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IMPACT

RECHERCHE

marketing et communication

MLCP

ÉTUDE SUR LES BESOINS DES USAGERS ET DES PARTENAIRES A L'ÉGARD DES MODES DE GESTION TERRITORIALE Résultats

Présentés au:

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

Par:

IMPACT Recherche

Avril 1992

Dossier: 12-9087 H

437, Grande-Atge Est, 1:587, av. Docteur lienfierd g, Puce Street, Québec (Québec) Montréal (Québec) Toronto (Ontario

G1R 2j5 H3G 1.C6 M4W 1.74

(418) 647-2727 (514) 932-6002 (416) 922-2727

555, Wést Frastings Street, bureau 1580,

Vancouver (C.-B.) V6B 4N4 (604) 687-1631

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TABLE DES MATIÈRES

4 Le contexte et les objectifs 8 Les faits saillants

11 Les résultats sommaires - Les préleveurs et non-préleveurs 12 • Ce qu'on recherche lors de la pratique des activités

12 Les territoires fauniques visités pour la pratique des activités de plein air

13 Connaissance des modes de gestion territoriale 14 Forces et faiblesses des territoires fauniques

14 • Zec

15 Pourvoirie

16 Les attentes à l'égard des territoires fauniques

16 Le poste d'accueil

17 • Les sentiers et signalisation

18 • L'hébergement

19 • Embarcation

19 • Les déchets

20 Des services, mais à quel prix?

29 • A qui la gestion des territoires fauniques?

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TABLE DES MATIERES (suite)

22 Les résultats sommaires - Maires

23 Connaissance des territoires fauniques

24 Évaluation du contrôle sur les territoires fauniques 26 A qui la gestion des territoires fauniques?

27 Annexe

Guide d'entrevue

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LE CONTEXTE ET

LES OBJECTIFS

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LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS

Sous l'aspect faunique, le Québec peut se diviser en fonction des modes de gestion territoriale suivants: les réserves fauniques, les zecs, les pourvoi- ries, les parcs, les refuges fauniques, les terres privées et le territoire public libre. Le Ministère veut évaluer les besoins des usagers préleveurs ou non- préleveurs et de certains partenaires, à l'égard de l'encadrement territorial en vue d'apporter des ajustements aux structures existantes ou de mettre en place de nouveaux modes de gestion territoriale conformes à ces besoins.

Dans cette optique, IMPACT Recherche a réalisé une étude qualitative par l'entremise de sept (7) groupes de discussion. Voici les caractéristiques des groupes:

• Un groupe de discussion composé de sept (7) maires des municipalités de la MRC du Fjord-du-Saguenay:

• Monsieur Hervé Lavoie, Petit-Saguenay

• Monsieur Pascal Bouillianne, St-Fulgence

• Monsieur Jean Hailé, St-Ambroise

• Madame Eugénie Bouchard, Rivière- Éternité

• Madame Suzanne Rochefort, St-David-de- Falardeau

• Monsieur Léon Simard, Ferland

• Monsieur Jean-Paul Néron, Bégin

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LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS

• Un groupe de discussion composé de six (6) maires et un conseiller municipal de la MRC de l'Amiante:

• Monsieur Lorenzo St-Cyr, Thetford Partie Sud

• Monsieur André Rodrigue, d'Israléi

• Monsieur Renaud Tanguay, Rivière-Blanche

• Monsieur Jean-Marie Laliberté, Est Broughton

• Monsieur Guy Doyle, St-Jacques de Leeds

• Monsieur Laurier Blanchet, St-Méthode-de-Frontenac

• Monsieur Denis Gagnon (conseiller), Black Lake

• Un groupe de discussion composé de sept (7) maires des municipalités de la MRC de Mékinac:

• Monsieur Marcel Lavergne, Shawinigan Sud

• Monsieur Gaétan Tessier, St-Tite

• Monsieur Jacques Marchand, Grand-Mère

• Monsieur Michel Gélinas, Grandes-Piles

• Monsieur Yves Périgny, St-Georges

• Monsieur Lucien Mongrain, Boucher

• Monsieur Réjean Durocher, St-Séverin

• Un groupe de discussion composé de dix (10) usagers non- préleveurs de la région de Québec:

• Trois groupes de discussion composés chacun de dix (10) usagers préleveurs.

