannes Bénichon - Salle catholique de Malleray 22 Cercle Fribourgeois «La Fribourgia» Le Locle

Organisation du pique-nique intersociétés du Ct. de Neuchâtel avec participation des sociétés suivantes:

Amicale «Moléson» La Chaux-de-Fonds Société Fribourgeoise de Colombier Cercle Fribourgeois de la Côte Neuchâteloise Cercle Fribourgeois «La Berra» Le Landeron

Amicale Fribourgeoise «Echo des Monts» Val-de-Ruz Société des Fribourgeois du Val-de-Travers - Ste-Croix

27/28/29 Amicale Fribourgeoise «Echo des Monts» Val-de-Ruz Bénichon à Cernier

28/29 Société des Amis Fribourgeois de Montreux

Bénichon de la Riviera Vaudoise - Marché couvert de Montreux

La délégation du Cercle fribourgeois de la Côte neuchâteloise à l'assemblée de l'AJBà Sion, le 23 mai dernier

Le nouveau comité

de l'Association Joseph Bovet

Le nouveau comité de l'AJB entouré de deux charmantes valaisannes en costume A la suite de l'assemblée des délégués de l'Association Joseph Bovet qui s'est déroulée Ie23 mai dernier à Sion, une séance de comité s'est tenue le samedi 25 juin au Café du Musée, à Bulle, sous la nouvelle présidence de M. Raymond Perroud, de Bâle.

Au cours de cette rencontre qui eut lieu dans une excellente atmosphère dzodzette, le nouveau comité de l'AJB a été formé de la manière suivante: Raymond Perroud (Bâle), président: Alois Schmutz (Sion), vice-président; Ernest Gross (Genève), deuxième vice-président; Mme Marlis Jolliet (Muttenz), secrétaire générale; Robert Purro (Delémont), secrétaire des PV des séances de comité; Gaston Vallélian (Le Locle), sous-secrétaire et responsable du fichier; Marcel Grandjean(Nyon), trésorier; Félix Brulhart(Montreux), caissier-adjoint et responsable des cotisations; Marcel Chavail- laz (Lausanne), membre-adjoint et responsable de la prospection des membres amis de L'AJB.

M. Raymond Perroud, président, a fait quatre propositions intéressantes au comité.

Elles ont été largement discutées par les membres précités, mais nous ne pouvons vous donner de plus amples renseignements sur ces projets pour la raison que l'étude n'en est qu'à son début. Nous y reviendrons dans une prochaine édition.

G.Bd Adresse du nouveau président de l'Association Joseph Bovet

M. Raymond Perroud, Roggenburgstrasse 29 4055 Bâle

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(10)

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(11)

Fromagerie de montagne sur feu de bois

Nouvel atout touristique pour Château-d'Oex

«Le Chalet»: fromagerie de montagne sur feu de bois

«LE CHALET»:

D'aucuns font dériver le nom de Châ¬

teau-d'Oex de Ogo ou Hochgau (ce qui signifierait Pays d'Enhaut), d'autres de Ochia, qui a donné Ouchy et qui signifie prairie verdoyante, d'autres enfin de Oesch, dont le sens ancien est pâtu¬

rage, nom qui est resté la désignation allemande de la localité. Pour le bota¬

niste, Château-d'Oex est un centre d'excursions: la profonde coupure de la vallée de la Sarine, grâce à son orienta¬

tion et à la protection des montagnes qui la dominent, jouit d'un climat plus doux que celui de la plupart des stations de même altitude.

Agriculture, tourisme, éco¬

nomie forestière

Dans ce village montagnard, l'agricul¬

ture y est bien développée et tient en¬

core une place enviée. Si l'élevage du bétail est d'un apport important pour le Pays d'Enhaut, la principale production est celle des fourrages dont on fait deux récoltes, tandis que la dernière herbe (ou repas) sert de pâture aux troupeaux après leur descente des alpages voi¬

sins, qui a lieu chaque année le 9 octo¬

bre, jour de la Saint-Denis. Les légumes et les pommes de terre y réussissent bien; le froment, l'orge et l'avoine sont de moins en moins cultivés; les ceri¬

siers, pruniers, poiriers et pommiers ont parfois à souffrir des gelées tardives du printemps. Les forêts sont composées surtout de sapins rouges, quelques mé¬

lèzes, chênes, hêtres, pins et arolles.

