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Academic year: 2022

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DCL1-04/22

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PARTIE 1 – Structure du test ... 4

1. Quel est le fondement théorique de la Vineland-II ? ... 4

2. Quelle est la structure des échelles du questionnaire ? ... 4

3. Quelle est la population d’étalonnage du test et les différents groupes cliniques disponibles ? ... 5

4. Quels professionnels peuvent utiliser la batterie Vineland-II ? ... 6

5. Quelles sont les différences entre les versions I et II de la Vineland ? ... 6

6. Une révision du test est-elle prévue prochainement ? ... 6

7. Dans quel cadre peut-on proposer l’administration de la Vineland-II ? ... 7

PARTIE 2 – Administration ... 8

8. Quels sont les différents modes d’administration du questionnaire ? ... 8

9. Pour un public adulte, est-il possible d’administrer le questionnaire directement au patient ? ... 8

10. Comment déterminer l’item de départ ?... 8

11. Comment déterminer l’item d’arrêt ? ... 9

12. Domaine motricité : à quel âge peut-il être proposé ? ... 10

13. Dans la forme “entretien”, comment éviter les répétitions de questions lors de l’administration du questionnaire ? ... 10

14. Dans quel cas peut-on utiliser les précisions aux critères de correction décrites dans le manuel (à partir de la page 231) ? ... 10

PARTIE 3 – Cotation ... 11

15. Quelles sont les modalités de correction du questionnaire ? ... 11

16. Comment déterminer l’item plancher ? ... 12

17. Comment déterminer l’item plafond ? ... 13

18. Comment calculer la note brute d’un sous-domaine ?... 15

19. Comment calculer la note brute totale d’un domaine ? ... 16

20. Comment cote-on les comportements problématiques ? ... 16

21. Comment coter et interpréter le domaine de la Motricité pour les enfants de plus de 7 ans ? 18

PARTIE 4 – Lecture des notes et interprétation ... 18

22. Quels types de notes pouvons-nous obtenir à la Vineland-II et comment les interprète-t- on ? 18

S

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3 23. Comment sont obtenus les âges équivalents ? Quand pouvons-nous les prendre en compte dans notre analyse ? Y-a-t-il des précautions à prendre dans l’analyse de ces données ?

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24. Comment analyser les notes composites obtenues à la Vineland-II ? ... 22 25. Les Echelles de Vineland-II sont-elles aussi sensibles pour les hauts niveaux que pour les faibles niveaux ? ... 23 26. Comment interpréter les résultats obtenus ? Est-ce juste une synthèse du recueil des compétences ? ... 23 27. Peut-on faire l’hypothèse d’une déficience intellectuelle si la note QIT du patient se situe dans la variation de la norme des patients du même âge mais que les notes obtenues à la Vineland-II sont très chutés dans trois sous-domaines ? La Vineland-II permet-elle de préciser le degré de sévérité d’une déficience intellectuelle ? ... 24 28. Existe-t-il des recommandations pour l’interprétation des résultats et la rédaction du compte rendu ? ... 24 29. Existe-t-il des formations à la Vineland-II ? ... 25 30. Quels ouvrages conseillez-vous pour perfectionner sa pratique ? ... 25

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PARTIE 1 – Structure du test

1. Quel est le fondement théorique de la Vineland-II ?

Pour développer la Vineland-II, les auteurs se sont appuyés sur la définition suivante :

Le comportement adaptatif est l’exécution des activités de la vie quotidienne nécessaire à une autonomie personnelle et sociale. Les quatre principes inhérents à cette définition du comportement adaptatif sont les suivants :

- Le comportement adaptatif est lié à l’âge du patient. Il augmente et devient plus complexe au fur et à mesure que le patient avance en âge. Des activités comme l’habillage ou le fait de s’entendre avec ces camarades sont des activités importantes chez les jeunes enfants, tandis que chez l’adulte, trouver du travail et gérer son argent sont des activités nécessaires.

- Le comportement adaptatif est défini par les attentes ou normes de performance des autres patients. Le comportement adaptatif est donc caractérisé comme adéquat par ceux qui vivent, travaillent et sont en interaction avec le patient évalué.

- Le comportement adaptatif est modifiable. Il peut s’aggraver ou s’améliorer suivant les interventions, les changements d’environnement, les traumatismes physiques ou affectifs ou d’autres évènements, contrairement aux fonctions cognitives qui elles, sont considérées comme relativement stables dans le temps chez la plupart des gens.

- Le comportement adaptatif est défini par la performance typique et non par l’habileté. Si l’habileté est nécessaire à l’exécution des activités de la vie quotidienne, le comportement adaptatif d’un patient est inadéquat si cette habileté ne se manifeste pas au moment voulu.

Un patient capable d’agir en suivant les règles de sécurité élémentaires et de les énoncer, mais qui suit rarement ces règles, est considéré comme ayant un comportement adaptatif inadéquat dans ce domaine.

A partir de ce postulat, les auteurs ont construit un questionnaire permettant de mesurer le comportement adaptatif en tenant compte des différentes facettes de la définition de référence.

2. Quelle est la structure des échelles du questionnaire ?

La Vineland-II est composée de onze sous-domaines regroupés en quatre domaines : Communication, Vie quotidienne, Socialisation et Motricité. Le domaine Motricité permet d’évaluer l’enfant de 1 an à 6 ans 11 mois et l’adulte de plus de 50 ans.

La Note composite de comportement adaptatif est composée de trois domaines chez les patients âgés de 7 à 90 ans et de quatre domaines pour les patients âgés de 1 à 6 ans.

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 Structure de la batterie

Selon la demande initiale et l’âge de son patient, le professionnel peut choisir d’administrer l’ensemble des domaines ou une combinaison de domaines pour évaluer le fonctionnement adaptatif.