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LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS

Ces groupes ont été réalisés dans les MRC de l'Amiante, Mékinac et du Fjord-du-Saguenay.

L'animation des groupes a été assurée par Michel Tessier, directeur d'IMPACT Recherche. 11 s'est servi pour la conduite des discussions du guide d'entrevue dont une copie est annexée au présent document. Chaque participant usager a reçu pour sa collaboration un montant forfaitaire de 40$. Les maires ont reçu chacun un montant forfaitaire de 100$ pour leur collaboration. Les discussions ont été enregistrées sur bandes sonores à partir desquelles l'analyse fût effectuée.

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LES FAITS

SAILLANTS

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LES FAITS SAILLANTS

Usagers préleveurs et non-préleveurs

• Le besoin de tranquillité, de respirer l'air frais, de fuir les tracas de la vie quotidienne, demeurent des facteurs d'importance qui incitent les usagers préleveurs et non-préleveurs à se retirer dans la nature.

• Les terres publiques libres constituent le site le plus fréquenté pour l'observation de la faune et de la flore ainsi que la pratique de la chasse et de la pêche.

• On possède une assez bonne connaissance du fonctionnement des différents territoires fauniques.

• On juge qu'il manque de surveillance sur les territoires publics libres en temps de chasse et de pêche.

• On apprécie le contrôle exercé dans les zecs. La pourvoirie demeure un produit de luxe.

• Le site «idéal» regroupe les éléments suivants:

• un poste d'accueil pour limiter le nombre de visiteurs et assurer une certaine sécurité.

• des routes et de la signalisation qui n'empêchent pas de sortir des sentiers battus.

• un hébergement où l'on retrouve le minimum de commodités.

• des sites sur le territoire qui demeurent à l'état «sauvage».

• une prise de conscience par les visiteurs de l'importance de garder les lieux propres.

• un prix «à la carte» qui est en fonction des services utilisés.

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LES FAITS SAILLANTS

• On juge que la gestion des territoires doit continuer à opérer selon la formule actuelle. C'est le Gouvernement et non les municipalités qui doit en assumer la responsabilité.

Les maires

• Les maires ont une bonne connaissance du fonctionnement des territoires fauniques.

• Les maires jugent déficiente la surveillance sur les terres publiques.

On considère que ces territoires sont trop fréquentés en période de pêche et de chasse.

• Bien que l'on note certaines lacunes opérationnelles dans les zecs, on considère que le contrôle exercé est tout de même assez satisfai- sant.

• Les maires se montrent peu intéressés à prendre la gestion des terres publiques; ils ne disposent pas, selon eux, de l'expertise et des ressources financières suffisantes.

• On se méfie du Gouvernement; on croit que l'aide gouvernemen- tale accordée aux municipalités pour assurer la gestion des territoi- res serait éphémère.

• Les maires jugent que la gestion des territoires doit continuer son cours selon la formule actuelle. Les municipalités désirent agir seulement à titre de consultant.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES

«PRÉLEVEURS

ET NON-PRÉLEVEURS»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Ce que l'on recherche lors de la pratique des activités

Lorsque les non-préleveurs se retirent dans la nature, les champs, les forêts, ceux-ci pratiquent surtout la photographie, l'observation de la nature, de la faune et de la flore, le ski de fond, le vélo de montagne. Les préleveurs (pêcheurs et chasseurs) s'y rendent pour pratiquer leur sport favori.

Que l'on soit préleveur ou non-préleveur, le besoin de tranquillité, de s'évader des tracas quotidiens de la vie, de respirer l'air frais, demeurent des facteurs qui incitent plus d'un participant à se rendre dans la nature.