Mais Château-d'Oex est aussi une sta¬

tion touristique estivale très fréquen¬

tée. Depuis 1880, elle est une station d'hiver des plus appréciées, grâce à sa situation abritée contre les vents du nord. Elle doit cet avantage à la chaîne des Vanils à laquelle elle est adossée et à l'absence de brouillard. Située dans une oasis de verdure et de tranquillité, elle possède de nombreux atouts tou¬

ristiques. Nous parlerons uniquement du dernier-né: «Le Chalet» qui a été inauguré le 17 juin 1976 en présence

d'une brochette de personnalités du monde du tourisme. Ce nouvel atout touristique de Château-d'Oex n'est au¬

tre qu'une fromagerie de montagne sur feu de bois où, deux fois par jourdurant l'été et l'après-midi en hiver, les touris¬

tes peuvent voir et se familiariser avec la fabrication artisanale du fromage de Gruyère. En assistant à la transforma¬

tion du lait en fromage, les visiteurs ont la possibilité de déguster un bon thé à la canelle ou de faire une cure de petit-lait naturel qui soulage le tube digestif, l'in¬

testin en particulier, et lave les reins fatigués par une nourriture trop riche.

Ce n'est pas tout. Dans cette construc¬

tion magnifiquement réussie et où le bois esta l'honneur, on y découvre éga-

(Texte et photos Gérard Bourquenoud)

lement un grenier décoré avec de vieux outils de la campagne et une exposition de peintures de Colette et Jean-Louis Gétaz. Nous y découvrons aussi une petite salle très chaleureuse qui sert de magasin pour les produits laitiers fa¬

briqués sur place et une cave à froma¬

ges.

L'aspect extérieur de ce «Chalet» est pittoresque. Avec sa fontaine creusée dans un sapin et les Alpes qui l'entou¬

rent, il est l'image même de la vie à la montagne. Regardez le bois qui est en¬

tassé comme devant un véritable chalet d'alpage. Dommage que les Gruériens n'aient pas pensé à tout cela lors de la construction de la fromagerie de dé¬

monstration de Pringy!

Inauguration dans la joie al¬

pestre

La vie du paysan de la montagne n'a pas qu'un aspect économique. Elle s'appuie sur des traditions très anciennes, comme l'a relevé M. Marcel Lenoir, l'ini¬

tiateur de cette réalisation qui attirera des milliers de touristes à Château- d'Oex. Après les agréables paroles de M. Stieger, directeur de la ligne de che¬

min de fer Montreux-Oberland bernois (MOB), compagnie qui a contribué fi¬

nancièrement à cette construction, nous avons entendu un exposé de M.

Olivier Chevallaz (fils de M. Georges- André Chevallaz, conseiller fédéral), di¬

recteur de l'Office du tourisme de Châ¬

teau-d'Oex, qui a précisé que l'écono¬

mie et la culture, les formes de la vie et d'expression se fondent intimement de sorte qu'il convient d'en éclairer tous les aspects. Très attaché à cette région montagnarde, M. Chevallaz devait ajouter que les légendes, le folklore, la vie quotidienne de la population de Château-d'Oex et ses environs confè¬

rent une touche artistique à ce nouvel atout touristique. La vibrante allocution prononcée par M. Samuel Henchoz, préfet du Pays d'Enhaut, fut écoutée dans un silence remarquable. Elle tou¬

cha le coeur de tous les invités et gens de la terre. Cette manifestation animée par les productions d'un orchestre champêtre prit fin par une collation

«maison» gracieusement servie dans le local de fabrication par d'accortes dames portant le costume de travail de Château-d'Oex.

