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Recuits de la résistivité électrique produite dans le cuivre par trempe et par irradiation - I. comparaison des trempes sous atmosphère d'hélium et sous atmosphère d'hydrogène.

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205905

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Submitted on 1 Jan 1964

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Recuits de la résistivité électrique produite dans le cuivre par trempe et par irradiation - I. comparaison des

trempes sous atmosphère d’hélium et sous atmosphère d’hydrogène.

A. Lucasson, P. Lucasson, Cl. Budin

To cite this version:

A. Lucasson, P. Lucasson, Cl. Budin. Recuits de la résistivité électrique produite dans le cuivre par trempe et par irradiation - I. comparaison des trempes sous atmosphère d’hélium et sous atmosphère d’hydrogène.. Journal de Physique, 1964, 25 (12), pp.1004-1012.

�10.1051/jphys:0196400250120100400�. �jpa-00205905�

(2)

RECUITS DE LA RÉSISTIVITÉ ÉLECTRIQUE PRODUITE

DANS LE CUIVRE PAR TREMPE ET PAR IRRADIATION I. COMPARAISON DES TREMPES SOUS ATMOSPHÈRE D’HÉLIUM

ET SOUS ATMOSPHÈRE D’HYDROGÈNE.

Par A. LUCASSON, P. LUCASSON et CL. BUDIN,

Laboratoire de Chimie Physique, Faculté des Sciences de Paris, Centre d’Orsay, Orsay, Seine-et-Oise.

Résumé.

2014

Un même échantillon de cuivre a subi successivement des trempes en atmosphère d’hydrogène et des trempes en atmosphère d’hélium. Chacune de ces trempes était suivie de recuits isothermes ou isochrones, en vue de comparer les mobilités des défauts ponctuels créés par la trempe.

Aux environs de la température ordinaire les énergies d’activation pour le mouvement ont été trouvées égales à 0,77 ± 0,10 eV après trempes dans l’hélium et à 0,80 ± 0,06 eV après trempes

dans l’hydrogène. De plus, entre

2014

30 °C et + 50 °C, les isochrones (exprimées en pour cent de résistivité disparue) sont confondues. On en conclut qu’il n’est pas possible de distinguer la mobi-

lité produits dans l’un ou l’autre cas.

Abstract. 2014 A specimen of copper has been in turn quenched in a hydrogen atmosphère and in

a helium atmosphère. After each of thèse quenches, isothermal or isochronal anneals were per- formed in order to compare the mobilities of the point defects produced. Near room tempe- rature, the activation energies for motion have been found equal to 0.77 ± 0 10 eV after helium

quenches and to 0.80 ± 0.06 eV after hydrogen quenches. Between 2014 30 °C and + 50 °C, the isochronal curves (in percent of annealed resistivity) are identical. We conclude that it is not

possible to distinguish a difference in the mobility of the point defects produced in either case.

25, 1964;

I . INTRODUCTION.

Si l’on recuit a temperatures croissantes "du cuivre irradie au pr6alable a temperature de

1’azote liquide, on observe la disparition progres- sive de la r6sistivit6 induite par le bombardement.

Cette restauration des propri6t6s 6lectriques du metal, est particulièrement rapide au voisinage

de 0 OC : c’est 1’etape III [1.], [2]Ade la restauration.

Elle a ete 6tudi6e par de nombreux exp6rimen-

tateurs. Malgr6 leurs travaux, ni la nature du

def aut r8ticulaire qui est mobile dans ce domaine de temperature, ni celle de la reaction mise en jeu

ne sont actuellement determines de façon certaine.

Elle a tout d’abord £t8 attribuee a la migration de lacunes, par exemple par Seitz et Koehler [3]. La migration d’atomes interstitiels a ensuite ete pro-

posee par Brinkman, Dixon et Meechan [4], et

cette idee a ete reprise par Hasiguti [51 et Seeger [6]. Le probleme pose n’est pas encore résolu. Nous d6crivons ici une tentative faite pour 1’elucider.

Prineipe des expériences.

-

D’une fagon tres g6n6rale, deux sortes de d6fauts r6ticulaires peu- vent, par leur migration (et leur disparition), etre responsables de 1’6tape III. Les premiers sont de type lacunaire, les seconds de type interstitiel. Or,

par trempe d’un metal cubique a faces centrees,

comme le cuivre, il est possible de creer seulement

des d6fauts lacunaires, alors que l’irradiation cree

des défauts de chaque type. Par suite, en compa- rant, dans le domaine de temperatures de 1’etape III, les ein6tiques de disparition des d6fauts du cuivre trempe et du cuivre irradie, il devrait

etre possible de savoir si 1’etape III est due a des

d6fauts lacunaires ou non. C’est ce que nous avons tent6 de faire dans une premiere s6rie d’expé-

riences (1). Nous avons ensuite étudié comment la

presence des d6fauts reticulaires trempes pouvaient

modifier la ein6tique de disparition des d6fauts

produits par irradiation. Pour cela, dans une

seconde s6rie d’expériences, nous avons étudié les recuits d’échantillons qui avaient subi une trempe jusqu’a la temperature de 1’azote liquide, imm6dia-

tement suivie d’une irradiation. Pour toutes ces

experiences I’apparition et la disparition des d6-

fauts ponctuels était 6tudi6e par mesure de r6sis- tivit6s 6lectriques. Nous avons suppose que 1’aug-

mentation de r6sistivit6 était proportionnelle a la

concentration en d6fauts ponctuels.

Conditions expérimentales.

