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Croissance, indice de consommation et composition corporelle de poulets des races Fayoumi, Rhode-Island et de leur croisement selon deux taux proteiques de la ration

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Croissance, indice de consommation et composition corporelle de poulets des races Fayoumi, Rhode-Island et de leur croisement selon deux taux proteiques de la

ration

M. Abou-El-Kassem Abd-El-Latif, André Bordas

To cite this version:

M. Abou-El-Kassem Abd-El-Latif, André Bordas. Croissance, indice de consommation et composition

corporelle de poulets des races Fayoumi, Rhode-Island et de leur croisement selon deux taux proteiques

de la ration. Génétique sélection évolution, INRA Editions, 1986, 18 (2), pp.213-224. �hal-02728294�

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Croissance, indice de consommation et composition corporelle de poulets des races

Fayoumi, Rhode-Island et de leur croisement selon deux taux protéiques de la ration

M. ABOU-EL-KASSEM ABD-EL-LATIF A. BORDAS P. MÉRAT 1.N.RA., Laboratoire de Génétique factorielle

Centre National de Recherches Zootechniques, F 78350 loccy-en-losas

Résumé

La croissance, l’efficacité alimentaire et la composition corporelle ont été comparées

pour des poulets Fayoumi, Rhode-Island (R.I.R.) et F i (Fayoumi x R.I.R. et R.I.R. X Fayou- mi) répartis en 2 lots recevant respectivement une ration à 14,5 et à 20 p. 100 de protéines

totales. Les 2 croisements sont nettement supérieurs à la moyenne des 2

races

parentales

pour la croissance pondérale et l’un d’eux (d Fayoumi X Q R.I.R.) dépasse le parent le plus lourd (R.LR.). L’hétérosis paraît plus marquée pour la croissance

avec

le régime le

moins riche en protéines totales et il

en

est de même pour l’indice de consommation.

D’autre part, l’absence d’interaction entre type génétique et régime pour la plupart des

variables montre

en

particulier que la Fayoumi n’est pas avantagée comparativement aux

autres génotypes par l’utilisation d’un régime pauvre

en

protéines. Pour la composition corporelle, le poulet Fayoumi, malgré

sa

croissance médiocre,

a un

rendement à l’abattage (p. 100 éviscéré / vif) qui n’est pas inférieur à celui des poulets Rhode-Island et des croisements.

Mots clés : Poulet, Fayoumi, taux protéique, crois!saiice, composition corporelle.

Summary

Growth, feed efficiency and body composition of chicks from the Fayoumi

and Rhode-Island red breeds and their

cross

with two different protein levels Growth rate, feed efficiency and body composition were compared for Fayoumi, Rhode- Island {R.LR.) and F, (Fayoumi X R.I.R. and R.I.R. X Fayoumi) chicks distributed in 2 groups

receiving respectively

a

ration with 14.5 and 20 per cent total protein. The 2 crosses are

appreciably superior to the average of the 2 parental breeds for growth rate and one of them (Fayoumi X R.I.R.) is superior to the heavier parent (R.I.R.). The heterosis for growth

seems more

marked with the 14.5 p. 100 protein feed, and for feed efficiency the tendency is the

same.

The lack of interaction between genetic type and feed for most traits shows in

particular that the Fayoumi is not at

a

relative advantage when given a low-protein ration.

On the other hand, the Fayoumi chick, in spite of its poor growth rate, is not inferior to the R.I.R. and F l chicks for slaughter yield.

Keys words : Broiler, Fayoumi, protein level, growth, body composition.

(1) Adresse permanente : Faculté d’Agriculture, Université d’Assiout, Egypte.

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1. Introduction

L’effet du taux protéique du régime sur les performances de croissance (taux plus élevé donnant des poulets plus lourds et moins gras) a été revu, par exemple

par GA HRLICH & B RAKE (1980), H ULAN et al. (1980), H ULAN & P ROUDF OO T (1981), T

OUCHBURN et al. (1981). Du point de vue génétique, certains auteurs ont comparé

l’effet du niveau protéique de la ration sur différentes lignées, croisements ou géno- types. S ORENSEN (1980) indique, après 7 générations de sélection de 2 lignées sur la

vitesse de croissance, l’une en présence d’un aliment standard et l’autre avec un

aliment à taux protéique réduit, qu’il n’y avait pas au total de différence significative

de gain de poids jusqu’à l’âge de 6 semaines entre ces lignées, mais que pour le poids

à 6 semaines, on observait une interaction lignée X taux protéique importante.

H U L A

N & P R O UDF O OT (1981) observent des interactions entre lignées et régimes de

taux protéiques différents distribués à plusieurs âges, pour le poids à 21, 49 ou 70 jours.