Vous ne regretterez pas votre visite

A l'abri de l'agitation fébrile de l'époque industrielle, des concepts superficiels de la civilisation citadine, le monta¬

gnard conscient du progrès conserve le sens des valeurs ancestrales qui seules relèvent de la dignité humaine. Toute la richesse de la montagne qui y est of¬

ferte en font un nouvel instrument de l'échange culturel, un trésor du patri¬

moine national. «Le Chalet» de Châ¬

teau-d'Oex en est le témoignage au¬

thentique.

Le local de fabrication et les tables à disposition des visiteurs

(12)

Allocution de

M. Samuel Henchoz Préfet

du Pays-d'Enhaut

L'économie alpestre

Les pricipales branches économiques du Pays-d'Enhaut sont l'agriculture, le tourisme et l'économie forestière étant donné que la surface boisée est de l'or¬

dre de 5000 ha.

L'artisanat quant à lui, s'il joue un rôle secondaire, il représente cependant une activité intéressante pour plusieurs familles. Fort heureusement il suscite par sa remise en valeur un intérêt accru et éveille chez les jeunes le besoin de se réaliser en créant quelque chose de leurs mains.

«Le Chalet» réalisation pensée, désirée et voulue par son auteur, correspond tout-à-fait à l'idée que l'on se fait de notre région, puisqu'il réunit sous son toit l'expression d'activités diverses et qu' il présente au public et à nos hôtes en particulier l'image et la vie authentique de ce pays.

La fabrication du fromage se fera dans une chaudière d'alpage sur feu de bois comme cela est encore pratiqué sur nos pâturages. Je pense qu'il est bon de parler un peu d'économie laitière et de production de fromage d'alpage:

Groupés en une association des pro¬

ducteurs de fromage des Alpes vaudoi- ses, 58 exploitants d'alpages (58 chau-

M. Marcel Lenoir, l'initiateur, durant son allocution dières) ont fabriqué durant l'été 1975

une production totale 7.828 pièces soit un poids total de 171.831 kg. Le 97,5 % était du 1er choix. C'est dire combien nos montagnards sont méritants et sont à féliciter pour ce beau résultat.

Nous constatons une fois de plus avec satisfaction d'une part, l'augmentation constante et réjouissante de la fabrica¬

tion du fromage des Alpes vaudoises et d'autre part, le maintien d'une produc¬

tion de haute qualité.

En plus et quant à la production du lait livré aux sociétés de laiterie de la région, elle est de l'ordre de 4.300.000 litres par an. Au vu de ces résultats, nous nous réjouissons une fois de plus que l'éco¬

nomie sylvo-pastorale est encore bien vivante dans notre beau Pays-d'Enhaut et que ceux qui s'y adonnent réussis¬

sent parce qu'ils sont motivés par leur métier et surtout par la tradition.

Une image pittoresque du grenier paysan montagnard

Chaque année au temps de la Poya (montée à l'alpage) ce ne sont pas moins de 10.000 têtes de bétail qui sont acheminées sur les alpages de la région.

Chaque année à la même saison se re¬

produit comme par miracle ce renou¬

veau qu'est la montée à l'alpage. De grands troupeaux passent sonnailles battantes, très serrés, car (à la montée) les vaches ne savent pas encore mar¬

cher ensemble, mais chaque fois ce passage prend une dimension nouvelle.

Ce qui ne change pas, c'est cette émo¬

tion, une sorte de bouleversement qui vous saisit profondément. Comment expliquer cela: une envie de pleurer, un sortilège qui vous saisit, comme pour ceux qui partent pour l'Alpe.