-

Des resultats exp6rimentaux concernant les recuits autour de 0 °C du cuivre irradie ou trempe existaient deja lorsque ce travail fut entrepris (au debut de 1963).

Leur confrontation mettait cependant en evidence

certaines disparités qui rendaient les comparaisons malais6es, sinon impossibles. De 1’analyse de cet

6tat de choses, nous avons essay6 de tirer des

(1) Une telle experience avait 6t6 tentee Dar D, G. Mar- tin [11].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0196400250120100400

(3)

1005

rbgles pour réaliser des experiences dont les r6sul- tats puissent etre compares, moyennant un mini-

mum d’hypothèses.

CL) RÉSULTATS CONCERNANT LE CUIVRE IRRADIE.

2013 En ce qui concerne l’étude de 1’6tape III elle mame, les resultats experimentaux publi6s etaient

Telativement nombreux. Eggleston [7] avait irradie du cuivre 0 F H C a 1’aide de particules a de

35 MeV, et trouve une 6nergie d’activation de

0,717 eV, entre

-

65 OC et

-

20 OC. Overhauser [8], apr6s avoir bombard6 du cuivre de puret6 99,99 %

avec des deut6rons de 12 MeV, avait montre qu’entre - 35°C et -10 OC, le recuit s’effectuait par une reaction d’ordre 2,5 avec une 6nergie

d’activation de 0,68 eV. Meechan et Brinkman [9]

irradiant du cuivre de puret6 99,999 % par des electrons de 1,25 MeV, trouvaient un ordre 2 pour

la reaction et une 6nergie d’activation de 0,60 eV

entre 0 °C et 45 °C. Les etudes isochrones de D. G., Martin [10], [11], ou une meme technique de

.

recuit était appliqu6e a des échantillons de meme

purete, irradi6s avec des electrons de 4 MeV d’une

part, avec des neutrons de pile d’autre part, mon-

traient que 1’6tape III se produisait exactement

dans le meme domaine de temperature

-

voisin

de 0 °C

-

dans l’un et 1’autre cas. Walker [12]

avait 6galement étudié l’étape III dans du cuivre de tres haute puret6 (zone fondue) et aussi dans du cuivre contenant des impuret6,s ou des dislo- cations, irradie par des electrons de 1,5 MeV. La temperature moyenne de 1’6tape était 0 °C dans

ses experiences.

L’examen de ces resultats met en evidence un

certain nombre de differences :

Quant au domaine de temperatures dans lequel se produit 1’etape III, les 6carts sont impor-

tants. Ils peuvent etre expliques par les conditions

expérimentales, variables d’un auteur a 1’autre :

concentration moyenne en d6fauts r6ticulaires, vi-

tesse moyenne de réchauffement dans les recuits.

Cette interpretation, due a Meechan et Brinkman

[9] semble confirmee par les resultats de Martin [101 [11]. Elle am6ne a conclure que dans les etudes

isochrones, il est necessaire de connaitre 1’eff et de la concentration, et aussi que deux isochrones ne sont comparables que si des techniques identiques

en duree des recuits et en intervalles de ternpé-

ratures ont ete utilisées..

- En ce qui concerne 1’ordre de reaction, la

difference peut 6tre attribuee a des differences dans la concentration locale des def auts r6ticulaires [13].

Or, dans le cuivre trempe, les d6fauts r6ticulaires

sont répartis au hasard. En vue de comparer les

ein6tiques de recuit du cuivre irradie et trempe,

il importe que l’irradiation realise aussi cette répar- tition au hasard des d6fauts. L’irradiation par des electrons d’énergie voisine de’l MeV s’impose donc.

- Les differences de valeurs trouv6es pour les

energies d’activation qui vont de 0,60 0,01 eV

a 0,717 eV sont sup6rieures, d’un ordre de grandeur

aux erreurs possibles estim6es par les auteurs. Sans

pretendre expliquer ce d6saccord, nous avons fait

l’hypothèse que les deux points suivants étaient particulièrement importants :

1. Par rapport au m6tal pur, bien recuit, la pr6-

sence de défauts du reseau tels que dislocations, fautes d’empilement, impuretes diverses, peut changer 1’energie apparente d’activation du mou-

veinent des defauts produits par la trempe ou

1’irradiation. Par suite, jusqu’a preuve du con-

traire lie seront bien comparables que des resultats obtenus avec des échantillons aussi identiques que

possible. L’idéal serait de les obtenir avec le mame 6chantillon. L’influence possible de la presence d’impuretés devra, le cas 6ch6ant, etre pris en

consideration.

2. Dans toutes les m6thodes utilisees par les

expérimentateurs cites pr6c6demment pour d6ter- miner des energies d’activation de mouvement, les

hypotheses suivantes sont faites :

a) Ie recuit est du a un processus unique ; b) la cin6tique de variation de la r6sistivit6 elec-

trique Ap suit une loi de la forme :

ou t : repr6sente le temps, f7B: la temperature absolue,

FE 1’energie d’activation,

r k : la constante de Boltzmann,

r qi : les propri6t6s du milieu dont depend 1’eli-

mination des défauts r6ticulaires.

