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Enquête éco-pathologique continue : facteurs de risque des mammites de la vache laitière. I. Analyses multidimensionnelles sur données d'élevage

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Enquête éco-pathologique continue : facteurs de risque des mammites de la vache laitière. I. Analyses

multidimensionnelles sur données d’élevage

Jacques Barnouin, J. C. Fayet, M. Jay, M. Brochart

To cite this version:

Jacques Barnouin, J. C. Fayet, M. Jay, M. Brochart. Enquête éco-pathologique continue : facteurs de risque des mammites de la vache laitière. I. Analyses multidimensionnelles sur données d’élevage.

Canadian Veterinary Journal, Canadian Veterinary Medical Association, 1986, 27, pp.135-145. �hal- 02721097�

(2)

Enquete eco-pathologique continue

:

facteurs de risque des mammites de la vache laitiere

I.

Analyses multidimensionnelles

sur

donnees d'elevage

J. BARNOUIN, J.C. FAYET, M. JAY ET M. BROCHART

Laboratoire d'Eco-Pathologie, INRA, 63 122 Ceyrat, France

RESUMt

Dans le cadre d'une etude epidemiolo- gique, l'enquete eco-pathologique continue, on achercheaexpliquer les variations au niveau d'e1evages bovinslaitiersfrancais-desfrequen- ces annuellesdemammitescliniques et destauxcellulaires dulait, consideres comme refletant l'etat d'infection des mamelles.

Les tauxcellulaires etaient exprimes en pourcentages annuels - dans un elevage de r'sultats < 2.105 cel- lules/mL (0.2 CEL) et > 1.106 cel- lules/mL (1.0CEL).

Vingt-neuf elevages, regroupant entre 22et92 vaches laitieres de races normande etpie-noire,ontparticipea

l'analyse, conduite a l'aide de methodes multidimensionnelles; la periode d'etude s'est etendue entre juillet 1979 etjuin 1981, et l'influence de88 variablessurmammiteclinique, 0.2 CEL et 1.0 CEL a ete testee.

L'analyse des donnees a conduit a

degager deux sortes de facteurs lies aux frequences de mammites et aux tauxcellulaires, qui etaient:

1) des facteurs mal definis: geocli- matique, racial,liensentredescriteres de production laitiere, la pathologie extra-mammaire, la sensibilite aux mammitesetles comptagescellulaires;

pour preciser si ces facteurs associes aux variables a expliquer sont des facteurs directement relies aux infec- tions mammaires, desanalyses compl- ementaires se sont averees necessaires (cf. seconde partiedel'etude).

2) des facteurs de risque ou de protection, soit:

l'absence d'au moins un controle annuel de la machine a traire (facteur de risque des mammites cliniques)

l'utilisation de lavettes indivi- duelles, couplee avec un paillage

suffisant de la litiere (facteur de protection contre les mammites cliniques)

la pratique du trempage des trayons (liee ades tauxcellulaires faibles dans le lait)

Les autres methodes prophylac- tiques sont apparues sanseffet. Dans ladiscussion, sont passees en revue les principales difficultes liees a une approche epidemiologique des mam- mites. En fin de compte, une interac- tion bien comprise hygiene- prophylaxie est necessaire pour controler les infections mammaires dans les troupeaux laitiers.

Mots cles: vache laitiere, mammite, taux cellulaires du lait, methodes epidemiologiques, lavettes indivi- duelles, paillepour lalitiere, machine

a traire, trempage des trayons, anti- biotherapie autarissement.

ABSTRACT

An epidemiological study about mastitis in French dairy herds, supported by an ecopathological surveyisdescribed.

Theaim of this workwas toexplain variations of the annualfrequenciesof clinical mastitis in the farms studied and of milk somatic cell counts as predictive of the infectious status of the mammarygland. Milk cellcounts were expressed as annualpercentages of cell results < 2. 105 cells/mL (0.2CEL) and > 1.106 cells/mL (1.0 CEL)in each herd.