Ces sonorités nées du fer battu et du bronze ont quelque chose de sancti¬

fiant. C'est une sorte de présage de réalités saines et belles. L'herbe friande mélangée de fleurs, l'odeur des sapins, la crème qui frémit dans les dietzets, le fromage qui sent la noisette. Tout cela est inspiré par la «montée». Le «Chalet», ce nouveau chalet, ne symbolise nulle¬

ment un certain folklore mais est l'expression vivante d'une authentique profession que nos montagnards ne sont pas prêts à abandonner. Tenir montagne comme on dit chez nous, motive heureusement beaucoup de jeunes.

De l'ordre affectif à celui de la tradition se situe un de ces ressorts secrets dont on ignore trop souvent la puissance, mais qui détermine le montagnard du Pays-d'Enhaut à mener le combat et non à laisser tomber les bras. Preuve en est puisque dans la région la famille

paysanne représente le 20 % de la po¬

pulation totale.

Les 58 chaudières d'alpage forcent no¬

tre admiration et notre reconnaissance car nulle part en Suisse dans d'autres régions alpestres, il existe un tel en¬

thousiasme pour la fabrication de fro¬

mage d'alpage. Cela est tout à l'hon¬

neur de ceux qui acceptent de vivre sur l'alpe pendant quatre mois durant les¬

quels il faut se conformer à certaines règles de vie qui ne comportent pas toujours facilité et profit. La montée à l'alpage est toujours empreinte de joie et de bonheur, c'est chaque fois un re¬

nouveau mais nul sait comment il «dé- salpera». Un été froid, sec ou trop plu¬

vieux a toujours des conséquences im¬

prévisibles. Pour l'agriculteur de mon¬

tagne, la perte de quelques animaux, voire de la plus belle vache, foudroyée ou malade peut compromettre le résul¬

tat financier de la saison, tout comme d'ailleurs une mauvaise réussite dans la fabrication du fromage.

Le «Chalet» est pour notre station une réalisation heureuse. Ce sera l'occasion pour ceux qui n'ont aucune idée(ils sont nombreux) d'apprendre qu'il est encore possible sans technique savante et mé¬

canique de fabriquer du fromage, des spécialités du pays au four à bois, ainsi que des objets de boissellerie.

Ce sera bien plus heureusement qu'une démonstration folklorique, car il s'agit bien d'une réalité vivante: ce ne sera pas de la panoplie touristique à vendre mais bien la démonstration déconcertée de notre laborieuse population monta¬

gnarde.

S. Henchoz

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(13)

Une école secondaire qui réunit quatorze communes du Gibloux

(Texte et photos G. Bd)

C'est au mois de novembre 1972 que le Département de l'Instruction publique admit l'étude d'une construction sco¬

laire polyvalente à Farvagny. L'enthou¬

siasme était de mise. Une parcelle de terrain de 9000 m2 sise «Devant la Vil- laz» fut achetée à M. Louis Eltschinger pour le prix de dix francs le mètre carré.

Le premier jalon était ainsi posé. Sur les dix projets présentés à la commission de construction, c'est celui conçu par M. Gabriel Python, entrepreneur à Far¬

ta nouvelle école secondaire du Gibloux, à Farvagny Inauguration dans la joie et

l'amitié

Bien que la bise soufflait sur tout le Gi¬

bloux en ce samedi 5 juin, le soleil, lui, était dans le coeur de tous les élèves et des invités. En effet, la manifestation qui a marqué l'inauguration de cette nouvelle école secondaire, s'est dérou¬

lée en présence d'une brochette de per¬

sonnalités tant cantonale que régio¬

nale. On notait également la présence de M. François Macheret, président du

le compliment adressé aux invités par le jeune Eric Corpataux, nous avons en¬

tendu des allocutions prononcées par MM. André Eltschinger, président de la commission de construction; Théo¬

phile Eltschinger, président de la com¬

mission financière; Robert Ayer, juge de paix; Laurent Butty, préfet de la Sarine,

président du comité de district des éco¬

les secondaires; Bernard Bovet, direc- teurde l'ESG. Max Aebischer, conseiller d'Etat, directeur de l'Instruction pu¬

blique. L'abbé Carrel appela la protec¬

tion divine sur cette institution destinée à enrichir la vie intellectuelle et morale de toute la jeunesse.