«C'est toujours fascinant de voir la beauté du paysage, de découvrir de nouveaux coins que je n'ai pas visités.»

«Ça fait du bien de fuir le bruit, la pollution.»

«C'est bon, pour la santé de respirer l'air frais des montagnes.»

«Même si je ne prends pas un poisson, ça ne me fait rien; je suis bien, tranquille dans ma chaloupe, c'est reposant.»

Les territoires fauniques visités pour la pratique des activités de plein air Les participants vont surtout sur des terres publiques libres pour la pratique de leurs activités. La proximité du domicile et le fait que l'on n'a pas à débourser pour circuler sur le site incitent bon nombre de partici- pants à privilégier les terres publiques libres.

«Moi, j'aime bien aller à la pêche après le travail; c'est donc important que la place que je fréquente soit près de chez-moi.»

«le n'aime pas à devoir débourser un montant d'argent juste pour examiner la nature.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

On fréquente également les zecs, les pourvoiries, les parcs et réservess à un rythme plus faible à moins que l'on possède un chalet sur place.

«Je vais souvent au chalet de mon père qui est dans une zec.»

«je vais dans une pourvoirie lorsque je veux me payer du luxe, pour prendre des vacances par exemple; autrement je n'y vais pas souvent car ça coûte cher.»

Connaissance des modes de gestion territoriale

La majorité des participants ont été en mesure de décrire, dans les grandes lignes, le mode de gestion des différents territoires fauniques. Ainsi on sait qu'une zec possède un poste d'accueil où chacun doit s'inscrire avant de pénétrer sur les lieux et que ce territoire est géré par un organisme à but non-lucratif. Les participants ont été en mesure d'identifier la pourvoirie comme un site privé, géré généralement par une entreprise privée qui vise à faire des profits. On est conscient que le prix pour se rendre dans une pourvoirie est dispendieux mais que les services sont en conséquence.

«Dans une zec, on doit payer à la porte mais on n'est pas obligé d'être membre pour la fréquenter.»

«Une zec, c'est une zone d'exploitation contrôlée qui appartient au Gouvernement provincial.»

«Une pourvoirie, les propriétaires sont là pour faire de l'argent; c'est cher mais ils t'offrent beaucoup de services; exemples: hébergement, restauration, nombre limité de personnes sur le site.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES,- préleveurs et non-préleveurs

Quant aux terres publiques libres, on sait que l'accès est gratuit et ouvert à tous. On sait qu'un contrôle y est exercé lors des périodes de chasse et de pêche.

«Sur une terre publique libre, tout le monde peut y aller et ça coûte rien.»

«Les seules restrictions qu'ont les territoires publics libres, ce sont les dates où tu as le droit de chasser et pêcher. Bien entendu, il y a la surveillance du garde-chasse et du garde-pêche.»

Forces et faiblesses des territoires fauniques

La majorité des participants s'entendent pour dire qu'il est agréable de pouvoir se rendre sur un territoire public libre sans avoir à débourser un montant d'argent car ainsi ce dernier est accessible à tout individu, pauvre ou bien nanti. Par contre, on est conscient que cette grande liberté occasionne un manque de contrôle, de surveillance, éléments tout particulièrement dangereux en période de chasse.

«C'est bien le fun qu'on n'a pas besoin de payer pour aller sur une terre publique, ainsi on peut y aller souvent.»

«Durant le temps de la chasse, c'est dangereux de se promener dans le bois; il y a beaucoup trop de chasseurs, tu ne sais jamais quand tu vas te faire tirer.»

Zec

Dans une zec, les participants apprécient la présence d'un poste d'accueil qui oblige ainsi tout individu à s'inscrire s'il désire parcourir les lieux. On estime que cette mesure est un gage de sécurité advenant que l'on note le non-retour d'un visiteur.

«Dans une zec, c'est plus sécuritaire; on sait que si quelqu'un ne revient pas, on peut faire des recherches.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Bon nombre de participants considèrent cependant que, même s'il existe un certain contrôle à l'entrée, il manque tout de même de surveillance à l'intérieur même du site. Le nombre limité de gardes de chasse ou pêche entraîne des abus. Il y a du braconnage; les quotas ne sont pas toujours respectés.