Twenty-nine herds were studied from June 1979toJuly 1981 (22to 92 cows per herd, Normande and Pie- Noire breeds) and, for the first time, the influence of 88 variables upon clinicalmastitis,0.2 CEL and 1.0 CEL was performed by multidimensional methods.

These analyses ledtothe evidence of two kinds of factors linked with mastitis occurrences or milk cell- counts:

1) Not well defined factors: geocli- matic, racial, links between produc- tion traits, extra-mammary pathol- ogy, susceptibility to mastitis and cells-counts; to elucidate if they were factors really linked with mammary infections, a complementary analysis is described as necessary (cf. second part of thisstudy).

2) Riskorprotective factors, which appeared as:

- absence of at least one annual examination of the milking machine (risk factor for clinical mastitis)

udder washing with individual towels, associated with enough straw for bedding (protective factoragainst mastitis)

teat dipping (associated with low milk cell-counts)

Other prophylactic methods appeared without any effect. In the discussion, main difficulties of an epidemiological approach to the mastitis problem are summarized. A convenienthygiene-prophylaxis inter- action is necessary to control mam- maryinfections indairy herds.

Key words: Dairy cow, mastitis, milk cellcounts, epidemiological methods, udder washing, straw for bedding, milking machine, teat dipping, intra- mammaryantibiotherapy.

I NT RODUCT ON

Les mammites viennent en tete de la hierarchie des pathologies observees chezlavache laitiere en France -

dans l'Enquete Eco-Pathologique Continue(EEPC),avec20,3casparan

(3)

pour 100 animaux presents (1). Dans cette meme enquete, il apparait que 60%des comptages cellulaires surlait de melange sont superieurs 'a un seuil critique de 4. 105 cellules/mL (2).

Lafrequence des pathologiesmam- maires et l'importance des pertes economiques qu'elles entrainent (3) rendent necessaires une meilleure connaissance de leurs facteuus de risque, qui apparaissentassocies entre eux ausein d'un "Complexe Environ- nemental"(4).

Afin de tenter de mieux cerner ces facteurs, une etude multifactorielle a ete entreprise, 'a travers I'EEPC, a partir de donnees tres diverses qualifiant les principales composantes de 1'environnement des troupeaux bovins laitiers.

I1 s'est agi, dans un premier temps, de cerner les variables d'elevage associees d'une part aux fortes et aux faibles incidences de mammite cli- nique, et de l'autre aux forts et aux faibles taux cellulaires retrouves dans le lait. Cette premiere etape a permis d'isoler dans un second temps un ensemble de facteurs de risque des mammites, dont le controle debouche sur laprevention(5).

MATtRIEL ET M THODES

Enquete

Lesdonnees analyseessontcelles de 1'EEPC, enquete epidemiologique globaleetcontinue, dont les objectifs etlastrategie sontpublies parailleurs

(6,7).

Perioded'observation

La periode d'observation va de juillet 1979 ajuin 1981 inclus; elleest

divisee en deux sous-periodes de 12 mois (juillet 1979-juin 1989; juillet 1980-juin 1981); l'levage-annee est choisi comme unite d'observationdes exploitations.

Elevages

La population de reference est constituee de 15 elevages de vaches laitierespie-noiresetnormandes(22a

92 vaches par elevage) situes dans l'Ouest de la France(departement de la Mayenne), adherents au Controle Laitier (moyennes economiques de productionlaitierea4%deM.G.entre 4700 et 6800kg/vache/an), et suivis en continu durant deux annees (30 elevages-annee).

Cette population est retenue parce que c'est la seule, sur l'ensemble des elevages del'enquete, pour laquelle les tauxcellulaires individuels du lait sont determines regulierement sur une periode de 12 mois au moins.

L'un des 30 elevages-annee pris en compte est elimine de I'analyse parce que deux types de stabulation (entravee et libre paillee) y coexistent etque l'identificatioti desvaches n'est pas connue selon le type de stabula- tion;sur les29elevages consideres, 25 sont desstabulations libres pailleeset 4desstabulations libres alogettes.