Allocution prononcée par M. Bernard Bovet, directeur de l'Ecole secondaire du Gibloux

La salle de travaux manuels

vagny-le-Petit, qui fut choisi pour le montant de 850 000 francs. Le 19 jan¬

vier 1976, professeurs et élèves pre¬

naient possession des nouveaux lo¬

caux. Ce bâtiment fort bien exposé au soleil levant, où le bois tient une place d'honneur, comprend six salles de classe, une salle polyvalente pour le chant, la couture et le dessin, une salle de travaux manuels, un secrétariat, un bureau de direction, des vestiaires et di¬

vers locaux, un hall et un préau couvert.

Fruit d'une collaboration objective

Comme l'a relevé M. André Eltschinger, président de la commission de cons¬

truction, cette réalisation est un fleuron qui témoigne du développement de la région du Gibloux. L'Ecole secondaire de Farvagny est non seulement un ins¬

trument de travail indispensable pour l'avenir de la jeunesse de quatorze communes, mais le fruit d'une collabo¬

ration objective. Avec tout le doigté, la souplesse, la compétence de son direc¬

teur, M. Bernard Bovet, cette institution fera son chemin. Si la population du Gi¬

bloux est fière de son école, c'est aussi grâce au dynamisme et à la belle com¬

préhension de M. Laurent Butty, préfet de la Sarine, qui ne ménagea ni son temps ni ses peines pour que le projet devienne une réalité.

Grand Conseil fribourgeois, des repré¬

sentants des autorités des quatorze communes faisant partie du Cercle sco¬

laire de Gibloux, et des directeurs des écoles secondaires de chaque district.

Allocutionset chansons Avec les excellentes productions des enfants dirigés par M. Bugnard et de la fanfare paroissiale placée sous la direc¬

tion de M. René Devaud, la cérémonie était toute empreinte de dignité, de joie et de compréhension réciproque. Après

Je me fais un plaisir autant qu'un devoir, de remercier le comité de construction, et spécialement son président, M. An¬

dré Eltschinger. Toutes nos séances étaient empreintes de confiance et de respect des opinons d'autrui. Je tiens à le relever. J'ai dû soumettre de nom¬

breuses listes de matériel. Il a fallu beaucoup discuter avant de passer commande. Chaque fois, j'ai rencontré une attitude positive. Le comité de construction n'a pas voulu d'une école au rabais, spécialement dans son équi¬

pement. J'ai senti ce besoin de vouloir mettre à disposition des élèves du Gi¬

bloux, les avantages qu'on trouve ail¬

leurs.

Merci à M. Gabriel Python, constructeur de cette école, pour le don total de lui- même durant la période de construc¬

tion. M. Python est un ami de l'école, un homme de bon commerce, un homme cultivé qui sait se mettre à la place des autres, en un mot, un sage. L'ensei¬

gnant est souvent seul, isolé, et M. Py¬

thon fait partie de ces hommes qui sa¬

vent rassurer et réconforter.

Tous ceux qui ont permis cette réalisa¬

tion ont droit à notre reconnaissance.

Je pense aux nombreux comités qui, durant plusieurs années, ont confronté leurs points de vue, analysé les avanta¬

ges et les inconvénients d'une cons¬

truction. Je pense à M. Louis Eltschin¬

ger de la Poya, qui a bien voulu céder cette belle parcelle de son domaine pour en faire un terrain à bâtir.

Il m'est agréable de retrouver enfin, pour faire l'école, une école. Depuis 1964, nous avons dû composer avec d'autres utilisateurs des salles. Les choses se sont passées au mieux, compte tenu da la situation. Les tenan¬

ciers du Lion d'Or, M. Henri Gachoud et spécialement, M. André Crisci, ont droit à notre gratitude. Il n'empêche que chaque samedi, ou presque, nous de¬

vions vider les lieux, corps et bien, et chaque lundi matin, nous mettre en quête de tables et de chaises. C'était un match que nous livrions chaque week- end, et après 12ans, pourutiliserun lan¬

gage sportif encore, c'est la promotion.