En Egypte, A BDEL -H AMID et al. (1978) ont trouvé que la croissance et l’efficacité alimentaire étaient améliorées par un régime riche en protéines, à la fois chez la

Leghorn et chez la race Dandarawy.

La race Fayoumi, répandue en Egypte, s’est révélée avoir une efficacité alimen- taire inférieure aux normes courantes pour la production d’!ufs en batteries avec un

aliment standard à 16 p. 100 de protéines totales. L’efficacité de ses croisements F 1

avec une lignée expérimentale Rhode-Island était plus élevée (MÉ RAT et al., 1983). En

phase de croissance, nous n’avons pas connaissance de données comparatives sur l’efficacité alimentaire des mêmes types génétiques. D’autre part, la Fayoumi a pu avoir à s’adapter à des rations suboptimales, notamment quant au niveau protéique,

et il nous a paru intéressant de mesurer son efficacité alimentaire en présence d’un

taux protéique relativement bas. Tel est l’objet du présent travail.

II. Matériel et méthodes

A. Animaux et conditions expérimentales

Le 20 mars 1983 une éclosion pedigree, correspondant à une ponte de 3 se- maines, comprenait des poussins Fayoumi, Fayoumi X Rhode-Island (R.I.R.), R.I.R.

X Fayoumi et R.I.R. Cette éclosion était issue de 9 pères Fayoumi accouplés à

27 mères Fayoumi et 27 mères R.I.R., et 9 pères R.I.R. accouplés à 27 mères Fayoumi

et 27 mères R.I.R. La descendance comprenait ainsi les 2 lignées parentales et leurs

2 croisements réciproques. Les poussins mâles, sexés à la naissance, étaient gardés

pour la présente expérience. De l’éclosion à 4 semaines d’âge, tous étaient élevés au

sol dans une même cellule chauffée. L’aliment (à 18 p. 100 de protéines totales et

2 800 kcal/kg d’énergie métabolisable, voisin d’un aliment

«

démarrage pour poules pondeuses) et, l’eau étaient distribués ad libitum. La durée d’éclairement était de 24 heures pendant la première semaine et de 10 heures ensuite.

A l’âge de 4 semaines, 30 mâles par type génétique, soit 120 au total, étaient

choisis au hasard dans les familles les plus nombreuses et mis en cages individuelles

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dans un local maintenu à 28 ± 1 °C. La moitié des poulets de chaque type génétique

recevait ad libitum un aliment à 14,5 p. 100 de protéines totales (régime 1), l’autre

moitié un aliment à 20 p. 100 de protéines (régime 2). La répartition des types génétiques et des régimes était égalisée selon l’étage de la batterie. Les 2 régimes

avaient la même énergie métabolisable (2 700 kcal/kg) et la même teneur estimée (4.8 p. 100) en cellulose brute. La composition des régimes est donnée au tableau 1.

Les mesures de composition corporelle, quant à elles, ont porté sur un échantillon de 64 coquelets, soit 8 pris au hasard par type génétique et régime.

B. Mesures et analyses statistiques

1. Croissance, indice de consommation et paramètres physiologiques

Chaque individu était pesé à 5, 6, 8, 10 et 11 semaines d’âge. Les gains de poids,

la consommation alimentaire et l’indice de consommation (aliment consommé / gain

de poids) étaient déterminés entre les âges indiqués ci-dessus. Le taux d’acide urique plasmatique était mesuré à I semaines, à partir d’une prise de sang faite entre 9 et 11 h le matin, comme indicateur d’une réponse au taux protéique de la ration (voir

p. ex. F EATHERSTON , 1969). D’autre part, ce taux a été trouvé relativement élevé

dans la race Fayoumi (MÉ RAT et al., 1983). La teneur en eau était déterminée sur

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les fèces récoltées 72 h, des résultats antérieurs (MÉ RAT et al., 1983) ayant suggéré

chez des pondeuses Fayoumi une valeur faible pour cette teneur.

Une analyse de variance à 2 facteurs (type génétique et régime) était faite, d’après SN EDEC O R & C OCHRAN (1957). Dans le cas des indices de consommation qui

sont des rapports, l’écart vis-à-vis d’une distribution normale n’a pas paru assez

important pour invalider cette analyse. D’autre part, les moyennes de chaque variable

pour les divers types génétiques étaient comparées deux à deux dans chaque régime

par le test de Duncan, d’après S TEEL & T ORRIE (1960), après test de l’homogénéité

des variances intra-groupes.

Complémentairement, une analyse de covariance à poids corporel fixé a été faite

pour l’indice de consommation global de 5 à 11 semaines. Seule la signification de

l’effet « génotype » est indiquée (partie

«

Discussion !).

Enfin, une analyse de variance limitée aux 2 croisements réciproques a été faite

pour les critères de croissance et les indices de consommation.