Collecte des donnees

Les methodes de collecte des donnees sont publiees par ailleurs (1,8). Les mammites cliniques sont determinees a partirdes observations desveterinaires et des eleveurs, et les cas observessont sommes quelles que soient leur forme clinique et leur gravite.

Pour apprecier les conditions de depistage des affections mammaires, desinformations sont recueillies dans chaque elevage concernant les pra- tiquesd'eliminationdespremiersjetsa

latraiteetdedetection des grumeaux dans lelait, le depistagesystematique des mammites post-velage par palpa- tionetl'utilisation du CMT. En outre, laqualite denotation des eleveurs est appreciee, selon une procedure deja decrite, a partir d'unjugement porte par l'enqueteur(8).

Analysedes donnees

LetableauIpresente les88variables d'elevage retenues comme variables explicatives potentiellesdesvariations de la frequence des mammites cli- niques et des taux cellulaires du lait.

Les codesde cesvariablessontutilises dans le texte comme abreviations.

Apres lestransformations necessaires, les variables sont prealablement analysees a l'aide de correlations simples, ce qui permet d'en selecti- onner39surlesquellessontappliquees des analyses en composantes princi- pales - ACP - et encorrespondan- ces multiples - ACM -(9).

Les variables a expliquer sont au nombredetrois, ainsidefinies:

la frequence annuelle des mam- mitescliniques (MAM):

La valeur de lavariableestcalculee, pour chaque elevage, a partir du

nombre de cas cliniques observes sur les vaches de l'levage par periode de douze mois (Nb. cas) et de l'effectif moyen de vaches presentes (Eff.

moy.).

On adonc:MAM=Nb. cas x 100/

Eff. moy.

- la frequence annuelle de taux cellulaires dans le lait de melange des4quartiers < 2. 105cellules/mL (0.2 CEL):

Lavaleur delavariableestcalculee, pour chaque elevage, a partir du nombre de resultats de tauxcellulaires trouves inferieurs a2.105cellules/mL parperiode de douzemois (Cel. < 0.2) et du nombre total de determinations des taux cellulaires effectues sur le troupeau de vaches surlaperiode (Cel.

tot.).

On adonc:0.2 CEL= Cel. <0.2 x 100/Cel. tot.

la frequence annuelle de taux cellulaires dans le lait de melange des4quartiers> 1.106cellules/mL (1.0 CEL):

La valeurde lavariableestcalculee, pour chaque elevage, a partir du nombre deresultats detauxcellulaires trouvessuperieursa1.106cellules/mL parperiodededouzemois(Cel. > 1.0) etde Cel. tot.

Onadonc: 1.0 CEL= Cel. > 1.0x 100/Cel. tot.

La variable 0.2 CEL est retenue commevariableaexpliquerparce que, chez la vache, en dec,a de 2.105 cellules/mL, la mamelle n'est que rarement infectee par un pathogene majeur:une infection n'est en effet presente que dans3,5%descasapartir de lait de quartier (10) et dans 7 ou 3,6%descasapartirdelaitdemelange des4 quartiers (11,12); a l'inverse, les taux cellulaires, lorsqu'ils depassent 2.105cellules/ mL,sont bien reliesala probabilite de detection de germes pathogenesmajeurs (13,14).

Pourcequiconcernelescomptages cellulaires superieurs a 1.106 cellules/

mL (1.0 CEL), ils sont tres frequem- mentrelies (dans environ80%descas)

a une infection par un pathogene majeur (12,15); enfin, seules 1,7% des vaches noninfecteesont uncomptage cellulaire> 1.106 cellules/mL, contre 20% des vaches infectees (15).

Quant a la variable MAM, elle permet de donner une indication globaledel'incidencedesmammitesse manifestant sous forme clinique.