Nous avons une école, pour faire l'école. Je ne vous cache pas qu'il m'a fallu une certaine dose de conviction pour tenir.

107 élèves, filles et garçons, répartis en 3 classes de section générale et 2 clas¬

ses de section pratique, forment l'ef¬

fectif actuel. A la suite de l'examen de passage du 12 mai, nous pouvons pré¬

ciser que la prochaine année scolaire

comptera 4 classes de section générale

et une classe de section pratique, soit

La joie des enfants qui chantent sous la direction de M. Bugnard

(14)

Ecole secondaire du Gibloux

(fin)

125 élèves environ. Notre école est in¬

dépendante mais incomplète, puisqu'il n'y a pas de 3ème année. Ce sont les écoles de Fribourg qui, officiellement, reçoivent nos élèves pour la 3ème an¬

née secondaire. Le service d'orienta¬

tion professionnelle fonctionne ici, comme dans les autres écoles secon¬

daires du canton.

Les jeunes qui pensent au baccalauréat avec latin, type A et B, doivent com¬

mencer leurs études secondaires à St- Michel ou Ste-Croix, comme par le passé, puisque nous n'enseignons pas le latin. Tous les autres élèves, et cela fait bien le 90 %, peuvent après la sco¬

larité primaire, continuer leur formation dans notre école. C'est vrai pour l'élève M. BernardBovet, directeur de l'ESG

qui envisage de longues études sans la¬

tin (bacc. de type C et E, Ecole normale) comme pour l'élève qui se prépare à un apprentissage. Pour donner un carac¬

tère concret à ce que je viens de dire, j'ajoute que le corps enseignant des 14 communes du Cercle compte actuelle¬

ment 6 institutrices qui ont commencé leur formation secondaire à la section de Farvagny.

Dès la rentrée des classes, en automne 1975, un système de transport d'élèves a été organisé. Ce ne fut pas facile car tous les horaires sont établis en fonc¬

tion de Fribourg, Bulle ou Romont. Ce¬

pendant, grâce à l'insistance de M.

Georges Karth, conseiller communal de Ecuvillens, membre de la commission de construction, et à la compréhension de M. Vionnet, chef d'exploitation des GFM, nous avons obtenu un service convenable. Chaque élève peut rentrer è la maison pour le repas de midi. Depuis lundi dernier, avec l'introduction du nouvel horaire, nous avons également un service de transport assuré par les PTT, pour les communes de Estavayer, Rueyres, Villarlod et Villarsel. Tout cela n'est pas admis dans la concession I, c'est une affaire à négocier. M. Jean- Marie Macheret, débuté, syndic de Rueyres, s'occupe de ce problème.

Vous le constatez, Mesdames et Mes¬

sieurs, notre école s'organise. Le bilan de cette année scolaire est encore à faire, mais je le crois positif. Les élèves sont agréables, lorsqu'ils admettent que l'école est à leur service. Le corps enseignant mérite votre confiance. Je le remercie pour son bel esprit/son ardeur à la tâche et son souci constant du bien de notre jeunesse.

J'adresse maintenant à M. Michel Du- crest, directeur de l'ESG, un cordial merci pour toutes les indications qu'il me donne, chaque fois que j'ai recours à lui. La DIP m'a demandé de diriger cette petite école mais le cahier des charges est assez vague. Aussi, je suis content de pouvoir me renseigner auprès de¬

mon ancien directeur.

Lorsqu'on parle de Farvagny, on aime bien rappeler qu'autrefois, vers 1920, un trolleybus nous reliait à Fribourg, mais qu'il fut supprimé, qu'autrefois.

avant 1848, Farvagny était une sous- préfecture, mais que ça n'a pas duré. On ne pourra pas dire: il y avait une section d'école secondaire à Farvagny, elle fut supprimée. Orgueil ou fierté mal placée.