Pour enrichir ses analyses cliniques, le professionnel peut également administrer le domaine Comportements problématiques constitué de l’Indice de comportements problématiques ainsi que les Items critiques de comportements problématiques. L’évaluation de ce domaine est facultative, l’analyse des réponses est uniquement qualitative. Pour plus de précisions sur ce domaine, vous pouvez vous référer à la question 19.

Le professionnel peut se référer au Tableau 1.1 du manuel (p.4) pour connaître le contenu de chaque sous-domaine.

3. Quelle est la population d’étalonnage du test et les différents groupes cliniques disponibles ?

La Vineland-II a été étalonnée entre 2010 et 2014 et a été publiée en France en 2015. Les normes françaises ont été construites sur la base de 1245 protocoles (questionnaires) de patients tout venant âgés de 1 à 90 ans. L’échantillon a été divisé en treize groupes d’âge.

Il y a 8 groupes cliniques issus des données américaines, dont les profils peuvent être consultés dans le manuel du test : Retard mental léger, Retard mental moyen, Retard mental grave à profond, Autisme verbal et non-verbal, TDAH, Troubles des apprentissages, Troubles visuels, Troubles auditifs.

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4. Quels professionnels peuvent utiliser la batterie Vineland-II ?

L’usage (administration, cotation et interprétation) de la Vineland-II est réservé aux professionnels suivants : psychologues, psychomotriciens, ergothérapeutes, orthophonistes, enseignants spécialisés et médecins.

D’autres professionnels peuvent être amenés à remplir ce questionnaire en tant qu’intervenant (éducateur spécialisés, infirmiers...) mais pas coter ou interpréter le test.

Certains organismes de formation peuvent choisir d’ouvrir leurs formations à d’autres professions.

En revanche, les CGV des ECPA par Pearson prévalent en termes d'accès aux tests, aux CGV des organismes de formation.

5. Quelles sont les différences entre les versions I et II de la Vineland ?

Seule la version II de la Vineland a été traduite, adaptée en français et étalonnée localement par son éditeur, Pearson-France ECPA. La première édition n’a pas fait l’objet d’une adaptation en France.

La version II de la Vineland conserve la même structure que la version I (4 domaines et 11 sous- domaines) mais présente plusieurs évolutions, notamment :

- une actualisation du modèle théorique (ex : suppression de comportements adaptatifs considérés comme moins important qu’il y a 20 ans),

- un élargissement de la tranche d’âge d’administration, la version II peut être proposée aux patients âgés de 1 an à 90 ans,

- la modification de certains items et l’ajout de nouveaux items dans tous les domaines pour améliorer la sensibilité de la mesure (ex : des items ont été intégrés à la période d’1 an à 3 ans pour mieux différencier les patients lors de cette période de développement rapide ; pour la période adulte, l’intégration d’items pour mieux évaluer le déclin lié au vieillissement), - la communication des notes des sous-domaines permettant une analyse plus fine des points

forts et des points faibles du patient, - la mise à jour des normes,

- une administration plus souple : le professionnel peut administrer le questionnaire lors d’un entretien semi-structuré ou proposer au répondant de remplir le questionnaire seul.

Vous trouverez des précisions sur les évolutions de la version II de la Vineland dans le manuel (p.1 à 2 et 5 à 6).

6. Une révision du test est-elle prévue prochainement ?

Les plans de publication des tests sont indépendants d’un pays à un autre. Ainsi, quand la Vineland- II a été éditée en France (2015), elle existait déjà depuis presque 10 ans au Canada par exemple (2006). C’est la raison pour laquelle la Vineland-3 est déjà disponible dans d’autres pays : les normes dont ils disposaient étaient anciennes.

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7 En France, le projet de révision de la Vineland-II est à l’étude, sans date précise de disponibilité.

7. Dans quel cadre peut-on proposer l’administration de la Vineland- II ?

La Vineland-II peut être administrée pour explorer le niveau d’autonomie et les capacités d’adaptation d’un patient, grâce à l’inventaire de des compétences et habiletés sollicitées dans les activités quotidiennes.

Pour les enfants, les informations recueillies permettent de contribuer au diagnostic et sont un bon support pour la mise en place de programmes éducatifs et de remédiation. Par exemple, dans le cadre d’un bilan psychologique où l’hypothèse soulevée est une déficience intellectuelle ou d’un trouble du spectre de l’autisme, la Vineland-II peut tout à fait être utilisée.

Lorsqu’un patient adulte présente des troubles cognitifs, la Vineland-II peut aider à déterminer les priorités des axes de rééducation et de compensation du handicap au quotidien.

Pour les patients plus âgés, les informations recueillies peuvent aider à aménager l’environnement pour un maintien à domicile et peut également permettre un meilleur accompagnement en cas de placement en institution.

Enfin, l’outil peut également être utilisé à la suite d’une remédiation pour mesurer les progrès du patient quant à son niveau d’autonomie et d’adaptation.

Quel que soit l’environnement - éducation, services sociaux, secteur de la santé, justice pénale, etc., la Vineland-II s’avère être un outil précieux.

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PARTIE 2 – Administration

8. Quels sont les différents modes d’administration du questionnaire ?

Il existe deux modes d’administration du questionnaire de la Vineland-II :

- La forme “entretien” : le professionnel pose les différentes questions à un proche du patient, au cours d’un entretien semi-directif pendant lequel il complète les items du questionnaire, selon les aspects abordés de la vie du patient.

- La forme “parent - intervenant” : le ou les intervenant(s) choisi(s) (un parent, un proche de l’enfant, un professionnel le connaissant bien...) remplit seul le questionnaire. Le professionnel récupère ensuite le cahier et cote les items.