Or, de nombreux processus sont possibles, simul- tanement, et, les travaux de Damask et Dienes [141, [15], [1ô], [17] montrent que les pi6geages ou les agglutinations de défauts de mame esp6ce peuvent.

en se superposant a la reaction d’annihilation :

lacune + interstitiel --> 0

modifier profondérnent l’al1ure de la ein6tique de

recuit. En particulier, il n’est alors plus possible d’expliquer rigoureusement la vitesse de dispa-

rition des d6fauts par une loi de la forme (1). Dans

ces conditions, on conceit qu’en appliquant, pour obtenir E, des traitements differents 6 des resultats

exp6rime,ntaiix obtenus dans des conditions dis-

semblables, l’on puisse aboutir a des valeurs de E

différentes. Par raison de commodité, nous ferons toujours par ]a suite l’hypothèse que la forme (1)

est valable, et nous appellerons toujours E, l’énergie

d’activation dans le sens d’énergie apparente d’acti- vation. 11 conviendra cependant de se rappeler

que E, définie de cette facon, n’a peut-etre pas de

signification intrinseque. Par voie de consequence,

la comparaison de valeurs-de-E d6duites d’expé-

riences mettant en jeu des processus differant dans Ie detail -telles aue les recuits d’un metal trempe

d’une part et irradi6 d’autre part - n’a pas force-

(4)

ment un sens, mêrne si toutes les conditions exp6-

rimentales sont comparables par ailleurs.

b) RÉSULTATS CONCERNANT LES LACUNES DANS LE CUIVRE. -Ils etaient relativement rares.

Kimura et al. [17], Smallman et al. [18] avaient observe, au microscope electronique, des boucles de dislocations dans du cuivre trempé. II était naturel

d’expliquer la formation de ces boucles par 1’agglo-

mération de lacunes, ce qui permettait de conclure a la mobilité de d6fauts lacunaires dans le domaine de temperature de 1’etape III.

Airoldi et al. [19], trempant du cuivre en atmo- sph6re d’argon, avec une vitesse inf6rieure ou

6gale a 5 000 °C js trouvaient, par mesure de la résistance 6lectrique, des energies d’activation de

1,3 eV et 1,6 eV pour des recuits effectues entre 350 °C et 470 °C. Schule et al. [20] donnaient une 6nergie de mouvement de 1,08 ::t 0,02 eV. (Ces

auteurs n’indiquaient pas les conditions experi- mentables, et le domaine de temperature dans lequel etaient faites les mesures ri’6tait pas precise).

Des mesures tres soigneuses de longueur et de para- metre cristallin effectu6es par Simmons et Balluffi

sur du cuivre a 1’equilibre thermodynamique, en atmosphere d’oxyde de carbone, amenaient ces

auteurs a une 6nergie de migration des monolacunes de 0,88 10,13 eV [21]. Meechan [22], étudiant un phénomène de recuit du cuivre écroui, apres une

irradiation aux electrons entre 100 et 150 OC, avait attribué ce phénomène aux lacunes produites, par l’irradiation et trouve une 6nergie de mouvement

de 1,28 :i 0,10 eV. Cependant, apr6s avoir trempe

du cuivre en atmosphere d’hydrogène, Budin et

al. [23] trouvaient que presque toute la r6sistivit6 due a la trempe disparaissait entre 0 °C et 100 OC,

ce qu’ils attribuaient au mouvement de lacunes ;

ce processus possedait une 6nergie d’activation de

0,80 eV ± 0,02 eV.

La confrontation des resultats qui precedent

montre immediatement d’importants d6saccords,

tant dans le domaine de temperatures ou les d6-

fauts lacunaires deviennent mobiles, que dans les

energies d’activation trouv6es, qui varient du

simple au double. L’étude des conditions experi-

mentales montre que ces 6carts peuvent etre attri- bues a un grand nombre de facteurs. La temp6-

rature de trempe, la technique de trempe utilis6e,

la vitesse de refroidissement, les reactions possibles

avec le milieu refroidissant, l’influence de l’atmo-

sph6re ambiante (inerte, r6ductrice ou oxydante),

les techniques de recuits (dur6e, intervalles de tem-

p6ratures) peuvent modifier de faqon d6terminante aussi bien la nature des d6fauts réticulaires formes

(monolacunes, polylacunes, cavités, dislocations,

molecules ou atorries dissous, bulles ou particules

de précipité), que la nature et l’importance respec-

tive des processus qui gouvernent les recuits (pi6-

geages et interactions diverses). D’une fagon g6n6-

rale, il n’y aura pas un processus unique, et ce qui

a ete dit pr6c6demment au sujet des énergies d’acti-

vation reste valable. Aux difficult6s rencontr6es dans l’étude du métal irradie, s’ajoutent ici les probl6mes poses par la vitesse de trempe et surtout la r6activit6 chimique du cuivre a temperature

6lev6e.

Aux conclusions tir6es précédemmerlt quant aux

conditions expérimentales a r6aliser pour pouvoir

comparer les resultats obtenus, il convient donc

d’ajouter ]a necessite de r6aliser des trempes en atmosphere inerte et dans des conditions telles que le domaine principal de temperatures pour la res- tauration de la resistivite 6lectrique initiale soit

bien celui de l’étape III.

Mode op6ratoire adopt6.

-

La faqon la plus

directe d’aborder le probleme eut ete de comparer les ein6tiques de recuit d’un meme 6chantillon,

alternativement trempe sous atmosphere d’hélium

et irradie aux electrons.