(4)

Prelevements

Sang et sols: Ces prelevements, concernant unechantillon de vaches et de parcelles de chaque exploitation, sonteffectues selon des methodes deja publiees (1).

Lait: Pour determiner les taux cellulaires, des echantillons de lait de melange des4 quartiers sont preleves sur chaque vache traite dans le cadre desoperations du Controle Laitier. 5,1 prelevements en moyenne sont relises parvache et parperiode de 12 mois.

Les prelevements effectues durant lesvingtpremiers jours de la lactation ne sont pas pris en compte, afin d'eliminer le biais dfi a la desquama- tion importante de cellules epitheliales observee pendant cette periode (16).

Analyses

Biochimie, serologie, sols: Les analyses sont pratiquees selon des methodes dejA decrites (1).

La coloration du plasma est app- reciee de visu, selon une echelle d'intensite standardisee a quatre niveaux (17).

Taux cellulaires du lait: Les taux cellulairessontdeterminesenutilisant la technique du denombrement microscopique par fluorescence, a

l'aide d'un appareil Fossomatic (18,19).

RESU LTATS

Descriptiondes variables aexpliquer Les frequences des mammites cliniques (MAM) ont varie ente 0 et 60%, 9 elevages ayant presente des taux superieurs a 20% (MAM+), 10 destauxcomprisentre 10et20%et 10 destauxinferieurs a 10%(MAM-).

Les variables 0.2 CEL et 1.0 CEL ont eu aussi un large domaine de variation;0.2 CELavarieentre 24 et 79%, 11 elevages ayant eu des frequences superieurs a 60% (0.2 CEL+)et9 desfrequencesinferieuresa

45%(0.2 CEL-). 1.0 CELavarieentre 1 et 23%, 10 elevages ayant eu des frequences superieures a 10% (1.0 CEL+), et8desfrequencesinferieures

a 5% (1.0CEL-).

Observationetdepistagedes mammites

La noteallant de 1 a5attribueepar l'enqueteur a chaque eleveur en tant

qu'indicede saqualite de notation de lapathologie clinique-enparticulier

TABLEAUI

DESCRIPTIF DES VARIABLESD'ELEVAGE

Modalitede lavariable

Code de Inferieure Superieure

la variable Nom de lavariable (-) (+)

ABRa ALB AMJ ATTa BMAa BRUa BRUCE

C 18a

CA CARO CERa CCTr

CHOC CHUTa C/Na

cRIa cua

CUSO DNa DOU DSFa DTAa ENHa ENM FFPN FQ HER HTC IBR IGEa Ipoa JAS JFM KG KOHLAVa LIB LIT/V LOGE L/TRa LVEa MAMa

Aire attente abritee (p. 100vaches) Albumine plasmatique(g/L) Velages Avril a Juin (p. 100 nombre totalvelages)

Surface aire attente/vache (m2) Blessure mamelle (p. 100vaches) Tarissementabrupt (p.100 vaches) Brucellose (p. 100 vaches serol.

positives)

Chutesproduction laiti&re> 15p. 100 survaches aplus de 18 kg de lait (p.100 vaches)

Calcium plasmatique (mg/ 100 mL) Coloration duplasma (p. 100 plasmas biencolores)

Surfaceencereales/ SurfaceAgricole utile(p.100)

Distributionconcentres (kg/vache/

12mois)

Distribution choux-colza (p. 100 du temps sur 12mois)

Chutesproduction laitiere> 15 p.100 Rapport carbone organique/azote sol Nombremoiscritiques(avec p.100 CHUT> 30)

Cuivre plasmatique (p.100 vaches 120,ug/100 mL)

Cuivre sol (p.p.m.)