Les deux cahiers (Forme entretien destiné au professionnel et Forme destinée au parent/à l’intervenant) contiennent les mêmes informations, seule la forme diffère.

9. Pour un public adulte, est-il possible d’administrer le questionnaire directement au patient ?

Le professionnel peut choisir d’administrer directement le questionnaire à son patient mais il ne pourra pas utiliser les normes pour analyser les résultats car l’administration du test n’a pas respecté la standardisation. Le professionnel pourra seulement analyser qualitativement les réponses de son patient. Dans ce contexte, il devra analyser avec prudence les réponses car il est possible que son patient n’ait pas le recul nécessaire pour évaluer objectivement ses difficultés.

Selon le profil du patient et l'objectif de l'évaluation, d'autres outils peuvent se montrer plus adaptés dans le cadre d’une auto-évaluation.

10. Comment déterminer l’item de départ ?

Pour un patient ne présentant pas de handicap particulier, le point de départ de chaque sous- domaine est l’âge réel du patient, sans arrondi à l’âge supérieur (par exemple, pour un enfant âgé de 7 ans 10 mois, on commencera à 7 ans).

Pour un patient chez qui l’on suspecte des retards ou des déficits de développement, le professionnel s’appuiera sur son expérience clinique pour décider de l’item de départ. Il pourra

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9 également adapter l’item de départ en fonction du sous-domaine évalué et donc ne pas toujours utiliser le même, si les compétences du patient sont très différentes selon les sous-domaines.

Attention, si les deux premiers items administrés n’ont pas chacun le maximum de points (2 points), il est nécessaire de remonter aux items précédents jusqu’à obtenir 4 notes consécutives à 2 points, ou jusqu’à atteindre le premier item (item 1), dans le but de définir l’item plancher.

 Exemple : enfant de 8 ans, l’administration débute à l’item 7. Le patient n’obtient pas 2 points aux deux premiers items proposés (items 7 et 8), donc le professionnel propose un retour en arrière (item 6) jusqu’à atteindre 4 items consécutifs à 2 points. Ensuite, l’administration peut reprendre à l’item 9.

1) Item de départ 2) Règle de retour 3) Reprise de l’évaluation

Pour ensuite déterminer les items plancher et plafond, se référer aux questions 16 et 17.

11. Comment déterminer l’item d’arrêt ?

L’identification de l’item d’arrêt diffère selon la modalité d’administration du questionnaire :

 Forme pour l’entretien :

Le professionnel pose les questions aux parents / intervenants lors d’un entretien et cote directement les réponses. Dès que le professionnel attribue la note de 0 à quatre items consécutifs, il arrête la passation de ce sous-domaine et peut continuer la passation du questionnaire en administrant les items d’autres sous-domaines.

Si pendant la passation d’un sous-domaine le professionnel n’obtient pas 4 items consécutifs cotés 0, il administre l’ensemble des items du sous-domaine quel que soit l’âge de son patient.

 Forme destinée aux parents/intervenant :

Le répondant remplit seul le questionnaire, il est invité à compléter tous les items de chaque sous- domaine figurant après l’item de départ indiqué par le professionnel. Il n’y pas donc pas d’item d’arrêt à proprement parler.

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10 En amont de la passation, le professionnel peut rappeler que les items des sous-domaines sont destinés à des patients d’âges très différents et qu’on ne s’attend donc pas à ce que le patient ait toutes les compétences décrites dans chacun des items.

Pour déterminer l’item plafond, se référer à la question 17.

12. Domaine motricité : à quel âge peut-il être proposé ?

Le domaine de la Motricité est destiné aux enfants âgés de 1 an à 6 ans 11mois et aux adultes âgés de plus 50 ans. Il n'existe des normes pour ce domaine que pour ces groupes d’âge.

Cependant, il est possible dans certains cas d’administrer ce domaine à des patients de 7 ans à 49 ans et de réaliser une analyse qualitative des résultats (pas de normes pour ces âges). Vous trouverez plus de précisions à la page 19 du manuel et à la question 20 de ce document.

13. Dans la forme “entretien”, comment éviter les répétitions de questions lors de l’administration du questionnaire ?

L’administration de la Forme pour l’entretien nécessite une bonne connaissance de la structure de la grille d’entretien et des items ainsi qu’une maîtrise de la conduite de l’entretien semi-structuré. Cela permet au professionnel d’approfondir l’échange de manière fluide sans être dans une dynamique de questions/réponses. L’administration de la Forme pour l’entretien doit se dérouler sous la forme d’une conversation.

Pour éviter d’éventuelles répétitions, le professionnel est invité à préparer en amont de ses entretiens une question générale par catégorie de contenu permettant ainsi de coter plusieurs items à la fois. Il pourra si besoin poser des questions plus ciblées pour coter les items restants.

Les items de la Forme pour l’entretien sont classés par sous-domaines et chaque sous-domaine couvre différentes catégories de contenu. Les items d’une même catégorie sont repérables grâce à un symbole commun à gauche des numéros d’items ce qui permet au professionnel de les repérer rapidement et de les coter pendant son entretien.

Le professionnel peut consulter le guide « pas à pas » proposé dans le manuel (Cf Chapitre IV, partie 3, p.20). Ce support permet d’aider le professionnel à préparer ses questions générales et ses questions plus spécifiques pour mener ses entretiens.

14. Dans quel cas peut-on utiliser les précisions aux critères de correction décrites dans le manuel (à partir de la page 231) ?

Ces précisions aux critères de correction ont été conçues pour les professionnels administrant le test, notamment dans la forme Entretien, afin de les aider à éclairer certains items. Il est recommandé d’en prendre connaissance en amont, au moment de la préparation de l’entretien, afin d’être à l’aise ensuite dans l’échange.