2. Composition corporelle

L’abattage avait lieu à 12 semaines. Les coquelets étaient pesés vivants après un jeûne d’environ 16 h. Le poids du sang et celui des plumes étaient déterminés par différence respectivement après saignée et plumage à sec. Les carcasses étaient réfri-

gérées à 5 °C jusqu’au moment de da dissection qui avait lieu le surlendemain de

l’abattage. Les pattes étaient enlevées et la tête séparée du cou. Ce dernier et les organes de la cavité générale étaient prélevés pour obtenir le poids de la carcasse

éviscérée. La graisse abdominale était représentée par le tissu gras entourant le

cloaque, le gésier et le ventricule suivant la description de RI CARD & R OUVIER (1967).

Toutes les mesures étaient exprimées en p. 100 du poids vif. Enfin, la demi-carcasse éviscérée était mise 96 h à l’étuve à 60 °C pour déterminer sa teneur en eau.

Les analyses statistiques faites sur l’échantillon utilisé pour les mesures de compo- sition corporelle étaient identiques à celles décrites pour les mesures de croissance et

d’efficacité alimentaire.

III. Résultats et discussion

A. Croissance et indice de consommation

Le tableau 2 donne les performances moyennes de croissance et d’indice de

consommation, ainsi que le taux d’acide urique plasmatique et la teneur en eau des

fèces, par type génétique et régime alimentaire, ainsi que les analyses de variance

correspondantes.

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Des différences hautement significatives existent entre génotypes pour toutes les variables sauf l’indice de consommation de 5 à 6 semaines et la teneur en eau

des fèces. La croissance pondérale dans chaque régime est la plus faible pour la

Fayoumi. Par ailleurs, l’un des croisements dépasse régulièrement les 2 races paren- tales. Quant à l’indice de consommation, sa valeur plus élevée pour la Fayoumi que pour les autres types génétiques pourrait ne résulter que de la croissance plus lente de

la première. Cependant, une analyse de covariance à poids corporel fixé pour l’indice de consommation de 5 à Il semaines (non présentée en détail) indique que l’effet

« type génétique reste hautement significatif (P < 0,01) : il ne reflète donc pas

uniquement une différence de croissance pondérale. L’examen des moyennes au

tableau 2 indique d’ailleurs que les indices de consommation sont moins bons pour les croisements que pour la R.I.R., quoique l’un de ces croisements ait une croissance meilleure que la Rhode. Pour la concentration d’acide urique plasmatique, elle est plus élevée chez la Fayoumi que dans les autres groupes, la R.I.R. a le plus faible

taux et les croisements sont intermédiaires. Nous n’avons pas d’interprétation de ces

différences.

Ce qui précède montre déjà l’avantage des croisements pour le poids corporel.

Nous avons évalué plus précisément au tableau 3 l’hétérosis (écart des croisements à la moyenne des populations parentales) et les effets maternels attribuables à chaque

parent selon la décomposition utilisée par BRUN & R OUVIER (1984).

L’hétérosis est relativement considérable pour le poids à tous âges, si on l’exprime

en p. 100 de la moyenne des parents. A partir de 8 semaines, elle paraît un peu plus faible en valeur absolue et en p. 100, avec le régime au taux protéique le plus élevé.

Pour les indices de consommation, l’hétérosis, moins importante, est encore nettement marquée en présence du régime le plus « pauvre !, mais elle apparaît inexistante avec

le régime à 20 p. 100 de protéines, en concordance probable avec l’hétérosis moindre pour le poids.

Entre les croisements réciproques, celui dont le père est de race Fayoumi

a

le poids le plus élevé (tabl. 2, 3 et 4), ce qui peut être rapproché des résultats d’AMER

et al. (1973). On peut supposer que cela provient d’un effet maternel défavorable associé au faible poids d’oeuf lorsque la mère est Fayoumi. Pour la croissance, l’écart

entre croisements réciproques est aussi important que l’hétérosis. Les 2 croisements diffèrent aussi, quoique relativement moins, pour l’indice de consommation.

Quant à l’effet du régime alimentaire, il est hautement significatif pour le poids corporel jusqu’à 11 semaines, l’indice de consommation de 6 à 8 et de 8 à 10 semaines, l’indice global de 5 à I1 semaines et le taux d’acide urique plasmatique. L’augmen-

tation du taux d’acide urique avec ce régime concorde avec les données de

F

EATHERSTON (1969) dans lesquelles ce taux est augmenté par une ration à teneur

très élevée en protéines totales. Dans l’ensemble, les variables de croissance et d’effi- cacité sont plus élevées avec le régime le plus riche dans chaque type génétique, et

il n’y a pas d’interaction entre type génétique et régime alimentaire, sauf pour l’indice

de consommation de 8 à 10 semaines (P < 0,05).