Des imp6ratifs exp6rimentaux nous ont amene a . operer de f aqon d6tourn6e. En effet, nous avons pu

assez rapidement r6soudre les probl6mes tech- niques poses par les operations combin6es de trempe

et d’irradiaiion d’un meme échantillon, mais

-

dans le cas du cuivre -avec des trempes en atmo..

sph6re r6ductrice seulement. Nous avons ensuite mis au point un dispositif experimental permettant

de tremper le cuivre sous atmosphere d’hélium et

d’obtenir des resultats bien reproductibles, aussi

bien en ce qui concerne les augmentations de r6sis-

tivit6 produites par trempe que les cin6tiques de

recuit. Mais cette operation delicate n’ était possible

que dans des appareils qui ne se pr6taient pas aux irradiations. En attendant la mise au point

--

actuellement en cours

-

d’une enceinte experi-

mentale adéquate, nous avons profit6 du fait sui-

vant : lorsqu’un meme echantillon de cuivre est

alternativement trempe sous atmosphere d’hélium

et sous atmosphere d’hydrogène, les courbes de recuits isochrones obtenues dans l’un et 1’autre cas

présentent toujours une 6tape commune de recuit

dans le même domaine de terfipgrature. Nous avons

done pris comme etalon de reference cette etape de

recuit du cuivre trempe sous hydrogène, et notre

6tude des défauts ponctuels mobiles dans le cuivre

au voisinage de la temperature ordinaire comprend

deux parties distinctes que nous exposerons s6pa-

rement.

La premiere partie consiste en etudes de recuits apr6s trempes du cuivre sous atmosphere d’hélium.

Les résultats en sont exposes dans la suite de cet

article. Nous y comparons en particulier les iso-

chrones d’un meme echantillon de cuivre trempe

sous atmosphere d’hélium et sous atmosphere d’hydrogène respectivement. Cette comparaison

montre que 1’etape de recuit au voisinage de 0 OC

se retrouve exactement dans le meme domaine de

(5)

1007

température dans l’un et I’autre cas. Ainsi, il

revient au meme d’eff ectuer des trempes dans 1’helium ou dans l’hydrogène, aux fins de compa- raison avec le domaine de temperature de

1’etape III.

Dans la seconde partie, nous 6tudions l’étape III

du cuivre irradie aux electrons de 1,5 MeV d’énergie

et nous ]a comparons aux recuits apr6s trempe sous

atmosphere d’hydrogène du meme echantillon.

Dans toutes les experiences decrites par la suite,

les 6chantillons sont chauffés par un courant 6lee-

trique, de sorte que leur temperature n’est pas la meme partout. La temperature que nous mesurons

-

en determinant la resistance 6lectrique de

l’échantillon -est done une temperature moyenne.

Signalons des maintenant que, de l’hétérogénéité

de temperature, il peut resulter un d6calage systé- matique de l’échelle des temp6ratures vers les basses températures (cf. note annexe). Le décalage pos- sible importe peu dans cette 6tude, ou l’on compare

deux a deux les resultats d’expériences successives,

differant par une seule condition exp6rimentale qui

n’est jamais la temperature. Quant aux energies d’activation, nous 6crirons Enc pour rappeler qu’elles ne sont pas cbrrig6es.

II. TREMPES SOUS ATMOSPHERE D’HÉLIUM.

D6tails expérimentaux.

2013

lie cuivre de puret6 99;999 % avait ete fourni par Johnson Nlattheys

souls forme de fils de 0,1 mm de diametre. Des

prises de tension et des amen6es de courant etaient

soudees par point, sous atmosphere d’argon, de façon à r6a]iser deux échantillons jumeaux EI et E2.

Ces 6chantillons etaient soit courbes selon deux circonférences et superposes dans une ampoule a rodage d’axe vertical, soit formes en zig-zags et places cote a cote dans une ampoule horizontale à

rodage. Chaque ampoule était munie d’un getter

de titane et d’un getter de zirconium. Un robinet

permettait 1’entr6e et 1’6vacuation des gaz ; le detail du dispositif a ete donne par ailleurs [26].

Avant d’etre utilisees les ampoules etaient par- tiellement imulergées dans I’azote liquide et les

6chantilloDs recuits pendant 1 heure 6 600 °C dans

Phydrogene. Les chauffages s’effectuaient par pas- sage de courant continu a travers le ou les 6clian- tillons. La temperature était contr6l6e à + 1 °C pres par mesure potentiométrique de leur r6sis-

tance 6lectrique. Apr6s le recuit, l’ ampoule etait

ramenPe a la temperature ordinaire, vid6e, puis remplie d’hélium purifi6.

Le schema du dispositif utilise pour purifier

1’helium et remplir l’ atnpoule est represente sur la figure 1. L’hélium, de puret6 nominale 99,995 % (specification du fournisseur) traverse tout d’abord,

a la sortie du nlanodétendeur-débimètre, une

colonne dessechante garnie de gel de silice, puis

un piege a azote liquide. I] peut ensuite, par un

jeu de robinets a vide, etre dirig6 soit vers un

. «

bulle a bulle », utilise pour le r6glage fin du debit et pour le balayage des canalisations, soit vers le dispositif de remplissage proprement dit. Celui-ci comporte un piege 6 azote liquide P, un ballon’_de purification B, un manom6tre M, l’ampoule 6 rem- plir A, un orifice de ponlpage p. Un jeu de robinets

6 vide Ri, R2, R3, R4 permet de pomper ou de

remplir d’hélium tout ou partie de 1’ensemble.

Tous les raccords sont a j oint torique, et anches an

vide eleve. Apres plusieurs pompages et remplis-

sages alternés du dispositif, l’ampoule A est vidée

et isolee a l’aide du robinet R4, le ballon B est rempli d’hélium et iso]6 6 l’aide de R 3. Ce ballon

contient une batterie de huit getters au zirconium

et deux getters formes d’vn ruban brillant de titane. Le fond du ballon est alors mis en contact

avec de 1’azote liquide et I’h6lium qu’il contient

est purifie par chauffage des getters au zirconiurn

FIG". ’1.