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11 Dans le cas de la forme destinée aux parents/intervenants, même si rien ne s’oppose au fait que le professionnel fournisse une copie de cette partie du manuel au répondant le temps de remplir le questionnaire, cela risque d’allonger le temps de passation qui est déjà conséquent, et d’amplifier l’effet “est-ce que j’ai bien répondu ?” du répondant. D’autant plus que ce sont bien souvent des reformulations d’items, et non pas des définitions plus complètes.

Par conséquent, nous recommandons plutôt que le répondant mette un point d’interrogation devant chaque question sur laquelle il hésite, et que le professionnel prévoit un temps d’échange afin de revenir sur chacune de ces questions.

PARTIE 3 – Cotation

15. Quelles sont les modalités de correction du questionnaire ?

Les protocoles Vineland-II peuvent être corrigés de deux manières : manuellement ou depuis un logiciel de correction (support CD-Rom).

 Correction manuelle :

Le professionnel cote le questionnaire Vineland-II manuellement et convertit les notes brutes en notes standard en utilisant les tables d’étalonnages situées à l'annexe B du manuel (cf p.167).

 Correction informatisée :

Le professionnel cote le questionnaire Vineland-II manuellement puis saisit les notes brutes de son patient dans le logiciel de correction. Le rapport peut par la suite être téléchargé et imprimé, il contient notamment les notes standard aux domaines et aux sous-domaines et les points forts/points faibles du patient.

Le logiciel de correction est inclus dans l’un des matériels complets de l’outil (Réf. 62000041), il est également vendu séparément (Réf. 62001010). Il permet de corriger autant de protocoles Vineland- II que vous le souhaitez, sur une durée indéterminée. Le logiciel est compatible avec les environnements Windows et Mac et ne peut être installé que sur deux ordinateurs.

Si vous n’avez pas de lecteur CD-Rom, n’hésitez pas à solliciter le Conseil Clinique ou le Service Client afin qu’ils vous envoient le lien d’installation du logiciel de correction (via le formulaire).

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16. Comment déterminer l’item plancher ?

Dans un sous-domaine, un groupe plancher correspond à un groupe de 4 items c’est-à-dire de 4 activités consécutives que le patient exécute habituellement avec succès (c’est-à-dire dont la note attribuée à chacun des 4 items consécutifs est de 2 points). L’item plancher est ensuite le dernier item de ce groupe (dernier = le plus haut placé dans l’ordre chronologique croissant).

 Exemple : le groupe plancher correspond aux items 2, 3, 4 et 5 (tous cotés 2). L’item plancher est l’item 5.

Si dans un sous-domaine, il y a plus d’un groupe correspondant aux critères d’un plancher, on choisira le groupe le plus haut (c’est-à-dire celui dont les numéros d’items sont les plus grands).

 Exemple : il y a deux groupes plancher (items 2 à 5 et items 8 à 11). On choisit le groupe le plus haut, dont les numéros d’items sont les plus grands, soit les items 8 à 11. L’item plancher est donc l’item 11.

Les items 7 à 10 forment également un groupe plancher, mais on choisira toujours les numéros d’items les plus hauts, donc dans cet exemple les items 8 à 11.

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13 Dans certains cas, il est impossible de déterminer un groupe plancher. Si tous les items, à partir du premier item du sous-domaine, ont été cotés sans que quatre notes 2 consécutives aient été attribuées, il n’y a pas de groupe plancher pour le sous-domaine, et l’Item 1 est considéré comme item plancher.

 Exemple : pas de groupe plancher ici donc l’item 1 est considéré comme l’item plancher.

17. Comment déterminer l’item plafond ?

Dans un sous-domaine, un groupe plafond correspond à un groupe de 4 items c’est-à-dire de 4 activités consécutives que le patient n’exécute pas (c’est-à-dire dont la note attribuée à chacun des 4 items consécutifs est de 0 point). L’item plafond est ensuite le premier item de ce groupe (premier

= placé le plus bas dans l’ordre chronologique croissant).

 Exemple : le groupe plafond correspond aux items 6, 7, 8, 9 (tous cotés 0). L’item plafond est l’item 6.

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14 Si dans un sous-domaine, il y a plus d’un groupe correspondant aux critères d’un plafond, on choisira le groupe le plus bas (c’est-à-dire celui dont les numéros d’items sont les plus petits).

 Exemple : il y a deux groupes de plafond (items 4 à 7 et items 10 à 13). On choisit le groupe le plus bas, dont les numéros d’items sont les plus petits, soit les items 4 à 7. L’item plafond est donc l’item 4.

Les items 5 à 8 forment également un groupe plafond, mais on choisira toujours les numéros d’items, les plus bas donc dans cet exemple les items 4 à 7.

Dans certains cas, il est impossible de déterminer un groupe plafond. Si tous les items, à partir du premier item du sous-domaine, ont été cotés sans que quatre notes 0 consécutives aient été attribuées, il n’y a pas de groupe plafond pour le sous-domaine, et le dernier item est considéré comme item plafond.

 Exemple : pas de groupe plafond ici donc le dernier item (item 9) est considéré comme l’item plafond.

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18. Comment calculer la note brute d’un sous-domaine ?

Pour calculer la note brute d’un sous-domaine, vous devez localiser la case de cotation correspondante. Sur la Forme pour l’entretien, cette case est située à la fin de chaque sous-domaine.

Sur la Forme destinée au parent/à l’intervenant, les cases de cotation des sous-domaines figurent sur la première page du Récapitulatif de résultats, en fin de cahier.