Plusieurs participants craignent que les lacs et forêts se vident tranquille- ment de leurs habitants naturels (poissons et autres animaux).

«Le problème, ce n'est pas qu'il y ait trop de permis, c'est qu'il n'y a pas assez de surveillance.»

Bien que l'on s'entend pour dire qu'il faut accroître la surveillance, on est conscient que la réussite passe par l'éducation des gens.

«Il faut éduquer les gens, leur faire prendre conscience de la valeur de nos richesses naturelles et de notre patrimoine.»

Pourvoirie

La majorité des participants connaissent les avantages qu'offrent les pourvoiries. Les chasseurs et pêcheurs savent qu'ils «feront leur compte»

car le nombre de clients est limité sur le site. Cependant, la pourvoirie demeure un produit de luxe par son prix élevé. Les non-préleveurs semblent peu intéressés par ce type de territoire faunique car ils considè- rent que les activités qu'ils pratiquent sur les lieux ne justifient pas cette dépense.

«C'est sûr que dans une pourvoirie, j'aurais plusieurs commodités mais je ne vois pas pourquoi je paierais aussi cher pour admirer la nature.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Les attentes à l'égard des territoires fauniques

Les participants ont été invités à dévoiler leurs besoins, les services qu'ils souhaitent retrouver sur les lieux où ils pratiquent leurs activités de plein air. A noter que nous avons tenté ici de construire le site «idéal», c'est-à- dire celui le plus en mesure de répondre aux besoins des utilisateurs. La majorité des participants s'entendent pour dire qu'il ne peut exister un lieu unique puisqu'ils ne recherchent pas toujours la même chose. Ainsi si on veut juste taquiner la truite quelques instants au retour du travail, il importe que le lieu soit à proximité; par contre, si l'on souhaite faire d'un voyage de pêche, une vacance, il est évident que l'on recherchera des servi- ces différents. C'est pourquoi, nous avons tenté d'élaborer le site en mesure de répondre le plus souvent aux besoins de la clientèle.

Le poste d'accueil

Que l'on soit préleveur ou non-préleveur, la majorité des participants s'entendent pour dire qu'il est préférable qu'il existe un certain contrôle à l'entrée pour les raisons suivantes:

• on s'assure d'un nombre limite de personnes de façon à éviter que les lieux soient «surpeuplés». Les non-préleveurs souhaitent ainsi retrouver des coins «sauvages» tandis que les pêcheurs et chasseurs veulent s'assurer qu'ils ne feront pas un voyage «blanc», faute de poissons ou gibiers.

«Quand je découvre un ruisseau, un coin de paysage, je n'ai pas envie qu'il y ait plein de monde en même temps.»

«Quand je vais à la pêche, je ne veux pas pêcher sur un lac «vide» de poissons parce qu'il y a eu trop de pêcheurs qui sont passés par là.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Selon les participants, le contrôle à l'accueil garantit également une certaine sécurité à l'individu en cas de perte d'orientation. De plus, le nombre limité de visiteurs minimise les risques lors de la période de chasse.

«Si on limite l'accès au site durant le temps de la chasse, je ne serai pas toujours sur les nerfs à savoir si je vais recevoir une balle par la tête.»

Les sentiers et signalisation

La majorité des participants souhaitent qu'une partie du territoire soit parsemée de sentiers, routes carrossables de façon à pouvoir atteindre en automobile ou 4 X 4 le lieu d'hébergement avec tout le matériel nécessaire.

«Je me vois mal en train de trimbaler tout le matériel et en plus les enfants jusqu'au chalet s'il n'y a pas de chemin pour prendre l'auto.»

On souhaite qu'une partie du territoire demeure sans chemin de façon à conserver à l'endroit son caractère sauvage.

Les non-préleveurs approuvent également la présence de chemins en autant qu'il n'est pas défendu de s'en écarter en tout temps.