Non! Le Gibloux est à la recherche d'une certaine unité; la notion de région fait assez timidement son chemin. Fri¬

bourg, Bulle et Romont sont les pôles d'attraction de notre population. Aussi, il est réjouissant de constater que la construction de cette école s'est réali-

Une salle de classe sée grâce à la collaboration des 14 communes du Cercle. Si le principe de la construction a créé certaines divergen¬

ces, le résultat de la construction, ce bâtiment, fait office de trait d'union. Je puis le dire pour l'avoir entendu maintes fois, lors des réunions de parents et lors des visites faites par les autorités. La collaboration et le sens de la région ont marqué un point; cela me procure une profonde satisfaction que je voudrais faire partager. B.B.

Chanson composée et chantée par les élèves lors de l'inauguration de l'Ecole secondaire du Gibloux.

LA REGION DE FARVAGNY Pour nous distrair', amis chantons.

Faisons l'histoir' de notr' région.

Et si quelqu'un est mécontent, Nous lui ferons nos compliments.

A Corpataux, on chant', on dans'.

Avec les gars qui sont sympas.

Et puis on va jusqu'à Posât Pour déguster de bons p'tits plats.

De Magnedens au Gros-devin, La Riesenstrass' ne sert à rien.

Et c'est de même à Ecuvillens Où l'terrain d'foot est plein de mottes.

A Villarlod, tout par là-haut.

On a construit un beau skilift.

Et pourquoi ça si neig' il n'y a ? Faire concurrent à Vuisternens.

Rueyres, Bouleyres et Villarsel, Ces jolis noms c'est le Gibloux, Estavayer, Posieux, Grenilles, Rössens, (liens et c'n'est pas tout.

Ah! c'est un charmant pays, La région de Farvagny, Terminons en vous disant:

«Merci, oui merci».

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(15)

La Chanson des Quatre Saisons DIX ANS

DE CHANSONS A

CORM/NBOEUF Photos G. Bd.

«LA CHANSON DES QUATRE SAI¬

SONS» de Corminboeuf fêtait les 3,4, 5 et 6 juin son dixième anniversaire par diverses réjouissances populaires qui ont débuté le jeudi, par un loto rapide, pour se terminer le dimanche de la Pen¬

tecôte par une symathique fête fami¬

liale organisée au Café St-Georges.

Auparavant encore, un concours de chant réservé aux enfants des écoles primaires de Fribourg et environs avait été mis sur pied, auquel participait quel¬

ques quarante classes divisées en qua¬

tre catégories. Un jury se composant de l'abbé PIERRE KAELIN, MM. OSCAR

M. MicheI Ducarroz, dynamique direc¬

teur

MORET, MICHEL DUCARROZ et PIERRE STEMPFEL, récompensèrent les lauréats soit:

- classe de Mlle Lambert: Fribourg- Schoennberg, avec «LA JARDINIERE».

- classe de Mme Praz: Fribourg-Botzet, avec «LE MARIAGE DU COUCOU».

- classe de M. Salllin: Fribourg-Vignet- taz, avec «LE RAT DES VILLES ET LE RAT DES CHAMPS»

- classe de M. Cotting: Foyer des Bon- nefontaines: avec «L'ENFANT ET LA FLEUR».

Si la soirée du vendredi était réservée au bal populaire conduit par l'excellent or¬

chestre ALAIN MORISOD, les festivités

du samedi débutèrent déjà vers 11 heu¬

res par l'émission radiophonique de M.

Roger VOLET «LE KIOSQUE A MU¬

SIQUE» avec la participation du groupe folklorique «LE FIL DU TEMPS» de Ro- mont, «LA CORMINETTE» un ensemble de cuivre, et un groupe d'accordéonis¬

tes de Corminboeuf, la Fanfare de Bel- faux, l'orchestre «LES METEORE's», deux classes finalistes du concours de chant et bien sûr, LA CHANSON DES QUATRE SAISONS» sous la conduite de son compétent directeur M.MICHEL DUCARROZ.