Etape 1 : Enregistrez dans l’espace intitulé « Item précédant l’item plancher » le numéro de l’item placé juste avant l’item plancher. (Si l’item plancher est l’Item 1, inscrivez 0 dans cet espace). Puis multipliez ce nombre par deux et inscrivez le résultat dans la case figurant sur la même ligne.

Etape 2 : Calculez le nombre de NSP ou/ou d’items manquants : Comptez le nombre d’items cotés NSP ou non cotés entre les items plancher et plafond, puis reportez ce total dans la case intitulée « Total NSP et/ou manquant ». Exemple : s’il y a un item manquant et un item NSP, indiquer 2.

Si, pour un sous-domaine, le total est supérieur à 2, ce sous-domaine ne peut pas être coté. Vous devez alors interroger le répondant pour obtenir les informations permettant de coter à nouveau ces items, ou calculer au prorata la note du sous-domaine.

Etape 3 : Calculez le nombre de NA (Non applicable) et enregistrez le dans la case correspondante.

Etape 4 : Calculez la somme des 2 et des 1 : calculez la somme des items cotés 2 ou 1 entre l’item plancher (inclus) et l’item plafond.

Etape 5 : Calculez la note brute de sous-domaine en additionnant les chiffres des quatre cases.

 Exemple :

- Etape 1 : l’item plancher est l’item 5 donc inscrire l’item 4

- Etape 2 : entre les items plancher et plafond, il y a un item en NSP => c’est inférieur à 3 donc le sous-domaine peut être coté

- Etape 3 : il n’y a aucun item NA

- Etape 4 : additionner les 2 et les 1 entre les items plancher et plafond, soit les items 5 à 10, soit ici 6 points

- Etape 5 : additionner les 4 cases : 8 + 1 + 0 + 6 = 15

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16 NB : Si le professionnel a attribué 1 ou 0 à l’un des items venant avant l’item plancher, ces notes d’items sont ignorées et la note brute du sous-domaine est calculée en supposant que ces items ont été cotés 2 => c’est ce qui est fait ici dans l’exemple pour l’item 1. Toutefois, l’information apportée par les notes effectivement attribuées à l’item peut s’avérer utile à des fins cliniques.

De même, bien que le professionnel ait pu attribuer la note 1 ou 2 à un ou à plusieurs items situés après le plafond, la note 0 sera retenue dans le calcul de la note brute du sous-domaine => c’est ce qui est fait ici dans l’exemple pour l’item 14.

19. Comment calculer la note brute totale d’un domaine ?

Lors de la correction du questionnaire Vineland-II le professionnel calcule une note brute par sous domaine qui n’est pas directement interprétable. Il doit ensuite convertir chacune de ces notes en note d’échelle-v qui seront additionnées par domaine, pour obtenir la note standard de domaine.

Pour ce faire, le professionnel est invité à utiliser les tables de conversion en Annexe B du manuel (Table B.2 p. 209 et suivantes). Pour plus de précisions, vous pouvez consulter la partie III du chapitre 3 du manuel (p.65).

La note standard par domaine permet de situer les habilités du patient par rapport son groupe de référence (en dessous de la moyenne, dans la moyenne, au-dessus de la moyenne …).

20. Comment cote-on les comportements problématiques ?

Le domaine Comportements problématiques est composé de l’Indice de comportements problématiques et des Items critiques de comportements problématiques.

L’Indice de comportements problématiques regroupe deux sous-échelles : Internalisation et Externalisation ainsi qu’un sous-groupe d’items intitulé « Autres » regroupant d’autres comportements indésirables pouvant interférer avec le fonctionnement adaptatif du patient.

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17 Les Items critiques de comportements problématiques concernent des comportements problématiques plus graves pouvant apporter de l’information clinique au professionnel.

NB : le domaine Comportements problématiques doit être administré à la suite des trois ou quatre autres domaines de comportements adaptatifs. Il ne peut être administré qu’aux patients âgés de plus de 3 ans, l’ensemble des items doit être renseignés, il n’y a pas d’item de départ ni d’item d’arrêt.).

Pour coter les items de l’Indice de comportements problématiques et les Items critiques de comportements problématiques, l’examinateur ou le répondant a le choix d’attribuer 2, 1 ou 0 points à chaque item.

Il cote 2 si le patient se comporte habituellement ou généralement comme décrit dans l’item, Il cote 1 si le patient se comporte parfois comme décrit dans l’item,

Il cote 0 si le patient se très rarement ou jamais comme décrit dans l’item.

Une note élevée aux items de comportements problématiques reflète donc un comportement négatif.

Il est à noter que les réponses NA (Non Applicable) et JNS (Je Ne Sais pas) ne sont pas autorisées pour cette partie du questionnaire.

Pour les Items critiques de comportements problématiques, en plus de l’attribution de point, le professionnel est invité à évaluer le niveau d’intensité du comportement : est-il modéré ou est-il sévère ? Selon son évaluation, le professionnel entoure la lettre « M » pour « intensité modéré » ou la lettre « S » pour « intensité sévère ». Si le patient ne se comporte jamais comme décrit dans l’item, le professionnel n’attribue aucun niveau d’intensité. Pour affiner l’analyse clinique et l’aider dans son évaluation, le professionnel peut demander des exemples concrets de comportement au répondant.

Les critères de cotation des sections Comportements problématiques sont consultables en annexe E du manuel (à partir de la p. 253).

 Calcul de notes :

La note brute des sous-échelles de l’Indice de comportements problématiques peut être calculée seulement si tous les items de chaque sous-échelle ont été cotés de 2, 1 ou 0 points. Le professionnel est invité à faire la somme des points obtenus à chaque sous-échelles (Internalisation, Externalisation et Autres comportements) et à retranscrire la note obtenue dans l’espace dédié (pour la Forme pour l’entretien : dans le cahier de passation, à la fin de chaque sous-échelles ; pour la Forme destinée au parent/à l’intervenant : dans le cahier de passation – espace « Récapitulatif des résultats

»).