«Je suis d'accord pour qu'il y ait des chemins en autant que je puisse sortir des sentiers battus pour aller à la découverte des paysages, de la nature.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Les préleveurs et non-préleveurs s'entendent également pour dire qu'il est bon de retrouver des panneaux de signalisation pour guider rapidement le visiteur vers les sites recherchés. Cependant, on s'accorde pour dire qu'il faut en limiter le nombre de façon à ne pas gâcher le caractère sauvage des lieux. Les préleveurs préfèrent de beaucoup une bonne carte géographique aux panneaux de signalisation.

«Il ne faut pas commencer à trouver des pancartes à tous les 50 pieds. On va se croire en ville; il faut surtout pas que ces pancartes m'empêchent d'aller où je veux sur le territoire.»

L'hébergement

La majorité des participants ne souhaitent pas retrouver «le grand luxe» en matière d'hébergement. On préfère de beaucoup à l'auberge avec restauration, le petit chalet en bois rond où il sera possible de faire sa cuisine.

«Je ne veux pas d'une auberge où il serve des repas, ça coûte trop cher.

Je préfère un petit chalet en bois rond où l'on pourra faire sa propre

«popotte»

«Lorsqu'on va dans la nature, on ne veut pas se retrouver «en ville».»

Plusieurs participants mentionnent qu'il serait intéressant de pouvoir retrouver également des sites de camping offrant certaines commodités en autant qu'il demeure possible de pratiquer sur le reste du territoire, le camping à l'état «sauvage».

«C'est bon qu'il y ait des sites de camping avec commodités pour ceux qui recherchent un certain confort; mais je veux qu'on me laisse le droit de planter ma tente ailleurs sur le territoire, dans un endroit tranquille où il n'y a aucun service offert.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Embarcation

Les participants approuvent la présence d'embarcations sur les lacs en autant que le nombre demeure limité et que ce service soit payé unique- ment par les utilisateurs.

«Qu'il y ait des embarcations sur le lac pour les pêcheurs, je n'ai rien contre en autant que je ne dois pas payer si je ne l'utilise pas, étant venu que pour admirer la nature.»

Les déchets

Plusieurs participants ont mentionné que la présence des déchets constitue un problème tant sur les territoires publics libres que dans certaines zecs.

On ne croit pas que ce soit l'ajout de paniers à déchets à travers tout le territoire qui diminuera le problème mais plutôt un meilleur contrôle à l'accueil et sur le site même.

«Ça donne rien d'avoir des poubelles partout, ça fait juste défaire le paysage. Ce qu'il faut c'est plus de contrôle à l'entrée (exemple: compter le nombre de bouteilles ou canettes des visiteurs).»

«Si quelqu'un voit une personne jeter quelque chose par terre, elle devrait rapporter cette personne à l'entrée.»

On mentionne que la présence des paniers à ordures doit être limitée aux sites d'hébergement et que la propreté des lieux passe par la conscientisa- tion des visiteurs au problème.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Des services, mais à quel prix?

Les préleveurs se disent disposés à payer un certain montant d'argent pour retrouver sur les sites les services précédemment mentionnés en autant que le prix exigé soit des plus raisonnable et qu'il serve surtout à défrayer les coûts reliés au contrôle. Les non-préleveurs considèrent que la nature des activités qu'ils pratiquent ne justifie qu'un prix minimum.

«Nous, tout ce que l'on fait c'est qu'on observe la nature, qu'on va à la découverte de sites pittoresques. Nous ne voulons pas devoir payer pour des services que nous n'utiliserons pas.»

«Il ne faut pas exclure les gens qui n'ont pas les moyens de payer. La nature c'est pour tout le monde.»

A qui la gestion des territoires fauniques?

La majorité des participants s'entendent pour dire que le territoire élaboré doit être géré un peu à l'image des zecs, c'est-à-dire par des associations ou corporations à but non-lucratif, par des gens qui sont sur place, par des gens qui «vivent» la situation et qui sont ainsi en mesure de voir les correctifs à apporter.