Soirée et concert de qualité Dès 20 heures, le programme annonçait le plat de résistance de ces fêtes d'anni¬

versaire. La foule était nombreuse et même silencieuse, rassemblée dans une cantine d'env. 1500 places. C'est avec plaisir que tout d'abord, l'on vit les danseurs et danseuses du groupe «LE FIL DU TEMPS», de Romont, fidèle dé¬

fenseur de la culture et animateur popu¬

laire dans le pays glânois, évoluer au son d'un orchestre digne de sa réputa¬

tion. Les commentaires étaient assurés par le président de ce sympathique groupe: M. JEAN-PIERRE MORARD.

C'est pourtant avec impatience que le public attendait «LA CHANSON DES QUATRE SAISONS», qui de suite à prouvé qu'elle restait toujours et encore digne d'une renommée dépassant lar¬

gement les limites du canton et même du pays. Le mérite en revient tout natu¬

rellement à son directeur M. MICHEL DUCARROZ, professeur de chant à Fri¬

bourg, qui a su inculquer à ses chan¬

teurs et chanteuses le goût de l'art cho¬

ral et la joie de chanter.

Un repertoire adopté

Les organisateurs ont eu l'heureuse idée de diviser le concert en deux par¬

ties: la première programmée, et la se¬

conde, selon la formule «chansons à la carte», qui est une expérience passion¬

nante pour une chorale possédant un vaste répertoire. L'avantage de cette formule, c'est entr'autres de permettre d'interpréter un certain nombre de chants trop connus depuis fort long¬

temps pouroser les programmer, et qui pourtant, font le bonheur des auditeursl M. Michel Ducarroz a choisi un réper¬

toire adapté au public et aussi au temps présent. Il a compris que l'art choral populaire ne peut uniquement se con¬

tenter d'être le gardien fidèle des tradi¬

tions et de l'esprit du bon vieux temps, c'est pouquoi il a sualterner avantageu¬

sement les chansons d'autrefois avec le goût du jour, (la «Youtze» après «Ka- linka») et c'est avec aisance que les chanteurs se jouèrent des réelles diffi¬

cultés que comportait un programme varié et exécuté dans une harmonieuse fusion des voix.

La parité officielle

Lors du banquet servi le dimanche au restaurant St-Georges à Corminboeuf en compagnie des autorités communa¬

les, paroissiales; des députés, des membres d'honneur et amis, ainsi que des sociétés-soeurs, après les discours d'usage, le président, M. ROGER ROU- LIN témoigna sa reconnaissance envers ceux qui ont contribué au succès de la Chanson au cours de cette décennie. Il a décerné le diplôme de membre d'hon¬

neur à Mme Hélène DUCARROZ, épouse du directeur, Mme Henri de Schaller, Mme Angéline MONNEY, MM.

Louis et Félix MONNEY, Gérard DU¬

CARROZ, Pierre CERIANI, GASTON ANGELOZ, Henri FAVRE et Marius BAPST. MM. Charly TOCHE et Joseph WYSS ont été proclamés membres fondateurs, tandis que M. et Mme Mar¬

cel STEMPFEL, M. et Mme Roger ROU- LIN, M. et Mme GOBET, tout comme Mlles Eliane BAECHLER et Georgette ROULIN, reçurent un magnifique gobe¬

let en étain, en récompense de 10 ans d'activité.

«L'ESPRIT SOUFFLE OU IL VEUT», et nul ne peut savoir vers quel sommet s'orientera LA CHANSON DES QUA¬

TRE SAISONS. Cependant, à quelques signes assez certains, on peut déjà en¬

trevoir la ligne directrice de l'avenir, la¬

quelle réserve encore de beaux jours à l'art populaire. A.J.

Groupe folklorique «Le Fi!du Temps» L'ensemble de cuivres «La Corminette»

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