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18 Pour les Items critiques de comportements problématiques, il n’y pas de note brute totale. Sur la feuille de synthèse des résultats, le professionnel entoure le numéro des items qui ont été cotés de 1 ou 2 points puis indique la sévérité du comportement en entourant la lettre M ou la lettre S.

Important : aucune note standard n’est disponible pour le domaine Comportements problématiques, le professionnel analyse qualitativement les réponses des items et inclut ses analyses dans l’interprétation du profil global de son patient évalué.

21. Comment coter et interpréter le domaine de la Motricité pour les enfants de plus de 7 ans ?

La variabilité de la performance de la Motricité fine et de la Motricité globale étant faible pour les patients âgés de 7 à 50 ans, il n’existe pas de normes pour ce groupe d’âge. Toutefois si le professionnel le juge pertinent (par exemple un patient qui présente un handicap affectant sa motricité …) il peut administrer les items des sous-domaines de la Motricité aux patients de plus de 7 ans.

Pour les patients de 7 à 21 ans, le professionnel peut obtenir une estimation de note d’échelle-v en utilisant la Table de conversion d’échelle-v correspondant au groupe d’âge 6;9 à 6;11 ans. Pour les patients âgés de 22 à 49 ans, le professionnel peut obtenir une estimation de note d’échelle-v en utilisant la Table de conversion d’échelle-v correspondant au groupe d’âge 50 à 54 ans.

Le professionnel analysera avec prudence les données car elles ne sont que des estimations de performance (cf manuel Chapitre IV, partie III, p.81).

PARTIE 4 – Lecture des notes et interprétation

22. Quels types de notes pouvons-nous obtenir à la Vineland-II et comment les interprète-t-on ?

7 types de notes peuvent être obtenues à l’issue d’une passation Vineland-II : les notes brutes, les notes standard, les notes d’échelles-v, les rangs percentiles, les niveaux d’adaptation, les âges équivalents et les notes stanine (répartition en 9 classes).

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19 Types de notes Notes Vineland-II

Notes brutes Note sous-domaine Note d’Internalisation Note d’Externalisation

Note d’Autres comportements Notes standard Note domaine

Note composite de comportement adaptatif Notes d’échelle-v Note sous-domaine

Somme des notes de sous-domaines d’un même domaine Rangs percentiles Note domaine

Note composite de comportement adaptatif Niveaux d’adaptation Note domaine

Note sous-domaine

Note composite de comportement adaptatif Ages équivalents Note sous-domaine

Stanine Note domaine

Note composite de comportement adaptatif

Les notes de la Vineland-II suivent la répartition Gaussienne c’est-à-dire que peu de patients obtiennent des notes élevées et faibles et beaucoup de patients obtiennent des notes situées autour de la moyenne.

 Une note brute de la Vineland-II correspond à la somme des points obtenus à un sous-domaine ou à une sous-échelle de l’Indice comportements problématiques. La performance du patient sera uniquement analysée de manière qualitative, descriptive.

 La note standard d’un domaine est obtenue après transformation de la somme des notes d’échelle-v des sous-échelles qui composent le domaine. La Note composite de comportement adaptatif, également exprimée en note standard, est obtenue après transformation de la somme des notes standard des trois ou quatre domaines évalués.

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20 Cette normalisation permet de comparer le niveau d’adaptation et d’autonomie des patients entre eux et de comparer le niveau d’autonomie et d’adaptation de différents domaines chez un même patient. Les notes standard de la Vineland-II s’étendent de 20 à 160, la moyenne est 100

et l’écart-type est de 15.

Pour les conversions des notes, le professionnel est invité à consulter la Table B.2 de l’Annexe B du manuel (p.209).

Analyse qualitative :

Notes standard Analyse qualitative de la note

NS <70 Note significativement inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation faible 71 < NS < 85 Note inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation assez faible

86 < NS < 114 Note dans la moyenne, niveau d’adaptation adapté

115 < NS < 130 Note au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation assez élevé NS > 130 Note très au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation très élevé

 La note d’échelles-v est un type d’échelle de note standard, cette note permet de décrire le fonctionnement adaptatif d’un patient dans un sous-domaine par rapport à des patients du même âge. Les notes d’échelles-v de la Vineland-II s’étendent de 1 à 24 et ont pour moyenne 15 et un écart-type de 3.

Pour la conversion des notes, le professionnel est invite à consulter la Table B.1 de l’Annexe B du manuel (p.167).

Analyse qualitative :

Notes d’échelle v Analyse qualitative de la note

Note d’échelle-v < 9 Note significativement inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation faible

10 < Note d’échelle-v < 12 Note inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation assez faible 13 < Note d’échelle-v < 17 Note dans la moyenne, niveau d’adaptation adapté

18 < Note d’échelle-v < 20 Note au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation assez élevé Note d’échelle-v > 21 Note très au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation très élevé

 Un rang percentile correspond au pourcentage de patients qui obtient une note inférieure ou égale au patient évalué. Les rangs percentiles sont communiqués pour les notes aux domaines et à la Note composite de comportement adaptatif. Les rangs percentiles s’étendent de 1 à 99.

Pour la conversion des notes, le professionnel est invité à consulter la Table C.3 de l’Annexe C du manuel (p.218).