-

Circuit de purification de I’h6liurA.

(6)

a 400 °C pendant 2 heures. L’efficacite de cette

operation est controlee par chauffage au rouge d’un getter de titane pendant une demi-heure.

Si apr6s refroidissement la surface du titane ne

porte pas trace de ternissement, 1’helium est

transféré du ballon dans I’ampoule A. Cette op6ra-

tion est r6p6t6e autant de fois qu’il est necessaire

pour obtenir dans A la pression d’hélium désirée (en pratique 1/4 a 3/4 d’atmosphere lorsque A est immerg6e dans l’azote liquide). L’échantillon peut

alors subir les trempes.

Pendant toutes les operations de chauffage de l’échantillon, soit pour les trempes, soit pour les

recuits, les getters de zirconium et de titane con-

tenus dans l’ampoule A sont chauff6s de facon à pr6venir les effets d’un d6gazage ou d’une conta-

mination quelconques. L’examen p6riodique de

Fetat de surface du titane permet de plus de

s’assurer de la puret6 du gaz pendant toute la

duree des experiences.

Les trempes, r6alis6es par coupure brusque du

courant de chauffage de l’échantillon (E1 par

exemple, E2 servant alors de reference) permet-

taient d’obtenir des vitesses initiales de refroidis- sement comprises entre 10 000 et 15 000 OC/see, l’ampoule 6tant immerg6e dans 1’azote liquide.

Les mesures de resistances 6lectriques etaient

faites par une m6thode potentiometrique classique.

Les variations de resistance de E1 sont donn6es

par les variations de la difference AR

=

R, - R2

des resistances E1 et E2. Comme initialement R,

et R2 sont presque égaux, cette methode 61imine en

grande partie 1’effect des fluctuations de temp6-

rature du bain d’azote liquide. En fait, dans les experiences rapport6es ici, nous n’avons pas eu 4 faire subir de correction aux résultats bruts des

mesures. (II n’en a pas ete de meme dans les exp6-

riences rapportees dans la seconde partie.)

Les mesures etaient faites a mieux que

± 5 X 10-12 Q cm pres.

Rdsultats obtenus. -1. La figure 2 montre, en

coordonn6es semi logarithmiques les augmentations

de r6sistivit6 mesur6es en fonction de l’inverse de la temperature de trempe pour un meme échan- tillon. Les pressions d’hélium 1/4 et 3/4 d’atmo- sph6re a la temperature de 1’azote liquide. Les points correspondant a chacune de ces pressions

sont rassemblés en moyenne selon deux courbes bien distinctes, (a) et (b) a concavite tournee vers 1’axe de T-1. Le nombre des points et leur bon groupement donnent une idee de la reproductibilite

des resultats. La concavité marquee à haute tempera- ture, ainsi que le fait que la concentration en def auts

gel6s lors de la trempe varie du simple au double

d’une courbe a 1’autre montrent que beaucoup

de d6fauts se perdent pendant le refroidissement.

Plusieurs ph6nom6nes peuvent influer sur I’allure de ces courbes de formation, notamment :

FIG. 2.

-

Courbes de production des défauts pour deux

pressions differentes de remplissage de l’ampoule.

- la concentration en def auts lacunaires a 1’equi-

libre thermodynamique a la temperature de trempe ;

2013la concentration en helium dissous 4 cette

temperature ;

- les pertes en lacunes et en helium pendant le

refroidissement.

Des experiences syst6matiques dans un domaine

de pressions en helium plus 6tendu sont en cours,

en vue d’etudier ces diff6rents facteurs.

2. Nous avons compare la mobilite des défauts

ponctuels trempes en atmosphere d’h6lium et en atmosphere d’hydrogene par recuits isochrones.

I,a courbe (a) de la figure 3 repr6sente une isochrone

obtenue en faisant des recuits de 5 minutes 4 des intervalles de temperature a 10 °C environ. L’6chan-

tillon avait ete trempe de 675°C jusqu’à la temp6-

rature de 1’azote liquide. L’augmentation relative

de résistivité 6]ectrique, 4 temperature de I’azote liquide était 100 Ap/p

=

0,14. En supposant que la r6sistivit6 par pour cent atomique de lacunes soit

de 1 V.Q cm la concentration en lacunes corres-

pondante était donc un peu inférieure a 3 X 10-6.

On constate que la r6sistivit6 induite par trempe se

recuit en une seule 6tape, centr6e autour de 30 oC environ. A 0 oC, le pourcentage de recuit est 13,5 %.

A 100 OC, 85 % de la r6sistivit6 due a la trempe a disparu. Le recuit est total des 250 oC.

La courbe (b) de la figure 3 repr6sente l’isochrone obtenue avec le rraejne échantillon, dans les m6mes

conditions de recuits, apr6s une trempe en atmo- sph6re d’hydrogène a partir de 700 oC, jusqu’a la temperature de 1’azote liquide. L’augmentation

relative de r6sistivit6 6lectrique a temperature de

I’azote liquide était : 100 Ap/p

=

0,8. Les recuits

ont été faits en atmosphere d’hélium. Les courbes

(7)

1009

FIG. 3.

