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LES RÉSULTATS SOMMAIRES

Dans le document LE CONTEXTE ET (Page 22-30)

«MAIRES»

LES RÉSULTATS SOMMAIRES - préleveurs et non-préleveurs

Connaissance des territoires fauniques

Les maires des différentes municipalités ont une bonne connaissance du fonctionnement des territoires fauniques.

«Dans une zec, il y a un poste d'accueil et on n'est pas obligé d'être membre pour la fréquenter.»

«Dans une pourvoirie c'est géré par des particuliers. Tu peux acheter un voyage de chasse avec tous les services.»

«Sur une terre publique, tout le monde peut y aller.»

La majorité des maires interrogés possèdent sur leur territoire, des zecs, des pourvoiries, des terres privées et du territoire public libre.

La plupart des maires ne croient pas que, dans leur structure actuelle, les différents territoires fauniques de leur région attirent beaucoup de monde de l'extérieur. On pense que ceux-ci sont surtout fréquentés par des gens de la région ou par des parents et amis des occupants des lieux.

«Il y a beaucoup de territoires possédés par des compagnies forestières; ils amènent leurs clients.»

«Les territoires libres sont surtout fréquentés par des gens de la région.»

Les territoires fauniques ne semblent donc pas perçus comme des agents économiques d'importance pour la région à moins que l'on soit en présence d 'un parc national.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Évaluation du contrôle sur les territoires fauniques

La majorité des maires jugent déficiente la surveillance sur les terres publiques libres. Certains considèrent qu'on émet beaucoup trop de permis pour la grandeur du territoire tandis que d'autres mentionnent que le problème se situe surtout au niveau de la surveillance.

«La pêche, dans le parc provincial, c'est très mal contrôlée; n'importe qui peut y aller et à l'ouverture de la saison de pêche, c'est l'enfer.»

«Dans les rangs 4 et 5, à l'automne, c'est plein de camions de chasseurs;

c'est comme la rue Ste-Catherine à Montréal.»

«Le nombre d'agents pour couvrir le territoire est insuffisant; il se fait pas mal de braconnage.»

La majorité des maires s'entendent pour dire que la surveillance dans les zecs et surtout dans les pourvoiries est supérieure à celle observée sur les terres publiques. Cependant, on dénote tout de même certaines lacunes_

«Dans une pourvoirie, les gars voient à leurs affaires, le règlement est assez strict; il y a de la surveillance car c'est son bénéfice.»

«Dans une zec, c'est plus surveillé que sur une terre publique mais il y aurait encore place à amélioration. Ils laissent entrer pas mal de monde.»

«A l'entrée de la zec, ils ne sont pas organisés pour les vidanges et ça refoule sur nos territoires.»

«Ceux qui ont des chalets dans la zec se croient rois et maîtres; si on passe trop proche, on ne sait jamais ce qu'ils vont faire.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Bon nombre de maires affirment qu'il faudrait penser fermer certains lacs durant une période de temps si on ne veut pas voir la faune disparaître totalement.

«Il faudrait qu'il ferme certains lacs car bientôt il n'y aura plus un poisson dedans.»

Les maires s'entendent pour dire qu'une règlementation plus sévère éviterait l'obligation de réserver certains territoires uniquement pour les activités sans prélèvement.

«S'il y a plus de surveillance et si on émet moins de permis, l'observateur de la nature n'aura pas toujours peur de se faire tirer lorsqu'il ira dans le bois.»

Quant aux services à offrir sur les différents territoires fauniques, la majorité des maires mentionnent que ce sont les organismes qui gèrent ces territoires qui sont plus en mesure de connaître les besoins de leur clientèle. On pense bien entendu ici aux zecs et pourvoiries. Quant aux terres publiques, parcs et réserves fauniques, on juge difficile de se prononcer puisqu'on ne connaît pas les véritables attentes de la clientèle.