«Si on implique les gens de la place, ils vont davantage prendre conscience de la valeur de leur patrimoine.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

La majorité des participants s'accordent pour dire que l'organisme devra être chapeauté par le Gouvernement afin de lui assurer les ressources et les compétences nécessaires pour mener à bien son mandat. On ne croit pas que les municipalités aient les compétences ou les moyens financiers suffisants pour prendre en charge la gestion de ce territoire; son rôle devrait se limiter au niveau consultatif, selon eux. On croît que la gestion du territoire par le Gouvernement assurera une certaine uniformité à travers toutes les régions.

«Les municipalités n'ont pas les reins assez solides pour gérer ça.»

«Si les municipalités prennent en charge la gestion du territoire, il va y avoir des réglements différents dans chaque région.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES

«MAIRES»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Connaissance des territoires fauniques

Les maires des différentes municipalités ont une bonne connaissance du fonctionnement des territoires fauniques.

«Dans une zec, il y a un poste d'accueil et on n'est pas obligé d'être membre pour la fréquenter.»

«Dans une pourvoirie c'est géré par des particuliers. Tu peux acheter un voyage de chasse avec tous les services.»

«Sur une terre publique, tout le monde peut y aller.»

La majorité des maires interrogés possèdent sur leur territoire, des zecs, des pourvoiries, des terres privées et du territoire public libre.

La plupart des maires ne croient pas que, dans leur structure actuelle, les différents territoires fauniques de leur région attirent beaucoup de monde de l'extérieur. On pense que ceux-ci sont surtout fréquentés par des gens de la région ou par des parents et amis des occupants des lieux.

«Il y a beaucoup de territoires possédés par des compagnies forestières; ils amènent leurs clients.»

«Les territoires libres sont surtout fréquentés par des gens de la région.»

Les territoires fauniques ne semblent donc pas perçus comme des agents économiques d'importance pour la région à moins que l'on soit en présence d 'un parc national.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Évaluation du contrôle sur les territoires fauniques

La majorité des maires jugent déficiente la surveillance sur les terres publiques libres. Certains considèrent qu'on émet beaucoup trop de permis pour la grandeur du territoire tandis que d'autres mentionnent que le problème se situe surtout au niveau de la surveillance.

«La pêche, dans le parc provincial, c'est très mal contrôlée; n'importe qui peut y aller et à l'ouverture de la saison de pêche, c'est l'enfer.»

«Dans les rangs 4 et 5, à l'automne, c'est plein de camions de chasseurs;

c'est comme la rue Ste-Catherine à Montréal.»

«Le nombre d'agents pour couvrir le territoire est insuffisant; il se fait pas mal de braconnage.»

La majorité des maires s'entendent pour dire que la surveillance dans les zecs et surtout dans les pourvoiries est supérieure à celle observée sur les terres publiques. Cependant, on dénote tout de même certaines lacunes_

«Dans une pourvoirie, les gars voient à leurs affaires, le règlement est assez strict; il y a de la surveillance car c'est son bénéfice.»

«Dans une zec, c'est plus surveillé que sur une terre publique mais il y aurait encore place à amélioration. Ils laissent entrer pas mal de monde.»

«A l'entrée de la zec, ils ne sont pas organisés pour les vidanges et ça refoule sur nos territoires.»

«Ceux qui ont des chalets dans la zec se croient rois et maîtres; si on passe trop proche, on ne sait jamais ce qu'ils vont faire.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Bon nombre de maires affirment qu'il faudrait penser fermer certains lacs durant une période de temps si on ne veut pas voir la faune disparaître totalement.

«Il faudrait qu'il ferme certains lacs car bientôt il n'y aura plus un poisson dedans.»

Les maires s'entendent pour dire qu'une règlementation plus sévère éviterait l'obligation de réserver certains territoires uniquement pour les activités sans prélèvement.