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B. Composition corporelle

Le tableau 5 montre les valeurs moyennes par type génétique et régime, avec l’analyse de variance correspondante, pour chaque variable.

Il n’y a pas de différence significative entre types génétiques pour les pourcentages

de sang, foie, gésier et graisse abdominale. Par contre, les pourcentages de plumes, pattes et intestin sont moindres et celui de la tête, de la carcasse éviscérée et la perte d’eau de la demi-carcasse à l’étuve sont plus élevés chez la Fayoumi que dans les autres groupes. On peut penser que la proportion plus élevée de la tête chez la Fayoumi

est associée à sa croissance plus lente, mais on ne peut dire la même chose pour les pattes dont le pourcentage est plus faible chez cette race. Les croisements sont

toujours des valeurs intermédiaires entre celles des races parentales. Pour le pour- centage de plumes, toutefois, les croisements réciproques accusent une différence

dans les 2 régimes, avec la valeur la plus faible pour la F i (Fayoumi X R.I.R.). Ceci

est parallèle à la valeur plus élevée de la race parentale R.I.R. comparée à la Fayoumi

pour cette variable, suggérant la possibilité d’un effet lié au sexe. Bien entendu,

J’absence de signification de certaines différences peut provenir des effectifs limités.

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D’autre part, nous n’avons pas actuellement d’interprétation des différences trouvées

significatives.

En ce qui concerne le rendement de la carcasse éviscérée, on peut noter aussi que le poulet Fayoumi, malgré sa croissance médiocre, n’est pas inférieur au poulet

Rlzode-Island et aux croisements, mais leur est, dans l’ensemble, supérieur.

Le tableau 6 estime l’hétérosis pour plusieurs variables de composition corporelle exprimées en p. 100 du poids corporel. Les écarts trouvés sont tous faibles et nous ne les commentons pas en détail. Il en est de même des effets maternels évalués

d’après les différences entre croisements réciproques.

Pour l’effet du taux protéique du régime, le pourcentage de plumes, de l’intestin et la perte d’eau de la demi-carcasse sont significativement plus élevés avec l’aliment

le plus riche en protéines totales. Concernant le plumage, à teneur élevée en protéines

et en particulier en acides aminés soufrés, on peut penser qu’un apport alimentaire

plus élevé puisse augmenter sa croissance relative. Parmi les différences entre types génétiques, la teneur en eau plus élevée des carcasses des poulets Fayoumi suggère que

ces derniers sont les moins gras, car même si elle n’est pas absolue, la corrélation

négative entre teneur en lipides totaux et teneur corporelle en eau est connue (VcctvERON et al., 1971). Il ne s’agit pas toutefois des lipides abdominaux, qui ne diffèrent pas significativement entre groupes génétiques, mais cette absence de signi-

fication peut correspondre à la variabilité élevée de ce critère et aux effectifs limités.

On peut interpréter dans le même sens la perte d’eau à l’étuve plus élevée, dans l’ensemble, des carcasses des poulets nourris en régime plus riche en protéines ; on

sait que les poulets recevant une ration enrichie en protéines sont moins gras (cf. par

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exemple, T OUCHBURN et al., 1981 ; E HINGER & S EEMAN , 1982). La différence de l’im- portance relative de l’intestin (dont les lipides ne sont pas séparés) suivant le régime,

peut peut-être s’interpréter de même. Pour l’interaction entre le génotype et le régime alimentaire, elle n’existe nulle part, sauf pour la teneur en eau des carcasses (au seuil 5 p. 100). Cette dernière est diminuée par le régime pauvre en protéines surtout

pour la R.I.R., un peu moins pour les croisements, et pas pour la Fayoumi, suggérant

un effet parallèle sur la teneur en lipides corporels. On peut donc conclure dans la

majorité des cas qu’il y a un effet indépendant du génotype d’une part et du régime

alimentaire de l’autre sur la qualité de la carcasse.

IV. Conclusion

L’absence d’interaction entre type génétique et régime, pour la plupart des variables, soit de croissance et d’efficacité alimentaire, soit de composition corporelle,

montre qu’aucun groupe n’est avantagé par rapport à l’autre lorsqu’on utilise une

ration relativement pauvre en protéines : en particulier, la Fayoumi n’en tire pas un meilleur parti.

Les effets génétiques observés, et en particulier l’hétérosis, n’ouvrent pas par eux-mêmes de perspective pratique dans un contexte industriel du fait des faibles performances de croissance des 2 types parentaux. On pourrait suggérer cependant

une évaluation analogue de l’hétérosis en remplaçant le parent R.I.R. par une souche lourde de type « chair », pour un contexte d’élevage local.

Reçu le 1&dquo; juillet 1985.

Accepté le 11 décembre 1985.

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