Annee naissance responsable elevage Fasciola hepatica(p.100 vaches serol.positives)

Desinfectionstabulation (p.100 vaches) Dureetarissement(j)

Distributionensilageherbe(p.100 du tempssur12mois)

Distributionensilagemais(p.100 du tempssur12mois)

Effectif Pie-Noires FievreQ (p. 100 vaches serol. positives)

Distributiond'herbe(p.100du temps sur 12mois)

Hematocrite (p.100)

Rhinotracheite Infectieuse(p. 100 vachesserol.positives)

Infectiongenitale(p. 100 vaches sur 12mois)

Infectionpodale (p. 100 vachessur 12mois)

VelagesJuillet a Septembre(p.100 nombre totalvelages)

Velages JanvieraMars (p.100 nombre totalvelages)

Distributionconcentres(kg/vache/

litre delait) Potasse sol(p.1000)

Lavettes individuellesoudouchette (p.100 vaches)

Stabulation librepaillee(p.100 vaches) Surfacelitiere/vache(m2)

Stabulation librelogettes(p.100 vaches)

Productionlaitiere(kg/vache/j) Productionlaitiereauvelage kg/vache/j)

Mammiteclinique (p.100vachessur 12mois): variableaexpliquer

0

< 1,35 0 0

<20

< 17

<900

< 20

<8,5

< 2

< 10

< 1945 0

<69

< 37

< 15

< 10

0

< 18

<30

< 17

0

> 1,35

#0 0

> 20

> 17

> 900

> 20

>8,5

> 2

> 10

> 1945 0

>69

> 37

> 15

> 10

0

>18

>30

> 17

(5)

Production laiti&re (kg a 4 p. 100 de Matieres Grasses/ lactation/ vache) Maladie metabolique (p.100 vaches sur 12mois)

Magnesiumplasmatique (mg/ 100 mL) Magnesium sol (p.100)

Manganesesol(p.p.m.) Effectif vaches traites Effectif vaches presentes Non-delivrance (p.100 vaches sur

12mois)

Effectif Normandes AzoteKjeldhal sol(p.1000) Numero moyen lactation

VelagesOctobre aDecembre (p. I 00 nombre total velages)

Nombrepersonnestravaillant dans l'elevage

Paille utilisee pour litiere vaches (kg/m2/j)

Pailleutilisee pourliti&revaches (kg/vache/j)

Nombre personnestravaillant dans elevage 12moisaplein temps/vache Pepsinogeneplasmatique (p. 100 vaches

> 1000 mU TYR) pH sol

Phosphoreplasmatique (mg/ 100 mL) Acidephosphoriquesol(p.1000) Reglagemachine atraire(p.100vaches) RetarddCuauxretoursdecales(j) SurfaceAgricoleUtile(ha)/vache SurfaceToujoursenHerbe/Surface FourragerePrincipale(p.100) Surfacelitierevaches(m2)

Epandage superphosphate de chaux sur litiere (p.100vaches)

Surface aireattente/vache (m2) Vachestaires en lot separe (p.100vaches)

Tauxbutyreuxlait(p.100) Tauxproteique lait(p.100)

Traitementtarissement"A"(p.100 vaches) Traitement tarissement"B" (p.100 vaches) Traitement tarissement"C" (p.100 vaches) Trempage des trayons(p.100vaches) Tauxreussiteen lere insemination (p.100)

Pas detraitement tarissement(p.100 vaches)

Paratuberculose(p.100vachesserol.

positives)

Congestion-tumefaction mamelle(p.100 vaches sur12mois)

Ureeplasmatique (p.100vachestaries>

25mg/100mL)

Ureeplasmatique(p.100vachesen production>30 mg/ 100 mL) Hypodermose(%vachesaserologie positive)

Ageauvelagedesgenisses(mois) Ecartvelage-insemination lere(j) Zincsol(p.p.m.)