«S'il y a plus de surveillance et si on émet moins de permis, l'observateur de la nature n'aura pas toujours peur de se faire tirer lorsqu'il ira dans le bois.»

Quant aux services à offrir sur les différents territoires fauniques, la majorité des maires mentionnent que ce sont les organismes qui gèrent ces territoires qui sont plus en mesure de connaître les besoins de leur clientèle. On pense bien entendu ici aux zecs et pourvoiries. Quant aux terres publiques, parcs et réserves fauniques, on juge difficile de se prononcer puisqu'on ne connaît pas les véritables attentes de la clientèle.

«je ne sais pas si les gens qui vont sur les terres publiques veulent de l'hébergement ou d'autres services que ceux qui sont offerts; il faudrait une étude à ce sujet.»

«Les associations ou organismes qui gèrent les zecs ou pourvoiries sont mieux placés que nous pour savoir ce qui intéresse leur clientèle.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

A qui la gestion des territoires fauniques?

Les représentants municipaux ont été invités à dévoiler leur intérêt à l'égard d'une implication accrue dans la gestion des territoires fauniques.

Quelle que soit la région, la quasi-totalité des maires se sont montrés nullement intéressés de prendre en main la gestion des territoires fauniques. Ils jugent qu'ils ont suffisamment de travail et qu'ils n'ont pas l'expertise et les ressources nécessaires pour prendre en main la gestion de ces territoires.

«Présentement, nous n'avons pas l'expertise nécessaire pour faire ça; il faudrait engager des experts et ça coûte cher.»

Les maires ne croient pas que les revenus qu'ils peuvent retirer puissent couvrir les dépenses même si le prix d'entrée, la location, la vente de permis, les amendes perçues, iraient dans leurs coffres. On ne veut surtout pas devoir taxer davantage les résidents afin de couvrir les frais d'opéra- tion.

«Les citoyens sont assez taxés comme ça; ils n'ont pas à payer pour quelque chose dont ils ne se serviront peut-être pas.»

La majorité des maires se méfient du Gouvernement. On croit que l'appui gouvernemental qu'ils recevraient serait éphémère.

«Le Gouvernement nous donnerait des «bonbons» au début puis après un ou deux ans, on ne recevrait plus rien. Le Gouvernement voudrait garder les revenus mais nous passer toutes les dépenses.»

La majorité des maires souhaitent que la gestion des territoires fauniques demeure dans les mains de ceux qui les opèrent actuellement telles que les associations ou les entreprises privées. On croît de toute façon que celles-ci verraient d'un mauvais oeil qu'on leur enlève des droits acquis.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

On considère que c'est au Gouvernement de continuer à chapeauter la gestion des zecs et des terres publiques de façon à assurer une certaine uniformité à travers les régions.

«Si ce sont les municipalités qui prennent ça en main, chacun va faire ses règlements. Les gens vont avoir de la difficulté à se retrouver d'une région à l'autre.»

Plusieurs maires jugent que, dans un premier temps, le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et le Ministère de l'Énergie et des Ressources devraient travailler main dans la main au lieu de se «chamailler» de façon à s'assurer que les terres publiques soient utilisées à bon escient et qu'il y ait une saine gestion de ces territoires_

«Le MLCP et le Ministère de l'Énergie et des Ressources devraient arrêter de se battre et travailler ensemble; de cette façon il y a des choses qui bougeraient plus rapidement.»

Les maires considèrent que leur rôle devrait se limiter à la consultation.

On aimerait que le Gouvernement les consulte car ils possèdent une bonne connaissance des problèmes du milieu.

«Nous sommes dans la place; nous connaissons les problèmes; nous aimerions que le Gouvernement nous consulte avant de prendre des décisions; nous pourrions les éclairer sur le sujet.»

Les maires sont également disposés à faire la promotion de ces territoires car ils sont conscients que les territoires fauniques peuvent devenir des attraits touristiques importants.