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21 Analyse qualitative :

Rang percentile Analyse qualitative du rang percentile

Inférieure à 2 Note significativement inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation faible

3 < rang percentile < 17 Note inférieure à la moyenne, niveau d’adaptation assez faible 18 < rang percentile < 83 Note dans la moyenne, niveau d’adaptation adapté

84 < rang percentile < 97 Note au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation assez élevé rang percentile > 98 Note très au-dessus de la moyenne, niveau d’adaptation très élevé

 Le niveau d’adaptation est une autre manière de communiquer les résultats aux parents, aux enseignants et au patient évalué. Les notes aux sous-domaines, aux domaines et la Note composite de comportement adaptatif peuvent être décrites en niveaux adaptatifs. La Vineland- II propose 5 niveaux adaptatifs : « Elevé », « Assez Elevé », « Adapté », « Assez faible » et « Faible

».

Pour obtenir le niveau d’adaptation de son patient, le professionnel est invité à consulter la Table C.4 de l’Annexe C du manuel (p.219).

 L’âge équivalent correspond à l’âge (en année et en mois) auquel la note brute médiane est obtenue pour une tranche d'âge donnée. Les équivalents en âge sont calculés à partir des notes brutes, ils sont donc seulement fournis pour les notes aux sous-domaines.

Pour obtenir les équivalents en âge de chaque sous-domaine, le professionnel est invité à consulter la Table C.5 de l’Annexe C du manuel (p.219).

Les âges équivalents doivent être manipulés avec prudence car les unités d’échelles sont inégales. Dans plusieurs sous-domaines, une différence d’un point dans la note brute correspond à un large saut dans l’équivalent en âge. Le professionnel est invité à analyser avec rigueur la Table C.5 pour faire ses analyses.

Analyse qualitative :

Un patient de 12 ans qui obtient une notre brute de 93 au sous-domaine Expressif correspond à un niveau d’âge de 6 ans et 1 mois car la note brute 93 correspond à la note médiane obtenue à cet âge (autrement dit : à 6 ans et 1 mois, 50% des patients obtiennent une note brute inférieure à 93 et 50% obtienne une note brute supérieure à 93).

 Les notes exprimées en stanine représentent une gamme spécifique de rangs percentiles. Les stanines s’étendent de 1 à 9, leur moyenne est de 5 et l’écart-type est de 3. Ils sont utilisés pour discuter des niveaux de performance de manière générale.

Pour la conversion des notes, le professionnel est invité à consulter la Table C.3 de l’Annexe C du manuel (p.218).

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22

23. Comment sont obtenus les âges équivalents ? Quand pouvons-nous les prendre en compte dans notre analyse ? Y-a-t-il des précautions à prendre dans l’analyse de ces données ?

Comme mentionné un peu plus haut, l'âge équivalent est statistiquement déterminé par l'identification de la note brute médiane obtenue pour chaque âge (correspondant à l’âge auquel 50% des enfants ont obtenus une note brute égale ou inférieure).

Les équivalences en âge doivent être interprétées avec prudence. En effet, deux facteurs jouent sur la fiabilité de ces notes : le premier dépend des qualités métriques du test en général, le second de la progression de la compétence évaluée sur le plan développemental (ces facteurs sont interdépendants).

Dans plusieurs sous-domaines de la Vineland-II une différence d’un point au niveau de la Note brute correspond à un large saut dans l’équivalent en âge. Par exemple, dans le sous-domaine Expressif, une augmentation de la Note brute de 106 à 107 correspond à une augmentation de l’équivalent en âge de plus de 2 ans. Dans ce type de cas, il est préférable de ne pas s'y référer. Au contraire, dans d'autres sous-domaines, par exemple pour le sous-domaine Réceptif ou le domaine Ecrit, la plupart des Notes brutes correspondent à des équivalents en âge différents tout en restant proches les uns des autres.

Aussi, au-delà de la question de la sensibilité du test (liée à sa construction), ce qui rend un âge équivalent pertinent, c'est le fait que les compétences explorées dans cette dimension évoluent effectivement de manière progressive et linéaire sur le plan développemental.

Si le professionnel juge l’équivalence en âge pertinente pour le sous-domaine exploré, cette information lui permet d'identifier l'importance fonctionnelle du retard. Les équivalences en âge peuvent être utilisées lors de situations cliniques spécifiques comme par exemple la déficience intellectuelle.

Vous pouvez également vous référer à la question 21.

24. Comment analyser les notes composites obtenues à la Vineland-II ?

La Note composite de comportement adaptatif de la Vineland-II renseigne sur le niveau d’autonomie du patient, il faut analyser cette note globale avec vigilance car elle peut parfois occulter des niveaux de fonctionnement adaptatif bien différents dans les domaines. Le professionnel est donc invité à prendre en compte dans son analyse la Note composite de comportement adaptatif mais aussi les performances dans les différents domaines pour nuancer ses propos.

Le manuel expose différentes méthodes d’analyse du pattern de notes standard, notamment : - Pour les notes standard aux domaines : si vous observez une différence d’au moins 10 points

entre la note standard du domaine et la note médiane à ce domaine alors on peut considérer que la différence est significative et qu’il s’agit donc d’un point fort ou d’un point faible.

- Pour la Note composite de comportement adaptatif : si vous observez une différence supérieure à 35 points entre la note standard de domaine la plus élevée et la plus basse alors on peut considérer que la Note composite de comportement adaptatif ne représente

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23 pas finement le niveau du patient. Dans ce cas de figure, il est préférable de porter son attention sur les notes standard aux différents domaines plutôt qu’à la Note composite.

Les deux méthodes d’analyse peuvent être utilisées pour analyser le profil du patient. La première méthode permet d’identifier les points Forts et les points faibles du patient dans les domaines évalués de la Vineland-II, la deuxième méthode permet d’analyser si la Note composite de comportement adaptatif est finement représentative du niveau patient.