-

Courbes de recuits isochrones. Chaque point correspond a un recuit de 5 minutes a la temperature indiqu6e suivi d’une trempe jusqu’a la temperature de

1’azote liquide. En ordonn6es, on a port6 la r6sistivit6 induite par trempe et qui a recuit :

a) Courbe obtenue apr6s trempe en atmosphere

d’h6lium.

b) Courbe obtenue apr6s trempe en atmosphere d’hydrog6ne.

(a) et (b) de la figure 4 repr6sentent les memes isochrones, mais, afin de faciliter leur comparaison,

nous avons port6 en ordonn6es du diagramme les pourcentages de recuit au lieu des resistance elec-

triques.

On voit qu’entre

-

40 °C et + 50 °C, les courbes

isochrones exprim6es en pourcentage de recuits sont superposables. Jusqu’ au recuit total, a 250 °C,

leur ecart reste faible (de l’ordre de 2 a 3 %). La temperature moyenne du recuit est identique dans

les deux cas.

On peut en conclure que les defauts lacunaires du cuivre trempe en atmosphere d’hélium ou d’hydro- g6ne sont mobiles dans le meme domaine de temp6-

rature.

FIG. 4.

-

Courbes des recuits isochrones représentés sur la figure 3, mais on a port6 en ordonn6es le pourcentage de

recuit par rapport a l’augmentation totale de resistivite

apr6s trempe. Entre

-

50 °C et + 100 OC les deux iso- chrones sont presque confondues.

3. Utilisant la m6thode du changement de tem- p6rature au cours d’une isotherme, nous avons

tent6 de comparer les energies apparentes de mou-

vement des défauts aux environs de + 10 OC.

Dans cette m6thode, on fait des recuits et on trace

une portion de courbe isotherme a la temperature T 1 en fonction du temps t. On change de tempe-

rature de recuit a un moment donne et 1’on trace l’isotherme a la temperature T2. Dans l’hypothèse

ou la relation (1) est vérifiée, au point d’inter-

section A des deux isothermes, f(ð.p, ql, q 2 ... qn)

est le meme pour chaque isotherme, de sorte que :

Avec un meme 6chantillon nous avons fait 7 d6- terminations dont le tableau I montre les résultats.

En moyenne : Enc (helium)

=

0,77 + 0,10 eV

pour 7B et T2 compris entre -10 OC et + 20 OC

et (T2 - TI) - 10°C.

L’erreur probable est importante, car les aug-

mentations de r6sistivit6 par trempe sont faibles

pour les trempes dans l’hélium.

TABLEAU I

PNERGIES D’ACTIYATION (NON CORRIGGES) DANS LE CUIVRE TREMPE EN ATMOSPHERE D’HELIUM

(8)

Nous avons fait 4 determinations pour le même echantillon de cuivre trempe dans I’hydrog6ne et

soumis a des recuits isothermes dans le meme do-

maine de temperature. Les résultats sont rapport6s

dans le tableau II. En moyenne nous avons obtenu:

Enc(hydr.)

=

0,80 ± 0,06 eV.

TABLEAU II

PNERGIES D’ACTIVATION (NON CORRIGÉES) DANS

LE.

CUIVRE TREMPE EN ATMOSPHERE D’HYDROGENE

Nota : La, correction de temperature donnerait des valeurs un peu plus grandes pour les energies.

Les accolades r6unissent les recuits successifs faits apres une meme trempe.

Rappelons que dans les résultats ci-dessus, nous

n’avons pas tenu compte de 1’erreur systematique possible sur la temperature du fait du mode de chauff age. Nous avons veille simplement a ce que les conditions de temperature soient identiques

dans l’un et l’autre cas.

Ces résultats sont en accord avec nos resultats ant6rieurs [23], lesquels n’avaient pas non plus 6t6 corrig6s.

Discussion.

-

La solubilité de l’hydrogène dans

Ie cuivre est bien connue [24]. Lorsque ce metal

subit une trempe suffisamment rapide et jusqu’a

une temperature assez basse, il doit donc renfermer de I’hydrogene dissous et des lacunes. D’autre part le travail de Barnes et Mazey [25] montre que la solubilite de I’h6lium dans le cuivre est certai- nement tres faible : du cuivre trempe sous atmo- sph6re d’heliurn ne doit contenir que des lacunes.

En comparant les courbes de recuits de cuivre

trempe dans I’h6.lium et dans I’hydrog6ne. il doit

done etre possible de s6parer ce qui est aux

lacunes de ce qui est du au gaz dissous.

Les isochrones du cuivre trempe sous hydrog6ne

montrent vers 2013100 OC 1’existence d’une premier 6tape de restauration de la resistivite electrique.

Cette 6tape n’existe pas sur les isochrones obtenues

apres trempes dans l’hélium. II est donc normal de 1’attribuer au mouvement d’atornes d’hydrogene

dissous. Cette interpretation est 6tay6e par le fait que 1’energie d’activation correspondant a ce pro-

cessus a ete trouvee 6gale a 0,4 eV [23], en bon

accord avec 1’energie de mouvement de l’hydrogène

trouv6e par Eichenauer et Pebler [24].

Les isochrones telles que celles de la figure 4, ou

le pourcentage de recuit est port6 en fonction de la

temperature, montrent qu’entre - 40 OC et

+ 100°C, il existe une 6tape de restauration

identique, que J’echantillon ait ete trempe sous hydrog6ne ou sous helium. 11 est vraisemblable que cette etape correspond au mouvement de

défauts lacunaires, puisque ceux-ci existent dans l’échantillon dans chacun des cas. Cette interpr6-

tation serait confirmee par le fait que les energies

d’activation que nous trouvons dans ce domaine

de temperature dans l’un et 1’autre cas sont tres

voisines.