«je ne sais pas si les gens qui vont sur les terres publiques veulent de l'hébergement ou d'autres services que ceux qui sont offerts; il faudrait une étude à ce sujet.»

«Les associations ou organismes qui gèrent les zecs ou pourvoiries sont mieux placés que nous pour savoir ce qui intéresse leur clientèle.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

A qui la gestion des territoires fauniques?

Les représentants municipaux ont été invités à dévoiler leur intérêt à l'égard d'une implication accrue dans la gestion des territoires fauniques.

Quelle que soit la région, la quasi-totalité des maires se sont montrés nullement intéressés de prendre en main la gestion des territoires fauniques. Ils jugent qu'ils ont suffisamment de travail et qu'ils n'ont pas l'expertise et les ressources nécessaires pour prendre en main la gestion de ces territoires.

«Présentement, nous n'avons pas l'expertise nécessaire pour faire ça; il faudrait engager des experts et ça coûte cher.»

Les maires ne croient pas que les revenus qu'ils peuvent retirer puissent couvrir les dépenses même si le prix d'entrée, la location, la vente de permis, les amendes perçues, iraient dans leurs coffres. On ne veut surtout pas devoir taxer davantage les résidents afin de couvrir les frais d'opéra-tion.

«Les citoyens sont assez taxés comme ça; ils n'ont pas à payer pour quelque chose dont ils ne se serviront peut-être pas.»

La majorité des maires se méfient du Gouvernement. On croit que l'appui gouvernemental qu'ils recevraient serait éphémère.

«Le Gouvernement nous donnerait des «bonbons» au début puis après un ou deux ans, on ne recevrait plus rien. Le Gouvernement voudrait garder les revenus mais nous passer toutes les dépenses.»

La majorité des maires souhaitent que la gestion des territoires fauniques demeure dans les mains de ceux qui les opèrent actuellement telles que les associations ou les entreprises privées. On croît de toute façon que celles-ci verraient d'un mauvais oeil qu'on leur enlève des droits acquis.

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

On considère que c'est au Gouvernement de continuer à chapeauter la gestion des zecs et des terres publiques de façon à assurer une certaine uniformité à travers les régions.

«Si ce sont les municipalités qui prennent ça en main, chacun va faire ses règlements. Les gens vont avoir de la difficulté à se retrouver d'une région à l'autre.»

Plusieurs maires jugent que, dans un premier temps, le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche et le Ministère de l'Énergie et des Ressources devraient travailler main dans la main au lieu de se «chamailler» de façon à s'assurer que les terres publiques soient utilisées à bon escient et qu'il y ait une saine gestion de ces territoires_

«Le MLCP et le Ministère de l'Énergie et des Ressources devraient arrêter de se battre et travailler ensemble; de cette façon il y a des choses qui bougeraient plus rapidement.»

Les maires considèrent que leur rôle devrait se limiter à la consultation.

On aimerait que le Gouvernement les consulte car ils possèdent une bonne connaissance des problèmes du milieu.

«Nous sommes dans la place; nous connaissons les problèmes; nous aimerions que le Gouvernement nous consulte avant de prendre des décisions; nous pourrions les éclairer sur le sujet.»

Les maires sont également disposés à faire la promotion de ces territoires car ils sont conscients que les territoires fauniques peuvent devenir des attraits touristiques importants.

«On est prêt à faire la promotion des territoires dans notre région parce que plus il va y avoir des touristes, plus ça va apporter de l'eau au mou-lin.»

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LES RÉSULTATS SOMMAIRES - les maires

Plusieurs maires préfèrent la formule des zecs à celle des territoires publics libres à cause du contrôle qu'on y exerce. Ces derniers souhaitent que le Gouvernement transforme en zec certaines parties de leurs territoires et qu'il en applique le mode opérationnel.

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ANNEXE

GUIDE D'ENTREVUE

Dans le document LE CONTEXTE ET (Page 22-30)

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