Vous trouverez des précisions au Chapitre 4 du manuel, partie IV, 4, p.83.

25. Les Echelles de Vineland-II sont-elles aussi sensibles pour les hauts niveaux que pour les faibles niveaux ?

Les Echelles de Vineland-II ont pour objectif d’évaluer les enfants, adolescents et adultes présentant des difficultés d’adaptation, de déterminer leur niveau et les zones de fragilité de leur profil, pour mettre en place les adaptations nécessaires.

Le questionnaire a ainsi été construit avec de nombreux items faciles, afin de pouvoir finement évaluer les enfants situés dans la zone inférieure de la courbe de Gauss. Elle ne comporte cependant pas suffisamment d’items difficiles, pour évaluer les hauts niveaux de performance. La Vineland-II est donc plus sensible pour évaluer les faibles niveaux d’adaptation que les hauts niveaux.

On peut le voir en consultant les tables d’étalonnage dans le manuel d’administration : les tirets inscrits à la place de la note brute pour les notes les plus hautes (notes standard de 17, 18...) indiquent un manque de sensibilité.

 Exemple : si un enfant de 7 ans 6 mois obtient une note brute de 40 en communication réceptive, sa note d’échelle se situe entre 18 et 24, sans possibilité d’être plus précis.

26. Comment interpréter les résultats obtenus ? Est-ce juste une synthèse du recueil des compétences ?

Comme pour tout outil de mesure, le professionnel peut réaliser une analyse qualitative et quantitative des données recueillies avec les deux formes du questionnaire de la Vineland-II. Cette

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24 double lecture permet de nuancer les notes obtenues et d’apporter de la richesse clinique à vos analyses.

Pour l’analyse quantitative, vous pouvez vous référer à la question 21.

27. Peut-on faire l’hypothèse d’une déficience intellectuelle si la note QIT du patient se situe dans la variation de la norme des patients du même âge mais que les notes obtenues à la Vineland-II sont très chutés dans trois sous-domaines ? La Vineland-II permet-elle de préciser le degré de sévérité d’une déficience intellectuelle ?

Pour établir le diagnostic d’une déficience intellectuelle, les 3 critères suivants du DSM-5 doivent être présents :

- Un fonctionnement intellectuel général significativement inférieur à la norme (soit inférieur à 70),

- Des limitations significatives du fonctionnement adaptatif dans au moins deux des secteurs d'aptitudes suivants : communication, autonomie, vie domestique, aptitudes sociales et interpersonnelles, mise à profit des ressources de l'environnement, responsabilité individuelle, acquisition des acquis scolaires, travail, loisir, santé et sécurité,

- Le début du déficit intellectuel et adaptatif doit survenir pendant la période de développement, avant 18 ans.

Il est important d’être prudent quant à l’analyse du fonctionnement cognitif général. L'hypothèse d’une déficience intellectuelle peut se poser si le patient obtient une note globale (QIT) homogène significativement inférieure à la norme (soit inférieur à 70) et qu’il ne réussit aucune épreuve saturée en facteur G. Si le professionnel observe que son patient réussit à l’une des épreuves de facteur G de la batterie d’évaluation du fonctionnement cognitif général, il pourra écarter l’hypothèse d’une déficience intellectuelle.

En cas d’hypothèse de déficience intellectuelle le professionnel est donc invité à évaluer le fonctionnement cognitif général du patient et son niveau d’autonomie et d’adaptation dans sa vie quotidienne. Les outils utilisés pourront renseigner sur la présence d’un trouble, d’un déficit mais ne pourront pas renseigner sur le degré de sévérité du trouble. En effet, il n’y a pas assez d’items pour discriminer finement le niveau de déficience.

28. Existe-t-il des recommandations pour l’interprétation des résultats et la rédaction du compte rendu ?

Voici une démarche méthodologique d’interprétation qui peut guider le professionnel dans l’analyse de ses résultats :

Etape 1 : description du fonctionnement adaptatif général

Etape 2 : description de la performance dans les domaines de comportement adaptatif

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25 Etape 3 : description de la performance dans les sous-domaines

Etape 4 : interprétation des patterns des notes standard de domaines en vue d’identifier les points forts et les points faibles

Etape 5 : interprétation du pattern des notes d’échelle-v de sous-domaines en vue d’identifier les points forts et les points faibles

Etape 6 : formation d’hypothèses

Etape 7 : description des comportements problématiques

Le compte rendu doit être facilement communicable et peut se structurer autour de 3 axes : - Définition de l’adaptation

- Présentation de l’échelle - Interprétation des résultats

Enfin, vous pouvez y reporter des commentaires et recommandations.

29. Existe-t-il des formations à la Vineland-II ?

A ce jour, les ECPA par Pearson ne proposent pas de formation à la Vineland-II.

Nous travaillons toutefois avec des centres de formation partenaires qui proposent des formations à ce test. Les professionnels souhaitant suivre une formation pour développer leurs compétences peuvent prendre connaissance de la liste de nos centres de formation partenaires via le lien ci- contre : ICI

Certains organismes de formation peuvent choisir d’ouvrir leurs formations à d’autres professions que celles pouvant faire usage de ce test. En revanche, les CGV des ECPA par Pearson prévalent en termes d'accès aux tests, aux CGV des organismes de formation.

30. Quels ouvrages conseillez-vous pour perfectionner sa pratique ?

Cognet, G., Bachelier, D. (2020). Clinique de l'examen psychologique de l'enfant et de l'adolescent - 3e éd. Approches intégrative et neuropsychologique. Dunod.

Tourrette, C. (2006). Evaluer les enfants avec déficiences ou troubles du développement. Dunod.

Références

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