Cependant, il existe deux differences importantes

entre les isochrones en question.

La premiere de ces differences dans 1’allure des isochrones reside dans l’augmentation de la r6sis- tivit6 6lectrique que 1’on peut observer entre 2013100 OC et

-

50 OC pour les echantillons trempes

dans I’hydrog6ni. Dans ce domaine de temp6-

ratures les lacunes sont immobiles et il faut done attribuer ce phenomene au rearrangement d’atomes d’hydrogène dans le reseau cristallin (2). II est remarquable que cette augmentation de r6sistivit6

disparaisse complèterilent dans l’étape de recuit

suivante que nous avons attribuee au mouvement de lacunes. La seconde difference dans 1’allure des isochrones reside dans le fait qu’en valeur absolue

de la r6sistivit6

-

et non plus en pour cent

-

cette 6tape comprise entre - 40 °C et + 100°C:

est toujours plus importante, environ d’un ordre de grandeur, pour les trempes faites dans l’hirdro- g6ne. II paralt certain que cette difference est à

imputer a la presence d’hydrogène.

Une possibilite serait que les hydrog6nes dissous

se placent en positions interstitielles au voisinage

des lacunes de preference aux sites interstitiels

normaux. Ils les suivent alors dans leurs mouve- ments (dont ils n’altèrent que faiblement 1’6nergle)

et disparaissent avec elles lors de 1’etape principale

de recuit. Nous avons par ailleurs publié [261 une

étude plus complete du phenomene d’augmen-

tation de la resistivite electrique par recuit entre -100 OC et - 50 OC. En particulier, nous avons

montre que cette augmentation est supprimee si,

au lieu de refroidir tres rapidement l’ échantillon

apr6s chaque recuit, on le refroidit lentement

jusqu’a la temperature de 1’a.zote liquide, ou se

font les mesures. La courbe (a) de la figure 5

montre une des isochrones obtenues dans ces condi- (2) On peut par exemple imaginer que le rearrangement

des atomes d’hydrog6ne autour des lacunes ait pour cons6- quence de creer autour de celles-ci des zones d’ordre a

petite distance. Des experiences de diffusion de neutrons

permettraient peut-etre de d6celer le phénomène, du fait

que la section efficace des neutrons thermiques est beau-

coup plus 6lev6e pour l’hydrogène que pour le cuivre.

(9)

1011

FIG. 5.

-

Courbes de recuius isochiones : Chaque point

correspond a un recuit de 5 minutes a la temperature indiquee.

a) Courbe obtenue apr6s trempe en atmosphere

d’helium.

b) Courbe obtenue apr6s trempe en atmosphere d’hydrogene.

Les recuits correspondant a chaque point de la

courbe (b) ont ete suivis d’un refroidissement lent jusqu’a

la temperature de l’azote liquide, et pour tracer la courbe en pourcentage, il a 6t6 uniquement tenu compte

de ce qui recuit au-dessus de

-

50°; ceci revient à faire coincider les points des courbes (a) et (b) a cette temperature.

tions. Elle correspond a une trempe de 750°C dans I’hydrog6ne. Nous 1’avons tracée en pourcentage de

recuit par rapport a la resistance trempee residuelle

à’

-

50°C. Sur le même diagramme (courbe b),

nous avons trace l’isochrone obtenue apr6s trempe,

dans l’hélium) d’une temperature voisine. Les deux courbes sont pratiquement confondues entre

- 50 oc et + 100°C.

En confrontant ces resultats experimentaux,

nous constatons que :

1° Les etudes de resistivite 6lectrique ne nous permettent pas d’interpréter de façon sure les

resultats apr6s trempes du cuivre sous hydrog6ne.

Aussi compl6tons nous actuellement les experiences

decrites pr6c6demment par des etudes de spectro-

dont les resultats seront exposes par ailleurs.

20 La courbure nette des courbes de formation

(fig. 2) aussi bien que la variation importante des

r6sistivit6 tremp6es avec la vitesse de tiempe

am6nent a penser que la proportion de bilacunes pourrait n’etre pas n6gligeable dans ces experiences.

Nous etudions actuellement ce phénomène de façon plus approfondie.

30 Cependant, un fait d’expérience demeure : le cuivre trempe a des vitesses voisines en atmosphere

d’h6lium ou d’hydrogène pr6sente entre - 40 et

+ 100°C une étape importante de restauration de

sa r6sistivit6 6lectrique. Exprimees en pourcentage

de recuit de la resistivite due a la trempe, en fonc-

tion de la temperature, ces isochrones sont prati- quement confondues. On peut en d6duire que les

cin6tiques correspondantes sont certainemert sem-

blables et qu’une isochrone apr6s trempe dans l’hydrogène peut servir de repere pour

«

placer ))

dans une 6chelle de temperature une isochrone apr6s trempe sous helium et la comparer a une autre courbe de recuit.

Conclusion.

2013

A la precision de nos mesures, aux alentours de la temperature ordinaire, les défauts

ponctuels trempes dans Ie cuivre sous atmosphere

d’h6lium ne peuvent etre distingues par leur mobi- lit6 des def auts trempes sous atmosphere d’hydro- g6ne. Les courbes isochrones obtenues avec un

même échantillon sont en effet superposables dans

ce domaine de temperature et les différences pos- sibles entre les energies de migration sont

-

dans

le meme échantillon

-

inférieures aux erreurs de

mesure. 11 semble done bien légitime, pour compa-

rer le recuit de défauts lacunaires trempes avec 1’6tape III dans le cuivre irradie, d’utiliser les

trempes en atmosphere d’hydrogène

-

beaucoup plus faciles a mettre en 0153uvre - au lieu des

trempes en atmosphere d’hélium.