«On est prêt à faire la promotion des territoires dans notre région parce que plus il va y avoir des touristes, plus ça va apporter de l'eau au mou- lin.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Plusieurs maires préfèrent la formule des zecs à celle des territoires publics libres à cause du contrôle qu'on y exerce. Ces derniers souhaitent que le Gouvernement transforme en zec certaines parties de leurs territoires et qu'il en applique le mode opérationnel.

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ANNEXE

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GUIDE D'ENTREVUE Dossier: 12-9087 H

STRUCTURE DE L'ENTREVUE

A. Préleveurs et non-préleveurs

1. Caractértistiques des activités pratiquées actuellement

a) Type d'activités: chasse, pêche, piégeage, activités sans prélèvement.

b) Quelles sont les motivations des usagers à pratiquer leurs activités:

détente, contact avec la nature, captures, etc...?

c) Période d'activités et type de territoires fréquentés: réserves, zecs, pourvoiries à droits exclusifs, terres privées, territoire public libre, parcs selon les saisons.

d) Raisons pour fréquenter tel ou tel type de territoire plutôt qu'un autre:

proximité, accessibilité, prix, services.

2. Appréciation sur les structures existantes

a) Qu'est-ce que représentent les différents territoires suivants pour les usagers: réserves fauniques, zecs, pourvoiries, terres privées, territoires publics libres, parcs?

b) Quelles sont les grandes forces et faiblesses de ces territoires?

3. Besoins et améliorations à apporter

a) Quelles devraient-être les principales améliorations à apporter aux structures existantes de différents territoires fauniques?

b) Devrait-il y avoir davantage de contrôle des usagers (enregistrement des personnes, des captures)?

c) Devrait-il y avoir plus de mesures de conservation de la faune (fermeture de lacs, diminution des quotas, remise à l'eau)?

d) Est-ce que l'emphase devrait-être davantage mise sur les activités sans

prélèvement? (observation de la faune et sentiers, cueillette de fruits,

territoire juste pour la chasse et d'autres ...)

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e) Devrait-il y avoir plus de places offertes en hébergement dans l'ensemble des ces territoires? Préfèrent-t-ils s'organiser eux-mêmes?

f) Devrait-on améliorer la qualité de l'hébergement offert? (tente, roulotte, hôtel, etc.).

g) Devrait-il y avoir plus de services: guides, embarcations, signalisation, déchets, informations sur le territoire, entretien des chemins?

h) Les usagers devraient-ils payer pour l'ensemble des coûts engendrés par leurs activités?

i) Les usagers devraient-ils s'impliquer dans la gestion des territoires actuels ou de nouveaux modes de gestion?

j) Comment pourraient-ils le faire?

k) Les municipalités et les MRC devraient-elles s'impliquer dans la gestion des territoires actuels ou de nouveaux modes de gestion?

1) Comment pourraient-elles le faire?

m) Est-ce que les territoires fauniques dans votre région devraient-être de plus en plus des instruments de développement économique régional?

n) De quels genres de services ont-ils besoin lors de leurs expéditions?

o) Par exemple, ont-ils besoin de services d'hébergement ou préfèrent-ils s'organiser eux-mêmes (tente, roulotte, hôtel)?

ID) De quels types d'hébergement ont-ils besoin: luxueux, moyen, sommaire?

q) Ont-ils besoin d'embarcations?

Ont-ils besoin d'autres services: information sur le territoire, service de guide, signalisation, dépotoir?

s) Est-ce que l'entretien des chemins est un aspect important pour eux? Sont- ils prêts à payer pour un bon entretien des chemins?

B. MUNICIPALITÉS

a) Connaissez-vous les territoires fauniques suivants: réserves fauniques, zecs, pourvoiries, terres privées, territoires publics libres?

b) En connaissez-vous les grandes caractéristiques de fonctionnement?

(32)

c) Pensez-vous que l'exploitation de ces territoires fauniques constitue un apport important à l'économie régionale?

d) Les municipalités et les MRC devraient-elles s'impliquer davantage dans la gestion des territoires fauniques?

e) Y ont-elles un intérêt?

f) Comment pourraient-elles s'impliquer davantage?

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