Frequence cellulesindividuellesdans lelait <2.105/mL(p.100nombretotal dedeterminations): variableaexpliquer Frequence cellulesindividuellesdans lelait>l.106/mL (p.100nombre total dedeterminations):variableaexpliquer Argilesol:0-2,u(p.100)

Sablegrossier:200-2000jt(p.100) Vaches i3inseminationsouplus(p.100)

C 10

< 14

< 10 . 45

<0,12

0 c I

0

< 1,35 0

0 0 0 0 0

0

.33

.30 .50

< 9

<20

- desmammites-nedifferencie pas les

> 10 groupes MAM+ et MAM-; la note

moyenne s'etablit en effet a3,7 +0,5

- pour les elevages MAM+, et a - 3 2+ 1,0 pour les elevages MAM-.

- Par ailleurs, tous les eleveurs considerent la presence de grumeaux

> 14 dans le lait comme un signe de mammite, 2 elevages seulement prati-

> 10 quant un CMT apres velage. Aucun

- e'leveur ne pratique 1'elimination des

>45 premiers jets dans un bol a fond noir, mais un autre type de recipient est - utilise dans 6 elevages. L'observation systematique de la mamelle apres velage est la methode de depistage la

- plus employee: elle interesse 10 elevages,dont4du groupe MAM- et3

>0,5 du groupe MAM+.

Enfin, le nombre moyen de 'mthodes de depistage employ'es (CMT, elimination des premiers jets,

- observation de la mamelle), ne

> 0,12 differencie pas les groupes MAM+ et

#0 MAM- (0,9 ±0,7 vs0,5± 0,7).

> I

0

> 1,35 O0

0

Correlations simples

Sur les267 correlationssimples qui ont ete calculees, 49 se sont revelees significatives. Lescorrelationsconcer- nant la distribution de paille ont ete recalculees sur les seuls elevages a

stabulation libre paillee, qui ne peuvent dans ce domaine etre com- paresavecdeselevages astabulation 'a 0 logettes.

# 0 LetableauIIindique que les liaisons

# 0 entre MAM et les variables de conduiteetde production concernent

=0 surtout la duree du tarissement et l'importance de l'effectif de vaches - normandes (correlations positives).

O 0 Lescorrelationsindiquentparailleurs quedans leselevages,pluslafrequence des mammites est grande, plus les niveaux de production laitiere sont 33 ~ faibles, moins les exploitations sont cerealieres et moins on emploie l'ensilage d'herbe et les concentres

>30 pourl'alimentation des vaches.

- La relation negative niveau de

- production-frequence de mammites

>50 disparalt toutefoissil'on neconsidere que les elevages MAM-etdevienten

>9 revanchetres significative (r= -0,820;

p <0,005)auniveaudesseulselevages

>20 MAM+. Quant aux taux cellulaires

- faibles(correspondant 'a desvaleursde - 0.2 CEL elevees, ou ades valeurs de 36rieure de 1.0 CELbasses) ils sont lies positive-

ment au niveaudeproductionlaitiere.

MECO METa MG MGSO MNSO NBTR NBVL NDEa NORa NSOL NUL ONDa PA PAI/M2 PAI/V- PA/V PEPS PH P04 PO4SO0 REGa RETASAUa

STH SULI SUpa SURATa TARLOa TB TP TRAa TRBa TRCa TREa TRI I TROa TUB TUM UR25 UREa VAR VGEa VI 1 ZNSO 0.2CELa

1.0 CELa 2MICa 2 MM 3 IA

'Variableretenuepour lesanalysesmultidimensionnelles. Lesmodalitesinferieureetsup lavariablesontdefiniesen vuedesanalysesencorrespondancesmultiples.

(6)

TABLEAU II

MATRICEDESCORRtLATIONSSIMPLES-VARIABLES DE CONDUITE ET DEPRODUCTION

(Valeurs derx 1000) Code

de la

variable MAM 0.2 CEL 1.0 CEL

SAU ... -476 ...

CER 415a ... ...

LVE ... 462 -568

L/TR -376 445 -592

MECO -365 386 -500

CHUT ... -366

DTA 526b

NOR 476 ... ...

ENH -406

CCT -374 371 -536

C/KG ... ... -504

VGE ... _675C 549

OND ... 372 ...