REMERCIEMENTS. 2013 Nous remercions Mlle Y. Cauchois, Directeur du Laboratoire de Chimie Physique qui nous a encourages dans ce

travail. L’un de nous (P. L.) remercie le Docteur R. M. Walker pour des stimulantes discussions.

Nous remercions egalement M. Moulanier, qui s’est occupe de la preparation des 6chantillons et des

purifications de l’hélium, ainsi que M. Lelogeais

pour les montages etanches.

Manuscrit reçu le 24 juillet 1964.

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[26] BUDIN (Cl.), LUCASSON (A.) et LUCASSON (P.), J. Phy- sique, 1964, 25, 751.

REVUE DES LIVRES

VASICEK (A.), Tables pour la determination des constantes. I’adoption d’un systeme unique, le probleme du changement optiques a partir des intensites ,de lumi6re réfléchle. d’unites se posera encore des qu’on voudra se reporter a (1 vol. de 116 p., 25 x 17 cm, Editions de l’Académie des textes scientifiques ou techniques ant6rieurs a l’uni- des Sciences Tchécoslovaque, Prague, 1964. Prix : fication. C’est dire l’intérêt permanent du present ouvrage, 28,5 Kcs.) qui facilite non seulement le calcul des valeurs num6riques

Le Professeur Vasicek, a qui nous sommes deja redevables d’une mesure dans les systemes standards, mais 6galement

de deux ouvrages fondamentaux sur l’ « Optique des couches la confrontation des formules littérales entre les systèmes

minces solides

»

et sur

«

Mesures et formation des couches les plus dissemblables.

minces en optique

»

publie des

«

Tables pour la d6termi- Dans les deux premiers chapitres, apres la definition des nation des constantes optiques a partir des intensites de notions de base, on assiste a 1’edification d’un formulaire lumière r6fl6chie

».

coordonn6 de grandeurs d6riv6es, recouvrant les domaines Les mesures des intensites lumineuses sont, a 1’heure de la geometrie, de la cin6matique, de la m6canique, de actuelle, relativement faciles a effectuer, par des méthodes 1’electromagnetisme, de la thermodynamique et de l’optique qui ont fait leurs preuves, aussi bien dans le visible que Des constantes numeriques (coefficients typiques) sont

dans l’ultraviolet et l’infrarouge. La determination des prevues en nombre suffisant pour assurer le maximum de constantes optiques, a partir de ces mesures, est grande- generalite a toutes les relations de definition. La surface ment facilit6s par 1’emploi des machines a calculer modernes. du rectangle, par exemple, sera 6crite S = k. ab ce qui

Les tables du Pr Vasicek sont calcul6es pour l’incidence autorise l’emploi des systemes les plus incoherents : pourvu.

normale et pour des angles d’incidence de 10°, 20°, 30°, que la constante k regoive la valeur numerique convenable, 40°, 50°, 55°, 60°, 65°, 70°, 75° et 80°, ainsi que pour des S peut tres bien etre obtenu en kilometres carres a partir

indices de refraction de 0,2 ; 0,4 ; 0,6

...

jusqu’a 7,0 et des de a en yards et b en annees-lumiere ! De telles précaut’ons

indices d’extinction de 0,0 0,2 ; 0,4 ... jusqu’a 6,0. Elles ne sont pas entierement inutiles : les techniciens anglo-

donnent pour chacun de ces angles d’incidence, les valeurs : saxons utilisent couramment des formules ou les unites des des composantes parallele et perpendiculaire au plan d’inci- syst6mes m6triques sont melangees intimement aux inches,

dence de l’intensit6 lumineuse réfléchie, du rapport des pounds, BTU et autres circular mils. Le chapitre III

intensites de ces deux composantes et enfin de l’intensit6 ach6ve la resolution du probleme du changement de sys- de la lumi6re naturelle r6fl6chie correspondante. teme dans le cas le plus general, par l’usage systematique

Une introduction, r6dig6e en Frangais, donne toutes les des equations de dimensions et des equations de transfor- indications d6sirables sur la fagon dont ces tables, qui mation. Une liste complete de ces equations et un bon

seront tres utiles pour les sp6cialistes, ont ete obtenues et nombre d’exemples en tacilitent 1’emploi. La fin de l’ou-

sur leur mode d’emploi. vrage (chapitre IV et appendices) est consacree a des cas

P. ROUARD. particuliers : description des syst6mes les plus frequem-

ment utilises, tableaux de correspondance evitant souvent DEBRAINE (P.), Unites de mesure des grandeurs physiques. le recours a la m6thode g6n6rale, nomenclature des unites, (1 vol. broche de 200 p., 14 X 22 cm, Dunod, Paris, rationalisation, etc... Deux index alphabétiques (equations

1961. Prix : 24 F.) aux dimensions et formules de definitions) permettent une

La multiplicite des syst6mes d’unites est un fait etabli, orientation rapide ou l’identification des symboles utilises, que des facteurs 6conomiques, voire psychologiques, main- confirmant 1 efficacite de 1 ouvrage.

tiendront sans doute encore quelque temps. Et meme apr6s M. JESSEL.

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