JFM ... -501

DN ... 462 ...

PA ... -493 568

ap< 0,05 bp<0,01

CP <0,001

TABLEAUIII

MATRICEDESCORRELATIONSSIMPLES-VARIABLESD'HYGIENEDE TRAITE

(Valeursde rx 1000) Code

dela

variable MAM 0.2 CEL 1.0 CEL

SURAT ... 22C -401

ATT 424a 447 ...

ABR ... ... 412

BRU ... ... 443

DSF ... -367 710

REG ... ... 376

LAV -481b

TRA ... ... 430

ap< 0,05

P<0,01

CP< 0,001

TABLEAUIV

MATRICEDESCORRELATIONS SIMPLES-VARIABLESD'ANALYSES ETDE PATHOLOGIE

(Valeursderx 1000) Code

dela

variable MAM 0.2 CEL 1.0 CEL

CU ... ... 469b

URE ... ... -363a

2 MIC 574C ... ...

2 MM ... ... 434

C/N 522 ... ...

P04H3 ... ... 428

MGSO 537 ... ...

CUSO -508 ... ...

ZN 399 ... ...

MN -363

NDE ... 380 ...

IPO 417 403 ...

IGE ... 408 -432

ap<0,05

bp<0,01 Cp < 0,001

Par ailleurs, les valeurs d'un ensemble de variables qui sont caracteristiques d'une intensification du systeme de production (CCT, C/

KG, VGE, OND, DN, PA)sontlieesa

destauxcellulaires faibles dans lelait;

ces criteres d'intensification (excep- tions faites de CCT et C/ KG) semblent toutefoisplus reliesavecdes frequences elevees de taux cellulaires

< 2. 105qu'avec des frequences faibles de taux> 1.106.

L'utilisation d'une methode de nettoyage individuel de la mamelle et une faible surface d'aire d'attente par vache sont liees negativementavec la presence de mammites cliniques (tableau III). Les elevagesoiu1.0CEL est elevee ont surtout tendance a

desinfecter la stabulation des vaches, mais aussi atarir demaniere abrupte,

areglerla machineatraireetautiliser le traitement au tarissement A (Orbenin N.D.). Par ailleurs, les elevagesoiu0.2 CELest elevee ont une surface d'aire d'attente totale et par vache plus importante.

Les variables d'analyses (tab- leauIV) montrent, pour MAM sur- tout, mais aussi pour 1.0 CEL, des liaisonsavecplusieurs caracteristiques du sol. En outre,plusieurs frequences pathologiques sont correlees avec les taux cellulaires; seules parmi les variables pathologiques les infections podalesapparaissent lieesavecMAM (correlation positive).

La variable 1.0 CEL est liee positivementauxcupremies elevees,et negativemental'uremie. Enoutre,sur lesseulselevagesMAM+,une relation existe entre MAM et les cupremies elevees (r =0,778; p <0,01).

Enfin,les variablesaexpliquersont reliees entre elles: 0,2 CEL avec 1.0 CEL d'abord, de maniere negative evidemment (r = -0,525; p < 0,01) et MAM avec 0.2 CEL (r= -0,390;

p <0,05).

Analyses multidimensionnelles:

mammitescliniques

La figure 1 a est le diagramme permettant de visualiser les resultats de l'ACP apartir du positionnement des variables et des elevages. La projection est realisee selon les deux axes qui definissent le mieux la variable a expliquer; seules les variables decrivant bien les axes sont representees, et lesgroupes d'elevages

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V euil/ez agréer, Monsieur, mçs salutations empress'ées. Masse s'en saisirait et nous ferait payer redevance. Alors, pratiquement, nous nous sommes abste- nus. Voilà

La CEL a tenu près d'un an avec les fabrications qu'elle avait en cours puis celles qu'elle a pu maintenir pendant quelques mois; elle a donc continué à fournir du 21 X

cyclo- stylc, ou tirage dans une imprimerie